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Les compléments de manière en français et en syrien de Tartous / The adverbs of manner in French and in Syrian of Tartous

Hassan, Ahmad 10 January 2017 (has links)
Le dialecte syrien de Tartous ne dispose pas d’adverbes dérivés d’un adjectif, comme c’est le cas en français, pouvant fonctionner comme adverbes de manière. Par contre,Les deux langues utilisent deux moyens similaires pour exprimer la manière. Le premier concerne la construction introduite par la préposition avec en français et parla préposition bə (‘associatif’) en syrien de Tartous, et le second, l’objet interne en français et l’objet dit absolu en syrien de Tartous. Compte tenu de la différence entre les systèmes linguistiques des deux langues, nous pourrons faire l’hypothèse que même dans les cas des deux moyens comparables dont disposent les deux langues pour exprimer la manière, ils ne sont pas soumis aux mêmes types de contraintes syntaxiques et sémantiques en français et en syrien de Tartous. Cette étude comparative nous permettra de comprendre le fonctionnement de chacun des moyens utilisés dans les deux langues pour exprimer la manière, et par là de faire ressortir les différences syntaxique et sémantique qui séparent les compléments de manière dans les deux langues. / The Syrian dialect of Tartous does not have adverbs derived from adjectives that work as adverbs of manner, like in French. On the other hand, both languages use two similar ways of expressing condition ; the first one is construct introduced by thepreposition ‘with’ (‘avec’ in French, ‘bi’ in Syrian). The second way is the cognate object, or what is known in Syrian as ‘absolute effect’.With the differences between the two language systems in mind, we can assume that even if we have similar ways of expressing manner, yet they are controlled by different grammatical and semantic rules.Comparing the two languages allows us to understand the method of expressing manner in each language, and then identify the semantic and grammatical distinctions between the adverbs of manner in the two languages.
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A relação da fantasia com o conceito de objeto a

AMOEDO, Sílvia Helena Facó January 2009 (has links)
AMOEDO, Sílvia Helena Facó. A relação da fantasia com o conceito de objeto a. 2009. 125 f. Dissertação (Mestrado em Psicologia) – Universidade Federal do Ceará, Departamento de Psicologia, Programa de Pós-Graduação em Psicologia, Fortaleza-CE, 2009. / Submitted by moises gomes (celtinha_malvado@hotmail.com) on 2012-05-17T17:32:36Z No. of bitstreams: 1 2009_dis_SHFAmoedo.pdf: 671327 bytes, checksum: cf1e1fb78115931e703b0ce866f58c08 (MD5) / Approved for entry into archive by Maria Josineide Góis(josineide@ufc.br) on 2012-06-15T16:02:05Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2009_dis_SHFAmoedo.pdf: 671327 bytes, checksum: cf1e1fb78115931e703b0ce866f58c08 (MD5) / Made available in DSpace on 2012-06-15T16:02:05Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2009_dis_SHFAmoedo.pdf: 671327 bytes, checksum: cf1e1fb78115931e703b0ce866f58c08 (MD5) Previous issue date: 2009 / Aborda-se uma investigação acerca da temática da fantasia em psicanálise destacando o modo como a questão da fantasia se introduz e se desenvolve na obra de Freud e evidenciando as modificações introduzidas no conceito de fantasia com a formalização do objeto a criação de Lacan Para isso procede-se ao exame da evolução do conceito de fantasia em Freud desde as primeiras formulações situando-se o momento da emergência desse conceito que corresponde ao abandono da teoria da sedução e à noção de realidade psíquica Em seguida estabelece-se uma distinção entre as fantasias conscientes e a fantasia inconsciente como mostra o exemplo princeps de Freud “Espanca-se uma criança” Em Lacan a fantasia inscreve a relação de dois elementos heterogêneos o sujeito e o objeto Lacan formaliza a fantasia em diferentes momentos de seu ensino articulando-a com os três registros imaginário, simbólico e real Destaca-se em primeiro lugar o deslocamento do imaginário ao simbólico quando Lacan enfatiza a lógica da fantasia definindo-a como axioma em seguida o deslocamento da dimensão simbólica à dimensão real quando o objeto a é concebido no registro do real como causa do desejo A partir da descoberta freudiana e da invenção lacaniana do objeto a a fantasia em sua dimensão real dimensão fundamental constitui-se em uma mudança conceitual com consequências teórico-clínicas / Nous abordons une étude sur la thématique du fantasme en psychanalyse en soulignant la façon dans laquelle la question du fantasme s’introduit et se développe dans l’oeuvre de Freud tout en mettant en évidence les modifications introduites dans le concept du fantasme avec la formalisation de l’objet a création de Lacan Pour cela nous procédons par l’examen de l’évolution du concept du fantasme chez Freud depuis les premières formulations en situant le moment de l’émergence de ce concept, qui correspond à l’abandon de la théorie de la séduction et à la notion de la réalité psychique En suite nous établissons une distinction entre les fantaisies conscientes et le fantasme inconscient comme le montre l’exemple princeps de Freud “On bat un enfant“ Chez Lacan le fantasme inscrit le rapport de deux éléments hétérogènes le sujet et l’objet Lacan formalise le fantasme à différents moments de son enseignement, en l’articulant avec les trois registres l’imaginaire le symbolique et le réel D’abord en premier lieu le déplacement de l’imaginaire vers le symbolique quand Lacan met en relief la logique du fantasme et le définit comme axiome ensuite, le déplacement de la dimension symbolique vers la dimension réelle quand l’objet a est conçu dans le registre du réel comme la cause du désir A partir de la découverte freudienne et de l’invention lacanienne de l’objet a le fantasme dans sa dimension réelle la dimension fondamentale constitue un changement conceptuel avec des conséquences théorique-cliniques
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Objet et modèle archéologique dans la création sur la Shoah. / Object and archaeological model in creative writing about the Holocaust

Kuzina, Tatiana 16 June 2016 (has links)
Le témoin, le témoignage et la transmission constituent le centre des réflexions sur l’écriture de la Shoah, de sorte que toute œuvre qui rend ces notions moins opérationnelles se trouve classée dans les marges. Ce travail propose de changer de perspective en se concentrant sur ces marges et en supposant la présence d’un modèle mémoriel alternatif. Il s’appuie sur un corpus littéraire et plastique qui actualise le sujet de la Shoah grâce aux objets et propose d’examiner leur capacité de résonner à l’intérieur d’une œuvre concrète et dans l’ensemble de la création, de relever leur potentiel combinatoire et de voir comment s’articule leur absence. Se pose également la question de l’inscription de la photographie analogique dans les textes : à la fois objet et image, elle apparaît comme un élément constitutif de l’intrigue et permet de rappeler les disparus dans un contexte post-événementiel, sans toutefois accroître la visibilité et l’accessibilité du passé. Le caractère opaque et intègre des objets présents dans la création sur la Shoah les dote d’une valeur autonome et conduit à une réévaluation des rapports entre le personnage-témoin, le narrateur et le lecteur. Dans ce modèle, la présence du témoin n’est pas déterminante pour l’évocation du passé : c’est un personnage de la quête menée par le narrateur. Ce dernier revêt le rôle d’archéologue : il explore son présent, repère des résidus du passé, les décrit et tente de les interpréter, sans jamais aboutir à un récit cohérent. La création s’ouvre ainsi à un troisième acteur de la mémoire : elle émancipe le lecteur en l’invitant à formuler le sujet de l’œuvre et à devenir un véritable acteur du modèle archéologique. / Reflections upon Holocaust writings are centred on the witness, his testimony and its transmission, such that any work that makes these notions less applicable is shifted to the margins. This thesis suggests a change of viewpoint by focusing on these margins and by presuming the existence of an alternative memory model. It studies literary and visual works that unravel the Holocaust theme through objects and proposes to examine their ability to echo in a specific piece as well as in the creative production as a whole, to point out their combinatory capacity and to observe how their absence manifests itself. Analog photographs included in the narrative raise particular questions: being objects and pictures at the same time, they represent key elements of the plot, and although they bring the lost people into the post-event context, they do not enhance the visibility and the accessibility of the past. Their opaque and solid nature provides them with an independent value and imposes a reassessment of the relationship between the witness, the narrator and the reader. Within this model the presence of a witness is not essential for the recollection of the past: he is a character of the narrator’s quest. The latter assumes the role of an archaeologist exploring his present, discovering the remnants of the past, describing them and trying to interpret them, his attempts, however, never amounting to a coherent story. Thus the creative production reveals a third agent of the memory: it urges the reader’s emancipation challenging him to construct the subject matter and to become a true protagonist of the archaeological model.
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Perception pour véhicule urbain sans conducteur : conception et implémentation

Benenson, Rodrigo 25 November 2008 (has links) (PDF)
Le développement de véhicules sans conducteur capables de se déplacer sur des routes urbaines pourrait offrir des avantages importants dans la réduction des accidents, le confort et la réduction des coûts des déplacements. Dans ce document, nous discutons la manière de créer un système de perception permettant à un robot de conduire sur des routes sans devoir adapter l'infrastructure, sans avoir besoin de visites précédentes, et en prenant en compte la présence de piétons et d'autres voitures. Nous affirmons que le processus de perception est spécifique à l'application visée et que, par nature, il doit être capable de gérer les incertitudes dans la connaissance du monde. Nous analysons le problème de perception pour une conduite sûre dans les environnements urbains et proposons une solution où le processus de perception est formulé comme un processus d'optimisation. Nous pensons aussi que le processus de perception pourrait bénéficier de la collaboration entre véhicules à proximité. Nous examinons ce problème et proposons une solution adaptée aux contraintes rencontrés dans les zones urbaines. Ici la question centrale est formulée comme un problème d'association de données. La conception théorique du nouveau système de perception est validé par des expérimentations à pleine échelle sur notre véhicule électrique automatisé, le Cycab.
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Concepts et méthodes pour le développement d'environnements de simulation intelligents. Application au bâtiment

Soubra, Souheil 08 July 1992 (has links) (PDF)
La simulation numérique est un outil d'aide à la conception et à l'audit encore peu utilisé dans le secteur du bâtiment par comparaison avec d'autres secteurs d'activité (électronique, espace, automobile...). Parallèlement, dans le milieu de la recherche connexe au bâtiment, des codes de simulation permettant de répondre à un ensemble de problèmes scientifiques et techniques ont été développés. Malgré leurs performances sur le plan numérique, ces codes manquent d'un certain nombre de fonctionnalités afin que leur utilisation soit simple et productive (assistance à l'utilisateur, vérification de la cohérence, échange de données...). Dans ce but, ce travail de recherche s'attache à la conception d'un Environnement de Simulation Intelligent (ESI) alliant les performances numériques des codes de simulation existants aux possibilités offertes par les systèmes à base de connaissances. Il s'agit de développer au sein de l'ESI une partie symbolique et une partie numérique : la partie symbolique agit alors comme un serveur sémantique qui d'une part supporte des opérations de haut niveau d'abstraction (partage de données entre différents codes de simulation, modélisation du raisonnement...) et, d'autre part, pilote la partie qui assure la résolution numérique du système étudié. Après une brève présentation du processus de modélisation/simulation/analyse des résultats et des modalités du dialogue Homme/Machine associées à l'utilisation des ordinateurs dans ce processus, les composants de l'ESI sont décrits suivant une méthode de spécification formelle basée sur une approche orientée objet. Une première application au secteur du bâtiment, implantée au sein d'une plate-forme logicielle pour la génération de systèmes à base de connaissance développée au CSTB et utilisant le modèle de données intégré du bâtiment issu du projet européen COMBINE, est présentée.
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Conception et mise en œuvre d'algorithmes de vision temps-réel pour la vidéo surveillance intelligente

Ghorayeb, Hicham 12 September 2007 (has links) (PDF)
Notre objectif est d'étudier les algorithmes de vision utilisés aux différents niveaux dans une chaîne de traitement vidéo intelligente. On a prototypé une chaîne de traitement générique dédiée à l'analyse du contenu du flux vidéo. En se basant sur cette chaîne de traitement, on a développé une application de détection et de suivi de piétons. Cette application est une partie intégrante du projet PUVAME. Cette chaîne de traitement générique est composée de plusieurs étapes: détection, classification et suivi d'objets. D'autres étapes de plus haut niveau sont envisagées comme la reconnaissance d'actions, l'identification, la description sémantique ainsi que la fusion des données de plusieurs caméras. On s'est intéressé aux deux premières étapes. On a exploré des algorithmes de segmentation du fond dans un flux vidéo avec caméra fixe. On a implémenté et comparé des algorithmes basés sur la modélisation adaptative du fond. On a aussi exploré la détection visuelle d'objets basée sur l'apprentissage automatique en utilisant la technique du boosting. Cependant, On a développé une librairie intitulée LibAdaBoost qui servira comme un environnement de prototypage d'algorithmes d'apprentissage automatique. On a prototypé la technique du boosting au sein de cette librairie. On a distribué LibAdaBoost sous la licence LGPL. Cette librairie est unique avec les fonctionnalités qu'elle offre. On a exploré l'utilisation des cartes graphiques pour l'accélération des algorithmes de vision. On a effectué le portage du détecteur visuel d'objets basé sur un classifieur généré par le boosting pour qu'il s'exécute sur le processeur graphique. On était les premiers à effectuer ce portage. On a trouvé que l'architecture du processeur graphique est la mieux adaptée pour ce genre d'algorithmes. La chaîne de traitement a été implémentée et intégrée à l'environnement RTMaps. On a évalué ces algorithmes sur des scénarios bien définis. Ces scénarios ont été définis dans le cadre de PUVAME.
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La monnaie en droit : nature d'une abstraction outre fondée : essai dialectique et logique sur la dualité dans la catégoricité juridique et sur l'abstraction d'hérédité monétaire

Leclerc, Normand 11 1900 (has links)
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (LL.D.)" / Cette suite d'essais analyse la conception de la monnaie en droit, cherchant à isoler l'originalité de sa nature abstraite. La tradition juridique caractérise la monnaie à la fois comme un fait et comme un droit parce qu'elle présuppose un sens substantif au nom commun 'monnaie', étant ainsi incapable d'admettre que la monnaie, par sa place unique dans les catégories du droit, est le mécanisme qui suppose l'avenir indéterminé en y enchâssant le présent. La difficulté de la monnaie est que, comme catégorie, elle n'est pas incluse aux catégories usuelles de droit privé. Son caractère abstrait l'empêche d'ailleurs d'être incluse parmi les objets qui ont une extension. La monnaie se définit plutôt par négation relativement aux catégories usuelles. Elle est donc reconnaissable entre toutes. Dans la relation sujet-objet, la monnaie versée n'est évidemment pas un sujet. Dans son sens strict, la monnaie réfère aujourd'hui au papier-monnaie. Il est vrai que ce dernier existe matériellement puisqu'il est tangible. Mais paradoxalement, en tant qu'objet, la monnaie est ni une somme, ni une obligation en nature, ni un bien, ni une représentation de dette, ni une mesure, ni consomptible, ni fongible au sens pertinent de ces mots. Comment saisir la substance d'une notion qui se soustrait aux catégories usuelles de la doctrine? Voilà la difficulté fondamentale de la thèse. Répétons son mode original de définition: la monnaie n'est pas identique à une somme due, mais - en étant payée - elle en éteint une; conversement, la somme due n'est pas identique à la monnaie perçue, mais -lorsque payée en trop - cette dernière est déclarée indue et sujette à répétition (l'indu devient dû). La définition de la monnaie procède par 'corécurrence' : elle définit quelque chose d'indéterminé puisqu'un membre de la définition réfère à l'autre et viceversa. Sa nature s'exprime par sa fonction dans la structure des prestations. Mais la doctrine la traite d'abord comme une somme due, sans distinguer outre mesure ce type de dette des autres prestations. Or, à titre d'exécution d'une obligation, une somme d'argent non seulement éteint d'autant les montants, dus à une époque ou l'autre, mais, puisque ces derniers sont appariés aux obligations en nature en tant que prix dû en contrepartie des prestations caractérisées à être effectuées, la perception des sommes d'argent conduit encore à la mobilité des biens parmi les personnes. D'où le paradoxe: une somme d'argent est destinée à circuler précisément pour être la fin des sommes dues. La doctrine enseigne la thèse unitaire du paiement des obligations (en son acception large du droit civil) : sont mis dans un même sac les faits exécutés pour satisfaire à des obligations en nature et les paiements de sommes d'argent dues. Or, elles sont en premier dues, puis payées. Ils sont dits former un ensemble. Ce sac est le temps lui-même. Il s'agit d'une interprétation de l'univers des prestations, précisément une interprétation de la notion d'univers où l'actualité homogène d'un ensemble exclut de faire une place à l'éventualité de valeurs futures par contraste aux valeurs passées. Pour réduire la notion d'univers à celle d'ensemble actuel, l'astuce est de fermer la dualité 'ensemble/membre' en substituant au membre l'ensemble: l'un des objets inclus à l'ensemble doit être à la fois un élément existant de l'ensemble et la collection de tous ses éléments, constituant ainsi la jonction substantive sous-jacente à cette dualité. IV Cet objet fondateur est d'habitude nommé le zéro de l'ensemble. Traitant ainsi l'ensemble des exécutions des obligations, il doit y avoir un élément qui ait à la fois la nature d'une promesse et celle d'un fait. Cet élément est la monnaie. Ainsi, la monnaie a une nature double, à la fois concept et référent du concept. La somme due est exécutée en monnaie et, conversement, la monnaie est la somme transférée à titre de paiement: substituant une définition dans l'autre, l'exécution de la somme due est la somme transférée, une formule conduisant à la régression infinie. Qui donc est le débiteur de cette somme transférée depuis aussi longtemps que la monnaie a circulé et circulera? La difficulté conceptuelle de la monnaie est de comprendre cette métamorphose, où l'exécution d'un fait en satisfaction d'une obligation se révèle elle même être une promesse. Pourquoi alors distinguer une obligation et son exécution? La monnaie cumule la nature catégorique d'une chose matérielle délivrée - autrefois l'or, aujourd'hui le papier-monnaie - et la nature d'une somme due; cette façon de penser mène à réifier les dettes, à leur conférer une existence matérielle. Mais devoir l'argent est fondamentalement la durée du terme d'une relation entre deux personnes. Et payer la monnaie est l'extinction de ce terme. Alors paradoxalement, l'exprimant dans une dualité catégorique, la monnaie a une durée et en même temps n'en a pas. Cette postulation d'une union des termes opposés d'une dualité n'est pas sans précédent. Pour aider le lecteur à s'en rendre compte, je documente que le thème de la migration de la valeur pécuniaire des choses par la médiation de la monnaie dans le paiement des sommes dues rappelle celui de la métempsycose (migration de l'âme) utilisée pour conceptualiser le fondement de la Couronne médiévale, le don de Dieu qui sacrait la continuité des règnes successifs d'une lignée héréditaire de régents. À cette époque, on conceptualisait la continuité historique d'un peuple par les deux corps du roi; sa nature cumulait à la fois celle d'un individu et celle de l'ensemble des individus soumis à son règne. Unique entre tous, on considérait que l'un des individus était un ensemble d'un. Cette attitude platonique était crue nécessaire en droit public pour résoudre la difficulté conceptuelle de la continuité historique d'une communauté en dépit de la nature temporelle de ses membres; elle recevait son écho en droit privé. La thèse unitaire du paiement d'obligations - où, tout comme en économique, la capacité de permutation de biens est elle-même considérée être un bien ordinaire - semble reposer sur cette même conception d'une nécessaire nature double. Dans l'univers des prestations, selon la doctrine, un ensemble infini de valeurs successives formées sur une période de temps indéfinie est considéré être fondé sur un objet transcendant qui cumule les faces opposées d'une dualité: à la fois somme (d'argent) et chose, à la fois droit et fait accompli en exécution d'une obligation, à la fois fait et valeur future. Ce paradigme traditionnel est indifférent à la dualité des prestations: non pécuniaire et pécuniaire. TI y arrive en substantivant la non-existence d'une somme. L'explication proposée ici en est une de structure. L'univers des prestations serait plutôt une dichotomie de deux dualités distinctes: 10 une dualité catégorique, celle de l'exécution de prestations particulières - où avoir fait quelque chose et ne pas l'avoir fait sont des action et abstention caractérisées, et 20 une dualité modale (circulaire), devoir un montant libellé en iv-a devise ou (exclusivement) ne pas le devoir, l'avoir payé ou non. L'obligation de livrer une prestation caractérisée à quelqu'un est appariée à la somme d'argent due par ce dernier en contrepartie de cela; on alterne d'une obligation non pécuniaire à la promesse de payer un montant d'argent sans que quiconque puisse cumuler le beurre et l'argent du beurre à un instant donné. Mais encore, une somme due en suit une autre au travers de la monnaie, cette dernière étant toujours le revers de la somme due. Il n'est pas nécessaire de dire que la monnaie existe, ni de dire qu'elle n'existe pas; il suffit de dire qu'elle éteint la somme due. Non seulement la somme due - versée (renversée) en monnaie - est éteinte, mais encore par le nominalisme elle peut toujours acquitter de nouveau une somme d'autant; il suffit qu'un créancier accepte qu'on la lui doive plutôt que de s'en remettre au troc de choses existantes. Cette nouvelle perspective du paiement des obligations distingue deux types de raisonnements. La vérification catégorique rétrospective d'une exécution en nature survenue se démarque de la modalité où la conséquence juridique de l'extinction d'une somme due se retourne en la possibilité a priori de réitérer cette conséquence encore contre une somme pouvant pourtant n'être pas encore déterminée. La possibilité d'une continuité historique n'a pas la nature finie d'un fait. L'objet qu'est la monnaie déborde de la notion ordinaire d'objet puisqu'il est circulaire: la 'monnaie' est "éteindre une somme (due) puis (est encore) monnaie". Dans la lignée héréditaire des sommes, constituées pour être éteintes, éteintes pour être constituées, la monnaie est ni le prédécesseur, ni un successeur particulier; elle est la fonction qui ouvre continuellement l'éventualité d'autres successeurs. La monnaie est une abstraction et sa nature unique est confirmée au Canada depuis 1967. Une fois la convertibilité du papier-monnaie abandonnée, la monnaie n'est plus une promesse de payer: la banque centrale n'est plus tenue de délivrer l'or à la demande du porteur, ni d'échanger le billet de banque en billets du Dominion. Le papiermonnaie est, depuis, trivialement remplacé seulement par du papier-monnaie. Enfin, l'abstraction monétaire donne à la banque centrale une personnalité morale inédite. Si la Couronne est créancière des uns et débitrice aux autres, alors en contraste la banque centrale qui n'est pas une banque - est ni créancière, ni débitrice du papier-monnaie. La problématique de l'inclusion de la monnaie dans les catégories traditionnelles du droit a une solution inédite. La monnaie s'offre en complément des concepts du discours juridique. L'encaissement d'une somme due emporte comme conséquence la fin de son terme, mais encore il en appelle à nouveau une autre, éventuellement. Ainsi, la monnaie est le bain de renouvellement des sommes. Sa qualification ni ... ni... louvoie entre les deux termes en les niant alternativement. / This series of essays analyses the concept of money in the law, seeking to isolate its unique and highly abstract nature. Traditionallaw teaching characterizes money both as a fact and as a right premised as it is on the idea that common nouns like 'money' must have substantive meaning; it is thereby unable to accept that money, by virtue of its unique place amongst the categories of private law, is the mechanism supposing the indeterminate future by embedding the present into it. The difficulty with money is that, as a category, it is not included amongst the usual categories ofprivate law. Its abstract character prevents it from being included amongst objects that have extension. Rather money is defined by negation with respect to the usuallegal categories. It is thereby uniquely recognizable. In the subject-object relationship, paid money is obviously not a subject. In its strict meaning, money refers today to paper-money. It is true that the latter does exist physically because it is tangible. But paradoxicalIy, as an object, money is neither a sum owed, nor an obligation in kind, nor a good, nor representing a debt, nor a measurement, nor consumable, nor fungible in the relevant sense ofthose terms. How does one capture the substance of a notion that defies the usual categories of legal discourse? That is the fundamental difficulty of the thesis. The entirely unique way of defining money bears repeating: Cash money is not identical to a sum owed but extinguishes one as it is being paid; conversely, a sum owed is not identical with money received, since when money is paid without obligation, the sum can be recovered as undue (the undue becomes due). The definition ofmoney proceeds by 'corecurrence': it defines something indeterminate, in that one definition refers to the other and vice versa. Its nature stems from its function in the structure of prestations. But the legal scholarship treats it principally as a sum owed, without further distinguishing this type of debt from other prestations. Now, as the performance of an obligation, a sum ofmoney not only as much pays off any amount, due at one time or another, but, because those are paired to obligations in kind as the price owed in consideration ofparticular performances to be accomplished; the cashing of sums of money still conducts the movement of goods among persons. Whence a paradox: A sum of money is destined to circulate precise1y to extinguish sums (due). Legal scholarship generally teaches the thesis of unity of performance of obligations (payment in its broad civillaw meaning): AlI acts accomplished in the performance of obligations in kind and all payments of sums of money are put in the same bag. Now, they are first owed, then received. These operations are said to form a single set. This bag is time itself. 1t is an interpretation of the universe of prestations, more precise1y an interpretation of the notion of universe where the homogeneous actuality of a set excludes to give place to the possibility of future values by contrast to past values. To close the notion of a universe to that of an actual vi set, the trick is to close the duality 'set/member' by replacing the member by the set: one of the objects included in the set must be at once an existing element of the set and be the collection of aIl its elements, constituting thereby the substantive junction underlying this duality. This foundational object is usually called the zero of the set. In the set of performances of obligations (prestations) with which we are dealing here, there must similarly be an element in the nature of both a promise and a fact. That element is money. So money has a dual nature, both concept and referent of the concept. The sum owed is performed in money and, conversely, money is the sum transferred as payment: substituting one definition in the other, the performance of the sum owed is the sum transferred, a formula leading to infinite regression. Who then is the debtor of this sum transferred for as long as money did and will circulate? The conceptual difficulty with money is to understand this metamorphosis, where the performance of a fact in satisfaction of an obligation reveals itselfto be a promise. Why then bother to distinguish a promise from the performance of it? Money cumulates the categorical nature of a physical thing being delivered - in olden days gold, today paper-money - and the nature of a sum owed; this way of thinking would tend to reify debts, to confer them physical existence. Yet to owe money is fundamentally the duration of the term of a relationship between two persons. And to pay money is to put an end to this term. So paradoxically, to express it in a categorical duality, money has duration and at the same time it has none. Such a union of the polar opposites of a duality is not unprecedented. To help the reader realise this, l document how the theme of migration ofpecuniary value ofthings by means ofmoney being given in payment of amounts owed is reminiscent of metempsychosis (migration of the soul) used to conceptualise the foundation of the medieval Crown, the gift ofGod that consecrated the continuity of successive reigns of an hereditary line of regents. At that time, the historical continuity of the people was conceptualised by the King's two bodies: both that of an individual and that of the set of individuals subject to his reign. Unique amongst aIl, one foundational individual was considered to constitute a set of one. This platonic attitude was believed necessary in public law to resolve the conceptual difficulty of the historical continuity of a community despite the temporal nature of its individuals; it was put to similar use in private law with respect to money. The thesis of unity of performance of obligations - where, like in economics, the capacity to exchange goods is considered an ordinary good itself - appears to rely on the same conception of a necessary dual nature. In the universe of prestations, according to traditionallegal scholarship, an infinite set of successive values taking shape over an indefinite period of time is viewed as founded on a transcendental object which cumulates the opposite faces ofa duality: both sum (of money) and thing, both right and act accomplished in the performance of an obligation, both fact and future value. This traditional paradigm disregard the duality of prestations: pecuniary and non-pecuniary. It does so by giving a substantive value to the non vi-a existence of a sumo The explanation proposed here is one of structure. The universe of prestations is rather a dichotomy of two distinct dualities: 10 a categorieal duality, that of the performance of specifie prestations - where to have done something and not to have done it are characterised action and abstention, and 20 a modal (circular) duality: to owe an amount in currency or (exclusively) not to owe it, to have paid it or not. The obligation to deliver a particular performance to someone is paired to the sum of money owed by him in consideration of it; we altemate from nonpecuniary obligation to promises to pay an amount of money without one being able to have his cake and eat it too at any time. But still, one amount owed follow another thru money, money always being the tuming over of the sum owed. We are not obliged to state that money exists, or that it does not; it suffiees to say that it extinguishes the sum owed. Not only is the sum owed extinguished upon money being tumed (paid) in, but by virtue of nominalism it still can extinguish anew a further sum of same amount; it is sufficient that a creditor accept to be owed a sum ofmoney rather than to revert to the barter ofphysical things. This new reading of the payment of obligations draw apart two types of reasoning. The categorieal proof of a past specifie performance is different from the modality where the legal consequence of the extinction of a sum due is tumed over into the a priori possibility to still reiterate that same consequence against a sum that now may not yet be determined. The possibility of an historieal continuity does not have the finite nature of a fact. Money as an object transcends the concept of an ordinary object because it is circular: 'money' is "the end of a sum (owed) and (is still) money". In the hereditary line of sums, created to be extinguished or extinguished to be created, money is neither the predecessor nor a particular successor; it is the function of continuously opening up the possibility of further successors. Money is an abstraction and its unique character is confirmed in Canada since 1967. Once the convertibility of paper-money is dropped, money is no longer a promissory note: no longer does the central bank undertakes to exchange a bank note for gold or Dominion bonds. Paper-money is now trivially replaced only by paper-money. Finally, the abstract character ofmoney gives the central bank an most unusual status as a legal person. If the Crown is creditor of sorne persons and debtor to others, then by contrast the central bank - who is not a bank - is neither creditor, nor debtor ofpaper-money. The problem of fitting money within the traditional categories of the law does have an unexpected ending. Money presents itself as the complement of the concepts oflegal discourse. The cashing in of a sum triggers the end of its term, but still it calls one anew, eventually. So money is the bath of renewal of sums. In being characterised as neither... nor... it hops between the two terms by altematively negating them.
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Sous la cloche de verre : analyse des métaphores récurrentes de textes féminins de l’internement

Charron-Cabana, Marie-Hélène 07 1900 (has links)
Cette thèse est une réflexion concernant les particularités du langage, principalement de l’utilisation de la métaphore, dans les textes d’écrivaines ayant été internées. Mon analyse considère les œuvres de Janet Frame, Sylvia Plath, Unica Zürn, Emma Santos et Susanna Kaysen, ainsi que d’autres textes étant mentionnés dans une moindre mesure. Le fait d’avoir vécu une expérience de vie extrême, physique et psychique, a des répercussions sur l’esprit et la perception de soi, leurs représentations textuelles, ainsi que le rapport à l’écrit et à la littérature. Des figures subies ou choisies se répètent dans ces textes. Elles renseignent sur ce que ces femmes ont vécu, comment elles ont été affectées et la littérature. Cette thèse est divisée en cinq idées principales concernant les liens entre la folie, l’écriture et les femmes internées correspondant à la division des chapitres. Le premier porte sur la figure de la cloche de verre et ses variations chez diverses écrivaines. Il s’agit d’une métaphore puissante, efficace pour traduire l’état d’esprit de l’internée qui permet d’expliciter l’importance et le fonctionnement de la métaphore, son rôle dans l’écriture et la pensée. Le deuxième traite des métaphores spatiales et des lieux de pensée présents dans ces textes. Il est un examen de comment, alors que l’esprit devient de plus en plus fragile et l’image du corps incertaine en raison des traitements et des conditions de vie imposées, apparaît la nécessité d’un lieu, figuré ou réel, d’où écrire et de comment ce lieu est en relation avec le langage et la structuration de l’écrit et de la pensée. Le troisième porte sur la notion d’abjection. Ces femmes sont considérées, traitées, se perçoivent et vivent comme des animaux, des excréments ou des déchets. Il est une décortication de la représentation de l’effritement des limites de la subjectivité lors de l’internement. J’y explique à quel point l’hôpital pousse la personne vers la saleté et l’animalité plutôt que vers la guérison, ainsi que les conséquences pour la perception de soi que le fait d’être placé hors du social entraîne. Le quatrième concerne la notion d’objet et les processus qui font qu’à force d’être réifiées les narratrices des textes se perçoivent comme des objets plutôt que des personnes. Le rapport que l’esprit entretient avec les objets et l’importance qu’ils ont pour son fonctionnement y sont examinés. Le cinquième traite enfin des réflexions sur l’utilisation du langage, que ces écrivaines ont réalisées, sur les mots et procédés qu’elles emploient pour les communiquer ainsi que sur l’importance du corps féminin et de la conception de la féminité dans la production des textes et des idées qu’ils portent. J’en arrive à établir à quel point, pour ces écrivaines, la vie dépend du littéraire. Ma thèse démontre comment la littérature leur a fourni un espace d’analyse et de structure de leur personne et de leur pensée, ainsi qu’un lieu de parole émergeant de l’utilisation du langage et des interactions entre l’esprit, les mots et le monde. / This thesis reflects on the particularities of the use of language, especially in terms of recurring metaphors, in the texts of women writers who spent a part of their life in a psychiatric hospital. I question the texts of Janet Frame, Sylvia Plath, Unica Zürn, Emma Santos and Susanna Kaysen. Some other women writers are also examined, to a lesser extent. It shows that the fact of having lived an experience, which I would qualify as physically and psychologically extreme living conditions, affects these writers’ mind, the self-perception and their textual representations. It also shows how one’s relation to writing and literature is changed by this situation. Undergone, imposed, selected or created metaphors are born, are shown or repeated in those texts. They detail both how these women lived and processed the effects associated to this life, as well as how their writing of these experiences reflects general aspects of literary discourse. This thesis is divided into five main ideas concerning the singular relationship that bonds madness, writing and the experience of living in a psychiatric ward. In the first chapter, I analyze the bell jar figure and its variations according to different writers. This strong metaphor, which is incredibly efficient to translate the internee’s state of mind, helps me explain the functioning of metaphor and the crucial role it plays in the writing and human thought. The second chapter looks at spatial metaphors and spatial representations of the mind. It shows how, while the self and its corporal images are becoming more fragile because of the imposed treatments and living conditions, there appears the necessity of a real or figurative space from which to write. This space is in relation with writing, but also with the mere possibility of human thought. The third chapter builds on the notion of abjection. These women were considered and treated as animals, excrements or waste, and they came to see themselves as such. I analyze those representations and also how they figure the dissolution of the limits to one’s subjectivity that occurs during the internment. The fourth chapter draws on the object notion and the reification of human existence, through processes of subjective reification, which lead the narrators to perceive themselves as objects rather than people. I also examine the relation we can posit between the mind, the objects it chooses to consider, and how they affect the mind’s reflexive operations. The fifth chapter reflects on the use of language, according to the theories developed by these women writers. It also looks at the importance of the female body and femininity in the production of the texts and the ideas fostered by these concepts. My thesis demonstrates how literature gave them a space to analyze and structure both their self and thought. For these women, literature was also a place to speak from. This possibility emerges from the use of language and from the interactions between the mind, language and the world.
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Le Capital, époque de la domination abstraite ; comparaison du rapport entre l’objectivation et l’aliénation dans les Manuscrits de 1844 et Le Capital de Marx

Theurillat-Cloutier, Arnaud 09 1900 (has links)
Karl Marx (1818-1883) a consacré son œuvre à l’explicitation d’une philosophie sociale du capitalisme et de son dépassement. Ce mémoire cherche à rendre compte de la spécificité de la domination capitaliste au travers du prisme des concepts d’objectivation et d’aliénation. Après avoir éclairé leurs sources chez Hegel et Feuerbach, nous défendons l’idée qu’il faut lire de façon plurielle le concept d’objectivation dans les Manuscrits de 1844, afin de saisir la constitution de l’objectivité par les médiations sociales et historiques. Des Manuscrits de 1844 au Capital, l’aliénation est alors comprise comme la domination d’une abstraction réelle, médiation sociale à laquelle les êtres humains ont remis la régulation de leurs rapports sociaux. / Karl Marx (1818-1883) devoted his work to an explicitation of a social philosophy of capitalism and its overthrow. This master’s thesis aims to specify the capitalist domination by analyzing the concepts of objectivation and alienation. After an initial clarification of these concepts drawing from Hegel and Feuerbach, we defend the necessity to adopt a plural reading of the concept of objectivation in the Manuscripts from 1844 in order to fully understand the constitution of objectivity through social and historical mediations. From this last work to The Capital, alienation can be understood as the domination of a real abstraction, a social mediation to which humans had given the power to regulate their social interactions.
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Gouvernance et leadership des écologies favorables à l'innovation dans le secteur des services à la personne / Governance and Leadership of ecologies capable of promoting innovations, in home care services industry.

Gimet, Paul 19 December 2014 (has links)
Dans un environnement contraint lié aux injonctions des politiques publiques, notre recherche porte sur la capacité d'une méta-organisation à organiser une écologie capable de favoriser des innovations organisationnelles, en mobilisant deux leviers la gouvernance et le leadership. Nous montrons que le premier levier est représenté par une gouvernance duale (formelle et informelle), ouverte et faiblement stratifiée ; tandis que le leadership prend une forme mixte, verticale-hiérarchique et horizontale-partagée. Un second résultat est de montrer que c'est par la combinaison entre gouvernance et leadership que le Pôle des Services à la Personne parvient à développer les trois pratiques qui soutiennent les innovations (la gouvernance permet d'orchestrer les savoirs et de strategizer alors que le leadership participe à l'évolution des politiques publiques). Dans un troisième résultat, nous montrons combien gouvernance et leadership soutiennent également une quatrième pratique (ou méta-pratique), qui consiste en un travail de théorisation (Munir, 2005) pour justifier les fusions acquisitions et mobiliser un réseau d'alliés (experts, acteurs publics, opérateurs, leaders d'opinion...) en faveur de ces innovations. Ce travail de théorisation est d'autant plus nécessaire que ce secteur est particulièrement marqué par des tensions fortement ancrées dans des logiques institutionnelles opposées. Notre quatrième contribution est d'analyser le rôle de l'éthique comme objet frontière (Grenier, 2006) permettant la discussion et certaines formes de réconciliation autour de la fusion-acquisition comme solution au devenir de ce secteur. / In a constrained environment related to regulations of public policies (diverse and potentially contradictory), our research focuses on the ability of a meta-organization to organize an ecology capable of promoting organizational innovations, by mobilizing two levers governance and leadership. We show that the first lever is represented by a dual governance (formal and informal), open and low-stratified; while the leadership takes a mixed form: vertical-hierarchical and horizontal-shared. A second result is to show that it is through the combination of governance and leadership that the PSP (Home Care Services Association, "Pôle de Services à la Personne") Pole manages to develop the three practices that support innovations (governance helps to orchestrate knowledge capabilities and to strategize while the leadership participates in the development of public policies). In a third result, we show how governance and leadership also foster a fourth practice (or meta-practice), which is a theoretical work (Munir, 2005) to justify mergers and acquisitions, and mobilize a network of allies (experts, services providers, operators, opinion leaders...) for these innovations. This theoretical work is all the more necessary that this sector is particularly marked by tensions deeply rooted in opposing institutional logics. Our fourth contribution is to analyze the role of ethics as a boundary-object (Grenier, 2006) for discussion and some forms of reconciliation around the merger-acquisition as a solution to the future of this sector.

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