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Stratégies de régionalisation : le cas des intervenants isolés en région au Québec

Arsenault, Maude 06 1900 (has links)
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La diaspora mauritanienne : entre retour et éloignement depuis les "Événements" de 1989

Thiam, Khoudia 05 1900 (has links)
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Stratégies territoriales des Juifs hassidiques de Williamsburg, Brooklyn (New York) face aux mutations urbaines / Spatial strategies of the Hasidic Jewish community in Williamsburg, Brooklyn (NY) in the context of urban changes

Pérotin, Côme 28 November 2016 (has links)
La communauté juive hassidique de Williamsburg a formé progressivement dans l’après-guerre uneenclave religieuse fondamentaliste dans le sud du quartier. Ce projet d’appropriation du territoire aété menacé par la gentrification et le redéveloppement du quartier depuis les années 80. Il s’agitd’abord de montrer les enjeux soulevés par ces transformations et les stratégies mises en place par lesrésidents et les autres acteurs intervenant dans le quartier. Les juifs hassidiques ont eu une positionambivalente puisque les mutations représentaient pour eux aussi bien une contrainte que desopportunités. Les entrepreneurs de la communauté ont investi massivement dans l’immobilier duquartier, capturant une partie de la rente foncière. Dans le même temps, les fidèles peu éduqués etmal intégrés au marché de l’emploi ont peiné à trouver des logements abordables pour héberger leursfamilles nombreuses. Nous verrons ensuite comment cette communauté qui a une attache trèsparticulière au territoire est parvenue à se préserver mieux que les autres enclaves d’immigrés duquartier grâce à des stratégies immobilières et politiques. L’entraide a permis de limiter la montée duprix des loyers et la communauté a construit des milliers de nouveaux logements pour les fidèles surd’anciens terrains industriels grâce aux capitaux de quelques entrepreneurs hassidiques fortunés etd’une petite classe de propriétaires. L’isolement des fidèles et la croissance résidentielle de l’enclaveont été facilités par la très bonne intégration de la communauté à la vie politique municipale. / The Hasidic Jewish community in Williamsburg forms a fundamentalist religious enclave in the southsince the Second World War. Gentrification and redevelopment have been threatening this spatialproject since the 80’s. We will discuss first the issues raised by the recent changes for the localcommunity and the strategies of all the stakeholders involved or affected by those changes. HasidicJews had an ambivalent position and change became an opportunity as much as a pressure for them.Hasidic entrepreneurs have been active in real estate all over the neighborhood and they were able tocollect a rent gap. In the meantime, most members are poor because they lack education and skills.Due to this, they have a very hard time finding affordable housing for their large families. We will thenshow how this community with strong ties to its territory has managed to preserve itself better thanthe other immigrant enclaves in the area, using real estate and political strategies. Solidarity hashelped to maintain fair rent for the neediest and the community has developed thousands of new unitson former industrial lots with the help of wealthy entrepreneurs and a small owner class. The deeppolitical integration of the Hasidic community in the local governance has facilitated their isolation andresidential growth.
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Ethnographie des mémoires de la guerre au Pérou (1980-2000) : vivants, morts et souffrants dans les communautés paysannes andines / An ethnography of the memories of the war in Peru (I980-2000) : the living, the dead, and the suffering in Andean peasant communities

Delacroix, Dorothée 08 December 2014 (has links)
Ce travail interroge la nature multidimensionnelle du processus mémoriel qui fait suite au conflit armé interne du Pérou (1980-2000). Il met en évidence la fluidité du statut de victime qui varie selon le contexte social d’énonciation et le type de discours auquel il correspond. Le regard que portent les militants de défense des droits de l’Homme sur les paysans des Andes, principales victimes de la guerre, est confronté aux regards que portent ces derniers sur eux-mêmes et sur leur place dans la société nationale. L’analyse des modalités et des enjeux politiques, sociaux et économiques des commémorations collectives autour de El Ojo que Llora (L’Œil qui pleure), un monument aux morts érigé à Lima puis reproduit dans une communauté paysanne des Andes, constituent un premier axe de ce travail. L’attention portée aux conceptions de la personne amène, dans un second temps, à aborder la complexité des expériences individuelles de la guerre et du rapport au monde des survivants. Le passage de la sphère publique à l’ethnographie de l’entre soi permet de mettre au jour l’importance que jouent, dans la construction mémorielle de ces communautés paysannes de l’Apurímac, les relations quotidiennes entre voisins et celles qui sont nouées avec les proches décédés durant le conflit. L’étiologie de certaines maladies, notamment, constitue un langage alternatif qui permet de parler de la guerre et de ses protagonistes autrement qu’à travers leur évocation explicite. Ainsi, vivants, morts et souffrants apparaissent comme autant de figures structurantes de cette recherche qui oscille entre dits et non-dits. / This work examines the multidimensional nature of the memory process that took place following Peru's internal armed conflict (1980-2000). It highlights the fluidity of the status of victimhood, which varies according to the social context of enunciation and the type of discourse to which it corresponds. The perspective of human right activists regarding Andean peasants, the main victims of the war, is compared with the manners in which these people see themselves and their place in national society. The first axis of this work is an analysis of the modalities and the political, social and economic stakes involved in the collective commemorations around El Ojo que Llora (The Eye that Cries), a monument to the dead erected in Lima, and then reproduced in an Andean peasant community. The attention placed on conceptions of the individual then leads to the second section that addresses the complexity of individual experiences’ of the war and the relationship to the world of those who survived. The shift from the public sphere to an ethnography of people among themselves allows for an emphasis on the important role of everyday relationships between neighbors, and other people linked to those who died during the conflict, in the construction of memory in Apurimac peasant communities. The etiology of some illnesses, noticeably, constitutes an alternative language that allows for talk about the war and its protagonists without explicit reference to them. Thus, the living, the dead and the suffering appear as other structuring figures of this research that shifts between what is said and left unsaid.
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ANTHROPOLOGIE DU DEVELOPPEMENT DES VILLAGES PLURIETHNIQUES DU BASSIN DE VANG VIENG AU LAOS

Charlet-Phommachanh, Marieke 26 January 2010 (has links) (PDF)
Au Laos, les années 1980-1990 furent marquées par d'importantes transformations de la paysannerie, liées d'une part à la politique de déplacement des villages montagnards vers les basses terres et d'autre part, au " décollage " de l'économie laotienne. Ces mutations furent vécues différemment par les sociétés villageoises et sont examinées selon une approche originale, combinant ethnographie, géographie du peuplement et économie rurale, appliquée à six villages d'un des bassins intramontagnards les plus dynamiques du pays : le bassin de Vang Vieng. Ces villages ont été sélectionnés selon plusieurs critères de différenciation tels que la distance du centre urbain, l'appartenance ethnique, l'ancienneté de l'implantation et la dynamique économique dominante : transition vers l'agriculture commerciale, émergence de l'activité minière et développement urbain lié à l'activité touristique et commerciale. De plus, deux de ces villages avaient fait l'objet de comptabilités économiques en 1967, offrant un recul historique rarement disponible. Le réexamen de leur situation à quarante ans d'intervalle permet de mieux comprendre l'impact, sur leurs institutions et sur leurs systèmes d'activités, des politiques de développement mises en œuvre au niveau du district ou du pays. Enfin, le recours à une histoire des relations entre populations taï et montagnardes permet d'analyser la formation et les caractéristiques d'un espace social pluriethnique à l'échelle du bassin, associant processus de laocisation, maintien d'identités ethniques particulières et émergence d'une identité territoriale commune.
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Les relations entre Autochtones et Allochtones en milieu urbain : le point de vue des Innus de Sept-Îles, Uashat et Maliotenam

Leroux, Shanie 07 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative s'intéresse au point de vue des Innus de Sept-Îles, Uashat et Maliotenam, sur les relations entre Autochtones et Allochtones en milieu urbain. D'une part, elle s'inscrit dans le constat d'une marginalisation persistante des Autochtones, qui constitue un facteur contributif majeur des problèmes sociaux vécus. D'autre part, elle s'ancre dans les nouvelles transformations de la présence autochtone dans les villes québécoises, qui vont dans le sens d'une appropriation. À partir du point de vue innu, la recherche a pour objectif de saisir les caractéristiques des relations à l'étude, de voir quels espaces urbains les influencent et d'identifier des pistes d'action à mettre en place pour favoriser un meilleur vivre ensemble dans la ville. La démarche s'appuie sur une approche clinique et intercultureIle, ainsi que sur cinq repères conceptuels qui en émergent : l'espace urbain, le sujet-acteur, l'altérité, la marginalisation et la concitoyenneté. La cueillette des données a été réalisée à l'aide de deux entretiens individuels exploratoires et de quatre entretiens collectifs, réunissant vingt-quatre participants. Une observation participante a également été effectuée dans le cadre de deux séjours sur le terrain. L'analyse des données démontre une relégation des Innus à la marginalité, qui s'ancre dans une forte méconnaissance et a des impacts considérables sur leur vie individuelle et collective. Le rapport à l'espace dans la ville est révélateur des diverses dynamiques sociales qui y existent et est teinté par des événements historiques toujours bien présents dans la mémoire collective. Par ailleurs, les Innus sont actuellement en processus de réappropriation de leur expérience et se présentent d'ores et déjà comme un acteur social important de la ville. La pluralité de pistes d'action nommées par les participants laisse voir un désir réel de collaboration et de partage, dans le respect de la singularité de chacun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autochtones, lnnus, relations interculturelles, Côte-Nord, milieu urbain.
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Colonialism's currency : a political history of First Nations money-use in Quebec and Ontario, 1820-1950

Gettler, Brian Matthew 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude analyse l'utilisation de l'argent dans le contexte du colonialisme canadien des XIXe et XXe siècles. Elle émet l’hypothèse que l'argent, en tant qu'objet et idée économique par excellence de la société occidentale, était au cœur des interactions entre les Premières Nations, l'État et le capital. À travers une analyse de l'utilisation de l'argent, tant en ce qui concerne son aspect matériel que son côté abstrait, cette thèse conclut que le rôle joué par l'argent dans le colonialisme canadien ne fut pas monolithique, fournissant à tout acteur historique un moyen d'exercer du pouvoir, parfois de manière étonnante. Elle affirme que le rôle incontournable qu'une grande partie de l'historiographie accorde à l'État (plus particulièrement au Département des affaires indiennes) et le carcan législatif qu'il a développé en ce qui concerne l'expérience vécue des Autochtones est, du moins au sujet des affaires monétaires, au mieux surfait et au pire caricatural. En effet, cette étude démontre qu'en dépit du discours musclé que certains bureaucrates et politiciens ont employé dans la correspondance, les rapports publiés et la législation, les conséquences de l'intervention monétaire de l'État dans des communautés amérindiennes n'a que rarement correspondu aux objectifs officiellement énoncés, allant même parfois jusqu'à contredire ces derniers. En s'appuyant sur l'analyse de l'expérience de trois Premières Nations distinctes sur les plans culturel, historique et géographique (au Québec, les Huron-Wendat de Wendake et les Innus de Mashteuiatsh et, en Ontario, les Cris de Moose Factory), cette étude affirme que les politiques nationales de l'État ont eu des effets différents selon le contexte dans lequel elles furent mises en œuvre. Ainsi, la présente thèse remet en question les interprétations de l'histoire du colonialisme de la première moitié du XXe siècle qui dresse trop facilement des parallèles entre les objectifs énoncés d'un État apparemment hostile et les difficultés socioéconomiques qu'expérimentent actuellement beaucoup de Premières Nations. Cette thèse affirme plutôt que l'interaction de la politique et de la pratique, en ce qui a trait à l'utilisation de l'argent aux XIXe et XXe siècles, a souvent produit des résultats inattendus, créant ainsi un nouvel espace permettant à la fois l'expression de l'« agency » autochtone et l'imposition de l'autorité étatique et capitaliste. Au cours des années 1820 et 1830, certains débats entre les autorités impériales et coloniales quant à la monétisation des présents amérindiens contribuaient à la réification discursive de l’« Indien imprévoyant ». Jusqu'au milieu du XXe siècle, cette figure influençait le discours étatique de deux façons. D'abord, elle permettait aux Affaires indiennes de légitimer le statut légal des Amérindiens en tant que pupille de l'État. Ensuite, elle offrait à cette même institution un moyen efficace de repousser les prétentions d'autres agences étatiques qui tentaient de fournir aux Premières Nations des services au même titre que les autres Canadiens, et ce, en affirmant posséder l'expertise nécessaire pour protéger cette population particulièrement vulnérable. Cette façon de dépeindre les Autochtones, profondément influencée par la conviction très répandue que les pauvres des régions urbaines étaient incapables de gérer l'argent liquide de manière judicieuse, amène à concevoir ceux-ci comme une masse indifférenciée qui, dans les termes employés par le discours de la politique indienne, devait être « protégée », « civilisée » et « assimilée ». Cependant, les actions concrètes des Affaires indiennes ont fréquemment influencé la société autochtone de manière à défier ce genre de représentations unitaires, notamment en ce qui concerne la création et l'entretien des divisions de classes, ceci révélant l'écart important entre le discours officiel et l'expérience vécue. Au même moment, les grandes corporations du commerce des fourrures (institutions qui dominaient l'activité économique dans la région subarctique jusqu'au milieu du XXe siècle) dépeignaient également les Amérindiens comme des êtres imprévoyants par nature, ce qui leur permettait de justifier à la fois leur politique de ne pas utiliser l'argent en espèces pour les paiements ainsi que leurs fréquents efforts pour diminuer les sommes qu'elles accordaient en crédit aux Amérindiens. Toutefois, en pratique, la concurrence et la place grandissante occupée dans le Nord québécois et ontarien par les Eurocanadiens qui n'étaient pas directement impliqués dans la traite de fourrures compliquaient l'utilisation de l'argent, faisant souvent en sorte que la Compagnie de la Baie d'Hudson et ses principaux rivaux, en dépit des souhaits de leurs dirigeants, étaient obligés d'employer davantage l'argent. Néanmoins, la politique corporative adoptée par ces compagnies à partir du XVIIe siècle, qui consistait à n'utiliser qu'une seule monnaie d'échange (le castor) avec les Premières Nations, facilitait l'implantation de l'argent étatique dans le subarctique aux XIXe et XXe siècles. Un symbole particulièrement visible de sa souveraineté sur un territoire grandissant est ainsi fourni à l'État-nation canadien en plein essor. Cette thèse cherche à démontrer trois principaux points. Premièrement, elle soutient que l'argent doit être analysé à la fois sur les plans économique et politique, puisque l'espace monétaire dans le contexte colonial servait à légitimer l'autorité responsable de son maintien (quelles soit corporative ou étatique) tout en facilitant les activités du marché. Deuxièmement, elle affirme qu'en tant que phénomène fondamentalement social, l'argent fournissait un moyen par lequel certains acteurs arrivaient à imposer leur domination coloniale et d'autres réussissaient à résister à celle-ci ou à l'esquiver, ce dernier résultat étant souvent créé par l'application de la domination elle-même. Troisièmement, cette thèse affirme que l'histoire des relations entre les Premières Nations et les Eurocanadiens doit être examinée en des termes discursifs et matériels, car la juxtaposition de ces deux registres d'analyse distincts révèle des inconsistances importantes qui seraient autrement demeurées invisibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérindiens, Huron-Wendat, Innu, Cri, Monnaie, Impérialisme, Formation de l'État, Département des affaires indiennes, Compagnie de la baie d'Hudson, XIXe siècle, XXe siècle
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Rapports inter-ethniques dans le sud Laos : changements sociaux et régression rituelle chez les Lavè

Hours, Bernard 12 March 1973 (has links) (PDF)
Cette thèse d'anthropologie sociale soutenue en 1973 à l'université Paris 5 aborde les relations entre une population montagnarde proto indochinoise, les Lavé, et les Lao des vallées bouddhistes durant la guerre du Viêtnam à la fin des années 60. On observe une démultiplication des rites dédiés aux génies qui sont décrits en détail, illustrant une régression par l'excès.
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Les Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans et leurs relations avec les affranchis (1860-1896)

Guzzo, Rose-Marie 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse aux Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans et montre que leur relation avec les affranchis entre 1860 et 1896 était ambiguë, marquée à la fois par la solidarité et par la division. Précisément parce que le rapport entre les deux groupes pouvait prendre plusieurs formes, nous avons mis le mot « relation » au pluriel dans le titre. Pendant longtemps, les historiens ont eu tendance à appréhender la relation entre les deux groupes d'un point de vue dichotomique. D'après leurs analyses, les Créoles de couleur étaient soit solidaires et unis aux Noirs, soit condescendants et distants, selon qu'ils s'identifiaient ou non à eux. Comme l'explique Shirley Thompson, pratiquement tous ont abordé cette relation en fonction d'un jugement sur l'identification raciale des Créoles de couleur et malgré les nuances apportées récemment par certains, le débat historiographique reste polarisé à bien des égards pour la simple raison que le sentiment d'appartenance identitaire des Créoles de couleur échappe à leur analyse. Afin de combler cette lacune historiographique, nous proposons une approche plus flexible des relations raciales, que nous abordons en nous détachant du paradigme binaire prédominant et en concevant davantage les Créoles de couleur comme un groupe ethnique à part entière. Notre thèse a donc été conçue dans le but de nuancer la vision dichotomique perpétuée par les historiens et de mettre en évidence la complexité de la relation entre les deux groupes, surtout au moment où les esclaves faisaient la transition vers la liberté. La base de notre argumentation repose sur la prémisse que les Créoles de couleur étaient conscients d'appartenir à un groupe distinct et supérieur aux Noirs, à qui ils ne se sont jamais identifiés, mais cela ne les a pas empêchés de nouer un lien de solidarité avec eux durant la guerre de Sécession afin de réaliser leurs aspirations politiques et humanitaires. Pour la première fois, à partir des années 1860, il y eut un rapprochement entre les deux collectivités puisque les Créoles de couleur ont saisi l'occasion provoquée par la guerre pour entamer un mouvement de revendications progressistes qui incluait la majorité noire, mais cette nouvelle solidarité ne doit pas être interprétée comme étant un signe qu'ils s'identifiaient désormais aux affranchis. Malgré un rapprochement devenu nécessaire durant et après la guerre de Sécession, les Créoles de couleur voulaient continuer à se dissocier des Noirs parce qu'ils avaient intériorisé les préjugés raciaux de leur époque, mais aussi parce que, conscients de leurs différences identitaires, ils voulaient survivre comme groupe ethnique à part entière dans une société qui s'américanisait rapidement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Entre 1860 et 1896, ils ont lutté pour la justice sociale et pour la mise en application des idéaux révolutionnaires auxquels ils adhéraient totalement, mais ils ont lutté aussi pour ne pas devenir un « peuple oublié » dans une masse noire anglophone. Leur combat était double : répandre les principes universels et protéger un patrimoine identitaire de plus en plus fragile. Bien que cette thèse porte sur la relation entre les deux groupes, elle permet de tirer des conclusions intéressantes sur l'identité des Créoles de couleur. D'un point de vue méthodologique, nous avons opté pour une démarche à la fois qualitative et quantitative qui repose sur un corpus de sources variées, allant du journalisme, au recensement, aux poursuites judiciaires, en passant par les récits de contemporains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Louisiane, Nouvelle-Orléans, Créoles de couleur, guerre de Sécession, Reconstruction.
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Représentations filmiques de lesbiennes/queers issues de la diaspora indienne en Occident

Martin, Marie-Ève 05 1900 (has links)
Devant l’explosion des représentations filmiques des pratiques et identités sexuelles non normatives qui caractérise actuellement la sphère cinématographique, la présente étude, dotée d’outils théoriques et méthodologiques issus de la sociologie du cinéma, des cultural studies et de l’approche féministe intersectionnelle, investit analytiquement trois longs métrages de fiction de narration conventionnelle dont des lesbiennes/ queers d’origine indienne en Occident, aux positionnements partiellement minoritaires sur les axes de division sociale que sont le sexe, la race et l’ethnicité, et la sexualité, occupent le devant et le derrière de la caméra : Chutney Popcorn (Nisha Ganatra, 1999), Nina’s Heavenly Delights (Pratibha Parmar, 2007), et I Can’t Think Straight (Shamim Sarif, 2008). Bref, l’objectif principal de ce mémoire est d’exposer les conceptualisations des expériences et subjectivités queers privilégiées par ce régime particulier de représentations, puis d’évaluer dans quelles mesures et de quelles manières il reproduit et déstabilise celles de discours académiques, activistes et nationaux postcoloniaux qui circulent internationalement. / Witnessing the recent explosion of filmic representations of non-normative practices and identities which currently characterizes the cinematographic sphere, the following study mobilizes theoretical and methodological tools from sociology of cinema, cultural studies and the intersectional feminist approach to analytically explore three long-feature fictions of conventional narrative form that show, as well as are imagined and realized by lesbian/queers of Indian origins in an occidental context who occupy minority positions on the axes of social division that are the categories of sex, ethnicity, race, and sexualities: Chutney Popcorn (Nisha Ganatra, 1999), Nina’s Heavenly Delights (Pratibha Parmar, 2007), and I Can’t Think Straight (Shamim Sarif, 2008). In short, the main objective of this thesis is to expose the conceptions of queer experiences and subjectivities privileged by this regime of representation, and to evaluate how and in which ways it reproduces and destabilizes those of academics, activists and postcolonial nations which internationally circulate.

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