Spelling suggestions: "subject:"obésité"" "subject:"obésités""
421 |
Implication de ghreline/obestatine, deux peptides issus du même précurseur, dans le contrôle de la sécrétion d'hormone de croissance et du comportement alimentaire.Zizzari, Philippe 25 January 2007 (has links) (PDF)
Dans cette thèse nous nous sommes intéressés aux relations entre ghreline (GHR) d'une part et sécrétion d'hormone de croissance (GH) et prise alimentaire (PA) d'autre part. Nous avons montré : a) que la sécrétion de GHR est rythmique ; b) que les pics de GHR, peu corrélés avec ceux de GH, sont en relation étroite avec les épisodes de PA. Néanmoins, un antagoniste du récepteur GHSR1a montre que la GHR endogène modulerait l'amplitude du pic de GH et que ses effets sur la PA mettraient en jeu soit le GHSR1a dans des états d'activation différente soit des récepteurs différents ; c) que les taux de GHR dépendent plus de l'état nutritionnel que de la masse grasse et seraient régulés par des facteurs présents dans l'intestin. Une dérégulation de ces derniers pourrait participer au développement de l'obésité ; d) que chez l'anorexique (AN) le polymorphisme Leu72Met présente un déséquilibre de transmission qui est plus marqué chez l'AN boulimique que chez l'AN restrictive.
|
422 |
L'activité physique : une stratégie pour contrebalancer l'effet hyperphagiant du travail mental.Lemay, Valérie 08 1900 (has links)
Introduction: Bien que la dépense énergétique associée au travail mental ne soit pas plus élevée qu’au repos, des travaux ont mené à la conclusion que la réalisation d’une tâche mentale stressante était reliée à une augmentation de la consommation énergétique. Il est suggéré que le travail mental stressant produise des effets physiologiques modulant l’apport alimentaire. Le but du projet était donc de déterminer, dans une population d’adolescents masculins, si l’introduction d’une période d’activité physique pourrait contrebalancer les effets négatifs du travail intellectuel dans le contrôle de l’ingestion et du bilan énergétiques.
Méthodes: Douze étudiants de sexe masculin, sans surplus de poids et âgés entre 14 et 20 ans, ont été évalués au CHU Sainte-Justine. Ils devaient prendre part à trois visites dans un ordre aléatoire: a) visite NOpause = relaxation/travail mental/repas; b) visite RELpause = travail mental/relaxation/repas; visite PApause = travail mental/activité physique/repas. L’effet de l’introduction d’une pause active sur l’ingestion et le bilan (kilojoules ingérés - kilojoules dépensés lors des différentes tâches) énergétiques a été étudié en comparant les visites par analyse par test-t pour échantillons appariés avec un seuil de significativité fixé à 0,05.
Résultats: L’introduction d’une pause passive entre le travail mental et le repas ne modifie en rien l’ingestion et le bilan énergétiques. L’introduction de la pause active n’augmente pas la consommation alimentaire, et ce, malgré une augmentation significative des sensations associées à l’appétit (envie de manger, faim, sensation d’être rempli et consommation anticipée d’aliments). Considérant la dépense énergétique inhérente à la pratique d’activité physique, un bilan énergétique significativement inférieur de plus de 1000 kJ a été mesuré pour la visite avec pause active par rapport à la visite sans pause.
Conclusion : Cette étude est la première à confirmer que de bouger entre un travail mental et un repas est une stratégie efficace pour contrer l’effet hyperphagiant du travail mental via son action sur la dépense énergétique augmentée et un maintien de l’ingestion calorique. Globalement, ces résultats pourraient aider au maintien et à l'amélioration d'un statut corporel sain dans un contexte où le travail mental est omniprésent. / Introduction: Although energy expenditure during knowledge-based work is not higher than energy expenditure at rest, recent literature suggests that a stressful mental task is related to an increase in energy intake. It is suggested that mental work produces physiological changes, thereby influencing energy intake. Because physical activity can influence hunger, the aim of the study was to determine if the introduction of an active pause could counteract the negative effects of mental work on food intake and energy balance in a population of adolescent males.
Method: Twelve male students of normal weight between 14 and 20 years old were evaluated at UHC Sainte-Justine. All subjects participated in three different sessions in a randomized order: a) NOpausevisit = relaxation/mental work/meal; b) RELpausevisit = mental work/relaxation/meal; and c) PApausevisit = mental work/physical activity/meal. The effect of introducing an active pause on energy intake and energy balance (kilojoules eaten – kilojoules expended during the tasks) was studied by comparing visits with paired t-tests (level of significance: p<0.05). The same analyses were performed to determine differences in appetite sensations.
Results: The introduction of an active pause did not influence energy intake, even though higher appetite-related sensations were observed. Taking into account energy expenditure related to physical activity, a lower energy balance was measured for the PApausevisit compared to the NOpausevisit.
Conclusion: This study is the first to confirm that being active between mental work and a meal represents a good strategy to counteract the hyperphagic effect of knowledge-based work via mainly an increased energy expenditure and a maintenance of energy intake. Globally, these results could help individuals attain and/or maintain a healthy body weight in a context where knowledge-based work is omnipresent.
|
423 |
L'excès de poids chez les enfants québécoisDumitru, Valeriu 05 1900 (has links)
Objectifs : Analyser l’évolution de l’embonpoint chez les enfants québécois entre 4 et 8 ans et évaluer le rôle des différents facteurs de risque sur l’excès de poids persistant. Les données proviennent de l’étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2010). Cette enquête est réalisée par l’Institut de la statistique du Québec auprès d’une cohorte de 2120 nourrissons québécois nés en 1998, faisant l’objet d’un suivi annuel à partir de l’âge de 5 mois. Méthodes d’analyse : univariées, bivariées, modélisation semi-paramétrique, analyses de régressions logistique et log-linéaire (Poisson). Principaux résultats : i) L’excès de poids persistant chez les enfants âgés de 4 à 8 ans est un phénomène fluctuant, qui ne varie pas de façon significative selon le sexe ; ii) Le fait d’allaiter les enfants ne semble pas avoir un effet protecteur en ce qui concerne l’excès de poids ; iii) En ce qui concerne le poids à la naissance, les données dont on dispose ne nous permettent pas de tirer des conclusions ; iv) Le fait d’avoir une santé moins qu’excellente à la naissance semble augmenter le risque d’avoir un excès de poids persistant ; v)Ce qui influence surtout, c’est de toujours manger trop ou trop vite, ou le fait de vivre dans une famille avec un ou deux parents qui font de l’embonpoint ; vi) Les mères qui ont fume pendant leur grossesse présentent une probabilité plus élevée d’avoir des enfants avec un excès de poids persistant que celles qui n’ont pas fumé. / Objectives: Analysis of trends of overweight among children in Quebec between 4 and 8 years and evaluation of the role of various risk factors of persistent excess weight. Data: based on the Québec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD 1998-2010). This survey is being conducted by the Institut de la statistique du Québec with a cohort of 2120 children born in Québec in 1998, being followed annually from the age of 5 months. Methods of analysis: univariate, bivariate, semi-parametric modeling, logistic and loglinear (Poisson) regression analysis. Main results: i) The persistent excess weight in children aged 4 to 8 years is a fluctuating
phenomenon, which does not vary significantly by sex; ii) The act of breastfeeding children does not seem to have a protective effect with regard to children being overweight; iii) Regarding the birth weight, the available data do not allow us to draw any conclusion; iv) Having a less than excellent health at birth appears to increase the risk of persistently being overweight; v) Primary influences are always eating too much or too fast, or living in a family with one or two parents who are overweight; vi) Mothers who smoked during
pregnancy are more likely to have children who are overweight than those who did not smoke.
|
424 |
Évolution des discours publics des autorités de santé au Québec en matière de gestion du poidsDuhamel, Paul-Guy 01 1900 (has links)
L’augmentation observée de la prévalence du surpoids et de l’obésité au Québec comme ailleurs en Occident inquiète tant les gouvernements que les autorités médicales. Afin de contenir ce phénomène qui est désormais décrit comme une pandémie d’obésité, ces organisations y sont allées de différentes initiatives et recommandations, dans un contexte d’inefficacité avérée des interventions de gestion de poids à caractère clinique et d’émergence de stratégies de prévention dont l’efficacité et la sécurité à long terme restent encore à démontrer. Méthode : L’objet de cette recherche a été de décrire l’évolution du discours des organismes officiels de santé au Québec en matière de gestion du poids par l’analyse de contenu. Cette analyse a eu recours à une grille de plus de 160 documents produits au cours des 60 dernières années par les gouvernements, les autorités professionnelles et les médias québécois. Résultats et discussion : L’analyse révèle que l’évolution du discours de ces organisations s’inscrit dans trois continuums : le pathologique (une évolution, une gradation, une inflation étymologique du sens qui est donné au poids problématique); la surveillance (avec l’établissement de critères rationnels, la surveillance d’abord individuelle est devenue collective et s’est institutionnalisée); la responsabilisation (la responsabilité du poids s’est déplacée de l’individu vers le collectif puis vers le social). Ces continuums illustrent un déplacement de la manière de conceptualiser le poids de la sphère privée vers la sphère publique. Cette analyse révèle aussi qu’il y a à l’œuvre un exercice disciplinaire propre à une moralisation qui s’appuie sur la prémisse que l’augmentation de la prévalence touche toute la population de manière égale. Or, il n’en est rien. / The increase in overweight and obesity prevalence observed in Quebec as elsewhere worries governments and medical authorities. In order to contain what is described as an “obesity pandemic”, Quebec public health organisations have proposed a number of recommendations depsite the fact that long-term safety of clinical interventions have proven inefficient, and prevention strategies to manage weight undetermined. Objective: To examine the evolution of public discourses about weight management by Quebec’s public health organisations in order to identify if there is a moral standard being constructed and discuss what this reveals about modern societies. Method: Through content analysis of over 160 official documents produced by government, public health organisations and the media over the last 60 years, this thesis will describe and analyze weight management discourses of Quebec’s official health organisations. Results and Discussion: The evolution of public weight management discourses by official public health organisations can best be described using three distinct continuums which all illustrate a shift from the private domain to the public one in the way weight problems are conceptualised. These continuums are: the pathological, or the etymological evolution of meaning given to the problematic weight; surveillance, in that rational criteria has been established and surveillance is no longer in the realm of the personal but rather has become a problem of the collective and in so doing, has become institutionalised; and finally, responsibility, where weight management has migrated from the individual through to the collective and then firmly into the social domain. This analysis illustrates that the disciplinary exercise of weight management, which functions as a moralizing process, considers the increase in overweight and obesity prevalence is across the population. However, such is not the case.
|
425 |
Effets de l'entraînement en résistance sur le regain de poids et l'inflammation chez des femmes post-ménopausées en surpoids ou obèsesMessier, Virginie 07 1900 (has links)
Objectifs: Évaluer si un programme d’entraînement en résistance d’une durée d’un an prévient le regain de poids et majore l’amélioration du profil inflammatoire. Le second objectif de cette étude était de déterminer si la variation du tissu adipeux viscéral est associée aux changements dans les concentrations sanguines des marqueurs inflammatoires.
Méthodes: Soixante-dix femmes post-ménopausées en surpoids ou obèses ont été randomisées dans un des deux groupes suivants : (1) Contrôle ou (2) Entraînement en résistance. La composition corporelle (absorptiométrie double à rayons X et tomographie axiale) et les marqueurs inflammatoires (protéine C-réactive, orosomucoïde, haptoglobine) ont été évalués avant et après la période de suivi d’une durée d’un an.
Résultats: Suite à la période de suivi, un regain significatif de poids corporel et de masse grasse était observé dans le groupe contrôle et le groupe entraînement en résistance (p < 0,05). Une réduction des concentrations sériques de l’orosomucoïde et une hausse des niveaux sériques de l’haptoglobine étaient également notées dans les deux groupes (p < 0,05). La variation du tissu adipeux viscéral était seulement associée aux changements dans les concentrations sériques de la protéine C-réactive (r = 0,373, p < 0,05).
Conclusion: Nos résultats suggèrent que l’entraînement en résistance ne prévient pas le regain de poids corporel et ne majore pas l’amélioration du profil inflammatoire chez des femmes post-ménopausées en surpoids ou obèses. De plus, nos résultats indiquent que la variation du tissu adipeux viscéral ne semble pas être un facteur clé impliqué dans les changements des concentrations sanguines des marqueurs inflammatoires. / Objectives: To evaluate if a 1-year resistance training program improved weight loss maintenance and the inflammatory profile in overweight and obese postmenopausal women. The second objective of this study was to determine if the variation in visceral adipose tissue was associated with the changes in inflammatory markers concentrations.
Methods: Seventy overweight and obese postmenopausal women were randomized to a control group or a resistance training group. Body composition (dual energy X-ray absorptiometry and computed tomography) and inflammatory markers (C-reactive protein, orosomucoid, haptoglobin) were measured before and after the 1-year weight loss maintenance intervention.
Results: Following the weight loss maintenance intervention, we observed a significant body weight and fat mass regain in the control group and the resistance training group (p < 0.05). Significant reductions in orosomucoid and increases in haptoglobin concentrations were noted in both groups (p < 0.05). The variation in visceral adipose tissue was only associated with the changes in C-reactive protein concentrations (r = 0,373, p < 0.05).
Conclusion: Our results suggest that resistance training do not improve weight loss maintenance and the inflammatory profile in overweight and obese postmenopausal women. Moreover, our results indicate that the variation in visceral adipose tissue may not be a key factor implicated in the changes in inflammatory markers concentrations.
|
426 |
Activités antidiabétiques et neuroprotectrices du jus de bleuet biostransforméVuong, Phuoc Tri 06 1900 (has links)
Le bleuet démontre un potentiel thérapeutique dans le traitement du cancer et des maladies cardiovasculaires et neurodégénératives. Ces effets bénéfiques sont attribuables aux composés phénoliques abondants dans le bleuet, tels que les anthocyanines et les flavonoïdes. La biotransformation du jus de bleuet avec les bactéries Serratia vaccinii augmente sa teneur en composés phénoliques et son activité anti-oxydante, et modifie ses activités physiologiques. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’activité neuroprotectrice et le potentiel antidiabétique du jus de bleuet biostranformé (BJ). Le BJ est étudié dans différents tests dont : 1) La protection des neurones (N2a) contre le stress oxydatif (SO) induit par le peroxyde d’hydrogène; 2) La stimulation de la prise de glucose par les cellules musculaires (C2C12) et adipeuses (3T3-L1); 3) L’activité anti-hyperglycémique chez les souris obèses diabétiques KKAy. En effet, tandis que le jus de bleuet normal n’a aucun effet, le BJ augmente l’activité des enzymes anti-oxydantes, comme la catalase et la SOD (Superoxide Dimutase) et protège les neurones contre les changements de la signalisation des MAPKs et contre la toxicité induite par le peroxyde d’hydrogène. Le BJ augmente aussi la prise de glucose de 48% dans les cellules C2C12 et de 142% dans les cellules 3T3-L1. Cette augmentation n’est pas expliquée par une augmentation du calcium cytosolique mais plutôt par une stimulation de la phosphorylation de l’AMPK. De plus, le BJ inhibe l’adipogenèse chez les 3T3-L1. Le BJ diminue également l’hyperglycémie chez les souris obèses diabétiques KKAy et protège les jeunes souris pré-diabétiques contre le développement de l’obésité et du diabète. L’activité anti-hyperglycémique du BJ pourrait impliquer les adipokines puisque le BJ augmente le niveau d’adiponectine chez les souris diabétiques. Le BJ représente ainsi une approche prometteuse pour le traitement du diabète et les maladies neurodégénératives et une source de nouveaux agents thérapeutiques contre ces maladies. / Blueberry demonstrates therapeutic potential against cancer, cardiovascular and neurodegenerative diseases. These desirable effects are thought to involve abundant phenolic compounds in blueberry such as anthocyanins and flavonoids. Blueberry juice biotransformation by Serratia vaccinii bacteria increases its phenolics content, its antioxidant activity and modifies its physiological properties. The purpose of the present study was to evaluate the neuroprotection activity and the antidiabetic potential of biostranformed blueberry juice (BJ). BJ was studied for: 1) Protection of neurons (N2a) against oxidative stress caused by hydrogen peroxide; 2) Stimulation of glucose uptake by muscle cells (C2C12) and adipocytes (3T3-L1); 3) Anti-hyperglycemic activity in diabetic obese KKAy mice. Indeed, whereas normal blueberry juice did not show any effect, BJ increased antioxidant enzymes activities (catalase, SOD) and protected neurons against modifications in MAPKs pathways and toxicity induced by hydrogen peroxide. BJ also increased glucose uptake by 48% in C2C12 cells and by 142% in 3T3-L1 cells. Enhanced glucose uptake could not be explained by an increase of cytosolic calcium but was related to the stimulation of AMPK phosphorylation. Moreover, BJ inhibited 3T3-L1 adiopogenesis. BJ also reduced hyperglycemia of obese diabetic KKAy mice and protected pre-diabetic young mice against the development of obesity and diabetes mellitus. The anti-hyperglycemic effect of BJ may involve adipokine pathways since BJ increased adiponectin levels in diabetic mice. Thus, BJ represents a promising approach for the prevention and treatment of diabetes mellitus and possibly neurogenerative diseases as well as a source of novel therapeutic agents against these disorders.
|
427 |
The relationship between fructose consumption and risk of obesity in two Aboriginal populationsEmad, Zohreh 04 1900 (has links)
Résumé
La prédominance de l'obésité qui touche les enfants et les adultes a augmenté dans le monde entier ces dernières décennies. Les différentes études épidémiologiques ont prouvé que l'obésité est devenue une préoccupation profonde de santé aux États-Unis et au Canada. Il a été montré que l'obésité a beaucoup d’effets sur la santé ainsi il serait important de trouver différentes causes pour le gain de poids. Il est clair que l'obésité soit la condition de multiples facteurs et implique des éléments génétiques et environnementaux. Nous nous concentrons sur les facteurs diététiques et particulièrement le fructose où sa consommation a parallèlement augmenté avec l'augmentation du taux d'obésité. La forme principale du fructose est le sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS) qui est employé en tant qu'édulcorant primordial dans la plupart des boissons et nourritures en Amérique du Nord. Il a été suggéré que la prise du fructose serait probablement un facteur qui contribue à l’augmentation de la prédominance de l'obésité. L'objectif de cette étude était d'évaluer s'il y a un rapport entre la consommation du fructose et le risque d'obésité. Nous avons travaillé sur deux bases de données des nations Cree et Inuit. Nous avons eu un groupe de 522 adultes Cree, (263 femmes et 259 hommes) dans deux groupes d'âge : les personnes entre 20 et 40 ans, et les personnes de 40 à 60 ans. Nous les avons classés par catégorie en quatre groupes d'indice de masse corporelle (IMC). L'outil de collecte de données était un rappel de 24 heures. En revanche, pour la base de données d'Inuit nous avons eu 550 adultes (301 femmes et 249 hommes) dans deux groupes d'âge semblables à ceux du Cree et avec 3 catégories d’indice de masse corporelle. Les données dans la base d'Inuit ont été recueillies au moyen de deux rappels de 24 heures. Nous avons extrait la quantité de fructose par 100 grammes de nourriture consommés par ces deux populations et nous avons créé des données de composition en nourriture pour les deux. Nous avons pu également déterminer les sources principales du fructose pour ces populations. Aucun rapport entre la consommation du fructose et l’augmentation de l’indice de masse corporelle parmi les adultes de Cree et d'Inuit n’a été détecté. Nous avons considéré l’apport énergétique comme facteur confondant potentiel et après ajustement, nous avons constaté que l'indice de masse corporelle a été associé à l’apport énergétique total et non pas à la consommation du fructose. Puisque dans les études qui ont trouvé une association entre la consommation de fructose et l’obésité, le niveau de la consommation de fructose était supérieure à 50 grammes par jour et comme dans cette étude ce niveau était inférieur à cette limite (entre 20.6 et 45.4 g/jour), nous proposons que des effets negatifs du fructose sur la masse corporelle pourraient être testés dans des populations à plus haute consommation. Les essais cliniques randomisés et éventuelles études cohortes avec différents niveaux de consommation de fructose suivis à long terme pourraient aussi être utiles.
Mots clés : fructose, sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS), obésité et poids excessif / Summary
The prevalence of obesity has increased worldwide in recent decades in both children and adults. Different epidemiologic studies have shown that obesity has become a serious health concern in United States and Canada. It has been proved that obesity has many adverse health outcomes so it is important to identify the different causes of weight gain. It is clear that obesity is a multifactor condition and involves both genetic and environmental elements. In this study, we focus on dietary factors, specifically the consumption of fructose that has increased in parallel to the increase in the obesity rate. The main form of fructose in the diet is high fructose corn syrup (HFCS) that is used principally as a sweetener in most beverages and foods in North America. It has been suggested that the intake of fructose may possibly be a contributing factor to the increased incidence of obesity. The objective of this study was to assess if there is a relationship between consumption of fructose and risk of obesity. We worked on two databases. The first database contained 24-hour recall data collected from a sample of 522 Cree adults (263 women and 259 men), divided into two age groups: people between 20 and 40 years old, and people from 40 to 60 years old. We categorized them into four body mass index (BMI) groups. The second database contained data from two 24-hour recalls administered to 550 Inuit adults (301 women and 249 men). These adults were divided into two age groups similar to Cree and with three BMI categories. The amount of fructose per 100 grams of food consumed by these two samples was calculated and we created food composition data for both. We also determined the main sources of fructose in these populations that was sugar sweetened beverages. Based on our results, we could not detect any relationship between consumption of fructose and an increase in BMI among Cree and Inuit adults. We considered energy intake as a potential cofounding factor and, after adjustment, we found that BMI was associated with total energy intake and not with the consumption of fructose. Since in studies that have found this association the level of fructose consumption was more than 50 grams per day but in this study, this level was lower than this limit ( from 20.6 to 45.4 g / day) , we suggest that negative effects of fructose on body weight may appear only at higher dose. Randomized clinical trials and prospective cohort studies using different levels of consumption with long term follow up could be useful.
Key words: Fructose, High Fructose Corn Syrup (HFCS), Obesity, and Overweight
|
428 |
Association between diet quality and metabolic syndrome in overweight and obese postmenopausal womenShirkhodaei, Niloofar 12 1900 (has links)
Résumé
Objectifs : Le syndrome métabolique (MetS) est un ensemble de composantes (obésité, résistance à l'insuline, intolérance au glucose, dyslipidémie, hypertension) qui sont associées à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. Aux États-Unis, la fréquence du MetS atteint des proportions épidémiques avec une prévalence de 25% de la population. Les études nutritionnelles traditionnelles se sont concentrées sur l’effet d’un nutriment alors que les études plus récentes ont déterminé l’effet global de la qualité alimentaire sur les facteurs de risque. Cependant, peu d'études ont examiné la relation entre la qualité alimentaire et le MetS.
Objectif: Déterminer l'association entre la qualité alimentaire et le MetS et ses composantes.
Méthodes: La présence du MetS a été déterminée chez 88 femmes post-ménopausées en surpoids ou obèses, selon la définition du National Cholesterol Education Program Adult treatment Panel III alors que la qualité alimentaire a été évaluée selon le Healthy Eating Index (HEI). La sensibilité à l’insuline, la composition corporelle et le métabolisme énergétique ont été mesurés.
Résultats: Le HEI corrélait négativement avec la plupart des mesures de masse grasse et du poids mais pas avec la sensibilité à l'insuline, l’hypertension et la plupart des marqueurs lipidiques. Cependant, l’HEI corrélait positivement avec LDL-C/ApoB et négativement avec le métabolisme énergétique.
Conclusion: Les résultats démontrent que l’HEI est associé avec les mesures de gras corporel et la grosseur des LDL.
Mots clés: Obésité, qualité alimentaire, métabolisme lipidique, syndrome métabolique. / Abstract
Background: The metabolic syndrome (MetS) is a constellation of different metabolic components including central obesity, insulin resistance, abnormal glucose homeostasis, dyslipidemia and high blood pressure which identify individuals at high risk of type 2 diabetes and cardiovascular events. In the US, the prevalence of MetS has reached epidemic proportion and up to 25% of the population is affected.
Traditional nutritional studies have focused on a single nutrient. Recently, measures of overall diet quality have been proposed as an alternative to assess diet-related diseases. However, few studies have addressed the relationship between diet quality and the MetS.
Objective: To investigate the association of diet quality with the MetS and its components.
Methods: The presence of the MetS was determined in 88 postmenopausal overweight or obese women using the National Cholesterol Education Program Adult treatment Panel III definition while diet quality was assessed with the Healthy Eating Index (HEI). We also measured insulin sensitivity, body composition and energy metabolism.
Results: The HEI correlated negatively with most measures of body fat and body weight but not with insulin sensitivity, blood pressure and most markers of lipid metabolism. However, HEI correlated positively with LDL-C/ApoB and negatively with energy metabolism.
Conclusion: Our results demonstrated that HEI is associated with fat distribution and LDL size.
Key words: Obesity, diet quality, lipid metabolism, metabolic syndrome.
|
429 |
Embonpoint, obésité, genre et inégalités sociales au CanadaDumas, Nathalie 05 1900 (has links)
La problématique de la surcharge pondérale est pandémique. Un nombre important d’études épidémiologiques robustes mettent en évidence un gradient socio-économique (SSE) en lien avec cette problématique: le risque de surpoids ou d'obésité diminuerait graduellement avec l’accroissement du SSE. Toutefois, les données canadiennes récentes montrent que ce gradient est inversé pour les hommes au Canada. Nos objectifs sont (1) de vérifier si ce phénomène de gradient SSE inversé s’applique autant à l’embonpoint, qu’à l’obésité; (2) nous présenterons et discuterons trois grandes hypothèses susceptibles d'expliquer les inégalités sociales de surcharges pondérales (sociodémographique, habitudes de vie et psychosociale). Méthodologie : nous réalisons nos analyses à partir d’un échantillon de personnes âgées de 25 à 65 ans ayant répondu aux questions de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes cycle 2.2 volet-nutrition (ESCC 2.2). Nous choisissons d’utiliser les données de cette enquête principalement pour ses mesures anthropométriques. Nous utilisons deux indicateurs SSE : le revenu et l’éducation. Nous utilisons des régressions logistiques simples et multinomiales. Nos résultats montrent des gradients SSE inversés entre hommes et femmes pour les liens entre le revenu et l’obésité, mais non pour l’embonpoint. Nous observons des gradients SSE avec l’éducation, mais principalement pour les femmes et l’obésité. Que pour les hommes aucune des hypothèses explicatives n’aura su atténuer l’effet du revenu, tant pour l’embonpoint que pour l’obésité. Chez les femmes l’effet de l’éducation et des habitudes de vie expliquent majoritairement l’effet du revenu sur l’obésité. Conclusion : nous montrons par nos résultats qu’en se concentrant uniquement que sur les aspects individuels de la surcharge pondérale, nous limitons notre compréhension des inégalités sociales en matière de surcharge pondérale, particulièrement celles entre le genre. / Overweight and obesity are an epidemic health problem Worldwide. A large number of Epidemiological studies demonstrate social gradient (SES) whit this problematic: the higher the socioeconomic level of the household the lower the Overweight or Obesity rate are. Recent Canadian data shows that the likelihood of being overweight follows a socio economic (SES) gradient. However, the risk increases with the SES for men and decreases for women. Our aims are (1) to examine if this gender-reversed SES gradient is observable for pre-obesity as well as for obesity; and (2) to which extent this gradient can be explained by, socio-demographic, psychosocial and behavioural factors. Methods: Data was derived from a subsample of Canadian adults (25-65 years) who responded to the Canadian Community Health Survey (CCHS 2.2, Statistics Canada). We choose this survey because the BMI is derived from anthropometric measures of weight and height. We used two SES indicators: education level and measure of income sufficiency calculated by Statistics Canada. Multinomial logistic regressions were used to test our hypotheses’. Our results show a gender-reversed gradient for obesity but not for pre-obesity. Pre-obesity is significantly and positively associated to SES for men, but no significant relationship was found for women. For men, socio-demographic, behavioural and psychosocial factors neither contribute in explaining the relationship between SES and pre-obesity or obesity. For women, behavioural factors, mainly physical activity, contribute, however marginally, to reducing the gap between the poorest and the richest. In conclusion, these results show that targeting individual factors is a limited approach towards reducing overweight social inequalities.
|
430 |
Validation d'outils adaptés pour l'évaluation de l'endurance cardiorespiratoire chez l'adolescent obèse / Validation of tools adapted for evaluation of cardiorespiratory fitness in obese adolescentsQuinart, Sylvain 25 November 2013 (has links)
L'obésité pédiatrique et ses pathologies associées sont devenues un problème majeur de santé publique. La reprise des activités physiques quotidiennes et de loisirs, préconisée dans les recommandations internationales, est souvent complexe chez le jeune obèse en raison d'une image de soi dévalorisée, de difficultés d'intégration et d'une faible condition physique. L'excès pondéral, associé à la sédentarité, altère progressivement l'endurance cardiorespiratoire à l'exercice, freinant le retour à une pratique physique régulière et contribuant à la non-observance des prescriptions en activité physique. Pour répondre à un besoin croissant des professionnels de l'activité physique impliqués dans la prise en charge de ces jeunes, l'objectif de ce travail de thèse a été de valider des outils cliniques explorant l'endurance cardiorespiratoire chez l'adolescent obèse :Un test de marche/course de 12 minutes, un test de marche navette adapté sur 20 mètres (4km.h^ incrémenté de 0,5 km.HAmin-1) et un test sous-maximal sur ergocycle en 4 paliers ontpermis de déterminer des indices d'endurance cardiorespiratoire (D12, Vmax, PMA).L'analyse fréquentielle en temps variant de la variabilité de la fréquence cardiaque a permisd'estimer des intensités d'exercice sous-maximales proches des seuils ventilatoires.Le "Childhood Obesity Perceived Exertion Scale" (COPE-10) a permis de quantifier l'intensitéde l'exercice perçue au cours de l'effort.Ces outils non-invasifs et peu coûteux, utiles à l'évaluation initiale et au suivi de la condition physique du jeune obèse, peuvent être facilement utilisés pour concevoir et individualiser des programmes de réentraînement adaptés à ces jeunes. / Pédiatrie obesity and its associated diseases hâve become a major public health challenge. However, thé return to daily physical and leisure activities, recommended by most international guidelines, can be difficult for obèse youths, due to low self-esteem, difficulties in integrating groups and poor physical fitness. Overweight combined with sedentarity progressively modify cardio-respiratory exercise tolérance, rendering difficult thé return to exercise and contributing to non-compliance with prescriptions for physical activity. To meet thé growing needs of professionals in thé field of physical activity responsible for thé management of thèse subjects, thé main objective of this doctoral thesis was to validate clinical tools exploring cardiorespiratory capacity in obèse adolescent.A 12 minute walk/run test, an adapted 20m shuttle walk test (starting speed 4 km.b.-1,incréments : 0.5 km.h-1.miir1) and a submaximal exercise test by cycle ergometer with 4 stageswere proposed to calculate indices of cardiorespiratory fitness (D12, Vmax, PMA).Time-varying spectral analysis of heart rate variability was studied to estimate intensitiessubmaximal exercise near ventilatory thresholds.-The "Childhood Obesity Perceived Exertion Scale" (COPE-10) was used to quantify thé intensity of exercise as perceived by thé subjects during exercise.Thèse non-invasive tools, inexpensive, useful in thé évaluation and follow-up of cardiorespiratory fitness in obèse adolescents, can easily be used to develop and personalise adapted re-training programmes in thèse overweight teenagers.
|
Page generated in 0.0307 seconds