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La culture, un partage convoité. Étude socio-médiatique des lieux hybrides de commerce et de culture / Is culture becoming a shared ambition ? A socio-media study of hybrid cultural/commercial venuesSalvator, Laurence 30 September 2019 (has links)
Le travail de recherche que nous présentons porte sur une médiation particulière, l’exposition culturelle, dans un contexte particulier, celui de l’hybridation des lieux commerciaux (par l’affichage d’une prétention culturelle) et des lieux culturels (par la montée en puissance d’activités et de logiques commerciales). L’ambition culturelle est, de fait, de plus en plus souvent revendiquée par des acteurs commerciaux et cette revendication dessine, à notre sens, les lignes d’un nouveau partage dont il convient d’étudier les modalités, d’une part, et la portée socio-symbolique, d’autre part. Les exemples de ce mélange des genres, entre relation commerciale et relation culturelle, sont légion. Celui-ci caractérise des lieux physiquement situés et intentionnellement aménagés qui composent une part non négligeable de nos environnements quotidiens. Deux types de lieux retiennent ici notre attention : le centre commercial et le musée. Pour articuler au mieux les différents niveaux de notre analyse, nous envisageons ces lieux hybrides à trois échelles distinctes qui, partant de l’observable le plus circonscrit, s’ouvrent sur l’espace social de la réception et structurent notre développement : le dispositif d’exposition est au cœur de la première partie de notre étude ; le lieu, en l’occurrence muséal (la Cité des sciences), fournit la matière et le terrain d’enquête sur lesquels se fonde la seconde partie ; le territoire du Nord-Est parisien, dans lequel deux lieux hybrides de culture et de commerce se trouvent situés (la Cité des sciences et le centre commercial du Millénaire), ouvre enfin l’étude aux phénomènes de transformation et de circulation. / The research presented here focuses on a specific form of media, the cultural exhibition, considered in the specific context of the hybridisation of commercial venues (showing a growing cultural aspiration) and cultural venues (showing a growing number of commercial activities and commercial strategies). Commercial players are more frequently demonstrating cultural ambitions with the results that the line between business and culture needs to be redefined both in terms of procedures and socio-symbolic implications. Examples of the mixture of genres between the commercial and cultural are numerous and are to be found in places often encountered in our daily lives, places with an actual physical existence and established with the intention of blurring the lines. Two types of place will be under scrutiny: the shopping center and the museum. In order to articulate the different levels of this analysis, these hybrid venues will be considered on three distinct levels, starting with pure observation and moving to the social impact of these transformations: the study of the layout of the exhibition is at the heart of the first part of this study; the place which happens to be a museum (La Cité des Sciences) provides the subject and the basis of the second part of the study; the area made up of the north-eastern part of Paris, in which two of these hybrid venues of culture and commerce are located (la Cité des Sciences and the Millénaire shopping center) will finally open up the study to show the phenomena of transformation and circulation.
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Étude de l'univers domestique en milieu bourgeois chez les anglophones et les francophones du Québec : le cas Jourdain-Fiset / Cas Jourdain-FisetFillion, Pascal 24 April 2018 (has links)
Notre étude porte sur le Fonds-Jourdain-Fiset, acquis en 1993 par le Musée de la civilisation, qui représente la presque totalité d'un univers domestique dans lequel ont évolué cinq générations de la famille Tourangeau-Fiset aux XIXe et XXe siècles. Son caractère exceptionnel découle surtout du fait que les objets qui composent le Fonds représentent des ensembles constitués qui sont, pour la grande majorité, en parfait état de conservation. L'objectif de notre étude est de découvrir l'existence éventuelle d'un modèle d'organisation spécifique de la vie domestique de la famille Tourangeau-Fiset. L'analyse du Fonds devrait permettre de dégager des éléments permettant d'affirmer que l'organisation domestique suivait un modèle semblable à ce que l'on retrouve dans les maisons bourgeoises anglophones. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les formes circulaires sculptées : étude de cas : la frise à médaillons du portail roman de l'église abbatiale de Cluny au XIIe et XIIIe siècles / Formes circulaires sculptéesGenest, Renée 18 April 2018 (has links)
L'abbaye de Cluny a été, jusqu'à la reconstruction de Saint-Pierre de Rome, la plus grande église de la chrétienté en raison de ses dimensions, mais principalement par son influence. Nous nous sommes questionnés sur le peu d'études de certains fragments conservés au musée d'Art et d'Archéologie de Cluny, particulièrement la frise à médaillons de l'avant-nef dont l'absence de recherches sérieuses nous a étonnée. Afin de comprendre cette oeuvre, nous avons dû réfléchir sur l'espace dans lequel elle prit place, soit l'avan-nef : le choix du vocable, sa signification et ses fonctions. La description des fragments conservés de la frise et son emplacement, ainsi qu'une analyse de l'ensemble ont menés à une réflexion sur l'image-lieu, soit la frise à l'intérieur de l'avant-nef. Un dialogue s'installe alors entre ces deux éléments et leur superposition éclaire alors sur le sens qu'a revêtu cet élément sculpté dans son lieu architectural.
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Taken from lifeKornmeier, Uta 12 October 2006 (has links)
Wachsfigurenkabinette waren nicht immer die billigen Sensationsmaschinen, als die sie heute verstanden werden. Vor der Erfindung und Verbreitung von Photographie und illustrierten Zeitschriften waren sie Bildmedien, die der Vermittlung von visuellen Informationen dienten. Kein anderes Medium konnte die Protagonisten der Weltgeschichte so unmittelbar darstellen wie die Sammlungen lebensgroßer Wachsfiguren. Das Material Wachs trug wesentlich zu ihrem Erfolg bei, denn es ermöglichte die täuschend echten und bis dahin realistischsten Darstellungen von bekannten Persönlichkeiten. Die Operationsweise dieses Mediums wird am Beispiel von Madame Tussauds Wachsfigurenkabinett genauer untersucht. Dazu wurde, soweit möglich, die Reiseroute, der Aufbau und die “Besetzung” der Ausstellung rekonstruiert, sowie die soziale Herkunft der Besucher in der ersten Hälfte des 19. Jh.s ermittelt. Es wird deutlich, daß Marie Tussaud eine talentierte Portraitkünstlerin und ambitionierte Schaustellerin war, deren sorgfältig gestaltete Ausstellung vor allem Besucher der aufstrebenden Mittelschicht mit Interesse an Menschenkenntnis anzog. Das Wachsfigurenkabinett fiel damit in die Kategorie der “nützliche Unterhaltung”, die der Wissens- und Charakterbildung diente. Madame Tussaud ist vielleicht die bekannteste Betreiberin eines Wachsfigurenkabinetts – keinesfalls aber die erste. Die Geschichte der kommerziellen Ausstellung lebensgroßer Wachsfiguren reicht ins beginnende 17. Jh. zurück, wobei sich das Konzept der Kabinette im Laufe der Jahrhunderte stark gewandelt hat. In dieser Arbeit werden drei Ausstellungsformen unterschieden: a) das barocke Figurengruppen-Kabinett, das programmatische oder allegorische Geschichten erzählt, b) die aufklärerische Portraitgalerie (wie z.B. Madame Tussauds), in der Persönlichkeiten als charakteristische Individuen vorgestellt werden, c) das moderne Tableau-Kabinett, wo alltägliche oder außergewöhnliche Ereignisse auf bis dahin unübertroffen realistische Weise wiedergegeben werden. Als Nachrichtenkanal und als Medium für realistische Wirklichkeitswiedergabe sind Wachsfigurenkabinette seit den 1920er Jahren überholt. Als Spiel mit der menschlichen Sinneswahrnehmung bleiben sie jedoch vorerst aktuell. / Waxworks were not always the cheap sensation spinners as which we perceive them today. Before the invention and wide-spread use of photography and illustrated magazines they were an important medium for distributing visual information. No other form of communication could offer such immediate representations the protagonists of world history. Perhaps the greatest part in their success took the material wax which allowed the creation of deceptively lifelike and hitherto most realistic depictions of celebrated individuals. In this thesis, Madame Tussaud’s serves as a prime example for examining the mode of operation of a waxwork exhibition. As far as the sources allow, the itinerary, the ‘cast’ and display of the exhibition is reconstructed, as well as the number and the social background of its visitors during the first half of the 19th century. It emerges that Marie Tussaud was a talented portrait artist and a show woman of ambition whose carefully constructed exhibition attracted mainly middle-class visitors with an interest in human classification. Thus, the waxworks was a ‘rational entertainment’ that was thought to further the development of knowledge and character in its visitors. While Madame Tussaud’s was perhaps the most famous waxworks, it was not the first one. The history of commercial exhibition of life-sized wax figures goes back to the 17th century. Their concept, however, changed significantly over the centuries. Three forms of waxworks are differentiated here: a) the baroque waxworks of groups of figures narrating programmatic and allegorical stories, b) the enlightened portrait gallery – such as Madame Tussaud’s – where celebrities are presented as individual characters, c) the modern tableau waxworks, that represents extraordinary as well as everyday events in a realistic way that was hitherto unprecedented. As a channel for the distribution of news and as a medium for representing reality waxworks have become outdated. As a tickle for the senses, however, they will yet remain effective.
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Les cires anatomiques (1699-1998) entre art et médecine: étude contextuelle de la collection céroplastique du musée de la médecine d'ErasmePirson, Chloé 09 February 2006 (has links)
Based upon a servey of the Université libre de Bruxelles medecine museum anatomical waxes collection, my Phd aims to study in an historical context the anatomical waxes fron the 18th Century to the 20th Century. We demonstrated who the didactical items created by sculpture ways appeared throw their successif uses from medical teaching to the prevention of the diseases of the time in the anatomical fairground attractions.<p><p>Sur base d'une étude de la collection des cires anatomiques du musée de la médecine d'Erasme, ma thèse de doctorat vise à l'étude contextuelle de la production de cires anatomiques depuis la fin du 18e siècle jusqu'au 20e siècle. Nous avons montré comment ses objets didactiques, produits par des moyens sculpturaux, ont été perçu à travers leurs usages successifs depuis l'enseignement médicale jusqu'à la prévention sociale des maladies d'époque, au sein des musées anatomiques forains.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le jardin botanique de Bruxelles (1826-1912) Miroir d'une jeune nation.Diagre, Denis 20 April 2006 (has links)
L’histoire du Jardin botanique de Bruxelles offre l’opportunité de prendre le pouls de la capitale et de ses développements successifs ; de la bourgeoisie du XIXème siècle, de ses passions et de ses fantasmes ; de la science nationale et internationale ; des rêves coloniaux qui habitèrent les souverains belges ; bref de la société belge dans ses multiples composants… quand elle n’entrouvrait pas la porte de l’intimité psychologique de certains intervenants majeurs du passé scientifique national.
En effet, le Jardin botanique fut d’abord l’expression d’une société anonyme créée sous le régime hollandais (1826) : la Société Royale d’Horticulture des Pays-Bas. Cette dernière devait enfin doter la capitale méridionale du pays d’un indispensable marqueur de sa modernité, à moindres frais pour la couronne. Dans ce modus operandi se lisaient la passion bourgeoise pour la nature (surtout exotique), certes, mais aussi son utopie, laquelle faisait dépendre le bien être de la société de l’esprit d’entrepreprise d’une classe. Il s’agissait d’une des premières sociétés anonymes belges, et l’immaturité de cet outil se paierait bien vite.
Alors qu’il avait été inspiré par le Jardin des Plantes du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris – archétype de l’institution scientifique nationale totalement soutenue par l’état – le jardin de Bruxelles revêtit une forme commerciale qui devait bien le servir, lorsque la crise qui suivit la Révolution de 1830 frappa les finances publiques du nouvel état belge. Dès ce moment, le Jardin botanique se lança dans une recherche effrénée de revenus, laquelle ne cesserait qu’avec le rachat du site par l’état belge, en 1870. Unanimement considéré comme magnifique, il n’avait survécu jusque là que grâce à l’écrin qu’il offrait aux réjouissances bourgeoises de la capitale, grâce à la vente d’une partie de sa surface à la faveur de la construction de la Gare du Nord, et à des augmentations successives des subsides versés par le gouvernement et par la capitale. En réalité, la science n’avait alors jamais vraiment élu domicile à la Porte de Schaerbeek… tout au plus avait-on tenté de la singer pour feindre de mériter les subventions nationales que les Chambres devaient approuver. La beauté remarquable de la propriété, sa fonction sociale d’écrin pour la vie événementielle bruxelloise, et sa fonction symbolique de révélateur d’état de civilisation, avaient été les clefs de sa longévité.
Le site fut donc racheté en 1870, à la suite d’une entreprise de persuasion, tenant parfois du lobbying, menée par Barthélémy Dumortier (1797-1878), célèbre homme politique catholique, et botaniste de renom. Il avait pour objectif de monter un équivalent belge des Royal Botanic Gardens de Kew, sur les ruines de ce jardin que la bourgeoisie avait abandonné à l’Etat, contre une somme ridicule et en sacrifiant les bénéfices de ses actionnaires.
Dumortier voulait donc créer un grand centre voué à la taxonomie, et avait fait acheter le célèbre herbier brésilien de F. von Martius à cette fin.
Après des années d’incertitude, marquées par des querelles internes, parfois fort menaçantes, le Jardin botanique de l’Etat échut à François Crépin, l’auteur de la fameuse Flore de Belgique.
Le Rochefortois ne cesserait de tenter de déployer son institution, parfois avec succès, mais elle pâtissait d’un handicap de taille : des liens trop étroits avec la Ville de Bruxelles et son université, bastions libéraux et maçonniques. Il en découla, dans une série de ministères uniformément catholiques, une intrumentalisation du Jardin botanique, teintée de mépris, à des fins politiques, et un sous- financement chronique peu propice à la modernisation scientifique de l’institution.
Le secours vint du besoin d’expertise scientifique et agronomique dont le Congo léopoldien avait cruellement besoin. Sous le bouclier du souverain de cet état indépendant, une institution scientifique belge trouva protection contre la malveillance des ministres belges, des milliers de feuilles d’herbier qui lui permirent de pratiquer légitimement une discipline bien essoufflée (la taxonomie), de s’y faire une niche et de devenir un des plus grands centres mondiaux en matière de botanique africaine. Ainsi, la colonisation donna-t-elle une base de replis à de grands fonds scientifiques, alors que les universités s’étaient emparées de la physiologie, et des nouvelles disciplines prometteuses. Ces bases de données sont aujourd’hui impliquées, en première ligne, dans les recherches suscitées par la grande inquiétude écologique contemporaine.
Miroir de la Belgique, le Jardin botanique de Bruxelles refléta beaucoup de ses gloires et de ses tourments, de ses querelles politiques et philosophiques, et même de ceux qui eurent le Congo pour cadre. Son rayonnement, jadis comme aujourd’hui, doit beaucoup à ce continent. Ainsi peut-on légitimement affirmer que le Jardin botanique fut et reste un enfant de l’Afrique.
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Le jardin botanique de Bruxelles (1826-1912): miroir d'une jeune nationDiagre, Denis 20 April 2006 (has links)
\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les prisonniers de l'oeil et de la conscienceMandia, Valérie 23 August 2012 (has links)
Le premier volet de cette thèse en création littéraire, un récit, s’appuie sur une logique orientée à bâtir des passerelles là où c’est possible, et à mettre à plat les disciplines artistiques afin d’en révéler les limites. Cette difficulté particulière au coeur de la thèse met en place des stratégies d’hybridité susceptibles de renforcer l’intensité artistique inhérente à chaque discipline. Intitulé Décorps, le récit devenu ainsi hybride opère donc un rapport de synergie plastico-textuelle. Plus précisément, ce récit, à la frontière entre l’image et les mots, présente une narratrice, Valérie M., dont la voie/voix aboutit à une démarche non conventionnelle ouvrant un espace agonistique entre deux paroles artistiques, entre le même et l’autre, et entre le réel et la fiction. Le deuxième volet de cette thèse en création littéraire, une réflexion au sujet de l’entreprise artistico-littéraire, compte trois chapitres expliquant les raisons sous-jacentes au travail de création hybride. Pour ce faire, le premier chapitre examine les difficultés auxquelles doit faire face l’auteur-artiste dans un monde opaque. L’hybridité s’y découvre comme un outil herméneutique capable parfois d’introduire un minimum de sens dans un univers promis au chaos. Le deuxième chapitre explore pour sa part le métissage générique à partir de la notion d’autofiction à laquelle participe en partie Décorps. Il s’interroge sur les limites et la portée de ce type de représentation littéraire. Enfin, le troisième chapitre consiste en un retour sur Décorps en vue de comprendre ses processus d’hybridation et les tensions survenues au cours de la démarche artisticolittéraire. Ce dernier chapitre se penche sur le langage confronté à ses limites, touchant une forme de mort, de nécrose, là où il n’a plus de prise.
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Les prisonniers de l'oeil et de la conscienceMandia, Valérie 23 August 2012 (has links)
Le premier volet de cette thèse en création littéraire, un récit, s’appuie sur une logique orientée à bâtir des passerelles là où c’est possible, et à mettre à plat les disciplines artistiques afin d’en révéler les limites. Cette difficulté particulière au coeur de la thèse met en place des stratégies d’hybridité susceptibles de renforcer l’intensité artistique inhérente à chaque discipline. Intitulé Décorps, le récit devenu ainsi hybride opère donc un rapport de synergie plastico-textuelle. Plus précisément, ce récit, à la frontière entre l’image et les mots, présente une narratrice, Valérie M., dont la voie/voix aboutit à une démarche non conventionnelle ouvrant un espace agonistique entre deux paroles artistiques, entre le même et l’autre, et entre le réel et la fiction. Le deuxième volet de cette thèse en création littéraire, une réflexion au sujet de l’entreprise artistico-littéraire, compte trois chapitres expliquant les raisons sous-jacentes au travail de création hybride. Pour ce faire, le premier chapitre examine les difficultés auxquelles doit faire face l’auteur-artiste dans un monde opaque. L’hybridité s’y découvre comme un outil herméneutique capable parfois d’introduire un minimum de sens dans un univers promis au chaos. Le deuxième chapitre explore pour sa part le métissage générique à partir de la notion d’autofiction à laquelle participe en partie Décorps. Il s’interroge sur les limites et la portée de ce type de représentation littéraire. Enfin, le troisième chapitre consiste en un retour sur Décorps en vue de comprendre ses processus d’hybridation et les tensions survenues au cours de la démarche artisticolittéraire. Ce dernier chapitre se penche sur le langage confronté à ses limites, touchant une forme de mort, de nécrose, là où il n’a plus de prise.
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Les prisonniers de l'oeil et de la conscienceMandia, Valérie January 2012 (has links)
Le premier volet de cette thèse en création littéraire, un récit, s’appuie sur une logique orientée à bâtir des passerelles là où c’est possible, et à mettre à plat les disciplines artistiques afin d’en révéler les limites. Cette difficulté particulière au coeur de la thèse met en place des stratégies d’hybridité susceptibles de renforcer l’intensité artistique inhérente à chaque discipline. Intitulé Décorps, le récit devenu ainsi hybride opère donc un rapport de synergie plastico-textuelle. Plus précisément, ce récit, à la frontière entre l’image et les mots, présente une narratrice, Valérie M., dont la voie/voix aboutit à une démarche non conventionnelle ouvrant un espace agonistique entre deux paroles artistiques, entre le même et l’autre, et entre le réel et la fiction. Le deuxième volet de cette thèse en création littéraire, une réflexion au sujet de l’entreprise artistico-littéraire, compte trois chapitres expliquant les raisons sous-jacentes au travail de création hybride. Pour ce faire, le premier chapitre examine les difficultés auxquelles doit faire face l’auteur-artiste dans un monde opaque. L’hybridité s’y découvre comme un outil herméneutique capable parfois d’introduire un minimum de sens dans un univers promis au chaos. Le deuxième chapitre explore pour sa part le métissage générique à partir de la notion d’autofiction à laquelle participe en partie Décorps. Il s’interroge sur les limites et la portée de ce type de représentation littéraire. Enfin, le troisième chapitre consiste en un retour sur Décorps en vue de comprendre ses processus d’hybridation et les tensions survenues au cours de la démarche artisticolittéraire. Ce dernier chapitre se penche sur le langage confronté à ses limites, touchant une forme de mort, de nécrose, là où il n’a plus de prise.
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