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Ancient wisdom, modern choices : the confucian influences on political attitudes and behaviors

Liang, Baowen 02 1900 (has links)
La recherche sur le comportement politique a souvent privilégié les données provenant des cultures occidentales, mais cette approche risque d’occulter les subtilités du comportement humain en dehors de ce cadre. Les chercheurs risquent ainsi de tomber dans le piège de généraliser à partir de contextes spécifiques, ce qui peut conduire à des conclusions erronées. Cette thèse aborde cette problématique en examinant les attitudes et les comportements politiques en Asie de l’Est à travers le prisme de la culture confucéenne. Son objectif principal est d’interroger certaines idées établies sur le comportement politique afin d’évaluer leur pertinence au-delà des frontières occidentales. Cette thèse est composée de trois chapitres empiriques distincts. Chacun d’entre eux aborde un domaine spécifique où la culture peut exercer son influence. Le premier chapitre empirique (chapitre 2) se penche sur le biais de négativité dans les attitudes des citoyens envers l’autorité politique. Il est bien établi que les évaluations politiques des citoyens sont plus fortement influencées par des perceptions négatives que positives des caractéristiques, des événements et des résultats politiques. Dans ce chapitre, j’avance l’idée que la culture joue un rôle crucial mais souvent sous-estimé dans ces biais de négativité. Une analyse multiniveau utilisant la World Values Survey (WVS) met en lumière que le biais de négativité dans la satisfaction à l’égard des gouvernements nationaux diminue à mesure que le niveau de collectivisme dans une société augmente. En outre, j’explore l’impact des valeurs culturelles au niveau individuel en m’appuyant sur les données de l’Asian Barometer Survey (ABS). En accord avec les résultats de la WVS, je constate que le collectivisme atténue l’asymétrie négative-positive lorsque les citoyens évaluent l’autorité politique en fonction des performances gouvernementales. Ces découvertes soulignent l’importance de la prudence lorsqu’il s’agit de généraliser le biais de négativité comme un modèle décrivant uniformément les attitudes des citoyens envers l’autorité politique à travers le monde. Le deuxième chapitre empirique (chapitre 3) plonge dans le phénomène du biais de négativité dans la construction de la confiance généralisée, soit la confiance que les individus accordent aux membres de la société. Les études antérieures ont démontré que la confiance est relativement facile à ébranler, mais difficile à instaurer. Toutefois, je soutiens dans ce chapitre que la littérature sur le biais de négativité est ancrée dans des hypothèses individualistes et néglige les contextes collectivistes. À travers une expérience en ligne préenregistrée réalisée en Chine, je constate que l’exposition à des informations négatives sur le manque de fiabilité d’autres membres de la société a un impact plus marqué sur la confiance généralisée que l’exposition à des informations positives équivalentes sur la fiabilité de ces individus. Cependant, l’effet asymétrique de l’information sur la confiance est conditionné par les valeurs culturelles auto-attribuées par les participants. Les individus aux valeurs collectivistes élevées montrent moins de biais de négativité dans le processus de formation de la confiance. Ces résultats éclairent le rôle de la culture dans la compréhension de la dynamique de la confiance et appellent à une exploration plus approfondie des influences culturelles sur le biais de négativité. Le troisième chapitre empirique (chapitre 4) explore l’écart de participation électorale entre hommes et femmes. En Asie de l’Est, la participation politique des femmes n’a pas évolué au même rythme que le développement économique de la région. Cet écart est souvent imputé à l’influence de la culture confucéenne qui met l’accent sur la hiérarchie, l’ordre et l’obéissance. Toutefois, ce chapitre nuance cette perspective en mettant en avant comment certains aspects du Confucianisme, tels que la méritocratie, peuvent en réalité renforcer le rôle des femmes dans la société moderne en Asie de l’Est. Centré sur le contexte chinois, notamment sur l’institution historiquement significative du système d’examen civil (keju) basée sur Confucius, ce chapitre met en lumière l’impact durable des héritages méritocratiques sur les comportements contemporains. À l’aide de données provenant d’archives historiques et de la China General Social Survey, je découvre une corrélation négative entre les performances des ancêtres d’une préfecture aux examens keju et l’écart entre les sexes dans la participation aux élections villageoises contemporaine. Cette thèse contribue à notre compréhension de la relation entre la culture et l’engagement politique des citoyens. En se concentrant spécifiquement sur l’Asie de l’Est, cette étude représente l’une des rares investigations visant à étudier empiriquement l’influence culturelle sur les attitudes et les comportements politiques dans cette région. En plaidant en faveur d’une recherche qui va au-delà des échantillons “WEIRD”, elle ouvre la voie à de futures investigations dans des contextes globaux, ce qui permettra de développer des perspectives plus inclusives et nuancées dans le domaine de la recherche sur le comportement politique. / The political behavior literature has traditionally centered on data from Western cultures, but this tendency risks overlooking the complexities of human behavior outside the Western sphere. Researchers might fall into the trap of the exception fallacy when they propose generalized theory based on specific contexts. This dissertation addresses this issue by examining political attitudes and behaviors in East Asia through the lens of the Confucian culture. Its primary aim is to interrogate established theories of political behavior to determine their applicability beyond Western contexts. This dissertation is composed of three distinct empirical chapters. Each examines a specific domain where culture may exert its influence. The first empirical chapter (Chapter 2) investigates the negativity biases in citizens’ attitudes toward the political authority. In particular, we know that citizens’ political evaluations tend to be more strongly influenced by negative than positive perceptions of traits, events and policy outcomes. In this chapter, I argue that culture is a significant yet understudied correlate of negativity biases. A multilevel analysis using the World Values Survey (WVS) demonstrates that the negativity bias in national government satisfaction weakens as a society’s level of collectivism is higher. Next, I explore the effect of cultural values at the individual level with data from the Asian Barometer Survey (ABS). In line with the results from the WVS, I find that collectivism reduces the negative-positive asymmetry when citizens evaluate the incumbent authority on the basis of government performance. These results invite more caution when taking negativity biases as a general pattern that describes citizens’ attitudes toward political authority everywhere. The second empirical chapter (Chapter 3) examines the phenomenon of negativity bias in the formation of generalized trust, the trust that individuals have in the members of society. Previous research demonstrates that generalized trust is relatively easy to destroy but challenging to create. In this chapter, I argue that the negativity bias literature is based on individualist assumptions and overlooks collectivist contexts. Using a preregistered online experiment conducted in China, I find that receiving negative information about the untrustworthiness of other social members has a more profound impact on generalized trust than receiving comparable positive information about their trustworthiness. Nevertheless, the asymmetric effect of information on trust is contingent on participants’ self-rated cultural values. Individuals with higher collectivist values tend to exhibit less negativity bias in trust development. These results shed light on the role of culture in understanding the dynamics of trust formation and call for further exploration of cultural influences on negativity biases. The third empirical chapter (Chapter 4) explores the gender gap in electoral participation. East Asian women’s political participation has not kept pace with the region’s economic development. This discrepancy is often attributed to the influence of Confucian culture, which emphasizes hierarchy, order, and obedience. This chapter nuances this perspective by highlighting how certain elements of Confucianism, such as meritocracy, may actually empower modern-day East Asian women. This chapter focuses on the Chinese context, particularly the historically significant Confucian-based meritocratic institution known as the civil examination system (keju). I argue that historical meritocratic legacies can have a lasting impact on contemporary behavior, specifically by reducing the gender gap in political participation in local village elections. Using data from historical archives and the China General Social Survey, I find a negative correlation between the performance of a prefecture’s ancestors in the keju exams and the gender gap in village election turnout among present-day respondents. This dissertation contributes to the understanding of the relationship between culture and political attitudes and behavior. In particular, this study represents one of the few investigations aimed at empirically studying the cultural influence on political attitudes and behaviors in this region. By advocating for research beyond “WEIRD” samples, it sets the stage for future endeavors that embrace global contexts and fosters more inclusive and nuanced perspectives in political behavior research.
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Le sport, analyseur de la place de l'Afrique dans la coopération internationale : l'exemple de la politique sportive de la France en Afrique-Burkina faso (1960- 2010) / Sport, analyser of Africa's place in international cooperation : the example of France's sport policy in Africa - Burkina Faso (1960-2010)

Compaore, Delphine 19 December 2012 (has links)
La coopération internationale est inscrite sur l’acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies du 26 juin 1945. Moyen d’échange et de dialogue entre acteurs internationaux, son objectif a été de trouver des solutions aux difficultés économiques, sociales, culturelles et sécuritaires de l’après-guerre pour sauvegarder la paix du monde. Elle s’est considérablement développée, allant de la forme bilatérale à celle multilatérale, dans tous les domaines et sur tous les continents. Parmi ses nombreux cadres d’échanges, le dispositif français de coopération, avec son assistance technique spécialisée dans tous les domaines, demeure une référence certaine. Il s’est déployé à travers une stratégie de géopolitique internationale où domaines militaire en plus grand et sportif en plus petit en constituent un des traits caractéristiques. La coopération française et internationale ont été un accompagnement décisif pour le continent africain après les indépendances, mais aussi un important moyen stratégique d’influence pendant la Guerre Froide. Le sport et la coopération sportive y joueront leur partition. Pour les Américains, Français, Anglais, Soviétiques et leurs partenaires respectifs, la coopération a été très efficace et a permis de sauvegarder leurs intérêts sur le continent africain. Elle demeure encore aujourd’hui un important moyen de pression sur la scène africaine, influant souvent sur les résultats des échanges et l’efficacité des actions de coopération. Finalement, c’est une coopération internationale de 1960 à 2010, avec ses réussites et ses échecs, d’une taille parfois limitée mais qui reste un moyen de dialogue pour le monde et surtout pour le continent africain engagé sur le difficile chemin de la démocratie. C’est par une approche théorique libérale et une méthode qualitative que cette recherche a été réalisée, sur le principal terrain du Burkina Faso avec ses particularités sociales et son histoire, qui constituent une grille de lecture idéale. / International cooperation is listed on the Constitution of the United Nations of 26 June 1945. Itsobjective is to find solutions to difficult economic, social, cultural, security, post-war to savepeace. It has expanded from the multilateral to the bilateral form, covering all areas of activitieson all continents, including Africa in the 1960s with its plurality of actors. The Cold War, whichwill keep the world on guard until 1991, will make this cooperation an important strategy for itsactors, whom, on behalf of their interests and preferences, will use it at will by putting all theirinfluence. Thus the African scene, during the Cold War up to the present day, will be thepreferred place of influence on cooperation. French cooperation will promote its linguistic spacebefore deploying across the continent, in a geopolitical strategy with the Ministry of InternationalCooperation in 1961, and later the Ministry of Foreign Affairs as the institutional base. In thisspace of the French technical assistance, the largest military matters remained with the sport inperfect minnows. The actions also cover other areas, economic, political, social, includingBurkina Faso, the main research field and a good example in terms of Africa. This research dealswith the French cooperation in its original sport. On a liberal approach theoretical framework andmethodology to qualitative data, it analyzes the evolution of African international cooperationfrom 1960 to 2010. Its results provide a picture of African cooperation shifted from bilateral tomultilateral with some complementarity. Cooperation actions are limited by international andlocal interests with their influences constant, the successes and failures. Finally it is a continentwith its economic difficulties, social, political, democratic learning difficult, but a human willpresent well to its growth and progress.
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Le sport, analyseur de la place de l'Afrique dans la coopération internationale : l'exemple de la politique sportive de la France en Afrique-Burkina faso (1960- 2010)

Compaore, Delphine 19 December 2012 (has links) (PDF)
La coopération internationale est inscrite sur l'acte constitutif de l'Organisation des Nations Unies du 26 juin 1945. Moyen d'échange et de dialogue entre acteurs internationaux, son objectif a été de trouver des solutions aux difficultés économiques, sociales, culturelles et sécuritaires de l'après-guerre pour sauvegarder la paix du monde. Elle s'est considérablement développée, allant de la forme bilatérale à celle multilatérale, dans tous les domaines et sur tous les continents. Parmi ses nombreux cadres d'échanges, le dispositif français de coopération, avec son assistance technique spécialisée dans tous les domaines, demeure une référence certaine. Il s'est déployé à travers une stratégie de géopolitique internationale où domaines militaire en plus grand et sportif en plus petit en constituent un des traits caractéristiques. La coopération française et internationale ont été un accompagnement décisif pour le continent africain après les indépendances, mais aussi un important moyen stratégique d'influence pendant la Guerre Froide. Le sport et la coopération sportive y joueront leur partition. Pour les Américains, Français, Anglais, Soviétiques et leurs partenaires respectifs, la coopération a été très efficace et a permis de sauvegarder leurs intérêts sur le continent africain. Elle demeure encore aujourd'hui un important moyen de pression sur la scène africaine, influant souvent sur les résultats des échanges et l'efficacité des actions de coopération. Finalement, c'est une coopération internationale de 1960 à 2010, avec ses réussites et ses échecs, d'une taille parfois limitée mais qui reste un moyen de dialogue pour le monde et surtout pour le continent africain engagé sur le difficile chemin de la démocratie. C'est par une approche théorique libérale et une méthode qualitative que cette recherche a été réalisée, sur le principal terrain du Burkina Faso avec ses particularités sociales et son histoire, qui constituent une grille de lecture idéale.
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Entre le développement durable et l’acceptabilité sociale : pour une éthique de la gestion des ressources naturelles : le cas d’Arianne Phosphate inc.

Larouche, Ursula 10 1900 (has links) (PDF)
Pour les projets de développement des ressources naturelles ou tout autre projet ayant un impact sur l’environnement, l’acceptabilité sociale fait désormais partie du langage populaire et scientifique. Malgré les démarches de création de grilles d’analyse de critères qui se sont multipliées pour évaluer le développement durable d’un projet, celles-ci ne sont pas adaptées pour qualifier un projet qui vise à obtenir l’acceptabilité sociale. Grâce à l’analyse d’un cas réel dont nous nous inspirons, le projet de la mine d’apatite du lac à Paul de l’entreprise minière Arianne Phosphate, nous démontrons comment, avec la perspective éthique de la sollicitude de Paul Ricoeur, l’acceptabilité sociale niche dans les valeurs des intervenants concernés par un projet de développement. L’identification des valeurs se fait par l’analyse du rapport du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) déposé en août 2015 au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de Lutte contre les changements climatiques du Québec sur le projet d’Arianne Phosphate. Ce qui est recherché consiste en la diversité et la multiplication des valeurs rencontrées lors des audiences. Celles-ci permettent de cibler les parties du projet nécessitant un investissement de temps pour que le projet se réalise dans la perspective de l’éthique dans le but d’atteindre l’acceptabilité sociale. À l’aide de l’approche par le « JE-TU-IL » de Paul Ricoeur, nous procédons à interpréter l’analyse des valeurs contenues dans les expressions décrivant les sentiments et l’état d’esprit des participants. Pour chaque partie du projet, grâce au rapport du BAPE, nous avons retracé les valeurs en confrontation à l’aide de tableaux référant aux critères du développement durable (environnementaux, économiques et sociaux) et ceux de l’acceptabilité sociale (transparence, écoute et intégrité), tel que proposé par le Conseil patronal de l’environnement. Les valeurs traduisent le sens que chacun cherche dans le projet et ce qu’il attend du promoteur. Il est donc possible, pour les participants en présence, de savoir sur quelle problématique il faut mettre l’emphase dans le but de l’inscrire dans une recherche d’une plus grande sollicitude, que nous appellerons « l’opérationnalisation » du « TU » de Paul Ricoeur. On constate que dans l’approche de la personne, le « TU » de Ricoeur exprime la sollicitude, attitude qui appelle l’écoute des valeurs. Par le fait même, on peut envisager que c’est dans cet espace précis que logerait l’acceptabilité sociale. Là où peu ou pas de valeurs sont énoncées, les conflits sont peu incommodants et l’acceptabilité sociale mieux rencontrée.
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La politique d’aide au développement de l’Union européenne dans le territoire palestinien occupé : vers l’établissement d’un État palestinien / The development aid of the European Union in the occupied Palestinian territory : towards the establishment of a Palestinian state

Afifi, Rola 28 November 2015 (has links)
La thèse vise à examiner les politiques d'aide au développement de l'Union européenne (UE) et leur impact sur les conditions politiques, économiques, sécuritaires et sociales dans le Territoire palestinien occupé (TPO). De plus, elle vise à répondre à la question de savoir si ces politiques ont concrètement contribué à la construction d'une économie palestinienne solide conduisant à l'établissement d'un État palestinien, ou si elles étaient seulement des politiques destinées à protéger un processus de paix, délabré en permanence, et à maintenir le statu quo de l'occupation tout en répondant aux exigences de survie de la population palestinienne. L'étude met en lumière l'évolution de la politique d'aide européenne au peuple palestinien en accordant de l'intérêt à l'évolution de la politique étrangère de l'UE envers le conflit palestino-israélien et aux institutions en charge de la coopération au développement avec les pays tiers au sein de l'Union. La présente recherche a pour objet l'aide accordée par l'UE aux Palestiniens pour la période s'étendant de 1993 à 2014. Elle met en évidence un ensemble de résultats, dont le plus important est que cette aide a joué un rôle éminent afin d'éviter l'effondrement de l'Autorité nationale palestinienne (ANP) et d'aider le peuple palestinien. Elle s'est diversifiée au cours des années, en quantité et en qualité, afin de s'adapter à la situation politique, économique et humanitaire dans le TPO. Elle a contribué aux réformes réussies effectuées par l'ANP dans plusieurs secteurs, et elle a davantage soutenu les plans nationaux palestiniens de développement. Pourtant, cette aide n'a réussi ni à freiner les politiques de dé-développement pratiquées systématiquement par l'occupation, ni à mettre de la pression sur Israël. Cette recherche souligne que cette aide ne réalisera pas ses objectifs, notamment celui de l'établissement d'un État palestinien viable coexistant avec l’État d'Israël en paix et en sécurité, tant que l'UE n'utilisera pas son pouvoir économique et ne transformera pas sa rhétorique en actions concrètes sur le terrain. / The study aims to examine the policies of development aid of the European Union (EU) and their impact on the political, economic, security and social conditions in the occupied Palestinian territory (OPT). In addition, it seeks to answer the question whether these policies have helped to build a strong Palestinian economy leading to the establishment of a Palestinian state, or if they were only policies to protect the peace process, permanently dilapidated, and maintain the status quo of the occupation while meeting the basic requirements of survival of the Palestinian population. The study highlights the evolution of the European political support to the Palestinian people by highlighting the evolution of EU foreign policy towards the Palestinian-Israeli conflict and the institutions responsible for the development cooperation with third countries within the Union. This research relates to the aid granted by the EU to the Palestinians for the period extending from 1993 to 2014. It highlights a set of results, the most important is that this aid has played a prominent role in avoiding the collapse of the Palestinian National Authority (PNA) and in helping the Palestinian people. It has diversified over the years, both in quantity and quality, to fit the political, economic and humanitarian situation in the OPT. It contributed to the successful reforms carried out by the PNA in several sectors, and has further supported the Palestinian national development plans. However, this aid has not succeeded to curb the de-development policies systematically practiced by the occupation or to put pressure on Israel. This research underlines that this aid will not achieve its objectives, including that of the establishment of a viable Palestinian state coexisting with the State of Israel in peace and security, as long as the EU does not use its economic power and does not turn its rhetoric into concrete action on the ground.
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Rebel group life cycles : the formation, maintenance, and legacies of rebel organizations in Colombia

Boulanger Martel, Simon Pierre 09 1900 (has links)
Les politologues ont récemment commencé à analyser les processus organisationnels et sociaux des guerres civiles. Malgré certains progrès, nous en savons peu sur les trajectoires des insurgés et les processus transperçant le cycle de vie des groupes rebelles. En effet, la plupart des théories négligent la dimension de longue durée des rébellions. Comblant cette lacune, la thèse construit une approche longitudinale des cycles de vie des groupes rebelles. Comment les différentes étapes du cycle de vie d'une organisation rebelle sont-elles liées les unes aux autres? Comment les individus façonnent-ils les organisations rebelles? Comment les individus sont-ils transformés par leur passage au sein de groupes rebelles? Inspiré par la sociologie politique, la thèse soutient que la formation, le maintien et l'héritage des groupes rebelles sont conditionnés par les expériences, mentalités, liens sociaux et compétences des individus composant ces organisations. En retour, la participation au sein des organisations, de sous-unités et à divers rôles transforme les individus, façonnant les dynamiques de guerre et d'après-guerre. La thèse étudie des mécanismes et processus liant les étapes de vie des groupes rebelles, incluant le courtage, le bricolage institutionnel, la légitimation, la trajectoire de vie et la socialisation à vie. L'article I construit une théorie du bricolage dans la formation des groupes rebelles. Dans les milieux hétérogènes, les organisateurs emploient le courtage et le bricolage institutionnel pour renforcer leur capacité opérationnelle. À l’aide de l'analyse des réseaux sociaux et répertoires organisationnels, l’article retrace la formation de la guérilla urbaine du M-19 en Colombie. Les organisateurs de cette guérilla ont recruté des spécialistes de la violence par le courtage et ont réorganisé diverses formes organisationnelles à travers le bricolage institutionnel pour faciliter la coordination interne de l’organisation naissante. L’article II adopte l'approche relationnelle à la légitimité des groupes armés pour étudier la production culturelle et musicale des FARC en Colombie. L'article analyse 258 chansons, des documents internes de la guérilla et des prestations artistiques. L’article démontre que les FARC employaient la production culturelle pour légitimer la hiérarchie interne du groupe et leurs objectifs face aux élites établies et à la population civile. L'article III développe une typologie des trajectoires et des incidences biographiques des ancien.e.s combattant.e.s. L'outil conceptuel permet d’évaluer la position des individus par rapport à la politique, la violence et l'État ainsi que de retracer des dynamiques complexes au sein des trajectoires de vie. Une fois agrégées, les incidences biographiques contribuent à d'importantes dynamiques d'après-guerre. L'article élabore un nouveau programme de recherche portant sur les vies de l’après-guerre civile. L’article IV étudie les processus de socialisation à vie et l’engagement social des ancien.e.s combattant.e.s. L'article emploi une approche biographique pour retracer les trajectoires de 32 ancien.e.s combattant.e.s du M-19. La socialisation au sein des institutions de travail social et d'enseignement, avant le recrutement et pendant la guerre, a conféré aux ancien.e.s combattant.e.s du M-19 des dispositions et des ressources qui, en interaction avec les opportunités post-démobilisation, a façonné leur engagement social. La dissertation offre une vision holistique des cycles de vie des groupes rebelles et étudie des dynamiques liant l’avant, pendant et après guerre. La thèse contribue à notre compréhension des guerres civiles en analysant des processus longitudinaux façonnant les vies des individus, le contenu et la structure des groupes rebelles et les sociétés. / Political scientists recently started to analyse the organizational and social processes of civil wars. Despite progress, we know little about the trajectories of insurgents and the processes that span through the life cycle of rebel groups. In fact, most theories neglect the longue durée dimension of rebellions. Filling this gap, this thesis constructs a longitudinal approach to the life cycle of rebel groups. How are different stages in the life cycle of a rebel organization linked to one another? How do individuals shape rebel organizations? How are individuals transformed by their passage through rebel groups? Inspired by political sociology, the thesis argues that the formation, maintenance and legacy of rebel groups are conditioned by the experiences, mindsets, social ties and skills of individuals composing those organizations. In turn, participation in organizations, subunits and roles transform individuals, shaping wartime and post-war dynamics. The thesis studies mechanisms and processes linking insurgent group life stages, including brokerage, institutional bricolage, legitimation, life trajectory, and lifelong socialization. Article I constructs a theory of bricolage in rebel group formation. In heterogeneous environments, rebel organizers employ brokerage and institutional bricolage to build operational capacity. The article employs social network analysis and the analysis of organizational repertoires to retrace the formation of the M-19 urban guerrilla in Colombia. M-19 organizers recruited violent specialists through brokerage, and reorganized various organizational forms through institutional bricolage to facilitate internal coordination in the nascent organization. Article II employs the relational approach to armed group legitimacy to study cultural and music production within the FARC guerrilla in Colombia. The article analyses 258 songs, guerrilla internal documents, and artistic performances. It shows that FARC’s cultural production was employed to legitimize the group’s internal hierarchy and its goals in relation to established elites and the civilian population. Article III develops a typology of ex-combatant trajectories and biographical outcomes. The conceptual tool can be used to assess the position of individuals in relation to politics, violence and the state and track complex dynamics in life trajectories. When aggregated, biographical outcomes contribute to important post-war dynamics. The article elaborates a new research agenda on civil war afterlives. Article IV investigates lifelong socialization processes and social engagement amongst ex-combatants. The article employs a biographical approach to study the trajectories of 32 M-19 ex-combatants. Socialization in social work and education institutions in pre-recruitment and wartime life stages provided M-19 ex-combatants with dispositions and resources that, in interaction with post-demobilization opportunities, shaped their social engagement. The dissertation provides a holistic view of rebel group life cycles and studies dynamics linking prewar, wartime and post-war stages. The thesis contributes to our understanding of civil wars by analysing longitudinal processes shaping individual lives, the content and structure of rebel groups and societies. / Recientemente politólog@s han empezado a analizar los diferentes procesos organizativos y sociales de las guerras civiles. A pesar de los avances, sabemos poco sobre las trayectorias de los insurgentes y los procesos que comprenden el ciclo de vida de grupos rebeldes. De hecho, la mayoría de las teorías omiten la dimensión a largo plazo. Llenando este vacío, esta tesis desarrolla una teoría longitudinal de ciclos de vida de grupos rebeldes. ¿Cómo se conectan las diferentes etapas del ciclo de vida de una organización rebelde? ¿Cómo los individuos dan forma a las organizaciones rebeldes? ¿Cómo se transforman los individuos durante su participación en grupos rebeldes? Inspirándose en la sociología política, la tesis argumenta que la formación, el mantenimiento y el legado de los grupos rebeldes están condicionados por las experiencias, mentalidades, vínculos sociales y habilidades individuales de sus participantes. Asimismo, su involucramiento en organizaciones, subunidades y roles también transforma los individuos, moldeando así las dinámicas de guerra y posguerra. Esta tesis estudia mecanismos y procesos que relacionan las etapas de vida de los grupos rebeldes, incluyendo la intermediación, el bricolaje institucional, la legitimación, la trayectoria de vida y la socialización vitalicia. El artículo I construye una teoría de bricolaje en la formación de grupos rebeldes. En entornos heterogéneos, los organizadores recurren a la intermediación y el bricolaje institucional para fortalecer su capacidad operativa. Utilizando el análisis de redes sociales y repertorios organizativos, el artículo rastrea la formación de la guerrilla urbana del M-19 en Colombia. Los organizadores del M-19 reclutaron especialistas en violencia a través de la intermediación y reorganizaron varias formas organizativas con el bricolaje institucional para facilitar la coordinación interna de la organización emergente. El artículo II emplea el enfoque relacional de la legitimidad de los grupos armados para estudiar la producción cultural y musical de las FARC en Colombia. El artículo analiza 258 canciones, documentos internos de la guerrilla y actuaciones artísticas. El trabajo demuestra que las FARC empleaban la producción cultural para legitimar la jerarquía interna del grupo y sus objetivos frente a las élites establecidas y la población civil. El artículo III desarrolla una tipología de las trayectorias e implicaciones biográficas de los excombatientes. La herramienta conceptual permite evaluar la posición de los individuos en relación con la política, la violencia y el estado, así como rastrear dinámicas complejas dentro de las trayectorias de vida. Una vez agregadas, las implicaciones biográficas contribuyen a importantes dinámicas posguerra. El artículo establece una nueva agenda de investigación sobre las vidas posguerra civil. El artículo IV estudia los procesos de socialización de por vida y el compromiso social de los excombatientes. El artículo emplea un enfoque biográfico para rastrear las trayectorias de 32 excombatientes del M-19. Socialización en instituciones de trabajo social y educativas, antes del reclutamiento y durante la guerra, proporcionó a los excombatientes del M-19 disposiciones y recursos que, en interacción con las oportunidades posteriores a la desmovilización, influye en su compromiso social. La disertación ofrece una visión holística de los ciclos de vida de grupos rebeldes y explora las dinámicas que atraviesan el pre, durante y posguerra. La tesis contribuye a la comprensión de las guerras civiles analizando los procesos longitudinales que influyen vidas individuales, el contenido y la estructura de grupos rebeldes y sociedades.
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Is anybody following? : elite polarization and how masses react to it

Çakır, Mehmet Ali Semih 02 1900 (has links)
Il y a une préoccupation croissante parmi les experts en ce qui a trait à la polarisation idéologique des élites politiques en raison de son potentiel à pousser les masses vers les extrêmes et à exacerber la polarisation affective. Ces préoccupations sont-elles justifiées? Cette thèse comprend trois articles distincts mais liés, chacun contribuant à apporter une réponse à cette question. Le premier chapitre empirique (chapitre 2) examine si la polarisation idéologique des élites a augmenté au fil du temps en Europe de l’Ouest. Pour ce faire, ce chapitre se concentre sur la polarisation des partis politiques (c’est-à-dire la polarisation idéologique des élites) sur trois dimensions (économique, sociale et sur la question de l’intégration européenne) simultanément, car la transformation post-industrielle de l’espace politique européen a entraîné une politique multidimensionnelle qui n’est pas toujours alignée avec l’une et l’autre. De plus, le chapitre 2 compare ces tendances à celles fondées sur la dimension traditionnelle gauche-droite. En utilisant les jugements d’experts du Chapel Hill Expert Survey comme indicateur des positions des partis, la polarisation des parties est mesurée en fonction de leur dispersion moyenne des partis par rapport au centre relatif du système politique. Ce chapitre montre une tendance vers une plus grande polarisation des partis sur la dimension gauche-droite ainsi que sur les dimensions économique et sociale, mais pas sur la dimension d’integration européenne. Les partis prennent de plus en plus de positions distinctes sur les questions économique et sociales, et le "menu" idéologique servi aux citoyens est devenu plus diversifié u fil du temps. De plus, il montre que la polarisation des partis sur les dimensions économique, sociales et d’intégration européenne est modérément corrélée à celle de la dimension gauche-droite traditionnelle, tandis que les corrélations de la polarisation des partis sur ces dimensions entre elles sont plutôt faibles. Bien que la dimension gauche-droite agisse comme une position super-thématique qui absorbe les positions des partis sur d’autres dimensions, elles ne sont pas nécessairement alignées les unes sur les autres. Ayant établi que la polarisation idéologique des élites est en hausse en Europe de l’Ouest, le deuxième chapitre empirique (chapitre 3) examine comment les masses réagissent à l’augmentation de la polarisation idéologiques des élites. Plus précisément, la question est de savoir si la polarisation idéologique des élites conduit à une polarisation idéologique des masses. En d'autres termes, lorsque des propositions de politique plus extrêmes sont disponibles pour les citoyens, adoptent-ils également des préférences de politique plus extrêmes? Ce chapitre avance que les masses se polarisent suivant deux mécanismes. En vertu de la théorie de l’identité sociale, les partisans devraient suivre leur parti et adopter une position idéologique plus extrême, tandis que les non-partisans devraient réagir à l'opposé. De plus, ce chapitre soutient que si les partisans se polarisent en fonction des changements qui surviennent à l'interieur de leur parti dépend de leur position spatiale par rapport à ce même parti sur l’échelle idéologique. Par exemple, seuls ceux qui sont parfaitement alignée avec leur parti ou plus à droite que leur parti devraient se conformer aux mouvements des élites. Ce chapitre teste ces attentes dans un cadre réel en s’appuyant sur un design quasi-expérimentale. Le chapitre exploite une augmentation subite de la polarisation idéologique de l’élite qui s’est produite lorsque le Parti travailliste au Royaume-Uni a subi une changement de position soudain avec l’élection de Jeremy Corbyn à titre de nouveau chef. À l’aide des données du British Election Study Internet Panel, ce chapitre ne trouve que des éléments de preuves limitées supportant l'hypothèse que la polarisation de l’élite entraîne une polarisation idéologique de masse : ni les partisans du Parti travailliste ni les autres partisans ne sont devenus plus polarisés à la suite du changement de position du Parti travailliste. Seule une petite minorité de partisans travaillistes situés à droite du parti ont suivi le parti en adoptant une position plus à gauche sur le plan idéologique. De plus, contrairement aux attentes, la plupart des partisans et des non-partisans ont modéré leurs positions. Ce chapitre examine les raisons potentielles de cet effet inattendu. Dans l’ensemble, ces résultats améliorent nos connaissances sur la manière dont les masses réagissent à la polarisation de l’élite et contribuent à dissiper les préoccupations des experts selon lesquelles les masses deviendraient elles-mêmes idéologiquement polarisées lorsque les partis politiques se polarisent. Le troisième chapitre empirique (chapitre 4) étend l’étude aux réactions affectives des citoyens. Les masses deviennent-elles affectivement plus polarisées lorsque la polarisation idéologique de l’élite augmente ? En se basant sur le contexte britannique, qui a connu une montée de la polarisation idéologique de l’élite en raison du virage à gauche du Parti travailliste et du conflit du Brexit en cours, ce chapitre constate qu’une augmentation de la polarisation idéologique de l’élite conduit à une polarisation affective plus élevée des masses, même parmi les partisans de l’opposition et ceux qui ne sont pas attachés à un parti (c’est-à-dire les indépendants). Les résultats montrent que l’effet de la polarisation de l’élite sur la polarisation affective des masses est davantage influencé par les sentiments envers le parti avec lequels identifient les individus que par les sentiments que ceux-ci entretiennent envers le parti opposé. Ces résultats suggèrent que la polarisation affective ne reflète pas nécessairement de l’animosité envers le parti opposé, mais peut fluctuer en raison des changements dans le niveau d’enthousiasme à l'égard de son propre parti. Ce chapitre constate également une relation causale bidirectionnelle entre la perception par des citoyens de la polarisation idéologique de l’élite et leur polarisation affective. Cela signifie que la polarisation affective est enracinée à la fois dans l’identité et l’idéologie. Les résultats suggèrent que la polarisation affective peut être tempérée dans une certaine mesure par une position modérée des partis, mais que certains niveaux de polarisation affective sont inhérents aux systems démocratiques. Les analyses présentées dans cette thèse permettent d'apporter une réponse claire mais nuancée concernant les préoccupations des experts concernant sur l’augmentation de la polarisation idéologique et ses effets potentiellement néfastes. La polarisation idéologique des élites a augmenté en Europe de l’Ouest. Cependant, l’augmentation de la polarisation idéologique des élites ne conduit pas nécessairement à une polarisation idéologique accrue des masses, bien qu’elle conduise à une polarisation affective accrue parmi les citoyens. Dans la mesure où des niveaux excessifs de polarisation affective peuvent compromettre les démocraties représentatives, il peut être raisonnable pour les experts de s’inquiéter de l’augmentation des niveaux de polarisation idéologique des élites. Cependant, si la polarisation affective ne représente pas une menace pour les démocraties représentatives et ne conduit pas au délitement du tissu social, il peut ne pas être nécessaire de s’inquiéter immédiatement de l’impact de la polarisation idéologique des élites sur ce phénomène. / There is a growing concern among experts and policymakers about the increasing elite ideological polarization due to its potential to push the masses to the extremes and exacerbate affective polarization. Are these concerns warranted? This dissertation has 3 standalone articles, each of which contributes to providing an answer to this overarching question. The first empirical chapter (Chapter 2) examines whether elite ideological polarization has increased over time in Western Europe. To do so, it focuses on party polarization (i.e., elite ideological polarization) on three dimensions (the economic, social, and European integration dimensions) simultaneously, as the post-industrialization transformation of the European political space has resulted in multi-dimensional politics that are not always aligned with each other. Additionally, it compares these trends to those based on the traditional left-right dimension. Using mean expert judgments from the Chapel Hill Expert Survey as an indicator of party positions, party polarization is measured based on the average dispersion of parties from the relative center of the political system. This chapter finds a trend towards more party polarization on the left-right, economic, and social dimensions, but not on the European integration dimension. Parties increasingly take more distinct positions from each other on economic and social issues, and the available ideological menu available to citizens has become more diverse over time. Moreover, it shows that party polarization on economic, social, and European integration dimensions moderately correlates with that on traditional left-right dimension while the correlations of party polarization on these dimensions are relatively weak. While left-right acts like a super-issue position that absorbs party positions on other dimensions, they are not necessarily aligned with each other. Having established that elite ideological polarization is on the rise in Western Europe, second empirical chapter (Chapter 3) turns to how the masses react to the increasing elite ideological polarization. Specifically, the question is whether elite ideological polarization leads to mass ideological polarization. When more extreme policy proposals are available to citizens, do they also adopt more extreme policy preferences? This chapter argues that masses become polarized through two mechanisms. Based on social identity theory, in-partisans should follow their party and adopt a more extreme ideological stance, while out-partisans should backlash and move in the opposite direction. Additionally, this chapter argues that whether in-partisans become polarized when their party does so depends on their spatial location relative to the party on the ideological scale. For example, only those who are perfectly aligned with the party or more right-wing than the party should follow the party to the left when it moves in that direction. This chapter tests these expectations in a real-world setting by relying on a quasi-experimental design. It leverages a sudden increase in elite ideological polarization that occurred when the Labour Party in the United Kingdom underwent a sudden position change when Jeremy Corbyn was elected as its new leader. Using British Election Study Internet Panel data, this chapter finds limited evidence that elite polarization leads to mass ideological polarization: Neither in-partisans nor out-partisans became more polarized following the change in the Labour Party’s position. Only a small minority of Labour partisans that were located to the right of the Labour Party followed the party by adopting a more left-wing ideological stance. Moreover, contrary to the expectations, I find that most in- and out-partisans moderated their positions. This chapter discusses the potential reasons for this unexpected effect. The third empirical chapter (Chapter 4) extends the investigation to citizens’ affective reactions. Do the masses become affectively more polarized when elite ideological polarization increases? Relying on the British context, which experienced a surge in elite ideological polarization as a result of both the leftward pivot of the Labour Party and the ongoing Brexit conflict, this chapter finds that an increase in elite ideological polarization leads to higher mass affective polarization, even among out-partisans (i.e., those who identify with the out-party) and those who lack partisan attachment (i.e., independents). The results show that the effect of elite polarization on affective mass polarization is driven more by in-party feelings than out-party feelings. These results suggest that affective polarization is not necessarily a reflection of out-party animosity, but can fluctuate due to changes in in-party enthusiasm. This chapter also finds a bidirectional causal relationship between how citizens perceive elite ideological polarization and how affectively polarized they are. This means that affective polarization is rooted both in identity and ideology. The findings suggest that affective polarization can be tamed to some extent by moderate position-taking by parties, but some levels of affective polarization are inherent in democratic systems. Coming back to whether pundits' concerns about growing ideological polarization is warranted, this dissertation provides a clear but a nuanced answer. Elite ideological polarization has increased in Western Europe. However, increasing elite ideological polarization does not necessarily lead to more ideologically polarized masses although it leads to more affectively polarized masses. To the extent that excessive levels of affective polarization can undermine representative democracies, it may be reasonable for pundits to express concern about rising levels of elite ideological polarization. However, if affective polarization does not pose a threat to representative democracies and does not hinder societal coexistence, then there may not be a need for immediate concern regarding the impact of elite ideological polarization on this phenomenon.
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Polarisation de l'opinion publique canadienne sur la question climatique : portrait de la dernière décennie

Dufour, Caroline 06 1900 (has links)
La littérature en science politique sur les changements climatiques identifie les clivages au sein de l’opinion publique comme contribuant à l’inaction des politiques sur la question climatique. Comprendre l’ampleur de cette polarisation et les axes sur lesquels elle se décline est une première étape essentielle pour adresser cette polarisation. Ce mémoire cherche à décrire comment se décline l’évolution de la polarisation de l’opinion publique au Canada autour des changements climatiques et comment elle a évolué pendant la dernière décennie. La revue de littérature identifie trois principaux axes de polarisation autour de la question climatique au Canada : le soutien pour un parti politique, l’idéologie politique et la région. Les données utilisées sont tirées d’une série de sondages menés tous les ans entre 2011 et 2021 à travers le Canada par le professeur Erick Lachapelle. Trois mesures de l’opinion sur la question climatique sont utilisées pour observer la polarisation : la croyance aux changements climatiques et en ses causes anthropogéniques, la perception d’une menace et le soutien pour une taxe carbone. L’analyse des résultats combine des analyses descriptives et des régressions linéaires multivariées. Ces analyses montrent une polarisation principalement partisane et idéologique, mais également régionale, qui oppose les provinces pétrolières au reste du Canada. L’opinion publique s’est de plus en plus polarisée pendant la dernière décennie, mais principalement autour du débat sur la taxe carbone. De plus, la polarisation partisane était particulièrement marquée lorsque les changements climatiques étaient saillants dans les débats politiques lors des élections fédérales de 2015 et 2019. / The political science literature on climate change identifies public opinion polarisation as significantly contributing to policy inaction on the climate issue. Understanding the extent of this polarization and the axes along which it occurs is an essential first step in addressing it. This paper seeks to describe how the polarization of public opinion in Canada around climate change has evolved over the past decade. The literature review identifies three main axes of polarization on the climate issue in Canada: support for a political party, political ideology and region. The data used is drawn from a series of surveys conducted annually between 2011 and 2021 across Canada by Professor Erick Lachapelle. Three measures of opinion on the climate issue are used to observe polarization: belief in climate change and its anthropogenic causes, threat perception and support for a carbon tax. The analysis of the results combines descriptive analyses and multivariate linear regressions. These analyses show a mainly partisan and ideological polarization, but also a regional polarization, which pits the oil-producing provinces against the rest of Canada. Public opinion has become increasingly polarized over the past decade, but mainly around the carbon tax debate. Moreover, partisan polarization was particularly pronounced when climate change is salient in the political debate during the 2015 and 2019 federal elections.
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Pression sociale et participation électorale : lorsque l’on vote pour plaire aux autres

Coulombe, Maxime 06 1900 (has links)
Problématique. Cette thèse examine comment la pression sociale — issue de la norme sociale que voter est un devoir civique — influence la décision d’aller voter ou non. La recherche sur la participation électorale est largement dominée par une vision de l’électeur comme étant un acteur individuel et rationnel. Ce faisant, trop peu d’attention a été portée spécifiquement au rôle du cercle social comme vecteur de pression sociale. De plus, une importante littérature en psychologie sociale démontre de la puissante influence des normes sociales et de la pression sociale qui s’en dégage sur les comportements. En science politique, les études expérimentales associées au projet Get-Out-The-Vote (GOTV) ont démontré l’effet causal de la pression sociale sur la participation électorale. Cependant, ces études ne nous aident pas à comprendre comment cette pression s’exerce dans la vie quotidienne, ni à en déterminer la fréquence, l’intensité, ou encore qui l’exerce et qui la subit. Quelques études observationnelles récentes traitent de certaines de ces questions et offrent de premiers éléments de réponse. Cette thèse s’inscrit dans cette littérature émergente, avec pour objectifs de mesurer, décrire et comprendre la pression sociale pour aller voter et son influence sur la participation électorale en dehors d’un contexte expérimental. Questions de recherche. Je cherche à répondre à quatre questions fondamentales sur la pression sociale pour aller voter : 1) Combien ? Quelle proportion de personnes rapportent de la pression sociale pour aller voter et combien de pression reçoivent-elles ? 2) Qui ? Qui émet la pression sociale pour aller voter et qui la subit ? 3) Comment ? Comment la pression sociale pour aller voter s’exerce-t-elle ? Par quel mécanisme influence-t-elle la décision de voter ou non ? 4) Quels effets ? Quel est l’effet de la pression sociale sur la participation électorale et comment est-ce que cet effet varie ? Méthodologie. La thèse se divise en trois chapitres empiriques sous forme d’articles scientifiques. Je présente dans le premier chapitre empirique un portrait descriptif et comparatif de la pression sociale à partir de données de 65 études électorales dans 11 pays, totalisant environ 287 000 répondants et plus de 872 000 mesures de pression sociale. Je me concentre dans les deux autres chapitres empiriques sur le rôle et l’influence des attentes de désapprobation de l’abstention sur la participation électorale. Je cherche dans le second chapitre empirique à comprendre les déterminants des attentes de désapprobation ainsi que l’intersection entre le devoir civique et la désapprobation. Pour ce faire, j’utilise les données d’un module de questions original administré dans l’Étude électorale autrichienne de 2019. Je m’intéresse dans le dernier article empirique au rôle de modération de la visibilité du comportement sur la désapprobation ; les gens devraient voter pour éviter la désapprobation des autres seulement s’ils pensent que les autres seront au courant de leur décision. Je mobilise pour ce chapitre les données d’un second module de questions original, administré cette fois dans l’Étude électorale canadienne de 2019. Résultats obtenus. Mes analyses confirment que la pression sociale pour aller voter est très présente dans la société. La pression sociale descriptive est plus fréquente que celle injonctive et ses effets sur la pression sociale sont plus stables. En fait, je trouve que la pression sociale injonctive influence la décision de voter dans la moitié des études. D’autre part, mes analyses montrent que la pression sociale est plus fréquente et plus forte lorsqu’elle provient de personnes plus proches dans notre réseau, comme la famille et le partenaire. Elle est également plus forte chez les personnes plus éduquées, plus riches, et plus âgées. Les personnes ayant un sens élevé du devoir civique rapportent également plus de pression sociale, mais ne semblent pas influencées par cette pression. Contrairement aux attentes théoriques, je ne trouve pas d’effet de modération de la visibilité du comportement sur l’influence de la désapprobation. Enfin, je trouve également que la pression sociale varie surtout sur le plan la mesure. Conclusions. Cette thèse confirme le rôle crucial de la pression sociale comme déterminant de la participation électorale. Elle contribue à notre compréhension générale des normes sociales, et de leur influence spécifique sur la participation. Ceci est important, car la participation électorale est l’un des piliers caractérisant un système démocratique en bonne santé. Mieux comprendre le mécanisme de pression sociale contribuera au développement d’outils de mobilisation efficaces, éthiques et non partisans pour pallier au déclin de la participation électorale au Canada et ailleurs dans le monde. Cette thèse a également des conséquences méthodologiques importantes pour la mesure de la pression sociale et avance de nouvelles théories pour comprendre la participation électorale et l’influence de la pression sociale. En somme, cette thèse pose de bases solides pour de futures recherches sur la pression sociale pour aller voter. / Background. This dissertation examines how social pressure — stemming from the social norm that voting is a civic duty — influences the decision to vote or not. Research on electoral participation is largely dominated by a view of the voter as an individual and a rational actor. Hence, too little attention has been paid specifically to the role of the social circle as a vector of social pressure. Moreover, a large body of literature in social psychology demonstrates the powerful influence of social norms and the social pressure they generate on behaviour. In political science, experimental studies associated with the Get-Out-The-Vote (GOTV) project have demonstrated the causal effect of social pressure on voter turnout. However, these studies do not help us to understand how social pressure is exerted in everyday life, to determine its frequency and intensity, or who exerts it and who receives it. Recent observational studies have sought to answer these questions and offer some initial answers. This thesis is part of this emerging literature, with the objectives of measuring, describing and understanding the social pressure to vote and its influence on electoral participation outside an experimental context. Research questions. I am seeking to answer four fundamental questions about the social pressure to vote: 1) How much? How many people report social pressure to vote, and how much pressure do they report? 2) Who? Who exerts social pressure to vote, and who experiences it? 3) How? How does the social pressure to vote mechanism work? How does it influence the decision to vote or not? 4) What effects? What are the effects of social pressure on voter turnout, and how do these effects vary? Methodology. The dissertation is divided into three empirical chapters in the form of scientific articles. In the first empirical chapter, I present a descriptive and comparative portrait of social pressure based on data from 65 electoral studies in 11 countries, totalling about 287,000 respondents and more than 872,000 measures of social pressure. In the other two empirical chapters, I focus on the role and influence of abstention disapproval expectations on electoral participation. In the second empirical chapter, I seek to understand the determinants of disapproval expectations and the intersection between civic duty and disapproval. To do so, I use data from an original question module administered in the 2019 Austrian Election Study. In the last empirical paper, I focus on the moderating role of behaviour visibility on disapproval; people should vote to avoid disapproval only if they believe that others will be aware of their decision to vote or not. For this chapter, I mobilize data from another original question module, this time administered in the 2019 Canadian Election Study. Results. My analyses confirm that social pressure to vote is quite prevalent in society. Descriptive social pressure is more frequent than injunctive pressure, and its effects on social pressure are more stable. In fact, I find that injunctive social pressure influences the decision to vote in about half the studies. My analyses also show that social pressure is more frequent and stronger from relationships in our social circle, such as family or the partner. Social pressure is stronger among people who are better educated, wealthier and older. Although people with a strong sense of civic duty also report more social pressure, they do not seem to be influenced by it. I find no moderating effect of behavioural visibility on the influence of disapproval contrary to theoretical expectations. At last, I also find that most of the variance in social pressure occurs at the measurement level. Conclusions. This dissertation confirms the crucial role of social pressure as a determinant of electoral participation. It contributes to our general understanding of social norms and their specific influence on voter turnout. This is important because electoral participation is one of the pillars of a healthy democratic system. A better understanding of the social pressure mechanism will help to develop effective, ethical and non-partisan mobilization tools to counter the decline in electoral participation in Canada and the world. This dissertation also has important methodological implications for measuring social pressure and suggests new theories for understanding voter turnout and the influences of social pressure. In sum, this thesis dissertation offers a solid foundation for future research on social pressure to vote.
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Participation citoyenne et représentation démocratique dans les comités consultatifs

Décarie, Augustin 01 1900 (has links)
Selon les études en innovation démocratique, les comités consultatifs manqueraient généralement de représentativité et d’influence, ce qui en ferait des institutions participatives faibles. Pourtant, des milliers de citoyen·nes s’impliquent dans des comités consultatifs à travers le monde. Leur engagement est étonnant, car leur pouvoir politique et leur légitimité démocratique semblent considérablement limités. L’étude du cas des comités consultatifs des services aux élèves handicapés et en difficulté d’adaptation et d’apprentissage (comités EHDAA) permet de mieux comprendre pourquoi des citoyen·nes désirent s’impliquer dans de tels dispositifs imparfaits. Les comités EHDAA sont rattachés aux centres de services scolaires québécois et incluent une majorité de parents. Les parents des deux comités EHDAA étudiés font face à des contraintes importantes quant à leur légitimité démocratique et à leur influence. Ils trouvent quand même, à l’intérieur de ces comités, des occasions significatives de faire valoir les intérêts des élèves en situation de handicap ou de difficulté scolaire. La façon dont ils effectuent ce travail de représentation varie toutefois d’une personne à l’autre, selon les ressources qu’ils possèdent et leur attitude face aux limites démocratiques de leur comité. / According to studies on democratic innovations, advisory councils generally lack representativeness and influence, which makes them weak participatory institutions. However, thousands of citizens are involved in advisory councils around the world. Their participation is surprising because their political power and democratic legitimacy seem considerably limited. Studying the case of Advisory Committees on Special Education Services (ACSES) allows us to better understand why citizens get involved in such imperfect institutions. In Québec, ACSES are affiliated to school boards and include a majority of parents. The parents of the two ACSES studied face significant constraints regarding their democratic legitimacy and their influence. Nonetheless, they find within these institutions significant opportunities to advocate for the interests of students with disabilities and academic difficulties. Parents play their roles as representatives differently, depending on their resources and their attitudes towards the democratic limits of their committee.

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