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Les fils et la trame de l'aide sociale au Canada : 1990-2002

Bourque, Mélanie January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Etude et modélisation de l'effet du revenu sur les évolutions des microstructures, du comportement thermomécanique et des contraintes résiduelles de trempe / Study and modelling of the influence of the tempering process on the evolutions of the microstructure, thermomechanical behaviour and quenching residual stress

Wang, Yunning 10 October 2006 (has links)
La relaxation des contraintes résiduelles de trempe au cours du revenu dépend fortement des évolutions des microstructures et du comportement thermomécanique. Ainsi, la prévision de l’évolution des contraintes résiduelles nécessite le couplage entre les calculs des champs de température, des transformations de phases, des contraintes et des déformations au cours du traitement. Dans ce travail, nous avons développé un modèle métallurgique pour décrire les cinétiques de précipitation au cour du revenu : la germination, la croissance et la coalescence (ou dissolution) du carbure epsilon et de la cémentite. Ce modèle permet de calculer les évolutions de la composition chimique de la matrice, du type, des distributions de taille des précipités lors du revenu de la martensite d’aciers faiblement alliés. Dans une deuxième étape, nous avons développé un modèle thermomécanique permettant de prédire l’évolution de la contrainte d’écoulement de la martensite revenue, basé sur les évolutions des paramètres microstructuraux obtenus par le modèle métallurgique. Le modèle thermomécanique prend en compte les différents mécanismes de durcissement (durcissement par solution solide, durcissement par les précipités et durcissement par dislocations), et l’effet de la température de déformation. Une validation expérimentale de ces modèles a été menée dans le cas de l’acier 80MnCr5 en s’appuyant sur des résultas obtenus par microscopie électronique à transmission et dilatométrie thermomécanique. Les modèles métallurgique et thermomécanique ont finalement été introduits dans le logiciel de calcul par éléments finis ZeBuLoN pour simuler l’évolution des contraintes internes lors de la trempe et du revenu. Une première analyse de la relaxation des contraintes au cours du revenu a été effectuée. / The relaxation of the residual stress during the tempering process is strongly related to the evolutions of the microstructure and thermomechanical properties. Thus, the simulation of the evolution of residual stresses requests the coupling of the temperature field, the phase transformations and the stress and strain evolutions all along the process. In this work, firstly, a metallurgical model has been developed to describe the tempering kinetics: nucleation, growth (or dissolution) and coarsening of the epsilon carbide and the cementite. This model allows to predict the evolutions of the matrix composition, the type, size and distribution of the precipitates during the tempering of martensite for low and middle alloyed steels. Secondly, based on the microstructure parameters calculated by the metallurgical model, a thermomechanical model has been also developed to predict the evolution of the flow stress of tempered martensite. The thermomechanical model not only takes into account the different hardening mechanisms (solution hardening, precipitate hardening and the dislocation hardening), but also the effect of deformation temperature. An experimental validation of the two models has been performed for a 80MnCr5 steel using the results obtained by electron transmission microscopy and thermomechanical dilatometry. Finally, the metallurgical model and the thermomechanical model have been implemented into the finite element calculation software ZeBuLoN to simulate the evolution of internal stress during the quenching and tempering process. A first analysis of the stress relaxation during tempering has been performed.
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Effets économiques du paludisme et de la pneumonie à Madagascar / Economic effects of malaria and pneumonia in Madagascar

Razakamanana, Marilys 11 September 2017 (has links)
Le paludisme et la pneumonie constituent encore des problèmes de santé publique dans les pays à faible revenu, dont Madagascar. Toutefois, si le paludisme a reçu plus d’attention et vu ses programmes de lutte renforcés depuis la création du Fonds mondial en 2002, la pneumonie quant à elle est souvent négligée. Cependant, depuis peu, l’Unicef, s’appuyant sur les résultats encourageants obtenus au niveau communautaire dans la lutte contre le paludisme, pousse à l’intégration du dépistage et de la prise en charge de la pneumonie au niveau communautaire. Pour appuyer ce plaidoyer, des études d’impact et de type coût-efficacité sont nécessaires pour vérifier que cette stratégie est bien efficace et efficiente. C’est l’objet du chapitre 4 de cette thèse qui étudie l’expérience pilote menée par l’Unicef dans le district d’Antalaha. Nous montrons que ce programme a eu un impact notable sur la prise en charge du paludisme et de la pneumonie. Toutefois, la qualité de cette prise en charge est encore remise en question. Cela indique que, avant de décider d’une mise à l’échelle, ce programme mérite d’être révisé pour l’améliorer. Outre la perte de bien-être, le paludisme et la pneumonie ont un coût financier d’abord, économique, ensuite. Un des arguments de plaidoyer est alors de montrer, s’il y en a, les effets économiques des deux maladies. C’est l’objet des chapitres 2 et 3 avec une application à Madagascar. Auparavant, le sous-bassement théorique du lien entre santé et revenu ou développement économique est présenté dans le premier chapitre. / Malaria and pneumonia remain a public health problem in low-income countries, including Madagascar. However, while malaria has received more attention and its control programs have been strengthened since the creation of the Global Fund in 2002, pneumonia is often neglected. Face on the encouraging results of malaria community case management, UNICEF wants to integrate pneumonia management at community level. To support this advocacy, the impact and the cost-effectiveness of this strategy must be known to verify that it is effective and efficient. This is the purpose of Chapter 4 of this thesis which studies the pilot experiment conducted by Unicef in the district of Antalaha. It is shown that this program has had a significant impact on the management of malaria and pneumonia. However, the quality of this care is questioned. This situation indicates that, before scaling up, this program should be revised to improve it. Besides the loss of well-being, malaria and pneumonia have a financial and economic cost. Therefore, the economic effects of the two diseases are shown in the chapters 2 and 3 concerning the case of Madagascar. Previously, the theoretical under-base of the link between health and economic development is presented in the first chapter.
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L'ouverture de la Chine et ses impacts sur l'économie chinoise / The opening of China and its impact on the chinese economy

Liu, Hong Liang 07 December 2012 (has links)
Au début des années 80, le gouvernement chinois a lancé une politique d’ouverture dans le but d’attirer les capitaux, les compétences modernes et les techniques avancées nécessaires au développement économique de la Chine. Aujourd’hui, cette politique semble porter ses fruits. La Chine, qui était un pays quasiment autarcique avant les années 1980, est devenue actuellement le premier pays exportateur et le deuxième pays destinataire des investissements directs étrangers du monde. Jusqu’à présent, la plupart des travaux de recherche sur l’ouverture économique de la Chine se sont contentés de démontrer les effets positifs des exportations et des entrées des IDE sur l’économie interne de la Chine. Dans le cadre de cette thèse, en partant d'une analyse fondée sur l’économie de production et en étudiant la relation entre le taux de change du yuan, l’exportation, l’investissement direct étranger et le revenu, nous démontrons que la politique d’ouverture menée par le gouvernement chinois depuis les années 80 ne profite pas vraiment à la plupart des habitants de la Chine. En nous fondant sur la notion d’inflation-déséquilibre monétaire, nous expliquons que l’exportation nette et l’entrée d'investissements directs étrangers en Chine ont provoqué une tension inflationniste et une dégradation du pouvoir d’achat réel de la majorité de ses habitants ainsi qu'une aggravation des inégalités économiques. Ces effets ne peuvent pas être corrigés par la politique monétaire de la Banque centrale chinoise. De plus, cette politique monétaire est susceptible d’engendrer un dysfonctionnement de l’économie chinoise dans la mesure où elle accentue les difficultés financières de nombreuses entreprises, notamment celles de petite taille, ce que tente de démontrer cette thèse / In the early 1980s, Chinese government has adopted an opening up policy in order to attract capital, skills and modern advanced technology that are necessary for the economic development of China. Indeed, this policy has already borne fruit. China, that was almost self-sufficient until the 1980s, has now become the largest exporter and the second largest recipient of foreign direct investment in the world. Until now, most of the research on the economic opening up policy of China, however, has concentrated on the demonstration of the positive effects of exports and FDI inflows on the domestic economy of China. In this thesis, based on the analysis of economics of production, we study the relationship between the exchange rate of the yuan, export, foreign direct investment and income. We show that the opening up policy conducted by the Chinese government since the 1980s does not really benefit most of the residents in China. Based on the concept of inflation of monetary imbalances, we explain that the net export and entry of foreign direct investment in China have resulted in the inflationary pressures, degradation of real purchasing power of the majority of residents and increasing economic inequalities. These effects can’t be remedied by the monetary policy of the Central Bank of China. In addition, the monetary policy is likely to cause a malfunction of the Chinese economy to an extent that increases the financial difficulties of many firms, especially those small ones. That is what we are trying to prove in this thesis
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Comportements d'épargne des ménages français et européens / Savings behaviour of French and European households

Antonin, Céline 25 October 2017 (has links)
Cette thèse étudie les déterminants de l’épargne des ménages, à la fois dans leur dimension microéconomique et macroéconomique, en coupe et en panel. L’étude de ces déterminants ne se limite pas au cas français, mais est également étendue à la zone euro, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le premier chapitre introductif rappelle les principaux modèles et théories de l’épargne développés depuis les années 1930, et compare les approches macroéconomique et microéconomique de l’épargne des ménages. Les principales différences entre ces deux approches sont mises en exergue, ainsi que les hypothèses qui sous-tendent le passage du niveau micro au niveau agrégé. Dans un deuxième chapitre, on teste d'abord l’homogénéité des comportements d'épargne en étudiant les liens entre taux d’épargne et revenu (courant et permanent) des ménages français, à partir des données de l'enquête INSEE Budget de famille 2011. On met ensuite empiriquement en évidence et on quantifie une épargne de précaution liée au risque sur le revenu. Dans un troisième chapitre, on s’attache à décrire et à expliquer l’hétérogénéité des comportements d’épargne à l’intérieur et entre les pays européens, à partir des déterminants socio-économiques et des variables de protection sociale. On cherche ainsi à mettre en évidence un effet d'éviction entre épargne publique et épargne privée. Le dernier chapitre exploite la dimension macroéconomique de l'épargne et de la consommation : on passe en revue les principaux déterminants de la consommation (donc de l’épargne), avec une analyse particulière de l’effet de richesse, c’est à dire l’impact du patrimoine financier et immobilier sur le comportement d’épargne. / This PhD dissertation investigates the determinants of households’ savings, both in theirmicro- and macroeconomic dimensions, on cross section and panel data. This analysis is notrestricted to the French case, but also examines the euro area, the United Kingdom and theUnited States. The introduction recalls main models and theories of savings which were developed in the 1930s, and compares the macroeconomic and microeconomic approaches of households’ savings. The main discrepancies between these two approaches are highlighted, as well as the hypotheses which underpin the aggregation of data. In the second chapter, I investigate the relationship between savings rates and (current and permanent) income to test the homogeneity of French households’ behaviours. Then I highlight and measure precautionary savings related to the income risk. In the third chapter, I describe the heterogeneity of savings behaviours within and between European countries, by analyzing social and economic determinants and social protection variables. I try to highlight a crowding-out effect between public and private savings. The last chapter is on the macroeconomic side: the main determinants of consumption (and savings) are scanned, with an emphasis on wealth effect – i.e. the effect of financial wealth and real estate wealth on savings rate.
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Économie politique des collectivités locales : trois essais sur les communes françaises / Political economy of local governments : three essays on French municipalities

Fabre, Brice 28 June 2017 (has links)
Cette thèse a pour but de contribuer à la connaissance des facteurs et processus politiques agissant sur les finances des collectivités locales. Cette problématique est étudiée à partir d'une analyse empirique des comptes des communes françaises. Les deux premiers chapitres de cette thèse visent à étudier les liens entre décideurs politiques de différents échelons de pouvoir public et leur impact sur l'allocation territoriale de fonds publics d'investissement. L'analyse se concentre sur les subventions d'investissement reçues par les municipalités, et montre un impact important du cumul des mandats ainsi que de la carrière d'élu local des responsables politiques nationaux sur l'allocation de ces transferts. Le troisième chapitre de cette thèse vise à évaluer l'impact des inégalités de revenu au niveau municipal sur les décisions de finance publique locale. Cette analyse s'inscrit dans une abondante littérature en Économie Politique visant à déterminer l'impact de la distribution des revenus sur les processus de décision publique. Les résultats montrent un rôle significatif des inégalités de revenu sur les niveaux d'infrastructure publique municipale et de taxation locale. / This thesis aims at bringing new knowledge on political factors and processes affecting local governments. This investigation is made through an empirical analysis of French municipalities’ accounts. The first two chapters of this thesis investigate the impact of links between politicians of different tiers of government on the territorial allocation of public investment funds. The analysis focuses on discretionary investment grants received by municipalities. Evidence shows an important impact of multiple office-holding, and a significant influence of top national politicians’ career in local councils on the allocation of these transfers. The third chapter of this thesis aims at studying the impact of local income inequality on local public decisions. This work contributes to an important literature in Political Economy on the impact of income distribution on political processes. Evidence suggests a significant role of income inequality on local public investment and local taxation.
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Les justes bornes de la richesse : fondements normatifs et mise en oeuvre d'une richesse maximale / Just limits of wealth : normative foundations and implementation of the idea of maximal wealth

Jobin, Christian 02 February 2018 (has links)
Dans cette thèse, je tente d’établir les fondements normatifs d’une richesse maximale qui comprend deux mesures complémentaires : un revenu maximal qui peut être mis en œuvre au moyen d’un impôt sur le revenu et un capital maximal, au moyen d’un impôt sur les successions, dont le taux marginal est de 100 % dans les deux cas. Je soutiens en effet qu’une telle mesure est juste, puisqu’elle respecte les principes développés au sein de trois théories principales : le libertarisme, le suffisantisme et le prioritarisme. Puis, je soutiens aussi qu’une telle mesure est efficace d’un point de vue économique, puisqu’elle permet de mieux diffuser les incitations financières, ce qui peut avoir des effets positifs sur la production et la répartition de la richesse. D’abord, je soutiens qu’une richesse maximale respecte le principe fondamental défendu par les libertariens, c’est-à-dire la propriété de soi. Pour ce faire, je m’appuie surtout sur deux arguments : le proviso et la théorie des marchés où le gagnant rafle la mise. D’abord, je montre que si l’on associe les ressources naturelles au capital, l’application d’un proviso au principe d’acquisition interdit l’appropriation illimitée des ressources naturelles, ce qui permet de justifier un capital maximal. Ensuite, je montre que si l’on associe les fruits du travail au revenu, les marchés où le gagnant rafle la mise permettent à certains individus de recevoir des revenus qui sont supérieurs aux fruits de leur travail, ce qui viole par excès le principe de la propriété de soi et permet de justifier un revenu maximal. Ensuite, je soutiens qu’une richesse maximale respecte les principes développés au sein de deux théories faisant partie de la tradition égalitariste : le suffisantisme et le prioritarisme. Pour ce faire, je montre que ces deux théories ne sont acceptables que si elles intègrent une autre théorie que l’on appelle le limitarianisme. Selon cette théorie, toute richesse supérieure à celle dont un individu a besoin pour s’épanouir pleinement dans la vie peut être qualifiée d’immorale. Par conséquent, une telle théorie permet de justifier une richesse maximale, puisqu’elle ajoute un seuil de richesse au seuil de pauvreté que défendent déjà les suffisantistes et les prioritaristes.Enfin, je réponds à l’une des principales objections qui peuvent être soulevées contre une richesse maximale et qui porte sur l’efficacité économique du plafonnement des incitations financières. Je montre en effet qu’une richesse maximale, contrairement à ce que l’on pourrait croire, pourrait avoir des effets positifs sur la production et la distribution de la richesse. Pour ce faire, je m’appuie surtout sur trois arguments. D’abord, les incitations ont une importance surestimée en sciences économiques. Ensuite, il existe plusieurs formes d’incitations qui ne se réduisent nullement aux seules incitations financières. Enfin, il est préférable de diffuser largement les incitations financières plutôt que de les concentrer exagérément auprès d’une minorité d’individus. / In this thesis, I try to establish the normative foundations for a maximum limit on wealth that includes two complementary measures: a maximum on income that can be implemented by means of an income tax, and a maximum on capital, which can be attained through a tax on inheritance; the marginal rate being 100% in both cases. Indeed, I argue that such a measure is fair, since it respects the principles developed in three main theories : libertarianism, sufficientarianism, and prioritarianism. Next, I argue that such a measure is economically efficient, since it allows to better spread financial incentives, which can have positive effects on the production and distribution of wealth. First, I maintain that a maximum limit on wealth respects the fundamental principle defended by libertarians, that is, self-ownership. To do this, I rely mainly on two arguments: the proviso and the theory of winner-takes-all markets. First, I show that if we associate natural resources with capital, the application of a proviso to the principle of acquisition prohibits the unlimited appropriation of natural resources, which justifies a maximum on capital. Then, I show that if the fruits of labor are associated with income, winner-takes-all markets allow certain individuals to receive incomes that are superior to the fruits of their labor, which violates the principle of self-ownership, and thus justifies a maximum on income. Secondly, I maintain that a maximum wealth respects the principles developed within two theories within the egalitarian tradition: those of sufficientarianism and prioritarianism. To do this, I show that these two theories are acceptable only if they integrate another theory named limitarianism. According to this theory, any wealth superior to that which an individual needs to live a flourishing life can be qualified as immoral. Consequently, such a theory makes it possible to justify a maximum wealth, since it adds a wealth threshold to the poverty threshold already defended by sufficientarians, and prioritarians. Finally, I respond to one of the main objections that can be raised against maximum wealth and which deals with the economic efficiency of the capping of financial incentives. In fact, I show that maximum wealth, contrary to what one might believe, could have positive effects on the production and distribution of wealth. To do this, I rely mainly on three arguments. First, incentives are overestimated in economics. Second, there are several forms of incentives that are not limited to financial incentives alone. Finally, it is preferable to disseminate financial incentives widely rather than to exaggeratedly concentrate them on a minority of individuals.
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QUATRE ESSAIS SUR LES LIENS ENTRE LA PAUVRETE, L'INEGALITE ET LA SANTE AVEC UNE APPLICATION EMPIRIQUE AUX PAYS EN DEVELOPPEMENT: L'AFRIQUE COMPAREE AU RESTE DU MONDE

Diallo, Amadou Bassirou 16 January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse part d'un postulat simple : « l'amélioration du niveau de vie s'accompagne de l'amélioration de l'état de santé générale d'une population » et teste sa validité dans le contexte de l'Afrique au Sud du Sahara (ASS). Si cette hypothèse se vérifie en général dans le contexte de l'ASS en ce qui concerne le niveau (plus le pays est riche, plus sa population est en bonne santé), il l'est moins en ce qui concerne les dynamiques, du moins à court et moyen terme. Notamment, les pays qui connaissent une amélioration tendancielle de bien-être matériel ne connaissent pas forcément une amélioration de la santé de leurs populations. Ceci constitue un paradoxe qui viendrait invalider notre postulat. En écartant tout effet de retard ou de rattrapage qui pourrait l'expliquer car nous travaillons sur une période de 15 ans réparties en 3 sous-périodes (1990-1995, 1995-2000 et 2000-2005), nous expliquons ce paradoxe, toutes choses égales par ailleurs, par deux canaux principaux qui peuvent interagir : - la performance du système de santé et - l'inégalité en santé. Si le premier est plus évident mais aussi plus difficile à prouver empiriquement du fait du manque de données sur des séries longues, ou du fait que ces données sont trop agrégées et éparses, le second canal est testable avec des bases de données adéquates qui, elles, sont disponibles au niveau microéconomique (ménages). Les bases de données que nous avons privilégiées sont les Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) du fait de leur comparabilité dans l'espace et le temps (mêmes noms de variables standardisées, même méthodologie d'enquête, mêmes modules, etc.). Ces atouts sont d'autant plus importants que les comparaisons de pauvreté et de bien-être basées sur les enquêtes de revenus ou de consommation butent sur de sérieux problèmes à savoir la comparabilité de ces enquêtes (méthodologies différentes, périodes de rappel différents, prix souvent non collectés de la même manière, etc.). Pour montrer ces effets de l'inégalité de santé sur les niveaux et les tendances de la santé des populations et la pauvreté et le bien-être, nous avons axé notre recherche autour de 3 axes principaux : 1- Comment mesurer le niveau de richesse et donc le bien-être des ménages en l'absence d'information sur la consommation et le revenu ? Les chapitres 1 et 2 de notre thèse se penchent sur cette question. Nous avons privilégié, à l'instar de plus en plus d'économistes, l'utilisation des biens des ménages et les méthodes de l'analyse factorielle et d'analyse en composantes principales pour construire un indice de richesse. Cet indice de richesse est pris comme un substitut du revenu ou de la consommation et sert donc de proxy pour la mesure du bien-être. Bien qu'il comporte quelques lacunes (notamment le fait qu'il ne concerne que les biens matériels et durables du ménage alors que la consommation ou le revenu sont des concepts plus globaux de bien-être, il ne prend pas en compte les préférences des ménages, il ne comporte aucune notion de valeur car le prix n'est pas pris en compte, de telle façon qu'une petite télévision en noir blanc vieille de vingt ans est mise au même niveau qu'un grand écran plasma flambant neuf, etc.), il n'en demeure pas moins que d'un côté, avec les EDS, il n'y a pas moyen de faire autrement en l'état actuel des choses, mais aussi et surtout parce que ces données permettent d'éviter les problèmes évoqués plus haut, notamment celui de la comparabilité des données pour faire de la comparaison spatiale et inter-temporelle des données en matière de pauvreté. Dans le premier chapitre, en nous basant sur cet indice et une ligne de pauvreté définie a priori à 60% pour la première observation dans notre échantillon (Benin, 1996), et en utilisant les données EDS et une analyse en composantes principales (ACP), nous avons pu mesurer la tendance de la pauvreté dite « matérielle » (en opposition à la pauvreté monétaire, basée sur la métrique monétaire). Cette méthode qui est privilégiée par des auteurs comme Sahn et Stifel est d'autant plus intéressante qu'elle donne non seulement les tendances de la pauvreté dans chaque pays, mais elle permet aussi une classification naturelle de ces pays par ordre de grandeur de pauvreté. Cependant, dans la mesure où les biens des ménages et la dépenses de consommation sont disponibles, l'analyste devrait estimer les deux types de pauvreté (matérielle via l'indice de richesse et monétaire via le revenu ou la consommation) car les études montrent souvent que les biens matériels et la consommation ou le revenu ne sont pas très bien corrélés, et donc le choix de l'indicateur de bien-être est crucial en termes de politiques économique et de santé. En effet, si l'indicateur sous-estime le vrai niveau de pauvreté ou d'inégalité (ou les surestime), les dépenses publiques qui en résultent peuvent être plus ou moins surévaluées, de même que les réponses apportées se révéler inadéquates. Donc dans la mesure du possible, il conviendrait de se pencher sur la question du choix de l'indicateur. Les résultats de notre méthodologie montrent que l'ASS reste la région la plus pauvre du monde en termes de possession d'actifs. La région orientale de l'ASS est la plus pauvre au monde (75%) suivie de l'Asie du Sud (64%), le Sud de l'ASS (61%), l'Afrique Centrale (57%), l'Afrique de l'Ouest (55%), l'Asie de l'Ouest (40%), l'Asie du Sud-Est (19%), l'Amérique Latine (18%), les Caraïbes (17%), l'Afrique du Nord (6%), l'Asie Centrale (2%) et l'Europe de l'Est (1%). Notre analyse nous montre que la pauvreté baisse dans l'ensemble des pays Africains au Sud du Sahara (sauf la Zambie), à l'instar des autres pays du monde dans l'échantillon. En effet, en considérant les trends, nous voyons que la moyenne de l'ASS passe de 63% de pauvreté matérielle entre 1990-1995 à 62% en 1995-2000 et 58% entre 2000 et 2005. La baisse est modeste et lente mais non négligeable et surtout, elle est en accélération sur les 2 dernières périodes. Mais elle demeure toutefois beaucoup plus marquée dans le reste du monde. Concomitamment à la baisse de la pauvreté, nous observons aussi une baisse de l'inégalité. Nous terminons ce chapitre par une réflexion sur l'effet de la transition démographique sur la croissance économique et la pauvreté en ASS et dans les autres pays en développement. En effet, la chute de la fertilité et de la mortalité couplées à un exode rural font que le nombre de famille se démultiplie du fait de la transition vers des tailles plus réduites. Ceci impose plus de contraintes (et donc peut avoir un impact négatif) sur la croissance économique et risque de sous-estimer le niveau réel de pauvreté. Il convient, une fois que la pauvreté matérielle et ses tendances ont été bien calculées avec les biens durables (et la transition économique prise si possible en compte), de tester la validité de cette méthode en la confrontant avec les résultats issus de l'analyse monétaire de la pauvreté. Les EDS ne comportant pas données d'information sur la consommation, nous nous sommes tournés vers une autre source de données. Dans le chapitre 2, nous avons testé la robustesse de notre méthode dans le cas particulier du Ghana, en utilisant les enquêtes du Questionnaire Unifié sur les Indicateurs de Base de Bienêtre (QUIBB), et en confrontant les résultats issus de la méthode ACP avec ceux issus de la méthode traditionnelle monétaire et trouvons grosso modo les mêmes résultats (10% de baisse avec la méthode monétaire traditionnelle et 7% avec notre méthode sur la période 1997- 2003). Ceci valide donc le fait que la méthode que nous proposons (à savoir, mesurer le bienêtre et la pauvreté par les biens durables des ménages) est tout aussi valide que la méthode plus traditionnelle utilisant des métriques monétaires. Une analyse fine dans le cas du Ghana montre que la baisse de la pauvreté est due à une croissance économique particulièrement pro-pauvre mais aussi à des dynamiques intra et intersectorielles (réallocation des gens des secteurs moins productifs vers ceux plus productifs) et aussi une forte migration des campagnes vers les villes. Nos simulations montrent que les migrants ruraux ont aussi bénéficié de cette croissance dans les villes où ils trouvent plus d'opportunités. 2- Une fois établie que la pauvreté est en recul en ASS, nous avons voulu mesurer la tendance de la santé de sa population (approximée par les taux de mortalité infantile et infanto-juvénile). Nous discutons dans le chapitre 3 de trois méthodes pour estimer et comparer les taux de mortalité des enfants : - la méthode des cohortes fictives (sur laquelle l'équipe de l'EDS se base pour estimer les taux « officiels » de mortalité), - la méthode non paramétrique (Kaplan et Meier) que privilégient un certain nombre d'économistes et - la méthode paramétrique (Weibull) de plus en plus utilisée pour sa souplesse et sa robustesse. Les deux premières méthodes ont tendance à sous-estimer le vrai niveau de mortalité et de ce fait nous avons privilégié le Weibull. De plus, avec cette dernière, nous pouvons évaluer l'effet de chaque variable spécifique (comme l'éducation ou l'accès à l'eau) sur le niveau de mortalité. Une étude des déterminants de cette mortalité montre qu'outre l'effet attendu de l'éducation des mères, l'accès aux infrastructures de santé (soins médicaux et surtout prénataux durant et lors de l'accouchement) et sanitaires (accès aux toilettes et dans une moindre mesure à l'eau potable) en sont les principaux facteurs. L'effet de richesse joue peu en ASS (mais pas dans le reste du monde), une fois que nous contrôlons pour le lieu de résidence (urbain) et le niveau d'éducation. Ce résultat nous surprend quelque peu, même s'il a été trouvé dans d'autres études. Ensuite, nous avons calculé la mortalité prédite des enfants. De toutes les régions du monde, l'ASS a le niveau de mortalité le plus élevé (par exemple en moyenne 107 décès pour la mortalité infantile contre 51 pour le reste du monde, soit plus du double). Ce résultat était toutefois attendu. Par contre nous avons été quelque peu surpris en ce qui concerne les tendances. Le constat est que sur les 15 ans, la mortalité des enfants a très peu ou pas du tout baissé dans le sous-continent africain (et est même en augmentation dans certains pays, alors qu'ils enregistrent une baisse de la pauvreté matérielle sur la même période). En moyenne, considérant les enfants de moins d'un an, les taux sont passés de 95%o à 89.5%o pour remonter à 91.5%o pour les 3 périodes 1990-1195, 1995-2000 et 2000-2005. Ainsi sur 15 ans, la mortalité infantile n'a baissé que de 3 points et demie en moyenne et surtout, elle remonte sur la période 1995-2005. Un examen des taux de malnutrition des enfants confirme ces tendances. On pourrait dire que ces résultats sont plutôt encourageants et normaux si on fait une analyse d'ensemble du sous-continent. En effet pour l'ensemble de l'ASS, cette légère baisse semble en conformité avec la baisse de 5 points des taux de pauvreté matérielle (63% en 1990-1995 à 58% en 2000-2005). Mais l'ordre de grandeur est faible en termes de magnitude, et surtout si compare au reste du monde où on observe une baisse de la mortalité beaucoup plus conséquente. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Une analyse plus fine par pays montre en effet une situation plus contrastée. Notre postulat de départ nous dit que sur une période suffisamment longue, une amélioration de bien-être s'accompagne d'une amélioration de la santé. Or on constate que certains pays qui connaissent une baisse de la pauvreté matérielle connaissent également une recrudescence de la mortalité des enfants. Pour une même année, ce résultat peut être normal, traduisant un simple décalage pour que l'amélioration de bien-être se traduise par un meilleur état de santé de la population. Mais à moyen terme (période de 5 ans), nous observons la même absence d'effet. Nous sommes donc face à un paradoxe qu'il nous faut comprendre et tenter d'expliquer. Une des pistes pour comprendre ces résultats est d'analyser la performance des systèmes de santé en Afrique. Les facteurs qui expliquent notamment cette performance sont : des facteurs « classiques » comme la performance économique des périodes passées, les montants et l'allocation des dépenses de santé, l'organisation des systèmes de santé, la baisse de la fourniture de services de soins de santé (vaccination, assistance à la naissance, soins prénataux, soins curatifs, ...), la malnutrition, le SIDA, les guerres, la fuite des cerveaux notamment du personnel médical, etc., à côté de facteurs plus « subtils » ou ténus car moins saisissables comme les crises financières des années 1990s qui ont plombé certaines des économies de la sous-région, la qualité des soins, la corruption et les dessous-de-table, l'instabilité de la croissance économique (même si elle est positive), etc. La seconde voie que nous examinons pour expliquer le manque de résultat en santé dans certains pays concerne l'inégalité en santé et ceci fait l'objet de notre dernier chapitre. 3- Expliquer l'absence de lien entre santé et pauvreté dans certains pays de l'ASS : l'effet de l'inégalité en santé. Dans le chapitre 4, nous émettons l'hypothèse que le fort niveau d'inégalité dans l'accès aux services de santé et d'assainissement couplé à la faible performance du système de santé (avec en toile de fond l'impact du Sida) peuvent servir à expliquer en partie notre paradoxe. Nous considérons deux types de services : - soins de santé (vaccination, assistance médicale à la naissance et traitement médical de la diarrhée) et - hygiène et assainissement (accès à l'eau potable et à l'électricité, accès aux toilettes propres). Le choix de ces services est motivé par le fait que le modèle Weibull dans le chapitre 3 nous montre que toutes choses égales par ailleurs, ils sont cruciaux pour la survie des enfants, en particulier en Afrique. Les niveaux d'accès montrent une baisse tendancielle des taux pour les services de santé (surtout pour la vaccination) et une légère augmentation de l'accès à l'électricité et dans une moindre mesure à l'eau potable. L'accès aux toilettes propres demeure un luxe réservé à une petite fraction de la population. Pour les calculs d'inégalité, nous considérons deux indicateurs: - l'indice de concentration (pour mesurer le niveau moyen d'inégalité) - et l'élasticité-revenu du Gini (inégalité « à la marge » quand le revenu d'un individu ou d'un groupe augmente d'un point de pourcentage). Globalement, les pays d'ASS ont un niveau d'inégalité beaucoup plus élevé comme on s'y attendait par rapport au reste du monde. Pour les tendances, nous remarquons que l'inégalité marginale s'accroît pour les services d'assainissement (eau, toilette et électricité), mais qu'elle diminue pour les soins de santé. En ce qui concerne l'inégalité moyenne, elle indique une disproportion dans l'accès des classes riches par rapport à celles pauvres. Même si les groupes pauvres « rattrapent » ceux riches dans la provision de certains services, cela se fait de façon trop lente. De fait, le haut niveau d'inégalité couplé à une recrudescence de cette inégalité à la marge pour certains services tendent à annihiler les effets positifs de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté et maintiendraient la mortalité, la malnutrition et la morbidité des enfants en Afrique à des niveaux relativement élevés et plus particulièrement concentrées dans les groupes les plus pauvres. Tout ceci appelle à des politiques économiques, sociales et sanitaires pour renverser fortement les tendances de la mortalité des enfants. En particulier, nos résultats suggèrent qu'il faudrait que les pays Africains puissent entre autres : - accroître les services de soins de santé, notamment les soins préventifs comme les services essentiels à la santé de l'enfant dès sa naissance (vaccination, services prénataux et assistance à la naissance), les soins curatifs et les campagnes de sensibilisation. - renverser la tendance baissière dans la provision des services sanitaires (eau, électricité, environnement et assainissement, prise en charge des déchets, etc.). - améliorer la nutrition et l'environnement immédiat de ces enfants et les comportements des ménages (espacement des naissances, éducation des mères en matière de santé, etc.). - plus généralement comme le montrent d'autres études, il faudrait aussi améliorer la performance globale de leur système de santé en empêchant la fuite des cerveaux, en allouant un budget suffisant à la santé, en organisant mieux les différents organes, de même que les ciblages des politiques de santé, en empêchant la corruption, en améliorant la qualité (accueil, propreté des centres de soins, etc.), en équipant les centres en médicaments, vaccins, moyens de transport et de communication, etc. Intégrer si possible les systèmes plus traditionnels de soins (comme les matrones et les guérisseurs) et le secteur privé, de même qu'une meilleure organisation du système pharmaceutique. Ces politiques constituent un tout et doivent être mise en oeuvre rapidement, ou renforcées le cas échéant. A cette seule condition les pays Africains pourraient espérer rattraper leur retard dans les Objectifs du Millénaire.
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Inégalités de mobilités : disparité des revenus, hétérogénéité des effets

Paulo, Christelle 05 July 2006 (has links) (PDF)
Le contexte des dernières décennies se caractérise par la forte croissance des mobilités et le rôle central qu'elles occupent dans l'insertion sociale et professionnelle des individus. La société contemporaine produit de nouveaux impératifs de déplacement qui modifient en profondeur notre rapport à l'espace et au temps. Pour autant, nous ne disposons pas tous de capacités identiques pour faire face à ces exigences changeantes et complexes. Les inégalités observées en matière de mobilité méritent donc une attention particulière dans la mesure où elles participent à la production et à la reproduction des inégalités socio-économiques. Partant de ce constat, cette thèse tente de mieux cerner le lien entre inégalités de revenu et mobilités, en intégrant les différentes facettes des mobilités dites « réversibles », en désagrégeant l'analyse par groupe de cycle de vie et en faisant explicitement apparaître l'influence de l'accès à l'automobile. Nous proposons ainsi d'identifier, de mesurer et d'interpréter les inégalités de mobilités grâce à des indicateurs simples permettant, sinon de recomposer la complexité du phénomène, tout au moins d'en présenter les différentes dimensions. Nous présentons une analyse méthodique de l'impact du revenu sur les pratiques de mobilité de semaine, de week-end et de longue distance à partir des données disponibles grâce aux enquêtes statistiques classiques sur la mobilité (Enquête Ménages Déplacements de Lyon 1995, Enquête Nationale Transport 1994). Les résultats obtenus montrent que les effets du revenu sont très hétérogènes selon le type de mobilité observé. Notre approche apporte ainsi des éléments de compréhension et d'éclaircissement sur les inégalités économiques de mobilités. Des pistes de réflexion sont également formulées pour une meilleure prise en compte des préoccupations en matière d'équité sociale dans la gestion durable des mobilités.
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Essais sur la libéralisation commerciale et les inégalités de revenus dans les pays en développement

Gourdon, Julien 14 November 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse “Essais sur la Libéralisation Commerciale et le Inégalités de Revenu dans les Pays en Développement” se compose de trois chapitres. <br /><br />La premier chapitre “Explaining Trade Flows: Traditional and New Determinants of Trade Patterns” traite de l'hypothèse selon laquelle les pays commercent en fonction de leur avantage comparative en dotations de facteurs. C'est une hypothèse importante pour le chapitre suivant sur le lien entre commerce et inégalité. Les études empiriques précédentes dans le commerce international ont cherche à établir si les prévisions de cette théorie était confirmée par les données. La relation entre les dotations de facteur et les échanges de biens (version bien de Hecksher-Ohlin) fournit des résultats empiriques plutôt encourageants. Mais dans les études de dotations de facteur et de commerce dans le service des facteurs (version contenu factoriel de HO), les résultats sont faibles et le modèle strict HOV est rejeté en faveur des modifications qui tiennent compte des différences de technologie, différences des préférences du consommateur, les rendements d'échelle croissant ou le coût du commerce. Dans ce premier chapitre nous examinons si ces « nouveaux » déterminants aident à améliorer la prédiction des échanges dans les produits.<br />Puisque la version bien permet d'utiliser de large base de données nous comparons également deux périodes, avant et après 1980. Ainsi nous pouvons évaluer si la théorie des dotations factorielles est « valide et juste » dans les épisodes récents de libéralisation commerciale relativement au passé. Nous utilisons une procédure d'Heckman pour tenir compte des non linéarités dans la relation entre les dotations de facteurs et les exportations nettes et entre l'intensité du commerce et les exportations nettes. <br />Nos résultats prouvent que HOV est « valide et juste » et en outre que les « nouveaux » déterminants n'ont pas plus de pouvoir explicatif dans la période 1980-2000 comparé à la période 1960-1980. Néanmoins l'addition de ces nouveaux déterminants provenant des études de contenu de facteur nous aident à améliorer la prévision de spécialisation dans différents produits manufacturés. Le rôle des dotations de facteurs est particulièrement robuste en ce qui concerne la spécialisation selon la dotation en capital humain. Ce résultat est probablement attribuable à notre distinction parmi trois sortes de qualifications. L'évolution des échanges est également déterminée par l'intensité commerciale, ici la différence en technologie, la politique commerciale, le transport et les coûts de transaction expliquent la différence dans l'intensité commerciale. Plus généralement, les résultats de ce chapitre fournissent une justification pour notre intérêt aux dotations de facteur comme facteurs explicatifs de l'effet du commerce sur les inégalités de revenu.<br /><br />Le second chapitre “Openness and Inequality in Developing Countries: A New Look at the Evidence” aborde l'hétérogénéité parmi les pays en voie de développement dans les dotations de facteur et le fait que tous les facteurs ne bénéficient pas de la libéralisation commerciale même lorsqu'ils sont en dotation importante dans un pays.<br />Puisque nous incluons toutes les sortes de facteurs, nous utilisons l'inégalité globale, mesurée par le coefficient de Gini, nous essayons également de mesurer la politique commerciale plutôt que le taux d'ouverture. Bien que cette approche, en considérant le revenu global, inclut plus de deux facteurs, et étend le modèle traditionnel de HOS, elle semble plus appropriée pour analyser l'inégalité dans les pays en voie de développement car elle inclue toute la population dont une grande partie n'est pas présente dans le secteur manufacturier. De plus elle permet d'inclure des pays à bas revenu alors qu'ils ne sont pas présents dans les études sur les inégalités de salaire.<br />Plus précisément, dans ce chapitre nous approfondissons les analyses précédentes qui se sont fondées seulement sur deux sortes de facteur de travail (qualifié et non qualifié) puisque nous distinguons deux sortes de main-d'œuvre non qualifiée, non instruits et ceux avec un niveau d'instruction primaire, arguant du fait que l'impact de la libéralisation commerciale selon le capital humain n'est pas linéaire.<br />En effet, avec trois types de travail (aucune éducation, de base et fortement qualifié), Wood (1994) argue que l'ouverture dans les pays pauvres pourrait augmenter des inégalités en aidant ceux avec une éducation de base et sans profiter a ceux sans éducation. Ce serait seulement lorsque les plus pauvres deviendraient raisonnablement qualifiés, que les déciles les plus bas commenceraient à tirer bénéfice de la demande accrue de travail. Nous approfondissons également l'approche sur les ressources naturelles en distinguant les ressources en terre des ressources minérales qui sont différemment distribuées parmi la population.<br />Les résultats montrent que la libéralisation commerciale augmente les inégalités de revenu pour les pays abondants en non instruits et pour les pays abondants en main d'œuvre fortement qualifiée. Inversement la libération d'échanges diminue l'inégalité pour des pays bien dotés en main d'œuvre avec une éducation primaire. Ces résultats n'ont pas été établis précédemment. Ils confirment les prédictions de Wood (1994). Nos résultats suggèrent que les pays avec au moins de 20% de travailleurs instruits d'une éducation primaire auront des inégalités décroissantes pendant leur libéralisation, tandis que les pays avec au moins 20% de travailleurs non instruits auront des inégalités croissantes. En outre, une fois que nous contrôlons pour la spécificité de pays nous trouvons également que des inégalités de revenu augmente ave l'ouverture au commerce dans les pays abondants en capitaux ce qui soutient le modèle de HOS.<br />L'implication en matière de politique est que la libéralisation accrue peut mener aux inégalités décroissantes de revenu dans les pays en voie de développement si elle est accompagnée d'une politique d'éducation primaire pour les plus pauvres. Les ouvriers dans les pays en voie de développement doivent acquérir un niveau raisonnable de compétence pour tirer bénéfice de la libération des échanges.<br /><br />Le troisième chapitre “Trade and Wage Inequality in Developing Countries: South-South Trade Matters” traite des inégalités de salaire et du commerce Sud-Sud. La globalisation n'a pas seulement conduit à l'augmentation du commerce Nord-Sud (NS), mais la direction et la composition du commerce ont également changé. De plus en plus de commerce s'effectue entre les pays en voie de développement, et ces pays exportent de plus en plus de biens manufacturés. Le commerce de Sud-Sud explique maintenant environ 40 pour cent du commerce des marchandises des pays en voie de développement et environ 12 pour cent du commerce mondial des marchandises.<br />La libération des échanges a entrainé ce développement, avec des niveaux moyens de tarif autour du tiers de leurs niveaux en 1983. Comme ces marchés émergents deviennent plus importants pour les autres pays en voie de développement et que la libération d'échanges à venir concernera principalement le commerce de Sud-Sud, nous devons examiner de manière approfondie leurs politiques commerciales et leur impact sur l'inégalité. D'abord, en s'intéressant a l'hétérogénéité au sein des pays Sud, nous pourrions découvrir que les pays revenu moyen supérieur sont les pays « Nord » des pays a revenu faible et que ce commerce de Sud-Sud augmentera l'inégalité de salaire dans ces pays de revenu moyen et diminuera les inégalités de salaire dans les pays a faible revenu. Ici c'est simplement une transposition de la théorie commerciale Nord-Sud classique. Ensuite, la libéralisation des échanges avec le Nord ou le Sud pourrait également augmenter l'inégalité parmi des ouvriers si ceux qui ont les qualifications peuvent s'adapter aux nouvelles technologies bénéficiant ainsi de l'intégration économique accrue tandis que les autres n'en bénéficieraient pas. Ici la question porte sur le lien entre libéralisation des échanges, changement technologique et l'inégalité de salaire. Plusieurs études les lient en employant le biais en faveur de plus qualifiés dans le progrès technologique. Cependant Haskel et Slaughter (2002) ont montré récemment que concernant les Etats-Unis et le Royaume Uni c'était biais technologique sectoriel par secteur et non factoriel qui expliquent les inégalités de salaire. Dans ce chapitre, nous adoptons cette approche et nous explorons si le commerce Nord-Sud impacte différemment le biais technologique sectoriel que le commerce Sud-Sud, car ceci peut expliquer la différence dans l'impact du commerce Sud-Sud sur l'inégalité de salaire.<br />Ce chapitre établit plusieurs résultats. Premièrement, nous observons le développement d'une relation type Nord-Sud entre les pays a revenu moyen et les pays a faible revenu. Puisque le commerce Sud-Sud augmente la compétitivité dans les produits intensifs en qualification, le commerce Sud-Sud semble apporter un changement technologique biaisé en faveur des plus qualifiés relativement au commerce Nord-Sud. Deuxièmement la croissance du commerce Sud-Sud augmente l'inégalité de salaire tandis que le commerce au Nord-Sud tend à diminuer l'inégalité de salaire inter-industries. Une partie de cette croissance des inégalités salaire avec le commerce Sud-Sud vient du développement d'une relation type Nord-Sud dans le commerce Sud-Sud qui augmente l'inégalité de salaire dans les pays en voie de développement a revenu moyen. Le fait que le commerce Sud-Sud soit plus oriente vers des biens intensifs en qualification va augmenter les inégalités de salaire dans tous les types de pays en voie de développement (y compris les pays a revenu faible). Cependant pour le pays a revenu moyen l'impact du commerce Sud-Sud sur l'inégalité de salaire est principalement direct (le fait qu'ils soient le Nord dans ce commerce Sud-Sud) pour 90%, alors que pour les pays a faible revenu c'est l'effet indirect, par biais technologique sectoriel, qui impacte davantage sur l'inégalité de salaire.

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