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Le mouvement des non-alignés en tant que groupe de pression

Tremblay, Charles 05 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / L'étude de la coopération internationale nous place devant deux difficultés. La première provient du fait que les explications à ce sujet sont émises à partir d'écoles de pensées différentes (réalisme, libéralisme et marxisme) et ne peuvent donc pas être considérées comme des réponses universelles à la coopération internationale. La deuxième, est que les réponses apportées par chacune des écoles de pensées n'explique pas tous les cas de coopération internationale de manière satisfaisante. Un des cas de coopération internationale souffre des deux difficultés que nous venons de présenter. Il s'agit de la coopération entre les États membres du groupe des non-alignés. Afin de mieux rendre compte de ce cas, nous avançons qu'il est possible d'expliquer cette coopération en considérant ce groupe d'États comme un groupe de pression. Pour y parvenir, nous devrons d'abord vérifier si ce groupe d'États répond aux six critères qui permettent l'identification d'un groupe de pression. Ces derniers sont qu'il doit exister une communauté organisée, qu'elle doit avoir un ou plusieurs intérêt(s) commun(s), qu'elle doit faire de la pression, que cette pression doit viser le pouvoir, que la pression se fasse dans un cadre juridique et que le groupe soit autonome par rapport au pouvoir. Une fois que nous aurons démontré que ce groupe d'États peut être considéré comme un groupe de pression, nous l'étudierons comme s'il en est un, à l'aide d'une grille d'analyse réservée à l'étude des groupes de pression. Nous étudierons donc les fondements politiques, économiques et psychologiques du groupe ainsi que ses manifestations et sa composition. Nous nous sommes penchés sur deux périodes bien déterminées pour l'application de cette grille d'analyse : de la Conférence de Bandoung en 1955 à celle de Belgrade en 1961 ; puis, de la Conférence de Belgrade en 1989 à celle de Jakarta en 1992. Nous avons concentré notre étude sur trois question auxquelles le groupe s'intéressait : décolonisation, développement économique et sécurité mondiale. Pour bien inscrire notre recherche dans la réalité politique en évolution, nous avons cerné les changements majeurs entre les deux périodes avant d'aborder l'étude de la deuxième période (1989-1992). Le système bipolaire ayant disparu, nous avons émis des hypothèses sur le maintien des PNA : le changement possible dans les thèmes retenus, la difficulté d'exercer la pression, la possibilité de rester viable. Notre première hypothèse pleinement confirmée, la deuxième, partiellement et la troisième, infirmée, nous avons pu préciser notre explication et la confronter à celles d'autres écoles concurrentes en relations internationales. Ainsi, nous avons pu exposer plus clairement les résultats et les apports de notre recherche. Quant aux résultats, nous démontrons qu'il est possible d'étudier le groupe des États non-alignés comme un groupe de pression. Cette constatation nous permet de mieux expliquer la coopération internationale dans le cas du non-alignement, d'utiliser un cadre de recherche préétabli et d'appliquer cette méthode à d'autres cas similaires tels celui du groupe des 77.
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La guerre à Noël, un discours historico-polémique

Carignan, Maxime 05 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse critique du discours de la War on Christmas et, plus largement, de celui des culture wars. En mobilisant la caractérisation du discours historico-polémique que fait Foucault dans Il faut défendre la société, l'étude présentée dans ce travail vise à comprendre comment le discours de la guerre appliqué au domaine politique tend à polariser les enjeux et à radicaliser les solutions proposées. De plus, cette analyse souligne l'historiographie spécifique qui soutient ces discours des culture wars : celle de l'histoire des luttes pour défendre l'idéal du nationalisme chrétien, de l'Amérique glorieuse trahie et souillée et de l'âge d'or vers lequel on cherche à retourner. Le discours de la War on Christmas est examiné au travers des allocutions du polémiste Bill O’Reilly et du président Trump. Plus spécifiquement, ce mémoire cherche à mettre en lumière l'importance de l'aspect métaphorique et performatif de ce type de discours, deux dimensions qui permettent de comprendre pleinement l'influence qu'il exerce sur le monde sociopolitique. / This master's thesis offers a critical analysis of the War on Christmas discourse and, more broadly, of the culture wars. By mobilizing the characterization of the historical-polemical discourse that Foucault makes in Il faut défendre la société, this study seeks to understand how the war discourse applied to politics tends to polarize the issues and radicalise the proposed solutions. Moreover, this analysis underlines the specific historiographical basis of the culture wars discourse: the history of the struggle to defend the ideal of Christian Nationalism which forms the basis of a mythical Glorious America, betrayed and defiled, and that of a gone Golden Age which we try to reclaim. The War on Christmas discourse is studied through the speeches of the polemist Bill O’Reilly and of President Trump. The study presented in this thesis seeks to put forward the importance of the metaphorical and performative dimensions of this type of discourse. These two particular aspects allow a more complete understanding of the influence that this kind of speech can exert on the sociopolitical world.
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Les systèmes électoraux et le vote stratégique : Le facteur psychologique et le vote stratégique aux élections législatives en Suède et en France / Electoral systems and strategical voting : The psychological effect and the strategic vote in legislative elections in Sweden and in France

Karlsson, Erik January 2016 (has links)
The objective of this study is to investigate how the phenomenon called the strategic vote is manifested in the legislative elections in France and Sweden. In order to gain knowledge in this domain of study, recent studies and well-established theories within the political science have been observed. The theory of the psychological factor, composed by the French political scientist Maurice Duverger lays the basis of the theory of the strategic vote, which is the central theory for this thesis, mostly defined by Gary W. Cox in Making votes count: strategic coordination in the world’s electoral systems (1997). The main question of research is as follows: “How does the strategic vote manifest itself amongst the voters in the legislative elections of the proportional electoral Swedish system and the majority electoral French system?” The following questions are follow-up questions to complement the main one: “Which are the effects of the strategic vote?” “Which are the differences in the French and Swedish legislative elections that are revealed throughout the interviews?” and “Is the validity of votes under the influence of the phenomenon of the strategic vote questionable?” The method used to obtain answers to the questions above is qualitative interviews with two groups of respondents: one group of respondents of French nationality and another group with respondents of Swedish nationality. The results of the study show that strategic voting in France is mostly due to the two-ballot system that is applied in the French electoral system, where the second ballot is the source to most of the strategic voting in France. The Swedish voters, however, first and foremost vote strategically by reason of the electoral threshold of 4 % that is employed in the Swedish electoral system. The effects of the strategic voting in the concerning states, found in this study are identical: an overrepresentation of the bigger political parties and an underrepresentation of the smaller political parties. Differences in the legislative elections of the countries, France and Sweden, which were revealed during the interviews are differences in electoral participation due to the structure of elections on the various levels, such as municipal, regional and legislative and so forth. The third follow-up question, being of a more philosophical nature, lead to two positions: an idealist and a realist one. Through the results found in this study, the idealist position is the preferred position, in order to respect and achieve the democratic ideals on which the democratic states France and Sweden are based.
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L’investissement en santé publique dans les provinces canadiennes de 1975 à 2018 : un désengagement à géométrie variable?

Ben Jelili, Emna 08 1900 (has links)
Au-delà de la capacité des systèmes à faire face aux crises sanitaires, investir en prévention devrait se lire « investir pour la santé » dans la perspective plus large d’une amélioration du bien-être des populations. Plusieurs études démontrent que les programmes de santé publique contribuent à prévenir la mortalité, améliorent la qualité de vie et réduisent les coûts des soins de santé sur le court et long terme (Dyakova et al. 2017 ; Masters et al. 2017). Pourtant, le portrait des dépenses de santé dans la plupart des pays suggère un sous-financement inquiétant des dépenses préventives en santé. Ce mémoire propose un cadre formel pour démystifier les dynamiques politiques et financières sous-jacentes à la prise de décision des gouvernements en place en matière d’investissement en santé préventive. Plus précisément, il est question d’analyser les variations des dépenses en santé publique dans les provinces canadiennes de 1975 à 2018. En s’intéressant à l’organisation du système de santé dans son ensemble et au gré des réformes politiques et structurelles des provinces, les résultats de l’analyse qualitative montrent que l’émergence du nouveau management public (NMP) dans les années 1990 a globalement contribué à la diminution accordée à la prévention. L’analyse quantitative quant à elle, énonce les éléments conjoncturels et structurels financiers qui participent à la variation des dépenses en santé publique. En considérant le financement en santé publique comme un investissement à long terme, il a été démontré que les dépenses préventives ne sont pas aussi largement soutenues et constituent des investissements à long terme discrets avec peu d’appuis dans la société. Cela implique, du point de vue financier, que ce type de dépenses est plus propice aux coupures budgétaires, surtout en période de récession et de crise économique. / Beyond the capacity of systems to deal with health crises, investing in prevention should read “investing for health” in the broader perspective of improving the well-being of populations. Several studies demonstrate that public health programs help prevent mortality, improve quality of life and reduce health care costs in the short and long term (Dyakova et al. 2017; Masters et al. 2017). However, the portrait of health expenditure in most countries suggests a worrying underfunding of preventive health expenditure. This thesis proposes a formal framework to demystify the political and financial dynamics underlying the decision-making of governments in place in terms of investment in public health. More specifically, we analyze the variations in public health expenditure in the Canadian provinces from 1975 to 2018. By focusing on the organization of the health system as a whole, according to political and structural reforms over time, the results of the qualitative analysis show that the emergence of new public management (NPM) in the early 1990 contributed overall to the reduction granted to prevention. The quantitative analysis, for its part, sets out the economic and structural financial elements that contribute to the variation in public health expenditure. Viewing public health funding as a long-term investment, it has been shown that preventive spending is not as widely supported and is a discrete long-term investment with little support in society. This implies, from a financial point of view, that this type of spending is more prone to budget cuts, especially in times of recession and economic crisis.
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Social psychology and climate change engagement in Canada : bridging the gap between awareness and action

Martel-Morin, Marjolaine 10 1900 (has links)
Cette thèse s'appuie sur une constatation à la fois troublante et paradoxale : augmenter la sensibilisation du public et combler les lacunes de connaissances sur les défis liés aux changements climatiques ne parviennent pas nécessairement à susciter un engagement accru en faveur de l’environnement et du climat, et peuvent même le compromettre dans certains cas. Si la sensibilisation ne suffit pas à catalyser l'action pour le climat et l’appui aux politiques climatiques, la question demeure : quels sont les véritables moteurs de l'engagement? Pour tenter de résoudre cette énigme, cette thèse fusionne les idées de trois avancées clés en psychologie sociale, et teste leur potentiel pour faire progresser l'engagement envers les changements climatiques au Canada. Le premier article examine comment différentes audiences au sein de la population canadienne pensent par rapport à l’environnement et aux changements climatiques, et explore si et comment le niveau d'engagement de l'audience modère l'effet de divers messages sur le soutien à la tarification du carbone. En analysant les données recueillies lors d'un sondage à probabilité aléatoire mené en octobre 2017 auprès d'adultes canadiens, cet article montre que la population canadienne peut être divisée en cinq segments distincts, offrant des cibles potentielles pour communiquer autour de la tarification du carbone. En étendant les conclusions de la littérature sur la segmentation de l'audience au cas canadien, et en explorant la façon dont chaque segment répond à différents messages sur la taxe carbone, cette étude souligne l'importance des données basées sur l'audience pour la recherche, la politique et la communication sur l’environnement et le climat, tout en jetant les bases pour de futures recherches visant à adapter les messages à différents publics. Le deuxième article examine comment les messages négatifs et positifs influencent les émotions et l'action climatique chez divers publics au sein du mouvement environnemental canadien. S'appuyant sur une enquête par panel auprès de membres d'ONG environnementales au Canada (N = 308) menée en 2019 et 2021, cette étude montre que les messages négatifs sur le changement climatique (par exemple, sonner le "code rouge pour l'humanité") peuvent être moins mobilisateurs que les messages positifs, même lorsque le message s'adresse à des publics relativement engagés et qu'il est suivi de la possibilité de prendre une action concrète et efficace. Ces résultats mettent en évidence le rôle que le cadrage du message peut jouer pour surmonter les défis cognitifs et émotionnels de la communication sur le changement climatique, tout en soulignant l'importance d'inspirer les gens avec des messages optimistes. Le troisième article examine le rôle de l'identité sociale dans la prédiction des intentions de mobilisation pour un changement au niveau du système (par rapport à un changement au niveau individuel) au sein de divers publics d'activistes et de non-activistes. S'appuyant sur deux enquêtes en ligne menées en 2021 et 2022 auprès d'un échantillon de partisans de Greenpeace Canada (N=1 394) et du public canadien (N=1 514), cette étude fournit des preuves empiriques suggérant que l'identité sociale peut jouer un rôle important dans l'explication de l'action collective, tout en soulignant l'importance de considérer soigneusement les publics lorsqu’on cherche à mobiliser en faveur d’un changement systémique. En offrant un test empirique du rôle de l'identité sociale dans la prédiction de l'action collective parmi divers publics, cet article offre une nouvelle perspective sur la façon dont les conditions individuelles et sociales peuvent interagir et agir ensemble pour favoriser la mobilisation environnementale. Ces résultats suggèrent que la communication et les interventions sur les changements climatiques sont susceptibles d'échouer si elles ne sont pas informées par des données empiriques basées sur une compréhension approfondie de l’audience. Cependant, comme le démontre cette dissertation, tirer parti des connaissances de la psychologie sociale peut aider à surmonter plusieurs des défis associés à la mobilisation du public sur les changements climatiques. / Paradoxically, increasing public awareness and addressing knowledge gaps about the causes and consequences of climate change are not sufficient to spur climate change engagement and may even undermine it in some circumstances. But if raising awareness about the issue is not enough to motivate climate action and support for climate policy, the question remains as to what will. To help address this puzzle, this dissertation fuses insights from three key findings in social psychology and tests their potential for advancing climate change engagement in Canada. The first article examines how unique audience segments within the Canadian population think about climate change and explores whether and how the level of audience engagement moderates the effect of various messages on support for carbon pricing. Analyzing data collected from a random probability survey of adult Canadians conducted in October 2017, this article shows that the Canadian population can be divided into five distinct segments, offering potential targets for communicating about carbon pricing. By extending the findings from the audience segmentation literature to the Canadian case and exploring how each segment responds to different messages about carbon taxes, this study emphasizes the importance of audience-based data for climate research, policy and communication while laying the groundwork for future research aimed at tailoring messages for different audiences. The second article examines how negative and positive messaging influence emotional arousal and climate action across unique audiences within Canada’s environmental movement. Drawing on a two-wave panel survey of Canadian environmentalist NGO members (N = 308) conducted in 2019 and 2021, this study shows that negative messages about climate change (e.g. sounding “code red for humanity”) can be less mobilizing than positive messaging, even when the message is directed toward relatively engaged audiences and followed by the opportunity to take specific and effective action. This finding highlights the role message framing may play in overcoming the cognitive and emotional challenges of climate change communication while further emphasizing the importance of inspiring people with optimistic messages. The third article examines the role of social identity in predicting intentions to mobilize for system change across diverse audiences of activists and non-activists. Drawing on two online surveys conducted in 2021 and 2022 with samples of Greenpeace Canada supporters (N = 1,394) and the Canadian public (N = 1,514), this study provides empirical evidence that social identity can be a powerful predictor of collective action intention and emphasizes the importance of integrating notions of audiences and group goals into existing social identity models of collective action. By offering an empirical test for the role of social identity in predicting collective action among diverse audiences, this article offers a fresh perspective on how individual and social conditions can interact and work together to foster environmental mobilization. These findings suggest that climate change communication and interventions are likely to fail if not informed by context-relevant, empirical, audience-based data. However, as this dissertation demonstrates, leveraging insights from social psychology can help overcome many of the challenges associated with engaging the public on climate change.
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Verrou ou vitrine? : politiques du visa Schengen en Algérie et en Chine

Dupont, Juliette 02 1900 (has links)
L'Algérie et la Chine figurent toutes deux sur la liste, commune aux États membres de l'Union européenne (UE), des nationalités soumises à l'obligation de visa Schengen pour voyager à destination d'un ou plusieurs pays européens. En Chine, plus de 95% des visas demandés sont délivrés par les consulats des pays Schengen, mais en Algérie, près d'un dossier sur deux est refusé. Partant d'un tel écart, la thèse interroge le visa Schengen comme l'instrument d'une mobilité à deux vitesses. Ce faisant, elle propose de questionner la production, la légitimation et l'éventuelle contestation de la répartition inégale de la liberté à se déplacer. D'un point de vue théorique, la thèse s'appuie sur l'approche de l'instrumentation, qui conduit à décomposer l'analyse du visa Schengen en quatre niveaux (communautaire, politico-diplomatique, bureaucratique, public). D'un point de vue méthodologique, cette recherche articule deux enquêtes de terrain auprès des consulats français d'Alger et Beijing, et une série d'entretiens menés avec les décideur∙ses français∙es et européen∙nes entre Bruxelles, Paris et Nantes. Tout d'abord, la thèse souligne que le visa Schengen comprend, dès sa négociation par les acteurs européens, des conceptions antagonistes de la mobilité, orientées vers la lutte contre l'immigration irrégulière, mais aussi vers des considérations économiques ou encore d'ordre diplomatique. Ensuite, les fonctions de régulation du visa Schengen sont redéfinies au cas par cas. Dans le cas de l'Algérie, la rareté du visa se comprend à la lumière de la relation postcoloniale avec la France, qui adopte dans ce pays tiers une « politique du robinet des visas », où le verrouillage de l'accès à la mobilité coexiste avec des facilitations soit exceptionnelles, soit réservées aux élites. En Chine, on assiste à l'inverse à une mise à l'agenda du visa au service de l'attractivité touristique. À Beijing, les consulats européens se disputent les parts du marché global des demandeur∙ses de visa chinois∙es, cadré∙es comme touristes dépensier∙es dont il faut faciliter la mobilité. Cette politique du chiffre crée alors une dissonance chez les agent∙es visa, socialisé∙es à l'impératif de lutte contre le « risque migratoire ». Enfin, la thèse met en évidence, à travers l'immersion ethnographique dans chaque terrain, que les bureaucrates et les demandeur∙ses de visa détiennent un pouvoir discrétionnaire, leur permettant de renégocier, selon des dispositions organisationnelles et individuelles, la distribution de la mobilité. À la lumière de ces différents résultats, la thèse permet d’établir que la régulation de la mobilité à plusieurs vitesses par le régime de visa Schengen se joue à plusieurs échelons : entre pays exemptés et ceux obligés ; entre pays de la liste négative ciblés par des logiques différentes, et entre ressortissant∙es d'une même nationalité. Cet instrument donne donc à voir une production complexe des inégalités de mobilité globales et infranationales, créant des lignes de démarcation entre désirables et indésirables. / Algeria and China both feature on the European Union's (EU) list of third country nationals that are subjected to Schengen visa requirements for short-term travel to one or more European countries. In China, over 95% of visa applications are accepted, while in Algeria, almost one out of two visa applications are refused. To understand this discrepancy, the thesis examines the Schengen visa as the instrument of a two-tier mobility. Hence, this research, analyses the production, legitimation, and possible contestation of the unequal distribution of mobility. The theoretical framework of the dissertation relies on the approach of instrumentation, which leads to investigate four levels of analysis of Schengen visa policy (EU policymaking; bilateral migration diplomacy; implementation by bureaucrats and appropriation by applicants). The methodological approach rests on multisite fieldwork, including ethnographic observation of Schengen visa policy implementation by French consulates in Algiers and Beijing, and a series of interviews conducted with French and European decision-makers in Brussels, Paris, and Nantes. Firstly, the thesis highlights that, from the EU policy-making process onwards, the Schengen visa embodies antagonistic conceptions of the regulation of mobility: it seeks to curb irregular immigration, but also to promote economic growth and foster diplomatic relationships. As a result, the Schengen visa policy is a regime of compromise, entailing a contingent and random distribution of mobility. Then, the instrument and its functions are redefined on a case-by-case basis. In the case of Algeria, French consulates implement a restrictive visa policy. The Schengen visa primarily serves an immigration-reducing function from the former colony. The "locking policy" coexists with exceptional facilitations for elites only, which make the visa a rarity. By contrast, the case of China reveals the agenda-setting of a policy focused on tourism attractiveness. In Beijing, European consulates compete for the global market share of Chinese visa applicants, framed as “big-spender”-type tourists whose mobility must be facilitated. This run for attractiveness engenders a dissonance among consular agents, since they are conditioned to the fight against "migratory risk". Eventually, ethnographic immersion enables to emphasize that in both cases, bureaucrats and applicants all hold a discretionary power. It allows them to proceed to organisational and individual arrangements, which renegotiate the distribution of access to mobility. Overall, the thesis demonstrates that the regulation of multi-speed mobility by the Schengen visa regime is played out at several levels: between exempt and obliged countries; between countries on the negative list targeted by different logics, and between nationals of the same third country. In brief, his research reveals how one single instrument can assume very antagonistic regulatory functions. Schengen visa policies thus structure an unequal mobility regime, creating global and social demarcation between desirable and undesirable foreigners.
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(Re)penser l’économie : le travail relationnel des activistes climatiques

Massé, Louis 05 1900 (has links)
Ce mémoire vise à approfondir un cadre théorique élaboré dans les années 2000 par la sociologue Viviana Zelizer pour comprendre comment l’activité économique (la consommation, la production, les échanges) prend forme à travers une pratique sociale qu’elle nomme travail relationnel. Ce concept reflète les conflits de correspondance entre transactions économiques, culture et relations sociales dans la vie économique. Depuis quelques années des chercheurs en sociologie économique et économie politique tentent d’élargir la portée de ce cadre théorique, construit à partir des relations intimes, afin de changer son niveau du micro vers le macro. J’adopte cette même problématique théorique en explorant comment le mouvement climatique étudiant à Montréal « travaille » la société québécoise pour répondre à la crise climatique. J’ai mené 10 entretiens semi-dirigés avec des activistes présentant un fort niveau d’engagement pour la lutte climatique dans plusieurs groupes militants participant à ce mouvement social au Québec. Mes résultats montrent plusieurs manières par lesquelles la culture et les relations sociales s’entremêlent aux activités économiques dans les discours des activistes concernant l’économie politique. Spécifiquement, les activistes climatiques misent sur la solidarité, le partage, l’interdépendance et la durabilité pour repenser l’économie et son architecture sociale. C’est ce que je rattache au concept de travail relationnel de Viviana Zelizer. Mon analyse m’amène à proposer le concept de travail relationnel civil pour représenter une pratique politique visant à transformer symboliquement l’« arrière-plan relationnel » de l’activité économique, c’est-à-dire l’appartenance à une communauté imaginée et des modèles normatifs d’échange. / This dissertation aims to develop a theoretical framework elaborated in the 2000s by sociologist Viviana Zelizer, meant to understand how economic activity (consumption, production, and exchange) takes shape through a social practice called relational work. This concept illustrates how conflicts of correspondence between economic transactions, meaning-making and social relations are central to economic life. In recent years, scholars in economic sociology and political economy have recognized the need to deepen the analytical scope of Zelizer’s framework by scaling-up relational work from the micro-level to the macro-level. My research follows such a theoretical puzzle and explores how the student-climate movement in Montréal “works” Québec society in the context of a climate crisis and emergency. My findings reveal multiple ways in which culture and social relations are intermingled with economic activity in the activist’s discourses of political economy. Specifically, the cultural repertoire of climate activists includes solidarity, sharing, interdependence and sustainability as tools for “rethinking” the economy and its social architecture. This cultural logic is similar to relational work as defined by Viviana Zelizer. Through my analysis I elaborate the notion of civil relational work to represent a political practice that aims to construct and transform the “relational background” of economic activity, that is, the identification with an imagined community and normative models of exchange.
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Opportunities, challenges, and strategies for implementing international environmental agreements in multi-level systems

Müller Gómez, Johannes Lorenz 04 1900 (has links)
Les systèmes multiniveaux ont une mauvaise réputation dans la littérature sur le respect des engagements internationaux et la mise en œuvre des accords internationaux. Pourtant, de nombreux exemples indiquent que le fédéralisme, la gouvernance décentralisée et la prise de décision conjointe peuvent avoir des effets positifs sur la mise en œuvre des engagements internationaux, ce qui n'a guère été évoqué jusqu'à présent dans la littérature consacrée à la mise en œuvre des accords internationaux. Dans ce contexte, cette thèse part d'une triple motivation : comprendre les opportunités qui peuvent découler des structures multi-niveaux pour la mise en œuvre des accords internationaux sur l'environnement, les défis auxquels les systèmes fédéraux sont confrontés lorsqu'il s'agit de mise en œuvre et la manière dont ces défis peuvent être surmontés. Pour mieux comprendre comment les structures à plusieurs niveaux affectent la mise en œuvre des accords internationaux sur l'environnement, la thèse pose trois questions de recherche spécifiques : 1. Quels sont les effets des structures à plusieurs niveaux sur la mise en œuvre des accords internationaux sur l'environnement ? 2. Dans quelles conditions les gouvernements subfédéraux résistent-ils ou soutiennent-ils la mise en œuvre d'un accord international ? 3. Dans quelles conditions les « side-payments » parviennent-ils à maintenir ou à faire adhérer les gouvernements subfédéraux à la mise en œuvre d'un accord international ? Pour comprendre les processus de mise en œuvre dans les systèmes multi-niveaux, cette thèse se positionne au carrefour de la politique comparée et des relations internationales et est convaincue que la combinaison de ces deux sous-disciplines s'avère fructueuse pour répondre aux questions de recherche et comprendre l'exécution des obligations internationales dans les systèmes multi-niveaux. La thèse répond aux trois questions de recherche dans trois articles académiques en utilisant une approche de méthodes mixtes qui combine l'analyse statistique, l'analyse comparative qualitative et la recherche d'études de cas. De manière générale, cette thèse démontre que les structures à plusieurs niveaux peuvent également avoir des effets positifs sur la mise en œuvre, que la résistance à la mise en œuvre par les gouvernements subfédéraux doit être prise au sérieux et que les stratégies de « side-payments » peuvent être un outil efficace, mais aussi limité, pour engager les gouvernements subfédéraux dans la mise en œuvre. / Domestic multi-level systems have a bad reputation in the literature on international compliance and implementation of international agreements. Yet, there is ample evidence that indicates that federalism, decentral governance, and joint decision-making can also have positive effects on the implementation of international commitments which has hardly been considered in the implementation literature so far. Against this backdrop, this dissertation starts with the threefold motivation to understand opportunities that can arise from multi-level structures for the implementation of international environmental agreements, challenges federal systems face when it comes to implementation and how these challenges can be overcome. To better understand how multi-level structures affect the implementation of international environmental agreements, the thesis asks three specific research questions: 1. What are the effects multi-level structures on the implementation of international environmental agreements? 2. Under which conditions do sub-federal governments resist or support the implementation of an international agreement? 3. Under what conditions are side-payments successful in keeping or bringing sub-federal governments on board with the implementation of an international agreement? To understand implementation processes in multi-level systems, this thesis positions itself at the crossroads between comparative politics and international relations and is convinced that the combination of these two sub-disciplines proves fruitful in answering the research questions and understanding the fulfilment of international obligations in multi-level systems. The dissertation answers the three research questions in three academic articles using a mixed-methods approach that combines statistical analyses, Qualitative Comparative Analysis, and case study research. In general, this dissertation demonstrates that multi-level structures can have positive effects on implementation, that resistance to implementation by sub-federal governments should be taken seriously, and that side-payment strategies can be an effective, but also limited, tool to engage sub-federal governments in implementation. / Ausgangspunkt dieser Dissertation ist die Beobachtung, dass Mehrebenensysteme, die hier verstanden werden als institutionelle Manifestationen von Föderalismus und Dezentralisierung, in der bestehenden Literatur mit Blick auf die Umsetzung von internationalen Abkommen eine schlechte Reputation haben. Entscheidungsverfahren in Mehrebenensystemen gelten in der Regel als zu schwerfällig und anfällig für Vetospieler, die Entscheidungen im Rahmen des Umsetzungsverfahrens behindern oder gar blockieren können. Zudem erschwere sub-nationale Autonomie es der Zentralregierung, die Umsetzung bis in die lokale Ebene durchzusetzen, und politische Rechenschaftspflicht auf subnationaler Ebene führe dazu, dass Entscheidungsträger*innen aus Rücksicht vor der lokalen Wähler*innenschaft notwendige Maßnahmen nicht treffen oder umgehen. Während diese Annahmen in der Literatur, die sich mit der Umsetzung von internationalen Abkommen befasst, und in der compliance-Forschung dominieren, gibt es in der Föderalismusforschung auch Indizien dafür, dass Mehrebenenstrukturen auch einen positiven Beitrag zur Umsetzung von internationalen Verpflichtungen leisten können. In diesem Zusammenhang stellt sich demnach die Frage, inwieweit Mehrebenenstrukturen nicht auch eine Chance (opportunities) für die erfolgreiche Umsetzung bieten können. Gleichzeitig unterstreichen zahlreiche Beobachtungen auch, dass zumindest in föderalen Systemen das Handeln der sub-föderalen Regierungen teilweise entscheidend für das Erfüllen von internationalen Verpflichtungen sein kann und sub-föderale Regierungen den Umsetzungsprozess wesentlich befördern und behindern können. Regierungen auf Länder-, Region-, Provinz-, Kanton- oder Staatenebenen können Umsetzungsentscheidungen insbesondere über ihr Wirken in intergouvernementalen Gremien, die von Parlamentskammern auf Bundesebene, die sich aus Vertreter*innen der subföderalen Ebenen zusammensetzen, bis zu informellen Ebenen übergreifenden Mechanismen der Koordination und Konsultationen reichen können, ihre Unterstützung oder Ablehnung von bundespolitischen Maßnahmen und ihre eigenes Handeln innerhalb ihres Zuständigkeitsbereichs beeinflussen. Widersetzen sich sub-föderale Regierungen mittels eines dieser Kanäle der Umsetzung eines internationalen Abkommens kann dies eine zentrale Herausforderung (challenge) für die Erfüllung der internationalen Verpflichtung darstellen. Föderale Systeme haben jedoch auch Verfahren und Strategien (strategies), um auf diese Herausforderungen zu reagieren. Ein wichtiges Instrument, das föderale Systeme nutzen, um sub-föderale Regierungen zu einem gewissen Verhalten zu führen, sind sogenannte side-payments. Damit können sie Akteur*innen auf der subföderalen Ebene dazu bewegen, Maßnahmen, etwa zur Umsetzung eines Abkommens, zu treffen oder mitzutragen, die sie aus ihrer Perspektive gegenüber des status-quo schlechter stellen. Konkrete Mechanismen sind die direkte Unterstützung von Maßnahmen auf sub-föderaler Ebene, etwa durch finanzielle Zuschüsse, Instrumente der Lastenverteilung, die schwachen Schultern, denen es etwa an Umsetzungskapazität mangelt oder die von der Umsetzung besonders negativ betroffen sind, weniger abverlangen und politische Gegenleistungen, die etwa daran bestehen können, der unkooperativen sub-föderalen Regierung im Gegenzug für ihr Mitwirken an der Umsetzung Zugeständnisse in anderen Politikfeldern zu machen. Vor diesem Hintergrund geht die vorliegende Arbeit der Frage nach, wie Mehrebenenstrukturen die Umsetzung von internationalen Umweltabkommen beeinflussen. Konkret möchte sie einen Beitrag zu den drei genannten Achsen leisten: Chancen, die sich aus Mehrebenensystemen für die Umsetzung von internationalen Abkommen ergeben, die Herausforderung, die subföderaler Widerstand gegen die Umsetzung von internationalen Abkommen darstellen kann, und die Strategien, die föderale Systeme nutzen, um solchen Widerstand zu überwinden und stellt damit drei untergeordnete Fragen: 1. Welche Auswirkungen haben Mehrebenenstrukturen auf die Umsetzung internationaler Abkommen? 2. Unter welchen Bedingungen widersetzen sich Regierungen der subföderalen der Umsetzung eines internationalen Abkommens? 3. Unter welchen Bedingungen sind side-payments wirksam, um subföderale Regierungen für die Umsetzung eines internationalen Abkommens zu gewinnen? Diese Arbeit sieht sich am Knotenpunkt zwischen Vergleichender Politikwissenschaft und Internationalen Beziehungen und ist der Überzeugung, dass sich die Verbindung dieser beiden Teildisziplinen zur Beantwortung der Forschungsfragen als fruchtbar erweist. Zum einen sieht diese Arbeit für die Forschung im Bereich der Umsetzung von internationalen Abkommen einen Mehrwert, auf Konzepte und Wissen der Föderalismus- und Mehrebenenforschung zurückzugreifen. Um den drei Forschungsfragen nachzugehen, wird dementsprechend zunächst eine dreidimensionale Konzeption von Mehrebenenstrukturen entwickelt. Statt Mehrebenenstrukturen auf ein institutionelles Merkmal zu begrenzen oder als Vetospielersystem zu verstehen, differenziert diese Arbeit zwischen Föderalismus, der sich durch die Autonomie der subnationalen Ebene auszeichnet, Dezentralisierung, unter welcher subnationale Entscheidungs- und Handlungsbefugnis verstanden wird, und Ebenen übergreifender Entscheidungsfindung, die als Beteiligung der subnationalen Ebene an systemweiten Entscheidungen definiert ist. In diesem Zusammenhang wird auch auf den konzeptionellen und empirischen Unterschied zwischen Föderalismus und Föderation hingewiesen. Diese konzeptionelle Herangehensweise erlaubt es, die spezifischen Effekte von Mehrebenenstrukturen auf die Umsetzung von internationalen Abkommen zu untersuchen. Zudem ermöglicht es die Differenzierung zwischen Föderalismus und Föderation, den Fall der Europäischen Union gewinnbringend in die vergleichende Untersuchung aufzunehmen. Zum anderen nutzt die Arbeit Ansätze der Internationalen Beziehungen, um die Dynamiken innerhalb von föderalen Systemen zu untersuchen. So können etwa die compliance-Forschung und die Literatur, die sich mit internationalen Verhandlungen befasst, Anregungen dazu liefern, wieso subföderale Regierungen sich der Zusammenarbeit mit Blick auf die Umsetzung von internationalen Abkommen verweigern. Ansätze zur Erklärung des Agierens von nationalen Regierungen auf internationaler Ebene können damit auch furchtbar für die Theorisierung des Verhaltens von subföderalen Regierungen innerhalb von föderalen Systemen genutzt werden. Auch Wissen über Strategien, die auf internationaler Ebene genutzt werden, um Staaten zur Kooperation zu bewegen, kann für interne Dynamiken von föderalen Systemen herangezogen werden. Die Fusion dieser Forschungsbereiche stellt einen wichtigen Beitrag dieser Dissertation dar. Die Dissertation umfasst drei wissenschaftliche Aufsätze, die sich jeweils einer der drei Forschungsfragen widmen. Der erste Beitrag untersucht die Umsetzung der Ramsar Konvention zum Schutz von Feuchtgebieten. Mittels einer statistischen Analyse wird untersucht, wie sich die einzelnen Komponenten von Mehrebenenstrukturen auf die Umsetzung auswirken. Die Untersuchung kommt zu dem Ergebnis, dass Staaten, in welchen sub-nationale Einheiten ein hohes Maß an Autonomie von der zentralen Ebene genießen, in welchen sub-nationale Akteur*innen gegenüber ihrer regionalen Wähler*innenschaft rechenschaftspflichtig sind oder über politische Entscheidungsbefugnisse verfügen, und Staaten mit einem Zweikammersystem – zumindest im Bereich des Schutzes von Feuchtgebieten – eher in der Lage sind, wirksame Umsetzungsmaßnahmen zu treffen. Spezifische Mehrebenenstrukturen können damit in bestimmten Politikbereichen in der Tat auch einen positiven Einfluss auf die Umsetzung von Abkommen haben. Der zweite Aufsatz konzentriert sich auf den Widerstand, den sub-föderaler Einheiten gegen die Umsetzung von internationalen Abkommen entwickeln können und untersucht mittels einer Qualitative Comparative Analysis das Verhalten der subföderalen Regierungen Australiens, Kanadas und der EU bei der Umsetzung des Pariser Abkommens. Die Untersuchung ergibt, dass ein großer Teil der Unterstützung bzw. des Widerstands der subföderalen Regierungen durch die Kombination von Willen und Fähigkeit zur Umsetzung bzw. den Mangel an beidem erklärt werden kann. Subföderale Regierungen, die nicht willens, aber in der Lage sind, zum Umsetzungsprozess beizutragen, können es vermeiden, für die Umsetzung verantwortlich gemacht zu werden. Sie können die Verantwortung für die Umsetzung auf die Institutionen auf Bundesebene abwälzen, wenn sie nicht in die Verhandlungen zum internationalen Abkommen oder im Umsetzungsprozess eingebunden wurden. Subföderale Regierungen, denen entweder der Wille oder die Fähigkeit fehlt, tragen dennoch zur Umsetzung bei, wenn sie in den Verhandlungs- und Umsetzungsprozess involviert waren oder wenn sie am Umsetzungsprozess beteiligt sind und keine Machtposition innerhalb des jeweiligen föderalen Systems innehaben. Der dritte Aufsatz ergänzt diese Erkenntnisse, indem es versucht zu verstehen, wie föderale Institutionen solche subföderalen Widerstände überwinden und subföderale Regierungen bei der Umsetzung mit ins Boot holen können. Basierend auf qualitativen Fallstudien zur Umsetzung des Pariser Abkommens in Kanada und der EU wird gezeigt, dass der Widerstand auf subföderaler Ebene nicht unbedingt gänzlich überwunden werden kann, aber föderale Systeme side-payments wirksam nutzen können, um die Unterstützung der subföderalen Regierungen für die wichtigsten Umsetzungsschritte zu gewinnen. Wenn die Regierungen mächtiger subföderaler Einheiten die Umsetzung eines internationalen Abkommens nicht unterstützen wollen, werden side-payments ihre Haltung nicht ändern. Kooperative subföderale Regierungen, die auf innerstaatliche Umsetzungshindernisse stoßen, können jedoch unabhängig von ihrer Machtposition mit Hilfe von side-payments ins Boot geholt werden. Regierungen subföderaler Einheiten ohne Machtposition, denen es an Umsetzungswillen mangelt, können nur dann überzeugt werden, wenn sich keine Allianz mächtiger Einheiten gegen die Umsetzung gebildet hat, der sie sich zum gemeinsamen Widerstand gegen die Umsetzung anschließen können. Diese Arbeit leistet einen Beitrag zur Forschung auf drei Ebenen: Empirie, Theorie und Disziplin. Empirisch nutzt der erste Aufsatz erstmals den neu entwickelten Environmental Convention Index, der es ermöglicht, die Umsetzung von internationalen Umweltabkommen über Einzelstudien hinaus zu untersuchen. Im zweiten Aufsatz wurde basierend auf einer umfangreichen Analyse von Medienbeiträgen und offiziellen Dokumenten ein eigener Index entwickelt, der den Widerstand von subföderalen Regierungen gegen die Umsetzung des Pariser Abkommens quantitativ darstellt und damit vergleichende Analysen erlaubt. Der letzte Aufsatz nutzt darüber hinaus originelles Material, das mittels Interviews und Hintergrundgesprächen gewonnen wurde. Theoretisch zeigt die Arbeit den Mehrwert der Überwindung der Teilung der politikwissenschaftlichen Disziplinen auf. Internationale Beziehungen und Vergleichende Politikwissenschaft, insbesondere vergleichende Föderalismusforschung, können im Zusammenspiel furchtbar gemacht werden. Darüber hinaus zielt sie darauf ab, einen theoretischen Beitrag zum sich neu entwickelnden Bereich der vergleichenden subnationalen Regierungslehre und policy-Forschung. Mit Blick auf die Disziplinen der politikwissenschaftlichen EU- und Kanada-Studien sieht sich diese Arbeit als Teil des comparative turn, der seit den 1980er und 1990er-Jahren auf beiden Seiten des Atlantiks damit einhergeht, dass EU- und Kanada-Forscher*innen verstärkt auf Konzepte und Theorien der Politikwissenschaft im Allgemeinen und der Vergleichenden Politikwissenschaft im Speziellen zurückgreifen. Dieser Arbeit leistet einen Beitrag zur Entwicklung eines Forschungsprogramms, im Rahmen dessen auch tatsächliche Vergleiche angestellt werden. Insgesamt liefert vorliegende Arbeit damit eine wichtige konzeptionelle, theoretische und empirische Grundlage, auf die zukünftige Projekte aufbauen können.
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L’effet des factions radicales au sein du mouvement indépendantiste québécois

Fortier, Jacob 04 1900 (has links)
Pourquoi certains mouvements indépendantistes principalement non-violents sont-ils entraînés dans la violence par des factions radicales tandis que d’autres mouvements résistent à l’escalade des violences et continuent de s’engager sur une trajectoire non-violente ? Au Québec, la tentative la plus achevée du FLQ de faire escalader le conflit entre le mouvement indépendantiste et les forces étatiques s’est soldée par la dissolution des factions radicales et la disparition progressive de la violence au sein du répertoire d’action du mouvement. De même, l’escalade du conflit entre le FLQ et les forces étatiques lors de la crise d’Octobre n’a pas entraîné d’autres organisations indépendantistes vers la violence et c’est plutôt un processus de désescalade qui s’est mis en place, permettant ensuite au mouvement de réaliser plusieurs succès électoraux. En s’appuyant sur des entretiens semi-dirigés avec d’anciens militants indépendantistes et des recherches d’archives, ce mémoire retrace ainsi le processus par lequel les factions radicales ont échoué à radicaliser la trajectoire du mouvement indépendantiste québécois des années 1960 avant de disparaître au début de la décennie suivante. L’analyse soulève plus spécifiquement les mesures imposées par les principales organisations indépendantistes pour faire dé-escalader la violence et maintenir le mouvement sur sa trajectoire non-violente au travers de différents épisodes historiques. Ce mémoire révèle finalement comment un niveau de coopération de plus en plus important entre organisations indépendantistes concernant la posture à adopter vis-à-vis de la violence a permis d’isoler les franges radicales à l’intérieur du mouvement et d’empêcher ainsi les extrémistes d’affecter la réputation du mouvement ou d’entraver sa trajectoire démocratique et non-violente. / Why do radical factions draw some predominantly non-violent independence movements into violence, while other movements resist the escalation of violence and continue on their non-violent trajectory? In Quebec, the FLQ's most successful attempt to escalate the conflict between the independence movement and state forces during the October crisis resulted in the dissolution of radical factions and the gradual disappearance of violence from the movement's repertoire of action. Based on semi-structured interviews with former pro-independence activists and archival research, this thesis traces the process by which radical factions failed to radicalize the trajectory of the Quebec pro-independence movement in the 1960s before disappearing early in the following decade. Specifically, the analysis highlights the measures imposed by the main pro-independence organizations to defuse violence and keep the movement on its non-violent path through different historical episodes. This thesis ultimately reveals how an increasing level of cooperation among pro-independence organizations regarding the stance to take on violence has served to isolate radical factions within the movement and prevent extremists from affecting the movement's reputation or hindering its democratic and nonviolent trajectory.
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La gouvernance collaborative comme stratégie de mise en œuvre de politiques publiques : le cas de la lutte contre la COVID-19 à La Convención

Sinotte, Étienne 11 1900 (has links)
Ce mémoire analyse les conditions qui ont mené la province de La Convención (département de Cusco), au Pérou, à posséder un taux de vaccination contre la COVID-19 improbablement élevé en milieu rural, en comparaison aux autres provinces amazoniennes du pays dont le caractère est également périphérique. Une analyse de données d’entretiens et de documents d’archives démontre que la province se démarque par son héritage de concertation au sein de la société civile. Lors de l’arrivée de la COVID- 19 en sol péruvien, la cohésion entre les acteur·rices sociaux·ales et la préexistence de réseaux et structures de collaboration ont permis la formation rapide et le bon fonctionnement d’une instance de gouvernance collaborative réunissant des organisations de la société civile, des communautés autochtones et l’État. Au sein de cette espace, ces parties prenantes ont pu mettre en commun leurs connaissances et expertises afin de développer des actions collaboratives répondant aux besoins locaux et qui auraient été impossibles à mettre en place par des acteur·rices individuel·les. Les résultats de cette étude corroborent les théories selon lesquelles les acteur·rices non gouvernementaux·ales et la gouvernance collaborative permettent la mise en œuvre efficace de politiques publiques au niveau subnational. De plus, ils contribuent à mettre en lumière le déroulement de processus de collaboration partiellement informels dans les pays des Suds, alors que la littérature sur la gouvernance collaborative porte principalement sur les pays des Nords et sur les instances formelles. / This thesis analyzes the conditions that have led the province of La Convención (department of Cusco), Peru, to have an unexpectedly high vaccination rate against COVID-19 in rural areas, compared with the country's other Amazonian provinces which are equally peripheral in character. An analysis of interview data and archival documents demonstrates that the province stands out for its heritage of cooperation within civil society. When COVID-19 arrived in Peru, the cohesion between social players and the pre-existence of collaborative networks and structures enabled the swift formation and effective operation of a collaborative governance body that brought together civil society organizations, indigenous communities and the state. Within this space, these stakeholders were able to pool their knowledge and expertise to develop collaborative actions that met local needs and would have been impossible to implement by individual players. The results of this study corroborate theories according to which non-governmental actors and collaborative governance enable the effective implementation of public policies at the sub-national level. They also shed light on the partially informal collaborative processes in the South, whereas the literature on collaborative governance focuses mainly on the North and on formal processes. / Esta tesis analiza las condiciones que han llevado a la provincia de La Convención (departamento de Cusco), en Perú, a tener una tasa improbablemente alta de vacunación contra el COVID-19 en las zonas rurales, en comparación con las demás provincias amazónicas del país de carácter igualmente periférico. El análisis de los datos de las entrevistas y de los documentos de archivo muestra que la provincia se distingue por su herencia de cooperación dentro de la sociedad civil. Cuando el COVID-19 llegó al Perú, la cohesión entre los actores sociales y la preexistencia de redes y estructuras de colaboración permitieron la rápida formación y el buen funcionamiento de una instancia de gobernanza colaborativa que reunía a organizaciones de la sociedad civil, comunidades indígenas y el Estado. En este espacio, dichos actores han podido poner en común sus conocimientos y competencias para desarrollar acciones colaborativas que respondan a las necesidades locales y que habrían sido imposibles de poner en marcha por actores individuales. Los resultados de este estudio corroboran las teorías según las cuales los actores no gubernamentales y la gobernanza colaborativa permiten una aplicación eficaz de las políticas públicas a escala subnacional. Además, contribuyen a elucidar los procesos de colaboración parcialmente informales en los países del Sur, un fenómeno que la literatura sobre gobernanza colaborativa aborda principalmente a partir de los países del Norte y los procesos formales.

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