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La violence faite aux femmes en Haïti : entre le réseau (inter)national d'assistance et la représentation des organisations féministes haïtiennes (1991-2008)

Longtin, David 12 1900 (has links) (PDF)
À partir des années 1990, un savoir sur la violence faite aux femmes est apparu en Haïti avec le développement d'un réseau d'assistance aux victimes du coup d'État de 1991 qui mit sur pied des programmes de réhabilitation après le retour à l'ordre constitutionnel. Les organisations de femmes et/ou féministes haïtiennes participèrent aux activités de ce réseau. Or, les études sur le sujet, produites dans le cadre de ces interventions, ne permettent pas de saisir l'enjeu politique entourant le développement de ce savoir. Ce mémoire a pour objectif d'analyser cet enjeu de pouvoir, notamment en étudiant l'impact du réseau (inter)national d'assistance sur la résurgence des organisations de femmes et/ou féministes comme actrices de la scène politique haïtienne. Pour ce faire, une revue de la littérature scientifique et des publications émises par les organisations de ce réseau ainsi qu'une analyse du discours du journal féministe Ayiti Fanm ont été effectuées. Les organisations de femmes et/ou féministes haïtiennes resurgirent lors des mobilisations contre la dictature de Jean-Claude Duvalier, les gouvernements civilo-militaires des années 1986-1990 et la campagne électorale ayant mené à la présidence Jean-Bertrand Aristide. À la suite du coup d'État de 1991, la junte militaire mit en œuvre une campagne de répression à l'encontre de ses partisans, perpétrant notamment des viols. La diaspora, les ONGs des droits humains et le cabinet d'Aristide exerçant des pressions pour son retour mirent alors en circulation un discours sur le viol comme arme politique afin de dénoncer les militaires et la politique américaine envers les réfugiés. Ce discours donna une visibilité aux organisations de femmes haïtiennes, qui déplacèrent alors l'enjeu sur la reconnaissance des droits des femmes dans lutte contre la violence faite aux femmes. Ceci fut rendu possible grâce à leur institutionnalisation dans l'assistance aux femmes victimes de violence. Entre autres, ces organisations collaborèrent avec les organisations de droits humains, les agences de développement, voire l'État haïtien afin de mettre en place des dispositifs incitant les victimes à témoigner de leur souffrance, témoignages médiatisés à travers leur discours d'expertise en matière de droits humains. De plus, elles ouvrirent des programmes de réhabilitation, incitant à la multiplication des groupes de victimes - notamment de femmes - et récoltant leurs confidences. Elles acquirent ainsi un savoir et une expertise en intervention sur la violence faite aux femmes, leur permettant d'émettre un discours sur la souffrance des femmes accueillies. À partir de ce discours, les militantes tentaient de s'instituer en porte-parole des femmes victimes sur la base du partage de leur souffrance, émettant des revendications pour l'obtention de la justice et la reconnaissance des droits des femmes. Elles menèrent diverses actions, notamment des plaidoyers en vue de modifier le droit, développant leur opposition à l'État, accusé d'inaction. Après l'élection d'Aristide en 2000, certaines organisations de femmes et/ou féministes, regroupées au sein de la CONAP, se radicalisèrent face au gouvernement, appelant à son renversement. Ces organisations mirent en circulation un discours sur l'insécurité, réactivant la mémoire du coup d'État, notamment en attribuant le retour du viol comme arme politique aux chimères, lançant des appels au renversement du gouvernement, déclaré « hors la loi ». Sous le gouvernement de transition, elles appelèrent à la refondation de la nation sur le droit, ce qui leur permit de reprendre les négociations avec l'État, obtenant certaines revendications, notamment en matière de droit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, histoire, politique, violence faite aux femmes, organisations féministes, souffrance, savoir, discours
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Le "partenariat social" et le sommet socio-économique de 1996

Raymond, Ghislaine 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est une critique du « partenariat social », la stratégie retenue par le mouvement syndical québécois depuis la fin des années 1970. Notre sujet est le Sommet socio-économique de 1996 que nous étudions sous l'angle de cette stratégie par laquelle les organisations syndicales se détournent de leur approche précédente basée sur une analyse des intérêts antagoniques qui opposent le capital et le travail. Elles délaissent la stratégie qui érigeait en souci central la construction d'un rapport de force, basé ultimement sur l'engagement militant des travailleurs envers leurs intérêts collectifs. Dans cette recherche, nous présentons, expliquons et évaluons cette stratégie de « partenariat social » et ses conséquences négatives pour le mouvement syndical québécois lors du Sommet socio-économique de 1996. L'acquiescement du mouvement syndical au « déficit zéro » en mars 1996 et le consensus établi autour de la Déclaration sur l'emploi en novembre 1996 ont permis et légitimé la mise en place du modèle néolibéral au Québec. Ils ont ouvert la voie à une restructuration profonde de l'administration publique québécoise et entrainé de graves conséquences sur les services publics et les programmes sociaux mis en place depuis les années 1960. Le mouvement syndical a subi une coupure de 50 000 postes dans la fonction publique et parapublique dont la majorité ont été faites par le gouvernement péquiste de 1995 à 1998. Cette stratégie dessert non seulement les intérêts des membres que les organisations syndicales représentent mais l'ensemble de la classe ouvrière dont une importante composante est vouée à l'exclusion. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : syndicalisme québécois, partenariat social, sommet socio-économique 1996, stratégie syndicale
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Le Zouglou dans l'espace publique en Côte-d'Ivoire (1990-2007)

Okomba, Herman Deparice January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse relève davantage de la démonstration empirique que de l'essai théorique. En effet, le début des années 1990 sonne le glas d'un mouvement de revendications corporatistes d'étudiants à l'avant-garde d'une révolution et en quête de bien-être social en Côte d'Ivoire. Sur fond « d'ambiance facile » naît un style musical dont l'harmonisation consiste en un rythme tambouriné accompagné par des battements de main, des tintements de bouteilles vides et des revendications chantées: c'est le Zouglou. Il devient alors une forme musicale expressionniste qui se caractérise non seulement par la dissonance des sons, la parole et de la danse, mais aussi par un état d'esprit, celui de la contestation de l'ordre établi, sur une base politique par des messages clairs, forts et directs. Engagé dans l'espace publique ivoirien, ce genre musical se démarque également par un double témoignage sur la réalité sociale ivoirienne: transmettre aussi fidèlement que possible les réalités auxquelles sont confrontées les populations et critiquer, défendre ou encourager les pratiques sociales en vigueur. Le Zouglou devient à la fois l'imaginaire, le reflet de la société ivoirienne et constitue désormais un maillon de l'identité culturelle ivoirienne. Mais voilà, depuis la crise du 19 septembre 2002, le Zouglou se fait définitivement porteur d'un message politicien. Pourtant, considéré comme un rythme révolutionnaire qui dénonce des faits de société, ce genre musical donne l'impression de dévier de son idéologie d'origine pour se retrouver dans l'arène politicienne. Notamment, avec le phénomène des artistes « patriotes ou loyalistes » qui ont un rôle bien clair: attaquer ceux qui n'ont pas les mêmes opinions que le camp présidentiel. Par conséquent, notre analyse aura pour objectif de restituer ce genre musical dans toute sa complexité et ses dimensions: musicale, économique, sociale et politique. À partir d'une analyse comparative, cette thèse tentera de répondre à la question suivante: comment expliquer la capacité des artistes zouglou à assurer la pérennité de leur mouvement musical, dans un contexte de crise politique (succession de régimes faiblement légitimes et violences politiques) et économique (paupérisation croissante), depuis 1990? Pour répondre à cette question, nous avons émis une hypothèse de recherche et avons examiné le contenu des 131 chansons les plus populaires du Zouglou durant les quatre régimes politiques qu'a connus la Côte d'Ivoire depuis 1990. Par cette démarche, notre défi est de dégager non seulement les thématiques prioritaires de ce genre musical pour chaque période, mais surtout, la représentation que se font les artistes de ces enjeux dans le temps. Au terme de notre démarche, il sera possible d'arriver à la conclusion suivante: le Zouglou est en continuité avec son idéologie parce que, en tant que moyen de résistance et de créativité face au pouvoir, ses animateurs ont su ne pas s'enliser dans la dénonciation à répétition mais plutôt à proposer des solutions aux problèmes qu'ils dénoncent. Pour ce faire, les artistes vont s'appuyer sur un système de communication, de musique, de danse, et d'humour qui reflète et génère une résonance profonde au sein des couches populaires. De plus, ils seront continuellement à l'affut des préoccupations sociales du moment grâce aux signaux envoyés par le marché (du CD, des cassettes, des concerts, des DVD). De surcroît, ce genre musical garde toujours les éléments caractéristiques d'origine tels que les thèmes utilisés, le rythme, les instruments et le timbre vocal, même si l'analyse des textes des chansons Zouglou permet de constater que certains thèmes sont plus récurrents que d'autres. Poussant plus loin l'analyse sur ces thèmes, nous avons constaté que les points de vue et les perceptions du Zouglou tendent à s'uniformiser en dépit du fait que les artistes soient différents. Dans l'ensemble, c'est l'attachement aux valeurs d'origine du Zouglou par les artistes qui explique en partie la constance de ce genre musical, malgré les changements politiques survenus depuis 1990. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique, Musique populaire, Côte d'Ivoire, Zouglou, Crise ivoirienne, Engagement, Patriotisme.
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Le discours politique des États de Languedoc à la fin du Moyen Âge (1346-1484)

Quéré, Sylvie 11 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à mettre en évidence les fondements et l'évolution du discours politique des États de Languedoc entre 1346 et 1484. Elle postule d'abord que les États de Languedoc ont joué à la fin du Moyen Âge un rôle politique, c'est-à-dire qu'au-delà de leurs fonctions strictement économique, juridique et fiscale, ils ont su établir et maintenir avec le prince un dialogue basé sur leur prétention à représenter le « pays » et à en assumer collectivement les devoirs et les droits. Elle suppose ensuite que dans le cadre de ce dialogue, les États ont tenu un discours politique par lequel ils ont cherché à imposer au prince leurs propres représentations de l'« État » et de leur rôle au sein de ce dernier. Elle se fonde finalement sur l'hypothèse que ces représentations se révèlent dans le discours des États à travers les actes qu'ils ont laissés. Son originalité consiste ainsi à étudier, sous l'angle d'une nouvelle histoire politique du pouvoir - et non celui de l'histoire institutionnelle ou sociopolitique des pouvoirs - les manifestations d'une culture politique au moment où se mettent en place les assises de l'État moderne en Occident. La méthodologie adoptée s'inspire de travaux menés en analyse du discours, bien qu'elle s'en démarque à plusieurs égards en raison des difficultés inhérentes à l'exploitation de textes médiévaux. Le corpus est constitué de 326 documents, datés de 1346 à 1484, émanant soit des États eux-mêmes, soit du pouvoir royal. Son traitement s'appuie principalement sur l'analyse d'énoncés tournant autour d'un certain nombre de mots pivots correspondant à différents champs sémantiques, rendue possible par l'élaboration d'une grille de catégorisation sociosémantique et la constitution d'une base de données lexicale. Dans un premier temps, l'analyse du discours des États de Languedoc permet de révéler les diverses représentations liées à la nature et au rôle de l'assemblée. À cet égard, la thèse conclut à une convergence des discours des États et du pouvoir royal sur la prérogative royale de convoquer les assemblées et la reconnaissance du rôle des États de consentir à l'impôt. Elle montre également que le rôle des États évolue à partir de 1417, alors que l'acte de demander devient le moteur de leur action politique. Dès lors, les États s'assemblent tout autant pour requérir la grâce du roi, seule capable de guérir les maux qui accablent le pays, que pour accorder l'aide demandée. La thèse expose ainsi, à la lumière de la théorie maussienne du don et du contre-don, la dimension symbolique du consentement des États où l'impôt, présenté comme un don gracieux au roi, exige en contrepartie la grâce du roi, accordée au pays par le biais des réponses données aux requêtes. Dans un deuxième temps, la thèse analyse les principales représentations des États sur le pays, l'impôt et l'« État ». Au sujet du « pays de Languedoc », elle fait clairement ressortir que le discours identitaire des États se construit entre 1417 et 1430, alors que ceux-ci commencent à parler au nom de l'ensemble des habitants du pays et que sont établis les caractères qui « disent » le pays. Sur le plan de l'impôt, elle expose l'opiniâtreté des États, devenus un rouage essentiel de l'administration fiscale, à réclamer du souverain le respect de leur droit de consentir à l'impôt. Elle révèle également, parallèlement à un phénomène d'« ordinarisation » de l'impôt, l'existence d'un « contrat implicite » entre le prince et le pays par lequel les États, dans une forme de cogouvernance, participent à l'exercice du pouvoir politique. En ce qui concerne l'État, la thèse dévoile un roi de France perçu comme le « naturel » et « souverain » seigneur du pays, chargé de maintenir l'ordre et la paix et d'administrer la justice, duquel les États espèrent avant tout la pitié et la compassion. La thèse établit en outre clairement l'idée de la permanence de l'État à la fin du Moyen Âge, véhiculée principalement par les notions de « couronne » et de « chose publique », ainsi que l'extension de la souveraineté royale, à laquelle s'opposent farouchement les États par l'utilisation d'arguments relatifs à la coutume, au droit ou à la justice. Mais elle met aussi en lumière un discours empreint de loyauté, d'amour et d'obéissance, qui démontre toute l'importance de la dimension émotionnelle de la relation entre le roi et « son » pays, entre les États et leur « seigneur ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assemblées représentatives, États de Languedoc, Moyen Âge, idées politiques, discours politique, représentation, consentement, impôt
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La diplomatie américaine et le Hamas dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien : gestion de crise ou crise de gestion?

Charles-Pierre, François-Marie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conflit israélo-palestinien continue de faire couler beaucoup d'encre dans la discipline des relations internationales et beaucoup de sang au Proche-Orient. Dans le monde arabo-musulman, il est le prétexte de tous les radicalismes, de tous les extrémismes. Nous avons choisi d'aborder ce sujet sous l'angle d'un acteur particulier, le Mouvement de la Résistance Islamique, mieux connu sous le sigle de Hamas, dans un cadre bien précis, le processus de paix israélo-palestinien sous l'égide des États-Unis d'Amérique. Ce mouvement islamiste palestinien, mis en orbite par les Frères musulmans à partir de 1987, s'est vite fait de se tailler une place de choix sur la scène politique palestinienne, jusqu'à en devenir l'acteur le plus important. Dès sa création, il revendique un radicalisme sans concessions à l'endroit de l'État d'Israël dont il conteste la réalité, jurant de chasser les juifs hors du territoire de la Palestine, la terre sacrée de l'islam et de ses fils. Les accords de paix israélo-palestiniens négociés secrètement à Oslo et signés en grande pompe à Washington le 13 septembre 1993 par les leaders palestinien Yasser Arafat, chef de l'OLP et israélien Itzhak Rabin, Premier ministre en présence du président américain William Jefferson Clinton, avaient justement pour objectif de mettre un terme à des décennies de lutte existentielle entre les deux peuples, en favorisant selon un calendrier précis l'émergence d'un État palestinien, tout en régularisant la situation sécuritaire d'Israël. Le Hamas a rejeté de façon catégorique le protocole d'Oslo, taxé de reddition de la part des négociateurs palestiniens, déclarant continuer le combat nationaliste jusqu'à la destruction totale de l'État juif. En choisissant la dialectique des armes comme mode d'expression politique, le mouvement islamiste s'inscrit dans une logique de défi vis-à-vis du parrain américain et de la communauté internationale dont il conteste la médiation. Le radicalisme des islamistes, l'intransigeance de l'État d'Israël, une gestion de crise bien particulière des États-Unis d'Amérique auront sérieusement perturbé l'instrumentalisation des accords de paix. Les islamistes, contre toute attente, ont décidé au début des années 2000 de rejoindre l'Autorité palestinienne, structure qu'ils avaient régulièrement combattue pour être un produit des accords d'Oslo. Une première victoire aux élections municipales en 2004, un raz-de-marée électoral aux législatives deux ans plus tard, les propulsant à la tête de l'Autorité palestinienne, ont considérablement modifié leur position envers le processus de paix et Israël. Le mouvement islamiste a largement revu sa stratégie d'origine, adoptant une nouvelle posture moins radicale, plus réaliste, ouvrant une fenêtre d'opportunité pour la résolution du conflit israélo-palestinien par des moyens pacifiques, sur la base de la légalité internationale. L'acteur américain, à tort ou à raison, a choisi d'ignorer l'ouverture, conditionnant une éventuelle collaboration à l'observance stricte de ses diktats, notamment l'abandon total de la violence et la reconnaissance explicite de l'État d'Israël. Aujourd'hui, les territoires palestiniens sont divisés, le conflit israélo-palestinien étant très loin d'être résolu. Au cours de cette étude, nous mettrons en exergue les radicalismes, les intransigeances, les blocages qui ont laminé les fondements du processus de paix, sans omettre les préjugés, stéréotypes et jeux politiques qui l'ont complètement décrédibilisé, ce qui a empêché l'avènement d'une ère de paix entre Palestiniens et Israéliens. Le dossier israélo-palestinien connaîtra-t-il de solution définitive sans une évolution des mentalités? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autorité palestinienne islamisme, radicalisme, islamo-nationalisme, conflit israélo-palestinien, processus de paix, Hamas, Israël, Palestine, politique américaine au Proche-Orient.
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L'êthos politologique, généalogie des régimes du dire-vrai dans la science politique québécoise

Boivin-Deschênes, Jean-Michel 08 1900 (has links) (PDF)
Quel est le rôle d'une discipline comme la science politique? Comment en faire l'histoire? Cette recherche, en partant de ces deux questions, se donne pour objectif d'édifier un portrait historique de la science politique québécoise francophone. Parmi les diverses perspectives historiques possibles, nous nous sommes arrêté sur la généalogie des savoirs du philosophe et historien Michel Foucault. Plus précisément c'est avec la méthode aléthurgique, mise au point dans son dernier cours au Collège de France, que nous proposons de comprendre l'expérience politologique québécoise. Nous dégageons trois différents « régimes aléthiques » (régime du dire-vrai) qui ont traversé la discipline depuis ses débuts. Ces régimes sont la combinaison de pratiques discursives et d'êthos, qui dans leur dynamique, constituent une relation savoir/pouvoir particulière. Ainsi, un chapitre sera consacré aux premiers pas de la science politique québécoise qui, fortement influencée par la pensée catholique de l'époque, se constitue en politikè epistémè. Un autre chapitre tâchera de démontrer comment ce savoir s'est « disciplinarisé » selon des critères de modernité et de progrès technologique pour constituer une politikè tekhnê. Enfin, nous nous efforcerons de présenter dans un dernier chapitre, la scienza politika, c'est-à-dire, une science politique désirant s'affranchir de ses cadres institutionnels par une éthique de l'engagement. Ces régimes forment ce que nous appelons un triptyque discursif. Mais tout d'abord, dans un premier chapitre, nous présenterons l'orientation théorique et les avenues qui nous ont amenés à choisir cette perspective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Michel Foucault, généalogie, alèthurgie, régime aléthique, science politique québécoise francophone.
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L'improbable stabilité d'un pays au bord de la crise : un regard sur les grands paradigmes en science politique traitant du royaume d'Arabie Saoudite

Arvisais, Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
Dans la littérature concernant l'Arabie Saoudite, on parle souvent du caractère instable de la structure politique. Le royaume est souvent décrit comme étant au bord de la crise, prête à exploser. Pourtant, jusqu'à ce jour le royaume affiche une certaine stabilité au niveau politique. De plus, les récents évènements des révoltes arabes du printemps 2011 confirment la grande stabilité du régime et le faible niveau de mobilisation de l'opposition et de la contestation, contrairement à ses voisins. Afin d'améliorer notre compréhension des problématiques sociopolitiques en Arabie Saoudite l'objectif de ce mémoire est de circonscrire la façon dont le paradigme de l'État rentier permet de comprendre l'évolution contemporaine de l'Arabie saoudite, et comment il s'articule avec d'autres logiques de rapports sociaux et de rapports de pouvoir, particulièrement avec la notion des liens primordiaux. Nous souhaitons ainsi orienter la lecture des faits empiriques et la validité de notre approche se situe au niveau de la richesse de l'analyse et de l'orientation qu'elle permet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabie Saoudite, État rentier, liens primordiaux, jeunes, mentalité, contestation, État, société, légitimité.
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Les réseaux d'influence à Montréal au XVIIe siècle : structure et exercice du pouvoir en milieu colonial

Robichaud, Léon January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La fabrique matérielle et symbolique de la ville : le cas de Villeurbanne de 1900 à 1950 / The material and symbolic urban fabric. The case of the city of Villeurbanne from 1900 to 1950

Rogalski Landrot, Boris de 13 May 2014 (has links)
Ma thèse-CIFRE intitulée La fabrique matérielle et symbolique de la ville : le cas de Villeurbanne de 1900 à 1950 porte sur l’analyse des mécanismes de la fabrique urbaine, tant matérielle que symbolique, dans le but de saisir les jeux d’acteurs et l’influence d’expériences urbaines extérieures à la municipalité, grâce auxquels des projets urbains ont pu être élaborés ou médiatisés dans le but de se conformer à un modèle d’urbanité. La fin du XIXe siècle correspond à une période de crispation identitaire à Villeurbanne en raison de la tentative d’annexion lyonnaise. La commune est dès lors mise en récit dans une logique de différenciation par rapport à Lyon afin de convaincre les décideurs politiques de rejeter l’annexion. Cette dernière a pour effet de rapprocher les édiles des communes potentiellement annexées et son échec se traduit par un développement de l’intercommunalité. Jules Grandclément, maire socialiste de 1908 à 1922, entreprend de rationnaliser la gestion municipale et il introduit des innovations urbaines dans une logique réformatrice avant 1914. La Première Guerre mondiale désorganise l’échelon municipal mais elle stimule un renforcement de l’interventionnisme municipal durant le conflit dont hérite la commune en 1919. Une pensée de Villeurbanne telle une ville et non plus une commune de banlieue, émerge alors chez les édiles, soit au moment de l’élaboration du plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension. Des échanges de savoirs urbains s’organisent avec d’autres municipalités et plus particulièrement avec des experts lyonnais. Le maire Lazare Goujon (1924-1935) s’inscrit directement dans la continuité des initiatives de son prédécesseur. Il innove en mettant en place une politique urbaine ambitieuse qui modifie la morphologie urbaine en parant dès lors la commune de ses attributs urbains. L’audience des transformations urbaines à Villeurbanne est telle que celle-ci est représentée comme un exemple de cité moderne durant les années 1930. Dès leur arrivée à la tête de la municipalité en 1935, les communistes dénoncent la politique urbaine dispendieuse de leur prédécesseur, et ils mettent en place une politique locale s’inscrivant dans le cadre du Front populaire. La coloration politique de la commune durant l’entre-deux-guerres est effacée durant la Seconde Guerre mondiale au profit de l’idéologie du gouvernement de Pétain. Le marché immobilier, fortement ralenti depuis les années 1930 et bloqué durant la Seconde Guerre mondiale, est réactivé par la politique étatique du logement. Cette intervention de l’Etat dans le domaine de l’urbanisme engendre des conflits d’expertise mais elle crée surtout un décalage entre la fabrique matérielle et symbolique de la ville à l’échelon local. / My thesis, entitled “The material and symbolic urban fabric : the case of the city of Villeurbanne from 1900 to 1950” aims to analyse the mechanisms of urban fabric in order to highlight the role of political actors and the influence of urban experiences that lie outside of the municipality, thanks to which urban projects have been developed and spread in order to adapt Villeurbanne to an urban model. The late nineteenth century was a period of identity tensions in Villeurbanne in reaction to the project of annexation of the city by his powerful neighbour, Lyon. Municipal Council spread identity discourses in order to distinguish Villeurbanne and Lyon, and to mobilise inhabitants and convince politicians to reject the annexation. Jules Grandclément, socialist mayor from 1908 to 1922, rationalized the municipal management and introduced innovations to reform the city befor 1914. World War I disrupted the municipal level, but stimulated municipal intervention in urban planification. During the preparation of urban plan, municipal councillors represented Villeurbanne, not as a simple suburb, but as a city, and they organized exchanges of urban kowledges with other municipalities and especially with municipal experts of Lyon. Mayor Lazare Goujon (1924-1935) was directly related to the continuity of the initiatives of his predecessor. He innovated by introducing an ambitious urban policy that modified the urban morphology giving to Vileurbanne its urban attributes. The audience of urban transformations was such that Villeurbanne was represented as an example of modern city during the 1930s. Upon arrival at the head of the municipality in 1935, the Communists denounced the expensive urban policy of its predecessor, and they implemented a local policy in the context of the Popular Front. The political color of the municipality during the inter-war period was erased during the World War II in favor of the ideology of the Petain’s government. The real estate market slowed since the 1930s and stopped during World War II, but was reactivated by the State housing policy in 1950s. This State intervention in the field of urban planning expertise created conflicts but mostly generated a gap between the material and symbolic fabric of the city at the local level .
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L'hôpital dans les villes du Brabant (1100-1450): Usages politiques, sociaux et économiques d'un phénomène urbain

Jacobs, Thibault 10 October 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet l’étude des hôpitaux dans les villes du duché de Brabant, depuis leur apparition, à l’aube du XIIe siècle, jusqu’au XVe siècle, époque de transition dans l’organisation de la bienfaisance urbaine. L’accent est mis particulièrement sur l’analyse de l’environnement social, économique et politique qui encourage la fondation de ces établissements et en accompagne le développement.Une première partie envisage les fondations de manière chronologique, distinguant plusieurs périodes de croissance, entrecoupées de longues pauses. Chaque période voit l’intervention d’acteurs particuliers qui prennent en main fondation, dotation et gestion de ces établissements. La seconde partie étudie de manière plus transversale la fondation, la gestion et l’utilisation d’une série d’établissements du XIVe siècle destinés à l’accueil de courte durée, qualifiés ici de gasthuizen. Les acteurs de leur existence sont répartis en trois segments :le groupe fondateur, les administrateurs et la communauté, au sens large, de l’hôpital.Tout au long de la thèse, une place centrale est donnée à la question de l’usage de l’hôpital. Depuis sa fondation ou son administration, jusqu’à l’emploi de son patrimoine ou la mobilisation de sa confrérie, l’hôpital peut en effet servir des objectifs très divers qu’ils soient religieux, politiques, économiques ou d’ascension sociale. Il apparait que, pour qui sait s’en servir, l’hôpital est un outil à multiples facettes. / This PhD thesis studies the hospitals in the cities of the Duchy of Brabant, from their emergence in the early 12th century until the 15th century. The emphasis lies mostly on the analysis of the economic, political and social context from which they rise and where they thrive. Through the thesis, the main actors of the hospital's life are identified and their motives scrutinised. The hospital appears to be indeed a very convenient tool, to use according various economic, political or social purposes. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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