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L'étude de la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail

Cloutier, Geneviève 12 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objectif d’étudier la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail. Plus spécifiquement, les résultats permettent de déterminer comment la perception des cultures organisationnelles de type groupal, développemental, hiérarchique et rationnel de l’approche des valeurs concurrentes de Cameron et Quinn (1999) s’associent aux conflits interpersonnels et au harcèlement physique et sexuel dans les organisations. Les données proviennent de l’Étude SALVEO, menée par l’Équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal. À notre connaissance, aucune étude n’a étudié les perceptions des cultures organisationnelles globales des entreprises. Les études antérieures se sont intéressées à certains traits spécifiques des cultures, telles que l’acceptation, la tolérance et la banalisation de la violence, sans considérer intégralement la culture organisationnelle. Il est possible d’utiliser le modèle de Cameron et Quinn (1999) avec l’échelle de Marchand, Haines et Dextras-Gauthier (2013) pour mesurer la perception que les travailleurs se font de leur culture organisationnelle pour pouvoir les associer avec les niveaux de conflits interpersonnels et de harcèlement physique et sexuel par la suite. Les analyses multiniveaux de cette recherche ont révélé que la culture groupale s’associe à des niveaux plus bas de conflits interpersonnels et la culture développementale à des niveaux plus élevés. Bien que les résultats ne soient pas significatifs pour tous les types de culture organisationnelle, les entreprises qui adoptent des caractéristiques de la culture groupale, telles que le soutien social, la participation des travailleurs et la justice organisationnelle, semblent mieux prévenir le phénomène de la violence au travail. D’autre part, l’intégration d’un grand nombre de variables contrôles a permis de déterminer que les facteurs individuels et organisationnels les plus associés à la violence sont : le fait d’être une femme, d’être jeune, d’être syndiqué, l’effort au travail et l’injustice organisationnelle. / This master’s thesis aims to study the relation between the organizational culture and workplace violence. More specifically, the results allow us to determine how the organizational culture of groupal, developmental, hierarchical and rational type of the competing values framework of Cameron and Quinn (1999) joins the interpersonal conflicts and physical or sexual harassment in organizations. The data results come from the SALVEO surveys led by the research team on work and mental health of University of Montreal (ERTSM). Most studies were interested in some specific features of culture, such as the acceptance and tolerance of violence without considering the organizational culture. It is possible to use the model of Cameron and Quinn (1999) with the Marchand, Haines and Dextras-Gauthier scale (2013) to calculate the perception that the workers have of their organizational culture to be able to measure them with the levels of interpersonal conflicts and physical or sexual harassment afterward. Multilevel analyses revealed that the perception of the groupal culture shows lower levels of interpersonal conflicts and the developmental culture, higher levels. Although the results are not significant for all types of organizational culture, companies which adopt the characteristics of the groupal culture, such as social support, workers participation and organizational justice, seem to better prevent the phenomenon of workplace violence. Moreover, the integration of a large number of control variables allows us to determine that the individual and organizational factors that are most associated with violence are : being a woman, being young, being a member of a union, having a work overload and the presence of organizational injustice.
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Régulation juridique du travail, pouvoir stratégique et précarisation des emplois dans les réseaux : trois études de cas sur les réseaux de services d’aide à domicile au Québec

Boivin, Louise 08 1900 (has links)
L’expansion de l’organisation de la production des biens et services sous forme de réseau, découlant de la recherche de flexibilité face à une concurrence économique accrue, soulève des enjeux importants pour les relations industrielles. Notre thèse s’intéresse au processus de précarisation des emplois dans les segments externalisés des réseaux de production. Elle se base sur trois études de cas portant sur les réseaux de services publics et privés d’aide à domicile au Québec. Les études en droit critique ont montré que le droit du travail, fondé sur le modèle de l’entreprise intégrée et de la relation d’emploi bipartite, ne parvient pas à identifier comme employeurs certaines organisations dont l’action a pourtant un effet déterminant sur les conditions de travail dans les réseaux. Notre thèse visait donc à mettre en lumière la réalité empirique des relations de pouvoir qui traversent les réseaux et leurs effets et ce à partir d’un modèle analytique transdisciplinaire intégrant les dimensions juridiques et sociologiques. Les résultats nous amènent d’abord à constater que l’employeur juridique des travailleuses employées par les prestataires privés intégrés aux réseaux – une majorité de femmes – est le plus souvent une agence de location de personnel, une entreprise d’économie sociale ou même l’usager-ère des services d’aide à domicile. Cet employeur est rarement identifié aux organismes publics, donc sous l’égide de l’État, qui exercent un pouvoir prépondérant dans ces réseaux. Le décalage entre la régulation juridique du travail et la réalité empirique du pouvoir intra-réseau entraîne une précarisation de la protection sociale et des conditions de travail de ces travailleuses. Ainsi, la faible protection de leurs droits de représentation et de négociation collectives facilite l’imposition de la « disponibilité permanente juste-à-temps », combinant les logiques du lean et du travail domestique, ainsi qu’une déqualification sexuée et racialisée de leurs emplois par rapport à la situation dans le secteur public. Notre étude montre néanmoins que certaines pratiques innovatrices d’action collective réticulaire ont pu influencer la dynamique de pouvoir, en particulier celles portées par des associations locales de personnes handicapées recourant aux services et par un syndicat de travailleuses d’agence. / The increasing trend towards organizing the production of goods and services into networks as a result of the quest for flexibility in the face of fierce economic competition raises critical issues for industrial relations. Our thesis examines the precarization of jobs in the externalized segments of production networks. It is based on three case studies focusing on the networks of public and private homecare services in Quebec. Critical law studies have shown that labour law, based on the model of the integrated firm and the binary employment relationship, fails to identify as employers some organizations whose action nevertheless has a decisive impact on working conditions in these networks. Our thesis thus aimed to shed light on the empirical reality of the power relations prevailing throughout the networks and their effects, using an interdisciplinary analytical model that integrates the legal and sociological dimensions. Results indicate that the legal employer of workers – most of them women – employed by private service providers integrated into the networks is most often an employment agency, a social economy enterprise or the individual using the homecare services. This employer is rarely identified as being among the public organizations which, under the aegis of state, exercise predominant power over these networks. The gap between the legal regulation of labour and the empirical reality of intra-network power leads to a precarization of the social protection and working conditions of these women workers. Thus, the weak protection of their rights to collective representation and collective bargaining facilitates the imposition of “just-in-time permanent availability”, combining lean management logic with domestic work logic, and leads to a gendered and racialized deskilling of their jobs compared to the situation prevailing in the public sector. Our study nevertheless shows that some innovative practices involving reticular collective action – in particular practices implemented by local associations of disabled persons using the services and by a union of female agency workers – have had an influence on these power dynamics.
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Les centres de travailleurs : un moyen d’élargir le champ d’action syndical? : études de cas

Robert, Sébastien 08 1900 (has links)
Le monde du travail connaît actuellement de grandes transformations. Le modèle nord-américain d’organisation syndicale ne semble plus permettre au mouvement syndical de répondre efficacement à ces transformations, favorisant le développement de plusieurs initiatives de renouveau syndical. Pour évaluer les impacts d’initiatives de renouveau syndical, nous avons développé un modèle basé sur le concept de zone syndicale (Haiven, 2003, 2006). Nous avons dû déterminer les facteurs définissant la zone syndicale, comme la littérature était muette à ce sujet. En utilisant d’abord la théorie des déterminants de la densité syndicale (Schnabel, 2003), nous avons intégré au modèle les éléments de la théorie des ressources du pouvoir syndical (Lévesque et Murray, 2010) pour considérer les facteurs internes aux syndicats qui influencent la zone syndicale. L’intégration de ces trois théories dans un modèle unifié constitue une innovation théorique significative. Le modèle a été appliqué à deux centres de travailleurs : le Vermont Workers Center et le Centre des Travailleurs de St-Rémi. Dans les deux cas, ces initiatives ont permis d’élargir la zone syndicale. Par contre, le Centre du Vermont applique les principes du syndicalisme communautaire, en cherchant à développer du leaderhsip chez ses membres (Cranford et Ladd, 2013), alors que celui de St-Rémi applique un syndicalisme de mobilisation, où le leadership s’exerce par les organisateurs syndicaux (Camfield, 2007). Cette différence et leurs différents mandats font que les impacts des deux cas étudiés diffèrent. D’autres études sont nécessaires pour améliorer le modèle proposé. Ce dernier demeure malgré tout un outil pour les chercheurs ou les syndicats qui veulent évaluer des initiatives ou des pratiques syndicales et permettre, à terme, d’augmenter l’influence du mouvement syndical sur le marché du travail et la société. / The labor market is undergoing major changes. The north-american model of union organization seems to not allow the labor movement to respond effectively to these changes, which have contributed to the development of several union renewal initiatives. To evaluate the impacts of union renewal initiatives, we have developped a model based on the concept of union zone (Haiven 2003, 2006). We had to determine the factors defining the union zone, as the litterature was silent about that subject. Using at first the theory of the determinants of the union density (Schnabel, 2003), we have integrated elements of the theory of union power resources (Lévesque and Murray, 2010) to the model to consider the internal factors for the unions that can influence the union zone. The integration of these three theories in one unified model constitute a significant theoritical innovation. The model was applied to two workers centers : the Vermont Workers Center and the St-Rémi Workers Center. In both cases, these union renewal initiatives have enlarged the union zone. On the other side, the Vermont center applies the principles of community unionism, seeking to develop leadership among its members (Cranford and Ladd, 2003), while the St-Rémi center applies the principles of mobilization unionism, in which leadership is exercised rather by union organizers (Camfield, 2007). This difference and their different mandates made the impacts in the two studied cases different. Further studies are needed to improve the proposed model. It remains a tool that can be useful for researchers or unions who want to evaluate the impacts of union initiatives or practices and, eventually, increase the influence of the labor movement on the labor market and society.
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Les impacts des stratégies patronales antisyndicales sur l’organisation des travailleurs

Bigras, Bianca 11 1900 (has links)
L’utilisation de stratégies antisyndicales est un phénomène de plus en plus préconisé par l’acteur patronal (Bronfenbrenner, 2009b). Une piste d’explication de cette croissance serait liée à l’idéologie de gestion se basant sur une amertume inhérente à l’idée de partager le pouvoir avec une tierce partie représentant des travailleurs (Dundon et al., 2006). Dans le but de faire régner cette idéologie et de conserver un environnement de travail sans présence syndicale, des multinationales se sont même positionnées ouvertement contre la syndicalisation, que l’on pense à Wal-Mart, Mc Donald’s ou Disney (Dundon et al., 2006). Avec cette puissance que les multinationales détiennent actuellement, il ne fait nul doute qu’elles exercent une influence auprès des dirigeants des plus petites entreprises (Dundon et al., 2006), ce qui pourrait expliquer ce recours accru aux stratégies antisyndicales, que ce soit avant ou après l’accréditation syndicale. Mais qu’en est-il de l’antisyndicalisme de l’acteur patronal en sol canadien? Pour certains, les employeurs canadiens pratiqueraient davantage une stratégie d’acceptation du syndicalisme comparativement à nos voisins du sud à cause notamment de la plus forte présence syndicale historique dans le système des relations industrielles canadien, des tactiques syndicales canadiennes différentes (Thomason & Pozzebon, 1998) et des lois encadrant davantage les droits d’association et de négociation collective (Boivin, 2010; Thomason & Pozzebon, 1998). Des travaux montrent cependant une réelle volonté de la part des employeurs canadiens à avoir recours à des stratégies d’opposition à la syndicalisation (Bentham, 2002; Martinello & Yates, 2002; Riddell, 2001). Selon les auteurs Martinello et Yates (2002), six pour cent (6 %) des employeurs ontariens couverts dans le cadre de leur étude n’auraient adopté aucune tactique pour éviter ou éliminer le syndicat : quatre-vingt-quatorze pour cent (94 %) des employeurs couverts ont ainsi utilisé différentes tactiques pour s’opposer au syndicalisme. C’est donc dire que l’opposition patronale face au mouvement syndical révélée par l’utilisation de diverses stratégies antisyndicales est aussi présente chez les employeurs canadiens. Peu d’études canadiennes et québécoises ont pourtant enrichi la littérature au sujet de ce phénomène. De manière générale, les travaux effectués sur la question, anglo-saxons et surtout américains, font principalement état du type de stratégies ainsi que de leur fréquence d’utilisation et proposent souvent une méthodologie basée sur une recension des décisions des tribunaux compétents en la matière ou l’enquête par questionnaire. Face à ces constats, nous avons visé à contribuer à la littérature portant sur les stratégies antisyndicales et nous avons construit un modèle d’analyse nous permettant de mieux cerner leurs effets sur les travailleurs et les syndicats. Notre recherche se démarque également de la littérature de par les démarches méthodologiques qu’elle propose. Nous avons en effet réalisé une recherche de nature qualitative, plus spécifiquement une étude de cas d’une entreprise multiétablissement du secteur du commerce au détail. Notre modèle d’analyse nous permet de dégager des constats quant aux effets de l’utilisation des stratégies patronales antisyndicales auprès des travailleurs visés et du syndicat visé, que ce soit sur les intérêts individuels, les intérêts collectifs ainsi que sur les intérêts du syndicat tels que proposés par Slinn (2008b). Également, nous cherchions à comprendre dans quelle mesure les stratégies antisyndicales contribuent à diminuer (effet paralysant) ou à augmenter (effet rebond) la propension à la syndicalisation des travailleurs visés par les stratégies, tout en tenant compte de la propension des travailleurs d’autres succursales qui n’étaient pas visés directement par cette utilisation (effet d’entraînement). Pour atteindre nos objectifs de recherche, nous avons procédé en trois phases. La phase 1 a permis de faire la recension de la littérature et de formuler des propositions théoriques à vérifier sur le terrain. La phase 2 a permis de procéder à la collecte de données grâce aux entrevues semi-dirigées réalisées à deux niveaux d’analyse : auprès de représentants syndicaux et de travailleurs. Au cours de la phase 3, nous avons procédé à la retranscription des entrevues effectuées et nous avons analysé les principaux résultats obtenus. La méthode de l’appariement logique (Yin, 2009) a été utilisée pour comparer les phénomènes observés (données issues du terrain) aux phénomènes prédits (constats de la littérature et propositions théoriques). À la suite de la réalisation de la phase 3, nous constatons que la campagne de peur a été celle qui a été la plus utilisée en réaction à la menace de présence syndicale avec les tactiques dites coercitives qui la composent : la fermeture de deux succursales, un discours devant un auditoire captif, la diffusion d’une vidéo interne, etc. De ce fait, un sentiment de peur généralisé (86 % des répondants) s’attaquant aux intérêts collectifs a été perçu à la suite de l’utilisation des tactiques antisyndicales. Par conséquent, nous avons pu observer l’effet de ces tactiques sur les travailleurs visés et sur le syndicat : elles auraient en effet gelé la propension de travailleurs d’autres succursales à se syndiquer (64 % des répondants) et donc freiné la campagne syndicale en cours. Nous constatons également que bon nombre de tactiques ont été déployées à la suite de l’accréditation syndicale en s’attaquant aux intérêts individuels. Mentionnons, pour n’en citer que quelques-uns, que les travailleurs feraient face à une plus forte discipline (72 % des répondants), qu’ils seraient victimes d’intimidation ou de menaces (80 % des répondants) et que ces tactiques provoquèrent des démissions à cause de l’ambiance de travail alourdie (50 % des répondants). / Anti-union management strategies are an increasingly popular phenomenon in the corporate world (Bronfenbrenner, 2009b). Management ideology could explain this tendency which results in the bitterness from sharing power with union worker representatives (Dundon et al., 2006). Corporations like WalMart, Disney, or McDonalds openly take position against unionization, thus spreading ideology and keeping work environments union-free (Dundon et al., 2006). Corporate power undeniably exerts power over smaller businesses (Dundon et al., 2006), a fact which could explain why anti-union strategies are often relied upon, even when unions are formally recognized. But what about Canadian anti-union movements? Many think that Canadian employers have officially acknowledged unionization in comparison with Americans, a belief supported by the unique historical background in regard to the Canadian industrial relation system and tactical preferences (Thomason & Pozzebon, 1998), alongside laws protecting union rights like association and negotiation (Boivin, 2010; Thomason & Pozzebon, 1998). Scientific scholarship however gives testimony of determination from Canadian employers in recourse to oppositional strategies against unionizing (Bentham, 2002; Martinello & Yates, 2002; Riddell, 2001). According to Martinello et Yates (2002), six percent (6%) of Ontarian employers covered would never use avoidance or oppositional tactics against unions: ninety four percent (94%) of employers covered thus would have used anti-union tactics. Therefore managerial opposition to union movements must certainly be present in the Canadian landscape. However, few Canadian and Quebecer studies contributed to the literature on this phenomenon. Generally speaking, management scholars —British and especially American— explicitly mention strategy types and their frequency; they follow methodologies only taking court decisions in the subject matter into account or drawing almost exclusively on surveys. Keeping this in mind, we sought to contribute to the literature on anti-union strategies; we constructed an analytic framework for identifying their effects on workers and unions. Our research methodology is distinctly orig inal: we conducted a qualitative case study of a multi-sectorial retail organization. More specifically, our model is useful in identifying anti-union strategies against workers and unions, either targeting individual or collective interests or union interests, as suggested by Slinn (2008b). Moreover, we sought to understand to what extent anti-union strategies diminish (chilling effect) or augment (rebound effect) propensity to unionization among workers, whether they are targeted or not by these strategies (ripple effect). To meet our goals, the research process was conducted in three steps. In Phase 1 several hypotheses were derived after reviewing the scientific literature. Phase 2 consisted of a data collection of union representatives and workers’ perceptions with semi-structured interviews. We then went on in phase 3 to a transcription of these interviews, and we analyzed results. Logical pairing methodology (Yin, 2009) was used in order to compare observed phenomena (fieldwork data) with predicted phenomena (theoretical and empirical predictions). After the last step, we concluded that fear campaigns were most frequent in response to unionizing threats with coercive tactics such as: closure of two organizational branches, propaganda speeches given to captive audience, an internal video, and so on. As a matter of fact, a prevailing sense of fear for collective interests (experienced by 86% of research participants) followed from recourse to anti-union tactics by management. Consequently, we observed that in effect anti-union tactics would have stopped the unionizing process in other organizational branches (64% of research participants said so), and so disrupted union campaigns in general. We also remark that many tactics were employed following the official recognition of unions while also threatening individual interests. Many side effects could be enumerated: increased worker discipline (72%), intimidations or threats (80%) and resignations caused by a bad organizational climate (50%).
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Le droit à la réparation des lésions professionnelles des travailleurs soumis à une obligation de disponibilité : une analyse jurisprudentielle longitudinale

Bruno, Gabriella 06 1900 (has links)
L’obligation de disponibilité du travailleur met en lumière un temps durant lequel le travailleur demeure à la disposition de son employeur malgré le fait qu’il n’accomplit pas concrètement sa prestation de travail, le temps de disponibilité. Conséquence de plusieurs phénomènes, notamment la mondialisation des marchés, la financiarisation de l’économie et l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’obligation de disponibilité est mal définie par les règles juridiques actuelles au Québec. Considérant cet état du droit, notre mémoire cherche à évaluer dans quelle mesure la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles capte l’obligation de disponibilité du travailleur. Pour ce faire, nous avons effectué une analyse quantitative et qualitative de la jurisprudence rendue par la Commission d’appel en matière de lésions professionnelles et la Commission des lésions professionnelles entre 1995 et 2014. Notre mémoire comporte trois volets. Sous un angle plus sociologique, nous voulions examiner si notre population de décisions nous permettait, d’une part, de constituer différentes manifestations-types de l’obligation de disponibilité et d’autre part, de discerner une progression dans le temps du nombre de décisions portant sur une obligation de disponibilité. Enfin, nous désirions examiner dans quelle mesure un travailleur victime d’une lésion durant une période de disponibilité peut se prévaloir des droits accordés par la L.a.t.m.p.. À l’aune de notre mémoire, plusieurs manifestations-types de l’obligation de disponibilité peuvent être en constituées en fonction du moment durant lequel elle se manifeste. L’obligation de disponibilité peut également être rattachée au statut de travailleur autonome. En outre, il semble que la reconnaissance de la lésion professionnelle du travailleur varie en fonction de ces manifestations-types. Cependant, nos résultats ne révèlent pas une progression dans le temps du nombre de décisions portant sur une obligation de disponibilité. / The concept of worker availability requirements refers to instances in which workers are required to be available to their employers outside of standard work hours (off-duty). Due to several factors, especially the internationalization of markets, financialisation of the economy, and the development of information and communication technology, this normative requirement is inadequately regulated by current legislation in Quebec. Therefore, our research evaluates the extent that the Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles addresses availability requirements imposed on workers in the province. To this end, we carried out qualitative and quantitative analyses of decisions made by the Commission d’appel en matière de lésions professionnelles and Commission des lésions professionnelles between 1995 and 2014. From a sociological perspective, we attempted to produce different categories of off-duty availability requirements, and to discern whether an augmentation in the number of decisions concerning availability requirements has taken place over time. Finally, we examined the extent that workers benefit from the rights provided by the L.a.t.m.p. when injuries occur during off-duty hours in which workers are required to be available. Our results demonstrate that many categories of availability requirements can be developed related to the period of time during when such obligation occurs. Furthermore, these requirements are also linked to individuals’ status as self-employed workers. Finally, it seems that the recognition of workers’ employment injuries vary along these categories. However, our results also suggest that there exists no positive trend in the number of decisions concerning worker availability requirements over time.
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Les déterminants de l’évaluation de la formation et de son rendement perçu : le cas des employeurs assujettis à la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre au Québec

Zellama, Faiçal 01 1900 (has links)
La formation de la main-d’œuvre est l’objet d’une littérature scientifique abondante depuis plusieurs années. D’une manière générale, les principaux sujets étudiés dans la littérature scientifique, les travaux empiriques et dans les politiques publiques traitent du rendement de la formation de la main-d’œuvre ou plus récemment de la dimension stratégique de la formation de la main-d’œuvre sur la performance organisationnelle. Or, les résultats produits sont mitigés, peu convaincants, voire contradictoires (Cedefop, 2013, 2005). En conséquence, les chefs d’entreprises et les décideurs en matière de politiques publiques manquent de démonstrations claires pour évaluer les impacts de la formation sur la performance des organisations. Dans cette recherche, nous proposons justement d’apporter un nouvel éclairage théorique et empirique pour mieux comprendre les caractéristiques des entreprises qui évaluent le rendement de la formation, comment le font-elles et quelles sont les retombées perçues en la matière. Sur le plan théorique, cette recherche mobilise trois approches différentes dans un modèle analytique qui se veut intégratif. Dans la partie plutôt hypothético-déductive, la théorie du capital humain ainsi que le modèle de Kirkpatrick et de la gestion stratégique de ressources humaines permettent de vérifier la rationalité des employeurs en matière d’évaluation de la formation et de la perception de son rendement. Dans la partie la plus exploratoire de la thèse, nous avons mobilisé les pouvoirs conceptuels et explicatifs de l’approche institutionnaliste pour comprendre le comportement des organisations qui ne font pas d’évaluation formelle mais qui perçoivent quand même des retombées positives de leurs activités de formation. Sur le plan méthodologique, il s’agit d’une recherche explicative et d’une démarche en partie exploratoire quantitative faite à partir des données de l’enquête menée en 2003 par Emploi-Québec et l’Institut de la statistique du Québec auprès de 4600 entreprises assujetties à la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre. Nos principaux résultats de recherche soutiennent l’existence de trois types de facteurs explicatifs de la perception des retombées de la formation : des facteurs liés à l’organisation (profil et expérience en formation), des facteurs liés à la nature de la formation et des facteurs liés à l’intervention institutionnelle en matière de formation. / Labour force training has been the object of an extensive body of scientific literature for many years. In general, the main subjects examined in the scientific literature, in professional studies and in public policy discussions concern the effectiveness of labour force training and, more recently, the strategic dimension of labour force training with regard to possible effects on organisational performance. The results produced, however, have been qualified, unconvincing and at times contradictory (Cedefop, 2013, 2005). As a consequence, business leaders and public policy decision-makers lack the clear evidence needed to evaluate the impact of training on the performance of organisations. In the present study, a new theoretical and empirical perspective is offered with which to better understand the characteristics of businesses which evaluate the effectiveness of training, how the evaluations are conducted and the perceived effects thereof. In terms of its theoretical basis, this study utilises three different approaches in an integrative analytical model. In the hypothetical-deductive section of the study, the theory of human capital as well as the Kirkpatrick model and the strategic management of human resources allows for the verification of the motivation of employers with regard to training evaluation and the perception of its utility. In the more exploratory section of the thesis, the conceptual and explanatory powers of an institutionalist approach have been mobilised to understand the behaviour of organisations that do not conduct formal evaluations but which nonetheless perceive the positive effects of their training activities. In terms of methodology, this is an explicative analysis and an in-part exploratory quantitative approach based on the results of a study conducted in 2005 by Emploi-Québec and l’Institut de la statistique du Québec of businesses subject to the Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre. Our main research findings suggest the existence of three types of factors which explain the perception of the effects of training: factors related to the organisation in question (the nature and extent of experience in training), factors related to the type of training and factors related to institutional action concerning training.
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La déqualification des immigrantes universitaires : le rôle de l’origine ethnique

Bellemare, Karine 09 1900 (has links)
Chicha (2009) constate un « trou noir » dans la littérature en ce qui a trait au processus qui engendre une plus forte déqualification à l’endroit des immigrantes universitaires. Ce « trou noir » est considéré comme problématique. D’une part, le gouvernement québécois tente de mettre en place des politiques d’immigration qui recrutent des immigrants ayant un capital humain élevé dans l’espoir qu’ils s’insèrent facilement sur marché de l’emploi. D’autre part, la présence plus marquée de déqualification de ce bassin de main d’œuvre démontre un écart entre la volonté politique et la situation réelle en emploi de ces immigrants. Il semble donc exister un problème de discrimination systémique lorsqu’il est question de déqualification des travailleuses immigrantes. Par souci d’équité et dans l’espoir d’avoir une meilleure compréhension du processus menant à la déqualification des immigrantes les objectifs de cette thèse sont de 1- mieux saisir le concept de discrimination en emploi et 2- mettre en place des mesures mieux adaptées pour s’attaquer à cette discrimination. Pour expliquer ce « trou noir », nous considérons que l’approche systémique est pertinente à cause de sa une vision holistique. Nous avons rencontré 52 immigrantes universitaires qui ont partagé leur parcours professionnel pré et post-migratoire. Les thématiques abordées touchaient à de nombreux sujets telles que leur formation, leur expérience professionnelle, leur stratégie d’unité familiale immigrante, leurs démarches concernant tant le processus de reconnaissance de leurs diplômes étrangers que leur insertion sur le marché de l’emploi, le climat de travail, etc. Les résultats de cette recherche indiquent que la discrimination en emploi est toujours présente sur le marché de l’emploi au Québec. De plus, l’origine ethnique, tel que la couleur de la peau, affecte les attitudes, comportements et propos des acteurs du milieu du travail à l’endroit des xiii immigrantes universitaires. L’application des typologies de Van Laer et Janssens (2011) et de Bonilla-Silva (2006) contribue à l’identification des attitudes, des comportements et des propos pouvant être considérés comme étant du racisme subtil. L’un des avancements de cette thèse est l’amélioration du cadre d’analyse systémique afin de mieux comprendre les difficultés à l’emploi des immigrantes universitaires. Les différentes théories empruntées de la psychologie sociale telles que les théories de similarité attraction, de catégorisation sociale et de qualité d’échanges entre subordonné et supérieur (Roberson et Block, 2001) permettent de peaufiner ce cadre d’analyse systémique, puisqu’il permet de mieux saisir les relations, parfois complexes, qui peuvent s’établir entre les différents acteurs et résulter en de la discrimination flagrante ou subtile. / Chicha (2009) observes a ‘’black hole’’ in publications regarding the process that allows for a a higher rate of employment deskilling of immigrant women with university education; a ‘’black hole’’ that is considered to be a real problem. On one hand, the Quebec government is trying to implement immigration policies to increase the recruiting of immigrants with higher human capital, in the hope that they will readily find employment. On the other hand, a higher rate of employment diskilling in this group of workers shows that there is a dichotomy between their actual situation on the job market, and the government’s political objectives. Therefore, there appears to be systemic discrimination on the subject of employment diskilling targeting immigrant workers. In order to address this social justice issue and in the hope of getting a better understanding of the process that leads to employment diskilling of immigrant women, we hope this thesis will better define the concept of discrimination in employment and set the table for implementing more efficient policies that will effectively fight this particular type of discrimination. We consider that the holistic views that caracterize the systemic approach make it the best way to explain this ‘’black hole’’. We have met with 52 university-educated immigrant women; they have shared with us their professional work experience prior to and following their emigration to Canada. We addressed numerous issues such as their education; their professional experience; their planing for the migration of their family; the active steps they took both for the recognition of their foreign university degrees and for getting a job; their workplace experience, etc. The results of our research reveal that discrimination remains an issue in the job market in xv Quebec. Furthermore, issues relating to ethnic origin and skin color still permeate attitudes, behaviors and language, targeting immigrant women with university education in the job market. Van Laer & Janssens (2011) typologies were useful for identifying attitudes, behaviors and comments which could be considered subtle racism. We hope that one of the contributions of the present thesis will be the improvement of the systemic analysis framework , which will lead to a better understanding of university-educated immigrant women. Diverse theories pertaining to social psychology such as similarity attraction theory; social categorisation theory, LMX, (Roberson & Block, 2001) make it possible to refine this systemic analysis framework, and allow for a better understanding of the sometimes complex relations that can develop between individuals and result in open or subtle racism.
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Validation de l’échelle de mesure de la conscience de l’environnement d’affaires

Calomfirescu, Radu 06 1900 (has links)
La conscience de l’environnement d’affaires est définie comme l’ensemble des savoirs détenus par les employés non-cadres par rapport à l’environnement d’affaires interne et externe de leur organisation. Elle se manifeste lorsque l’employé est impliqué dans la prise de décision ou résolution de problème affectant l’entreprise. Ce travail a comme objectifs la validation d’une échelle de mesure du concept à l’étude, ainsi que la vérification de sa validité de construit et nomologique. L’ensemble initial d’items de l’échelle de mesure a été déterminé suite à des entrevues avec les employés d’organisations participantes (Gauvreau-Jean, 2008). L’ensemble initial de 40 items a été testé avec un échantillon de 508 employés d’une manufacture. Suite à des ajustements, l’échelle modifiée couvre quatre dimensions du construit. L’adéquation de son contenu a ensuite été mise à l’épreuve par deux groupes cibles et deux évaluations expertes (Lessard, 2014). Finalement, dans le cadre de notre étude, la validité du contenu et nomologique de l’échelle modifiée (contenant 24 items) a été testée avec 330 employés de première ligne de quatre entreprises. Les quatre dimensions du construit furent supportées, la fiabilité de l’échelle était haute, puis les hypothèses reliant la conscience de l’environnement avec les caractéristiques au travail, l’évaluation de la performance par un superviseur et l’engagement affectif furent supportées également. Un autre sondage complété par les gestionnaires (n=43) avait comme but une évaluation de la performance contextuelle des employés supervisés. Le développement de l’échelle à 24 items sur la conscience de l’environnement d’affaires pourrait répondre aux questions portant sur la participation de l’employé et l’efficacité organisationnelle. / Employee business awareness is defined as individual nonmanagerial employee realization, perception or knowledge of the employing organization’s business environment as demonstrated when involved in decision making or problem solving that affects the business. This study delineates the context of this construct, applies accepted scale development procedures, and provides construct and nomological validity evidence supporting the developed measure. The initial set of items for the measurement scale was generated from interviews conducted with employees in participatory work settings (Gauvreau-Jean, 2008). The initial 40-item scale was then tested with a sample of 508 workers within a manufacturing company. Scale reduction resulted in a scale covering four dimensions of the construct. Its content adequacy was then challenged by two focus groups and two expert assessments (Lessard, 2014). Finally, the construct and nomological validity of the modified scale (which included 24 items) was tested with 330 front-line employees from four companies. The initial four-dimensional structure was supported, scale and factor reliabilities were high, and hypotheses relating employee business awareness to work characteristics, supervisor-rated contextual performance and affective organizational commitment were supported. The development of the 24-item employee business awareness scales may illuminate questions relating to employee participation and organizational effectiveness. Another survey completed by supervisors (n=43) tested the extra role performance of the frontline employees.
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Les décisions rendues par les arbitres de griefs dans les cas de sanctions visant des policiers ayant eu des démêlés judiciaires

Mailloux, Véronique 05 1900 (has links)
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La construction institutionnelle de régimes de travail contraint au Canada : les cas des immigrants permanents et des migrants temporaires : quelles mobilisations possibles?

Malhaire, Loïc 08 1900 (has links)
Dans le contexte de l'effritement de la société salariale (Castel 1995), on constate au Canada une prolifération de statuts d'emplois atypiques, une flexibilisation et une précarisation du travail, ainsi qu'une augmentation du nombre de travailleuses et travailleurs pauvres. Deux formes d’emploi semblent particulièrement illustrer la pauvreté et la précarité en emploi : le travail immigrant en agence de placement temporaire et le travail migrant temporaire. Alors que le travail en agence de placement (TAP) constitue un marché du travail précaire, on y retrouve un grand nombre d’immigrants reçus, de demandeurs d’asile ou de réfugiés, employés dans des emplois sous-qualifiés, malgré des niveaux de scolarité souvent élevés. Par ailleurs, le programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires peu-spécialisés (PTET-PS), permet aux employeurs canadiens le recrutement d’une main-d’œuvre étrangère pour des postes déclarés non pourvus par une main-d’œuvre locale, établissant des normes spécifiques d'emploi et de migration et constituant un marché du travail transnational et fortement concurrentiel au travail salarié. La thèse interroge les processus institutionnels de construction des conditions d’accès à l’emploi pour ces deux catégories de travailleurs non natifs du Canada que sont (1) les immigrants reçus et les réfugiés insérés en emploi d’agences de placement dans le secteur de l’entreposage et (2) les travailleurs étrangers temporaires peu-spécialisés travaillant dans un abattoir. Une immersion ethnographique effectuée sur le mode de la participation observante pendant près de deux ans au Centre des travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) à Montréal, complétée par une série d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de travailleurs, de personnes ressources et d’intervenants du secteur communautaire, montrent que la construction de ces régimes de travail doit être analysée (1) au croisement des politiques publiques d'immigration, de la régulation du travail, des mesures d’insertion en emploi des immigrants et de l’encadrement du regroupement familial, (2) au regard des pratiques des acteurs du marché du travail (entreprises, agences de placement/recrutement, organisations professionnelles et sectorielles) et (3) en considérant les manières dont les travailleurs intègrent les conditions structurelles de l’emploi immigrant à leurs stratégies de vie personnelles et familiales. Il ressort que l’association de statuts juridiques d’immigration et de certaines formes d’emploi structure des régimes de travail caractérisés par la captivité en emploi, construits relativement aux enjeux et aux besoins immédiats des secteurs d’activité et légitimés par une législation entravant de façon systémique l’accès des travailleurs aux droits et libertés. On observe ensuite que ces régimes de travail contraint produisent des conditions d’accès à l’emploi définies sur un continuum allant de la qualification des personnes, à leur déqualification professionnelle, à leur disqualification sociale. Alors que les travailleurs rencontrés ont la particularité d’être fixés à leur emploi précaire par des contraintes liées à leur exclusion des emplois valorisés et/ou à leurs statuts juridiques d’immigration, la thèse interroge finalement les formes possibles de mobilisation et de défense collective de leurs intérêts à travers une étude de cas portant sur des actions collectives soutenues par un groupe communautaire en lien avec des syndicats. / In the context of the erosion of the “société salariale” (wage-earning society, Castel 1995), in Canada as elsewhere, we are witnessing the proliferation of atypical employment conditions, the flexibilisation and casualization of work, and an increase in the number of working poor. Two forms of employment best illustrate poverty and precariousness in employment: immigrants working in temporary placement agencies (temp agencies) and temporary foreign workers (TFWs). The precarious labour market of temp agency work harnesses a large number of highly educated landed immigrants, refugees and asylum seekers employed in low-skilled jobs. Moreover, the federal program for low-skilled temporary foreign workers (TFWP-LS), allows Canadian employers to recruit foreign workers for positions unfilled by the local workforce. The TFWP-LS establishes specific employment and immigration standards, thereby institutionalizing a transnational labour force competing with domestic wage-earners. This thesis examines the institutional processes that create the terms of access to employment for two categories of foreign-born workers in Canada: (1) landed immigrants and refugees working in warehouses through temporary placement agencies and (2) low-skilled temporary foreign workers in slaughterhouses. A nearly two-year ethnographic immersion at the Immigrant Workers Centre (IWC) in Montreal, based on the “observant participation” method, complemented by a series of semi-structured interviews with workers, key informants and community sector stakeholders, showed that the construction of these work arrangements is complex. An understanding of these categories of work requires an analysis: (1) at the intersection of immigration policies, labour regulations, employment integration measures for immigrants, and regulations related to family reunification; (2) in relation to the practices of labour market actors (companies, placement/recruitment agencies, professional and sectorial organizations); and (3) in consideration of the ways in which workers incorporate the structural conditions of im/migrant employment in their personal and family life strategies and choices. Results show that immigration status has intersected with certain forms of employment to structure work arrangements characterized by forced labour. Those work arrangements are built on the short-term needs of industries and are legitimized by legislation that systemically impedes workers' access to rights and freedoms. These constrained work arrangements lead (im)migrant workers through a deleterious process, starting with their qualification as an (im)migrant to Canada, then professional de-skilling and finally social disqualification. While the workers met in the context of this project are constrained in their precarious jobs due to their exclusion from qualified jobs and/or by their legal immigration status, the thesis concludes by exploring the possible forms of mobilization and collective defense of their interests through a case study of collective action supported by a community group in connection with trade unions.

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