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Gilles Deleuze : musique, philosophie et devenir / Gilles Deleuze : music, philosophy and becoming

Raby, John 30 January 2015 (has links)
D’après Deleuze, écrire sur la musique constituerait un « sommet » de la pensée, l’idée d’une « supériorité » du musical sur les autres formes d’art étant, par là même, affirmée. La relation entre musique et philosophie n’est pas, dans sa pensée, de l’ordre du commentaire mais du devenir. Autrement dit, la musique n’est pas un simple objet d’analyse puisqu’elle influence en retour le style de conceptualisation du philosophe. C’est pourquoi ce problème s’articule selon deux perspectives qui s’échangent sans se concilier tout à fait : un devenir-musical de la philosophie, un devenirconceptuelde la musique. On pense par exemple au concept décisif de ritournelle qui désigne à la fois une « petite musique » etl’éternel retour.Le devenir-musical de la philosophie correspond à une dimension « artiste » de la pensée, le style d’écriture devenant un enjeu majeur. Deleuze partage avec les romanciers la création d’une langue étrangère dans la langue courante – création qui tend vers une « musicalisation » du langage. Si l’écrivain invente une « petite musique » par une mise en variation continue de la langue, le devenir musical de la philosophie implique une variation continue du concept, notamment parl’usage de la métaphore. Le texte philosophique refuse alors toute approche interprétative pour intensifer la part affective du texte. Un tel devenir n’est pas sans produire une forme d’ambiguïté puisqu’il finit par rendre indiscernable poésie et philosophie. Comment assumer la part musicale de la pensée deleuzienne dans le champ de la philosophie ? Le devenir-conceptuel de la musique correspond à un aspect plus traditionnel de la pensée deleuzienne puisque la musique y est soumise à l’appareillage ontologique du philosophe. En toute logique, l’idéal esthétique vers lequel tend tout agencement musical s’avère être la variation continue. Reprenant à son compte les dualités bergsoniennes, Deleuze assimile lemusical au domaine de l’intensif et du différentiel contre ce qui touche à la représentation. Sur la question fondalementaledu temps musical, Deleuze s’inspire de Wagner Proust, Bergson et Boulez pour développer une métaphysique de la musique autour de deux notions : le passé pur comme Mémoire cosmique et la réminiscence comme moyen esthétique d’y accéder. Du fait de la nature idéaliste de cette conception, Deleuze s’oppose à l’esthétique nietzschéenne pour renouer avec le romantisme / According to Gilles Deleuze, writing about music would be a summit of thought, the idea of superiority of the music is even asserted. Deleuze doesn’t think the relationship between music and philosophy as a comment but as a becoming. Music is not just a subject of analysis since in turn influences the style of conceptualization of the philosopher. The musical question thus revolves around two perspectives : a becoming-music of philosophy, a becoming-conceptual of music. For example,the concept of refrain refers to both a "little song" and the eternal return of Nietzsche.Becoming-music of philosophy is an artistic dimension of thought, so the writing style became a major issue. Deleuze shares with writers the creation of a foreign language in everyday language - which tends to create a « musicalisation » of words. As the writer invents a word music with a continuously variable setting of the language, the music of philosophy implies a continuous variation of the concept, including the use of metaphor. The philosophical text then refuses any interpretative approach to concentrate the affective part of the text. Such becoming is not without producing a form of ambiguity since it ultimately makes indistinguishable poetry and philosophy. How to take music fot the deleuzian concept in the field of philosophy?The same continuous variation is seen under high aesthetic ideal within the becomingconceptual of music. This second perspective corresponds to a more traditional aspect of Deleuze's thought since music is subjected to the ontological apparatus of the philosopher. Inspired by Wagner, Proust, Bergson and Boulez, Deleuze develops a metaphysic ofmusic based on two notions : the pure past and reminiscence. Because of such an idealistic conception of music aspect, Deleuze opposes Nietzsche's aesthetics to revive the romantism
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Écriture et danse contemporaines. Une lecture de Gherasim Luca et de Dimitris Dimitriadis à l'épreuve du performatif / Contemporary writing and dance. A reading of Gherasim Luca and of Dimitris Dimitriadis to the proof of performativity

Karampagia, Valentina 19 June 2013 (has links)
Cette thèse propose une exploration de la poésie de Gherasim Luca et de l’écriture scénique de Dimitris Dimitriadis à partir des interrogations philosophiques et esthétiques que suscite la notion de performatif. Cette notion qui circule entre la philosophie du langage et de l’art est décisive pour comprendre la profonde complicité entre l’écriture des deux auteurs, le corps et l’acte de lecture. Dans cette exploration, la danse contemporaine est une référence centrale : elle est en effet intrinsèquement performative en ce que ses fabriques sont de l’ordre d’une monstration et en ce que ses temporalités vacillent entre l’actuel de l’improvisation et le répétable de la composition. La monstration est aussi ce par quoi le langage est performatif : les mots donnent des définitions aux choses, or, ce faisant, ils inscrivent celles-ci dans un devenir ; ainsi, le langage est une scène où recommence infiniment le spectacle de l’existence. Mais le performatif du langage se détermine encore par la vacillation entre l’actuel et le répétable : le sens est pris dans un mouvement de sapement du présent par un passé impossible à délimiter, si bien que toute communication a lieu sur le fond de quelque chose qui lui échappe ; plus que de cerner un objet, sa fonction est de le décliner à l’infini. La danse contemporaine est une île dans ce vaste espace de pensée qu’ouvre le performatif et fournit des outils précieux afin de naviguer dans les œuvres littéraires hybrides de Luca et de Dimitriadis. La danse répond ainsi à ces écritures qui déploient la plasticité du langage. Elle répond aussi à leur tendance à rendre poreux le passé de l’écriture et le présent de la lecture, ainsi que les frontières entre la poésie et le théâtre. / This thesis proposes a path throughout the poetry of Gherasim Luca and the dramatic writing of Dimitris Dimitriadis based on the philosophical and the aesthetic questions of performativity. This notion circulating between the philosophy of language and of art is decisive so as to understand the great relation of both authors’ writing to the body and the act of reading. Contemporary dance is a basic reference into this path : it is, indeed, profoundly performative as it’s creations are similar to demonstration and it’s temporality vacillates between the moment of improvising and the composition’s repetition. Demonstration is, equally, a performative aspect of language : words define things, and thus, they inscribe them in an motion. Therefore, language is the scene where the performance of being restarts endlessly. Furthermore, performativity of language is determined by the vacillation between the present and repetition itself : meaning is grasped by a mouvement of undermining of the present by a past improbable to limitate and all communication takes place in the background of something that espaces from it. Instead of clarifying an object, language’s fuction is to broaden it infinitely. Contemporary danse is an island in this vast space of thought on performativity and offers precious tools so as to navigate in the hybrid literary work of Luca and Dimitriadis. Danse indeed converses with these texts, which unfold the plasticity of language. It finally gives answers in regard to the texts’ tendancy to render the past of writing and the present of reading, as well as the boundaries between poetry and theater, permeable.
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Édition critique des œuvres poétiques de Jean Auvray (1580?-1624), poète rouennais Précédée d'une introduction sur la poétique de l’auteur et sur la genèse de ses textes / Critical edition of Jean Auvray’s poetical works, preceded by an introduction on his poetic and his works’ genesis

Cureau, Sandra 03 December 2011 (has links)
Jean Auvray (1580 ? - 1624), poète normand, auteur de pieux ouvrages comme de « satyres » grinçantes ou grivoises, figure en bonne place dans les anthologies de la poésie baroque française. Et pourtant l’homme et le poète demeurent pour une large part méconnus du public moderne. La lecture de ses œuvres se réduit le plus souvent à celle d’extraits ou de morceaux de bravoure. Il a toutefois, contrairement à d’autres minores de son temps, laissé derrière lui un grand nombre de pièces poétiques qu’il s’était donné la peine de faire imprimer sous son nom. À travers sa trajectoire personnelle, comme à travers l’abondance et la variété des pièces qu’il a produites, s’esquisse un autre parcours d’écrivain que celui des « modèles » auxquels l’histoire littéraire ou même la sociologie historique nous ont habitués. C’est précisément ce parcours à la fois singulier et exemplaire que notre recherche s’est efforcée de restituer. Une partie introductive pose à cet effet des jalons biographiques et bibliographiques permettant de cerner au plus près les contours de l’homme et du poète qu’il fut à cette époque. Elle analyse ensuite différents jugements critiques portés sur le « sieur Auvray », afin d’ouvrir de nouvelles pistes à la compréhension et à l’analyse de ses œuvres. La seconde partie consiste en une édition critique de l’ensemble de ses « essais poétiques », en suivant l’ordre chronologique de leur parution. / Jean Auvray (1580 ?-1624), a Norman poet who composed pious poems as well as bitter and even bawdy satires, holds a significant place among the authors featured in anthologies of French baroque poetry. The man and the poet remain largely unknown to most modern readers, however. For the most part, knowledge of his works is limited to a few extracts and bravura passages of verse. Yet, unlike other “minores” of his time, he left behind a large number of poems, which he took the trouble to have printed under his own name. His personality, his career and the abundant and various production he has handed down to us reveal a writer whose path differs from the usual “models” we know from literary history or even historical sociology. In our research, we have attempted to reconstruct this path, at once remarkable and exemplary. The first section establishes some biographical and bibliographical landmarks that enable us to sketch out a portrait of the man and the poet in his time. It then analyzes the various critical judgements passed on the “sieur Auvray”, in order to open new avenues towards a better understanding and analysis of his works. The second section consists in a critical edition of his complete “poetical essays”, in chronological order of publication.
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René Char ou la nature de l’image / Char, a nature of images

Roussille, Frédéric 06 November 2015 (has links)
Dans son oeuvre poétique René Char cultive une façon de faire image où l'évidence et le mystère sont équivalents. Car ce qui, chez lui, se met en vue n'est pas conçu selon un usage du langage où le monde et les mots se feraient face. N'étant pas ce qui peut être réduit par le langage, le monde est alors ce geste par lequel cela, prenant le risque de s'inventer, se voit ou se dit, se trace ou s'écrit. Suivant la carrière du poète, nous observons comment un tel projet de poésie souveraine s'est précisé et nous voyons mieux pourquoi Char s'est passionné pour les peintres ; comment il s'inscrit dans un romantisme de la philosophie de la nature, et comment il rompt avec lui ; comment, enfin, son refus de l'histoire téléologique, tenue pour une entrave à la souveraineté, l'a conduit à prendre position dans son siècle. / In his poetic body ok work, René Char develops a way to make image where the evident and the obscure are equivalent. For what is, for him, set in plain sight is not conceived according to a use of language where the world ans words would be face to face. As it cannot be reduced by language, the world is then this gesture thanks to which, at the risk of inventing itself, it is seen or said, drawn or written. Following the unfoldind of the poet's career, we can observe how such an endeavour towards sovereign poetry took shape, the better to see why Char was fascinating by painters ; how he belongs to a romanticized philosophy of nature while breaking away from it ; how, fanilly, his denial of teleological history considered as a hindrance to sovereignty led him to take a stand in his century.
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La « Poésie de l’Échec » : la littérature et la morale chez Jean-Paul Sartre / "Poetry of failure" : Literature and morals in the works of Jean-Paul Sartre

Negi, Akihide 30 September 2016 (has links)
Il existe un domaine où Jean-Paul Sartre paraît n’avoir laissé, malgré sa polygraphie, presque aucune trace : la poésie. Mais était-elle dès lors étrangère à sa pensée ? Loin de là selon nous. L’acception de ce mot ne se limite pas chez lui au sens ordinaire d’un genre littéraire, mais elle désigne aussi un mode d’être-dans-le-monde propre au poète-écrivain, qui se résume en choix de l’« échec » ou de « l’impossible ». Même si larvée dans ses écrits, la réflexion de Sartre autour de cette idée nous semble former une systématicité qu’on pourrait appeler un « deuxième Qu’est-ce que la littérature ? » qui, en articulant de manière paradoxale l’esthétisme antihumaniste et la moralité de l’« anthropodicée », trahit parfois le premier — qui ne cesse, pour autant, d’être la pensée de la « littérature engagée ». Dans cette présente étude, suivant de telles lignes conductrices, nous avançons nos analyses en deux étapes. Le premier temps de notre travail sera consacré à l’analyse structurelle de la « poésie » sartrienne, menée d’abord sur le plan du projet existentiel (Partie I), ensuite sur le plan de la création poético-littéraire (Partie II). À cette analyse fera suite le second temps de la recherche, la réflexion sur la portée morale de la « poésie » comprise au sens sartrien (Partie III). / There is a domain in which Jean-Paul Sartre appears not to have left any trace, in spite of his polygraphy: poetry. Was it then strange to his thought? Far from it, in our opinion. In Sartre’s work, this word is not limited to the ordinary sense of a literary genre, but also designates a mode of being-in-the-world specific to the poet-writer, which comes down to the choice of “failure” or “impossibility.” Though it remained latent in his writings, his reflection on this idea seems to form a systematicity of what we could call the “second What is literature?” that, articulating in a paradoxical way the antihumanistic aestheticism and morality of “anthropodicy,” sometimes betrays the first What is literature? — without ceasing to be the thought of “committed literature.” Following these guidelines, in this thesis, we advance our analysis in two steps. The primary phase of our work will be devoted to the structural analysis of Sartrian “poetry,” led first on the level of an existential project (Part I), and subsequently, on the level of a poetico-literary creation (Part II). This analysis will be followed by the second phase of the research, reflection on the moral range of “poetry” understood in the Sartrian sense (Part III).
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La poésie, clef de la critique de Jean Paulhan / Poetry, the key to Jean Paulhan’s criticism

Barthélemy, Clarisse 09 September 2016 (has links)
Jean Paulhan a consacré son œuvre à la recherche des lois de l’expression et à la mise au point d’une méthode critique qui en tienne compte. Cette quête s’enracine dans l’étude et l’expérience poétiques : elle commence avec les Hain-teny, poésies populaires malgaches, trouve sa formule critique dans Clef de la poésie et s’achève dans Le Don des langues, tandis que dans Les Fleurs de Tarbes sont posés les termes d’un renouvellement de la critique. Quel rapport à la poésie Jean Paulhan entretenait-il pour en faire le lieu de sa maturation critique ? C’est à cette question que tente de répondre cette thèse, en étudiant la place et la fonction de la poésie dans la vie et dans l’œuvre de Jean Paulhan. Une première partie présente une approche chronologique et sociologique du lien qu’entretient Jean Paulhan à la poésie, à travers ses découvertes propres, la formation complexe de ses réseaux de relations et son positionnement au sein du champ de la littérature, enfin son action en faveur de la poésie en tant que lecteur et éditeur. Une seconde partie analyse les enjeux de la poésie, à l’intérieur de l’œuvre de Jean Paulhan, dans la définition d’une méthode critique et la découverte de soi en sujet critique. Il s’agit ainsi de montrer comment, en cherchant la « clef de la poésie », Jean Paulhan trouve dans la poésie la clef de la critique et comment cette intimité intellectuelle entre l’expérience poétique et la méthode critique irradie non seulement au sein d’une majeure partie de la communauté poétique, mais aussi au sein de toute son œuvre et jusqu’à sa personnalité d’écrivain. / Jean Paulhan devoted his work to the research of the laws of expression and to the development of a criticism method, which would take them into account. That quest takes root in his studying and experiencing of poetry: it starts with the Hain-teny, poésies populaires malgaches, achieves its critical formula in Clef de la poésie and ends up with Le Don des langues, while the basis of the renewal of criticism is set down in Les Fleurs de Tarbes. What kind of a relationship with poetry did Jean Paulhan maintain that would stand for the starting point of his own idea of criticism? In order to answer this question, this dissertation sets out to define the place and role of poetry in Jean Paulhan’s life and work. In its first part, the dissertation shows a chronological and sociological study of the link between Jean Paulhan and poetry, through his own finds, through the building of a complex network and his positioning in the literary field, lastly through his action for poetry as a reader and as a publisher. In its second part, the dissertation analyses how poetry is at stake, throughout Jean Paulhan’s work, in the invention of a criticism method, and in the discovery of his own self as a critique. This study means to show how Jean Paulhan, by looking for “the key to poetry”, finally finds in poetry the key to criticism, and how such an intellectual intimacy between the experiencing of poetry and the criticism method spreads through a large part of the poet community and enlightens both his whole work and his personality as a writer.
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Architecture, dessin, discours / Architecture, drawing, discourse

Pilard, Nicolas 02 December 2014 (has links)
L'art contemporain, de dé-définition en dé-définition, a évolué dans certains de ses développements, principalement sous la forme conceptuelle, vers une utilisation toujours plus prononcée du langage verbal, reléguant les préoccupations plastiques au second plan. L'architecture, art qui semble s'incarner fondamentalement dans la matérialité, connaît des évolutions analogues. Des architectes se positionnent sur le terrain du concept, faisant du discours l'outil principal de leur recherche. Partant de l'idée que pensée plastique et pensée verbale fonctionnent selon des modalités distinctes, nous avons étudié l'oeuvre, autant écrite que bâtie, d'architectes contemporains dont l'utilisation du texte est prépondérante dans la création. Nous avons distingué trois formes de discours - la forme poétique - qui fait du discours une oeuvre, la forme théorique - convoquant des concepts philosophiques, et la forme mathématique, qui ambitionne la création d'un méta-langage au service de la conception - et nous avons tenté de comprendre leur rôle respectifs dans la projétation. / Contemporary art, through « de-definitions », has evolved in some of its developments, mainly in the conceptual form, into an ever more pronounced use of verbal language, relegating the plastic concerns to the background. Architecture, which seems to be embodied fundamentally through materiality, experiences similar trends. Some architects are positioned on the field of concepts, making speech the primary tool of their research. Based on the idea that plastic thinking and verbal thinking operate under separate arrangements, we studied the work, written and built, of contemporary architects for whom the use of text is prominent in creation. We have identified three forms of discourse, the poetic form - which makes speech a work of art, the theoretical form - convening philosophical concepts, and the mathematical form, which aims at creating a meta-language serving the design - and we tried to understand their respective parts in the project planning.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.

Lamontagne, Lydia January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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Les poètes au théâtre

Racine, Noële January 2012 (has links)
Cette thèse étudie le passage de la poésie au théâtre, à partir de trois parcours créateurs majeurs appartenant aux littératures française et québécoise des trois premiers quarts du XXe siècle – soit ceux d’Antonin Artaud, de Paul Claudel et de Claude Gauvreau. Ces auteurs – d’abord reconnus pour leur écriture poétique – ont su, soit en pratiquant, soit en inspirant une écriture théâtrale radicalement novatrice, jouer un rôle déterminant dans la mutation des formes tant dramatiques que dramaturgiques, et cela, par le biais de trois stratégies. Après une introduction rappelant l’évolution des liens (dés)unissant la poésie et le théâtre à travers les siècles, le premier chapitre s’attache à mettre au jour les approches mises en œuvre par les trois écrivains pour rejeter l’illusion réaliste. Celles-là ressortissent à leur prise de position antinaturaliste, à leur volonté de fonder un art total et à leur souhait de revenir aux sources d’une mimesis archaïque. Le second chapitre explore, quant à lui, les procédés de poétisation du dramatique : les mécanismes et les caractéristiques de la langue lyrique des poètes en général, et la génération d’idiomes inédits en particulier. Les techniques de théâtralisation et de dramatisation du poétique, de leur côté, sont examinées dans le dernier chapitre. Plusieurs événements et rencontres ont donné l’occasion aux poètes-dramaturges de saisir quelles sont les modalités inhérentes à la scène. Cette prise de conscience a directement influé sur leur écriture dramaturgique, notamment en les faisant user de deux stratégies propices au surgissement de la théâtralité : l’oralisation lyrique de la partition dramatique et la plastification des corps. La conclusion, pour sa part, propose une synthèse des résultats de recherche, et montre que ces trois auteurs sont réunis par la même quête cosmique d’un théâtre vital et existentiel.
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Ehics and Lyric Poetry : Language as World-Disclosure in French Symbolism and Canadian Modernism / Éthique et poésie lyrique : la langue, lieu de révélation du monde, dans les courants symboliste français et moderniste canadien

Lohöfer, Astrid 13 December 2013 (has links)
S’inscrivant dans le tournant éthique survenu il y a peu en théorie littéraire, cette étude analyse la relation entre éthique et poésie moderne, avançant que les implications éthiques de ces textes ne sont pas seulement enrichies par, mais aussiindissociables de l’emploi créatif et non-conventionnel de la langue rencontré dans ce courant. La majorité des articles consacrés à la critique éthique se concentrent sur la transmission explicite de valeurs morales par le biais de romansou de nouvelles – sans tenir compte de la complexité linguistique renfermée par l’énoncé lyrique – ou assimilent l’éthique de la littérature, de façon très généralisée, à des phénomènes purement esthétiques à l’instar de l’expérience textuelleémanant de l’altérité ou de l’indécidabilité – et contournent de ce fait les préoccupations éthiques concrètes de chacun des textes. Dans le but d’atteindre une compréhension plus nuancée de la relation entre éthique et poésie (moderne), je propose d’envisager la parole lyrique comme un lieu de révélation du monde ouvrant de nouvelles perspectives sur les questions éthiques qui restent voilées ou dissimulées dans le discours ordinaire. Cette idée a été développée par MartinHeidegger et Paul Ricoeur, qui, dans leurs écrits sur l’art et la littérature, se penchent sur la manière dont les textes poétiques rompent avec les contraintes du discours institutionnel et rendent au langage son pouvoir expressif originel. [etc.] / Situated in the context of the recent ethical turn in literary theory, this study examines the relationship between ethics and modernist poetry, arguing that the ethical implications of these texts are not only enriched by, but also inseparable from, the creative, unconventional use of language typical of this genre. The majority of studies in the field of ethical criticism either focus on the explicit transmission of moral values in novels and short stories, while ignoring the linguistic complexity at the heart of lyric utterance, or equate the ethics of literature, in a very generalized way, with purely aesthetic phenomena such asthe textual experience of alterity or undecidability, thereby bypassing the concrete ethical concerns of individual texts. In order to attain a more nuanced comprehension of the relationship between ethics and (modernist) poetry, I propose to view lyric language as a site of world-disclosure opening up new perspectives on ethical issues that remain veiled or hidden in ordinary speech. This idea has been elaborated by Martin Heidegger and Paul Ricoeur, whose writings on art and literature engage with the ways in which poetic texts break the constraints of institutionalized discourse and return language to its original, expressive power. [etc.]

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