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Etre ou avoir : les ducs de Guise et leur paraître (1506-1588) / Being or having. The Dukes of Guise and their appearances (1506-1588)

Meiss-Even, Marjorie 20 November 2010 (has links)
Ce travail prend pour objet la culture matérielle – c'est-à-dire « l'ensemble des phénomènes de co-construction des sujets, du social et de la culture dans le rapport aux objets matériels » (M. Roustan) – des aristocrates de la Renaissance française. Le cas de la maison de Guise permet de dresser un panorama des possessions indispensables à une grande famille du XVIe siècle pour tenir son rang dans la société de cour ; il autorise aussi l'étude de l'impact d'une exigence accrue de paraître sur les finances aristocratiques, et laisse apercevoir les pratiques sociales de consommation. Au-delà de la simple description, ce travail met en évidence les valeurs qui sous-tendaient l'environnement matériel aristocratique ; il révèle aussi la façon dont les objets participèrent à la transformation identitaire de l'élite courtisane de la Renaissance. / This work deals with the material culture – understood as a comprehensive phenomenon which both fashions and is fashioned by society, culture and individuals – of French Renaissance aristocrats. The House of Guise case study unveils the variety of goods a 16th-century great household needed in order to stay in keeping with its rank in the court society. It further reveals the financial consequences for noble houses of the ever-increasing obligation to appear splendidly. The social practices that lay behind shopping are also examined. Beyond a mere description, this work underlines the values embodied in the noble material environment and stresses the part objects took in the redefining of Renaissance elite identity.
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Le comté de Bourgogne d'Eudes IV à Philippe de Rouvres (1330-1361) : une principauté en devenir / The county of Burgundy from Eudes IV to Philip of Rouvres (1330-1361) : become a principalty

Le Strat-Lelong, Sylvie 30 June 2015 (has links)
Les ducs-comtes de Bourgogne ont hérité, en 1330, d’un domaine déjà bien constitué, dont les points forts épousent les axes de pénétration du relief, selon une diagonale sud-ouest/nord-est. Bien que partiellement et provisoirement démembré au gré de houleux partages successoraux, il n’a connu que des modifications de détail, ayant pour but de renforcer le maillage du territoire. Il s’appuie sur un réseau administratif ancien constitué de prévôtés, de châtellenies et, accessoirement, de mairies. Son caractère archaïque est compensé par la réorganisation, sous Eudes IV, du ressort des baillis, qui aboutit à une partition entre deux bailliages, d’Amont et d’Aval. Ce prince est également à l’origine de la création de la gruerie, et de la mise en place de structures comptables visant à optimiser le circuit de la production et de la commercialisation du sel.Les ducs-comtes ont utilisé pleinement les ressources de la féodalité pour renforcer et étendre leur réseau vassalique. Ils se heurtent aux intérêts des grandes familles - Faucogney, Montbéliard, Neuchâtel, Chalon-Arlay et Chalon-Auxerre - maîtresses des positions frontalières, dont la puissance leur permet de rivaliser avec le prince. Le principat d’Eudes IV est parcouru de fortes tensions avec la noblesse comtoise, victime de la politique d’affirmation de ce duc-comte. Elles s’expriment régulièrement par le recours aux armes de toute une partie de la haute aristocratie, qui trouve des appuis chez les princes voisins et surtout auprès du roi d’Angleterre. Un apaisement relatif survient avec l’avènement de Philippe de Rouvres : il suscite l’émergence de nouveaux équilibres en proposant aux grands féodaux de participer au gouvernement de la province. Eudes IV a quant à lui joué contre les barons la carte de la petite et moyenne noblesse, qu’il a intégrée aux rouages du pouvoir par le biais des offices et du service armé. Le nombre de ralliements obtenus prouve la réussite de cette politique d’association de la noblesse modeste aux retombées financières des domaines du prince, et notamment des revenus de l’industrie du sel, originalité de la province comtoise.En revanche, le bilan de l’affirmation du pouvoir princier, encore en pleine élaboration en Franche-Comté, est mitigé. Si la souveraineté du prince est clairement affirmée dans son principe, elle n’est pas toujours effective dans les faits, même si les ducs-comtes, et particulièrement Eudes IV, y ont porté tous leurs efforts, en tentant notamment de créer à leur profit l’ébauche d’un espace politique, judiciaire et économique étendu aux fiefs des grands. Ces entreprises se heurtent aux exigences d’un droit féodal toujours vivace, et souffrent de la conjoncture générale de la guerre de Cent ans, qui contraint le roi de France à ménager ses forces en donnant satisfaction aux féodaux contre leur prince. Néanmoins, les institutions se renforcent, particulièrement en ce qui concerne l’exercice de la justice. La guerre pousse à redéfinir les fonctions des officiers et à en créer de nouveaux. Et, fait majeur, le pouvoir législatif et normatif du prince est entré dans les mentalités. Le terrain est donc amplement préparé pour la construction de l’État bourguignon sous les ducs Valois. / The Dukes-Counts of Burgundy inherited in 1330 within a domain already well established, whose strengths espouse the axes of penetration of the relief, according to a diagonal southwest / northeast. Although only partially and temporarily dismembered at the option of boisterous successional divisions, it has had only minor changes, aimed at strengthening the territorial mesh. It relies on a network of former administrative provosts, castellanies and, incidentally, town halls. Its archaic character is offset by the reorganization, under Eudes IV, the competence of bailiffs, which results in a partition between two bailiwicks, Upstream and Downstream. The prince is also responsible for creating the gruerie, and implementation of accounting structures to optimize the circuit for the production and marketing of salt. The Dukes-Counts have fully used the resources of the feudalism to strengthen and expand their network of vassalage. They clash with the interests of large families - Faucogney, Montbéliard, Neuchâtel, Chalon-Arlay and Chalon-Auxerre - mistresses border positions whose power allows them to compete with the prince. The government of Eudes IV is traversed by strong tensions with the nobility of the County, victim of the affirmation of the Duke-Count policy. They are expressed regularly by the use of weapons in any part of the aristocracy, which finds support among neighboring princes and especially to the king of England. A relative easing occurs with the accession of Philip of Rouvres: it raises the emergence of new balances by offering to the great vassals to participate in the government of the province. Eudes IV, meanwhile, played against the barons the card of small and medium nobility, which he included to the machinery of power through the offices and the armed service. The number of rallies proves the achieved success of this modest nobility association policy to the financial impact of the prince’s domain, including income from the salt industry, originality of the province. However, the record of the assertion of princely power, still in full development in the county of Burgundy, is mixed. If the sovereignty of the prince is clearly affirmed in principle, it is not always effective in practice, even if the Dukes-Counts, especially Eudes IV, have focused all their efforts, notably by trying to create for their benefit a draft of political, judicial and economic space, extended to fiefdoms. These enterprises face the demands of a still alive feudal law, and suffer from the general economic conditions of the Hundred Years War, which forced the King of France to spare his strength by giving satisfaction to the great vassals against their prince. However, institutions are strengthened, particularly in relation to the exercise of justice. The war drives to redefine the functions of the officers and to create new ones. And major fact, the legislative and normative power of the prince entered mentalities. The land is fully prepared for the construction of the Burgundian state under the Valois dukes.
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La petite noblesse de robe dans la région de Montpellier (vers 1480 - vers 1630) / Nobless of "robe" in Montpellier in Early modern France (towards 1480 - towards 1630)

Courcier, Jacques 25 November 2015 (has links)
Au début du XVIe siècle la ville de Montpellier était encore médiévale. Les murailles, "commune clôture", étaient le symbole de son pouvoir, de sa justice; mais elles étaient aussi l'objet de lourdes charges financières.Dans cette ville de Montpellier différents groupes se côtoyaient. Les uns, la noblesse ancienne et rurale, avaient perdu de l'influence au sein du consulat. Les autres, les petits nobles de robe, issus de la bourgeoisie marchande, progressaient. Ils connurent un fort essor avec la création de la cour des Aides, en 1467, et avec la création de la chambre des Comptes, en 1523. Ils accaparèrent les charges de premier consul, rachetèrent les droits de justice au clergé, aux seigneurs locaux, et finalement, dirigèrent la ville. / At the begining of the 16th century, the town was still medieval, the walls, "common fences", were the symbol of its power, of its justice, but they were also the object of heavy financial charges.In the town of Montpellier, different groups were mixing. Some of them, old rural nobility, had lost influence in the consulship. The others, small nobility from the petty merchant vourgeoisie, were increasing. The knew a strong rise with the creation of the court of Aides in 1467 and with the creation of the house of Accounts in 1523. They withheld the charges of first consul, bought the right of justice from the clergy and the local lords, and finally ruled the town.
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La Tenture de la Dame à la licorne : la figure féminine au service de l'image masculine / The Lady and the Unicorn Tapestries : Feminine figures at the service of the masculine image

Sowley, Katherine Ilsley 10 December 2012 (has links)
La tenture de la 'Dame à la licorne' est le plus souvent interprétée comme une allégorie des sens physiques, mais son iconographie se distingue par le registre héraldique. Chaque composition s’organise tel un emblème héraldique de sorte que les personnages principaux remplacent l’écu tant du point de vue visuel que fonctionnel. Si cette tenture est fréquemment citée comme un monument à la réussite socioprofessionnel du commanditaire, on n’a jamais cherché à comprendre comment le registre scénique contribue à la représentation du commanditaire. Autre lacune dans le corpus de littérature, l’importance de la figure féminine dans cette image est restée jusqu’alors ignorée. La présente étude propose donc d’étudier la 'Dame à la licorne' et sa fonction représentative en analysant les traditions culturelles, littéraires et iconographiques, ainsi que les réalités sociohistoriques, qui sous-tendent l’image d’excellence sociale que le commanditaire souhaite rattacher à sa personne et à sa famille. / The 'Lady and the Unicorn' tapestries are most often interpreted as an allegory of the physical senses, but their iconography is remarkable for its integration of armorial elements. Each composition is organized like a heraldic emblem, such that the main figures replace the coat-of-arms in its position and its function. Though this work is frequently identified as a monument to the patron’s socio-professional success, no effort has been made to understand how the scenes contribute to his personal representation. The lack of interest for the decidedly female character of this iconographic programme is another weakness in previous studies of these tapestries. This doctoral dissertation proposes to examine the 'Lady and the Unicorn' and its representative function by analysing the cultural, literary and iconographic traditions, as well as the socio-historic realities, that shape the image of social excellence the patron constructs in order to represent himself and his family.
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François de Lorraine (1520-1563), duc de Guise entre Dieu et le Roi / François de Lorraine (1520-1563), duc de Guise between God and the King

Durot, Eric 11 June 2011 (has links)
François de Lorraine, duc de Guise, fut l’un des principaux acteurs politiques du royaume de France de 1547 à sa mort en 1563. Célèbre, il n’a pourtant pas fait l’objet d’une étude historique approfondie alors que les matériaux sont nombreux pour retracer son parcours. Plus qu’une biographie traditionnelle, le doctorat a eu pour visée d’articuler la problématique de l’identité aristocratique et la question de l’engagement d’un homme qui se pensait entre Dieu et le Roi. Prince de la Renaissance, François de Lorraine construisit son rôle en se fondant d’une part sur l’intégration d’un riche capital identitaire en grande partie constitué de la geste de son lignage lorrain, et d’autre part sur la force qu’il tirait de la maison de Guise, en particulier grâce à l’association étroite de son frère Charles, cardinal de Lorraine. Le duc poursuivit sa quête de salut divin et de reconnaissance sociale dans deux contextes très différents qui déterminèrent des oscillations dans son jeu d’acteur. Le premier est celui du règne d’Henri II (1547-1559), durant lequel il s’imagina être le bras armé du Roi Très-Chrétien en vue d’établir une monarchie universelle. Le second (1559-1563) fut marqué par la crise profonde et multiforme du royaume de France : le duc aspira à être alors le défenseur des catholiques face au calvinisme qu’il associa à une hérésie et contre lequel il assuma d’être tel un nouvel envoyé de Dieu aux côtés des jeunes rois François II puis Charles IX. / François de Lorraine, duc de Guise, was one of France’s most influential politicians from 1547 to 1563, at the time of his death. Although a potent figure, he hasn’t been the subject of any serious historical study. Yet, historical sources are numerous. This thesis is much more than a traditional biography : it aims at questioning the identity of De Guise as an aristocrat and his commitment as a man who figured himself as standing between God and his king.Prince of the Renaissance, François de Lorraine built up his influence by relying on both his heritage and identity as a member of the Lorraine family and his power derived from the de Guise family and his close association with his brother Charles, the Bishop of Lorraine. The duke undertook his quest for divine salvation and political recognition in two different historical contexts which determined and influenced his actions. First, under the reign of Henry II (1547-1559), he acted as the Christian king’s executioner with the view to establishing a universal monarchy.Then, between 1559 and 1563, when the kingdom of France suffered from crises which were deep and manifold, the duke posed as the protector of the Catholics against Calvinism which he considered as heresy. He resisted it by assuming the role of a protector sent by God to assist the two young kings, François II and Charles IX.
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La confrérie des Dames de la Sainte-Famille de la paroisse Notre-Dame de Montréal (1724-1760) : un lieu élitaire au féminin ?

Bergeron, Evelyne 12 1900 (has links)
Les historiens ont eu tendance à effacer les femmes de leurs écrits lorsqu’il était question des élites de la Nouvelle-France ; ce concept a longtemps été associé au monde masculin. Le choix d’exclure la gent féminine n’est pas surprenant lorsque l’on sait que les définitions rattachées à l’élite proviennent principalement de la profession, ainsi que de la place occupée par les gens dans les institutions ou dans les structures de pouvoir. À cette époque, la majorité des femmes n’occupaient aucune fonction décisionnelle ; elles étaient maintenues, ‘’grâce’’ au patriarcat, dans la sphère domestique. Malgré ces constats, ce mémoire s’intéresse tout de même à la pertinence d’une définition de l’élite au féminin. Nous essayons donc de démontrer que les femmes en Nouvelle-France avaient aussi des lieux de rassemblement élitaire. Pour y parvenir, nous étudions le parcours des principales officières de la confrérie des Dames de la Sainte-Famille (Montréal) entre 1724 et 1760. Afin de connaître leur statut socio-économique, ce mémoire s’emploie à relever divers éléments caractéristiques : statut socio-professionnel de leur père et de leurs maris, les montants des douaires et des préciputs dans leurs contrats de mariage, l’âge au premier mariage, le nombre de naissances ainsi que la mortalité infantile. Ces divers indicateurs révèlent que la majorité de ces dames provenaient effectivement d’un milieu élitaire. Pour consolider cette conclusion, ce mémoire analyse ensuite le comportement de ces femmes en lien avec une des caractéristiques propres aux élites soit le réseautage. Il s’intéresse particulièrement à la pratique du marrainage ; qui sont les parrains et marraines des officières, qui sont les marraines de leurs enfants et de qui elles sont les marraines. Cette dernière partie du mémoire vient à son tour confirmer la dimension élitaire des officières de la Sainte-Famille. / When it was about of New France's elitism, historians have tended to erase the women from their writings; this concept has long been associated with the male world. The decision to exclude the feminine gent is not surprising when we know that the definitions attached to the elitism, primarily come from the profession as well as the places of people in the institutions or in the structures of power. At that time, most of women haven't held a decisional function; they were maintained, ''thanks'' to patriarchy in the domestic sphere. Despite these findings, the memory is still interested in the relevance of a feminine elite definition. So, we try to show that women in New France also had elite gathering places. To achieve this, we study the journey of the main Officers of the Holy Family Ladies’s brotherhood (Montreal) between 1724 and 1760. In order to know their socio-economic status, this memory is used to know some characteristic elements: the socio-professional status of their fathers and husbands, the amounts of dowries and préciputs in their marriage contracts, the age at first marriage, the births and the infant mortality. These varied indicators show that actually the majority of these ladies came from an elitist environment. To consolidate this conclusion, the memory analyzes the behavior of these women in connection with the distinct characteristic of elites : the networking. Networking is particularly interested in the practice of godmothering ; who are the Officers' sponsors, who are the godmother of their children and from whom are they the godmothers. This last part of memory come to confirm the elitist dimension of Officers of the Holy Family.
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Jean-Louis Ratuit de Souches (1608-1682). De La Rochelle au service des Habsbourg. Contribution à l'étude des migrations nobiliaires francophones dans les pays de la Couronne de Bohême aux XVIIe-XVIIIe siècles / Jean Louis Ratuit de Souches (1608 – 1682). From La Rochelle to the service of the Habsburgs. A study to the migration of the French nobility in the Lands of the Bohemian Crown during the XVIIth – XVIIIth century

Klapka, Petr 31 May 2012 (has links)
La société nobiliaire des pays de la Couronne de Bohême connut à compter de 1620 et jusqu’au milieu du XVIIe siècle de considérables transformations. La modification radicale de sa structure fut en partie liée à l’arrivée des nouvelles familles dont la majorité appartenaient à la noblesse germanophone. Or, ces lignées ne furent pas les seules à chercher la carrière ou la fortune au service de l’Empereur. Nous y vîmes également de nombreux Espagnols, Irlandais et Ecossais, des nobles originaires des Pays-Bas espagnols ou encore des lignages francophones. Ces derniers provenaient d’une large zone géographique comprenant la Bourgogne, la Provence, l’Artois, le Hainaut français dont la ville de Cambrai, la Lorraine pour en terminer par la Savoie. En effet, ce genre du phénomène migratoire eut des contours assez étendus et se limiter aux seuls Français impliquerait de ne pas prendre en considération le fait que la langue et la culture comptaient davantage que l’origine. Mais il n’existe aucune synthèse ni d’étude analytique sur cette forme de migration dont bien des aspects restent encore négligés et tout simplement à étudier. L’objectif du présent travail fut de présenter un destin particulier d’un noble établi dans les pays tchèques – dans le Margraviat de Moravie en l’occurrence – celui de Jean Louis Ratuit de Souches (1608-1682). Contemporain des grandes personnalités militaires de l’époque, telles que le Grand Condé, Raimondo Montecuccoli, Gustave-Adolphe ou encore Turenne, connues davantage, Jean Louis Ratuit de Souches accomplit, lui aussi, des exploits dignes d’être relatés. Né à La Rochelle, dans un milieu de la petite noblesse huguenote, il sut bâtir sa carrière au service des Habsbourg. Soldat, il se battit successivement pour défendre la cause du protestantisme, d’abord à La Rochelle, sa ville natale, contre les troupes de Louis XIII, ensuite dans l’armée suédoise contre les impériaux. Plus tard, il devint général de Ferdinand III, puis de Léopold Ier, en se servant de ses connaissances de la tactique adverse pour lutter contre les Suédois et les Français. Parti d’un milieu modeste, il finit par être reconnu comme un des plus grands chefs militaires de l’époque et accumula une fortune considérable ce qui lui valut les éloges des uns mais également les critiques et les réactions de jalousie exacerbées, aussi bien dans l’armée qu’à la cour viennoise.Afin de réussir son intégration dans le nouveau milieu, Jean Louis Ratuit de Souches se convertit et pour prouver la profondeur de sa foi, il alla même jusqu’à la fondation d’un lieu de pèlerinage sur ses domaines moraves. Contrairement à beaucoup de ses compatriotes, il laissa des traces durables dans l’histoire du pays et sa légende continua à vivre même après sa mort : un nombre de contes, œuvres d’art et monuments de tout genre allant jusqu’aux fêtes commémoratives en témoignent suffisamment. Pourtant, aujourd’hui encore, une partie non négligeable des épisodes de sa vie privée et publique reste ignorée.Au cours de nos recherches, nous avons également élaboré un catalogue de fiches biographiques et bibliographiques portant sur les familles francophones installées dans les pays de la Couronne de Bohême dans les années 1618-1740. Il permet ainsi une orientation basique dans ce phénomène migratoire spécifique et pourrait servir de point de départ pour des éventuels travaux futurs. / Noble society in the Lands of the Bohemian Crown knew from 1620 to the 1650’s considerable transformations. The radical change in its structure was in part linked to the arrival of new families from mostly German speaking nobility. These families weren’t the only ones to look for career and fortune at the service of the Emperor. There were also many Spanish, Irish and Scottish noble families, the families that came from Spanish Holland and the French lineages. These ones originated from an important geographical area containing French regions of Burgundy, Provence, Artois and Hainaut with the town of Cambrai, Lorraine and going up to Savoy. Indeed, this type of migratory phenomenon extended largely its boundaries and we cannot limit the study to only the French because the culture and language were more important than origin. Yet, there is no analytical study of this type of migration and it remains widely neglected. The purpose of this study was to show the particular destiny of one nobleman in the Czech Crown Lands (specifically in the Margraviat of Moravia), Jean Louis Ratuit de Souches (1608-1682). Being a contemporary of the great and better-known military celebrities, such as Le Grand Condé, Raimondo Montecuccoli, Gustave-Adolphe or Turenne, Jean Louis Ratuit de Souches also accomplished great feats that must be studied. Born into small Huguenot nobility in La Rochelle, he pursued a career at the service of the Habsburgs. As a soldier, he often fought for the protestant cause, first in La Rochelle, his hometown, against the troops of Louis 13th, then with the Swedish army against the imperials. Later on, he became one of Ferdinand 3rd ’s general, then one of Leopold 1st ’s by using his knowledge of the enemy’s tactics to fight the Swedish and the French. Although he came from a modest household, he rose to be considered as one of the greatest military leaders at the time and amassed a considerable fortune earning him much respect but also criticism and jealousy from the Army and the Viennese Court. To be a part of this new milieu, Jean Louis Ratuit de Souches converted and to prove his faith, he even constructed a place of pilgrimage on his Moravian lands. Contrary to many of his fellow citizens, he deeply influenced the country’s History and his legend lived on after his death: there are countless stories, paintings and all kinds of monuments and festivities in his honor. However yet today, a lot of his personal and public life still unknown. These studies have also given a chance to conceive a catalog of biographical and bibliographical archives regarding the French speaking families that lived in the Lands of the Bohemian Crown between 1618 and 1740. The catalog guides us through this particular migratory phenomenon and may be the starting point of future studies.
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Un Corps d'Ancien Régime sur la défensive : les chanoines de l'église collégiale de Dole aux XVIIe et XVIIIe siècles / A body of the Ancient Regime on the defensive : the canons of the collegiate church from Dole in the 17th and 18th century

Fournot, Frédéric 15 April 2011 (has links)
La fondation d'une collégiale dans la ville de Dole répond à un voeu très ancien, celui d’Othon IV, duc de Méranie et comte palatin de Bourgogne. La mort l’en empêche, c’est Mahaut d'Artois son épouse, qui fonde en 1304 un chapitre constitué de douze chanoines, avec quatre chapelains perpétuels appelés semi-prébendés, et un doyen qui possède une double prébende. Cette fondation répond à la nécessité pour la comtesse de disposer d’un clergé apte à assurer le service spirituel d’une ville et de sa chapelle. Ce chapitre est associé à une familiarité de 15 à 20 prêtres dont la particularité est qu’ils soient natifs de la cité doloise. Ce chapitre relève du pape et non de l'archevêque de Besançon, le pape se réserve l'investiture canonique des chanoines nommés par le roi. L’assise foncière et urbaine du chapitre est due à Mahaut d'Artois qui fait les premières fondations et donations. La période moderne voit se greffer une assise temporelle importante grâce aux volontés testamentaires des fidèles. Les possessions foncières du chapitre à l’extérieur de l’espace urbain (170 hectares) s'émiettent dans une dizaine ou vingtaine de kilomètres autour de Dole. En Haute-Saône, nous trouvons le prieuré de Marast (130 hectares de terres) où le chapitre seigneur féodal, règne en maître sur nombre de villages. Le chapitre dolois possède les fonctions de curé et prieur de Dole et imprègne la vie religieuse de la ville. Les chanoines assurent eux-mêmes la cura animarum, c’est-à-dire, qu’ils se chargent de toutes les messes de la paroisse en cette qualité, avec les rémunérations qui accompagnent les actes liturgiques, baptêmes, mariages, et enterrements. Les chanoines dolois sont convaincus qu’ils peuvent exercer une influence en profondeur sur les fidèles en mettant l’accent sur la gestuelle et le rite. Le chapitre touche aussi le produit des dîmes, c'est-à-dire entre 7 et 8 % des récoltes en tant que curé primitif. Originaires de la région et de la villeelle-même, les chanoines possèdent un réel bagage intellectuel que la municipalité doloise et les corps constitués de la ville savent utiliser. Les chanoines, sont représentés de façon non négligeable dans les structures de la ville, nous retrouvons leur présence dans l’université fondée en 1423 par le duc Philippe le Bon. Certains chanoines y occupent des postes de professeurs, d’autres siègent à la chambre des comptes ou au parlement de Dole. Le chapitre joue un rôle majeur dans les institutions à caractère charitable et hospitalier, comme l’hôpital général, la maison du Bon-Pasteur où un chanoine siège au conseil d’administration. A l'Hôtel–Dieu, un chanoine est toujours directeur, et ce en accord avec la ville. La prébende doloise fait partie d’un jeu local qui vise à placer un fils de la bourgeoisie ou de la noblesse au sein d’une communauté religieuse en fonction du prestige que sa famille peut en retirer. Les chanoines composent, à de très rares exceptions, un milieu homogène issu des milieux bourgeois dolois. Cette bourgeoisie judiciaire et marchande étroitement unie n’a de cesse de consolider sa position sociale et de « se farder de noblesse » grâce aux charges exercées. Avec ces 1 500 livres annuelles, au milieu du XVIIIe siècle, la prébende doloise paraît donc très attractive. Elle participe au désir d’ascension sociale d’une famille, et assure aux chanoines une modeste aisance. Etre chanoine de Dole c’est aussi faire partie des élites, le lévite dolois par sa fortune, son influence morale et religieuse peut se confondre avec les hommes de loi et plus particulièrement des notaires. Le chapitre de Dole reste à l’époque moderne le reflet de la position stratégique des familles doloises, d’une forme enviable de réussite, et d’un rôle majeur dans la vie religieuse doloise. / The foundation of a college in the town of Dole answers to a very old cvcwish, the one of Othon IV, duke of Mérany, count palatine of Burgundy. His death prevented him from achieving his dream. His wife Mahaut d’Artois founded a chapter in 1304, of twelve canons with four perpetual chaplains, named semi-prebends, and a dean who had a double prebend. This foundation met the need for the countess to have a clergy able to ensure a perpetual unit city a chapel. This chapter is associated with a familiarity of 15 to 20 priests coming from Dole. This chapter is under the pope is and not the archbishop’s responsability. The pope keeps the canonical investiture of the canons appointed by the king. The land and urban base of the chapter is due to Mahaut d’Artois, who did the first foundations and donations. The modern times sees graft an important temporal basis thank to the testamentary wishes of the faithful. The landholdings of the chapter outside the city disappeared in a dozen kilometers around Dole. In Haute Saône, we can find the priory of Marast (130 hectares of land) where the chapter feudal lords reigns supreme on many villages. The Dole chapter has the functions of priest and pervades the religious life of the city. The Dole chapter has the functions of priest and pervades the religious life of the city. The canons provide themselves the cura animarum that’s to say they take care of all masses in the parish, being paid for the liturgical actions, baptisms, weddings and funeral. The canons are convinced they can exert influence over the faithful with an emphasis on gesture and ritual.The chapter also gets the money from the tithes that is to say between 7 and 8 % of the crops as the first priest. Coming from the region an from the town itself, the canons are really intellectually gifted that the town of Dole and the elcted assemblies in the locale communities and the fnd trully there again in the ducke Philippe le Bon. Some canons are working as teachers there and some others sit at the chamber of accounts or at the Dole parliament. The chapterplays a very important part in the institutions dealing with charities and hospital waters, as the general hospital, the Bon Pasteur house in which a canon sits at the board of governors. At the Hotel Dieu, a camon is always at its head and this with the town’s agreement.The prebend from Dole is part of a local interplay which sets a son coning from the Bourgoisies or Nobility’s rignts among a religious community depending or the prestige that his family com be provided with. The canons build, with little exception, a homogenous group descended from the Dole Bourgoisie. This judicial and commercial Bourgoisie closely linked never stop strenghening its social stats and copying the nobility thanks to its duties. With this 1500 “livres per year, in the mid 18th century the Dole prebend therefore one seems very attractive. It contributests a family’s ”wish toreach social achievement and provides confortable living.To be a canon from Dole it with quitea is also to beloowg to the elite the Dole levite thanks to his wealth his morale influence can be compared to new of law and more particularly to sollicitoirsThe Dole etaper remains in modern times, the reflet of the strategic situation of the Dole choper remains in modern times , the reflect of anenivisable vison of achievement and of major part in the Dole religions life.
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Revisiting the gentleman : a study of hegemonic masculinity in the works of Jane Austen

Olguin, Suyin 12 1900 (has links)
No description available.
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Revisiting the gentleman : a study of hegemonic masculinity in the works of Jane Austen

Olguin, Suyin 12 1900 (has links)
L’augmentation grandissante de l’attention portée dans les études sur la masculinité tant à la littérature féminine qu’à ses auteurs incite les chercheurs à se pencher de nouveau sur l’icône qu’est le gentilhomme, sur la réponse qu’offre la littérature du XVIIIe siècle face à cette idéalisation de la masculinité, et comment ces standards ont contribué à façonner nos propres perceptions des différenciations des rôles sexuels. Ce mémoire présente une analyse des personnages masculins des romans de Jane Austen, Emma, Persuasion et Mansfield Park, à travers le concept de « masculinité hégémonique » de R.W. Connell, concept qui a eu un impact certain dans les recherches retraçant comment l’histoire et l’hégémonie ont fabriqué les attentes sociales et nationales envers l’homme anglais. Les livres expliquant la conduite à avoir pour être un gentilhomme viril ont sans aucun doute perpétué ces idéaux. À travers l’étude de la politesse, de la sincérité et de l’héroïsme, perpétuellement renouvelés afin de correspondre aux nouveaux idéaux de la masculinité, cette thèse étudie les livres éducatifs influents, notamment de Locke, Knox et Secker, afin de comprendre de quelle façon la masculinité hégémonique est devenue une partie intégrante du discours et de l’éducation à l’époque de la Régence anglaise. Les œuvres d’Austen ne cesse de rappeler la vulnérabilité de l’hégémonie en rappelant constamment au lecteur l’importance des expériences et de la croissance personnelle, et ce, peu importe le sexe. Néanmoins, ses romans correspondent tout de même à ce que devrait être une éducation appropriée reposant sur les règle de conduite, l’autonomie, le travail et la sincérité; lesquels, tel que l’histoire analysée dans ce mémoire le démontrera, appartiennent également aux idéaux du nationalisme anglais et de la masculinité. / The increasing amount of attention to literature and female novelists in masculinity studies invites academics to revisit iconic figures like the gentleman in order to explore how literature responds to idealizations of manliness in eighteenth-century society and how these standards contribute to our own view of gender differentiation. This thesis analyses male characters in Jane Austen’s Emma, Persuasion and Mansfield Park under the scope of R.W. Connell’s concept of “Hegemonic Masculinity,” a concept that has been influential in the study of how history and hegemony influence social and national expectations of English masculine character. Conduct books that instructed genteel men how to be a manly gentleman perpetuated these ideals. Through the study of how politeness, sincerity, and heroism were continuously transformed to incorporate new ideals of manhood, this thesis examines influential conduct books by Locke, Knox, and Secker in order to understand how hegemonic masculinity became an essential part of Regency masculine education and discourse. Austen’s works highlight the vulnerability of hegemony by reminding the reader about the importance of human experience and growth regardless of gender. Nevertheless, her novels respond to appropriate education that instructs on principle, self-governance, industry, and sincerity, all of which, as the history addressed in this thesis demonstrates, also belonged to ideals of English nationalism and masculinity.

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