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Le processus de co-rumination entre amis chez les jeunes victimes de harcèlement par les pairs : impact sur le développement des symptômes dépressifs à l’adolescenceJerabkova, Barbara 10 1900 (has links)
La victimisation au sein du groupe de pairs est un facteur de risque associé à l’augmentation des symptômes dépressifs au début de l’adolescence. En contrepartie, le fait d’entretenir des relations d’amitié constitue un facteur protecteur important susceptible de modérer les conséquences négatives associées à la victimisation par les pairs. Toutefois, les bénéfices associés aux relations d’amitié peuvent varier en fonction de certaines caractéristiques de celles-ci. Cette étude a pour but d’évaluer dans quelle mesure les caractéristiques des relations d’amitié (c.-à-d., le caractère intime et soutenant de la relation et la propension des amis à co-ruminer) modèrent l’association entre la victimisation par les pairs et l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L'échantillon est composé de 536 élèves du secondaire auprès de qui la victimisation et les caractéristiques des relations d’amitié ont été évaluées au premier temps de mesure de façon auto-rapportée. Les symptômes dépressifs des élèves ont également été mesurés lors de deux années consécutives. Les résultats démontrent que le niveau de victimisation des élèves, la qualité des relations d’amitié et la tendance des amis à co-ruminer sont respectivement associés de façon concomitante à l’expression des symptômes dépressifs. En contrepartie, seule la co-rumination entre amis permet de rendre compte de l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L’association entre la victimisation par les pairs et le développement des symptômes dépressifs n’est toutefois pas modérée par les caractéristiques des relations d’amitié. / Victimization is an important risk factor for depression in early adolescence. On the other hand, having friends is an important protective factor susceptible of moderating the negative effects associated with victimization. However, the benefits associated with friendships may vary according to some of their characteristics. The goal of this study was to evaluate whether friendship characteristics (i.e. intimacy and support as well as co-rumination) moderate the association between victimization experiences and depressed feelings a year later. The sample is composed of 536 high school students whose victimization level, friendship quality and tendency to co-ruminate were self-reported at the first time point. Depressive mood were self-reported at the end of two consecutive years. Results show that victimization, friendship quality and co-rumination are respectively associated with concurrent depressive mood. However, only co-rumination predicted depressive mood a year later after controlling for initial adjustment. The link between peer victimization and depressive mood was not moderated by friendship characteristics.
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Étude des résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique : influence des traits de personnalitéBeauchamp, Marie-Chantal 06 1900 (has links)
L'objectif général de cette thèse est d'examiner le lien entre les traits de personnalité évalués selon l'approche des cinq facteurs et les résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique. Afin d'atteindre cet objectif, 129 personnes ont été recrutées à participer à une étude expérimentale randomisée. Les participants ont été assignés soit à un groupe de thérapie cognitive-comportementale, soit à un groupe d'entraînement aux habiletés sociales visant la gestion des symptômes, soit à une liste d'attente. Les participants ont complété pré- et post-traitement le Questionnaire bref de personnalité NEO Révisé (Costa & McCrae, 1992), l'Échelle abrégée d'évaluation psychiatrique (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) et l'Échelle d'adaptation cybernétique (Edwards & Baglioni, 1993).
Dans le premier article, les profils de personnalité et la stabilité temporelle des traits de personnalité des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique ont été étudiés. Les résultats révèlent différents profils de personnalité et une stabilité des traits de personnalité. Dans le second article, les profils de personnalité et la valeur prédictive des traits de personnalité ou des profils sur les résultats thérapeutiques ont été investigués. Les résultats révèlent aussi différents profils de personnalité, aucun spécifiquement lié aux symptômes. Aucun lien n'a pu être rapporté entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique. Toutefois, les traits de personnalité et les profils sont liés à l'amélioration des stratégies actives d'adaptation. Dans le dernier article, la valeur prédictive des traits de personnalité sur les résultats thérapeutiques selon le groupe de traitement spécifique a été étudiée. Les résultats démontrent un lien entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique et des stratégies d'adaptation selon le traitement. Les traits de personnalité sont particulièrement liés aux résultats thérapeutiques des stratégies actives d'adaptation.
Cette thèse contribue à l'avancement des connaissances en se penchant sur l'importance des traits de personnalité dans le traitement psychosocial des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique et en soulignant la nécessité d'étudier davantage les différences individuelles de la personnalité de cette clientèle. Les implications cliniques des résultats et les recommandations pour la recherche sont présentées. / The aim of this thesis was to elucidate the link between personality traits based on the Five Factor Model of personality and therapeutic outcomes of two group treatments for first episode psychosis: cognitive behavior therapy and skills training for symptom management. One hundred and twenty-nine individuals with first episode psychosis were recruited to participate in a randomized controlled trial. Participants were randomized to one of two group treatments or to a wait-list control group. Measures pre- and post-treatment included the shorter version of the Revised NEO personality Inventory (Costa & McCrae, 1992), measures of Brief Psychiatric Rating Scale-Expanded (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) and the shorter version of the Cybernetic Coping Scale coping strategies (Edwards & Baglioni, 1993).
In the first article, personality profiles and stability over time of personality traits of individuals with a first episode of psychosis were investigated. Results showed that individuals with a first episode of psychosis present with different personality profiles. Moreover, personality traits of the first episodes showed stability over time. In the second article, personality profiles and predictive value of personality traits or profiles on therapeutic outcomes of treatments for first episode psychosis were investigated. Results revealed also different personality profiles, none specifically linked to psychotic symptoms. No links could be demonstrated between personality traits and symptom improvements but personality traits and profiles were linked to therapeutic improvements in active coping strategies. In the last article, predictive value of personality traits on therapeutic outcomes accordingly to specific group treatments for first episode psychosis was investigated. Results showed links between personality traits, symptoms and coping outcome measures, according to specific group treatments. Personality traits were particularly linked to therapeutic improvements in active coping strategies.
In sum, this thesis contributed to the field of personality traits in those with a first episode psychosis by investigating the pertinence of personality traits in the choice of psychosocial treatments and highlighting the need for further study considering individual differences in psychosis. Clinical implications are discussed and recommendations for clinical research offered.
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Accroissement de la prévalence du TDA/H, de la consommation de psychostimulants et des symptômes dépressifs : l’importance du contexte social évaluée à partir des effets d’âge, de période et de cohorteBrault, Marie-Christine 08 1900 (has links)
La présente thèse de doctorat visait d’abord à valider les résultats des études antérieures démontrant un accroissement de la prévalence des problèmes de santé mentale et ensuite, à évaluer l’importance du contexte social dans l’explication des changements de prévalence, à partir des effets d’âge, de période et de cohorte. L’atteinte de ces objectifs s’est faite à partir de deux études empiriques, chacune ciblant sa propre problématique en santé mentale.
La première étude, basée sur les données de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) de Statistique Canada, a permis de conclure à un accroissement réel de la prévalence du diagnostic de trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDA/H) et de la consommation de psychostimulants chez les enfants canadiens entre 1994 et 2007. Toutefois, cette tendance n’est ni constante, ni universelle, puisque des effets de période et d’âge apparaissent clairement : l’augmentation des prévalences est uniquement remarquée dans les années 2000, et survient seulement chez les enfants d’âge scolaire. L’identification d’inégalités de prévalence dues à la période historique et à l’âge des enfants souligne l’importance du contexte social dans la problématique du diagnostic de TDA/H et de la consommation de psychostimulants.
La seconde étude a été réalisée à partir des données du Panel Study of Belgian Households (PSBH) et cherchait à expliquer l’accroissement des symptômes dépressifs observé ces vingt dernières années chez les adultes belges. L’utilisation de l’analyse multiniveaux longitudinale permettant la distinction des effets d’âge et des effets de cohortes a été privilégiée. Bien que l’intensité des symptômes dépressifs ait varié de manière relativement importante chez les individus au cours des années 1990, nos conclusions démontrent que les symptômes auto-rapportés de dépression sont davantage associés aux conditions de vie, qu’à la personnalité. L’augmentation résulte d’un effet de la succession des cohortes, où les individus des cohortes les plus récentes rapportent toujours une plus grande intensité de symptômes dépressifs que les individus des cohortes précédentes. Les membres d’une même cohorte de naissance partagent donc des expériences communes à un âge similaire, ce qui a un impact durable sur leurs comportements et sur leur santé mentale.
De manière générale, les résultats des deux articles empiriques ont, chacun à leur manière, confirmé la réalité de l’accroissement des problèmes de santé mentale dans les sociétés occidentales contemporaines, et permis de constater que la prévalence diffère selon l’âge et la cohorte de naissance des individus, ainsi que selon la période historique, renforçant ainsi l’hypothèse de l’importance des facteurs sociaux dans l’étiologie des problèmes de santé mentale. Bien que la nature de ces facteurs n’ait pu être testée de manière directe, de nombreuses explications sociales furent tout de même proposées. À cet égard, des changements dans les normes comportementales associées à l’âge, dans les normes sociales, dans la conceptualisation des troubles mentaux, des modifications dans la sphère éducative, ainsi que des innovations pharmacologiques, médicales et technologiques constituent des explications sociales aux effets d’âge, de période et de cohorte qui ont été observés. / This doctoral dissertation aimed to validate findings from previous studies indicating an increase in the prevalence of mental health problems, and to evaluate the importance of contextual factors in explaining this increase in prevalence. Age, period and cohort effects were considered proxies for social context factors. These objectives were achieved through two empirical studies, each one focusing on a specific mental health problem.
The first study analyzed data from the Statistics Canada National longitudinal survey on children and youth (NLSCY) and found significant increase in the prevalence of Attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) diagnosis and the prescription of ADHD medications for Canadian children between 1994 and 2007. However, this tendency was not constant, or linear, as some period and age effects were found: an increase in prevalence was found only during the 2000s, and only for school-age children. These differences in prevalence rate by historical period and children’s age underline the importance of the social context in the diagnosing of ADHD diagnosis and prescription of ADHD medications.
The second study used the data from the Panel Study of Belgian Households (PSBH) and aimed to explain the increase of depressive symptoms observed recently among Belgian adults. A longitudinal multilevel analysis, allowing for the disentanglement of age and cohort effects, was conducted. Our findings demonstrate that, despite a variation in the intensity of depressive symptoms within individuals during the 1990s, self-reported symptoms are mostly associated with a reaction to life conditions rather than with personality. The increase over time results from an effect of cohort succession, where individuals from the most recent cohort always report more depressive symptoms than individuals from the oldest cohorts. Members from the same cohort share common experiences at a similar age, which has a durable impact on their behaviors and mental health.
In general, results from our two empirical studies confirmed, each in their own way, that mental health problems have increased in contemporary Western societies. Moreover, findings demonstrated that prevalence differs according to age, birth cohort and historical period, thus reinforcing the importance of social factors in the etiology of mental health problems. Although the true nature of these social factors could not be directly examined, many social explanations were proposed. For example, the changes in behavioral norms associated with age, social norms, the conceptualization of mental health problems, and to the school system, as well as innovations in pharmacological, medical and technological fields across this period are all potential factors explaining these age, period and cohort effects.
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Comparing tolerability profile of second generation antipsychotics in schizophrenia and affective disorders : a meta-analysisMoteshafi, Hoda 12 1900 (has links)
Les antipsychotiques de deuxième génération (ADG) sont de plus en plus employés dans le traitement de troubles psychiatriques. Selon de nombreuses observations cliniques, les effets secondaires reliés à la prise d’ADG diffèrent chez les patients atteints de schizophrénie (SCZ) et de maladies affectives (MA) éprouvent divers. Ainsi, il s’avère nécessaire d’étudier la fréquence et l'intensité des effets secondaires induits par les ADG qui pourraient différer selon le diagnostic. Pour ce faire, nous avons effectué une revue systématique de la littérature afin d’identifier l’ensemble des études rapportant les effets secondaires de cinq ADG (aripiprazole, olanzapine, quétiapine, rispéridone et ziprasidone) dans le traitement de la schizophrénie ou des maladies affectives. Les effets secondaires métaboliques et extrapyramidaux ont été recueillis séparément pour les deux groupes de patients, puis ont été combinés dans une méta-analyse. Des méta-régressions ainsi que des sous-analyses ont également été effectuées dans le but de regarder l’effet de différents modérateurs (i.e. âge, genre, et dose). Dans la présente méta-analyse, 107 études ont été inclues. Les résultats montrent que le traitement avec l’olanzapine a occasionné une plus importante prise de poids chez les patients SCZ comparativement aux patients MA. De plus, le traitement à la quétiapine a amené une hausse significative du taux de LDL et de cholestérol total dans le groupe SCZ par rapport au groupe MA. Selon nos résultats, les symptômes extrapyramidaux étaient plus fréquents dans le groupe MA, excepté pour le traitement à l'olanzapine qui a induit davantage de ces symptômes chez les patients SCZ. Également, nos résultats suggèrent que les patients SCZ seraient plus vulnérables à certains effets métaboliques induits par les ADG dû à une possible susceptibilité génétique ou à la présence de facteurs de risque associés au style de vie. D'autre part, les patients MA en comparaison aux SCZ étaient plus enclins à souffrir de troubles du mouvement induits par les ADG. Bref, les ADG semblent exacerber certains types d’effets secondaires tout dépendant de la maladie dans laquelle on les utilise. / Second generation antipsychotics (SGAs) are extensively prescribed for psychiatric disorders. Based on clinical observations, schizophrenia (SCZ) and affective disorders (AD) patients experience different SGAs side effects. The expanded use of SGAs in psychiatry suggests a need to investigate whether there is a difference in the incidence and severity of side-effects related to diagnosis. A comprehensive literature search was conducted to identify studies reporting side effects of five SGAs (aripiprazole, olanzapine, quetiapine, risperidone and ziprasidone) in the treatment of SCZ or AD. The metabolic and extrapyramidal side effects were collected separately for each group, and then were combined in a meta-analysis. Meta-regression and sub-analyses were also performed to investigate the role of different moderators (e.g., age, dose and gender). One hundred and seven studies were included in the analysis. Olanzapine induced a body weight gain significantly higher in SCZ patients than in AD patients. In addition, quetiapine treatment led to significantly higher LDL and total cholesterol mean change in the SCZ group relative to the AD group. Based on our results, the incidence of extrapyramidal side effects was more frequent in the AD group, except for olanzapine that caused more parkinsonism in SCZ patients. Our results suggest that SCZ patients may be more vulnerable to some SGA-induced metabolic disturbances, in which lifestyle risk factors and a possible inherent genetic vulnerability may play a role. Most of the studied SGAs caused more movement disorders in AD patients than in schizophrenics. It might be that an antipsychotic induces severity of side effect according to the phenotype.
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Fonctionnement social et rétablissement à la suite d'un premier épisode psychotiqueBourdeau, Geneviève 12 1900 (has links)
De nos jours, l’idée selon laquelle bon nombre d’individus atteints de psychose peuvent se rétablir sensiblement au fil du temps est de plus en plus répandue. Alors que le milieu médical associe le rétablissement à la rémission symptomatique, les usagers de services en santé mentale le voient plutôt comme un processus où l’absence de symptômes n’est pas une condition sine qua non. Ne s’opposant à ni l’un ni l’autre de ces points de vue, le traitement actuel des psychoses vise le retour à un fonctionnement social approprié.
Chez les jeunes atteints d’un premier épisode psychotique, une diminution marquée des symptômes après un traitement pharmacologique se traduit rarement en une amélioration significative du fonctionnement, ce qui justifie la mise en place d’interventions psychosociales. On connait aujourd’hui quelques variables associées au fonctionnement social chez cette population, mais celui-ci a peu été étudié de façon spécifique. De même, on connait mal la manière dont ces jeunes vivent leur rétablissement en tant que processus.
Cette thèse porte donc sur le rétablissement et le fonctionnement social de jeunes en début de psychose. La première partie consiste en une introduction aux concepts de rétablissement et de réadaptation, et en une revue de la littérature des interventions psychosociales pouvant favoriser leurs rétablissement et fonctionnement. Plus spécifiquement, nous illustrons comment ces interventions peuvent s’appliquer aux adolescents, clientèle sur laquelle peu de littérature existe actuellement.
La deuxième partie présente les résultats d’une étude sur la valeur prédictive de variables sur trois domaines du fonctionnement social de 88 jeunes adultes en début de psychose. Des équations de régression multiple ont révélé qu’un niveau plus élevé de dépression était associé à une vie sociale moins active, qu’un moins bon apprentissage verbal à court terme était associé à un plus bas fonctionnement vocationnel, que le fait d’être de sexe masculin était négativement associé aux habiletés de vie autonome, et qu’un niveau plus élevé de symptômes négatifs prédisait de moins bonnes performances dans les trois sphères du fonctionnement.
Finalement, la troisième partie s’intéresse au processus de rétablissement en début de psychose par l’analyse de récits narratifs selon un modèle en cinq stades. Nous avons découvert que l’ensemble de notre échantillon de 47 participants se situaient dans les deux premiers stades de rétablissement lors du premier temps de mesure, et que le fait de se trouver au deuxième stade était associé à de meilleurs scores d’engagement social et de fonctionnement occupationnel, à un meilleur développement narratif, à moins de symptômes négatifs et positifs, et à plus d’années de scolarité. Par ailleurs, l’examen des stades à deux autres temps de mesure a révélé des profils relativement stables sur une période de neuf mois.
En somme, les résultats démontrent la nécessité d’évaluer le fonctionnement social de façon plus spécifique et l’importance d’offrir des interventions psychosociales en début de psychose visant notamment le développement des relations et l’intégration scolaire/professionnelle, ou visant à améliorer le faible développement narratif. Cette thèse est, de plus, un premier pas dans l’étude du processus de rétablissement des jeunes atteints de psychose. / Currently, the idea that several individuals experiencing psychosis can show evidence of recovery over time is gaining in popularity. Although recovery is viewed as the disappearance of symptoms in the medical field, consumers of mental health services see it more as process in which the complete absence of symptoms is not a sine qua non. Nevertheless, the current treatment for psychosis is aimed at regaining a satisfactory level of social functioning.
In individuals experiencing a first psychotic episode, a noticeable decrease in symptoms is rarely associated with a significant improvement in functioning. Therefore, psychosocial interventions are necessary to assist in recovery. The literature has identified a number of variables associated with social functioning in this population, but to date, there are no studies investigating this aspect in details. Furthermore, very little is known about how these youth experience the process of recovery.
This thesis dissertation will therefore address recovery and social functioning in young people experiencing a first episode of psychosis. A first section will serve as an introduction to the concepts of recovery and rehabilitation and a review of the literature on psychosocial interventions promoting recovery and functioning. Specifically, we will illustrate how these interventions can apply to adolescents, a population for which very few studies have been published.
A second section will present the results of a study on the predictive value of variables on three domains of social functioning in 88 young adults in early psychosis. Multiple regression analyses showed that a more severe depression was associated with a less active social life; that a poorer short term verbal learning ability was associated with poorer vocational functioning; and that men showed poorer independent living skills. Furthermore, more severe negative symptoms were associated with poorer performances in all three spheres of social functioning.
Finally, the third section will address the recovery process in early psychosis through the analysis of narratives using a five stage recovery model. We determined that overall, our sample of 47 individuals were classified within the first two stages of recovery at baseline and that those classified in the second stage showed better social engagement and vocational functioning scores, a better narrative development, less severe positive and negative symptoms, and had attained a higher educational level. Furthermore, the analysis of the stages of recovery across two others time points show that these profiles are relatively stable over a 9 month period.
In conclusion, these results show that it is necessary to evaluate social functioning in a more detailed manner, and reaffirms the importance of making psychosocial interventions available to service users experiencing early psychosis. It highlights, in particular, the need for services aimed towards the development of social relationships and educational/vocational integration, or interventions addressing deficits in narrative development. Moreover, this thesis dissertation is a first step towards the study of the recovery process of young adults experiencing psychosis.
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Une étude sur l’effet médiateur du conflit travail-famille entre les conditions de l’organisation du travail et les symptômes dépressifsMartin, William 04 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire est d’approfondir l’état des connaissances au niveau des explications sociales des problèmes de santé mentale au sein de la main-d’œuvre. Il porte plus particulièrement sur le rôle médiateur du conflit travail-famille dans la séquence causale entre les conditions de l’organisation du travail et le développement des symptômes dépressifs. Les analyses nécessaires pour cette étude ont été effectuées à partir de données issues de l’enquête SALVEO qui portait sur les déterminants de la santé mentale au travail dans la population canadienne.
Les analyses de cheminement de causalité multiniveaux ont révélé que le conflit travail-famille était significativement associé aux symptômes dépressifs. Cependant, les résultats ne permettaient pas de conclure que l’effet de toutes les conditions de l’organisation du travail était totalement médiatisé par le conflit travail-famille. Les résultats issus d’une démarche exploratoire indiquent néanmoins que certaines associations entre les conditions de l’organisation du travail et les symptômes dépressifs sont complètement médiatisées, que certaines sont partiellement médiatisées et que certaines sont associées directement avec les symptômes dépressifs.
L’effet des demandes psychologiques, des heures de travail, de l’horaire de travail, du soutien des collègues et du revenu professionnel est complètement capturé par le conflit travail-famille. L’association entre l’insécurité d’emploi et les symptômes dépressifs est plutôt médiatisée partiellement. C'est-à-dire qu’une partie de l’effet de cette condition de travail agit directement sur les symptômes dépressifs, tandis qu’une partie de l’effet est indirect et passe par le conflit travail-famille. Par conséquent, ces résultats invitent les recherches futures ainsi que les interventions en entreprise à considérer le rôle central et complexe du conflit travail-famille dans la relation entre les conditions de l’organisation du travail et les symptômes dépressifs. / The main objective of this master’s thesis is to advance the state of knowledge in social explanations of mental health problems in the workforce. It focuses on the mediating effect of work-family conflict in a causal sequence between the conditions of work organization and the development of depressive symptoms. The statistical analyses required for this study were performed using data from the SALVEO’s survey on determinants of mental health in the Canadian population.
Multilevel path analysis supported that work-family conflict relate significantly with more depressive symptoms. However, the results did not suggest that work-family conflict fully mediated the relation between work organization conditions and depressive symptoms. Nevertheless, in an exploratory approach, some associations between the work organization conditions and depressive symptoms were completely mediated, some were partially mediated and some were only associated with depressive symptoms.
Psychological demands, hours worked, work schedule, coworkers support and professional income were fully mediated by work-family conflict. Furthermore, work-family conflict partially mediated the relationship between job insecurity and depressive symptoms. Part of the effect of job insecurity was direct, while part of the effect was indirect through work-family conflicts. Therefore, these findings suggest that future researches and organizational interventions need a more complete understanding of the relationship between work organization and depressive symptoms, which can be achieved if work-family conflict is considered as a mediator in this dynamic.
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L'actigraphie comme mesure de sommeil à l’âge préscolaire : liens avec la sécurité d’attachement et les comportements extériorisésBélanger, Marie-Ève 04 1900 (has links)
L’objectif général de la thèse était d’élargir les connaissances scientifiques sur le sommeil des enfants. La thèse est composée de quatre articles empiriques. Le premier visait à estimer la validité de l’actigraphie comme mesure de sommeil chez les enfants d’âge préscolaire en la comparant à la polysomnographie, et à examiner si son emplacement influence sa validité. 12 enfants âgés de 2 à 5 ans ont porté simultanément un actigraphe à la cheville et un au poignet pendant une nuit d’enregistrement polysomnographique. Les résultats démontrent que l’actigraphie permet une bonne détection du sommeil, mais qu’elle détecte moins bien l’éveil. Cet article suggère également que les jeunes enfants nécessitent un algorithme adapté à leur niveau d’activité nocturne. Enfin, la validité de l'actigraphie semble similaire pour le poignet et la cheville. Le deuxième article visait à comparer trois mesures de sommeil souvent utilisées avec de jeunes enfants, soit les agendas de sommeil, l’échelle des problèmes de sommeil du Child Behavior Checklist (CBCL) et l’actigraphie, afin de déterminer leurs similarités et leurs divergences quant aux variables de sommeil qui en sont dérivées. 80 familles ont participé à cette étude lorsque les enfants étaient âgés de 2 ans. Les enfants ont porté un actigraphe durant 72 heures consécutives et les mères ont complété un agenda de sommeil durant cette même période. Les deux parents ont aussi rempli le CBCL. Les résultats démontrent que ces mesures de sommeil évaluent des aspects différents du sommeil de l’enfant, et suggèrent une concordance particulièrement faible entre les mesures subjectives et objectives.
Le troisième article visait à évaluer l’apport unique de la sécurité d’attachement dans la prédiction du sommeil de l’enfant. 62 dyades mère-enfant ont été rencontrées à deux reprises. La sécurité d’attachement et la dépendance ont été évaluées par observation à l’aide du Q-Sort d’attachement lorsque l’enfant avait 15 mois. À l’âge de 2 ans, les enfants ont porté un actigraphe durant 3 jours consécutifs. Les résultats indiquent que la sécurité d'attachement a une contribution unique à la prédiction de la durée du sommeil nocturne et de l'efficacité du sommeil nocturne. Ainsi, cette étude suggère que plus les enfants ont un attachement sécurisant envers leur mère, plus grandes sont la durée et la qualité de leur sommeil quelques mois plus tard. Le quatrième article visait à examiner la relation entre le sommeil et les comportements extériorisés. 64 familles ont participé à cette étude. À l’âge de 2 ans, les enfants ont porté un actigraphe durant 72 heures consécutives et les parents ont complété le CBCL. Lorsque les enfants étaient âgés de 4 ans, les parents ainsi que l’éducateur(trice) de garderie ont rempli le CBCL. Les résultats démontrent que le sommeil de l’enfant est associé aux comportements extériorisés concomitants et à l’augmentation de ceux-ci à travers le temps. Par ailleurs, les relations entre la qualité de sommeil et les comportements extériorisés étaient modérées par le sexe de l’enfant, c’est-à-dire significatives seulement chez les garçons. Les résultats des quatre articles sont finalement intégrés dans la discussion générale. / The overall objective of the thesis was to contribute to the expansion of the current state of knowledge on young children’s sleep. The thesis consists of four empirical articles. The first article compared the validity of three algorithms for detecting sleep with actigraphy by comparing them to polysomnography in preschoolers. The putative influence of device location (wrist or ankle) was also examined. 12 children aged 2 to 5 years simultaneously wore an actigraph on an ankle and a wrist during a night of polysomnography recording at home. The results showed that actigraphy generally provides good detection of sleep, but weaker detection of wakefulness. The article also suggests that young children require an algorithm adapted to their level of nocturnal motor activity. Finally, sleep variables derived from the ankle and wrist were not statistically different, suggesting that the validity of the actigraphy is not influenced by the location of the monitor. The second article examined associations between actigraphy, maternal sleep diaries, and the parent-completed Child Behavior Checklist (CBCL) sleep items, which are instruments widely used by clinicians and researchers to assess sleep among young children. 80 middle-class families participated in this study when children were aged 2 years. Children wore an actigraph monitor for a 72-hour period and mothers completed a sleep diary during the same period. Both parents also completed the CBCL. The results show that these sleep measures assess different aspects of children’s sleep, and suggest a particularly low concordance between the subjective and objective sleep measures. The third article used objective measures of sleep and attachment to assess the longitudinal links between mother-child attachment security and subsequent sleep, while partialling out child dependency. 62 middle-class families were met twice. Security and dependency of attachment were assessed with the observer version of the Attachment Q-Sort when the child was 15 months. At the age of 2 years, children wore an actigraph monitor for a 72-hour period. Results indicated that children more securely attached to their mothers had higher nighttime sleep duration and efficiency, and these predictions were not confounded by child dependency. The aim of the fourth article was to investigate the concurrent and longitudinal relations between sleep and externalizing symptoms among young children. Sixty-four families were met twice. At the age of 2 years, children wore an actigraph monitor for a 72- hour period and both mothers and fathers completed the CBCL. When children were aged 4 years, both parents as well as the daycare educator filled the CBCL. The results show that child sleep is associated with concurrent externalizing symptoms and with an increase in externalizing symptoms over time. Associations between sleep efficiency and externalizing symptoms were moderated by child sex, such that links were only significant among boys. Finally, the results of the four articles are integrated into the general discussion.
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Phénotype « obésité à profil cardiométabolique normal » et risque de pathologies chroniques dans les cohortes Whitehall II et GAZEL / Metabolically Healthy Obesity and Risk of Chronic Diseases in Whitehall II and GAZEL cohortsHinnouho, Guy-Marino 21 October 2014 (has links)
L’obésité est devenue un véritable problème de santé publique. Elle est fréquemment associée à plusieurs anomalies cardiométaboliques telles que l’hypertension artérielle, l’insulinorésistance et les dyslipidémies qui font le lit du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Cependant la fréquence de ces anomalies varie considérablement parmi les sujets obèses faisant de cette maladie chronique une situation clinique très hétérogène. A ce titre un nouveau concept a émergé, impliquant une population de patients sans facteurs de risque apparents, appelé « obèse métaboliquement sain » ou « metabolically healthy obese » (MHO). Des efforts sont en cours pour comprendre les mécanismes sous-jacents à ce phénotype et ses conséquences à long terme. L’objectif principal de cette thèse était d’étudier le lien entre le phénotype MHO et diverses pathologies chroniques connues pour être associées à l’obésité. Les données provenant des cohortes Whitehall II et GAZEL ont été utilisées pour examiner les associations entre le phénotype MHO et la mortalité, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et la dépression. En comparaison aux sujets de poids normal métaboliquement sains, les individus MHO ont un risque accru de mortalité globale et cardiovasculaire, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires mais pas de dépression. Comparés aux sujets obèses avec anomalies métaboliques, les individus MHO ont un risque similaire de mortalité et de maladies cardiovasculaires, mais un moindre risque de diabète de type 2 et dépression. Nos résultats suggèrent que l’obésité à profil cardiométabolique normal n’est pas une condition bénigne. Une meilleure compréhension de ce phénotype contribuera à améliorer la décision thérapeutique et aidera peut-être à identifier des cibles thérapeutiques nouvelles. / Obesity has become a major public health concern. It is frequently associated with several cardiometabolic abnormalities such as hypertension, insulin resistance and dyslipidemia leading to type 2 diabetes and cardiovascular disease. However, the frequency of these abnormalities varies widely among obese subjects, making this chronic condition a very heterogeneous clinical situation. As such a new concept has emerged, involving a population of patients without metabolic risk, called "metabolically healthy obese" (MHO). Intense interest surrounds the MHO phenotype with on-going efforts to understand the mechanisms underlying this phenotype and its long-term consequences. The main objective of this thesis was to study the relationship between the MHO phenotype and various chronic diseases known to be associated with obesity. Data from the Whitehall II and GAZEL cohorts were used to examine associations between this phenotype and mortality, cardiovascular diseases, type 2 diabetes, and depression. Compared to metabolically healthy normal weight subjects, MHO individuals have an increased risk of overall and cardiovascular mortality, type 2 diabetes and cardiovascular diseases, but not depression. Compared to metabolically unhealthy obese subjects, MHO individuals have a similar risk of mortality and cardiovascular disease, but a lower risk of type 2 diabetes, and depression. Our results suggest that obesity with normal cardiometabolic profile is not a benign condition. A better understanding of this phenotype will enhance therapeutic decision making and possibly help to identify new therapeutic targets.
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Relations entre dépression, symptômes dépressifs et démences chez le sujet âgé : rôle de la pression artérielle / Depression, depressive symptoms, and dementia : mediation of blood pressureBarei Moniri - Lenoir, Hermine 10 September 2012 (has links)
La dépression (caractérisée ou subsyndromique) est fréquente tout au long de la vie et les démences sont des pathologies fréquentes du sujet âgé. Une association longitudinale entre la dépression ou les symptômes dépressifs et la démence a été rapportée. Cependant, le sens de cette association demeure incertain et ses mécanismes pathogéniques selon l’âge de l’apparition des manifestations dépressives sont largement méconnus. Les facteurs de risque vasculaires sont associés à la démence et une comorbidité vasculaire est également retrouvée chez le sujet âgé dépressif. L’hypothèse qu’un ou des facteurs de risque cardiovasculaires constitue(nt) l’ultime dénominateur commun des troubles de l’humeur et de démences devrait être vérifié. L’objectif de cette thèse était d’étudier les liens entre la pression artérielle, la dépression et la démence. Dans un échantillon de 9294 sujets âgés de 65 ans et plus (Etude 3C), non institutionnalisés, suivis pendant 4 ans, nous avons retrouvé une association entre les symptômes dépressifs sévères à l’inclusion et le risque de démence (en particulier vasculaire) incidente. A l’opposé, les antécédents dépressifs n’augmentaient pas le risque de démence. Nos analyses transversales indiquaient une pression artérielle plus basse chez les sujets dépressifs comparés aux sujets non dépressifs. Pour terminer, l’association entre les symptômes dépressifs sévères et la démence n’était pas médiée par l’hypertension artérielle. Nos résultats indiquent que les symptômes dépressifs semblent constituer une expression non cognitive de la phase prodromale de la démence plutôt que d’en être un facteur de risque. L’explication d’une pression artérielle plus basse chez les sujets dépressifs comparés aux sujets non dépressifs n’est pas univoque. Une pression artérielle basse pourrait conduire à une hypoperfusion cérébrale, corrélée aux lésions de la substance blanche dans les régions les plus sensibles aux modifications du flux sanguin cérébral et dont l’altération est associée aux manifestations dépressives et cognitives. Ce travail offre de nouvelles perspectives de définition des groupes de population à haut risque de démence, et des perspectives de recherche sur les mécanismes biologiques liant la pression artérielle et la dépression. D’un point de vu méthodologique, il met l’accent sur la nécessité des méthodes d’évaluation fiables et précises des cas pathologiques (dépressifs et déments), lesquels influencent réciproquement l’évaluation de chacun. / Depression is highly common throughout the life course and dementia is common in late life. Depression has been linked with dementia, yet the direction and pathological mechanisms of this association (whether depression is a prodromal feature or consequence of, or a risk factor for dementia) remains unclear. Vascular risk factors are associated to the risk of incident cognitive impairment and dementia and comorbid vascular disease is a feature of depression in latelife. Therefore, the hypothesis that vascular risk factors are the ultim denominator of psychological perturbations and dementia is to be verified. The aim of this work was to study the links between blood pressure, depression and dementia. In a cohort of 9294 community-dwelling elderly individuals aged 65 years and over, participating to the longitudinal population-based 3 City Study, followed up for 4 years, we found an association between baseline depressive symptoms’ severity and the incident dementia risk (particularly of vascular type). Conversely, we found no association between history of depression and incident dementia. Moreover, our cross sectional analyses exhibited an inverse association between systolic and diastolic blood pressure values and depression. Overall, however, the association between depressive symptoms and dementia was not mediated by hypertension. These results indicate that depression is rather a prodromal symptom of vascular dementia than a risk factor for it. The explanation for the inverse association found between blood pressure values and depression is not straightforward. Low blood pressure may lead to cerebral hypoperfusion found to be associated with white matter lesions in cerebral regions vulnerable to alterations of cerebral blood flow, and associated with cognitive impairment and depression. This work offers the opportunity for the definition of group of populations at high risk to develop dementia, vascular one in particular. It also gives the perspective of research on the biological mechanisms linking blood pressure and depression. From a methodological point of view, it emphasizes the need for instruments assessing precisely and thoroughly these two conditions which influence the assessment of each other.
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Étude du déterminisme moléculaire des Interactions compatibles et incompatibles Vitis vinifera-Nepovirus-Nicotiana occidentalis (InViNNo) / Study of the molecular determinism of compatible and incompatible interactions Vitis vinifera-Nepovirus-Nicotiana occidentalis (InViNNo)Martin, Isabelle 30 November 2018 (has links)
Le Grapevine fanleaf virus (genre Nepovirus) est l'agent principal du court-noué de la vigne. Il induit des symptômes très variables. Ce travail présente une étude mécanistique de la symptomatologie du GFLV sur un hôte herbacé et sur l'hôte d’intérêt agronomique. Par détection de marqueurs biochimiques et moléculaires j'ai montré que le GFLV-F13 induit une réponse hypersensible (HR) sur N. occidentalis et une restriction partielle du virus. J'ai identifié puis cartographié le déterminant viral de cette HR en utilisant des réassortants, des recombinants et des variants naturels du virus. Sur vigne, sur un dispositif expérimental unique en son genre, j'ai mené une approche sans a priori d’étude transcriptomique par RNA-Seq. J'ai comparé des vignes du cépage gewurztraminer mono-infectées par une souche sévère induisant des symptômes de rabougrissement et par une souche plus modérée. 1 023 gènes sont spécifiquement dérégulés par la souche sévère parmi lesquels des gènes impliqués dans la régulation de la HR. Ce résultat permet de proposer pour la première fois qu'une HR pourrait être mise en place dans la vigne en réponse à une infection virale. / Grapevine fanleaf virus (genus Nepovirus) the causative agent of fanleaf degeneration, induces variable symptoms. This manuscript presents a mechanistic study of GFLV symptomatology on both an herbaceous model plant and an agronomically important crop plant.On N. occidentalis, I demonstrated that GFLV-F13 induces a reaction exhibiting hallmarks of a hypersensitive response (HR), partially restricting virus spread. Using reassortants, recombinants and natural variants of the virus, I could identify and map the viral determinant of this HR. On grapevine, I took advantage of a unique experimental set-up and used RNA-Seq to compare the transcriptoms of Gewurztraminer plants infected with two different GFLV strains, one of which induced stunting symptoms and the other mild symptoms. 1,023 genes among which genes involved in the regulation of HR, were specifically regulated by the more severe strain This is the first hint of a HR taking place in grapevine in response to a virus infection.
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