• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 18
  • 3
  • 2
  • Tagged with
  • 48
  • 48
  • 26
  • 17
  • 13
  • 12
  • 11
  • 11
  • 10
  • 9
  • 9
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

La théorie de la société du risque à l'épreuve de l'économie politique de l'assurance : état des lieux du débat sociologique autour du principe d'inassurabilité privée chez Ulrich Beck

Charbonneau, Mathieu 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le débat autour du principe d'inassurabilité privée formulé par Ulrich Beck puis critiqué par Richard Ericson et ses collaborateurs. Nous visons à remédier à l'absence de retour sur cette controverse en proposant une contribution à la sociologie de l'assurance à travers une réflexion sur l'assurabilité. Notre méthode consiste en l'analyse de synthèse comparative dudit débat. La problématique centrale est de voir si l'économie politique de la globalisation néolibérale correspond ou ne correspond pas à une désintégration du pouvoir des institutions gouvernant l'accumulation du capital à tirer profits de la couverture assurantielle des risques de catastrophes. Suite à une revue de littérature des principales critiques de la sociologie de Beck, nous nous penchons sur la question de l'assurabilité en réfléchissant à l'articulation du risque et de l'incertitude. Nous proposons que ces deux notions entretiennent des rapports nécessitant des médiations institutionnelles et organisationnelles. Le pouvoir du capital et sa collaboration avec les institutions publiques détermineraient la nature de l'assurabilité. Nous déconstruisons ensuite la vision beckienne du capitalisme contemporain selon laquelle le pouvoir économique de la firme s'opposerait à l'État-nation. De surcroît, Beck soutient que la crise des institutions modernes face aux nouveaux risques incontrôlables frappe ultimement l'État et la firme. Par la suite, nous voyons que le PIP suggère que l'industrie de l'assurance refuserait de couvrir les risques à probabilités faibles et à conséquences catastrophiques. Or, les études empiriques menées par Ericson démontrent que la gouvernance assurantielle privée aurait garanti la couverture du risque de terrorisme suite au 11 septembre 2001. Nous concluons enfin que la thèse de la crise des institutions modernes devant la globalité des nouveaux risques, de même que la théorie post-structuraliste du pouvoir, conduisent Beck à occulter la capacité des assureurs à exploiter les opportunités de profits que représentent paradoxalement les risques de catastrophes. Dans le contexte de la globalisation néolibérale, l'État-nation et la firme s'inscrivent donc en partenariat pour garantir l'extension maximale de l'assurabilité privée en fonction de l'impératif de l'accumulation du capital. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sociologie, risque, assurabilité, assurance, catastrophe, terrorisme, technologie, science, économie, marché, État, gouvernance.
22

La mondialisation rend-elle obsolètes les modèles de développement nationaux? : le cas du Québec et des économies de marché coordonnées

Langlois, Pierre January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'étudier les tensions qui existent entre la mondialisation et la politique d'autonomie nationale, spécialement en matière de politique économique, au Québec comme ailleurs dans le monde industrialisé. À cet égard, la mondialisation libérale serait devenue un carcan qui soumet le monde politique à la logique capitaliste et donc à la concurrence internationale aux dépens de la cohésion sociale. Cette logique néo-fonctionnaliste s'arrime avec la croissance des échanges des biens et des services et la trans-nationalisation de la production qui sont à la base de la mondialisation. Dans la mesure où le match des performances économiques semblait favoriser les États-Unis depuis le milieu des années 1990, la popularité du modèle de marché libéral allait de soi (de même que la rationalité de son émulation) sans égard aux cycles qui font l'économie ou encore aux circonstances particulières redevables au statut d'« hyper-puissance » qui appartient à ce pays. Nous verrons que cette fatalité de la convergence n'est pas absolue dans la mesure où elle repose sur le postulat néoclassique d'une économie résumée à la sphère marchande. C'est oublier que le système économique capitaliste dépend également d'un ensemble de mécanismes de coordination qui renvoient aux institutions et donc au politique. Les compromis entre intérêts différents auxquels celui-ci donne lieu sont uniques à chaque espace national et de ce fait diverses configurations du capitalisme sont possibles. Certes, la mondialisation produit une confrontation entre les forces de l'universalisme et du particularisme, mais au demeurant chaque système socio-économique s'ajuste aux impératifs liés à l'ouverture des frontières en fonction de ses caractéristiques historiques. Et sur le terrain même du discours néo-libéral, l'évidence nous montre que les économies de la configuration anglo-saxonne n'ont pas le monopole du succès économique, les pays nordiques, par exemple, ayant enregistré des performances tout aussi, sinon plus enviables, sans connaître les mêmes déséquilibres sociaux et financiers. Au Québec aussi, on pourra constater que les performances économiques sont fort honorables tandis que les inégalités sociales sont moins prononcées qu'ailleurs en Amérique du Nord. Par ailleurs, le modèle québécois de développement n'est pas menacé directement par la mondialisation mais bien par des remises en question idéologiques provenant de l'intérieur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mondialisation, Québec, Modèles de développement, Politiques économiques, Politiques sociales.
23

L'efficacité dans l'aide publique au développement : la Déclaration de Paris : une aide "efficace" pour un État "efficace"

Atrouche, Lydia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude interroge la notion d'efficacité de l'aide au développement et son dessein, particulièrement à travers la Déclaration de Paris. Au cours des années 1990, sur un fond de crise économique, l'aide au développement de même que son corollaire incontournable, la conditionnalité, sont vivement critiquées pour ne pouvoir produire les effets escomptés. Cette crise de légitimité et de crédibilité intervient suite à l'échec relatif des politiques d'ajustement structurel (PAS) et des premières réformes de « gouvernance » prodiguées par les IBW aux pays sous ajustement en contrepartie d'un refinancement de leur dette. La communauté des bailleurs décide alors qu'un réajustement s'impose pour revitaliser l'aide au développement afin d'améliorer son efficacité. Malgré les allures techniques des mesures d'efficacité préconisées pour résoudre des problèmes présentés comme étant structurels de l'APD (ex. coordination), la Déclaration de Paris et ses principes sont fondamentalement politiques de même que leurs effets. Cette étude tente de montrer que la Déclaration de Paris vise à surmonter les obstacles issus du Consensus de Washington, essentiellement la mise en application et le maintien des réformes néolibérales. Par ses mesures d'efficacité, elle conditionne l'APD à l'adoption du programme de réformes néolibérales propre au cadre du post-consensus de Washington (PCW) afin d'assurer son internalisation dans les États récipiendaires ce qui tend à réduire sa marge de manœuvre déjà bien circonscrite, en plus de tenter de remodeler l'État afin qu'il soit davantage conforme à l'économie de marché. La Déclaration de Paris fait la promotion d'une APD plus intrusive et elle met en œuvre l'agenda de la Banque mondiale et contribue donc à son opérationnalisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aide au développement, efficacité de l'aide, coopération internationale, réformes néolibérales, post-consensus de Washington, conditionnalité, Déclaration de Paris, État « efficace », Banque mondiale, CAD/OCDE.
24

Conjonctures, discours et structures de la globalisation : ruptures et continuités : autour de quatre modèles de découpage et d'analyse du monde de l'après-guerre froide

Khriji, Tesnim January 2009 (has links) (PDF)
La globalisation n'a pas cessé de susciter des débats au sein de toutes les disciplines des sciences sociales. Ces débats touchent à la nature des transformations que les sociétés contemporaines sont en train de vivre sous le signe de cette globalisation. De même, ils expriment des interrogations et des réflexions sur le sens de l'ordre mais aussi des désordres du monde de l'après-guerre froide. La présente thèse tente de contribuer à ces débats et réflexions en se situant dans la tradition de la sociologie critique. Une sociologie critique se doit de dégager le sens d'une époque (télos) ou son principe d'organisation pour être en mesure d'éclairer les objets et les enjeux qu'elle analyse. La question de départ de cette thèse est ainsi la suivante: À partir de quel principe d'intelligibilité peut-on saisir le sens des transformations que connaissent les sociétés contemporaines ainsi que celui de l'ordre (ou du désordre) du monde de l'après-guerre froide? Cette première question m'amène à essayer d'appréhender ce sens en dégageant d'abord les discours dominants qui tentent d'en rendre compte. Si une théorie critique se doit de dégager le télos d'une époque pour pouvoir l'analyser, elle doit aussi construire ou définir un idéal-type sociétal qui lui permet d'évaluer les tendances du présent pour mieux le confronter, mais aussi de scander les transformations de son objet d'analyse, c'est-à-dire saisir les continuités et les ruptures dans la trame de son histoire. En traitant de la globalisation, la présente thèse privilégie le point de vue du politique, tel qu'il s'est exprimé dans la modernité, comme idéal-type sociétal ou postulat normatif qui lui sert de critère pour évaluer les tendances du présent, mais aussi pour juger de la validité et de la valeur heuristique des grilles dominantes de son analyse. Elle mobilise dans sa démarche une conception du politique qui en fait non pas une essence, ni un dispositif de contrôle et de domination, ni un vecteur d'influence, mais plutôt un principe d'institution de l'être-ensemble de la société (Hannah Arendt, Jacques Rancière, etc.). Ce principe est au fondement de son autoréflexivité et de son action sur elle-même (Michel Freitag). C'est le sens du politique tel qu'il s'est normativement exprimé au sein de la modenité (chapitre 1). Munie de ce critère normatif, ma thèse examine les discours qui ont affirmé rendre compte de la globalisation et qui sont dominants depuis la fin de la guerre froide. Elle se penche particulièrement sur deux discours dominants sur l'ordre global qui font appel à deux principes différents de découpage et d'explication du monde: l-celui qui en parle comme étant un monde unifié et homogénéisé techno-économiquement et formant tendanciellement « une société-monde », incarnant pour certains la « fin de l'histoire » et réunissant, pour d'autres, les conditions d'un « parachèvement de la modernité » (chapitre Il). 2-celui qui analyse l'ordre global en faisant de la distance culturelle le fondement d'un modèle explicatif du monde qui l'organise en entités incommensurables fermées sur elles-mêmes (ex: les civilisations, les religions), ce qui rend difficile les échanges avec l'extérieur. La logique qui définirait l'ordre global serait l'affrontement ou du conflit qui s'exprimerait en termes civilisationnels-religieux-culturels dans le cadre de la globalisation (ex: thèse du choc des civilisations). Ces deux discours se rattachent à des conjonctures particulières du monde de l'après-guerre froide mais ils sont aussi devenus des paradigmes spontanés pour l'imaginaire globalisé. Ils ont, au-delà de leur opposition apparente, été, notamment, mobilisés comme justification idéologique de la politique globale dans le monde de l'après-guerre froide (Chapitre III). La présente thèse soumet ces deux discours à une critique immanente qui en dégage les énoncés principaux, puis met en lumière leurs fondements théoriques mais aussi leurs présupposés implicites. Ceci lui permet de mieux soumettre ces discours également à une critique normative engagée à partir du critère du politique. Cette critique permet d'affirmer que loin d'éclairer les enjeux impliqués dans les processus de la globalisation néolibérale, les discours dominants et les découpages du monde qu'ils mobilisent ne permettent pas de saisir la complexité sociohistorique de la réalité de l'ordre global, tel qu'il est vécu dans les sociétés contemporaines. Ils occultent la production techno-économique mais aussi politique et idéologique de l'ordre global, qui est nécessairement polarisante, et donc convergent comme modes de forclusion du politique et d'imposition de l'évidence sensible de la légitimité de la domination de cet ordre. Ils ne répondent pas ainsi au besoin qui s'impose d'urgence, pour l'analyse du contexte global, d'une approche théorique offrant une compréhension synthétique des processus de la globalisation. Cette approche devrait permettre d'appréhender le sens de la continuité des structures du capitalisme, des conditions de son existence, mais aussi de ses ruptures, comme l'exigerait une théorie critique. C'est ainsi que le quatrième chapitre de la présente thèse confronte les postulats du discours néolibéral (thèse de la fin de l'histoire, le modèle explicatif de la société-monde, etc.), ainsi que ceux qui fondent la thèse du choc des civilisations (explications culturalistes des conflits, retour de l'État, etc.), aux thèses de la « théorie des systèmes-mondes », qui est fondée sur l'idée de la nature polarisante du capitalisme et qui renouvelle la théorie classique de l'impérialisme. Tout en soulignant la force explicative de cette théorie, cette thèse interroge la valeur heuristique du corpus conceptuel proposé dans le cadre de la perspective des systèmes-mondes. Le cinquième chapitre tente de saisir la spécificité de la globalisation néolibérale à la lumière de la critique phénomonélogico-politique de la globalisation élaborée par Michel freitag. Ce chapitre expose les fondements épistémologiques et théoriques de la théorie freitagienne de la société et de l'action sans laquelle il n'est pas possible de saisir toute la portée de l'évaluation freitagienne des transformations des sociétés contemporaines. La théorisation freitagienne de ces transformations est intégrée dans le cadre de la typologie générale des sociétés établie par Freitag qui est exposée en mettant l'accent sur la compréhension phénoménologico-politique de la globalisation qui y est proposée. Cette compréhension est présentée comme permettant un décryptage du sens des enjeux actuels des sociétés contemporaines ainsi qu'une définition des priorités qui s'imposent à la pensée critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Globalisation, Capitalisme, Néolibéralisme, Ordre global, Sociologie critique, Civilisation, Modernité, Postmodernité, Politique, Institution, Domination, Légitimité, Contrôle, Société contemporaine, Société-monde, Système-monde, Discours, Idéologie, Hégémonie, Impérialisme, Développement, Complexité, Espace, Histoire, Structure, Conjoncture, Après-guerre froide, État, Polarisation.
25

État-providence et libéralisme redistributif : entre "nouveau" et "néo" libéralisme

Bertrand, Benjamin 11 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche part du constat de la situation paradoxale qui anime l'État-providence contemporain. Tout en maintenant un système économique capitaliste, ce modèle étatique procède à une redistribution des richesses afin de garantir à tous les individus les conditions jugées essentielles au bien-être. Afin de résoudre la potentielle contradiction théorique entre droits de propriété individuels et droits sociaux propres à ce système, cette présente étude cherchera à voir si l'implication redistributive de l'État peut être justifiée dans le cadre de la tradition intellectuelle libérale. Au premier chapitre, nous étudierons une des manifestations historiques d'une théorie libérale redistributive à travers le nouveau libéralisme anglais et l'œuvre de L. T. Hobhouse. Nous serons amenés à constater comment Hobhouse est parvenu à opérer une modification théorique du libéralisme classique afin d'élaborer les contours d'un nouveau libéralisme à même de justifier l'intervention redistributive de l'État. Dans le second chapitre, nous exposerons les principales objections formulées par le courant néolibéral à la théorie d'un libéralisme redistributif. Nous procèderons à l'étude de trois de ses principaux représentants soit Berlin, Hayek et Nozick. Le troisième et ultime chapitre de notre recherche, nous verrons comment le portrait d'un libéralisme redistributif que dresse Hobhouse parvient à réfuter les objections des néolibéraux notamment en ce qui à trait à la question de l'autonomie morale, du pluralisme et de la propriété privée des ressources économiques. Nous serons à même de constater que contrairement à la possible dérive relativiste liée à l'exacerbation des concepts libertaires à laquelle procèdent les penseurs néolibéraux, la théorie de Hobhouse constitue un cadre plus cohérent capable d'apprécier de manière complémentaire la contrainte nécessaire à l'universalisation du droit individuel et la liberté individuelle. Nous conclurons sur une appréciation de la redistributivité intrinsèque du libéralisme en montrant que la fonction d'assistance socio-économique et la fonction de protection des libertés personnelles participent d'une logique analogue dans la mesure où tous deux impliquent une limitation de la propriété et de la liberté individuelle afin de garantir à tous les individus la jouissance des conditions nécessaires à leur liberté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État-providence, redistribution, nouveau libéralisme, néolibéralisme, bien commun, droit social, droit de propriété, Hobhouse, Berlin, Hayek, Nozick.
26

Le "lion celtique" : néolibéralisme, régionalisme et nationalisme économique en Écosse, 1979-2012

Rioux-Ouimet, Hubert 12 1900 (has links) (PDF)
Le 11 septembre 1997, les Écossais se prononçaient par référendum en faveur de la dévolution parlementaire, c'est-à-dire en faveur de l'établissement du premier Parlement écossais depuis 1707, année de la fusion des Parlements écossais et anglais suite à l'Acte d'Union. Dix ans plus tard, le 3 mai 2007, le Scottish National Party (SNP), parti nationaliste et officiellement sécessionniste, était élu pour la première fois en Écosse, traditionnellement dominée, depuis la fin des années 1950, par le Parti travailliste. Malgré son statut minoritaire, l'élection d'un gouvernement du SNP en Écosse allait constituer une transition fondamentale au niveau de la scène politique britannique, le SNP étant le premier parti régionaliste, c'est-à-dire non « panbritannique », à y être élu. Le 5 mai 2011, les Écossais accordaient au SNP un second mandat, les nationalistes formant cette fois, forts de leurs 45% d'appuis populaires et de leurs soixante-neuf sièges sur cent-vingt-neuf, un gouvernement majoritaire. La tenue d'un référendum portant sur l'indépendance de l'Écosse, projet phare du SNP, est prévue en 2014. Comment l'Écosse, nation inégalement développée et économiquement dépendante du Royaume-Uni jusqu'après la Seconde Guerre mondiale au moins, en est-elle arrivée là? Comment et surtout, pourquoi le mouvement nationaliste écossais s'est-il rapidement révélé plus influent à partir de la fin des années 1960, jusqu'à devenir la première force politique et électorale d'Écosse? Nous faisons dans ce mémoire l'hypothèse que la transition au néolibéralisme au Royaume-Uni, opérée notamment sous les gouvernements Thatcher (1979-1990) et Major (1990-1997), aura eu pour effet de favoriser la montée d'un tel mouvement nationaliste en érodant de façon importante l'influence de l'État britannique en matière économique et en accentuant à l'inverse l'importance, en regard de la « compétitivité » et de la productivité, des politiques et des institutions régionales de développement économique. Nous le démontrons en dévoilant comment les théories et discours néolibéraux, régionalistes et compétitivistes peuvent se révéler coextensifs et comment cette coextensivité est au fondement de la nature prioritairement économique du nationalisme écossais depuis 1980, notamment tel que médiatisé par le SNP. Notre prétention est d'ouvrir, à partir du cas écossais, un champ de réflexion et d'analyse sur le nationalisme économique en contexte minoritaire et plus précisément sur les impacts de la transition au néolibéralisme, à partir des années 1970, sur ce type de nationalisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écosse, nationalisme économique, néolibéralisme, SNP, régionalisme, Parlement.
27

La réorganisation de l'hégémonie néolibérale : une analyse néogramscienne des discours adressés par les directeurs généraux de l'UNESCO à la conférence internationale des ONG de 1977 à 2007

Gheller, Frantz January 2009 (has links) (PDF)
« Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, ils la font dans des conditions héritées du passé. » Il y a près de deux siècles, c'est la conviction qu'exprimait Marx en prenant part à l'organisation politique des travailleurs de son époque. Le développement capitaliste avait alors engendré la séparation d'une sphère d'exploitation économique distincte de l'État, celle de la société civile. Aujourd'hui, les approches sociologiques sont nombreuses à célébrer l'accroissement de la participation des acteurs de cette sphère à l'élaboration de la politique internationale. Peu réussissent toutefois à lever le flou théorique qui persiste dans la littérature quant à la nature de leur pouvoir. Notre mémoire a pour objectif de contribuer à dissiper ce flou en prenant pour objet les discours prononcés par les directeurs généraux de l'UNESCO devant la Conférence internationale des ONG au cours des trente dernières années. L'analyse de ces discours sera l'occasion d'éclairer d'un nouvel angle le rôle qu'a joué cette organisation à vocation culturelle dans la mise en oeuvre des politiques néolibérales à l'échelle planétaire. La démarche utilisée combine de manière originale le cadre théorique développé au début du siècle passé par le théoricien italien Antonio Gramsci avec la méthode d'analyse du discours politique assistée par ordinateur développée par les sociologues québécois Gilles Bourque et Jules Duchastel. Insistant sur le fait que, dans les sociétés modernes, les luttes sociales reposent davantage sur l'affrontement de différentes visions du monde que sur l'usage de la force, l'analyse du discours livrée dans notre mémoire se conclut en relevant une transformation majeure du discours de l'UNESCO dans les dernières décennies. L'UNESCO demandait auparavant l'aide des représentants de la société civile pour défendre l'ordre mondial providentialiste. Il les enjoint aujourd'hui à ne pas remettre en cause l'ordre néolibéral qui a succédé à l'ordre providentialiste. Tel est le prix demandé aux éléments modérés de la société civile en échange de leur participation à la gouvernance mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discours politique, Gouvernance mondiale, Gramsci, Hégémonie, Néolibéralisme, Organisations internationales, Providentialisme, Société civile, UNESCO.
28

Critique néogramscienne des rapports du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies concernant les violations commises contre les droits humains par les firmes transnationales

Laperrière, Marie-Neige January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire jette un regard critique, à partir des théories de Gramsci, sur les trois principes émanant des rapports du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, concernant la responsabilisation des firmes transnationales (FTN) en matière de violation des droits humains. Ces trois principes sont: la responsabilité des États de protéger, l'obligation des FTN de respecter et l'importance d'offrir des recours aux victimes des FTN pour réparer. Ce mémoire cherche à démontrer comment la montée de l'idéologie néolibérale permet de défendre et de protéger les intérêts de la classe capitaliste transnationale (CCT) au détriment des droits des classes subalternes. Cette situation est synchronisée avec l'établissement d'une nouvelle hégémonie en faveur de cette CCT. Les trois principes défendus par le Représentant spécial s'inspirent de cette idéologie et favorisent un rééquilibrage du rôle de la société civile par rapport à la société politique, au sein de la superstructure. L'instauration de cette nouvelle hégémonie est soutenue par le rôle actif des intellectuels organiques de la CCT par le biais des organisations internationales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Classe, Droits humains, Firmes transnationales, Gramsci, Hégémonie, Néolibéralisme.
29

Crise, néolibéralisme et démocratie en Équateur : les perspectives de développement à l'heure de la mondialisation

Ricard, Jan Frans January 2006 (has links) (PDF)
Le mémoire traite du modèle de développement néolibéral et de ses effets sur la démocratie en Équateur à l'heure de la mondialisation. Ce texte constitue une analyse des modèles de développement qui se sont succédés en Équateur et de leurs répercussions sur la société au niveau social, économique et politique (qualité de vie, justice sociale, institutions, citoyenneté, dette, rente pétrolière, conflits sociaux, etc). Il vise à mettre en lumière les convergences entre les structures de domination coloniales et le modèle néolibéral, tout en posant les bases d'une réflexion sur un modèle de développement alternatif. L'hypothèse de départ soutient que le modèle néolibéral n'est pas approprié pour l'Équateur, en ce qu'il est à l'origine d'une crise multidimensionnelle qui perturbe le pays depuis le début des années 1980 et qu'il cristallise les conditions du sous-développement héritées des modèles de développement antérieurs. En plus d'approfondir les écarts socio-économiques, il nuit au processus démocratique et occasionne de graves déséquilibres dans les domaines clés du développement. La fracture sociale qui résulte de l'application du modèle néolibéral porte les tensions sociales à son paroxysme et contribue à l'instabilité du pays ainsi qu'à l'approfondissement de la crise. C'est dans ce contexte qu'émergent à l'avant-plan de la scène politique le puissant mouvement indigène et le mouvement des femmes, comme fers de lance de la société civile et de l'altermondialisme équatorien. Les résultats des recherches confirment l'hypothèse de départ et permettent de conclure que l'Équateur doit abandonner le modèle néolibéral au profit d'un modèle de développement durable centré sur le potentiel national afin d'amenuiser sa dépendance vis-à-vis du marché international et de retrouver une certaine stabilité. Ainsi seulement pourra-t-il distribuer plus équitablement ses richesses et prendre la voie de la prospérité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Néolibéralisme, Mondialisation, Développement, Démocratie, Mouvement indigène.
30

Changement et continuité des relations de travail en Afrique du Sud

Vaillancourt, Brigitte January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une réflexion critique et féministe sur les changements et les continuités des relations de travail en Afrique du Sud post-apartheid (1994-2004). Cette réflexion est alimentée par une étude empirique portant sur les travailleurs des hôtels Holiday Inn du Cap. Le secteur hôtelier a été choisi puisqu'il offre un terrain propice à la flexibilisation du travail. Le recrutement d'employés via des agences de sous-traitance y est devenu une pratique courante et les emplois flexibles se multiplient, remplaçant le modèle précédent des emplois permanents. Au regard de cette étude, ce mémoire se penche sur les hiérarchies raciales, de genre et de classe qui imprègnent les relations de pouvoir entre les travailleurs et les employeurs mais aussi entre les différentes catégories d'employés. Il tente également d'expliquer comment la flexibilisation du travail s'insère dans le projet néolibéral auquel a adhéré le gouvernement sud-africain et, plus précisément, quelles sont ses ramifications avec les conditions actuelles de la reproduction sociale et les nouvelles lois en matière de relations de travail. Le cadre théorique féministe de la Canadienne Leah Vosko (2000, 2003), qui s'intéresse aux changements dans les pratiques et les relations sociales attachées au travail, permet d'illustrer comment les relations de travail au sein des hôtels étudiés se sont considérablement précarisées, féminisées et racialisées. Les travailleurs sont d'autant plus marginalisés qu'ils sont exclus ou bien mal protégés par les nouvelles lois en matière de relations de travail et que les syndicats sont eux-mêmes fragilisés. De plus, cela se produit dans un contexte de désinvestissement de l'État dans les services et les programmes sociaux, ce qui contribue à accroître les écarts de richesse et les disparités entre les genres.

Page generated in 0.0297 seconds