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Sexualité et corporéité féminines dans le cinéma de réalisatrices contemporaines : une lecture féministe

Lejour-Perras, Laurence 03 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise étudie le traitement cinématographique de la sexualité et de la corporéité féminines dans le travail de réalisatrices contemporaines. Il prend appui sur les films Anatomie de l’enfer (Catherine Breillat, 2004), Sleeping Beauty (Julia Leigh, 2011), Nuit #1 (Anne Émond, 2011), et Klip (Maja Milos, 2012). Notre hypothèse est que ces réalisatrices adoptent une posture féministe, affirmée ou non, par leur révision des stéréotypes de genre relatifs au corps et à la sexualité féminine. Dans un premier temps, nous nous intéressons à la dynamique érotique entretenue, à travers l’Histoire, entre la femme comme objet de désir et l’homme comme sujet désirant, au cinéma comme ailleurs. Puis, nous analysons la déconstruction des stéréotypes de genre féminins de pudeur et de passivité au sein du corpus choisi. Nous démontrons ainsi qu’en révisant ces stéréotypes, les réalisatrices déjouent volontairement le spectateur dans son expérience érotique. Enfin, nous examinons les stratégies d’auto-réification du corps féminin récurrentes chez les cinéastes étudiées. Nous estimons que les cinéastes s’inscrivent de la sorte dans une tendance à la subversion observable dans les pratiques artistiques féministes contemporaines. / This master’s thesis examines how female corporeality and sexuality are dealt with in the work of contemporary female film directors. It draws on the films Anatomy of Hell (Catherine Breillat, 2004), Sleeping Beauty (Julia Leigh, 2011), Nuit #1 (Anne Émond, 2011), and Clip (Maja Milos, 2012). Our hypothesis is that these directors adopt a feminist attitude, whether it is asserted or not, by reviewing gender stereotypes about the female body and sexuality. To begin with, we focus on the erotic dynamic, maintained throughout history, between the woman as an object of desire and the man as a desiring subject, in film and elsewhere. Subsequently, we analyze the deconstruction of female gender stereotypes pertaining to modesty and passivity in the chosen corpus. Thus, we demonstrate that by revising these stereotypes, the directors voluntarily thwart the spectator’s erotic experience. In conclusion, we examine the recurring self-objectification strategies of the female body employed by the filmmakers. These directors are part of a trend of subversion which can be observed in contemporary feminist artistic practices.
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LA NOTION PHILOSOPHIQUE DE DIGNITE A L'EPREUVE DE SA CONSECRATION JURIDIQUE

Mbala Mbala, Félicité 15 December 2007 (has links) (PDF)
Selon Kant, la personne n'a pas comme les choses, un prix ; elle a une dignité, c'est-à-dire une valeur intrinsèque qui en fait une fin en soi qui ne doit jamais être traitée simplement comme un moyen. Réfléchir aujourd'hui sur la notion de dignité en droit, c'est s'interroger sur les conséquences de la juridicisation de cette notion sur la protection de la personne humaine, mais également sur les conséquences pour la notion de dignité elle-même : notion philosophique elle était un idéal, consacrée en principe juridique est-t-elle toujours une valeur absolue ? Pour répondre à ces questions il fallait confronter la philosophie au droit. La dignité étant reçue par le droit et non pas créée par lui, il s'agit d'une réflexion sur l'utilisation et l'utilité de cette notion en droit.
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Enquête sur le vivre-ensemble et les potentialités totalitaires

Lévy-Tessier, Maxime 21 April 2011 (has links)
La présente thèse propose de situer et d’analyser les potentialités totalitaires participant de la réalité contemporaine. Pour ce, notre démarche se déploie en deux temps. Dans un premier temps, nous retraçons l’évolution philosophique du vivre-ensemble pour ainsi établir les principes et les origines d’un monde non-totalitaire. Dans un deuxième temps, nous nous penchons sur les conditions assurant à la fois la destruction du vivre-ensemble et l’essor des potentialités totalitaires. En mettant les deux composantes de notre démarche en rapport l’une avec l’autre, nous arrivons à une meilleure compréhension du processus par lequel le totalitarisme passe de son principe virtuel à sa réalisation effective en régime politique. La première partie de ce travail s’appuie sur les écrits de Hannah Arendt, de Herbert Marcuse et d’Aristote et s’intéresse surtout à l’œuvre et la responsabilité, à la misère privée et au bonheur public. La deuxième partie élabore la notion de la chrématistique dans la pensée d’Aristote et développe son mode de vie correspondant appelé hyper-responsabilité en invoquant Malcolm Gladwell, Georg Lukàcs, Thomas Hobbes, Léo Strauss et Hannah Arendt.
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Enquête sur le vivre-ensemble et les potentialités totalitaires

Lévy-Tessier, Maxime 21 April 2011 (has links)
La présente thèse propose de situer et d’analyser les potentialités totalitaires participant de la réalité contemporaine. Pour ce, notre démarche se déploie en deux temps. Dans un premier temps, nous retraçons l’évolution philosophique du vivre-ensemble pour ainsi établir les principes et les origines d’un monde non-totalitaire. Dans un deuxième temps, nous nous penchons sur les conditions assurant à la fois la destruction du vivre-ensemble et l’essor des potentialités totalitaires. En mettant les deux composantes de notre démarche en rapport l’une avec l’autre, nous arrivons à une meilleure compréhension du processus par lequel le totalitarisme passe de son principe virtuel à sa réalisation effective en régime politique. La première partie de ce travail s’appuie sur les écrits de Hannah Arendt, de Herbert Marcuse et d’Aristote et s’intéresse surtout à l’œuvre et la responsabilité, à la misère privée et au bonheur public. La deuxième partie élabore la notion de la chrématistique dans la pensée d’Aristote et développe son mode de vie correspondant appelé hyper-responsabilité en invoquant Malcolm Gladwell, Georg Lukàcs, Thomas Hobbes, Léo Strauss et Hannah Arendt.
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Enquête sur le vivre-ensemble et les potentialités totalitaires

Lévy-Tessier, Maxime 21 April 2011 (has links)
La présente thèse propose de situer et d’analyser les potentialités totalitaires participant de la réalité contemporaine. Pour ce, notre démarche se déploie en deux temps. Dans un premier temps, nous retraçons l’évolution philosophique du vivre-ensemble pour ainsi établir les principes et les origines d’un monde non-totalitaire. Dans un deuxième temps, nous nous penchons sur les conditions assurant à la fois la destruction du vivre-ensemble et l’essor des potentialités totalitaires. En mettant les deux composantes de notre démarche en rapport l’une avec l’autre, nous arrivons à une meilleure compréhension du processus par lequel le totalitarisme passe de son principe virtuel à sa réalisation effective en régime politique. La première partie de ce travail s’appuie sur les écrits de Hannah Arendt, de Herbert Marcuse et d’Aristote et s’intéresse surtout à l’œuvre et la responsabilité, à la misère privée et au bonheur public. La deuxième partie élabore la notion de la chrématistique dans la pensée d’Aristote et développe son mode de vie correspondant appelé hyper-responsabilité en invoquant Malcolm Gladwell, Georg Lukàcs, Thomas Hobbes, Léo Strauss et Hannah Arendt.
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La dialectique négative de Theodor W. Adorno : méthode d'émancipation et d'éducation

Fortin Mongeau, Félix 08 1900 (has links)
No description available.
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Enquête sur le vivre-ensemble et les potentialités totalitaires

Lévy-Tessier, Maxime January 2011 (has links)
La présente thèse propose de situer et d’analyser les potentialités totalitaires participant de la réalité contemporaine. Pour ce, notre démarche se déploie en deux temps. Dans un premier temps, nous retraçons l’évolution philosophique du vivre-ensemble pour ainsi établir les principes et les origines d’un monde non-totalitaire. Dans un deuxième temps, nous nous penchons sur les conditions assurant à la fois la destruction du vivre-ensemble et l’essor des potentialités totalitaires. En mettant les deux composantes de notre démarche en rapport l’une avec l’autre, nous arrivons à une meilleure compréhension du processus par lequel le totalitarisme passe de son principe virtuel à sa réalisation effective en régime politique. La première partie de ce travail s’appuie sur les écrits de Hannah Arendt, de Herbert Marcuse et d’Aristote et s’intéresse surtout à l’œuvre et la responsabilité, à la misère privée et au bonheur public. La deuxième partie élabore la notion de la chrématistique dans la pensée d’Aristote et développe son mode de vie correspondant appelé hyper-responsabilité en invoquant Malcolm Gladwell, Georg Lukàcs, Thomas Hobbes, Léo Strauss et Hannah Arendt.
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Pour un design individuationniste : une nouvelle condition de l'individu pour une reconsidération du monde à travers la déconstruction du cercle égo/écophagique dans un contexte de crise climatique et civilisationnelle : l’avènement du designer auctor?

Mistral, Christophe 05 1900 (has links)
Dans un contexte de crise environnementale et civilisationnelle, les approches sociétales des disciplines du design dénotent l’importance des recherches en design pour une pensée écologique et écosystémique du monde, au travers de la notion de coercition par des dispositifs. Que la cible soit l’usager, le consommateur, le citoyen, le designer lui-même ou les disciplines du design, des stratégies agissant dans le sens d’une émancipation, d’une libération, d’un dé-assujettissement, d’un soulèvement des individus peuvent se percevoir au travers de nouvelles visions, de nouvelles utopies, de chartes et de manifestes. Or, les résultats escomptés, tant sur nos écosystèmes que sur les comportements individuels et collectifs demeurent limités. Toute tentative de régulation des flux de production et de consommation se heurte aux enjeux contemporains d’un capitalisme se renouvelant dans l’accaparement et la marchandisation des critiques qui lui sont destinées. La composante destructrice de ce capitalisme, sur lequel le design s’est appuyé jusqu’à présent, semble corrélée aux comportements consuméristes se catalysant dans l’affirmation d’un sujet individuel, consommateur de ressources. Afin de masquer la terreur fondamentale de sa subjectivité nue, l’individu est devenu écophage dans la mesure où il renouvèle sa condition de sujet individualisé en devenant consommateur de subjectivations. Incidemment, la singularité promise par l’accès aux désirs d’émancipation individuelle s’est transformée en coercition : l’individualisation s’est mutée en servitude volontaire selon un processus égophage. Le système mortifère de ces deux phénomènes phagiques est au cœur du territoire de la thèse qui, proposant de saisir la problématique à partir d’un changement de paradigme de l’individu au travers de son processus d’individuation, offre des pistes de solutions pour le design. Ainsi, le design qui a accompagné, promu et esthétisé le modèle destructeur du consumérisme, doit envisager aujourd’hui une remise en question de son rôle sociétal. Mais pour expérimenter des voies divergentes qui changent nos manières de concevoir le monde, il doit travailler sur l’entendement de l’individu lui-même sur ce monde. Rendre le monde habitable, soit repenser une habitabilité du monde, se révèle être aussi une position coloniale de l’humanité privant l’humanité de réflexions sur son rapport de dépendance au monde. Dans ce nouveau cadre, le rôle d’un design sentinelle peut s’appuyer sur trois stratégies entrevues dans les recherches et pratiques actuelles : 1) une résistance aux dispositifs en évaluant les contraintes sociétales aux dispositifs ; 2) une pratique discrète pour se soustraire au mercantilisme ; 3) une objectivation des individus. Dès lors, le design doit provoquer un changement de paradigme de l’individu, au travers de l’individuation. La relecture du proto design, du design contemporain, de la philosophie et de la critique esthétique soutient l'hypothèse que l’individuation soulève les enjeux d'un design sociétal en révélant, avec l’aide de la pensée complexe, des dispositifs à l'œuvre sur l'individu dont le dénominateur commun est la dialectique sujet/objet. Cette remise en cause implique une décolonisation de la pensée pour une nouvelle réflexion de son rapport de dépendance au monde, autrement que par des processus de subjectivation qui la stipulent. L’habilitation de l’humain à modifier et à détruire selon ses désirs l’environnement est-elle encore viable ? De fait, cette dépendance à la dialectique sujet/objet devrait s’inverser par une ouverture dialogique permettant au design de transition de muter vers une transition du design, le design devant se transformer face aux dispositifs qui le contraignent. Avec la réalisation de contre-dispositifs individuationnistes basés sur l’objectivation, de nouvelles vertus – telles que la reconnaissance et la considération – pourraient favoriser un nouveau rapport objectivé de l’individu. Dans ce cadre, le positionnement traditionnel du design éviterait les dispositifs selon une nouvelle disposition transversale, ce qui permettrait non seulement d’échapper mais aussi de montrer ces dispositifs. Les facteurs d’émancipation de l’individuation – tels que critique, objectivation, actualité et révolte – sont à même d’émanciper un design vecteur d’individuation et de transformation de l’individu. Le design individuationniste pourrait alors adopter une nouvelle posture a-morale en engageant un processus d’objectivation pour devenir un design non plus social mais sociétal. Afin de déjouer ce système écophagie/égophagie, la thèse propose un changement de paradigme de l'individu et de sa relation au bien commun, en envisageant des nouvelles vertus de transcendance à travers le concept de probriété, dérivé de facteurs de natalité, de considération et de reconnaissance. De la substitution de l’individuation à l’individualisation émerge une nouvelle téléologie. Axée sur une pédagogie de la déconstruction des dispositifs, cette nouvelle vision du design permettrait d’enseigner les conditions ontologiques et épistémologiques qui l’ont vu naître. Avec une discipline individuationniste du design, décolonisée de l’économie, se tisse une pensée de l'habitabilité et de l'appropriation du monde qui reconnait et réconcilie la finitude de la terre et de l'humain. / In a context of environmental and civilizational crisis, the societal approaches found in design disciplines point to the importance of design research for an ecological and ecosystemic way of thinking about the world, through the notion of coercion by apparatus. Whether the target is the user, the consumer, the citizen, the designer herself or the design disciplines, strategies to emancipate, liberate, de-subjugate and uplift individuals can be seen in new visions, utopias, charters, and manifestos. Yet the expected results, both on our ecosystems and on individual and collective behavior, remain limited. Any attempt to regulate production and consumption flows comes up against the contemporary challenges posed by a capitalism that is renewing itself by monopolizing and commodifying the criticisms it receives. The destructive component of this capitalism, on which design has hitherto relied, seems to be correlated with consumerist behavior catalyzed by the assertion of an individual, resource-consuming subject. In order to mask the fundamental terror of its naked subjectivity, the individual has become an ecophagus insofar as it renews its condition as an individualized subject by becoming a consumer of subjectivations. Incidentally, the singularity promised by access to the desires of individual emancipation has been transformed into coercion: individualization has mutated into voluntary servitude through a process of egophagy. The mortifying system of these two phagic phenomena lies at the heart of the thesis, which proposes to grasp the problem from the point of view of a paradigm shift of the individual through its individuation process, offering possible solutions for design. Thus, design, which has accompanied, promoted and aestheticized the destructive model of consumerism, must today consider questioning its societal role. But to experiment with different ways of thinking about the world, we need to work on our own understanding of the world. Making the world habitable, i.e. rethinking the world's habitability, is also proving to be a colonial position for humanity, depriving it of the opportunity to reflect on its dependent relationship with the world. Within this new framework, the role of sentinel design can be based on three strategies identified in current research and practice: 1) resistance to apparatus by assessing societal constraints on them; 2) discreet practice to avoid commercialism; 3) objectification of individuals. From then on, design must provoke a paradigm shift in the individual, through individuation. A re-reading of proto-design, contemporary design, philosophy and aesthetic criticism supports the hypothesis that individuation raises the stakes of societal design by revealing, with the help of complex thinking, apparatus at work on the individual whose common denominator is the subject/object dialectic. This questioning implies a decolonization of thought, for a new reflection on its relationship of dependence to the world, other than through the subjectivation processes that stipulate it. Is human empowerment to modify and destroy the environment at will still viable? In fact, this dependence on the subject/object dialectic should be reversed by a dialogical opening that enables transitional design to mutate into a transition of design, with design transforming itself in the face of the apparatus that constrain it. With the realization of individuationist counter-apparatus based on objectification, new virtues - such as recognition and consideration - could foster a new objectified relationship of the individual. In this framework, the traditional positioning of design would avoid apparatus in a new, transversal way, allowing these apparatus to be not only escaped, but also shown. The emancipatory factors of individuation - such as critique, objectification, actuality, and revolt - are capable of emancipating design as a vector of individuation and transformation of the individual. Individuationist design could then adopt a new, a-moral stance, engaging in a process of objectification to become not social but societal design. In order to outmaneuver this ecophagy/egophagy system, this thesis proposes a paradigm shift of the individual and its relationship to the common good, by envisaging new virtues of transcendence through the concept of proberty, derived from factors of natality, consideration and recognition. A new teleology emerges from the substitution of individuation for individualization. Based on a pedagogy of apparatus deconstruction, this new vision of design would teach the ontological and epistemological conditions that saw its birth. With an individuationist discipline of design, a design auctor, decolonized from the economy, weaves a way of thinking habitability and appropriation of the world that recognizes and reconciles the finitude of the earth and the human.
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A Shine of Truth in the "universal delusional context of reification" (Theodor W. Adorno)

Selene, Xander 04 1900 (has links)
“A Shine of Truth in the ‘universal delusional context of reification’ (Theodor W. Adorno)” comprend sept chapitres, un prologue et un épilogue. Chaque partie se construit à deux niveaux : (1) à partir des liens qui se tissent entre les phrases contiguës ; et (2) à partir des liens qui se tissent entre les phrases non contiguës. Les incipit des paragraphes forment l’argument principal de la thèse. Le sujet de la thèse, Schein (apparence, illusion, clarté) est abordé de manière non formaliste, c’est à dire, de manière que la forme donne d’elle-même une idée de la chose : illusion comme contradiction imposée. Bien que le sujet de la thèse soit l’illusion, son but est la vérité. Le Chapitre I présente une dialectique de perspectives (celles de Marx, de Lukács, de Hegel, de Horkheimer et d'Adorno) pour arriver à un critère de vérité, compte tenu du contexte d’aveuglement universel de la réification ; c’est la détermination de la dissolution de l’apparence. Le Chapitre II présente le concept d’apparence esthétique—une apparence réversible qui s’oppose à l’apparence sociale générée par l’industrie de la culture. Le Chapitre III cherche à savoir si la vérité en philosophie et la vérité en art sont deux genres distincts de vérités. Le Chapitre IV détermine si l’appel à la vérité comme immédiateté de l’expression, fait par le mouvement expressionniste du 20e siècle, est nouveau, jugé à l’aune d’un important antécédent à l’expressionisme musical : « Der Dichter spricht » de Robert Schumann. Le Chapitre V se penche sur la question à savoir si le montage inorganique est plus avancé que l’expressionisme. Le Chapitre VI reprend là où Peter Bürger clôt son essai Theorie de l’avant-garde : ce chapitre cherche à savoir à quel point l’oeuvre d’art après le Dada et le Surréalisme correspond au modèle hégélien de la « prose ». Le Chapitre VII soutient que Dichterliebe, op. 48, (1840), est une oeuvre d’art vraie. Trois conclusions résultent de cette analyse musicale détaillée : (1) en exploitant, dans certains passages, une ambigüité dans les règles de l’harmonie qui fait en sorte tous les douze tons sont admis dans l’harmonie, l’Opus 48 anticipe sur Schoenberg—tout en restant une musique tonale ; (2) l’Opus 48, no 1 cache une tonalité secrète : à l'oeil, sa tonalité est soit la majeur, soit fa-dièse mineur, mais une nouvelle analyse dans la napolitaine de do-dièse majeur est proposée ici ; (3) une modulation passagère à la napolitaine dans l’Opus 48, no 12 contient l’autre « moitié » de la cadence interrompue à la fin de l’Opus 48, no 1. Considérés à la lumière de la société fausse, l’Allemagne des années 1930, ces trois aspects anti-organiques témoignent d’une conscience avancée. La seule praxis de vie qu’apporte l’art, selon Adorno, est la remémoration. Mais l’effet social ultime de garder la souffrance vécue en souvenir est non négligeable : l’émancipation universelle. / “A Shine of Truth in the ‘universal delusional context of reification’ (Theodor W. Adorno)” defends Adorno’s aesthetics as a theory of advanced, or avant-garde, artworks. Its seven chapters show that aesthetic experience implies liberation from illusion (Schein). Chapter I engages a dialectic of viewpoints to explain how different dialectical thinkers (Marx, Lukács, Hegel, Horkheimer, Adorno) have contributed to a criterion of truth adequate to today’s total delusional context of reification—determinate negation of illusion. Chapter II introduces the concept of artistic aesthetic illusion—a reversible illusion opposed to the social illusions of mechanical musical reproduction and of the culture industry. Chapter III examines the question of whether truth in philosophy is a different kind of truth than truth in art. Chapter IV considers whether truth in twentieth-century Expressionism is a new truth based on immediate expression, in light of an important precedent for Expressionism in Robert Schumann’s “Der Dichter spricht.” Chapter V determines whether inorganic montage is more advanced than Expressionism. Chapter VI takes up a parting suggestion of Peter Bürger: to treat artworks after Dada and Surrealism on the model of “prose” in Hegel’s aesthetics. Chapter VII pursues the idea that Dichterliebe, op. 48, (1840) by Robert Schumann is a true artwork. Three results emerge from this close musical analysis: (1) exploiting, on occasion, an ambiguity in the rules for figuration that permits all twelve tones in the harmony, Schumann anticipates Schoenberg; (2) Op. 48, No. 1 is in a hidden key: to all appearances, its key is either A major or F-sharp minor, but its secret key is the Neapolitan region applied to C-sharp major; (3) the other “half” of the cadence with which Op. 48, No. 1 breaks off suddenly may be found in a brief applied-Neapolitan passage in No. 12. The thesis argued is that the antiorganicity in such a work is advanced with regard to the false reality of 1930s Germany and the place of organicity therein. According to Adorno, the only life-praxis afforded by art is remembrance. But the social effect of remembering social suffering is considerable when the Here-and-Now is its own justification.
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L'éthique du futur et le défi des technologies du vivant / Ethics of the future and the challenge of the living being’s technology

Amegatsevi, Kokou Sename 27 September 2013 (has links)
Ce travail vise à mettre en avant une éthique du futur à l’ère des technologies du vivant à partir de la biologie philosophique de Hans Jonas en passant au crible a priori les fondements des technosciences. Jonas estime que le problème n’est pas la technique elle-même qui soit en cause mais l’identité qu’elle accorde à l’homme dans cette logique instrumentale envahissante, en d’autres termes, le matérialisme réductionniste. Le problème aussi n’est pas les effets visibles inquiétants et désastreux de la technique mais l’ontologie qu’elle inspire. Outre les manifestations réelles de destruction qu’elle génère, c’est l’être qu’elle confère ou plus exactement dont elle prive l’homme qui est catastrophique. L’homme finit par se considérer comme un fond exploitable. Il s’agira donc de formuler une éthique qui a pour soubassement une biologie philosophique qui récuse une anthropologie mécaniste d’inspiration matérialiste, une ontologie du pas-encore qui fonde les sciences modernes. Réduire l’homme à des lois physico-chimiques, c’est violer notre individualité. Le métabolisme est la preuve de notre individuation. Dans la matière, gît l’esprit. Au-delà de l’anthropomorphisme qui se dégage, l’homme est le seul animal symbolisant doué d’une conscience réflexive. Une responsabilité politique s’impose pour protéger l’intégrité et l’image de l’homme à l’ère des technologies du vivant qui espèrent améliorer ou modifier l’espèce humaine. Mais cette responsabilité politique qui promeut « un marxisme désenchanté » ne tardera pas à renforcer voire devenir une rationalité instrumentale et idéologique à l’image du lyssenkisme. Une autre responsabilité s’impose : une responsabilité scientifique formulée par Charles De Koninck qui interpelle et invite les scientifiques à ne pas sacrifier l’être humain par leurs recherches sur l’autel des subventions financières, du dualisme au relent matérialiste. La science, dans son élan est invitée à tenir compte du facteur « humain ». Cette responsabilité scientifique va au-delà des règles de bonnes pratiques et déontologiques des comités et des expertises scientifiques. Elle nécessite une éducation scientifique pour une science citoyenne pour éviter une science aveugle et idéologique. Bref, à partir de ces paradigmes, nous voulons montrer que les rêves de l’amélioration, de l’augmentation des performances de l’espèce humaine sont des chimères. / This work intends to highlight the ethics of the future in the era of technologies of the living being starting from Jonas and after scrutinizing in the first place the foundations of technosciences that is the emerging reductionism. Just like Heidegger, Jonas is of the view that the problem is not technology itself that it should be blamed but the identity it grants man in that overwhelming instrumental logic, in other words, reductionist materialism. The issue is neither the alarming, disastrous and visible effects of technology but the ontology it generates. Beside true manifestations of destruction it generates, it is the being it confers, or more specifically from which it deprives man who is catastrophic. It is important henceforth to evaluate that reductionist science in terms of a philosophical biology that will become basis to ethics and evaluation criterion for convergent technologies. It is about ethics that has philosophical biology for basis, which challenges materialism-inspired mechanist anthropology, a not-yet ontology that founds modern sciences. Reducing man to laws that rule Physics is violating our individuality. Metabolism (the other name for ontology in Jonas’s terms) is evidence of our individuation. Beyond the anthropomorphism that appears, man remains the only symbolizing animal, the only one to be gifted with introspective consciousness. From that symbolic dimension proceeds culture along with phenomena of self-consciousness. A political responsibility becomes imperative from that philosophical biology to protect man’s integrity and image in the era of technologies of the living that intend to improve or modify human race on the behalf of perfectibility and from processes of reductionist mechanism. But that political responsibility that promotes “a disillusioned Marxism” will not be long in reinforcing, even becoming an instrumental and ideological rationality in the image of lyssenkism. Another form of responsibility becomes imperative: a scientific responsibility framed by Charles De Koninck who calls out to and invites scientists to not give up the human being through their research on the altar of financial subsidies, materialist stench dualism. Science, in its speed is invited to take into account the “human” factor. That scientific responsibility goes beyond behaviorist and deontological rules of scientific committees and expertise. It requires a scientific education for a citizen-based science in order to avoid a blind and ideological science. In a nutshell, from those paradigms, we intend to show that dreams of improvement and increase of achievements of human race are mere illusion.

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