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Représenter la féminité : l'oeuvre de Georges de Feure entre 1890 et 1910

Proulx, Geneviève-Anaïs 12 1900 (has links) (PDF)
Entre 1890 et 1910 les œuvres de Georges de Feure (1868-1943) illustrent diverses représentations de la féminité. S'inscrivant tout d'abord au sein du symbolisme puis de l'Art nouveau, les œuvres créées par de Feure présentent des transformations dans le traitement du motif féminin. Participant au mouvement symboliste, Georges de Feure collabore avec le milieu artistique montmartrois et aborde les thèmes décadents du pessimisme schopenhauerien, de la supériorité de l'Idée sur la réalité et de la perversité féminine. Influencé par les poèmes de Charles Baudelaire, de Feure représente abondamment le thème de la Femme fatale et ses différentes déclinaisons iconographiques liées à la domination, la toxicité, la cruauté et le vice involontaire. Dans une deuxième partie de sa carrière, les œuvres de Georges de Feure adoptent l'esthétique Art nouveau et présentent plusieurs caractéristiques de modernité. La stylisation et le thème de l'industrialisation des arts décoratifs apparaissent comme nouveaux éléments des créations qu'il conçoit pour le Pavillon de l'Art Nouveau lors de l'Exposition universelle de Paris en 1900. Influencé par le japonisme, des caractéristiques d'élégance et d'indépendance sont désormais présentes dans ses œuvres mettant en scène le type féminin de la Femme à la mode. Le débat entourant la Femme nouvelle dans la fin-de-siècle eut des répercussions dans les affiches réalisées par de Feure. Les représentations de la Femme nouvelle apparaissent dans les affiches faisant la promotion de performances liées à la danse. Un changement de commanditaire modifie toutefois les représentations de la féminité dans les affiches. Dans les affiches artistiques conçues pour les éditeurs et galeristes de l'avant-garde, les représentations de la féminité introduisent graduellement des caractéristiques de la Femme à la mode, ce qui participe à la création d'un nouveau type féminin que nous avons baptisé Femme hybride. Rapidement la Femme à la mode l'emporte complètement sur la Femme nouvelle dans les affiches conçues par de Feure après 1900 et c'est finalement à partir de ce moment que l'œuvre affichiste et l'œuvre peint de l'artiste se rejoignent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Georges de Feure, fin-de-siècle, Femme fatale, Femme à la mode, Femme nouvelle.
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Performer la paresse

Daoust, Ariane 07 1900 (has links) (PDF)
Partant d'une formulation énigmatique du philosophe allemand Gotthold Ephraim Lessing (1729-1781), « Paressons en toutes choses, hormis en aimant et en buvant, hormis en paressant », ce mémoire est constitué d'une série d'exemples qui permettent d'interroger le potentiel subversif, critique, de la paresse dans un système basé sur les idéologies du travail et de la productivité, mais aussi, dans le monde de l'art dominant où règnent ces mêmes idéologies. Nous avons mis au cœur de cette réflexion le paradoxe que comporte le fait même de travailler sur la paresse et, comme on le dit en d'autres mots, le paradoxe de performer la paresse. Sans chercher à résoudre ce paradoxe, ce mémoire postule plutôt l'existence d'une paresse active, décidée ou même effective qui permet justement d'activer sa dimension heuristique et critique. Les cas de figure de Marcel Duchamp, Mladen Stilinović et Goran Dordevic, exacerbent ce paradoxe pour articuler sa faille logique et nous invitent à découvrir la problématique de la paresse en art comme manière d'être plutôt que comme producteur d'objets d'art, ce qui correspondrait à la logique productiviste. La structure de ce mémoire reprend la formule de Lessing que nous avons décomposée partie par partie, chapitre par chapitre. Le premier chapitre a pour assise théorique la figure de Bartleby, héros d'une nouvelle d'Herman Melville qui a inspiré les penseurs modernes et contemporains Gilles Deleuze, Michael Hardt et Antonio Negri, Slavoj Zizek et Giorgio Agamben, et constitue aussi une synthèse des lectures sur la critique du productivisme (André Gorz). Dans le second chapitre, en partant des auteurs Raoul Vaneigem, Roland Barthes et Giorgio Agamben, il s'agit d'imaginer ce que serait une communauté de paresseux, une communauté fondée sur l'amour. Dans le troisième chapitre, il s'agit de démontrer qu'en art il est possible d'être occupé tout en étant paresseux, à condition qu'on n'ajoute rien à ce qui est déjà là. Dans le quatrième et dernier chapitre, la paresse est vue en fonction de son ontologie à partir de Spinoza, de Nietzsche et de Barthes. Une lecture d'un entretien avec l'artiste Mladen Stilinović témoigne d'une façon d'entendre la paresse dans la perspective de l'art. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : paresse en art, performer la paresse, art conceptuel, Mladen Stilinović, Marcel Duchamp, Goran Dordevic.
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La confusion chez Arrabal : exploration des labyrinthes dans Fêtes et rites de la confusion

Gauvin, Francis 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour but d'observer le rapport labyrinthique qui se déploie entre le sujet et l'imaginaire dans le roman Fêtes et rites de la confusion, de Fernando Arrabal. Figure de proue du mouvement panique, Arrabal intègre le hasard au sein de sa démarche artistique afin d'exprimer la totalité de son être. Ce faisant, ses œuvres proposent un reflet de l'homme qui est tout à fait fascinant, parfois même terrifiant. Le roman à l'étude met en scène une confusion propre à l'imaginaire. Étrangement, cette confusion ne mine en rien le sens de l'œuvre; au contraire, elle lui donne chair. Et c'est parce qu'elle en organise le sens qu'elle est problématique. Pour comprendre comment la confusion peut servir de ligne directrice, nous éclaircirons d'abord les logiques illogiques de la philosophie esthétique du panique. Nous remarquerons que l'invocation du hasard ne sert pas qu'à des fins esthétiques, mais également à une connaissance de soi. À cet égard, le parcours labyrinthique sert de métaphore à l'exploration de son imaginaire. En convoquant la théorie du sujet d'Agamben, nous comprendrons que ce parcours, étant imaginaire, est toujours déjà dans le langage. Conséquemment, il ne recouvre pas la totalité de ce que le narrateur est en tant qu'homme, puisque lorsque ce dernier se constitue comme sujet, une part de son expérience tombe dans le silence. À l'aide de la psychologie des profondeurs de Jung, nous examinerons la relation que l'inconscient entretient avec l'imaginaire et, par la suite, nous comprendrons dans quelle mesure la représentation de soi est déterminée par elle. Nous montrerons alors comment le texte d'Arrabal suggère que son héros accède à une connaissance approfondie de lui-même suite à une expérience qui relève de l'indicible, ce qui lui permet de se reconnaître dans sa totalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arrabal, Panique, Confusion, Rite, Hasard, Imaginaire, Labyrinthe.
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L'imaginaire de la marche dans les Illuminations d'Arthur Rimbaud

Gauthier, Audrey 11 1900 (has links) (PDF)
Les poèmes des Illuminations d'Arthur Rimbaud sont traversés par l'imaginaire de la marche qui se forme à partir des réseaux d'images qui insufflent le rythme de la prose. La figure du marcheur est à la fois locuteur passif devant un monde en marche et personnage en acte dans les territoires mouvants et les paysages poétiques des Illuminations. La marche est toujours sous-entendue dans les thèmes abordés par le poète, elle est un mouvement qui s'incarne dans un corps. Le recueil est mis en marche par le mouvement des corps, par le rythme scandé de la prose et par les nombreuses figures de promeneurs qui sillonnent l'espace. Le périple des Illuminations est à la fois vécu et rêvé, il donne lieu à des départs et à des fuites hors de tout lieu, complètement situé dans l'espace et dans la durée. Marche du monde, marche des corps, marche à l'écriture, le présent mémoire propose une lecture interprétative des Illuminations qui s'organise en trois chapitres, le premier mettant en perspective les diverses figures du marcheur présentes dans le recueil, le second retraçant les références au corps en marche dans les textes et le troisième explorant les nombreux départs et impulsions qui précèdent toute marche dans les Illuminations. Le but étant de retrouver la relation entre la marche et l'écriture à travers les textes des Illuminations. ______________________________________________________________________________
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L'ennui : autopsie d'une affliction moderne : autour de l'oeuvre de Walter Benjamin

Lussier, Étienne 01 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose d'analyser la thématique de l'ennui dans l'œuvre de Walter Benjamin. Les bouleversements et le choc (Simmel), liés au double processus d'industrialisation et d'urbanisation du XIXe siècle, provoquèrent nombre de malaises qui trouvèrent un fort écho dans les champs littéraire et philosophique. Dans un premier temps, l'objectif poursuivi par notre mémoire est de capter cet écho et de le systématiser pour la pensée sociologique. Il s'agit de démontrer que l'expérience de l'ennui se doit d'être saisie comme symptôme d'une conception du monde (Weltanschauung) particulière, c'est-à-dire d'une structure mentale collective, qui prend comme trame de fond la modernité. Le second objectif établi vise à appréhender l'ennui comme une humeur, c'est-à-dire non-pas comme un mal strictement subjectif ou objectif, mais bien comme un hybride qui demeure toujours dépendant de son contexte social, spatial et temporel. Cet effort de contextualisation de l'ennui, nous avons décidé de l'expliciter et de l'illustrer en nous servant de l'œuvre du philosophe et critique littéraire allemand Walter Benjamin (1892-1940). L'éclectisme et la multidisciplinarité de la pensée benjaminienne, située au carrefour de la littérature, de la philosophie de l'histoire, des études urbaines et de l'architecture, nous offre un terrain idéal pour débusquer l'ennui dans sa plénitude. Pour ce faire, il s'agira de procéder dans un premier temps à une « archéologie » conceptuelle de l'ennui comme une humeur caractéristique de la modernité, porteuse d'un sens - ou de l'absence de sens - qui différerait de toutes les autres afflictions « existentielles » l'ayant précédée. Par la suite, la thématique de l'ennui sera abordée dans son « horizon » dit temporel. Par l'entremise des écrits de Benjamin (entre autres ses écrits sur le drame baroque allemand, sur Baudelaire et sur le Paris du Second Empire), il sera possible de fournir une appréhension spécifiquement moderne du temps historique à laquelle nous pouvons lier l'ennui. Les troisième et quatrième chapitres seront, quant à eux, consacrés respectivement à un horizon spatial, mettant en scène ces lieux typiquement modernes susceptibles de laisser l'ennui se développer, et à un horizon dialectique, visant à donner un corps et une personnalité à l'ennui. Tant le Paris du Second Empire et son architecture « de fer et de verre » que la figure du flâneur seront alors portés à l'examen. Le regard de l'ennuyé, de celui qui fait l'expérience du choc de la modernité, suggérons-nous, serait en mesure d'offrir un regard ambivalent sur le temps historique ainsi que sur l'appréhension de la réalité urbaine en proie à la fragmentation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ennui, expérience, flânerie, histoire, image dialectique, mélancolie, modernité, oisiveté, répétition, ville, Walter Benjamin.
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Fantômes dans la ville : récits de la survivance et du retour dans les représentations artistiques contemporaines de la ville

Grandbois-Bernard, Estelle 02 1900 (has links) (PDF)
De nombreux artistes interrogent aujourd'hui le phénomène de la démolition et de la disparition de bâtiments dans la ville. En éveillant la mémoire du disparu, en évoquant l'esprit des lieux, en provoquant une douce nostalgie ou en critiquant la modernisation effrénée des villes, leurs œuvres composent des récits qui orientent nos expériences du temps et de l'espace. Ce mémoire porte sur les représentations artistiques de la démolition et de la disparition urbaines et sur les récits qu'elles mettent en forme. À partir de l'étude d'un corpus de trois œuvres d'art contemporain, The Writing on the Wall de Shimon Attie, Souvenirs de Berlin-Est de Sophie Calle et Phantom Shanghai de Greg Girard, j'examine la dynamique narrative de ces représentations et interroge les conceptions du temps et de la ville qu'elles reproduisent. Les traces, les fantômes et la nostalgie sont les trois éléments centraux autour desquels s'organise le sens des œuvres. Ces figures de l'absence configurent un temps où le passé ne disparaît jamais tout à fait, mais où il survit dans les lieux du quotidien. Les œuvres mettent ainsi en forme des récits de la survivance et du retour qui reproduisent une pensée moderne du temps, c'est-à-dire une conscience du contemporain et du passage, qui, à travers sa propre critique, provoque son continuel renouvellement. En activant les traces du disparu et en faisant émerger les fantômes de nos mémoires nostalgiques, les artistes participent aussi à rendre les villes contemporaines habitables et à montrer la diversité qui les anime dans le contexte de leur « mégapolisation ». Les œuvres d'art transforment ainsi le regard que nous portons sur nos espaces de vie, en nous apprenant à voir les fantômes dans la ville. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Œuvres d'art contemporain, récits, temps, ville, démolition, disparition, traces, fantômes, nostalgie, modernité, mégapole.
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Lectures labyrinthiques : House of leaves de Mark Z. Danielewski

Rouleau, Nicolas 08 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous tenterons de démontrer comment le roman House of Leaves de Mark Z. Danielewski se présente littéralement comme un labyrinthe dans lequel se perdent ses lecteurs et qui s'étend constamment à travers les lectures qu'on peut en faire. House of Leaves met en scène plusieurs narrateurs qui se superposent, les uns commentant les autres. Ces différents niveaux de narration s'interpénètrent, transgressant ainsi leur hiérarchie ontologique. Nous montrerons, en nous appuyant sur les théories de la lecture de Bertrand Gervais, comment cette transgression se fait par le biais d'une forme d'interprétation partageant les caractéristiques de la lecture littéraire. La figure du labyrinthe représente le mieux cette forme d'interprétation et elle est inscrite à même le texte dans les traces de ce qui fonde le travail de lecture d'un des personnages. Pour chaque palier d'interprétation, cette figure représente à la fois, en suivant la métaphore de la lecture littéraire, le texte lu, la lecture elle-même et le discours qui en résulte. Les traits de la figure sont reconnaissables dans chacun des principaux actes d'interprétation et les personnages-interprètes se comportent en accord avec la mise en récit du mythe du labyrinthe. Le texte, par la complexité propre à sa nature labyrinthique, suscite constamment une interprétation chez ses lecteurs. De cette façon, il happe ceux-ci qui, dans une logique d'invagination, viennent à le contenir en eux pour ensuite lui donner une matérialité sous la forme d'un discours pouvant être supporté par toutes sortes de médias. Le labyrinthe se répand sous la forme de ce texte contenu dans le roman de Danielewski, mais menaçant constamment de sortir de ses limites. House of Leaves se veut une œuvre totale utilisant le plus possible toutes les pratiques signifiantes que l'on trouve dans un livre pour perdre le lecteur tout en s'étendant dans d'autres discours, dans d'autres médias. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : House of Leaves, Mark Danielewski, labyrinthe, lecture, interprétation, figure.
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Le cycle des tableaux d'Ozias Leduc à la cathédrale Saint-Charles-Borromée de Joliette (1892-1894)

Senécal, Micheline 03 1900 (has links) (PDF)
Fascinée par l'œuvre d'Ozias Leduc (1864-1955) et lanaudoise d'adoption depuis plus de trente ans, j'ai concilié mes intérêts pour cet artiste et pour le patrimoine régional en étudiant le cycle des tableaux d'Ozias Leduc à la cathédrale de Joliette. Comme il s'agit de la première commande d'envergure en décoration d'église du jeune peintre et que ce décor religieux n'a pas encore été étudié de façon exhaustive, il me semble justifié d'en faire une étude approfondie. En 1892, Ozias Leduc alors à ses débuts comme peintre autonome, reçoit du curé Prosper Beaudry l'offre de peindre vingt-trois tableaux pour décorer la nouvelle église Saint-Charles-Borromée de Joliette. Le thème choisi sera les mystères du Rosaire et huit scènes du Nouveau Testament. L'étude de cette première œuvre religieuse d'importance de Leduc, largement inspirée de la tradition européenne, permet d'analyser l'apport créatif de l'artiste, de voir comment il a interprété les thèmes en fonction de l'architecture tout en intégrant des éléments de son propre univers pictural. L'inventaire des thèmes récurrents permet de comprendre le rôle joué par cette première commande dans la future carrière du plus célèbre peintre décorateur d'église au Canada. Ce travail comprend l'analyse iconographique et comparative de ces vingt-trois tableaux avec leurs sources d'inspiration. Celles-ci, pour la plupart, étaient jusqu'à maintenant inconnues. Après avoir déterminé le contexte politique, économique, religieux et culturel de la fin du XIXe siècle au Québec, particulièrement à Joliette, les conditions de la commande seront analysées, faisant intervenir les notions de conventions chrétiennes, de réseaux et de copie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ozias Leduc, Joliette, Décor, Mystères du Rosaire, Sources d'inspiration, Cathédrale
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Sur le seuil de l'atelier : les carnets (1947-1949) d'Hubert Aquin

Kirouac-Massicotte, Isabelle 04 1900 (has links) (PDF)
Cette analyse, qui porte sur les six carnets composant le journal d'Aquin entre 1947 et 1949 prendra appui sur les outils et méthodes de la génétique, qui sont indispensables pour analyser et illustrer la pratique diaristique aquinienne et l'apport des archives d'Hubert Aquin dans ses créations. Le corpus à l'étude est constitué de cinq carnets de jeunesse demeurés jusqu'à ce jour inédits : Feuilles de route (14 janvier 1947-décembre 1947), Odyssée américaine (28 août 1947-13 novembre 1947), le Journal de 1948 (carnet 1 : 3 février 1948-23 mai 1948; carnet 2 : 24 mai 1948-22 novembre 1948) et le Cahier de citations, qui n'est pas daté; le sixième carnet (26 novembre 1948-5 décembre 1949) a été publié par Bernard Beugnot. Ce mémoire se propose d'analyser la posture du diariste adoptée par Hubert Aquin dès 1947 dans son journal, et qui se développera dans l'ensemble de son œuvre. Afin d'illustrer ce phénomène, notre étude est divisée en trois chapitres; le premier permet de comprendre le contexte dans lequel s'inscrivent les débuts diaristiques d'Aquin, mais aussi la nature et l'importance des documents du corpus; cette étude est d'abord suivie d'une analyse d'inspiration génétique des constantes et des changements observés au niveau de l'écriture du journal, puis d'une étude de ses principales thématiques. Dans le second chapitre, nous nous penchons d'abord sur le rôle de l'écriture diaristique dans la construction du statut d'écrivain, qu'Hubert Aquin s'octroie précocement dans plusieurs entrées, puis sur la réécriture; en effet, Aquin dactylographie systématiquement ses carnets, ce qui rapproche le travail du diariste de celui d'un écrivain. Ce phénomène sera illustré dans l'édition génétique d'Odyssée américaine, seul carnet dont les versions manuscrite et tapuscrite ont été conservées. Dans le troisième et dernier chapitre, nous analysons les stratégies scripturales mises en place par Aquin dans le journal dès 1947 et qui seront reprises dans l'ensemble de l'œuvre. Il s'agit aussi d'étudier la parenté formelle qui existe entre le journal, les dossiers de notes et les projets de romans inachevés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hubert Aquin, journal, diariste, posture d'écrivain, réécriture, stratégies scripturales, projets de romans.
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Calel Perechodnik, Suis-je un meurtrier?, et Jaroslaw Marek Rymkiewicz, La dernière gare, Umschlagplatz : la réparation par l'écriture

De Mers, Marie-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Un travail sur la Shoah s'inscrit automatiquement dans un corpus littéraire bien garni. Cependant, plusieurs choses restent à découvrir. Certains auteurs n'écrivent qu'un livre sur le sujet et n'y reviennent plus. C'est le cas de Jaroslaw Marek Rymkiewicz, avec Umschlagplatz, La dernière gare, et de Calel Perechodnik, avec Suis-je un meurtrier? Après un bref résumé de ces deux textes et de leur contexte d'énonciation, les tentatives de légitimation du témoignage sont étudiées. Dans un premier temps, la culpabilité est un profond motivateur de leur volonté de témoigner, et l'écriture, un puissant vecteur de transmission de ce sentiment, même si les auteurs abordent cette relation de façons différentes : écriture contre, écriture réparatrice, écriture-procès... L'écriture découle d'une responsabilité morale, individuelle ou collective, responsabilité qui rend nécessaire le devoir de mémoire. Dans un deuxième temps, les deux auteurs ont cessé leurs dires parce que le processus d'écriture s'inscrit dans une démarche de réparation qui répond à l'ensemble de leurs questionnements individuels, quitte à porter des jugements de valeur parfois questionnables. Chez Jaroslaw Rymkiewicz, l'écriture permet la mise en place d'un lieu sacré à travers la fiction et la description historique, lieu qui est ensuite le point d'origine d'une transmission de la mémoire collective juive et polonaise à travers un itinéraire spatial de cette mémoire. Chez Calel Perechodnik, l'écriture sert plutôt à la sacralisation des faits et à la déshumanisation du sujet écrivant, c'est-à-dire à la déconstruction et à la reconstruction des déterminants de sa personnalité. Dans les deux cas, leurs questions trouvent réponses, et les auteurs peuvent ensuite aller plus de l'avant. L'écriture est donc à l'occasion réparatrice lorsqu'elle permet, de manière consciente ou non, l'évolution du sujet écrivant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Shoah, Écriture, Culpabilité, Réparation, Mémoire, Rymkiewicz, Perechodnik

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