• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 37
  • 7
  • 4
  • 1
  • Tagged with
  • 50
  • 28
  • 16
  • 14
  • 11
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
41

Le récit de soi comme écriture de résistance face au nazisme : du sentiment à l'acte : définition d'une poétique du récit de soi en résistance / The self-narrative considered as a resistant writing against Nazism : from sentiment to deed

Galichon, Isabelle 21 June 2013 (has links)
Nous proposons, dans le cadre de cette thèse, de définir une poétique du récit de soi en résistance face à l’expérience de répression nazie, dans un contexte historique élargi. Notre étude couvre une période qui s’étend des premières manifestations antifascistes en France, dès les années trente, avec, en particulier, la création en 1934 du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes jusqu’à la fin des années cinquante, marquées par la sortie du film Nuit et Brouillard d’Alain Resnais, en 1956. Afin d’appréhender la notion de récit de soi, nous partons des conclusions que Michel Foucault propose dans son cours au Collège de France en 1982, sur « L’Herméneutique du sujet », et nous considérons donc le récit de soi dans la perspective d’un renouvellement des pratiques du souci de soi. C’est à partir d’une sélection de douze textes, choisis dans un corpus de récits de soi français ou francophones, que nous analysons l’écriture personnelle de la résistance. Notre sélection rassemble des récits de soi choisis pour leur diversité générique - journal, témoignage, poésie, correspondance, livre de raison, essai – ainsi que pour les différentes situations de résistance qu’ils présentent. Il s’agit donc de revisiter l’idée de résistance personnelle perçue comme une attitude de « refusance » telle que Philippe Breton l’a décrite, et de définir, dans le cadre de l’écriture du récit de soi, comment le sujet entre en résistance et dans quelle mesure cette résistance personnelle peut être assimilée à un acte : d’une position foucaldienne de résistance en puissance, émanant de la pratique du souci de soi, le récit de soi devient un acte de résistance face à l’expérience nazie. / Our study analyses the issue of resisting against Nazism through a self-narrative corpus, in a historical context expanding beyond the limitations of the Second World War. It spreads across a period that begins with the creation of the “Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes » (Committee of Antifascist Intellectual Vigilance) in 1934, until the end of the fifties with the release of the movie Nuit et Brouillard (Night and Fog) directed by Alain Resnais, in 1956. The fundamental idea of self-narrative is to be understood trough Michel Foucault lecture, at the College de France, in 1982, about “L’Herméneutique du Sujet” (The Hermeneutics of the subject). From this point of view, we can establish a parallel between the resisting self-narrative and the self-care practices that he studied from texts written in the Greek and Latin Antiquity. With a selection of twelve texts chosen among a corpus of french or french-speaking self-narratives, we propose to have a new spin on the personal writing of resistance and to define a poetics of these resistant self-narratives. This group of texts gathers different types: diaries, testimonies, poetry, letters and essays. We think that the idea of personal resistance is to be set out with the attitude of “refusance” from Philippe Breton. Thus, we will try to conjure up a notion of how the subject gets on to resistance through writing, and why this personal resisting can be considered as a deed: from a potential resistance drawn by the self-narrative, as Foucault showed it, the self-narrative turns out, in our historical context, to be a resisting act against Nazi experience.
42

La question autrichienne en France dans les années trente (1930-1938) / The Austrian issue in France during the thirties (1930-1938)

Lauzun, Hélène de 17 January 2015 (has links)
A la fin de la Première Guerre mondiale, la France contribue largement à transformer l’ancienne Autriche-Hongrie, et doit assumer une responsabilité quant à la survie et au devenir de la nouvelle Autriche, à travers différents engagements internationaux, même si aucun traité ne lie formellement les deux Etats. On définit généralement la position française vis-à-vis de l'Autriche par cette alternative : ni Habsbourg, ni Anschluss. A partir de 1930, l'héritier du trône, Otto de Habsbourg, accède à la majorité : se pose alors concrètement la question d'une éventuelle restauration. Les années 1930 voient par ailleurs le développement d'une multitude de projets de réorganisation de l'Europe centrale, alternative à ce retour des Habsbourg. L'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne doit pousser la France à des prises de position claires : son dessein est la réunion de l'Autriche au Reich, et le gouvernement français doit déterminer quelle attitude adopter envers le gouvernement autrichien qui choisit la voie de l'autoritarisme contre la poussée nazie. Si une part de l'opinion française a des sympathies pour la cause de l'indépendance autrichienne, le gouvernement n'impose jamais de choix clairs en ce sens, en raison notamment de facteurs idéologiques. Il est aussi prisonnier d'une conception trop économique de l'organisation de l'Europe centrale, qui lui fait sous-estimer les problèmes identitaires existant entre l'Autriche et l'Allemagne. L'absence d'une réflexion sur les spécificités de la nation autrichienne en construction conduit à faire le jeu de l'Allemagne, à travers l'idée d'un « germanisme » commun aux deux Etats. L'Anschluss, sans réaction française, vient couronner plus d'une décennie de contradictions et prépare la défaite symbolique de Munich. / At the end of World War I, France is a major actor of the transformation of old Austria-Hungary and becomes one of the main protectors of Austria through several international commitments; yet no treaty ever connects the two countries. The French policy on Austria is generally admitted to be : neither Habsburg, nor Anschluss. In 1930 Otto von Habsburg, the son of the last emperor, attains the age of majority ; so the issue of restauration appears again to be a major problem in Europe. At the same time, many plans and projects are discussed to reorganize Central Europe, as a possible alternative to the come back of the Habsburg family. With Hitler's appointment as Chancellor in Germany in 1933, France has to make up clear decisions, since Hitler's goal is to achieve the unification of Austria with Germany. The French government has to decide whether to support or not the Austrian government, getting authoritative in order to fight against nazi propaganda and terrorism. Many people in France are quite in favour of the cause of the independence of Austria. Yet the French government doesn't make any decisive choices to defend it, in particular because of ideological reasons. The French policy is also confined to an all-economic conception of international relations in Central Europe, and under-estimates the problems of national identity existing between Austria and Germany. The lack of a reflection on the specificities of an Austrian nation to be built tends to be of a great advantage for Germany, which praises for the idea of a common « germanism » for both countries. The Anschluss is made without any real French reaction, as a consequence of more than ten years of political contradictions ; thus it prepares the symbolical defeat of Munich.
43

La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l'échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l'été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l'Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l'ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l'Etat français et du collaborationnisme, contribution à l'essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l'ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l'attitude de l'opinion publique face aux prélèvements de main-d'œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d'Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu'à l'été 1943. Les Français paraissent d'abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d'aider autrui à s'y dérober que d'exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s'instaure que dans un second temps. A côté de l'obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la " refusance ", c'est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l'ordre, etc.).
44

Thierry Maulnier : de la Jeune Droite révolutionnaire à l'ordre établi ? / Thierry Maulnier : from the revolutionary young right to established order ?

Morel, Ludovic 25 November 2013 (has links)
De l'Action française, qu'il rejoint à la fin des années vingt, à l'Académie française, où il est élu en signe de consécration ultime pour une carrière littéraire remplie d'honneurs, le parcours intellectuel de Thierry Maulnier semble s'inscrire entre ces deux extrémités que sont le combat politique pour l'avènement d'une « révolution aristocratique », au côté d'une Jeune Droite d'inspiration maurrassienne, et l'accès à une certaine notabilité intellectuelle au sein d'institutions garantes de l'ordre établi. Entre les deux se situe le moment de la Libération, qui serait celui où Maulnier se rallie au système, après avoir trahi ses anciens camarades. Cette interprétation commune est toutefois aussi trompeuse que l?étiquette de dissident de l'Action française qui lui a été attribuée jusqu'à présent. Dans les années trente, Thierry Maulnier cherche sa propre voie dans les domaines économiques et sociaux pour trouver une alternative à une démocratie libérale et capitaliste qu'il abhorre, en vagabondant d'un mouvement à un autre, sans jamais quitter les parages de l'Action française. Mais la période de Vichy et l'Occupation allemande entraînent un bouleversement profond dans sa conception du monde, qui le conduit à s'éloigner de Maurras à la Libération. Poursuivant désormais son itinéraire en solitaire, loin d'une Jeune Droite dont il lui arrive de croiser encore quelquefois les animateurs dans certaines revues auxquelles il collabore, il s'engage dans de nouvelles formes d'expression artistiques et intellectuelles, comme le théâtre, sans renier son passé. Mais, au-delà des évolutions politiques réelles, ce parcours intellectuel singulier se caractérise par de nombreuses persistances, visibles dans les combats qu'il mène contre le communisme et le totalitarisme, la décolonisation, et pour la défense d'une civilisation occidentale, dont la crise s'est à ses yeux aggravée. Les soixante années de vie intellectuelle de Maulnier sont une fenêtre ouverte sur l'histoire du vingtième siècle et les mouvements politiques qu'il fréquente. / From the Action Française Movement, which he joins in the late 20's, to the AcadémieFrançaise, who elect him to a seat with them, and so consecrate his much honored literary career, Thierry Maulnier seems to have navigated between two extreme goals ; namely, promoting an "aristocratic revolution", siding with a "Young Right Movement" inspired by Maurras, and, later on, achieving some intellectual status within the Establishment. Then there comes the year of "Liberation" (of France from the nazi grip), when he is said to have joined in the System, thus betraying his former friends ; however, this well-spread interpretation is as faulty as the label "dissident from the Action Française", that has stuck to him to this day. In the 1930's, Thierry Maulnier explores the economic and social fields to situate himself and to find an alternative for the liberal/capitalistic democracy he cannot stand. The years of Vichy Government, and the German ocupation of France,brought a deep change in his vision of the world, a change that took him away from Maurras ; from then on, he continues his lonely course, far from the Young Right members, though he may meet some of their names in the reviews in which he is a contributor ; he gets involved in other forms of artistic and intellectual expression, such as drama ; yet, he will never reject or denounce his past. In spite of some genuine changes in his political postures, this singular intellectual route displays many persistent ideas, recognizable in his fights against communism, totalitarianism, decolonizing, in his defense of Western civilization that is sinking, according to him. Maulnier's six decades of intellectual life are like a window open on the XXth century history, and on the political trends he is acquainted with.
45

Heinrich Mann et l’exil en France. 1933 – 1940 / Heinrich Mann and the exile in France. 1933 – 1940

Lagleize, Maxime 13 February 2010 (has links)
Chassé par l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, Heinrich Mann a presque soixante-deux ans lorsqu'il émigre en France, le 21 février 1933. Comment Heinrich Mann a-t-il pu concilier la continuité de son engagement intellectuel avec la situation même de l'exil et dans quelle mesure son engagement fut-il redéfini par cette situation? Heinrich Mann a compris très vite qu'il lui fallait réadapter les objectifs de son engagement pour pouvoir le poursuivre en terre étrangère ; c'est ce qu'il fit dès les premiers mois passés en France, par les essais qu'il publia. La ville de Nice, où il s'établit, est le lieu de l'écrivain, Paris reste le lieu de l'engagement intellectuel. L'historiographie sur cette époque n'a souvent retenu du personnage qu'une certaine naïveté, et son instrumentalisation par le parti communiste, point qui mérite d'être relativisé. Le roman d'Henri IV, écrit pendant l’émigration, reste l'un des plus grands textes produits par la communauté allemande en exil. / After the Nazis had come to power in Germany, Heinrich Mann at the age of almost sixty-two years old had to go into exile to France on February 21th, 1933. How could he adapt his intellectual commitment to the new status of exile and to what extend was his commitment in France redetermined by the life in exile? Heinrich Mann understood quickly that he had to readjust the objectives of his commitment in order to continue in exile. He implemented it already in the first months he spent in France in the essays and texts he published. The city of Nice was the place where he lived and wrote, Paris remained the place for the intellectual commitment. The historiography of this period has often imputed to him a kind of naivety of character and the exploitation by the German communist party, but this point has to be relativised. Young Henry of Navarre, written during his stay in France is one of the most beautiful texts produced by the German community in exile.
46

La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945) / France and its population confronted to the compulsory labor draft (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l’échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l’été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l’Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l’ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l’Etat français et du collaborationnisme, contribution à l’essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l’ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l’attitude de l’opinion publique face aux prélèvements de main-d’œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d’Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu’à l’été 1943. Les Français paraissent d’abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d’aider autrui à s’y dérober que d’exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s’instaure que dans un second temps. A côté de l’obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la « refusance », c’est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l’ordre, etc.). / This thesis represents the first scientific synthesis nationwide about the Compulsory Labor Draft (Service du Travail Obligatoire, STO) inflicted upon France during the Second World War. Between September 1942 and the summer of 1944, laws enacted by the Vichy Regime forced approximately 600000 to 650000 French people to leave for the Reich in order to replace the German people recruited to the military. This turning point of the Occupation remained underrepresented in post-war research, and the victims felt into oblivion. The STO is reconstructed with special interest to the relationships between France and Germany, the socio-economic impacts, the discredit brought to the Vichy government and the collaborationist parties, the help to the expansion of the French Resistance and of the Maquis. The work ends with a depiction of the exiled people’s lives, their return and their bitter memories, supported by the former Fédération Nationale des Déportés du Travail. The main idea throughout this work is the attitude displayed by the public opinion confronted to the forced labor. Perceptions and behaviors depend on the periods in the history of the STO, of social classes, religion or local contexts. In spite of many protests such as strikes and demonstrations, France is the only country to have delivered all men requested by Germany, at least up to the summer of 1943. The French people seem to have been taken by surprise, powerless and divided. Individuals seem less troubled with dodging the forced labour service or with helping others to do so than with claiming that the whole population should equally be taken by this highly obnoxious toll. The massive disobedience only took over in a second cycle. Alongside the obedience and the réfractariat, the refusal newly coined as “refusance”, is a phenomenon studied in this work. The latter world refers to official actions and dynamics of refusing the STO without having to go underground, i.e. protected workplaces, false medical certificates or the joining of the law polices, to name but a few.
47

Théorie générale du charisme et de la crise de succession en régime charismatique / Generaly theory of charisma and the succession crisis in charismatic regime

Meite, Youssouf 26 November 2012 (has links)
L’objet de cette thèse porte sur le charisme et la crise de succession en régime charismatique. À l’aide d’éléments théoriques puisés chez Max Weber et ses successeurs, on tente de faire un bilan, une synthèse des recherches passées et celles en cours, et de proposer notre propre compréhension du pouvoir charismatique et la question de son utilité. En effet, bien que le concept de charisme soit largement utilisé et discuté par les théoriciens du pouvoir et du leadership, il demeure encore une énigme majeure des sciences sociales, politiques et juridiques. Ainsi, persuadé de sa pertinence comme principe de légitimation du pouvoir politique, on tente d’explorer plus en avant certains de ses aspects négligés ou insuffisamment élaborés, afin de proposer une vue d’ensemble sur la question. L’illustration de ses grandes figures historiques les plus marquantes comme Mussolini, Hitler, Khomeiny, de Gaulle, Mao, Houphouët, Nkrumah nous permet d’entrevoir ses vertus et ses vices, mettant également en avant les crises de succession en régime charismatique avec leurs différentes solutions. / The purpose of this thesis deals with the charisma and the succession crisis in charismatic regime. With the help of theoretical elements drawn from Max Weber and his successors, we try to make an assessment, a summary of previous researches and those in progress, and propose our own understanding of charismatic power and the question of its usefulness. Indeed, although the concept of charisma is widely used and discussed by the theorists of power and leadership, it remains a major conundrum of social science, political and legal. So convinced of its relevance as a principle of legitimation of political power, we attempt to further explore some aspects neglected or insufficiently developed to provide an overview of the issue. The illustration of these great historical figures, the most significant, like Mussolini, Hitler, Khomeini, De Gaulle, Mao, Houphouët, and Nkrumah gives a glimpse of its virtues and its vices, thus highlighting the crises of succession in charismatic regime with their different solutions.
48

Lire et jouer en Allemagne nazie : la culture jeunesse en tant que véhicule de propagande sous le Troisième Reich

Thibault, Laura-Marie 07 1900 (has links)
Ce mémoire consiste à étudier l’apport de la culture jeunesse dans l’acceptation des valeurs nationales-socialistes par les jeunes Allemand(e)s, via la problématique suivante: Comment la culture jeunesse a-t-elle agi à titre de véhicule de propagande sous le Troisième Reich et quels en ont été les répercussions sur la jeunesse allemande? En abordant cette éducation informelle diffusée par la culture jeunesse, c’est-à-dire par la littérature jeunesse, puis par les jouets et les jeux de société, cette recherche offre une définition renouvelée des mécanismes de propagande déployés par le régime nazi et propose une conception nouvelle du phénomène d’endoctrinement de la jeunesse durant cette période. En diffusant des idées comme la quête de la race pure, la conquête, l’antisémitisme à travers une expérience émotionnelle immersive (par l’exercice du jeu et de la lecture), la culture jeunesse est parvenue à susciter l’enthousiasme des jeunes Allemand(e)s à l’idée d’incarner les acteurs d’un monde régi par le nazisme. De plus, nous constaterons que le caractère divertissant de cette propagande culturelle a fait de la violence et de l’exclusion, intrinsèques à la vision nationale-socialiste du monde, des euphémismes, par sa capacité à banaliser la gravité de ces derniers. Ce phénomène nous permet de saisir pourquoi les Allemand(e)s persistaient, même après la guerre, à concevoir leur enfance sous le régime nazi comme une expérience relativement positive. L’aspect culturel de l’endoctrinement de la jeunesse allemande constitue une dynamique encore peu connue de l’histoire allemande que nous proposons d’explorer à travers ce mémoire. / This thesis studies how culture propagated by the Nazi regime during the Second World War influenced young Germans and contributed to their acceptance of National Socialist values. It asks: How did youth culture act as a vehicle of propaganda under the Third Reich and what impact did it have on German youth? By focusing on the hitherto under researched areas of children’s literature, toys and games, my research helps us to better understand the nature of Nazi propaganda, in particular the importance of informal education. Through play and reading young Germans were indoctrinated in Nazi ideology about the quest for a so-called pure race, conquest and expansion in East and West Europe, and anti-Semitism. These cultural activities led to an immersive emotional experience for young Germans which aroused their enthusiasm for contributing to and benefiting from a world ruled by Nazism. The entertaining nature of this cultural propaganda turned the violence and exclusion intrinsic to the National Socialist vision of the world into euphemisms, by trivializing their seriousness. This phenomenon helps us to understand why, even after the war, Germans persisted in seeing their youth under the Nazi regime as a relatively positive experience. The cultural aspect of the indoctrination of German youth is an underexplored dynamic of German history that I explore in this thesis.
49

Reconquérir le Reich ? : le Vatican et l'Allemagne de Weimar, des nonciatures Pacelli au Reichskonkordat (1919-1934)

Levant, Marie 12 December 2012 (has links)
La restauration d'une Chrétienté, la conversion des nations à la doctrine chrétienne de l'organisation des hommes en société : telle fut la substance des projets de la papauté de l'entre-deux-guerres. Or, ceux-ci trouvèrent dans l'Allemagne des années Vingt un terrain favorable, dès lors que la jeune République, construite par-dessus l'humiliation de la défaite et le chaos de la Révolution, était plus que fragile. Cette quête eut ses relais : les clercs et les religieux, sur lesquels le Saint-Siège voulut renforcer son contrôle pour romaniser un catholicisme parfois suspect de modernisme ; les œuvres catholiques, dont la relance fut au cœur du pontificat de Pie XI ; le Zentrum, au rôle renforcé par la parlementarisation ; le service diplomatique, dès lors qu'enfin, il fut possible d'installer un nonce à Berlin. Mais l'instrument privilégié de la reconquête devait être le concordat. Après les concordats signés avec quelques Länder, le Concordat du Reich du 20 juillet 1933 devait donc représenter le couronnement de cette politique. Or, la victoire était vide de sens. Loin des ambitions restauratrices qui avaient valu en 1919, le traité n'eut plus qu'une fonction de défense, et encore, d'une efficacité sujette à caution, dès lors que le Führer en transgressa immédiatement les dispositions. La thèse s'arrête finalement à l'été 1934, après la nuit des Longs Couteaux et la mort du président Hindenburg. Ces deux épisodes achevaient la construction du totalitarisme nazi; mais en même temps qu'ils révélaient toute la vanité de l'entreprise restauratrice chrétienne, ils signifiaient aussi pour Rome la fin des illusions quant aux possiblités de canaliser Hitler et le nazisme. / My Ph.D thesis is focused on Papal prospects of a Catholic re-conquest, according to the model of the medieval Christianity; that is to say, the papal attempt to place the Roman Church at the heart of society once again, or, in other words, the efforts to restore mutatis mutandi a Christian system, as it was in Europe before the French Revolution. In fact, following the First World War, the situation in Germany offered great possibilities to this kind of Roman policy. We may think about the German needs to get help from the Holy See on the international scene, or the new political order, i.e the Weimar Constitution favorable to Catholic interests and the power gained by political Catholicism. To develop this policy, the Holy See had different means: the ecclesial means, such as bishop's appointments, ecclesiastical formation, theological studies, which were used to romanizzare the german Catholicism and to reinforce roman control over the German Church; second, the means of the Catholic activism, such as religious instruction and education, Catholic lay organizations and Christian political parties. However, the best instrument was certainly the Concordat; and from that point of view, the diplomatic activity was certainly increased by the Nuncio appointed for the first time in Berlin. My thesis ends with the summer of 1934, after the Night of the Long Knives and president Hindenburg's death. Indeed, these two episodes finished the formation of the Nazi Totalitarianism, but they revealed also how vain the Papal policy was. It can be viewed as the beginning of the disillusions in Rome about Hitler and the possibilities of moderating him.
50

La caserne Dossin à Malines, 1942-1944: histoire d'un lieu

Schram, Laurence 07 May 2015 (has links)
Le 27 juillet 1942, la Sipo-SD de Bruxelles ouvre le camp de rassemblement pour Juifs, établi dans la caserne Dossin à Malines. La fonction de ce camp est génocidaire :elle consiste à rassembler en ce lieu les victimes des persécutions raciales en vue de leur « évacuation » à l’Est, c’est-à-dire leur déportation à Auschwitz-Birkenau.<p>Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 25.000 déportés juifs et 350 Tsiganes de Belgique et du nord de la France sont déportés à Auschwitz-Birkenau, qui est à la fois un centre de mise à mort et un complexe concentrationnaire. En 1945, seuls 1.252 de ces déportés raciaux ont survécu. Avec Drancy et Westerbork, la caserne Dossin constitue l’un des rouages essentiels de la mise en œuvre de la « Solution finale de la Question juive » (en Allemand, Endlösung der Judenfrage), le programme nazi d’élimination systématique et totale des Juifs d’Europe. <p>Bien que ce lieu ait été l’antichambre de la mort, son histoire est très mal connue. Pour la première fois, elle est étudiée dans sa globalité. <p>Après avoir donné un aperçu des persécutions raciales sous l’occupation allemande en Belgique et dans le nord de la France, l’auteur examine comment et dans quel contexte le camp de Malines est organisé par la Sipo-SD. <p>Le camp nécessite un personnel SS très restreint :une dizaine d’Allemands et quelque 80 auxiliaires flamands suffisent. Les rôles et les parcours individuels de plusieurs d’entre eux sont abordés plus en détail, afin d’en dégager des profils particuliers. Pour faire fonctionner le camp, les SS utilisent des travailleurs juifs détenus. Leurs tâches vont de l’entretien quotidien du camp à l’administration de la déportation, l’enregistrement sur les listes de transports et la spoliation. L’implication forcée des détenus dans la destruction de leur propre communauté est analysée. Le fonctionnement du SS-Sammellager est comparable à celui du système concentrationnaire. À la caserne Dossin, des détenus juifs endossent des fonctions privilégiées, similaires à celles des Kapos dans les camps de concentration, mais évidemment à des degrés de violence très éloignés. <p>Les SS, maîtres absolus, règnent par la terreur que les internés subissent dans tous les aspects de leurs conditions de détention :le règlement intérieur, les horaires, l’hygiène déplorable, la promiscuité dans les chambrées, l’insuffisance du ravitaillement, l’exploitation de leur travail. <p>L’arbitraire, renforcé par l’impunité dont jouissent les SS, débouche sur de nombreux mauvais traitements, exactions, et sévices. Certains épisodes, plus violents que d’autres, qui ont marqué l’histoire du camp, sont analysés en profondeur. Le nombre extrêmement restreint de décès survenus au camp doit cependant être souligné.<p>Devant tant de violences, confrontés à l’inacceptable, les internés adaptent leurs comportements aux circonstances, jouant sur un vaste registre allant de la collaboration avec leurs persécuteurs jusqu’à la résistance. Cette résistance, multiforme et diffuse, se développe à l’intérieur du camp, tout en n’aboutissant jamais à la mise sur pied d’un réseau organisé. <p>Mais au sein des détenus, une catégorie particulière n’aura jamais l’occasion de résister, pas plus que celle de se mêler aux internés juifs. Dès leur enfermement dans la caserne Dossin, les Tsiganes sont encore plus mal lotis que les Juifs. Leur sort, tout à fait exceptionnel et ne se confondant pas avec celui des Juifs, est présenté dans un chapitre qui leur est exclusivement consacré. <p>Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1944, le SS-Sammellager est abandonné par les SS, en pleine débâcle. La plupart des Juifs qui s’y trouvent encore sont livrés à eux-mêmes. Leur « libération » ne suscite pas de grand intérêt. Pour leur part, la liesse s’éteint rapidement devant le constat de leur monde ravagé par la Shoah. Presque aucune famille n’est sortie indemne de ces deux années de déportation.<p>Vingt-sept transports juifs et un transport tsiganes ont été dirigés à Auschwitz-Birkenau. Trois convois exceptionnels partent aussi pour Buchenwald, Ravensbrück et Bergen-Belsen et deux petits groupes d’internés sont envoyés de Malines à Vittel. <p>L’histoire de chacun de ces transports permet de relater la façon dont leur effectif a été rassemblé, de suivre le sort des déportés, des évadés, des assassinés dès la descente du train, des forçats ainsi que des rares survivants. <p>Aussi l’auteur replace-t-il la caserne Dossin dans son contexte européen en mettant l’accent sur sa fonction génocidaire.<p>La mise en œuvre de la Shoah en Belgique, en France et aux Pays-Bas est présentée et une comparaison entre les camps de rassemblement de ces pays, Dossin, Drancy et Westerbork est réalisée. <p>Tout au long de son développement, cette thèse met l’accent sur la mission génocidaire du camp, maillon entre les SS l’Office central de Sécurité du Reich de Berlin et Auschwitz-Birkenau, le lieu de l’extermination des Juifs de l’Ouest. Le SS-Sammellager für Juden est replacé dans le contexte de la Shoah en Europe, en particulier à l’Ouest, dans le triangle formé par Westerbork, Drancy et Dossin.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0389 seconds