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Les monastères bouddhiques du Cambodge : caractéristiques des sanctuaires antérieurs à 1975 / Buddhist monasteries of Cambodia : general specifications of sanctuaries built before 1975

Guéret, Dominique Pierre 18 November 2015 (has links)
A la fin du XIXe siècle, les monastères bouddhiques, appelés aussi vat ou pagode, jouaient un rôle essentiel dans la société cambodgienne et la réglementation imposée par le Protectorat n’empêcha pas leur développement continu. Mais, quoique de plus en plus nombreux, ils étaient mal connus et leurs édifices ignorés. Aucun état des sanctuaires possédant une architecture remarquable n’a été réalisé avant les destructions des années 1970, et aucun inventaire n’a été fait depuis. Trois parties composent cette étude : après la présentation des caractéristiques générales de ces monastères, puis de leur mode de création de 1860 à 1975, est analysée l’architecture des 563 sanctuaires bâtis pendant les quatre règnes de cette période et existants encore aujourd’hui. Les autres édifices anciens de ces monastères sont également analysés. Les décors peints sont l’objet d’une autre thèse. Des cartes détaillées et un catalogue contenant une fiche pour chacun de ces sanctuaires, établis après la visite de 1800 vat, complètent cette étude. / At the end of the nineteenth century, the Buddhist monasteries, also known as watt or pagodas, played an essential part in Cambodian society and the regulation enforced by the French Protectorate did not prevent their continued expansion. But, although more and more numerous, they were badly known and their buildings were ignored. No repertory of sanctuaries with outstanding architecture was made before the destruction of the 1970s, and no inventory has been done since.Three parts make up this study. After the presentation of the general characteristics of these monasteries and their method of creation from 1860 to 1975, is analyzed the architecture of the 563 sanctuaries built during the four reigns of this period and still existing today. Other former buildings of these monasteries have been also studied. Murals are analyzed in another thesis. Detailed maps and a catalogue containing a sheet for each of these sanctuaries, carried out after the visit of 1800 watt, complement this study.
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Le décor peint des monastères bouddhiques du Cambodge, fin du XIXe siècle ‒ troisième quart du XXe siècle / Murals and other paintings of Buddhist monasteries of Cambodia, end of 19th century ‒ third quarter of 20th century

Guéret, Danielle 18 November 2015 (has links)
Les sanctuaires, ou vihāra, des monastères bouddhiques – ou vat - ont joué de tout temps un rôle essentiel dans la société cambodgienne. Lieux de rassemblement, de prière et d’enseignement auprès de la grande statue du Buddha, leurs murs puis leurs plafonds, ont reçu un décor peint racontant ses Vies antérieures et sa Vie historique. Ces témoignages ne figurent sur aucune liste des Archives Nationales de Phnom Penh et n’ont jamais fait l’objet d’une étude approfondie, et encore moins d’un recensement. Les plus anciennes peintures ne sont pas antérieures à la fin du XIXe siècle et les plus récentes ne dépassent pas le milieu des années 1970, période où les Khmers rouges ferment tous les monastères et commencent la destruction de leurs édifices et principalement des vihāra. Plus de 3000 monastères ont été répertoriés et quelque 1800 sanctuaires ont été photographiés pendant cette recherche dont le résultat se présente en trois volumes : le volume I est une étude de la peinture en six chapitres concernant essentiellement les vihāra mais aussi quelques sālā et kūtī ; le volume II contient les annexes constituées d’environ 1400 photographies, des cartes détaillées et la liste des vat concernés ; le volume III est un catalogue des 206 vat ayant conservé des peintures anciennes sur les murs, ou sur d’autres supports - bois, toile, verre ou métal - , illustré de quelque 500 photographies. / Temples, or vihāra, of Buddhist monasteries, or watt, always played an essential role in Cambodian society. Places of gathering, prayer and teaching which house the largest statue of the Buddha of the monastery, many of them of have received a decor of paintings on their walls and ceiling, recounting his previous Lives and his historical Life. This heritage is not present in the National Archives of Phnom Penh and has never been the subject of a thorough study, let alone a census. The oldest paintings are not earlier than the end of the 19th century and the most recent do not exceed the mid-1970s, when the Khmer Rouges close all monasteries and begin to destroy their buildings, mainly the vihāra. More than 3000 monasteries have been identified and 1800 sanctuaries were photographed during this research whose result is presented in three volumes : volume I is a study of the paintings into six chapters concerning mainly the vihāra but also some sālā and kūtī; volume II contains the annexes with approximately 1400 photographs, detailed maps and lists of the concerned watt ; volume III is a catalogue of the 206 watt having preserved ancient murals, or paintings on other supports - wood, canvas, glass or metal –, with roughly 500 photographs.
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L'enseignement supérieur en Indochine (1902-1945) / Higher education in Indochina (1902-1945)

Hoang, Van tuan 05 September 2016 (has links)
Titre : L’enseignement supérieur en Indochine (1902-1945) Mots clefs : Enseignement, Enseignement supérieur, université indochinoise, université de Hanoi, Ecoles supérieures, Vietnam, Indochine. Résume : L’enseignement supérieur en Indochine à l’époque coloniale française fut marqué notamment par la création de l’Ecole de Médecine de Hanoi en 1902, puis par la création d’une université indochinoise en 1906 qui était une mesure. Cette décision fut avant tout politique, ce fut celle de Paul Beau pour faire à face aux changements en Extrême-Orient et aux exigences du peuple indigène. A partir de la réforme d’Albert Sarraut en 1917, l’enseignement supérieur devint une partie officielle du système de l’enseignement en Indochine. L’université indochinoise fut réorganisée et plusieurs écoles supérieures furent créées et formèrent à presque tous les domaines nécessaires au développement du pays : la médecine, le droit, les beaux-arts, le commerce, l’agriculture et la sylviculture, les travaux publics et la pédagogie. Jusqu’en 1945, le système d’enseignement supérieur en Indochine fut très complet et très bien organisé et Hanoi devint un centre éducatif dans tout l’empire colonial français. L’université indochinoise, bien que comportant des limites quant à la quantité et la qualité des enseignements propos, a participé au développement des pays de la péninsule indochinoise, pendant la période coloniale et après l’indépendance des trois pays. Elle était la seule université consacrée aux étudiants indigènes dans tout l’empire colonial français. L’université indochinoise est considérée comme une des plus importantes œuvres du colonialisme français en Indochine. / Title : Higher education in Indochina (1902-1945) Keywords: Education, higher education, Indochinese university, university of Hanoi, colleges, Vietnam, Indochina. Abstract : The higher education in Indochina in the French colonial period was highlighted by the creation of the School of Medecine of Hanoi in 1902 and by the creation of an Indochinese university in 1906. It was a temporary mesure as well as a political. Paul Beau created the Indochinese university in response to changing situation in the Far East and to match the requirement of indigenous people. From Albert Sarraut’s reform in 1917 onward, the higher education became an official part of the system of education in Indochina. The Indochinese university was reorganized and several colleges were created and trained people in almost every domains to meet the development of the country: the medicine, the law, the fine arts, the business, the agriculture and the forestry, the public works and the pedagogy. Until 1945, the system of higher education in Indochina was very well organized and offered a rather complete. Hanoi became an educational center in the whole French colonial empire. The Indochinese university, despite its limits about the quantity and the quality of lessons proposed, participated in the development of the Indochinese peninsula’s countries, during the colonial era and after independence the three countries. It was the only university dedicated to the native students in all the French colonial empire. The Indochinese university is considered as one of the most important works of the French colonialism in Indochina.
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Rencontres coloniales : le gandhisme au Việt Nam entre 1919 et 1948.

Dondo, Guy 21 October 2022 (has links)
Notre thèse a pour objectif de comprendre comment se sont effectuées l’appropriation et l’utilisation du gandhisme par des nationalistes modernistes dans le contexte colonial vietnamien entre 1919 et 1948. Plus précisément, cette étude examine quelles idées les nationalistes ont retenues du gandhisme et dans quels contextes elles furent discutées. Qu'elles furent les idées et les méthodes du gandhisme qu’ils ont privilégié. Comment ces idées et ces méthodes furent-elles appropriées? Comment les éléments retenus furent-ils ensuite diffusés et utilisés par ces nationalistes? Comment les enseignements du gandhisme inspirèrent-ils les solutions proposées par les modernistes? Nous arguons que, validés par la force et la puissance du mouvement nationaliste indien, les concepts et méthodes politiques proposées par le gandhisme devinrent, pour ces colonisés, des outils pouvant les aider à réformer leur propre société pour qu’elle retrouve son autonomie politique. Notre travail est divisé en deux sections. La première section qui comporte le chapitre 1 est une présentation du contexte matériel et humain dans lequel les textes ont été écrits et lus. Le but est de nous aider à mieux comprendre les éléments qui influencèrent l'appropriation du gandhisme au Việt Nam. Le chapitre analyse le monde de l’imprimé au Việt Nam, ses aspects matériels (technologiques) et économiques de même que les aspects humains comme les producteurs et les consommateurs d’information. Le chapitre 1 discute également de l’environnement politique du monde de l’information; les conditions dans lesquelles les journalistes et les écrivains vietnamiens travaillèrent comme les différentes lois régissant la publication de livres, revues ou journaux et les différentes formes de censures étatiques. Pour finir, le chapitre décortique différentes réceptions du gandhisme à l'étranger et dans la diaspora indienne ayant influencé l'appropriation du gandhisme au Việt Nam. La seconde section de notre travail porte sur les représentations du gandhisme par les Vietnamiens entre 1919 et 1948. Nous présentons dans quatre chapitres les différents thèmes abordés dans les textes portant sur le gandhisme. Ces quatre chapitres discutent de différentes formes de nationalismes inspirées par le gandhisme et proposées pour aider les Vietnamiens à retrouver leur autonomie politique. Le chapitre deux discute du nationalisme culturel pour lequel les réformes allaient régénérer la société vietnamienne par l’éducation et rendre la société vietnamienne apte à diriger sa destinée. Le chapitre trois continue la discussion sur le nationalisme culturel de ces modernistes en démontrant comment les débats entourant le pan-asianisme et l'universalisme humaniste défendu par Rabindranath Tagore purent leur représenter une affirmation identitaire et une légitimité morale. Le chapitre quatre se penche sur le nationalisme économique chez qui le gandhisme fut un exemple d’affirmation nationale basée sur le développement de leviers économiques et le contrôle sur les ressources. Le chapitre cinq discute de la représentation du gandhisme principalement sous un angle politique en présentant les débats sur la violence entourant les satyagrahas gandhiens comme un miroir tendu au Français et proposer des solutions pour éviter les mêmes problèmes au Việt Nam. À travers ses différentes solutions culturelles, économiques et politiques proposées par ces modernistes, le récit sur le nationalisme vietnamien tente de répondre aux préoccupations des acteurs du moment et représenter une conception du nationalisme vietnamien durant la période coloniale.
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L’école française au Vietnam de 1945 à 1975 : de la mission civilisatrice à la diplomatie culturelle / The French schools in Vietnam from 1945 to 1975 : from the civilizing mission to cultural diplomacy

Nguyễn, Thụy Phương 20 September 2013 (has links)
Ce travail de recherche historique retrace l’évolution de l’école française au Vietnam de 1945 à 1975, en s’appuyant à la fois sur les archives et sur les témoignages d’anciens élèves et professeurs. Dans l’Indochine coloniale, sous couvert de la « mission civilisatrice », les Français instaurent un système éducatif destiné à produire des subalternes, leur crainte étant de créer des « déclassés » menaçants pour l’ordre colonial. Pourtant, en dépit des résistances officielles, les élites vietnamiennes font entrer leurs enfants dans les lycées français réservés en principe aux Européens, s’appropriant en partie ces établissements.Après la Seconde Guerre mondiale, le Vietnam s’engage dans la voie de l’indépendance, obligeant les Français à repenser leur doctrine scolaire, qui, après avoir cru un moment que la France resterait « l’éducatrice de l’Indochine », se résolvent à un rôle d’accompagnement via la création d’une mission culturelle. Il n’est plus question de limiter l’accès des Vietnamiens aux lycées français mais au contraire de leur ouvrir les portes pour leur proposer un enseignement de haut niveau. La défaite française de Ði?n Biên Ph? en 1954, qui voit la France se désengager du Vietnam, accélère la mutation de l’ancien système éducatif colonial. En passant sous la tutelle des Affaires étrangères, l’enseignement français au Vietnam devient un instrument de la diplomatie culturelle. Les Français espèrent qu’une présence culturelle assurée notamment par leurs prestigieux lycées leur garantira une influence déterminante. Au Nord, dans la République Démocratique du Vietnam pro-soviétique, le Lycée Albert-Sarraut devient la seule école occidentale à fonctionner dans un État du bloc communiste, et permet aux Français de conserver en pleine Guerre froide un lien privilégié avec un pays considéré en Occident comme un ennemi. Cette expérience unique s’achève en 1965 faute d’entente entre Français et Nord-Vietnamiens sur la nature du lycée. Au Sud, dans la République du Vietnam nationaliste et pro-américaine, la situation reste plus longtemps favorable aux Français. Les élites vietnamiennes se pressent aux portes des lycées français, gages d’un enseignement de qualité et d’un meilleur avenir pour leurs enfants dans un pays en guerre. Pour les Français, cette attirance pour leurs écoles et pour la culture française leur permet de contrer l’influence grandissante des États-Unis, qui investissent lourdement dans la réforme de l’État sud-vietnamien et notamment dans celle du système éducatif. Cependant, les gouvernements sud-vietnamiens, pour des raisons politiques, décrètent à la fin des années 1960 la nationalisation progressive de ces écoles. Après la réunification en avril 1975, tous les établissements français sont rendus au Vietnam. Telle qu’il est raconté par l’histoire « officielle » des archives, le parcours du système d’enseignement français au Vietnam se termine donc par un échec. Au Nord comme au Sud, les satisfactions qu’en retirent les dirigeants français sont minimales. Les élites vietnamiennes ne se sont pas ralliées aux positions françaises. Culturellement, la francophonie au Vietnam régresse dès les années 1950.En revanche, pour la centaine d’anciens élèves que nous avons interrogés sur cette période de leur vie, le système d’enseignement français est décrit comme un véritable succès, en dépit de parcours familiaux et scolaires particulièrement tourmentés. Leur perception de l’école française est unanimement positive. Ils ont étudié au sein de ces établissements dans une ambiance pacifique, studieuse et égalitaire.... / This historical research traces the evolution of the French schools in Vietnam from 1945 to 1975, drawing from archives and interviews with former students and teachers. In colonial Indochina, under the guise of the "civilizing mission", the French established an educational system designed to produce only subordinates, as they feared that a better education would create individuals likely to threaten the colonial order. Yet, in spite of the resistance of colonial authorities, Vietnamese elites always managed to send their children to the local French schools that were, in principle, open only to Europeans.After World War II, Vietnam embarked on the path of independence, forcing the French to rethink their educational policy in a country that was no longer a colony. After believing for a while that France would remain "the educator of Indochina", the French accepted to play a supporting role in Vietnamese education through the creation of a cultural mission. There was no longer question of limiting access to French schools: rather, those schools opened their doors wide to Vietnamese students to offer them a high-quality education. The French defeat of Ði?n Bien Phu in 1954, which resulted in France’s political withdrawal from Vietnam, accelerated the transformation of the former colonial education system. Passing under the tutelage of Foreign Affairs, the French schools in Vietnam became an instrument of cultural diplomacy. The French hoped that their continuing cultural presence, and particularly their prestigious lycées, would grant them a decisive influence in Vietnamese affairs. In the North, in the pro-Soviet Democratic Republic of Vietnam, the Lycée Albert-Sarraut became the only western school to operate in a communist nation, allowing the French to maintain a special relationship with a country that the West considered as an enemy. This unique experience was terminated in 1965 due to lack of agreement between the French and the North Vietnamese on the nature of the school. In the South, in the nationalist, pro-American Republic of Vietnam, the situation remained favorable to the French. Vietnamese elites rushed the gates of French schools, which promise them a quality education and a better future for their children in a war-torn country. For the French, the attractiveness of their schools and of French culture allowed them to counter the growing influence of the United States, who were then pushing ahead with reform, especially in the Vietnamese educational system. Nevertheless, the South Vietnamese government, for political reasons, decreed in the late 1960s the gradual nationalization of the French school system. After the Reunification of April 1975, all French schools were returned to the Vietnamese state. As told by the "official" history described in the archives, the story of the French educational system in Vietnam ends in failure. In both North and South Vietnam, French efforts in cultural diplomacy in Vietnam came to naught. Not only the Vietnamese elites did not concur with the French political positions, but the prominence of French language and culture actually decreased in Vietnam from the 1950s onwards.However, the hundred or so alumni we have interviewed about this period of their lives have described the French school system as a success....
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Mettre en ordre et discipliner les tropiques : Les sciences du végétal dans l'empire français, 1870-1940.

Bonneuil, Christophe 30 May 1997 (has links) (PDF)
La thèse documente la façon dont les sciences du végétal (botanique, agronomie, génétique...) furent mobilisées dans l'entreprise coloniale d'inventaire, de recomposition (transferts de plante) et de mise en ordre productif de la nature tropicale et dans la définition du bon usage de la nature par les experts de la colonisation et du développement.
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L'école française au Vietnam de 1945 à 1975 : de la mission civilisatrice à la diplomatie culturelle

Nguyen, Thuy-Phuong 20 September 2013 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche historique retrace l'évolution de l'école française au Vietnam de 1945 à 1975, en s'appuyant à la fois sur les archives et sur les témoignages d'anciens élèves et professeurs. Dans l'Indochine coloniale, sous couvert de la " mission civilisatrice ", les Français instaurent un système éducatif destiné à produire des subalternes, leur crainte étant de créer des " déclassés " menaçants pour l'ordre colonial. Pourtant, en dépit des résistances officielles, les élites vietnamiennes font entrer leurs enfants dans les lycées français réservés en principe aux Européens, s'appropriant en partie ces établissements.Après la Seconde Guerre mondiale, le Vietnam s'engage dans la voie de l'indépendance, obligeant les Français à repenser leur doctrine scolaire, qui, après avoir cru un moment que la France resterait " l'éducatrice de l'Indochine ", se résolvent à un rôle d'accompagnement via la création d'une mission culturelle. Il n'est plus question de limiter l'accès des Vietnamiens aux lycées français mais au contraire de leur ouvrir les portes pour leur proposer un enseignement de haut niveau. La défaite française de Ði?n Biên Ph? en 1954, qui voit la France se désengager du Vietnam, accélère la mutation de l'ancien système éducatif colonial. En passant sous la tutelle des Affaires étrangères, l'enseignement français au Vietnam devient un instrument de la diplomatie culturelle. Les Français espèrent qu'une présence culturelle assurée notamment par leurs prestigieux lycées leur garantira une influence déterminante. Au Nord, dans la République Démocratique du Vietnam pro-soviétique, le Lycée Albert-Sarraut devient la seule école occidentale à fonctionner dans un État du bloc communiste, et permet aux Français de conserver en pleine Guerre froide un lien privilégié avec un pays considéré en Occident comme un ennemi. Cette expérience unique s'achève en 1965 faute d'entente entre Français et Nord-Vietnamiens sur la nature du lycée. Au Sud, dans la République du Vietnam nationaliste et pro-américaine, la situation reste plus longtemps favorable aux Français. Les élites vietnamiennes se pressent aux portes des lycées français, gages d'un enseignement de qualité et d'un meilleur avenir pour leurs enfants dans un pays en guerre. Pour les Français, cette attirance pour leurs écoles et pour la culture française leur permet de contrer l'influence grandissante des États-Unis, qui investissent lourdement dans la réforme de l'État sud-vietnamien et notamment dans celle du système éducatif. Cependant, les gouvernements sud-vietnamiens, pour des raisons politiques, décrètent à la fin des années 1960 la nationalisation progressive de ces écoles. Après la réunification en avril 1975, tous les établissements français sont rendus au Vietnam. Telle qu'il est raconté par l'histoire " officielle " des archives, le parcours du système d'enseignement français au Vietnam se termine donc par un échec. Au Nord comme au Sud, les satisfactions qu'en retirent les dirigeants français sont minimales. Les élites vietnamiennes ne se sont pas ralliées aux positions françaises. Culturellement, la francophonie au Vietnam régresse dès les années 1950.En revanche, pour la centaine d'anciens élèves que nous avons interrogés sur cette période de leur vie, le système d'enseignement français est décrit comme un véritable succès, en dépit de parcours familiaux et scolaires particulièrement tourmentés. Leur perception de l'école française est unanimement positive. Ils ont étudié au sein de ces établissements dans une ambiance pacifique, studieuse et égalitaire....
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Entre genre, race et nation : vers une nationalité hybridée : le cas des métis franco-vietnamiens «abandonnés» en Indochine française lors de l’entre-deux-guerres

Deschênes-Boutin, Jérémie 04 1900 (has links)
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Architecture et urbanisme en situation coloniale : le cas du Vietnam / Architecture and Urbanism in a Colonial Situation : the Case of Vietnam

Herbelin, Caroline 20 November 2010 (has links)
Cette thèse cherche à montrer comment au Vietnam, l’architecture et l’urbanisme relèvent de la rencontre de deux cultures, celle du colonisateur et celle du colonisé. L’enjeu est de mettre en lumière la diversité des échanges culturels – expressions et significations – à travers le bâti, en procédant à une étude critique de l’idée selon laquelle l’architecture et l’urbanisme seraient uniquement des instruments du pouvoir colonial. Nous avons cherché à identifier les conditions de production et d’utilisation du bâti pour appréhender la complexité et la diversité des phénomènes à l’œuvre. Nous avons privilégié trois approches. La première concerne l’étude des acteurs et de la circulation des savoirs qui nous permet d’envisager les différents discours et théories qui ont existé autour de l’architecture métissée, ainsi que leur réception. La seconde prend en considération les politiques de gestion de l’espace urbain en s’attachant à mettre en valeur les négociations et les résistances au projet d’encadrement colonial. Enfin le troisième volet se place au niveau de l’articulation des enjeux techniques et sociaux et permet de mettre au jour les mécanismes constitutifs de cette architecture interculturelle. / This dissertation aims to demonstrate how the history of architecture and town planning in Vietnam became enmeshed in the encounter of two cultures: that of the colonized and that of the colonizer. The goal is to first examine the diversity of cultural exchanges – both their manifestations and meanings – through the built environment, and then provide a critique of the idea equating architecture and colonial power. In order to consider the diversity and the complexity of the phenomenon at work, this dissertation identifies the conditions of production and use of the built environment. This study privileges three approaches. The first considers the actors and the circulation of knowledge so as to explore the construction and the reception of the different discourses and theories that enveloped hybrid architecture. The second approach takes into account the politics of administrating urban space by emphasizing the negotiations and the resistance to the colonial project of construction and enclosure. Finally the third part analyzes the articulations between social and technical issues, which reveal the mechanisms constitutive of this intercultural architecture.
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Présences françaises à Hong Kong dans l’entre-deux-guerres : rôles, interactions et représentations / French presences in Hong Kong during interwar period : roles, interactions and mental representations

Drémeaux, François 08 December 2016 (has links)
Il n’existe pas, à proprement parler, une histoire des Français de l’étranger. La définition même de ce terme reste floue et connaît de nombreuses variantes selon les auteurs qui se sont penchés sur le sujet ; ces derniers sont d’ailleurs rarement des historiens. Autre constat, le concept de présence française recouvre une multitude de réalités. C’est un terme polysémique qui n’a pas encore reçu, chez les historiens du moins, de définition claire et précise. Pour explorer ces pistes, il a semblé que Hong Kong dans l’entre-deux-guerres était un terrain propice.C’est une parenthèse active sur un territoire aux influences multiples ; la colonie britannique est aux portes de la Chine, voisine de l’Indochine, et elle connaît des développements et des remous nombreux entre 1918 et1941.L’ambition de ce travail est d’assembler les différentes formes de la présence française, souvent étudiées individuellement dans d’autres cadres chronologiques ou géographiques, pour offrir un tableau complet de ce que signifie réellement ce terme et réfléchir aux concepts contemporains de Français de l’étranger et de culture tierce. Au regard des spécificités géographiques et politiques de Hong Kong dans l’entre-deux-guerres, en quoi peut-on dire que la colonie britannique joue un rôle particulier pour la France, et qu’à ce titre, elle est un observatoire privilégié de la vie des Français de l’étranger à cette époque ? Cette interrogation cache évidemment de multiples articulations car la présence française suppose l’existence d’une communauté vivante et hétérogène, mais aussi une implantation purement matérielle et parfois abstraite. / Strictly speaking, the History of French people abroad does not exist. The meaning of this term in itself is quite vague and there are lots of variations, depending on the scholars who may have flown over this subject; seldom are they historians. Another significant aspect is that the notion of French presence also covers many different realities. It is a polysemous term which, as yet, has never been given a clear and proper definition yet, at least among historians. In order to explore those tracks, using Hong Kong during interwar period as a search field was thought to be relevant.It is an active parenthesis on a territory animated by multiple influences; the British colony is on China’s doorstep, a neighbour of Indochina, and it has known quite a number of developments and upheavals between 1918and 1941.The purpose of this work is to gather different forms of the French presence, often studied separately and individuallyin other geographical and historic contexts, in order to offer a complete picture of what this concept really means. This is an opportunity to debate on the contemporary notions of fFrench people abroad and Third Culture. Because of the geographical and political specificities of Hong Kong during the interwar period, in what way can we consider that the British colony is playing a particular role for France in the area ? And, on this basis, how can it be considered a privileged observatory of the life of French people abroad at that time? Those questions are obviously hiding many others because French presences suppose the existence of a lively and heterogeneous community, but also a material and sometimes abstract implantation.

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