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L'«ABC» d'une économie politique de la sécurité : pour une analyse féministe des politiques américaines de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique subsaharienne sous l'administration de George W. BushD'Aoust, Anne-Marie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à étudier de manière critique les politiques de l'Administration de George W. Bush face au problème de sécurité posé par l'enjeu du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Dans un premier temps, il évalue la pertinence d'une approche féministe pour rendre compte du problème du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Pour ce faire, il met en évidence la consolidation et les limites d'une position hégémonique au sein de la communauté de sécurité en ce qui a trait au traitement de l'enjeu du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Dans un second temps, il examine comment les États-Unis activent des structures de pouvoir basées sur des expressions symboliques, discursives et culturelles de la masculinité dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida. Ces structures maintiennent une certaine représentation identitaire de l'État américain, mise en évidence lorsqu'on analyse la fonction performative des logiques binaires de masculinité/féminité qui sous-tendent les discours américains. Les politiques américaines de lutte contre le VIH/sida favorisent également la mise en place d'une économie politique de la sécurité. Une analyse des clauses du President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) illustre ce point. Enfin, pour juger de la portée des politiques américaines, le rôle central des États-Unis au sein des autres institutions internationales dédiées à lutte contre le VIH/sida, comme ONUSIDA, la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, est examiné de manière critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, Sécurité, Afrique subsaharienne, Féminisme, États-Unis, President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR), Théories des relations internationales.
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Les politiques de la Banque mondiale dans le domaine de l'éducation et le droit de l'enfant à l'enseignement primaire : vers la réalisation ou la violation de ce droit dans les pays en développement?Villeneuve, Marie-Sophie January 2006 (has links) (PDF)
La présente recherche a pour objectif de mettre en lumière les enjeux soulevés par les activités et les politiques de la Banque mondiale pour le droit de l'enfant à un enseignement primaire obligatoire et gratuit dans les pays en développement. Quelle éducation la Banque mondiale prône-t-elle? Selon quel modèle de livraison? Qu'en est-il des exigences du droit dont la gratuité -dans les politiques de la Banque? Comment les pays concernés mettent-ils en oeuvre le droit à l'éducation et à l'enseignement primaire? Quels effets cet engagement at-il sur le renforcement de la norme à l'échelle intemationale? Notre recherche se situe dans le cadre des pays en développement, essentiellement ceux de l'Afrique sub-saharienne et de l'Asie du Sud-Est et Pacifique où les systèmes éducatifs nationaux sont pour la plupart en pleine construction ou en pleine réforme. Le premier chapitre du mémoire fait état du droit de l'enfant à l'enseignement primaire, tel qu'il est défini par les articles 13 et 14 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et par la jurisprudence du Comité d'Experts du Pacte. Les chapitres 2 et 3 sont consacrés à l'analyse de l'évolution de la politique éducative de la Banque mondiale et des enjeux qu'elle soulève pour le droit de l'enfant à l'enseignement primaire. Le chapitre 2 analyse la politique de la Banque du premier prêt de l'institution dans le secteur de l'éducation (1963) à la fin de la décennie 1990. Cela nous permettra d'identifier les sources des stratégies actuellement promues par l'institution tout comme celles des actuelles violations du droit de l'enfant à l'enseignement primaire gratuit, universel et libre de toutes discriminations. Nous nous pencherons notamment sur la période marquée par l'ajustement structurel, de même que sur l'engagement de la Banque dans le Mouvement mondiale de l'Éducation pour tous afin de faire le pont avec la période actuelle, traitée dans le chapitre 3. Le troisième chapitre nous amène au coeur de la problématique. Il est consacré à l'analyse du modèle
« d'éducation de base » de la Banque mondiale dans la perspective du droit de l'enfant à l'enseignement primaire, et des enjeux soulevés par les stratégies de l'institution: contribuent-elles à la réalisation de ce droit? L'analyse démontre au contraire un fort potentiel de violation du droit à l'enseignement primaire obligatoire et gratuit et ce, de différentes manières. Nous verrons dans quelle mesure les prescriptions de la Banque sont aujourd'hui intégrées dans les priorités des pays en développement, en particulier ceux de l'Afrique subsaharienne et de l'Asie du Sud-Est et Pacifique. Ce dernier chapitre soulèvera ainsi l'idée de la standardisation d'un modèle uniforme d'éducation, prescrit aux pays en développement dans le cadre de leurs rapports avec l'institution, au détriment du cadre normatif du droit international des droits de la personne.
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La Société canadienne de la Croix-Rouge et les prisonniers de guerre provenant du Commonwealth, durant la Seconde Guerre mondialePomerleau, Daniel January 2007 (has links) (PDF)
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Société canadienne de la Croix-Rouge est venue en aide aux prisonniers de guerre provenant du Commonwealth. Comment cette aide fut-elle entreprise et quels furent ses principaux acteurs? L'étude des archives et publications de l'institution ainsi que de journaux quotidiens permet de répondre à ces questions et de corriger les erreurs et les vides de l'historiographie. La Croix-Rouge a fait parvenir aux prisonniers différents colis contenant notamment de la nourriture, des vêtements et des médicaments, et a également facilité la communication entre ces captifs et leurs parents. Malgré certains obstacles importants, cette aide fut bénéfique pour la santé et le moral de chacun. Cette oeuvre n'aurait pu exister sans le dévouement de la population canadienne. Des spécialistes organisèrent les activités de l'institution, alors que des bénévoles -surtout des femmes -confectionnèrent et empaquetèrent les articles envoyés aux prisonniers. Quant à la population en général, elle fournit les sommes nécessaires à la poursuite de ces activités. L'ampleur de la participation populaire peut être attribuée en partie aux médias et aux publications de l'institution, qui diffusèrent une image positive de cette dernière et combattirent les rumeurs à son sujet. Le gouvernement fut l'instigateur de certaines activités, et s'assura que les ressources utilisées par la Croix-Rouge fussent utilisées adéquatement. Il exerça un contrôle sur l'institution, et en tira également certains avantages politiques et sociaux. Finalement, les Croix-Rouges étrangères firent à la Croix-Rouge canadienne des demandes, et lui proposèrent des idées, des expertises et des solutions. En somme, l'aide fournie durant la Seconde Guerre mondiale par la Société canadienne de la Croix-Rouge aux prisonniers de guerre provenant du Commonwealth a, de loin, dépassé les quelques événements recensés dans l'historiographie. Un plus grand crédit devrait être donné à la population, mais le travail des médias, du gouvernement canadien et des autres Croix-Rouges nationales doit également être reconnu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Organisation non gouvernementale, Humanitaire, Bénévolat, Campagnes de financement, Colis de vivres, Médias, Gouvernement, Services nationaux de guerre.
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Le manifeste des 93 : la nature de la mobilisation intellectuelle allemande au déclenchement de la Grande Guerre (1914-1915)Chagnon, Marie-Ève January 2007 (has links) (PDF)
Notre analyse vise à établir la force mobilisatrice du symbolisme défensif, afin de démontrer la spécificité de la mobilisation intellectuelle allemande lors des premiers mois de la guerre (1914-1915). Le document au coeur de cette étude constitue l'exemple le plus représentatif de la lutte défensive menée par les intellectuels allemands mobilisés en faveur de la politique nationaliste. Ainsi, l' « Appel au monde civilisé », souscrit par les plus éminents académiciens, savants, écrivains et artistes de l'Allemagne wilhelmienne, fut publié au pays et à l'étranger en octobre 1914, dans le dessein de répondre aux diffamations étrangères. Nous avons traité notre sujet à la lumière de l'historiographique de la mobilisation des intellectuels lors de la Première Guerre mondiale et des sources recueillies lors notre parcours archivistique dans les institutions gouvernementales et académiques en Allemagne et en France. Afin d'appréhender la spécificité de la mobilisation intellectuelle allemande, nous avons étudié la nature de l'activité morale de ces derniers. Nous avons constaté que la grande majorité des intellectuels allemands se lancèrent dans une campagne monumentale d'écrits et de déclarations, en marge de l'activité propagandiste de la chancellerie. Malgré la force mobilisatrice du symbolisme défensif, la nature de leurs activités dévoila nombres de perspectives et de contradictions souvent occultées par les intellectuels allemands. La variété de ces aspects dans le traitement des idées liées à la conjoncture guerrière ne fut jamais aussi palpable que lors des débats au sein de l'Académie des Sciences à Berlin entre les humanistes et les scientifiques. Malgré leurs désaccords, ces académiciens s'entendirent en grande majorité sur le bon droit de l'Allemagne dans la menée de la guerre et demeurèrent mobilisés derrière la force de l'aspect défensif. Les valeurs universalistes diffusées par les voix pacifistes, parce qu'elles entrent en rupture avec les exigences de la lutte défensive, viennent à nouveau appuyer la spécificité de la puissance défensive de la mobilisation allemande au cours de la Grande Guerre. L'analyse de la mobilisation et de la réplique des intellectuels français au Manifeste des 93 dans une perspective comparative nous a également permis de renforcer la justesse de notre position sur la spécificité de la mobilisation défensive de la communauté intellectuelle allemande au cours de la Grande Guerre. Ainsi, les membres de l'Institut français demeurèrent unis derrière la force mobilisatrice du symbolisme défensif et daignèrent, à quelques protestations près de la part de l'Académie des Sciences à Paris, radier leurs homologues austro-allemands des listes de leurs académies. Contrairement aux académiciens allemands, la mobilisation de l'Institut français dans la guerre défensive dévoile un encadrement bien plus rigoureux de la part des instances politiques. Enfin, les maigres exemples de voix dissidentes en France au cours du conflit achèvent de démontrer la particularité de la lutte défensive des intellectuels de l'Allemagne wilhelmienne. Malgré les diverses perspectives liées à la mobilisation en faveur de la politique nationaliste, les intellectuels de l'Allemagne wilhelmienne demeurèrent unis derrière la puissance du symbolisme défensif et s'engagèrent de façon tout à fait particulière dans une véritable guerre des esprits. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Première Guerre mondiale, Appel au monde civilisé, Mobilisation intellectuelle, Allemagne, France.
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Le processus de normalisation ISO 26000 : la formation d'un compromis international et multipartite sur la définition de la responsabilité sociétaleHanquez, Marie 02 1900 (has links) (PDF)
La définition du concept de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est contestée et en constante évolution. Sur le plan théorique, elle recouvre plusieurs dimensions de la relation entre l'entreprise et son environnement : respect des lois, éthique, contribution au développement durable, imputabilité envers les parties prenantes, réceptivité sociale, philanthropie, sollicitude ou encore participation citoyenne. Dans la pratique, les attentes en matière de RSE varient d'un pays à l'autre, selon les industries et les groupes d'intérêts. Dans le même temps, la RSE s'internationalise en raison de la mondialisation des échanges et des problématiques sociales et environnementales. Ces problématiques sont portées par des réseaux internationaux de parties prenantes qui tendent à former un nouveau contre-pouvoir à l'influence grandissante des entreprises. Cette dernière s'explique par un affaiblissement du pouvoir des États, contraints à une course vers le bas pour attirer les investissements, alors que le cadre juridique international est peu opérant. Toutefois, un cadre de régulation international hybride public-privé semble émerger, dont une des manifestations serait la prolifération depuis le début des années 80 des normes et certifications de RSE. À travers ces normes, une multitude d'acteurs (entreprises elles-mêmes, institutions de normalisations, organisations gouvernementales et intergouvernementales, ONG, mouvements syndicaux et autres groupes de pressions) tentent de définir les attributs d'un comportement corporatif responsable. Les normes visent à garantir la crédibilité des démarches de RSE des entreprises et à instaurer un climat de confiance avec leurs parties prenantes. Dans cette optique, leur efficacité dépend moins de leur contenu substantif que des mécanismes d'application et de vérification qu'elles prévoient et de leurs processus de développement. Sur ce dernier point, les processus multipartites sont de plus en plus privilégiés, à l'instar du processus d'élaboration de la norme ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale mis en œuvre par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), qui jouit d'une réputation inégalée en matière de normalisation. En élargissant son champ de compétences, jusque-là limité aux normes de produits et services et aux systèmes de management (ISO 9001 et ISO 14001), l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) souhaite développer une norme sur la responsabilité sociétale (RS) cohérente avec les conventions internationales en matière de droits humains, d'environnement et de droit du travail, complémentaire aux initiatives de RSE existantes, et établissant une terminologie commune. Dans cette optique, une des principales avancées du document est sa définition de la RS, qui représente un consensus entre près de 400 experts provenant de 80 pays, 40 organisations internationales et représentant 6 types de parties prenantes (Consommateurs, Gouvernement, Industrie, Travail, ONG et Autres). Initiée en 2005, l'élaboration de la norme aura pris 5 ans puisque sa parution est prévue en novembre 2010. La présente recherche vise à étudier le compromis que représente cette définition entre les différents intérêts des experts du processus ISO 26000. Nous mettons en œuvre une méthodologie qualitative d'analyse de contenu d'un corpus composé de 500 commentaires qui furent déposés en 2007 par ces experts sur la troisième version de la norme. Nos résultats mettent en évidence des oppositions significatives entre catégories de parties prenantes sur 6 analyses thématiques : normes internationales de comportement, comportement éthique, RS et développement durable, prise en compte des attentes des parties prenantes dans la RS, relation entre la RS et le respect des lois et mise en œuvre de la RS dans la sphère d'influence de l'entreprise. Les représentants de l'industrie semblent généralement en faveur d'une définition moins contraignante de la RS et défendent la permanence de normes et cadres juridiques nationaux. À l'inverse, différentes alliances entre les ONG, les consommateurs ou les représentants du travail défendent une vision plus contraignante de la RS et l'établissement de normes minimales de comportement universellement reconnues. Certains résultats font également apparaître des différences de point de vue entre pays du Nord et pays du Sud sur le rapport aux normes juridiques. Nous concluons en montrant la représentativité théorique du compromis que représente la définition d'ISO 26000 et en expliquant la prévalence de la perspective des parties prenantes sur la perspective internationale dans nos résultats sur les représentations de la RS.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, parties prenantes, normes, gestion internationale, analyse de contenu
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La propagande française pendant la drôle de guerre : l'échec du Commissariat général à l'Information (1939-1940)Marceau, Guillaume 06 1900 (has links) (PDF)
Notre analyse vise à démontrer l'échec de la France de la fin de la Troisième République dans sa tentative de s'adapter à la propagande moderne, plus particulièrement lors de la drôle de guerre (1939-1940). À travers l'étude du Commissariat général à l'Information (CGI), l'organisme de propagande chargé de mener la guerre psychologique de la France au début de la Deuxième Guerre mondiale, nous avons relevé certaines caractéristiques profondes de la faillite de l'effort français dans ce domaine. Nous avons traité notre sujet dans la perspective du renouvellement de l'historiographie concernant la fin de la Troisième République, qui oppose depuis plus de 50 ans l'école de la Décadence à celle des révisionnistes. Afin de bien cerner notre sujet, nous avons effectué un parcours archivistique à Paris, notamment dans les fonds des Archives Nationales et du SHAT. Dans le but de mieux évaluer l'importance de la propagande au vingtième siècle, nous avons procédé à une analyse succincte de la théorie et de l'utilisation de celle-ci. Notre position insiste sur le fait que l'étude de la propagande est une approche pertinente dans une évaluation de l'adaptation de l'État face au monde moderne. Plus particulièrement, nous avons utilisé une approche institutionnelle afin de démontrer, à travers l'étude du CGI, que la France de la fin de la Troisième République a été incapable de s'adapter à la propagande moderne, tout en ne faisant jamais vraiment preuve de « leadership » en la matière. Grâce à notre travail de fond dans les archives, nous avons pu évaluer la perception des dirigeants français face à la propagande, mais aussi l'aspect administratif du CGI. Ainsi, nous avons passé en revue les directives, les lois, les budgets, les nominations, et même les locaux qui abritaient, en 1939-1940, l'organisme de propagande de la France en guerre. De plus, nous avons effectué une évaluation du rôle du chef du CGI, Jean Giraudoux, ainsi que quelques exemples concrets qui nous ont permis de tirer les conclusions qui s'imposent face à l'action de la France en matière de propagande étatique lors de la drôle de guerre. Sans vision d'ensemble, jamais le Commissariat n'a eu une attitude offensive dans la conduite de la guerre psychologique en 1939-1940. Notre analyse ne portait pas sur le travail de base de la propagande française, mais bien sur la conduite administrative, financière et politique du CGI qui nous a permis de bien comprendre pourquoi celui-ci a été un échec. C'était avant tout la faillite de l'élite à accorder à la question de la propagande moderne la place qui lui revenait dans l'arsenal de guerre de la France.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : France, Propagande, Deuxième Guerre mondiale, Commissariat général à l'Information, Jean Giraudoux
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Changements climatiques et sécurité : normes et pratiques en évolution?Marquis, Gabriel 09 1900 (has links) (PDF)
L'attention portée aux changements climatiques n'a cessé de croitre au cours des vingt-cinq dernières années, tant dans les arènes nationales qu'internationales. Leur aspect global, potentiellement catastrophique, mais également complexe au niveau des solutions qu'ils réclament, en font probablement l'enjeu environnemental le plus médiatisé et le plus politisé de l'histoire. Récemment, des acteurs nationaux et internationaux sont allés jusqu'à qualifier le dérèglement du climat de « menace à la sécurité ». La discussion n'est pas anodine lorsqu'elle émane d'institutions comme l'OTAN ou le Conseil de sécurité. Pourtant, les conséquences exactes de l'effet de serre demeurent essentiellement anticipées et font encore l'objet d'une recherche scientifique active. À cet égard, la représentation que se font les décideurs de la menace climatique est grandement tributaire du travail du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC). En tant que communauté épistémique dominante, cet organisme façonne la représentation généralement admise du problème climatique dans l'imaginaire collectif. Or, celle-ci, tant au plan des conséquences, que des responsabilités et des solutions, diffère grandement des menaces plus traditionnelles à la sécurité. En ce sens, le réchauffement du climat serait une menace unique. Le présent mémoire de maîtrise s'appuie sur le cadre de l'école de Copenhague et propose une opérationnalisation poussée du concept de sécuritisation afin de démontrer que les changements climatiques sont porteurs d'un changement normatif dans le processus sécuritaire au niveau global. À cet égard, nous revendiquons une démarche empirique souvent absente de la littérature empruntant le cadre de l'école.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Changements climatiques, École de Copenhague, Sécurité environnementale, Sécuritisation, États-Unis, Australie, OTAN, ONU, Immigration
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Exploitation élaeïcole au Cameroun : épuisement d'un modèle de développement inefficace et ses conséquences socio-économiquesEkobena Iya, Fabienne Elodie 09 1900 (has links) (PDF)
Le but de ce travail est de montrer que le Cameroun, pays de 19 millions d'habitants, situé au-dessus du 45e parallèle en Afrique centrale et conscient du potentiel que représente sa filière élaeïcole, a décidé de la redynamiser. Mais cette filière déficitaire et pratiquement privatisée reste handicapée par des problèmes de productivité et manque de compétitivité. Les difficultés sont attribuables en partie à des stratégies de développement défaillantes et essoufflées toujours appliquées à travers divers programmes. Ces programmes ont tous pour objectif d'augmenter les surfaces des palmeraies à huile pour accroître la production du pays et la rendre compétitive. Cependant, redynamiser un secteur en déficit tout en suivant un modèle limité n'est pas sans entraîner des conséquences socio-économiques sur le pays et surtout sur le milieu rural, premier producteur d'huile de palme depuis des générations. Ce qui nous mène à nous demander, en quoi la poursuite d'un modèle de développement contraignant affecte-t-il la filière élaeïcole camerounaise à long terme, et quelles sont ses incidences sur la société? Le travail suivant se divise ainsi en trois parties pour répondre à cette question. La première partie, qui analyse les effets d'un modèle de développement inefficace et extraverti sur la filière privatisée, tend à montrer que ceux-ci découlent d'une économie de traite qui influe sur les actions de l'État. Des actions interventionnistes et inefficaces qui ont mené à l'épuisement du modèle et à la déstructuration de la filière élaeïcole. Elles tendent ainsi à être corrigées par les réformes de la Banque mondiale qui ont également pour objectif de relancer la filière de l'huile de palme camerounaise. Ces réformes, qui sont appliquées par l'État et le secteur privé dans la seconde partie, mettent l'accent sur les mécanismes de l'agriculture commerciale. Mais ces derniers sont pénalisés par des contraintes institutionnelles et financières et celles liées à l'accès au marché. D'autre part, si les actions publiques restent mitigées pour profiter des retombées, celles du privé, en revanche, malgré leur insuffisance, génèrent des retombées aux agro-industries. Quant aux petits producteurs, comme nous le verrons dans la troisième partie, leurs revenus restent faibles même s'ils permettent de mener une vie décente dans quelques régions. De plus, concurrencés à l'intérieur par les importations asiatiques, ils doivent également faire face aux effets provoqués par les accords internationaux et subir, avec les populations villageoises marginalisées, des effets sociaux et environnementaux, à l'origine des conflits écosociaux.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cameroun, huile de palme, modèle de développement, conséquences socioéconomiques, Banque mondiale.
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L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local : analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006)Ndongo, Mebometa January 2010 (has links) (PDF)
Notre thèse s'intitule L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local: analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006). Elle a pour problématique la dynamique des projets de développement urbain, c'est-à-dire leur origine, leur opérationnalisation et leur évolution. L'absence d'une structure interprétative de cette réalité entretient un manque de connaissance et de compréhension sur l'évolution de ces projets et sur les logiques à l'oeuvre dans leur interaction. Pourtant quelques travaux s'y sont attardés, mais sans trop s'intéresser aux facteurs explicatifs ni à leurs effets sur les institutions locales. Notre objectif est alors double. D'abord, décrire les différents projets mis en oeuvre dans un pays spécifique pour en reconstruire l'évolution. Ensuite, expliquer la logique dans laquelle s'insèrent ces projets. Pour parvenir à cette fin, nous avons retenu huit projets que la Banque Mondiale a mis en oeuvre au Sénégal entre 1972 et 2006. Ces huit projets ont été retenus en raison de la richesse documentaire existante à leur égard et à cause de leur statut de cas pilotes, à partir desquels la Banque devait généraliser son approche à d'autres pays africains. La thèse est donc une étude approfondie de la dynamique sous-jacente à la stratégie de développement urbain de la Banque au Sénégal et une analyse détaillée des différents projets afin d'expliquer les facteurs déterminants de cette dynamique. Elle n'est donc pas une évaluation de l'expérience de la Banque Mondiale au Sénégal. La méthodologie utilisée consiste en l'analyse de documents factuels produits par la Banque Mondiale, en l'examen de la littérature scientifique et technique associée aux projets retenus et en la réalisation d'une consultation auprès de vingt personnes ressources. La thèse jette un regard interdisciplinaire, propre aux études urbaines, et se situe dans le champ d'analyse et d'évaluation des politiques de développement urbain. Notre perspective est exploratoire et inductive. Notre analyse s'insère dans l'axe de recherche transversal des phénomènes urbains dans le développement international inscrit dans le programme conjoint offert par l'INRS et l'UQAM. La perspective retenue correspond à trois postulats basés sur un questionnement normatif, méthodique et théorique. Cela situe la thèse à la frontière d'une analyse empirique, d'une démarche rationnelle et d'un regard théorique. Après avoir retenu le contexte, les objectifs, les stratégies opératoires, la gestion et le bilan comme des variables d'analyse, nous avons choisi un cadre conceptuel triangulaire qui fait appel à l'environnement structurel, à l'apprentissage opérationnel et à la gouvernabilité. Notre recension des écrits révèle que le recours à ces concepts peut être une contribution utile. Ainsi leur juxtaposition représente des points de repères à partir desquels nos hypothèses de recherche sont avancées dans le cadre d'une démarche qui se veut cependant plutôt inductive. La description des projets retenus permet de reconstruire leur évolution en cinq phases interactives, centrées sur la priorité physicospatiale, la priorité politicoinstitutionnelle, la priorité de la productivité urbaine, la priorité municipale et de la décentralisation, et la priorité de l'investissement et de l'ajustement municipal. Ces phases sont déterminées par des forces structurelles, dont la normativité resurgit ou se réactualise grâce aux concepts du réseau des savoirs, la principale référence étant la gouvernance urbaine locale flexible à travers les niveaux, les échelles et les agents. Ceci converge avec la détermination des normes environnementales auxquelles les phases sont subordonnées. L'analyse des projets est bâtie autour de variables permettant de circonscrire les déterminants environnementaux, de considérer la méthode rationnelle de l'apprentissage et de raffiner la théorie de la gouvernabilité. Finalement, la thèse privilégie la convergence environnement / apprentissage / gouvernabilité. Base de normes, espace de déclencheurs d'apprentissage et source de problèmes (à résoudre par les politiques prioritaires et les solutions construites), le contexte d'un projet de développement urbain s'en trouve valorisé par la gestion, le bilan, les objectifs et les stratégies opératoires dans l'interprétation de sa dynamique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement urbain, Banque Mondiale, Sénégal, Afrique subsaharienne, Environnement structurel, Gouvernance flexible, Apprentissage opérationnel, Institutionnalité locale, Gouvernabilité programmée.
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Research on the Factors Turning AM Radio to the Digital FutureChen, Wan- Chen 22 August 2005 (has links)
On 29th February 2000, The Directorate General of Telecommunications, Ministry of Transportation and Communications, announced the result of selection for DAB (Digital Audio Broadcasting) experimental digital broadcasting. From that moment, many FM Radio Stations initiated their DAB digital broadcasting. Compared with FM Radio, AM Radio is slower on initiating digital broadcasting. However, new technology continuously comes out. The integration of media technology has a great influence on the media broadcasting model. The emergence of new media accelerates the decline of traditional media. Earlier emerging than internet, TV and FM Radio industries, how will AM Radio strive for continuance and development?
To encourage existing AM Radio in initiating their digital future, the Ministry of Transportation and Communications announced the project of experimental digital broadcasting of IBOC AM and DRM on June 3rd, 2004. It is worth for the research scholars to study how the AM Radio initiates digital broadcasting and what the influential factors are.
Therefore, this research is trying to find the factors which turn AM Radio to the digital future, and also discuss what factors will encourage radio enterprenors to initiate digital broadcasting, what kind of digital system is appropriate for AM Radio, and what the situation is for experimental DRM broadcasting in Taiwan. We are trying to find out the factors turning AM Radio to the digital future, and make AM Radio (with declining listening ratio and poor reception quality) improve the performance, as well as create new core value of AM Radio Industry.
According to the objective and motivation above-mentioned, we designed and proceeded this research as follows: We started from an investigation on 28 AM Radio Stations in Taiwan to know their needs for digital broadcasting, and then collected data and made statistic analysis based on the questionnaires returned. We also took interviews with professional people assisting in DRM digital broadcasting for AM Radio. Besides, we participated in the World DAB Forum Conference held in Taiwan in this year, and finally went into a conclusion and some suggestions.
We found from the information in questionnaires that the factors making AM Radio to initiate digital broadcasting are not precise. However, we know more about how the digital broadcasting is going among AM Radio Stations, from the information collected by interviewing professional people who assist in DRM digital broadcasting for AM Radio.
It will bring advantages in competition for AM Radio Stations to initiate digital broadcasting. Thus, it can not wait to turn to digital future. The Radio enterprenors should use technology well and increase additional value. They have to follow the trend, develop new co-operation model, and establish their brand image. They should also enhance on inspection of program contents, and hold success factors. They can increase reception ratio only with fine broadcasting, excellent program contents, good reception quality and perfect marketing strategy. As to the technical people, they need to care about the development on technology, and provide new information for management to make decision. Besides, the policy of government must be precise, in order to encourage Radio enterprenors in initiating digital broadcasting. The above conclusion could be the reference in digital radio research.
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