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Les routines

Dos Santos, Céline Calvarin, Suzanne. January 2009 (has links)
Reproduction de : Mémoire d'orthophonie : Médecine : Nantes : 2009. / Bibliogr.
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Fonctions et significations des figurines mochicas de la vallée de Santa, Pérou

Hubert, Erell January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les wankas de Tarcuyo : chants et rituels dans les Provinces Hautes de Cusco (Pérou) / The wankas of Tarcuyo : songs and rituals in the High Provinces of Cusco (Peru)

Arce Sotelo, Manuel 06 December 2012 (has links)
Pour les communautés d’altitude des Andes du Sud, la pomme de terre est bien plus qu’un simple produit alimentaire. Traitée comme un être vivant, sa culture fait l’objet d’une série d’offrandes rituelles tout au long de son cycle agricole. Au village de Tarcuyo (Province d’Espinar - Cusco) les semailles de ce tubercule se font avec le concours de chanteuses rituelles connues comme les wankas. Leurs vers en quechua s’adressent en premier lieu aux plants afin d’activer leur croissance, puis à d’autres destinataires telle que la Pachamama (« terre mère »), les travailleurs ou différents éléments de la nature. L’analyse de ce répertoire met en lumière divers paramètres qui constituent son esthétique musicale : relation avec la fécondité et la fertilité, aspect ludique et rituel du travail collectif, organisation du répertoire vocal sous forme de programme musical avec étapes, paramètres spécifiques des étapes qui s’enchaînent progressivement pour aboutir au sommet rituel de la performance.Des acquis de cette analyse seront mis en parallèle avec le déroulement du tinku, confrontation entre deux coalitions de communautés réalisée également avec des chants féminins (qhashwas). Cela permettra de constater des analogies significatives entre ces deux rituels agraires des Provinces Hautes de Cusco.Les wankas témoignent ainsi de l’influence que la voix peut exercer sur la pomme de terre ou sur les hommes, mais également du rôle des interprètes, intermédiaires rituels entre les villageois de Tarcuyo et les divinités de l’inframonde, dans un environnement où les traditions cèdent de plus en plus le pas à la modernité. / For communities altitude in Andean South, potato is more than a simple food product. Treated as a living being, its culture is the subject of a series of musical offerings throughout the agricultural cycle ritual. In the village of Tarcuyo (Province of Espinar – Cusco) sowing of this tuber is with the help of women singers ritual, know as the wankas. Their verses in quechua intended primarily to enable growing the plants and to other destinations such as the Pachamama (“mother earth”) workers or differents elements of nature. The analysis of this directory highlights various parameters that are his musical aesthetic: relationship with fertility and productivity, playful ritual of collective work, organization of the vocal repertoire as a program with musical stages, specific parameters steps keep coming gradually to reach the summit performance of the ritual. The achievements of this analysis will be made in parallel with the progress of the tinku, confrontation between two community coalitions also performed with female songs (qhashwas). It will see significant analogies between these two agrarian rituals High Provinces of Cusco.The wankas are also witnesses to the vocal power influencing the potatoes or people, but also the role of the singers, rituals intermediaries between the villagers of Tarcuyo and the underworld divinities, in an environment where modernity is more and more present.
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Produire un soi spirituel : pratiques et expériences rituelles dans l’umbanda du Temple Guaracy de Paris (France) / The making of a spiritual self : ritual practices and experiences in the Temple Guaracy de Paris (France)

Teisenhoffer, Viola 08 September 2015 (has links)
Le Temple Guaracy de Paris fait partie d’une maison d’umbanda internationale présente au Brésil et dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique. Tout en s’inspirant de l’umbanda, une religion afro-brésilienne centrée sur le culte d’entités spirituelles et de divinités associées à la nature ainsi que sur la médiumnité, le Temple s’inscrit dans l’univers plus large des spiritualités contemporaines et propose à ses adeptes, en France comme ailleurs, un parcours dit de « développement spirituel ». Cette thèse porte sur les mécanismes de construction identitaire à l’œuvre dans ces pratiques et qui permettent aux adeptes du Temple de se définir comme étant « spirituels ». La description détaillée et l’analyse formelle des activités rituelles du groupe visent à circonscrire les soubassements pragmatiques qui soutiennent la construction de la figure de l’adepte et du médium dans ce contexte. Elles montrent ainsi que la pratique généralisée de la médiumnité consiste dans ce cas à révéler les participants à eux-mêmes sous un autre regard, qui est celui d’entités spirituelles dotées de la capacité de déceler la « véritable nature » des êtres humains. La production, par ce biais, d’un soi spirituel passe par des glissements relationnels subtils entre participants, opérés au sein d’un dispositif rituel finement régulé qui fait émerger des individus ambigus et « extraordinaires », humains et entités à la fois. Il s’avère que le sens de soi ainsi produit habilite les participants à apprécier et à créer d’autres pratiques similaires qui, toutes, s’inscrivent dans l’univers des spiritualités contemporaines et du New Age. / The Temple Guaracy de Paris is part of an international Umbanda shrine house located in Brazil and also established in several European and North American countries. In order to offer participants a “spiritual development”, in France and its other locales, the Temple draws on the mediumistic practice of Umbanda, an Afro-Brazilian religion focused on the worship of spiritual entities and divinities related to nature, in the elaboration of its ceremonial activities. The Temple is thus part of the wider universe of contemporary spiritual practices. This thesis studies the ritual mechanisms that bestow participants a special identity which allows them to define themselves as “being spiritual”. The detailed description and the formal analysis of the group’s ritual practices aim to define the pragmatic foundations of the identity processes at work in this context. They show that mediumistic practice consists of revealing the participants to themselves and to others in a new perspective which is that of the spiritual entities invoked in ritual, endowed with the capability to unveil the “real nature” of human beings. The making of a spiritual self by this means depends on complex relational shifts generated by a subtly regulated ritual device which produces ambiguous and “extraordinary” persons who are both humans and entities. The spiritual sense of self produced in this way enables participants to engage in and to create analogous practices that make up the universe of contemporary spirituality.
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Les offrandes domestiques à Bali (Indonésie) comme point d'ancrage de la cohérence cérémonielle balinaise / Domestic offering rituals in Bali (Indonesia) anchoring the Balinese ceremonial coherence

Sebestény, Anikó 16 November 2015 (has links)
Le rituel de l'offrande domestique, petite cérémonie intégrée aux activités quotidiennes de la quasi-totalité des familles balinaises permet, par une analyse approfondie puis une mise en rapport avec d'autres niveaux, rituels et non-rituel, de la culture balinaise, d'éclairer certains principes structurants les rites balinais. L'espace domestique balinais est une unité fortement structurée par des principes déterminant la culture balinaise et c'est un noeud essentiel de leur transmission et maintien. La tournée d'offrandes quotidienne y met en valeur une série d'éléments en créant une atmosphère spécifique qui présuppose l'attention d'une entité invisible. Sur cette pratique ininterrompue viennent s'ajouter des rites ponctuels. Une partie essentielle de ce qui fait la culture balinaise est ancrée dans l'espace domestique et rappelé par les offrandes au quotidien. C'est la cas des principes hiérarchiques cruciaux que sont l'oppositions haut/bas et les directions cardinales hiérarchisées, qui se reflètent même dans les pratiques non rituelles comme l'orientation ou la direction du sommeil. L'homologie entre microcosme du corps et macrocosme de Bali passe par le microcosme de l'espace domestique. Le principe d'ancestralité, socle de l'appartenance à toute une série de groupes sociaux et à l'île de Bali est ancré par l'autel des ancêtres, et la relation émotionnelle aux défunts y est intégrée par des rituels funéraires complexes. Le style esthétique et la structure des offrandes balinaises et de la danse se retrouvent dès les petites offrandes canang déposées. Cette exploration révèle une vie rituelle d'une richesse et complexité fascinantes ancrées dans des espaces domestiques urbains abritant des personnes respectables n'étant pas des professionnels de la religion. / The daily offering ritual, small ceremony integrated into the daily lives of most Balinese families, by its thorough analysis and comparison with other ritual and non-ritual levels of Balinese culture, helps shed light on some basic structuring principles of Balinese ritual life. The Balinese domestic space is a structured unit strongly determined by Balinese culture's essential principles, and it is also the knot that unites these principles and hence allows their transmission and maintenance. The daily domestic offerings create a specific atmosphere that presupposes the attention of invisible entities. An essential part of what constitutes Balinese culture is anchored into the domestic unit, and brought into attention by daily rituals. It is the case with the crucial hierarchical oppositions of high and low and the hierarchised cardinal directions, that are reflected even in non-ritual practice like daily orientation or the direction people turn when sleeping. The homology between the microcosm of the body and the microcosm of Bali or the Universe is mediated through the microcosm of the domestic space. The principle of ancestrality, the base through which Balinese are connected with a large series of social groups and even to the island, this principle is also anchored into the domestic space through the ancestor shrine, and the emotional bond connecting with the deceased ones is also integrated to it through complex funeral rituals. The aesthetic style and the structure of the offerings is there from the smallest canang offering, as is there the principle that leads to dance in larger ceremonies. This exploration reveals an incredibly rich and complex ritual life lead by ordinary respectable people who are not professionals in religion.
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Les Bailes Chinos : religiosité et métissages au Chili / The Bailes Chinos : religiousness and cross-cultural contexts in Chile

Garcia, Léonardo 26 March 2008 (has links)
Les bailes chinos sont un type de société religieuse métisse présente dans la plupart des festivités de la moitié septentrionale du Chili et du centre-ouest de l’Argentine. Les chinos, héritiers du modèle des confréries coloniales, se caractérisent aujourd’hui par leur forte identité masculine et par une ritualité essentiellement mariale (ex. sanctuaires de La Tirana, de La Candelaria-Copiapó et d’Andacollo). Le terme chino viendrait du quechua « serviteur », d’où son sens populaire actuel de « serviteur de la divinité ». Néanmoins, cette hypothèse, ainsi que celle les associant à l’immigration chinoise (de Chine) au Chili, reste largement critiquable. Les chinos se différencient des autres bailes religiosos quant au fait de danser tout en jouant de leurs instruments ; un type particulier de flûte (probablement d’origine préhispanique, vu sa similitude avec des spécimens archéologiques analogues), de tambours et de drapeaux, qui guident la musique et la danse d’une manière visuelle. Il est toutefois important d’apprécier les spécificités musicales, chorégraphiques et vestimentaires entre les groupes du Norte Grande, du Norte Chico et du Chili central. Ces identités se génèrent autant à partir des aspects historiques de l’aire sud-andine qu’à partir des paradigmes sociaux dérivés d’une globalisation croissante. Cette thèse aborde l’étude des bailes chinos à partir d’une optique comparative, en abordant autant les aspects de la ritualité que ceux de l’intégration sociale de ces groupes dans le contexte du Chili actuel / The bailes chinos are a type of cross-cultural religious brotherhood that participates at most of the celebrations held all through Chile’s northern half and in central-western Argentina. The chinos, related to the model of ancient Hispanic colonial brotherhoods, characterize nowadays by their deep masculine identity and by a rituality focused mainly on the catholic cult to the Virgin (ex. shrines in La Tirana, La Candelaria-Copiapó and Andacollo). The term chino would refer to quechua “servant”, from where we can extrapolate its actual popular sense of “servants of the divine”. Nevertheless, this hypothesis, as the one relating the chinos to Chinese immigration to Chile, is largely uncertain. The chinos differ from other bailes religiosos in the practice dancing while playing their own instruments simultaneously; a particular type of flute (probably of pre-Hispanic origin, if compared with analogue archaeological examples), drums and banners, which guide visually the music and the dance. Nevertheless, it is important to appreciate the musical and choreographic diversity between groups of Norte Grande, Norte Chico and Central Chile. These identities generate also through the historical aspects of the south-Andean area as through the new social paradigms derived from an increasing globalisation. This PHD concerns the study of the bailes chinos from a comparative point of view, approaching the aspects of the rituality and the social integration of these groups in the context of actual Chile. / Los bailes chinos son un tipo de sociedad religiosa mestiza presente en la mayoría de las festividades de la mitad septentrional de Chile y en el centro-oeste de Argentina. Los chinos, herederos del modelo de las cofradías coloniales, se caracterizan hoy en día por su fuerte identidad masculina y por una ritualidad esencialmente mariana (Ej. santuarios de La Tirana, La Candelaria-Copiapó y Andacollo). El término chino vendría de un vocablo quechua que significa “servidor”, de donde se extrapola el sentido popular actual de “servidor de la divinidad”. Sin embargo, esta hipótesis, así como aquella que los asocia a la inmigración China en Chile, son ampliamente criticables. Los chinos se distinguen de otros bailes religiosos por danzar ejecutando simultáneamente sus instrumentos; un tipo particular de flauta (de origen probablemente prehispánico, dada su semejanza con especimenes arqueológicos análogos), tambores y banderas, las que guían visualmente la música y la danza. A pesar de este denominador común, es igualmente importante el poder apreciar las particularidades musicales, coreográficas e indumentarias entre los grupos del Norte Grande, Norte Chico y Zona Central. Estas identidades específicas se generan también tanto a partir de los aspectos históricos del área sur-andina como de los paradigmas sociales derivados de una globalización progresiva. Esta tesis se centra en el estudio de los bailes chinos a partir de un punto de vista comparativo, abordando los aspectos de la ritualidad y la integración de estos grupos en el contexto del Chile actual.
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L'empreinte des rituels. Persistance et mutations des formes et mécanismes rituels dans les dramaturgies occidentales des années 50 à nos jours / The Mark of Rituals. Persistence and Transformations of Ritual Forms and Mechanisms in Western Drama, from the 1950s until today

Bonnier, Anaïs 11 December 2010 (has links)
Dans cette recherche, nous souhaitons mettre en jeu la mémoire des rites. Le rite est un élément fondamental de la vie sociale, un repère fixe et solide. Il demeure très présent dans le drame contemporain, vision réputée particulièrement sombre d’une société désenchantée. Regretté dans sa capacité dramatisante, le rite est d’abord réintroduit dans l’écriture comme une forme poétique, esthétique, déconnectée du divin mais capable d’élever le texte. Pourtant, déchu de sa place supérieure et dénué de symbole, il devient une forme dérisoire, vectrice de désespoir. Le rite est alors cible d’une dégradation qui suit deux logiques. D’une part un blasphème jubilatoire, qui cherche à le démystifier, rabaissant tous les modèles au niveau humain le plus abject. D’autre part un glissement progressif vers des avatars rituels sombres et aliénants. Le rituel, enfin, devient un prétexte pour parler du monde. Des quotidiens ritualisés interrogent la place laissée à l’homme par la société, des rites institutionnels veulent révéler la violence inhérente à la religion. Le rite devient aussi prétexte à diverses sortes de jeux qui, paradoxalement, font apparaître la noirceur à travers une innocence affichée. Dans les dramaturgies contemporaines, le rite est à la fois valorisé comme outil dramaturgique et dégradé, parce qu’il n’est plus considéré comme une construction sociale efficace. Il demeure à l’état d’empreinte, utilisée comme modèle de représentation, mais dans une forme toujours incomplète. Pour les dramaturges, l’empreinte du rituel est un champ d’expérimentation, qui permet de renouveler l’écriture théâtrale et de poser un défi à la scène. / This research aims to explore the memory of rituals. Rituals are a fundamental element of our social life, a firmly established model. It remains very strongly present in contemporary drama, which is reputed to be a particularly dark vision of a disillusioned society. Missed in its dramatizing ability, the ritual is first reintroduced in drama as a poetic, aesthetic form, disconnected from divinity, but still able to elevate the text. However, being deprived of its former superiority and symbolism, it becomes an empty, trifling form, conveying despair. The rite is then debased in two ways. On the one hand, by a ferocious blasphemy aiming to demystify it, humbling all models to the worst human abjection. On the other hand, by slowly sliding into dark, alienating ritual avatars. Finally, the ritual is used as a pretext to comment upon the world. Ritualized everyday lives interrogate the place left to Man in society, and institutional rites aim to bring to light the violence inherent to religion. The rite also becomes a pretext for all sorts of games which paradoxically reveal darkness through apparent innocence. In contemporary drama, the rite is both valued as a dramatic tool and debased as an effective social construction. It remains as a mark, used as a representation model, but always in an incomplete form. For playwrights, the mark of the ritual is an experimentation field allowing them to renew dramatic writing as well as to challenge the stage.
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La part du désastre : la pratique de l'assemblage comme rituel de résistance / The part of disaster : the practice of assemblage as a resistance ritual

Serinet, Bruno 23 May 2016 (has links)
Cette thèse interroge une expérience individuelle de pratiques artistiques effectuées dans le contexte géographique de l'île de la Martinique. Pour celui qui le vit, l'exil offre la possibilité d'adopter des points de vue distanciés tout en conservant l'implication dans les problématiques les plus actuelles et les plus universelles. Ce travail questionne les relations entre la création artistique et ce qui semble la nier, à savoir tous les phénomènes désastreux. En art, la mise en œuvre peut être comprise comme le montage d'un assemblage. L'artiste relie des fragments entre eux pour composer des objets qui ne constituent ni une unité ni un enchevêtrement hasardeux, mais plutôt des structures ouvertes et instables cultivant l'indétermination. Adoptant cette conception que l'art et la vie sont indissociables, l'approche développée dans ce texte explore les liens entre l'idée d'assemblage d'éléments disparates et les questions soulevées par les relations entre l'individu et les contextes ou encore entre les singularités et les communautés. Le désir de créer persiste malgré la perspective incontournable du désastre. Envisagée sous cet angle, la pratique artistique peut se concevoir comme un rituel de résistance. / This thesis examines a personal experience of artistic practices realised in the geographical context of the island of Martinique. For the one who lives it, the exile offers the possibility of adopting viewpoints distanced while retaining involvement in the most current and most universal problems. This work questions the relationship between artistic creation and what seems to deny it, namely all the disastrous phenomena. In art, the implementation can be understood as the setting of an assembly. The artist connects fragments together to compose objects that are neither a unit nor a hazardous entanglement, but rather an open and unstable structure cultivating indeterminacy. Adopting this conception that art and life are inseparable, this work explores the links between the idea of assembly of disparate elements and issues raised by the relationship between the individual and the contexts or between singularities and communities. The desire to create persists despite the unavoidable prospect of disaster. Seen from this angle, the artistic practice can be understood as a resistance ritual.
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Organisation religieuse et profane du temple khmer du VIIème au XIIIème siècle. / The religious and profane organisations of Khmer temples from the 7th to the 13th centuries.

Soutif, Dominique 01 July 2009 (has links)
Organisation religieuse et profane du temple khmer du VII e au XIII e siècle Depuis le XIXe siècle, les temples khmers ont suscité nombre de questions qui demeurent d’actualité, et celle de leur fonctionnement n’est pas la moins fascinante. En effet, le caractère monumental de ces fondations suggère qu’il y régnait une activité incessante et diversifiée, à l’image de celle de leurs équivalents indiens encore en culte aujourd’hui. C’est à cette réalité de la vie des sanctuaires préangkoriens et angkoriens que cette étude est consacrée. Cette thèse est fondée sur une approche archéologique visant à identifier les activités équipées de ces temples. Cependant, le caractère précieux, recyclable ou périssable des biens des dieux rend leur découverte assez rare. Cette étude a donc principalement recours aux sources épigraphiques en khmer, qui livrent de longues énumérations d’objets. Ces listes sont appréhendées sous deux angles complémentaires. En premier lieu, elles livrent les inventaires d’un patrimoine qui était soigneusement décrit afin de faciliter sa gestion et sa protection. Numération, matériaux, décors, provenances et poids sont donc présentés comme autant de moyens permettant d’estimer la valeur de ces biens et de faciliter leur identification. D’autre part, les ustensiles de culte qui sont mentionnés témoignent des rites célébrés dans les temples. Cette étude les rassemble et les ordonne à la lumière des traités de rituel indiens, dont l’influence sur le culte khmer est bien établie. Enfin, cette recherche a impliqué l’étude d’inscriptions khmères inédites qui ne se limitent pas à l’énumération de biens manufacturés. Elles sont l’occasion de donner un aperçu de l’ensemble des biens des dieux et d’aborder d’autres aspects du fonctionnement des sanctuaires. / As from the 19th century, Khmer temples have raised a number of questions that are still of interest today, and how they functioned is not the least fascinating of them all. The monumental features and sizes of these foundations suggest that they housed continuous and diverse activities, similar to those of their Indian equivalents that are still active today. This study is especially concerned with the daily activities that went on from preangkorian to angkorian times. This thesis is based on an archaeological approach that aims at identifying the activities and celebrations conducted in these temples from the implements that they required. Nevertheless, the precious, recyclable or perishable nature of what belonged to the gods makes their discovery extremely rare. As a consequence, the sources of this study are essentially epigraphic Khmer documents that list long records of items. These lists are considered from two complementary angles. They first consist in a heritage that was carefully described not only to make it easier to use but also to protect it. How they are numbered, what they are composed of and how much they weigh are therefore a number of means to estimate how much they are worth and how to identify them. Furthermore, the objects used during the celebrations give an insight into the rites that were conducted in these temples. This study aims at putting them together as well as organizing them in the light of Indian ritual directions since their influence on Khmer religious celebrations are well-known. Finally, this research has lead to studying yet unpublished inscriptions which are not limited to listing manufactured goods. They give an insight into all that belonged to the gods and to tackle different ways in which these sanctuaries functioned.
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Diversité religieuse en République de l'Altaï : concurrences et convergences. Enquête sur le renouveau religieux des Altaïens de la République de l’Altaï (Fédération de Russie) / Religious Diversity in the Altay Republic : Rivalries and Convergences. A Study of Religious Revival Among the Altaians of the Altay Republic (Russian Federation)

Jacquemoud, Clément 13 December 2017 (has links)
Ce travail porte sur le renouveau religieux actuel des autochtones de la République de l’Altaï (Fédération de Russie). Les Altaïens renouent avec les pratiques considérées comme traditionnelles (chamanisme, bourkhanisme), mais se tournent également vers quantité de courants religieux plus ou moins exogènes (bouddhisme, christianismes orthodoxe et évangélique, mouvements New Age). Le choix d’une religion nationale qui servirait de point d’appui à la construction d’une identité altaïenne est un enjeu fondamental pour l’intelligentsia locale. Le politique imprègne en effet ces réarticulations du croire, et la concurrence entre les différents mouvements prend notamment corps dans l’appréhension singulière du territoire que chacun véhicule. Celle-ci est particulièrement visible dans les rituels saisonniers organisés par les adeptes du néo-chamanisme et du néo-bourkhanisme. De plus, l’analyse du festival des cultures altaïennes révèle comment l’Administration tente d’unir les autochtones sous la bannière d’un « esprit national », plaçant de ce fait l’événement dans la droite ligne des célébrations soviétiques de l’unité. Une nouvelle modalité d’utilisation de la poésie épique intervient dans ce processus de construction identitaire. En effet, l’épopée altaïenne s’inscrit dans les pratiques rituelles de nombreux courants religieux. Sa revitalisation, qui s’accompagne d’un remodelage profond, contribue à en faire le révélateur d’une identité altaïenne surpassant les divisions religieuses et transcendant les aspirations d’unité émanant du pouvoir central. Elle peut aussi être perçue comme un catalyseur qui singularise l’Altaï au sein de l’espace sibérien postsoviétique. / This work focuses on the contemporary religious revival among the indigenous people of the Altay Republic (Russian Federation). The Altaians reconnect with practices considered as traditional (Shamanism, Burkhanism), while exploring a more or less exogenous religious plurality (Buddhism, different branches of Orthodox and Evangelical Christianity, New Age movements). The choice of a national religion that could serve as a basis for the construction of a distinctive Altaian identity is a fundamental concern for the local intelligentsia. Political dimensions indeed do intersect with these different rearticulations of belief, and the competitive relationship between these movements especially takes shape in each particular understanding of the territory that each of them conveys. It is especially obvious within the seasonal rituals organized by the followers of neo-Shamanism and neo-Burkhanism. Additionally, the analysis of the festival of the Altaian cultures points out how the Administration tries to unite all the indigenous peoples under the banner of a “national spirit”. This attempt nevertheless makes the event a typical legacy of the soviet celebrations of unity. A new way of using epic poetry emerges in this identity construction process. The Altaian epic is indeed part of ritual practices in many religious trends. Its revitalization, followed by a deep reshaping, can be instrumental in turning it into a “revealing” of Altaian identity that overcomes religious divisions and transcends aspirations of unity that emanates from the central government. It can also be perceived as a catalyst in distinguishing the Altay within the Siberian post-soviet space.

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