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Sociogenèse d’une invention institutionnelle : le centre universitaire expérimental de Vincennes / Sociogenesis of an institutional innovation : the experimental university of Vincennes

Dormoy-Rajramanan, Christelle 04 December 2014 (has links)
Relevant de l’intérêt renouvelé de l’histoire sociale pour la période des « années 1968 », ce travail cherche à comprendre à la fois les conditions de possibilité de la création d’une institution telle que le « Centre universitaire expérimental de Vincennes » et comment celle-ci a été initialement façonnée par les investissements pratiques et les projections de ses concepteurs, fondateurs et premiers acteurs. A la croisée de la sociologie des politiques publiques éducatives et de l´histoire sociale des champs intellectuels, la socio-histoire de cette expérience universitaire participe de la connaissance des effets de la crise symbolique sans précédent de Mai 68, et offre une voie d´entrée à l´histoire des idées qui prend en compte simultanément les acteurs mobilisés et mobilisables que sont les étudiants et les enseignants, et leurs négociations avec le pouvoir politique. A l’échelle macro-sociologique, cette recherche s’attache à éclairer les logiques qui président au développement morphologique et symbolique de l´Université depuis les années 50 et participe de la connaissance du fonctionnement de l’Etat et du pouvoir politique en conjoncture de crise. A l’échelle micro-sociologique, elle se veut attentive aux logiques d’action des acteurs sociaux et aspire à comprendre comment et pourquoi, suivant quels représentations, dispositions et intérêts, les acteurs (individuels et collectifs) investissent leurs rôles et « métiers » (de hauts fonctionnaires, responsables politiques, « intellectuels », enseignants-chercheurs, étudiant), sans sous-estimer les contraintes qui pèsent sur eux. Ce travail s’appuie sur des matériaux complémentaires (archives, entretiens, biographies, statistiques) qui permettent de mettre en perspective « données quantitatives » et « données qualitatives », et de renseigner les deux échelles d’analyse. / Building on social history renewed interest for the “long 1968” period, this work seeks to understand both the conditions of possibility of an institution such as the “Experimental University of Vincennes” (Centre universitaire expérimental de Vincennes) and the way it was initially shaped by the practical concerns and projections of its planners, creators and first actors. Between a sociology of education policies and a social history of intellectual fields, the history of this university experiment adds to our knowledge of the symbolic crisis of May 1968, and paves the way for a history of ideas which simultaneously takes into account the mobilized and mobilizable actors that are students and professors, and their negotiation with the political power.On a macrosociological scale, this research aims to shed light on the logics that led to the morphological and symbolic development of the University since the 1950s and adds to our knowledge of the functionning of the state and policial power in a context of crisis. On a microsociological scale, it focuses on the logics of action of social actors and seeks to understand how and why, according to which representations, dispositions and interests, actors (both individual and collective) assume their roles and “professions” (of high-civil servants, political leaders, “intellectuals”, professors, students), without underestimating the constraints that are imposed on them. This work is based on complementary materials (archives, interviews, biographies, and statistics) which put in perspective “quantitative data” and “qualitative data”, combining two scales of analysis.
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Images de la Révolution dans le théâtre français de 1968 à 1989- Analyses de 1789 et de 1793, dans l’après Mai 68, de La Mort de Danton et de La Mission/ Au Perroquet vert, dans le cadre du Bicentenaire / Images of the Revolution in French theatre from 1968 to 1989 - Studies of 1789 and 1793 in the aftermath of May 1968, and of Danton's Death and The Mission/The Green Cockatoo as part of the Bicentennial

Wang, Shihwei 08 June 2015 (has links)
Se focalisant sur les quatre spectacles montés dans les deux périodes où la conception orthodoxe de la révolution socialiste est remise en question par l’expansion du néo-libéralisme, cette thèse vise à révéler simultanément les diverses approches théâtrales et problématiques du mythe historique et leur lien indissociable avec les problèmes sociopolitiques de l’époque. Face à la démoralisation profonde chez les militants suite à la défaite politique du mouvement de Mai 68, le Théâtre du Soleil essaie de démystifier l’Histoire de la Révolution française pour s’interroger sur l’esprit révolutionnaire contemporain et sur le développement démocratique des temps modernes. Son diptyque révolutionnaire – 1789 et 1793 – dévoile non seulement la combativité commune entre les différentes générations engagées, mais perce également les problèmes cruciaux de ses actualités politiques. Contrairement à l’atmosphère commémorative et festive du bicentenaire de la Révolution française, Klaus Michael Grüber et Matthias Langhoff adoptent parallèlement une approche distanciée et problématique pour révéler les ambiguïtés entre la prise de conscience individuelle et l’engagement collectif, entre le dilemme existentiel d’un révolutionnaire désabusé et son idéal politique. La Mort de Danton et La Mission/ Au Perroquet vert font écho à la désorientation générale entraînée par la désintégration du bloc de l’Est vers la fin de l’année 1989. À travers ces quatre créations théâtrales, nous nous rapprochons des contradictions de l’humanité confrontée au sursaut historique pour surmonter les limites des révolutions passées et créer des nouvelles possibilités d’actions révolutionnaires futures. / This thesis focuses on four performances staged in two periods when the orthodox view of the socialist revolution was being challenged by the spread of neo-liberalism. In parallel, it aims to throw light on the various theatrical and theoretical approaches to the historical myth and their inextricable link with the sociopolitical problems of the age. In light of the deep sense of demoralisation felt by activists in the wake of the political defeat of the May 68 movement, the Théâtre du Soleil tries to demystify the history of the French Revolution to examine the contemporary revolutionary spirit and the growth of democracy in our modern age. In 1789 and 1793 it reveals the general sense of combativeness that pervaded all age groups, and turns the spotlight on the critical problems of current political issues. In contrast to the commemorative and festive atmosphere of the bicentennial of the French Revolution, Klaus Michael Grüber and Matthias Langhoff adopt a more objective, theoretical approach in order to reveal the ambiguities that exist between individual understanding and collective engagement, between the existential dilemma of disillusioned revolutionaries and their political ideals. Danton's Death and The Mission/The Green Cockatoo reflect the general sense of disorientation felt in the wake of the collapse of the Eastern bloc at the end of 1989. These four theatrical pieces allow us to gain an insight into the contradictions of humankind when confronted with momentous historical events in order to move beyond the limits of previous revolutions and create new possibilities for future revolutionary actions.
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Le Maoïsme de la revue Tel Quel autour de mai 1968 / Maoism in Tel Quel Journal around May 68

Xu, Kefei 14 February 2011 (has links)
La revue Tel Quel était une plateforme du maoïsme en France autour de Mai 68. Le maoïsme de Tel Quel est non seulement un phénomène politique, mais aussi un phénomène culturel. Il y a trois thèmes de recherche sur le maoïsme de Tel Quel : le maoïsme de Tel Quel et le marxisme; le maoïsme de Tel Quel et la critique du bureaucratisme; et enfin le maoïsme et la culture chinoise (classique). Malgré la fascination des maoïstes "telqueliens" pour la Chine dans les domaines de la politique et de la culture, surtout avec la Révolution culturelle qui intégra les révolutions politiques au nom de la culture, le maoïsme de Tel Quel est un imaginaire sur la Chine. C'était une introjection de la Chine en France avec une négation de la réalité de la Chine de Mao. De plus, le maoïsme de Tel Quel est une critique des intellectuels sur l’aliénation de la modernité. En conséquence, l’observation du maoïsme en France est une réflexion sur le rôle de l’intellectuel, et aussi une réflexion sur la société française autour de Mai 68 / Tel Quel is one of the important platforms of Maoism around the May 1968 in France. The Maoism of Tel Quel is not only a phenomenon of politics but also a phenomenon of culture. There are there parts of this thesis: Maoism and Marxism, Maoism and the critiques on bureaucratism, and Maoism and Chinese traditional culture.Although Tel Quel showed great interest to the Chinese politics and culture, especially to the Culture Revolution in China, the Maoism it carried out was the imagination of China. The fact is that the intellectuals utilized the imagined China which reflected the political needs to criticize the social realities in France, but they ignored the true China. Otherwise, the Maoism of Tel Quel is the intellectuals’ criticism to the alienation of modernism in France. Therefore, the investigation on Tel Quel is the investigation of the role that intellectuals played in May 1968 and the perspective of the whole French society around the May 1968 in France.
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Du moi intime au double filmique : le regard et la voix dans la représentation de soi chez les trois cinéastes français, Jean Cocteau, Francois Truffaut et Romain Goupil / From inner self to cinematic double : gaze and voice of French cineastes in their self-expression films (Jean Cocteau, François Truffaut and Romain Goupil)

Yeo, Keum-Mee 22 June 2009 (has links)
Comment peut-on transformer un Je réel en œuvre ? À quoi peut-on reconnaître dans une œuvre l’identité de ce Je et de l’auteur ? Dans cette recherche, nous voudrions tenter d’explorer un espace autobiographique dans le domaine cinématographique, à partir de la présence d’un double filmique du cinéaste, d’un autre moi dont l’identité se construit et se prolonge de film en film.Dans le cinéma français, nous pouvons relever trois types de double filmique : l’« Orphée-poète » de Jean Cocteau, l’« Antoine Doinel » de François Truffaut, et cet « ancien militant de la génération 68 » de Romain Goupil. Au travers de ces figures de l’image de soi, les trois cinéastes, dont les univers filmiques se différencient radicalement les uns des autres, parviennent à se raconter eux-mêmes au-delà de toute référence biographique.Afin de mettre en lumière certaines caractéristiques de l’expression du Je, nous voudrions étudier les diverses facettes du regard porté sur soi : nous y verrons ce regard croisé avec un moi-autre, qui nous mènera jusqu’au regard impossible sur sa propre mort. Tous ces regards seront aussi étudiés au travers des diverses modalités de la façon dont nous entendons la voix du cinéaste. Le regard de l’auteur se dédouble sans cesse dans une inlassable dialectique entre le moi réel et un autre moi. De ce dédoublement du regard résulte d’ailleurs une forme de polyphonie. Si nous parvenons à reconnaître une œuvre comme autobiographique, c’est du fait de ce dédoublement du regard et de la voix, qui s’opère à l’intérieur de l’œuvre elle-même. / In which way does a cineaste transforme his or her reel self into works? How can we recognize this self-image in the films? This study concerns the autobiographical expression in the films of sevral french cineastes, such as Jean Cocteau, François Truffaut, and Romain Goupil, those who intended constantly to create their own cinematic double all over their works. We will see the distinctive character of self-expression films through the various aspects of cineastes’ introspective gaze : those toward his « another self », toward his own death, etc. These gazes might be also examined in relations with the various ways that we can hear the polyphonic voices of cineastes.
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SOS-Racisme, histoire d'une mobilisation "apolitique". Contribution à une analyse des transformations des représentations politiques après 1981

Juhem, Philippe 09 December 1998 (has links) (PDF)
L'émergence d'organisations militantes ou de mouvements politiques nouveaux présente toujours un caractère d'étrangeté et de contingence : pourquoi certains mouvements suscitent-ils un engagement particulièrement fort et rencontrent-ils des soutiens multiples alors que d'autres éprouvent des difficultés à faire parler d'eux et à élargir leur audience au-delà du cercle initial de leurs fondateurs ? Cette thèse portant sur SOS-Racisme – mouvement antiraciste français fondé en 1984 – a donc pour origine une interrogation sur le succès en politique. Pourquoi un groupe de militants syndicaux étudiants relativement marginaux réunis autour de Julien Dray a-t-il souhaité fonder une nouvelle organisation antiraciste, domaine dont ils ignoraient tout ? Comment ont-ils pu rencontrer un succès aussi rapide et quelles ont été les causes de leur déclin relatif ? Comment en outre expliquer que cette mobilisation ait revêtu la forme, discréditée quelques années auparavant, d'un mouvement « apolitique » ? Cette thèse s'efforce de répondre à ces questions en cherchant à lier une interrogation sur les caractéristiques et les motivations des entrepreneurs politiques et un effort pour comprendre les conditions objectives du succès de leur entreprise.<br /> <br />Ce travail s'est d'abord intéressé aux conditions de la fondation de SOS. Il s'agissait de comprendre comment d'anciens militants étudiants d'extrême gauche qui se situaient alors à l'aile gauche du PS avaient pu envisager de constituer une organisation se présentant comme « apolitique ». Il s'agissait aussi d'expliquer pourquoi les fondateurs de SOS avaient choisi de constituer leur nouvelle association à ce moment précis alors qu'ils appartenaient déjà à plusieurs organisations partisanes (PS, MJS, Unef-Id). Mené à partir d'entretiens biographiques avec les membres fondateurs (environ une vingtaine, complétés par une cinquantaine d'entretiens de cadres et de militants de l'association), ce travail tend à montrer que les raisons qui ont déterminé la création de SOS provenaient davantage de la position minoritaire qu'occupaient ses fondateurs au sein des organisations dans lesquelles ils militaient et des chances de reclassement qui étaient alors les leurs au sein du PS, que d'une stratégie antiraciste qu'ils auraient poursuivie. La fondation de la nouvelle association répond donc notamment aux contraintes militantes et professionnelles propres à ses futurs dirigeants. Elle a constitué un moyen déterminant de l'accumulation des ressources politiques de ses fondateurs, ressources qui seront ultérieurement reconverties au sein du PS dans la construction d'un nouveau courant, celui de la Nouvelle Ecole Socialiste (NES).<br />Pourtant, l'analyse des logiques particulières ayant conduit à la formation d'une nouvelle organisation antiraciste ne nous renseignait pas sur les causes de son succès.Ce travail s'attache donc à comprendre les raisons pour lesquelles certaines rédactions avaient initialement consacré autant d'articles et de reportages à une association dont les effectifs et la capacité d'action étaient alors aussi faibles. Il s'agissait de déterminer si la forme adoptée initialement par SOS-Racisme et en particulier l'effort de neutralisation politique mené par sa direction, mais aussi la mise en scène de la spontanéité et de la jeunesse de ses militants, avait pu constituer un élément favorisant l'intérêt surprenant que les journalistes lui ont rapidement manifesté. La constitution d'une base de données des articles ayant été publiés sur l'association dans la presse nationale et la réalisation d'une trentaine d'entretiens auprès des journalistes ayant écrit sur SOS, a permis de déterminer les logiques de la fluctuation des jugements journalistiques portés sur SOS. C'est l'adaptation de la forme adoptée par la nouvelle organisation aux besoins nouveaux de la presse qui va être à l'origine de son succès. En effet, une association antiraciste « apolitique » permet alors à la presse associée à la gauche (Libération, le Matin de Paris, le Nouvel Observateur) de maintenir un positionnement idéologique d'allure progressiste tout en adoptant des stratégies de prise de distance avec leur ancien engagement militant et notamment en rompant avec les pratiques de soutien au gouvernement alors réputées être à l'origine de la baisse des tirages que connaît la presse de gauche. Au contraire, lorsque l'image publique de SOS-Racisme sera de façon croissante associée au PS, à travers la figure de son fondateur Julien Dray, l'appui des journalistes envers SOS s'affaiblira avant que sa mise en cause ne devienne profitable. Le déclin relatif de SOS aura pour origine un retournement de l'attitude de la presse de gauche à son égard lorsque le soutien à l'association ne servira plus les intérêts professionnels des rédactions.<br />Mais pour rendre compte des conditions structurelles d'émergence d'une entreprise de mobilisation «apolitique» sur la question du racisme, il nous restait à expliquer comment cette mise en forme particulière, difficilement envisageable en 1979 ou en 1980 lorsque l'ensemble des organisations antiracistes s'opposait à la politique d'aide au retour des immigrés du gouvernement de Raymond Barre, devient en 1985 la condition même du succès de la nouvelle association. Il fallait comprendre par quels processus politiques et sociaux, l'accession de la gauche au gouvernement en 1981 avait pu transformer la nature et le contenu de l'offre politique des partis de gauche mais aussi entraîner la « neutralisation » des lignes rédactionnelles des journaux qui en étaient proches et le rétrécissement de l'éventail des thématiques politiques disponibles pour les acteurs sociaux. La baisse de la popularité de tout ce qui apparaît lié au gouvernement et à la gauche va ainsi contraindre les fondateurs de SOS-Racisme à mettre en œuvre une mise en forme « apolitique » de leur nouvelle organisation. <br />Ce travail entend donc être une contribution à l'analyse des mouvements sociaux et politiques mais aussi à celle du fonctionnement de la presse. Plus généralement, et au-delà du cas historique étudié, cette étude permet de comprendre les relations qui, au tournant des années 80, unissent différents acteurs de la sphère publique : acteurs politiques, journalistes, experts économiques, intellectuels, etc. En montrant comment les transformations de l'offre politique de la gauche avaient pu modifier « l'ambiance » idéologique de la décennie quatre-vingt – c'est-à-dire la fréquence objective d'utilisation des thématiques politiques en raison de leur inégal rendement social – ce travail représente une contribution à l'analyse des conditions de structuration du débat public en France.
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La faculté des lettres de Bordeaux 1886-1968 : un siècle d’essor universitaire en province / The Faculty of Arts of Bordeaux from 1886 to 1968 : The development of the provincial university over the century

Clavel, Elsa 28 October 2016 (has links)
A partir de la fin des années 1870, l’enseignement supérieur en France connaît d’importantes mutations liées aux réformes de la Troisième République. La faculté des lettres de Bordeaux, qui s’installe en 1886 dans le « Palais des Facultés » - un des tout premiers en France - au centre-ville de Bordeaux, permet d’observer les bouleversements qui touchent autant les enseignants que les étudiants de plus en plus nombreux, mais aussi le cursus universitaire et les disciplines enseignées. La faculté des lettres de Bordeaux acquiert une certaine spécificité au cœur d’un mouvement national : l’innovation de la « science sociale » avec Emile Durkheim, le développement de la géographie coloniale en sont quelques exemples. Près d’un siècle plus tard, au cours des années 1960, la faculté des lettres de Bordeaux se distingue encore avec l’écriture d’une histoire de Bordeaux sous la direction de Charles Higounet, inédite alors pour une métropole en France et en Europe. Une étude prosopographique distingue quelques caractéristiques d’un corps professoral, souvent passé par les grandes écoles, pour lequel la faculté des lettres de Bordeaux peut constituer autant un tremplin vers Paris que la réalisation d’une longue carrière universitaire. L’analyse des dossiers des étudiants montre le mouvement de massification qui touche l’enseignement supérieur ainsi que sa féminisation et une relative diversification des origines sociales. La faculté des lettres de Bordeaux, siège de ministères au début des deux conflits mondiaux, est, enfin, engagée dans les grands enjeux politiques, de l’affaire Dreyfus à Mai 68 tout en s’insérant au cœur de l’Aquitaine et en s’ouvrant au monde, plus particulièrement aux territoires d’outre-mer et de culture hispanique. La faculté des lettres de Bordeaux est donc un reflet de la démocratisation progressive de l’accès à l’éducation et de ses limites, mais aussi des changements structurels de la société française de la fin du XIXe siècle à 1968. / From the end of the 1870’s, Higher Education in France underwent important changes linked to the reforms of the Third Republic. The Faculty of Arts of the University of Bordeaux, took up residence in the “Palais des Facultés” - one of the very first in France – in the town centre of Bordeaux. We can observe the upheavals which affected not only the teaching staff and the students who were constantly increasing in numbers, but also the university curriculum and the subjects taught. The Faculty of Arts of Bordeaux acquired a certain specificity within a national movement: the innovation of “Social Sciences” with Emile Durkheim or the development of Colonial Geography being just a couple of examples. More than a century later, in the 1960’s, The Faculty of Arts of Bordeaux distinguished itself yet again with the writing of the History of Bordeaux under the supervision of Charles Higounet, the first of its kind for a metropolis whether in France or in Europe. A prosopographical study distinguished certain characteristics of the body of Professors, who had often studied in the “Grandes Ecoles”, and for whom the Faculty of Arts of Bordeaux could prove to be a stepping stone towards a position in Paris or the achievement of a long university career. The study of the students’ records shows the mass movement which affected Higher Education as well as its feminization and a certain diversification of social origins. The Faculty of Arts of Bordeaux, ministerial Headquarters during the two World Wars, was involved in important political issues, from the Dreyfus case to May 68 whilst playing an important role in Aquitaine and remaining open to the outside world, especially in overseas territories of Hispanic culture. The Faculty of Arts of Bordeaux is thus a reflection of the gradual democratization of the access to education and its limits, but also of the structural changes within French society from the end of the nineteenth century to 1968.

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