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Vers une théorie critique du cinéma : la question de l’idéologie

Moquin-Beaudry, Ludvic 08 1900 (has links)
L’histoire du concept d’idéologie est riche des différentes définitions qui ont tenté de le circonscrire, en tension entre la description de visions du monde et la dénonciation de la « fausse conscience ». Chez les penseurs regroupés sous le nom d’ « École de Francfort », l’idéologie en vient à équivaloir au phénomène de l’industrie culturelle, c’est-à-dire la mise au service de la raison technique dans la production de la culture. Le statut du cinéma est intéressant à cet égard : non seulement est-ce un art né à l’époque industrielle et indissociable des possibilités techniques offertes par celle-ci, mais il a été mobilisé pour de nombreuses entreprises propagandistes, plus ou moins subtiles. La question directrice de l’interrogation est donc la suivante : selon la théorie critique de l’École de Francfort, le cinéma peut-il être considéré comme de l’art ou est-il confiné au domaine de l’idéologie ? Autrement dit, le cinéma peut-il revendiquer un statut qui ne ferait pas de lui qu’un support de la domination de l’humain par l’humain ? / The history of the concept of ideology is rich in different definitions that have attempted to circumscribe it, in a tension between the description of different worldviews and the denunciation of “false consciousness.” For the thinkers grouped under the name “Frankfurt School” ideology comes to equate the phenomenon of the Culture industry, that is to say, technical reason put at the service of the production of culture. The status of film in interesting in this regard: not only is it an art born in the industrial age and inseparable from the technical possibilities offered by the industry, but it has also been used for numerous, more or less subtle, propagandist undertakings. The leading question of our inquiry is thus the following: according to the critical theory of the Frankfurt School, can film be considered as a genuine form of art or is it confined to the realm of ideology? In other words, can film claim a status which would not make it solely a support of human-over-human domination?
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Archive(s) : approche dialectique et exploitation artistique

Klein, Anne 09 1900 (has links)
Les archives sont aujourd’hui utilisées et envisagées hors de leur lieu traditionnel qu’est le service d’archives et souvent même hors de l’action des archivistes. Cette thèse de doctorat propose un renversement dialectique benjaminien dans la conception de l’archivistique dont le point central devient l’utilisation des archives définitives plutôt que la production des documents. Les premiers chapitres retracent les différentes compréhensions des archives depuis la création des institutions nationales au 19e siècle jusqu’au renouvellement opéré par certains archivistes se réclamant de la postmodernité à la fin du 20e siècle. Cette histoire des archives et de l’archivistique montre que les archives définitives sont caractérisées au regard du rapport au passé qu’elles permettent et que les archivistes pensent leur objet depuis la question historiographique de l’écriture de l’histoire. Ainsi, deux conceptions générales des archives coexistent aujourd’hui et apparaissent comme essentiellement contradictoires en ce que l’une (traditionnelle) est centrée sur le créateur des documents et le passé compris comme l’ensemble des actes posés par le créateur, tandis que l’autre (postmoderne) se fonde sur les fonctions sociales des archives et sur le rôle de l’archiviste. L’élément commun à ces deux visions est l’absence de prise en charge théorique des utilisateurs et de l’exploitation des documents. Or, en suivant les traces et la pensée de Walter Benjamin, nous proposons de penser la double nature des archives comme documents et comme témoignage tout en articulant cette pensée à l’archive comme modalité d’inscription de soi dans le temps. Il en ressort que les archives peuvent être considérées comme une objectivation du passé relevant d’une temporalité chronologique au cœur de laquelle réside, à l’état latent, l’archive potentiellement libératrice. L’exploitation artistique des archives, telle qu’elle est présentée dans le cinquième chapitre, montre comment la notion d’archives explose. En outre, l’observation de ce type particulier d’exploitation permet de mettre au jour le fait que les archives sont toujours inscrites dans des conditions d’utilisation (contexte, matérialité, dispositif, rapport au public) qui sont autant de conditions d’existence de l’archive. Parmi les questions abordées par les artistes celles de la mémoire, de l’authenticité, des archives comme moyen d’appropriation du monde et comme objet poétique sont alors autant de points d’entrée possibles pour revisiter l’archivistique. Le dernier chapitre synthétise l’ensemble des renouvellements proposés au fil de la thèse de manière implicite ou explicite. Nous y envisageons une temporalité non chronologique où les archives sont un objet du passé qui, saisi par un présent dialectique singulier, sont tournées à la fois vers le passé et vers l’avenir. De nouvelles perspectives sont ouvertes pour l’archivistique à partir des caractéristiques assignées aux archives par les artistes. Finalement, c’est le cycle de vie des archives qui peut être revu en y incluant l’exploitation comme dimension essentielle. / This thesis proposes a dialectical reversal in the archival science concept whose central point is the use of archives rather than the production of records. The first chapters outline the various understandings of the archives since the creation of national institutions in the 19th century until a renewed approach done by some archivists defining themselves as postmodernists in the late 20th century. The history of the archives and the archival science shows two coexistent views which appear as essentially contradictory in that one (traditional) is centered on the creator of the records, and the past understood as the set of actions performed by the creator, while the other (postmodern) is based on the social functions of the archives and the archivist’s role. Following the dialectical thought of Walter Benjamin, the fourth chapter proposes to think the dual nature of archives as documents and testimony while articulating that thought about the archive as a means of inscription of self in time. It appears that the archives can be considered as an objectification of the past within a chronological temporality at the heart of which resides, latently, the archive as a potential emancipator. The artistic use of archives as presented in the fifth chapter shows how this particular type of exploitation highlights the fact that the archives are bound by their conditions of use, which are also the conditions of existence of the archive. Among the issues addressed by the artists, those of memory, authenticity, archives as a means of appropriating the world, and as a poetical object become as many possible entry point to revisit the archival science. The last chapter summarizes all the proposed renewals detailed throughout the thesis. We envision a non-chronological temporality where the archives, objects of the past handled by a singular current dialectic, are being oriented towards both the past and the future. New opportunities are being offered for the archival science from the new properties being assigned to the archives by the artists. Finally, it is the life cycle of the archives itself that can be revised by including the exploitation as a key dimension.
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La mobilisation dans la littérature pédagogique managériale : une analyse de contenu de manuels de formation / Employee mobilization in educational management literature : an analysis of training manuals

Bourdages-Sylvain, Marie-Pierre 17 October 2014 (has links)
À l’instar des études en sociologie du travail qui, depuis 1980, s’intéressent à la subjectivité au travail comme voie d’intelligibilité des enjeux sociaux, cette thèse porte sur la valorisation par le discours pédagogique managérial de la mobilisation, plus particulièrement celle d’un régime fondé sur l’enrôlement des subjectivités. Il est généralement admis que cette mobilisation constitue le champ classique de la gestion des ressources humaines (GRH). Qu’en est-il des autres domaines de l’organisation ? La mobilisation y serait-elle valorisée tous azimuts ? L’hypothèse a notamment été posée par Tremblay et al. (2005), qui proposent un modèle d’analyse fondé sur quatre champs organisationnels : 1) les pratiques de GRH ; 2) l’organisation du travail ; 3) le leadership et ; 4) la vision, la mission, les objectifs et les valeurs), comme autant de leviers d’action pour mobiliser le personnel. L’objectif principal de cette thèse est de vérifier, par une analyse de contenu de manuels de formation en GRH, si le modèle de Tremblay et al. (2005) est diffusé dans la littérature pédagogique managériale, sans pour autant prendre pour acquis que cela se traduit dans les situations concrètes de travail. Les apports de cette thèse sont triples : elle montre que la mobilisation du personnel et ses dimensions associées (soit l’habilitation, la motivation, l’adhésion et l’engagement) sont présentées par le discours pédagogique managérial comme le pivot de la nouvelle pratique de GRH, tant du point de vue des pratiques, de l’organisation du travail et du leadership, que de la vision, de la mission, des objectifs et des valeurs. Plus encore, elle révèle que la mobilisation y est qualifiée d’émancipatoire, dans la mesure où elle est décrite comme un vecteur de réalisation de soi pour le travailleur et, parallèlement, une voie de rentabilité pour l’organisation. Au-delà de cette vaste entreprise de mobilisation de la subjectivité, l’analyse montre que la littérature pédagogique managériale est porteuse d’un véritable ethos du travail, qui valorise une centralité forte de l’activité professionnelle, une finalité expérientielle et un lien d’emploi fondé sur une transaction subjective entre les parties, bref, un ethos du travail en phase avec les normes managériales contemporaines. Au terme de l’exercice, la thèse examine un ensemble de réflexions quant aux conséquences individuelles et sociales des normes de mobilisation de la subjectivité diffusées par le discours managérial contemporain. / Since 1980, workplace sociology studies have taken an interest in subjectivity in the workplace as a mean of understanding social issues. In a similar fashion, this thesis deals with the way in which the educational management approach promotes engagement, and more particularly engagement as part of a regime based on the mobilization of subjectivities. It is generally conceded that employee mobilization is the classic realm of human resources management (HRM). But is this also true in other fields of organization? Is mobilization valued as highly elsewhere? The assumption is made by Tremblay et al. (2005) who propose a model of analysis based on four organizational fields 1) practices in HRM; 2) work organization; 3) leadership and; 4) vision, mission, objectives and values as so many levers to spur employee mobilization. The main objective of this thesis is to analyze HRM training manuals to establish whether the Tremblay et al. (2005) model is used widely in educational management literature without, however, assuming that this is reflected in concrete work situations. This thesis makes a triple contribution. It shows that employee mobilization and aspects related to it (enablement, motivation, sense of belonging and commitment) are portrayed as central to the new HRM practices by educational management literature in the areas of practices, work organization, leadership, vision, mission, objectives and values. Moreover, it reveals that mobilization is viewed as a source of emancipation – insofar as it is described as a vector of self-realization for the employee and, parallel to this, a path towards profitability for the business. Lastly, the thesis shows that beyond this vast attempt to mobilize subjectivity, educational management literature is the medium of a true work ethos that encourages the strong centrality of professional activity, experience as an end in itself and work relations based on a subjective transaction between both parties. In short, this ethos follows the principles of contemporary management norms. The thesis concludes with an examination of a set of reflections on the individual and social consequences of subjectivity engagement norms disseminated by contemporary management discourse.
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L'hétéronomie du discours : une approche critique de la philosophie politique de Jürgen Habermas / The heteronomy of discourse : a critical approach of Jürgen Habermas political philosophy

Nouët, Clotilde 11 December 2017 (has links)
Nous proposons dans cette thèse une approche critique de la philosophie politique de Jürgen Habermas, qui vise à interroger la conception du discours sur laquelle elle se fonde. De ses premiers textes sur «l’espace public» à la théorie politique et du droit qu’élabore Droit et démocratie, Habermas approfondit l’intuition selon laquelle c’est à travers une certaine pratique du discours argumenté que se forment les espaces de communication, de délibération, et de décision, sans la vitalité desquels la démocratie ne saurait être «radicale». Il convient dès lors de reconstruire cette théorie du discours qui sous-tend sa pensée politique, aux différents niveaux où elle est opératoire : la pratique du langage ordinaire qui est la nôtre lorsque nous communiquons dans la vie de tous les jours ; celle que nous mettons en œuvre en tant que sujets politiques lorsque nous revendiquons des droits dans l’espace public ; celle enfin qui nous permet d’argumenter selon un point de vue moral lorsqu’il s’agit de déterminer les principes de justice. Nous défendons la thèse selon laquelle les normes fondamentales du discours, qu’Habermas établit à un niveau quasi transcendantal, doivent être reconduites à une hétéronomie qui est celle des conditions matérielles du discours. La philosophie sociale d’inspiration matérialiste qu’Horkheimer s’emploie à construire dans les années 1930 ouvre la voie d’une telle analyse. Nous reconstituons à cet effet le débat interne à l’École de Francfort sur la question de savoir comment le matérialisme critique de Marx doit être interprété. / In this dissertation I offer a critical examination of Jurgen Habermas’s political philosophy while questioning the conception of discourse which it is grounded in. From his first texts on the “public space” to the legal and political theory elaborated in Law and Democracy, Habermas explores the intuition that it is through a certain practice of argumentative discourse that spaces of communication, deliberation and decision are formed, the vitality of which is crucial to a truly “radical” democracy. The theory of discourse underpinning his political thought must hence be reconstructed at the different levels it operates on, including the practice of ordinary language through which we communicate in everyday life, the discourse we apply as political subjects when we claim rights in the public space, and the discourse which enables us to form arguments from a moral point of view when principles of justice need to be determined. My thesis supports the idea that fundamental norms of discourse, which Habermas establishes on a quasi-transcendental level, must be confronted to the heteronomy of material conditions of discourse. The materialist-derived philosophy which Horkheimer strove to reconstruct in the 1930s paves the way for this analysis. I therefore reconstitute the debate within the Frankfurt School on the question of how Marx’s historical materialism should be interpreted.
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Jeu et critique. Objet, méthode et théorie de la société dans la philosophie de Th. W. Adorno / Play and critique. Object, method and theory of society in the philosophy of Th. W. Adorno

Christ, Julia 08 March 2013 (has links)
Ce travail réinterroge la philosophie sociale critique d’Adorno à partir des concepts de règle et de jeu. Il a pour objectif d’exposer la théorie de la société d’Adorno et d’en questionner les fondements. Ces fondements, telle est notre thèse, peuvent être conceptualisés dans un langage propre à la sociologie de l’action si on les reformule en termes de « règles », de « suivi des règles » et de « jeu » – concepts qu’Adorno lui-même utilise afin de décrire le social, plus précisément la société capitaliste dans laquelle il vivait. Le fameux tout « non-vrai », qu’est la société selon Adorno, peut ainsi être compris comme un jeu réglé par lui-même, indépendamment de l’intentionnalité des acteurs. Cette reformulation de la philoso-phie sociale d’Adorno nous permet de la faire dialoguer avec d’autres conceptions du social (Weber, Ha-bermas, Descombes, Searle et le structuralisme) et de montrer à quel point l’objet d’Adorno diffère de celui de Weber, de Habermas et de Searle alors qu’il est commensurable à celui du structuralisme. La méthode pour saisir cet objet, à savoir les règles non intentionnelles qui structurent le jeu social, est celle de Freud (interprétation, lecture symptômale). Adorno, toutefois, se distingue du structuralisme et aussi de Freud en ce qu’il pense pouvoir établir un lien entre société capitaliste et le social réglé comme un jeu inaccessible aux acteurs : ce jeu est non seulement l’objet de recherche d’Adorno mais aussi l’objet de sa critique. Notre travail s’emploie à étayer la possibilité de cette critique qui ne vise rien de moins que les conditions de possibilité du vivre en commun telles qu’elles ont été établies par la philosophie sociale structuraliste ainsi que par Freud : des règles à effet inconscient qui font en sorte que tous les acteurs ne réalisent ou ne di-sent pas les mêmes significations font l’objet de la critique adornienne. Critiquer ces règles implique de montrer qu’une critique de l’institution verticale des sujets est possible sans détruire ni poser comme abso-lu la subjectivité elle-même. Cette critique devient envisageable à partir du moment où l’on examine la pratique qui est incluse dans le suivi aveugle de la règle : au sein de cette « fausse » pratique – qu’Adorno appelle la pratique d’identification – se dégage une pratique autre qui met en question la soumission aveugle à la règle. Cette pratique critique est également appelée « jeu ». Notre travail se conclut sur l’exposition de cette pratique et de son potentiel critique au sein du jeu qu’est la société capitaliste. / This work reexamines the social critical philosophy of Adorno, starting form the concepts of rule and of game. It aims to expose the social theory of Adorno and to question its foundations. These foundations can be conceptualized in a language specific to the sociology of action if they are rephrased in terms of rules, rule-following and game; concepts which Adorno himself uses to describe the social, spe-cifically the capitalist society in which he lived. The famous all "non-true" which society is according to Adorno, can be understood as a game working in itself, regardless of the intentionality of the actors. This rephrasing of the social philosophy of Adorno allows us to dialogue with the other approaches of the social (Weber, Habermas, Descombes, Searle and the structuralism) and to show how the object of Adorno differs from that of Weber, Habermas and Searle, how it is commensurable with that of structuralism. The Method to seize the object, i.e. the rules that structure the unintentional social game, is the method of Freud (interpretation, symptomatic reading). Adorno, however, differs from structuralism and also from Freud’s conception of the social because he thinks that he can establish a link between capitalist society and the social regulated as a game inaccessible to players: for Adorno this game is not only the object of research but also the object of his criticism. Our work goes on to justify the possibility of such criticism that targets nothing less than the conditions of possibility of common living. What was established by structur-alist social philosophy as well as by Freud is the subject of criticism of Adorno: rules whose effects are unconscious, which ensure that all players do not realize or do not say the same meanings. To criticize these rules implies showing that the critique of vertical instituted subjects is possible without destroying subjec-tivity nor positing it as absolute. This criticism becomes possible from the moment you look at the prac-tice included in the blind following of the rule which is the "wrong" practice - Adorno calls this practice of identification ; the right practice included in practice of identification challenges the blind submission to
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Aspects de la quantification des théories de champs scalaires sur le cône de lumière

Salmons, Stéphane 08 December 2000 (has links) (PDF)
La quantification sur le cône de lumière est une méthode de quantification opérant dans la Front Form de Dirac et nécessitant une procédure de traitement des contraintes dynamiques. Elle est abordée dans le cas de deux théories scalaires. La théorie phi4 (1+1) est examinée à l'aide d'une formulation continue du développement de Haag des champs et des modes zéros (CLCQ). Ceci permet une résolution originale des équations du mouvement et des contraintes ainsi qu'une renormalisation consistante des divergences infrarouges et ultraviolettes. L'analyse de la transition de phase fait apparaître au deuxième ordre un couplage critique non perturbatif de valeur analogue aux résultats du quatrième ordre des méthodes conventionnelles. L'étude comparée du commutateur de Pauli-Jordan dans les formulations discrètes et continues montre que la violation de causalité n'est qu'un pur effet de taille finie associé à la soustraction du mode zéro dans les sommes discrètes. L'étude de la théorie phi4 (3+1) O(N) est amorcée par le calcul des champs et des modes zéros à l'ordre 3 du développement en 1/sqrt(N) qui permet de retrouver jusqu'à l'ordre 1/N^3 les fonctions de corrélation conventionnelles obtenues par intégrales de chemin.
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Vers une théorie critique du cinéma : la question de l’idéologie

Moquin-Beaudry, Ludvic 08 1900 (has links)
L’histoire du concept d’idéologie est riche des différentes définitions qui ont tenté de le circonscrire, en tension entre la description de visions du monde et la dénonciation de la « fausse conscience ». Chez les penseurs regroupés sous le nom d’ « École de Francfort », l’idéologie en vient à équivaloir au phénomène de l’industrie culturelle, c’est-à-dire la mise au service de la raison technique dans la production de la culture. Le statut du cinéma est intéressant à cet égard : non seulement est-ce un art né à l’époque industrielle et indissociable des possibilités techniques offertes par celle-ci, mais il a été mobilisé pour de nombreuses entreprises propagandistes, plus ou moins subtiles. La question directrice de l’interrogation est donc la suivante : selon la théorie critique de l’École de Francfort, le cinéma peut-il être considéré comme de l’art ou est-il confiné au domaine de l’idéologie ? Autrement dit, le cinéma peut-il revendiquer un statut qui ne ferait pas de lui qu’un support de la domination de l’humain par l’humain ? / The history of the concept of ideology is rich in different definitions that have attempted to circumscribe it, in a tension between the description of different worldviews and the denunciation of “false consciousness.” For the thinkers grouped under the name “Frankfurt School” ideology comes to equate the phenomenon of the Culture industry, that is to say, technical reason put at the service of the production of culture. The status of film in interesting in this regard: not only is it an art born in the industrial age and inseparable from the technical possibilities offered by the industry, but it has also been used for numerous, more or less subtle, propagandist undertakings. The leading question of our inquiry is thus the following: according to the critical theory of the Frankfurt School, can film be considered as a genuine form of art or is it confined to the realm of ideology? In other words, can film claim a status which would not make it solely a support of human-over-human domination?
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La stratégie sénégalaise du faire faire et la construction du sens de la gouvernance de l’éducation non formelle

Anne, Abdoulaye 05 1900 (has links)
Ces trois dernières décennies, les systèmes éducatifs du monde ont subi de grandes transformations axées sur la recherche de plus de pertinence et d’efficacité en relation avec l’évolution globale de la société (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). Ces évolutions ont pris, entre autres formes, celle d’un mouvement de décentralisation de l’offre éducative (Mons, 2004) considérée par plusieurs chercheurs comme une forme de privatisation. Aujourd’hui, la manière dont la politique de décentralisation a été menée est remise en question par certains au motif que (1) la faible capacité financière d’un bon nombre d’États en cause les a amenés à accepter des politiques recommandées, pour ne pas dire imposées, par des instances supranationales et aussi devant le constat que (2) plusieurs années plus tard, les fruits promis du changement sont encore attendus (Daun, 2007). Dans le cadre de la présente thèse, nous nous sommes intéressé à l’expérience sénégalaise de décentralisation de l’éducation. À partir des années 1990, ce pays, confronté comme les autres pays d’Afrique au sud du Sahara à une profonde crise de son système éducatif, a initié une réforme décentralisatrice (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). Nous avons, plus précisément, étudié la stratégie du faire faire qu’il a alors mise en place. Présentée comme une stratégie prometteuse, voire exemplaire, au cours de ses premières années de mise en œuvre (ADEA, 2004), le faire faire fait aujourd’hui face à des critiques acerbes (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convaincu qu’une compréhension de la construction du sens de cette initiative aiderait à mieux la cerner, nous l’avons analysé à la lumière de perspectives critiques et de dé/re/construction du sens donné par les acteurs (Ball, 1994 et 2006; Weick, 1995 et 2001; Spillane, 1998 et 2000). Nous avons, pour les besoins de cette analyse, observé et interrogé près d’une centaine d’acteurs impliqués dans ladite stratégie. Le traitement de l’ensemble des données recueillies dans le cadre de la recherche a permis de préciser le sens que les principaux acteurs donnent à l’initiative, de constater l’absence d’un sens partagé, voire le conflit entre des sens divergents attribués à cette initiative. Ainsi, si le discours qui porte la stratégie tente d’inscrire le projet dans une dynamique de participation et d’implication des acteurs, une observation poussée montre une toute autre direction, celle d’une inscription dans une dynamique de marchandisation et d’une application aveugle de ses impératifs (Charlier, 2003). L’étude des structures et des règles de fonctionnement de la stratégie telles qu’elles sont présentées dans les documents officiels dévoile, du reste, une organisation et des orientations de type bureaucratique et centralisé. L’analyse du sens du faire faire nous a, de fait, ouvert à la confrontation des deux modèles, de « type démocratie de participation » et de « type démocratie marchande », décrite par Lessard (2006) dans son analyse des principales tendances d’évolution de la gouvernance de l’éducation. Les promoteurs du faire faire ont alors beau proclamer pour se dédouaner que le projet est bon, mais que l’implantation est mauvaise parce que les moyens ne suivent pas les intentions proclamées ou encore que les populations ne sont pas prêtes pour le changement : Il reste qu’ils se sont très peu préoccupés du sens qu’une telle initiative a pour les acteurs à la base, or c’est vraisemblablement une des raisons des problèmes rencontrés. En fait, inspirés par la rhétorique des bailleurs de fonds internationaux, ces promoteurs tiennent un discours fondé sur le premier modèle (participatif) tout en mettant en place le second (marchand). Au plan conceptuel, le choix d’un cadre d’analyse combinant les perspectives critiques et post-positives de sensemaking et d’analyse des représentations (frame analysis) a permis de sortir des sentiers battus de la résistance au changement et des analyses exclusivement macro. Ce cadre apporte un éclairage nouveau sur la mise en œuvre de la politique publique qu’est le faire faire; un éclairage très instructif pour les acteurs impliqués, en particulier les acteurs institutionnels. Avec ce cadre, la thèse montre que ce qui n’a pas fonctionné dans le cas de la stratégie c’est qu’il y a eu, entre autres, la confrontation d’au moins deux sens qui se côtoient sans se parler dans la stratégie et la prédominance d’un sens officiel de la décentralisation essentiellement et prioritairement orienté vers une diversification de l’offre éducative (visiblement assimilée à la demande la définissant) et faisant très peu de cas de la demande réelle. La thèse confirme également la place de plus en plus grande que prennent de nouveaux acteurs que sont les « opérateurs en éducation » et a contrario le peu de place laissée aux bénéficiaires directs que sont les apprenants et les populations. Elle réaffirme finalement la pertinence d’explorer les possibilités d’hybridation des sens émergeant du vécu des acteurs. Au demeurant, le cas sénégalais ici étudié est un prétexte pour aborder la mise en œuvre des politiques publiques en éducation, un domaine de connaissances en émergence. La démarche méthodologique et les résultats de cette recherche doctorale sont de ce fait transférables à d’autres contextes où la même problématique se pose. / In the past three decades, education systems throughout the world have experienced major transformations in relation to the overall quest of more relevance and effectiveness (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). These developments took, among other forms, a trend towards decentralization of educational provision and management (Mons, 2004) considered by many researchers as a form of privatization. Today, the way the decentralization policy has been carried out is being questioned because the fact that (1) the limited financial capacity of many of the States concerned has led them to accept the recommended, if not imposed, policies by international bodies and also because (2) after several years of implementation, many countries like Senegal are still waiting for the beneficts promised (Daun, 2007). In the context of this thesis, we were interested in Senegal's experience of decentralization of education. From the 1990s, this country, as many other subsaharian African countries, facing a profound crisis of its education system, initiated a decentralization reform intended to improve their system (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). We more precisely studied the faire faire strategy then implemented. Presented as a promising or exemplary strategy during the first years of implementation (ADEA, 2004), the strategy faces more and more criticism (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convinced that a better understanding of the sensemaking of this initiative may help to better implement it, we analyzed it in the light of critical, post-major theories, and sensemaking by the actors’ perspectives (Ball, 1994 and 2006; Weick, 1995 and 2001; Spillane, 1998 and 2000). For the purposes of this analysis, we observed and interviewed nearly a hundred actors involved in that strategy. Processing of all the data collected allowed us to clarify the sense that the main actors give to the initiative, to see the lack of a shared sense and to point out the conflict between different meanings of the initiative. Thus, if the official discourse tries to situate the project in dynamics of participation and involvement, our extensive observation rather shows a form of commodification process and a blind application of its requirements (Charlier, 2003). Moreover, the study of the structures and rules of operation of the strategy as presented in official documents reveals a bureaucratic and centralized organization and guidance. In fact, the analysis of the sensemaking of the faire faire, highlighted the clash of the two models of democraty, i.e. participatory vs market oriented, described by Lessard (2006) as the main trends in the current developpents in education governance. The proponents of the faire faire may proclaim the quality of the project and blame insufficient resources or limited capacity of change among actors, the really remains there seems to be little concerned about the grassroots actors sensemaking. In fact, inspired by the rhetoric of international donors, the promoters held a discourse based on the first model (participatory) while setting up the second (merchant). Conceptually, the choice of a mixed analytic framework, combining sense-making, representation, critical and post-positive perspectives, helped to overcome the traditional resistance to change and the macro analyses explanations. This framework sheds new light on the implementation of public policy that may be informative for those involved in the faire faire, especially the institutional actors. With this framework, the thesis has shown that what did not work here is that there were, among others, the confrontation of at least two different meanings that cohabit in the strategy and the predominance of a formal sense of decentralization, one that is essentially and primarily oriented towards diversification of educational provision and not towards the actual demand. It also confirmed the increasing role played by the new education operators and, conversely, the limited room left to the learners and populations. Ultimately, the thesis reaffirmed the relevance of exploring the possibilities of hybridization of different actors’ meanings. In sum, the Senegalese case studied here is a pretext to discuss the implementation of public policies in education, an emerging field of knowledge. The methodology and results of this doctoral research are therefore transferable to other contexts where the same problem arises. / Traduction du titre en anglais: Making sense of governance in non-formal education : A critical analysis of the Senegalese faire faire strategy
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La querelle du positivisme au sein de la sociologie allemande

Maheu-Moisan, Maxime 07 1900 (has links)
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La dialectique négative de Theodor W. Adorno : méthode d'émancipation et d'éducation

Fortin Mongeau, Félix 08 1900 (has links)
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