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Les politiques de protection et de sauvegarde des sites archéologiques et des monuments historiques en Grèce (1830-2013) : le cas d’Athènes / The politics of protection and preservation of archeological sites and historical monuments in Greece (1830-2013). : the case of Athens

Samara, Samia 23 September 2016 (has links)
Cette recherche est consacrée aux pratiques de protection des monuments à Athènes, et ce depuis l’Indépendance. Elle est ainsi associée à une analyse précise de la législation, des débats qui l’ont accompagnée et des pratiques de sauvegarde des monuments historiques et des sites archéologiques de la capitale. Ce travail espère contribuer ainsi à une meilleure connaissance de l’évolution de la notion de patrimoine en Grèce. Une évolution qui est ponctuée par les évènements politiques qui ont mené à la construction de l’État grec pendant tout un siècle, mais aussi par les différentes ratifications des conventions européennes et internationales relatives à la protection du patrimoine. Cependant, la traduction de ces instruments normatifs s’avère contraignante dans un pays où l’héritage culturel est associé essentiellement aux témoignages matériels conformes à l’histoire nationale. Le régime patrimonial grec s’orchestre de ce fait, non sans difficultés, à une notion de patrimoine en perpétuelle évolution. Cet héritage qui était un bien national à l’image d’un peuple homogène héritier de la Grèce antique et de l’Empire byzantin devient aujourd’hui synonyme de legs diversifiés et produits de différentes « communautés ». Athènes à qui l'on a réfuté les témoignages « post-byzantins » inaugure aujourd’hui son premier « archontikó » ottoman. / This research is devoted to the practical conservation of monuments in Athens since Independence. It is thus associated with a precise analysis of the legislation, debates that accompanied it, as well as practical conservation of historical monuments and the capital of archaeological sites. This work hopes to contribute to a better understanding of the evolution of the concept of heritage in Greece. This evolution is punctuated by political events that led to the construction of the Greek State for a whole century, but also by the different ratifications of European and international conventions concerning the heritage protection. However, the translation of these normative instruments proves compelling in a country where cultural heritage is associated primarily with material evidence in accordance with the national history. Greek patrimonial regime orchestra thus not without difficulty, to a notion of heritage in constant evolution. This legacy was a national asset for the image of a homogeneous people heir of ancient Greece and the Byzantine Empire now becoming synonymous with diverse legacies and products of different "communities". Athens who are denied the "post-Byzantine" testimony today inaugurated its first "archontikó" Ottoman.
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Sfax, ville tunisienne à l'époque ottomane : sa topographie, son histoire urbaine, sociale, économique et ses waqfs / Sfax during the Ottoman period : its topography, its urban, social and commercial history and its waqfs

Tarchoun, Abdelhariz Mounira 13 February 2018 (has links)
Titre : Sfax à l'époque ottomane. Sa Topographie, Son Histoire Urbaine, Sociale et Commerciale et Ses waqfs Waqf, l'institution qui a joué un rôle primordial dans le développement urbain et l'organisation d'espace dans des villes d'époque d'Ottomane, souligne des relations entre les hommes et les femmes et l'environnement construit. Sfax est l'exemple étudié ici et le rôle de waqf dans intra et le développement urbain extramuros si les documents waqf représentent un champ bien documenté de nos jours, ce n'est pas le cas pour l'étude de la nature et de la typologie de ces documents, ni pour la terminologie et la diversité d'informations a trouvé en eux. Le doctorat se concentre sur l'impact de waqf sur le tissu urbain d'Ottoman Sfax de la fin du 16ème siècle à la colonisation française. Il étudie la vie urbaine organisée autour des endroits soutenus / Title: Sfax during the Ottoman Period. Its Topography, Its Urban, Social and Commercial History and Its WaqfsWaqf, the institution which played a primordial role in urban development and organisation of space in Ottoman-era cities, underlines relations between men and women and the built environment. Sfax is the example studied here and the role of waqf in intra and extramuros urban developmentIf the waqf documents represent a well-researched field nowadays, this is not the case for the study of the nature and typology of these documents nor for the terminology and diversity of information found within them.The PhD centers on the impact of waqf on the urban fabric of Ottoman Sfax from the end of the 16th century to the French colonisation. It studies urban life organised around places supported by waqf (mosques, zawiyas) as well as waqfs whose revenues supported society’s poor or the city infrastructure such as the maintenance of its walls.Furthermore, waqf participated in reinforcing the presence of European merchants and traders and the development of commercial life in Sfax.
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LYON AU XIX° SIECLE: LES ESPACES D'UNE CITE

SAUNIER, pierre yves 10 February 1992 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse d'histoire est voué aux études urbaines: on y retrouvera donc sans surprise les influences des travaux menés sur le phénomène urbain par les géographes, les sociologues ou les ethnologues. Entrepris avec l'idée de placer l'espace au centre de l'analyse, il se propose de faire parler de la ville par les individus et les groupes qui l'habitent. L'espace urbain n'y est donc pas prétexte à une analyse centrée sur les groupes sociaux ou les forces économiques, mais le sujet même du travail. Cette perspective se développe sur trois axes. LE MILIEU Tout d'abord une exploration rétrospective des espaces et des lieux de Lyon dans leurs usages et significations pour ceux qui habitaient ou visitaient la ville au XIX° siècle. Les usages: il ne s'agit pas dans cette perspective de travail de savoir combien de Lyonnais allaient prier à Notre Dame de Fourvière ou se promenaient le long du fleuve. Notre emploi du mot "usage" va plus dans le sens d'une utilisation des lieux et des espaces en tant que chemins, limites et points de repères. Il s'agit de retrouver une manière de connaître et de maîtriser la ville à travers les circuits de déplacement. Les récits de promenade, inclus dans les romans, les souvenirs ou les descriptions permettent de se livrer à une étude rétrospective des moyens employés pour se repérer dans la ville. Selon le statut social de l'auteur se lit une plus ou moins grande facilité à penser l'espace en termes de réseau, de plan d'ensemble, condition nécessaire pour une évolution souple et indifférenciée qu'on se situe en milieu connu ou inconnu. On remarque aussi des différences dans la nature des points de repère: Si Fourvière est un repère universellement répandu, à partir duquel on peut "tirer un cap", le repérage sur les cours d'eau semble nécessiter cette maîtrise de la géométrie, de l'espace en deux dimensions des plans où la notion de réseau l'emporte sur celle de trajet. La ville n'est pas accessible à tous de la même façon dés son abord matériel: le simple fait de s'y déplacer facilement nécessite un apprentissage, et même une instruction. Quant aux frontières intérieures qui la traversent et marquent des différences géographiques ("de l'autre côté de l'eau") mais surtout sociales (entre quartier chic des Brotteaux et quartier populeux de La Guillotière), elles doivent aussi être apprises pour éviter des transgressions toujours hasardeuses. Mais l'usage des lieux et des espaces c'est aussi leur utilisation comme symboles, comme signes. Monuments et quartiers sont réinvestis de significations que le recours aux sources imprimées permet de retrouver tant dans leurs manifestations que dans leurs motivations. Le sens social des lieux n'est pas entièrement contenu dans leur fonction, ni dans leur aspect matériel. A des titres divers, des lieux comme la Place Bellecour, l'Hôtel de Ville, Saint Martin d'Ainay, Saint Nizier ou la cathédrale Saint Jean sont mis en avant dans les guides touristiques ou dans les nombreuses descriptions de villes. Notre Dame de Fourvière est un de ces lieux clés chargé de livrer au visiteur la vérité de la ville. Tout y concourt: la basilique est à la fois un point de vue sur la ville et de grâce divine. L' observatoire panoramique, placé à la base de son clocher ou au sommet d'une de ses tours, est ainsi le lieu d'une révélation tant matérielle que spirituelle. Les auteurs qui la décrivent solidement ancrée dans les ruines du forum de Trajan, sur une colline baignée du sang des martyrs chrétiens, l'érigent ainsi en point clé de la suture avec le passé où s'opère la rencontre avec le glorieux temps des martyrs. L'évêché et les laïcs lyonnais, et notamment sous l'épiscopat du cardinal Bonald, surent utiliser toutes ces possibilités pour promouvoir le culte marial et la chapelle de Fourvière dans un siècle qui est marqué par le renouveau de la dévotion à la Vierge. Les quartiers et les espaces sont eux aussi mis en scène dans des processus semblables où leur signification sociale, idéelle, l'emporte sur leur simple configuration matérielle. Faute de place nous ne ferons qu'évoquer quelques antagonismes célèbres comme ceux des couples Ainay/Les Brotteaux, Fourvière/La Croix-Rousse, Rhône/Saône. Le second de ces couples a été plus particulièrement décomposé ici pour montrer l'ampleur du travail social qui donne leur sens à ces lieux célèbres, montagne mystique et montagne du travail. L'histoire de ces antagonismes, comme celle du sens social qu'ont pu revêtir les différents quartiers de Lyon, ses monuments ou ses rues, permet de mieux comprendre le poids passé et présent de certains points de cette ville. L'histoire des lieux n'est pas seulement celle de leur construction ou de leur fonction, et l'examen des significations sociales qu'ils ont pu revêtir fait du plus banal d'entre eux un véritable "lieu de mémoire". LE TERRAIN L'espace d'une ville n'est pas uniquement le terrain où cheminent ses habitants et ses visiteurs, et qu'ils remplissent de sens dans leurs discours. C'est aussi, pour des institutions diverses, l'enjeu d'un pouvoir. A travers les modes de gestion de cet espace se lisent l'importance financière, économique et politique de Lyon pour tous les gouvernements qui se succèdent au delà du va-et-vient des régimes. Tous sont aux prises avec ce problème que constitue Lyon, immense agglomération d'individus, de capitaux et de produits, et vont s'efforcer de contrôler cette force par des procédés différents mais tous marqués par la peur d'un mouvement centrifuge de cet organe vital du pays. Le poids de l'épisode de la sécession de 1793 (renforcé par les épisodes de 1817, 1831, 1834, 1849, 1870) est ici déterminant dans l'ancrage d'habitudes de méfiance, tant du côté gouvernemental que du côté local, qui pèsent peut-être encore lourdement sur les rapports Paris-Lyon de notre époque. Cette approche gestionnaire de l'espace lyonnais nous montre aussi des forces de police qui ont du mal à imaginer puis à établir un quadrillage rationnel de la ville, ou une Eglise catholique qui par contre est toujours la première à intervenir sur les nouvelles agglomérations de population ouvrière, dans La Croix-Rousse des années 40 ou sur la rive gauche du Rhône dans les années 60-70. Après des études sur les manières de concevoir la ville et l'espace urbain au XIX° siècle (concepts de centralité, de réseau, de circulation), ce travail dispose des sources nécessaires pour suivre les adaptations locales de ces conceptions, dans la gestion de cet espace, tant par l'étude des découpages administratifs que des raisonnements qui président aux grands projets d'aménagement urbain. L'espace est une des dimensions physiques incontournables de la vie humaine, et la manière dont les institutions le conçoivent et le manipulent est révélatrice de leurs conceptions globales du monde. Lyon est ici le cas d'étude d'une quête plus large sur l'appréhension de l'espace urbain, dont les modalités se modifient au XIX°. LE TERRITOIRE J'insisterai plus sur le troisième axe de ce travail, celui qui consiste en une approche "identitaire" de l'espace lyonnais. C'est grâce au croisement de toutes les sources que peuvent se lire les différentes figures qu'ont pris (et parfois gardé) l'"âme lyonnaise" ou le "caractère lyonnais". Si on les décline de manière légèrement différente selon qu'on s'appelle Paul SAUZET président de la chambre des députés sous Louis-Philippe, Edouard AYNARD catholique libéral, Justin GODART ou Edouard HERRIOT républicains radicaux, on en admet partout l'existence et la spécificité. Dans une lignée intellectuelle qui unit Hippocrate, Montesquieu et Hippolyte Taine, l'homme est vu comme étroitement soumis à des déterminismes dont les plus forts sont ceux de l'espace et du climat. La logique des "tempéraments", des "caractères" et des "constitutions" l'emporte lorsqu'il s'agit d'expliquer des faits sociaux, d'analyser des situations complexes. Différences sociales et culturelles sont alors figées en des stéréotypes d'une efficacité redoutable. Dans un XIX° siècle où s'affirment l'unité biologique de l'espèce humaine, l'unité politique de la France et des Français, où se crée un marché économique national, où la société d'ordres établis cède définitivement la place à une société de classes en mouvement, un mouvement de définition d'identités spécifiques se met en place à plusieurs échelles, en particulier à celle des nations. Il se développe aussi au sein du pays, en opposition à un Paris omniprésent, dans le cadre des entités qu'ont été les provinces (l'"invention" du Breton, notamment dans les romans d'Emile SOUVESTRE reste un morceau d'anthologie littéraire du XIX° ) où que sont devenues les départements. Si l'on en juge par le cas de Lyon, les villes semblent elles aussi très riches en la matière. Un monde littéraire actif, une histoire marquée de particularisme, un mouvement décentralisateur vivace assis sur une culture ancienne de l'indépendance politique , une ville qui s'accroît de nouveaux habitants et de nouveaux territoires, une inquiétude certaine des élites urbaines face à des troubles sociaux importants, une remise en cause des suprématies économiques (Lyon cesse d'être le haut lieu du négoce français au détriment de Marseille, la soierie est concurrencée de plus en plus vivement), telles sont les causes qui sont au coeur de l'histoire de la définition d'un territoire lyonnais. La tentative humaine d'adoucir, de saisir, d'expliquer la complexité d'un réel sans cesse en mouvement aboutit à la production d'un discours qui fige la ville dans un reflet rassurant et l'érige en espace hermétique et impénétrable à l'autre. Foi, amour du travail et de l'ordre sont les vertus dominantes de la belle âme lyonnaise dans ce discours qui est par intérêt, facilité, désespoir, obligation ou intelligence, accepté par l'écrasante majorité de ceux qui parlent de Lyon, qu'ils fassent partie ou non des cercles producteurs de ce discours, qu'ils soient liés ou non à la ville. Travail social de tous les instants pour affirmer la spécificité, la construction de l'image de Lyon s'est nourrie de tout: des événements (querelles littéraires avec Paris, oppositions politiques à la capitale), des formules d'auteurs (les fameuses deux collines de MICHELET) et des traditions populaires (Guignol) en les vidant de ce qu'ils pouvaient avoir de socialement corrosif ou encore des faits climatiques (le brouillard, utilisé par tous comme un symbole, voire une cause, de l'opacité du caractère local). Le résultat: une "âme", une essence posée comme éternelle, une image qui prétend être portrait et qui est devenue une norme de conduite. Les traits de cette âme, les lieux dans la ville où elle s'incarne, les mécanismes de sa formation et de sa diffusion, ses fondements et ses fonctions, voilà le point peut-être le plus actuel de ce travail qui veut aller à la rencontre de l'identité lyonnaise. Sans la considérer ni comme un pur reflet de la réalité, ni comme un trucage de celle-ci à l'usage de quelques uns, mais comme un fait de culture et de société, une réponse à des demandes et à des anxiétés.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni ‘50/Périphéries et mondes ouvriers: immigration, espaces sociaux et milieux culturels dans les années 1950/Peripheries and worker’s worlds : immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950s

Cumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale. La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques. Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.
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Les passeurs de la mémoire Havraise : histoire, mémoire et identité au havre du XVIème au XIXème siècle

Chabannes, Hervé 31 May 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la problématique des rapports entre la mémoire écrite et la construction d'une identité urbaine spécifique à travers l'histoire des hommes et des textes qui ont passé cette mémoire durant les 350 premières années d'existence du port et de la ville du Havre (1517-1861).
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De l’or et des putes : vie et mort d’un village de 'squatters' abitibien

Faucher, Alexandre 08 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse au village de squatters de Roc-d’Or, surnommé Putainville, qui apparaît en 1936 avant d’être détruit par le gouvernement provincial au milieu des années 1940. Notre but est de comprendre pourquoi cette agglomération, qui est érigée illégalement sur les terrains gouvernementaux et qui est réputée pour être un important foyer de déviance, est relativement tolérée pendant une décennie avant que les résidences soient détruites ou déménagées à Malartic. D’abord, nous expliquons pourquoi cette agglomération, sans reconnaissance légale et dans laquelle les résidents ne sont pas propriétaires des terrains sur lesquels leurs bâtiments sont érigés, apparaît en Abitibi-Témiscamingue au début des années 1930. Ensuite, nous nous intéressons à l’aspect physique et à la population de Roc-d’Or. Le taux de masculinité, la mobilité, la diversité d’emploi et l’origine ethnique des résidents sont analysés. De plus, nous nous penchons sur la mauvaise réputation de Putainville : autant le contrôle judiciaire que la présence du monde interlope sont étudiés. Finalement, comme les mœurs légères des résidents et l’influence du curé de Malartic sont souvent considérées comme étant à l’origine de la décision d’éliminer ce village, nous évaluons la pertinence de cette croyance et nous déterminons si d’autres motifs, notamment monétaire ou politique, sont aussi entrés en ligne de compte. / This research is about the squatters’ village of Roc-d'Or nicknamed Putainville. It was established in 1936 and demolished by the Québec government in the mid 1940. Our objective is to learn why this town with a lawless reputation that was built on the government fields has been tolerated for a decade even if it was considered as illegal by the authority and to learn why all the buildings were destroyed or moved to Malartic. First of all, we will explain why this village without any legal status was built in the 1930s and why all the people who have lived in Roc-d'Or were not owners of their field. After that, the memoires will focus on the geographical and architectural aspect and on the population of Roc-d'Or. We'll explore the gender rate, the mobility of the people, the different kinds of jobs we found in Roc-d'Or and the ethnical origins of the inhabitants. Furthermore in this research, it will be about how was the reputation of the town. We will develop about the judicial intervention and the underworld. Finally, the last part of this dissertation will look at the idea that Roc-d'Or was shut down by the clerical authorities due to the deviant behavior, or we will try to see if it's a myth.
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Émigration et politisation : les Français de New York et La Nouvelle-Orléans dans la première moitié du XIXe siècle (1803-1860) / Emigration and politicization : French migrants in New York and New Orleans during the first half of the 19th century (1803-1860)

Polfliet, Marieke 08 June 2013 (has links)
Cette thèse constitue une étude comparée du processus de politisation au sein des groupes de Français ayant émigré aux États-Unis au cours de la première moitié du XIXe siècle, dans deux grands ports atlantiques américains, New York et La Nouvelle-Orléans.Dans une perspective d’histoire atlantique, elle aborde la question de la politisation sous l’angle du phénomène de nationalisation. Celle-ci se traduit dans le rapport des migrants à leur pays d’origine, dans le contexte des bouleversements politiques allant du Premier au Second Empire, et à leur pays d’accueil, marqué par la construction de la jeune république, la période jacksonienne, et le déclenchement de la guerre de Sécession. La thèse démontre que l’essor de structures de sociabilité urbaine parmi les Français est influencé par les circulations atlantiques de pratiques politiques et associatives, telles que la franc-maçonnerie. L’approche événementielle souligne la façon dont les grands événements locaux, nationaux ou internationaux sur les deux rives de l’Atlantique, suscitent diverses formes de participation politique, parfois conflictuelles, parmi les migrants. Trois moments marquent ce processus : une période de brassages issus des « révolutions atlantiques », dont les répercussions humaines et politiques touchent les Français de New York et La Nouvelle-Orléans dans les premières décennies du XIXe siècle ; un moment de coexistence des appartenances nationales allant de pair avec de nouvelles formes d’encadrement partisan et de pratiques politiques dans l’Amérique jacksonienne et sous la monarchie de Juillet ; et une dernière phase conflictuelle et révolutionnaire marquée par les répercussions atlantiques de 1848, les migrations de masse et les mouvements ouvriers de l’ère de l’industrialisation. La prégnance du cadre américain suscite alors des évolutions divergentes à New York et La Nouvelle-Orléans du fait de la division Nord-Sud sur l’esclavage, la guerre de Sécession rebattant les cartes des allégeances nationales et politiques des migrants français. / This dissertation is a comparative study of the politicization process among French migrants who settled in two major Atlantic port-cities, New York and New Orleans, during the first half of the 19th century.In an Atlantic perspective, the politicization process is analyzed as the development of national consciousness, which is visible in the relationship between migrants and their home country – from the First to the Second Napoleonic Empire – and their place of settlement, in the context of the Early republic, the Jacksonian and the Antebellum eras. Atlantic circulations influenced the rise of sociability structures among Frenchmen in these cities, such as masonic lodges. Migrants also experienced multiple forms of participation to major local, national or international events on both sides of the Atlantic, sometimes in a conflicting way.Three periods thus emerge. First, the mixing and gathering of French migrants in both cities were related to the Atlantic revolutions and their 19th-century political impact. Secondly, the expansion of political parties and practices, under the July Monarchy and Jacksonian democracy, led to the reinforcement of national consciousness, without excluding multiple affiliations. Finally, the Atlantic dimension of the 1848 revolutions generated new political tensions. Mass migrations and working-class movements shaped emerging conflicts in the industrial era. In that same period, momentous American issues provoked diverging evolutions between New York and New Orleans. French migrants in both cities were divided on the North-South debate on slavery, as their national and political allegiances were questioned by the Civil War.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)

Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical  (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors  (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.
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La ré-invention du quotidien. Pratiques sociales quotidiennes et espace urbain. La Havane, 1878/1921 / Reinventing everyday life. Daily social practices and urban space. Havana, 1878/1921

Gracia, Frédéric 09 January 2016 (has links)
En analysant les interactions entre pratiques sociales quotidiennes et espace urbain à La Havane entre 1878 et 1921, cette thèse démontre combien l'émergence et la diffusion socio-‘raciale’ de nouvelles façons de pratiquer la ville contribuent alors à une ré-invention du quotidien, c'est-à-dire à la reconfiguration de l'expérience journalière que les Havanais ont de leur ville et à l'actualisation de la façon dont ils y font société.Enclenchés entre 1878 et 1895 puis consolidés après 1898, l'essor de transports en communs urbains à La Havane et leur appropriation progressive par les couches populaires favorisent un renouvellement des pratiques sociales quotidiennes de l'espace urbain, synonyme d'une entrée définitive des Havanais dans l'ère des transports urbains de masse. Atypique de par sa précocité et sa rapidité, ce processus est également remarquable par ses répercussions sur deux des formes structurantes de la convivance havanaise. Dès avant l'Indépendance, le régime appliqué à la marginalité havanaise s'en trouve désarticulé, à un moment où, la contestation de l'ordre colonial gagnant, le contrôle social devient un enjeu crucial pour les autorités. Sur l'ensemble de la période d'étude, le renouvellement des pratiques sociales quotidiennes œuvre à une redéfinition de la géographie résidentielle havanaise : il est à la base d'une diffusion des couches populaires dans l'ensemble de La Havane, qui entrave et contredit le projet élitaire de capitale républicaine.En « faisant les poches à l’histoire », en étudiant de nombreuses archives inédites ou peu valorisées et à partir de la constitution d'une base de données géo-référencée et d'un important matériel cartographique, cette thèse pose donc, entre lecture alternative de la chronologie canonique et complexification de la trame historique, un regard autre sur l'une des périodes charnières de l'histoire de La Havane et de Cuba. / By analysing the interactions between daily social practices and urban space in Havana between 1878 and 1921, this thesis demonstrates how new ways of moving through the city emerged and spread both socially and racially, thus contributing to reinventing everyday life, that is to say reorganising its inhabitants' daily experience of the city and updating the way they socialised. The development of public transport in Havana and the working class's growing use of it began between 1878 and 1895 and boomed after 1898, which fostered a renewal of daily social practices of urban space and allowed the people of Havana to enter the age of mass urban transport. This precocious, swift, therefore atypical process was also remarkable because of its repercussions on two of the structuring forms of convivance. Already before the Independence, government's treatment of social outcasts started to dislocate, precisely at a time when protest against colonial order was spreading and social control was becoming a crucial issue for the authorities. Over the period under study in this thesis, the reinvention of daily social practices led to redefining the residential geography of Havana: it made possible a wider diffusion of the working class throughout the city, which hampered and challenged the republican capital's project of the elite. By “emptying out history's pockets” and studying numerous unpublished or little valued archives, this thesis, which involved constituting a georeferenced database and a body of cartographic material, offers a different insight into one of the turning points in the history of Havana and Cuba through an alternative analysis of the conventional chronology and a complexification of historical framework.
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Contrôler le logement, contrôler la Ville : l’intervention en matière de salubrité des logements à Montréal, 1930-1939

Racette, Jean-Christophe 12 1900 (has links)
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