In New Orleans, Louisiana, voodoo is omnipresent. There is voodoo in a more religious sense, that is generally more secretive, and there is a highly visible side to voodoo, that is shown in the many references to voodoo in a commercial or political sense throughout the city.Based on ethnographic fieldwork, this dissertation demonstrates that the criteria that define the boundaries of what is voodoo are debated by the practitioners and the authenticity of certain events or practices is often internally contested. To include all these debates, the broader concept of ‘voodooscape’ is introduced in this dissertation.The concept of voodooscape is a useful tool for the analysis of voodoo in New Orleans, because it includes these debates and the large domain where negotiations on voodoo take place. This dissertation contains ethnographic descriptions of these negotiations, with a focus on the ways in which the ‘voodooscape’ embodies memories of the history of slavery and the ways of coping with these memories. The voodooscape both mobilizes these memories and how to cope with these memories at the same time. In a similar way, the voodooscape mobilizes the memories of more recent events, of which hurricane Katrina and the current violence that caused the rise of the Black Lives Matter Movement are the most important ones in New Orleans. The theoretical contribution of this work lies in the introduction of the concept of voodooscape, that allows a nuanced analysis and understanding of voodoo, through which several socially relevant dimensions are displayed and connected, namely: race, politics, music, art, heritage, tourism and commerce. / À la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, le Vaudou est omniprésent. On y trouve le Vaudou dans sa signification religieuse, qui est généralement plutôt secrète, et son visage plus visible, qui s'illustre à travers la ville dans les nombreuses références aux incarnations commerciales ou politiques du Vaudou. À l'appui d'une enquête ethnographique, cette thèse démontre que les critères qui définissent les frontières de ce qui relève du Vaudou sont débattues par ses différents praticiens, de même qu'ils débattent fréquemment entre eux de l'authenticité de certaines pratiques ou événements. Pour rendre compte de tous ces débats, on a introduit le concept plus large de « Vaudousphère » [voodooscape]. Le concept de Vaudousphère est utile à l'analyse du Vaudou à la Nouvelle-Orléans en ce qu'il incorpore ces débats et les nombreux espaces où prennent place ces négociations sur le Vaudou. Cette thèse inclut des descriptions ethnographiques de ces négociations, en se focalisant sur la manière dont la « Vaudousphère » incarne la mémoire collective de l'histoire de l'esclavage et les stratégies d’accommodation avec cette mémoire. De même, la Vaudousphère mobilise les souvenirs d'événements plus récents, dont les plus importants à la Nouvelle-Orléans sont l'ouragan Katrina et la violence contemporaine qui a conduit à l'émergence du mouvement «Black Lives Matter». L'apport théorique de ce travail repose sur l'introduction du concept de Vaudousphère qui permet de conduire une analyse nuancée et compréhensive du Vadou, et à travers lequel plusieurs dimensions sociales pertinentes sont mises en évidence et en connexion, telles que: la race, la politique, la musique, l'art, l'héritage, le tourisme et le commerce. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

[pt] Esta tese pesquisa os arquivos que subjazem às criações da coreógrafa Lia Rodrigues em 31 anos de trabalho, a partir de um conjunto de cenas de Fúria (2018), peça que abraça os principais estratos da obra da artista. A análise parte de arquivos seminais das cenas anteriores e constituintes do que virá ao palco, atravessadas pelas artes plásticas, pela literatura e pela própria territorialidade do projeto coreopolítico da coreógrafa na favela da Maré, sede da companhia desde 2004. O trabalho se dá sobre materiais plásticos, textuais e corpóreos que explicitam e desdobram os contornos da dramaturgia de Lia Rodrigues dentro e fora dos palcos, tanto como artista quanto como ativista. A seleção dos arquivos investigados não esconde nem se furta ao que é oriundo do meu corpo-testemunha, ele mesmo baseado na convivência de 25 anos com a artista. Este corpo privilegiado se desvela na estrutura da tese a partir de memórias e reflexões que vão tecendo e percorrendo os capítulos. Do mesmo modo, o corpus do estudo dá destaque à voz da própria artista, através de entrevistas, conversas e palestras. / [fr] Cette thèse recherche les archives sous-jacentes aux créations de la chorégraphe Lia Rodrigues dans ses 31 ans de travail, à partir d un ensemble de scènes de Fúria (2018), pièce qui contient les principales strates de l oeuvre de l artiste. L analyse démarre par les archives séminales des scènes qui précèdent et constituent ce qui ira sur scène, traversées par les arts plastiques, par la littérature et par la territorialité même du projet choréopolitique de la chorégraphe à la favela de Maré, siège de la compagnie depuis 2004. Le travail se fait sur des matériaux plastiques, textuels et corporels qui explicitent et démultiplient les contours de la dramaturgie de Lia Rodrigues, sur scène autant qu en dehors, comme artiste ainsi que comme activiste. La sélection des archives étudiées ne cherche ni à cacher ni à éviter ce qui ressort de mon propre corps-témoin, au fil de 25 ans de relation personnelle et professionnelle avec l artiste. Ce corps privilégié se dévoile dans la structure de cette thèse, à partir des mémoires et réflexions qui tissent et parcourent les chapitres.

Des recherches ont montré comment les mouvements sociaux tirent parti des capacités techniques offertes par les plateformes numériques pour attirer l'attention sur leurs causes et mobiliser des partisans. Pendant la pandémie de COVID-19, le même phénomène a été observé chez certains softleaders s’opposant aux mesures sanitaires qui ont utilisé ces mêmes plateformes pour promouvoir leurs points de vue et leurs croyances. Cependant, elles ne sont pas neutres et tiennent un rôle dans l’aboutissement de tels objectifs. C’est ce que ce mémoire s’efforce de mettre en lumière. Dans le cadre de cette recherche, l’échange de propriétés entre des actants humains, et non-humains, soit les micro-célébrités activistes politiques et les capacités techniques de la plateforme Twitter, sont considérées comme une voie stratégique vers la mise en visibilité d’une idéologie politique. Dans une perspective sociotechnique, nous visons à comprendre la construction de récits et la fabrique du discours, en analysant les thèmes qui émergent des publications sur Twitter et le rôle des entités du collectif composé des actants humains et non-humains dans la production et la diffusion de ces messages. Nous remarquons que le résultat d’un tel assemblage, à travers des stratégies et les possibilités offertes par les affordances, permet de se saisir de l’attention médiatique de l’auditoire à des fins politiques : la promotion de valeurs issues de convictions anti-mesures sanitaires basées sur de la désinformation, des théories du complot et de la méfiance envers différentes institutions démocratiques. Ainsi, nous suggérons que des recherches futures doivent continuer de se pencher sur les effets de composition de cet assemblage sur la production et la diffusion du discours et que ces considérations doivent être prises en compte dans la recherche de solutions au problème de la désinformation. / Research has shown how social movements leverage the technical capabilities offered by social media platforms to draw attention to their causes and mobilize supporters. During the COVID-19 pandemic, the same phenomenon has been observed among some softleaders opposing health measures who have taken to Twitter to promote their views and beliefs. However, the platforms are not neutral and play a role in the achievement of such objectives. This is what this dissertation attempts to understand. In the context of this research, the exchange of properties between human and non-human actors, micro-celebrity political activists and the technical capacities of the Twitter platform, called affordances, are considered as a strategic path towards the visibility of a political ideology. From a sociotechnical perspective, we aim to understand the construction of their stories, the making of discourse, by analyzing the themes that emerge from their tweets and the role of the collective entities in the production and dissemination of these messages. We see that the result of the collective, through strategies and the capabilities offered by affordances, makes it possible for these softleaders to seize the attention of the audience for political ends: the promotion of values stemming from opposition health measures during the crisis based on misinformation, conspiracy theories and distrust of various democratic institutions. Thus, we suggest that future research should continue to address the composition effects of the network (humans/dispositive) on the production and dissemination of discourse and that these considerations should be considered in the search for solutions to the problem of misinformation.

Project North (PN) est une coalition œcuménique active de 1975 à 1987. À son apogée, elle est composée de 12 Églises chrétiennes. Formée dans la lignée d’un renouveau théologique et œcuménique, PN est un acteur central dans le Canada des années 1970 et 1980. Jamais explorée extensivement dans l’historiographie, PN s’inscrit à la jonction de quatre champs d’études : l’histoire du Nord, l’histoire autochtone, l’histoire religieuse et l’histoire des ressources naturelles. Au fil de son histoire, PN collabore avec plus d’une vingtaine d’organisations autochtones locales, régionales et nationales sur une multitude d’enjeux marquants de l’époque. En entretenant des liens de confiance avec celles-ci, PN contribue à la transmission et à la diffusion de leurs revendications à un large auditoire. Son rôle dans l’évolution d’enjeux nordiques a été essentiel et ne peut pas être mis en veilleuse, tout particulièrement dans le cadre de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, de la Commission Berger et de la Northern Native Rights Campaign. L’étude détaillée de son histoire administrative montre toutefois que PN agit selon une optique de nordicité religieuse, c’est-à-dire une vision chrétienne du Nord influencée par une théologie structurée et complexe. Le Nord de PN est un Nord chrétien, vierge de péchés sociaux et de vastes projets de développement de ressources naturelles. Ceci l’amène à entretenir des relations indifférentes, voire hostiles, avec certaines organisations autochtones dont les finalités souhaitées divergent de celles de la coalition. / Project North (PN) was an ecumenical coalition active from 1975 to 1987. At its peak, it comprised 12 different Christian churches. Formed in the wake of theological and ecumenical renewal, PN was a central player in Canada in the 1970s and 1980s. Never explored extensively in the historiography, PN stands at the junction of four fields of study: northern history, Indigenous history, religious history and natural resources history. Throughout its history, PN collaborated with more than twenty local, regional, and national Indigenous organizations on a multitude of pressing issues of the time. By maintaining a relationship of trust with these organizations, PN contributed to the transmission and publicization of their demands to a wide audience. Its role in the evolution of northern issues was essential and cannot be overlooked, especially during the James Bay and Northern Quebec Agreement, the Berger Commission and the Northern Native Rights Campaign. A detailed study of its administrative history reveals, however, that PN acted according to a religious nordicity, that is a Christian vision of the North influenced by a structured and complex theology. PN's North was Christian, untouched by social sins and by vast natural resource development projects. This led the coalition to maintain indifferent, even hostile, relations with certain Indigenous organizations whose ends diverged from those of the coalition.

Au cours des dernières années, l’automatisation des services et le développement des technologies de l’information ont mené à une multiplication des écrans tactiles dans les espaces urbains. Cette multiplication a contribué à l’émergence de nouveaux usages et pratiques situées. Par exemple, dans plusieurs villes, pour acheter un titre de transport ou encore emprunter un document à la bibliothèque de façon autonome, il faut passer par l’écran tactile. Par contre, pour les personnes avec un handicap, les bornes en libre-service avec écran tactile peuvent être un obstacle à l’accessibilité en rendant plus difficile l’utilisation de certains services. Ce projet de recherche se penche sur cette problématique afin d’explorer comment les personnes avec handicap arrivent à utiliser les écrans tactiles malgré les différents obstacles qu’ils rencontrent dans la ville de Montréal. Pour y arriver, ce mémoire a été construit en trois temps. Il comporte d’abord une revue de littérature afin de comprendre les différents enjeux liés aux thématiques du handicap et de l’accessibilité en mobilisant notamment le concept d’affordance. Ensuite, il présente, d’une part, le bricolage méthodologique ayant permis d’en savoir plus sur l’expérience vécue des participantes et participants à l’aide de données mixtes et d’autre part, les considérations éthiques ayant guidé l’élaboration du projet. Finalement, ce mémoire présente les données récoltées sur le terrain et discute des thématiques ayant émergé de l’analyse de ces données : le rapport qu’entretiennent les participantes et participants au temps, les diverses tactiques utilisées pour négocier l’usage des écrans tactiles, l’interdépendance de toutes les parties impliquées dans le fonctionnement d’un dispositif numérique et la façon dont les participantes et participants du projet sont apparus dans l’horizon des écrans tactiles qu’ils ont utilisés. / In recent years, the automation of services and the development of information technologies have led to a proliferation of touch screens in urban spaces. This proliferation has contributed to the emergence of new situated uses and practices. For example, in several cities, to buy a transport ticket or even borrow a document from the library independently, you have to go through the touch screen. On the other hand, for people with disabilities, self-service kiosks with touch screens can be an obstacle to accessibility by making it more difficult to use certain services. This research project focuses on this issue in order to explore how people with disabilities manage to use touch screens despite the various obstacles they encounter. To achieve this, this research paper was constructed in three stages. It first includes a literature review in order to understand the various issues related to the themes of disability and accessibility by mobilizing the concept of affordance. Then, it presents, on the one hand, the methodological bricolage that made it possible to learn more about the lived experience of the participants using mixed data and, on the other hand, the ethical considerations that guided the development. of the project. Finally, this thesis presents the data collected in the field and discusses the themes that emerged from the analysis of this data: the relationship that the participants have to time, the various tactics used to negotiate the use of touch screens, the interdependence of all the parties involved in the operation of a digital device and the way in which the participants of the project appeared in the horizon of the touch screens they used.

[ES] La "colonialidad" es un ethos cultural no superado, tanto en España como en las antiguas Colonias. En el marco migratorio español, donde existe un flujo permanente de personas provenientes principalmente de África y América Latina, vislumbrar la resignificación contemporánea de las relaciones coloniales fundamentadas en la desigualdad entre el Norte Global y el Sur Global, nos permite entender al racismo como un sistema de ficciones y una matriz organizadora de poder con implicaciones a nivel económico, político, social, cultural, histórico y epistémico. El creciente movimiento antirracista en España busca visibilizar y erradicar este sistema de exclusión, luchando por los derechos de miles de personas migrantes provenientes del Sur Global que habitan en este territorio. Para esto, retoman reflexiones dadas desde la teoría y feminismos decoloniales con el propósito de hacer visibles las relaciones de poder desiguales, con herencia colonial, que operan y afectan las vidas de las personas migrantes y racializadas en España. Este trabajo de investigación etnográfica busca entender a las redes migratorias de mujeres en el estado español desde el trabajo y experiencias de una colectiva de corte feminista, antirracista y decolonial que opera en Valencia, "Mujeres con Voz". Donde mujeres provenientes del Sur Global trabajan por romper con los estereotipos y violencias que median sus experiencias, para construirse como sujetos políticos activos en su nueva sociedad de recepción. Esta investigación busca entender cómo se construye y qué permite esta red migratoria, además de evidenciar qué significa para este grupo ser una mujer migrante y racializada en Valencia. Para esto, se harán visibles las estrategias y espacios de resistencia decolonial que ha generado este grupo en un contexto migratorio complejo, donde el aparataje estatal, legal y los paisajes mediáticos locales y globales, generan estereotipos migratorios que limitan sus vidas y pleno desarrollo. / [CAT] La "colonialitat" és un ethos cultural no superat tant a Espanya com a les antigues Colònies. En el marc migratori espanyol, on hi ha un flux permanent de persones provinents principalment d'Àfrica i Amèrica Llatina, albirar la resignificació contemporània de les relacions colonials fonamentades en la desigualtat entre el Nord Global i el Sud Global, ens permet entendre a el racisme com un sistema de ficcions i una matriu organitzadora de poder amb implicacions a nivell econòmic, polític, social, cultural, epistèmic i històric. El creixent moviment antiracista a Espanya busca visibilitzar i eradicar aquest sistema d'exclusió, lluitant pels drets de milers de persones migrants provinents de el Sud Global que habiten en aquest territori. Per això, reprenen reflexions donades des de la teoria i feminismes decoloniales amb el propòsit de fer visibles les relacions de poder desiguals, amb herència colonial, que operen i afecten les vides de les persones migrants i racialitzades a Espanya. Aquest treball de recerca etnogràfica busca entendre a les xarxes migratòries de dones a l'estat espanyol des del treball i experiències d'una col·lectiva de tall feminista, antiracista i decolonial que opera a València, "Dones amb Veu". On dones provinents de Sud Global treballen per trencar amb els estereotips i violències que intervenen seves experiències, per construir-se com a subjectes polítics actius en la seva nova societat de recepció. Aquesta investigació busca entendre com es construeix i què permet aquesta xarxa migratòria, a més d'evidenciar què significa per a aquest grup ser una dona migrant i racialitzada a València. Per això, es faran visibles les estratègies i espais de resistència decolonial que ha generat aquest grup en un context migratori complex, on el aparells de l'Estat, legal i els paisatges mediàtics locals i globals generen estereotips migratoris que limiten les vides d'aquestes dones. / [EN] "Coloniality" is a current cultural ethos that operates both in Spain and in the former Colonies. This influences the Spanish migratory framework, which has a permanent flow of people coming mainly from Africa and Latin America. To understand the contemporary resignifications of these colonial relations based on the inequality between the Global North and the Global South, allows us to understand racism as a system of fictions and an organizing matrix of power with implications at the economic, political, social, cultural, historical and epistemic levels. The growing anti-racist movement in Spain seeks to make visible and eradicate this system of exclusion, fighting for the rights of thousands of migrants from the Global South who live in this territory. For this, they take up reflections given from decolonial theory and feminisms with the purpose of making visible the unequal power relations, with colonial heritage, that operate and affect the lives of migrants and racialized people in Spain. This ethnographic research seeks to understand the migratory networks of women in the Spanish state from the work and experiences of a feminist, anti-racist and decolonial collective that operates in Valencia, "Mujeres con Voz". Where women from the Global South work to break the stereotypes and violence that mediate their experiences and construct themselves as active political subjects in their new society. This research seeks to understand how this migratory network is developed and what it allows, and show what it means for this group to be a migrant and racialized woman in Valencia. The strategies, and spaces of decolonial resistance generated by this group will become visible in a complex migratory context, where the state, legal, and local and global media landscapes generate migratory stereotypes that limit the lives of these women. / Naranjo Ayala, MJ. (2021). Redes migratorias de mujeres y espacios decolonizadores, estudio de etnografía visual: Colectiva "Mujeres con voz-Valencia" [Tesis doctoral]. Universitat Politècnica de València. https://doi.org/10.4995/Thesis/10251/177646

[ES] La presente tesis doctoral aborda las prácticas artísticas colaborativas en la ciudad de Valencia durante la etapa de los gobiernos del Partido Popular de la Comunidad Valenciana a las instituciones local y autonómica, es decir, entre 1991 y 2015, estableciendo este marco espacial y temporal como el contexto de esta investigación. Este pasado reciente se define por una clara connivencia del ámbito de la política con un sector económico concreto que se materializará en operaciones urbanísticas que afectarán al territorio, en general, y a ciertos barrios en particular; también hay que destacar una serie de políticas espectaculares con el objetivo de situar a Valencia al frente del turismo internacional. El despilfarro de recursos económicos vendrá a socavar el bienestar de sus habitantes y a dejar de lado muchas de las necesidades ciudadanas por carencia de inver-siones. Esta política espectacular tendrá su oposición en una serie de movimientos, grupos, asocia-ciones vecinales o colectivos culturales que tomarán la calle con sus protestas y demandas. Esta investigación ha seleccionado algunos de los grupos activistas locales más representa-tivos para profundizar en el conflicto que dio lugar a su formación, sus demandas y su tra-yectoria. De este modo se cartografiará el terreno donde se han desarrollado prácticas ac-tivistas que podemos denominar prácticas artísticas colaborativas. Por otro lado, desde la vertiente artística, esta investigación postula la pertenencia de estas prácticas como prácticas artísticas justificando esta relación según una revisión de algunas tendencias artísticas contemporáneas como pueda ser el arte activista en el cual incluire-mos qué entendemos por prácticas artísticas colaborativas. Finalmente, la investigación empírica de estas prácticas se materializará en tres tipologías analíticas diferentes con el objetivo de concluir que estas actividades activistas facilitan la visibilidad del conflicto y al mismo tiempo pueden ser una herramienta de construcción o reconstrucción de la cohesión social de un barrio o de un grupo social en particular. De acuerdo con esta idea, el estudio concluye con la selección de una serie de prácticas artísti-cas colaborativas y su definición atendiendo a los parámetros más significativos, así como la puesta en relación de estas prácticas de calle con un conjunto de obras artísticas locales, nacionales e internacionales, como ejercicio de visibilizar las influencias mutuas. / [CA] La present tesi doctoral aborda les pràctiques artístiques col·laboratives a la ciutat de València durant l'etapa dels governs del Partit Popular de la Comunitat Valenciana a les insti-tucions local i autonòmica, és a dir, entre 1991 i 2015, establint aquest marc espacial i tem-poral com el context d'aquesta investigació. Aquest passat recent es defineix per una clara connivència de l'àmbit de la política amb un sector econòmic concret que es materialitzarà en operacions urbanístiques que afectaran al territori, en general, i a certs barris en particular; també cal destacar una sèrie de políti-ques espectaculars amb l'objectiu de situar a València al capdavant del turisme internacio-nal. El balafiament de recursos econòmics vindrà a soscavar el benestar dels seus habitants i a deixar de costat moltes de les necessitats ciutadanes per manca d'inversions. Aquesta política espectacular tindrà la seua oposició en una sèrie de moviments, grups, associacions veïnals o col·lectius culturals què prendran el carrer amb les seues protestes i demandes. Aquesta investigació ha seleccionat alguns dels grups activistes locals més re-presentatius per a aprofundir en el conflicte que donà lloc a la seua formació, les seues de-mandes i la seua trajectòria. D'aquesta manera es cartografiarà el terreny on s'han desenvo-lupat pràctiques activistes que podem denominar pràctiques artístiques col·laboratives. D'altra banda, des del vesant artístic, aquesta investigació postula la pertinença d'aquestes pràctiques com a pràctiques artístiques justificant aquesta relació segons una revisió d'algunes tendències artístiques contemporànies com puga ser l'art activista en el qual in-clourem què entenem per pràctiques artístiques col·laboratives. Finalment, la investigació empírica d'aquestes pràctiques es materialitzarà en tres tipologi-es analítiques diferents amb l'objectiu de concloure que aquestes activitats activistes facili-ten la visibilitat del conflicte i al mateix temps poden ser una eina de construcció o recons-trucció de la cohesió social d'un barri o d'un grup social en particular. D'acord amb aquesta idea, l'estudi conclou amb la selecció d'una sèrie de pràctiques artístiques col·laboratives i la seua definició atenent als paràmetres més significatius així com la posada en relació d'aquestes pràctiques de carrer amb un conjunt d'obres artístiques locals, nacionals i inter-nacionals, com a exercici de visibilitzar les influències mútues. / [EN] This doctoral thesis addresses collaborative artistic practices in the city of Valencia during the stage of the governments of the Popular Party of the Valencian Community to local and regional institutions, that is, between 1991 and 2015, establishing this spatial and temporal framework as the context of this research. This recent past is defined by a clear collusion of the field of politics with a specific eco-nomic sector that will materialize in urban operations that will affect the territory, in gen-eral, and certain neighbourhoods in particular; It is also necessary to highlight a series of spectacular policies with the aim of placing Valencia at the forefront of international tour-ism. The waste of economic resources will undermine the well-being of its inhabitants and put aside many of the citizens' needs due to lack of investment. This spectacular policy will have its opposition in a series of movements, groups, neigh-bourhood associations or cultural collectives that will take to the streets with their pro-tests and demands. This research has selected some of the most representative local activ-ist groups to deepen the conflict that gave rise to their formation, their demands and their trajectory. In this way, the terrain where activist practices have developed that we can call collaborative artistic practices will be mapped. On the other hand, from the artistic perspective, this research postulates the belonging of these practices as artistic practices, justifying this relationship according to a review of some contemporary artistic trends such as activist art in which we will include what we understand by collaborative artistic practices. Finally, the empirical investigation of these practices will materialize in three different analytical typologies with the aim of concluding that these activist activities facilitate the visibility of the conflict and at the same time can be a tool for the construction or recon-struction of the social cohesion of a neighbourhood or community. a particular social group. In accordance with this idea, the study concludes with the selection of a series of collaborative artistic practices and their definition according to the most significant pa-rameters as well as the relationship of these street practices with a set of local, national artistic works. and international, as an exercise to make mutual influences visible. / Martínez Biot, B. (2022). Pràctiques artístiques col·laboratives i protesta ciutadana. Valencia: 1991-2009 [Tesis doctoral]. Universitat Politècnica de València. https://doi.org/10.4995/Thesis/10251/185191

Ce mémoire s’attarde à la manière dont une communauté en ligne de fan d’un groupe de musique – la communauté BTS ARMY – s’est mobilisé pour soutenir le mouvement Black Lives Matter, en particulier lors d’une campagne de levée de fonds référée par le mot-clic #MatchAMillion. En mobilisant un cadre théorique inspiré de la sociologie des usages (Breton et Proulx, 2012) et des répertoires d’actions numériques (Granjon, 2017a), mon analyse s’intéresse à ce que j’appelle des « usages créatifs » des réseaux sociaux, qui impliquent notamment des détournements des fonctions des plateformes numériques. Je propose de considérer ces usages créatifs comme faisant partie du répertoire d’action numérique de cette communauté en ligne pour concrétiser leurs revendications politiques. À travers une démarche computationnelle de moissonnage de données, j’ai collecté un ensemble de 168 453 tweets publiés par des membres de la communauté de fans BTS ARMY entre mai et juin 2020 sur Twitter qui font références à Black Lives Matter. J’ai réalisé une méthodologie mixte de recherche pour faire ressortir une quinzaine de cas concrets d’usages créatifs que j’ai pu regrouper dans des catégories d’usages que je considère comme prenant part au répertoire d’action de BTS ARMY. En sélectionnant trois cas pour des analyses approfondies, je décris le déroulement et les rôles joués par les membres de BTS ARMY lors de ces usages créatifs des réseaux sociaux selon la hiérarchie de l’activisme numérique de George et Leidner (2019). Mon analyse met en évidence des formes d’usages créatifs des réseaux sociaux durant les mobilisations en ligne de la communauté BTS ARMY. Je fais aussi ressortir des enjeux importants de visibilité soulevés par les usages créatifs à partir du concept de l’allyship performatif de Kutlaca et Radke (2022). / This dissertation focuses on how an online fan community of a music group – the BTS ARMY community – mobilized to support the Black Lives Matter movement, particularly during a fundraising campaign referred by the hashtag #MatchAMillion. By mobilizing a theoretical framework inspired by the sociology of uses (Breton and Proulx, 2012) and the digital action repertoires (Granjon, 2017a), my analysis focuses on what I call “creative uses” of social networks, which notably involve innovative uses that can divert the functions of digital platforms. I propose to consider these creative uses as part of the digital action repertoire of this online community to realize their political demands. Through a computational data harvesting approach, I collected a set of 168,453 tweets posted by members of the BTS ARMY community between May and June 2020 on Twitter, which refer to the fundraising campaign #MatchAMillion. I carried out a mixed research methodology to bring out around fifteen concrete cases of creative uses, which I was able to group into categories of uses which I consider being part of the action repertoire of BTS ARMY. By selecting three cases for in-depth analyses, I describe the course, and the roles played by the members of BTS ARMY during these creative uses of social networks according to the hierarchy of digital activism by George and Leidner (2019). My analysis highlights forms of creative uses of social media during the online community mobilizations of BTS ARMY. I also highlight important issues of visibility raised by creative uses based on the concept of performative allyship by Kutlaca and Radke (2022).

[EN] Abstract: Craftivism is an artistic-social movement that, through handcraft and generally with a social approach, aims to transform something already used for a better end, through creativity, in an individual or collective way. This investigation tries to understand the repercussion of the craftivist actions, and of its DIY ethic (Do-It-Yourself). The present PhD bases its deductions on the analysis of different local and international projects, dividing the theoretical body in two principal sections completed by an annexe with cards, which illustrate and gather the most important characteristics of every mentioned example. It tries to be a space to think about the efficiency on reclaiming crafts, emphasizing its transforming capacity. These pages will consider if knitting is a feminist act and/or reinforces stereotypes of femininity, if it's an apolitical form of consumerism, if it's possible to engage in knitting (or another type of crafts) as a political activity, and how can be an effective mode of social action-transformation and community building. In addition, my own participation in some projects has allowed to better outline the movement operating, to determine the principal threads that tie its intentions, to be impregnated with the spirit of (re)claiming the domestic arts and the public space, and finally to compose and put in all the pieces of this fabric that you have in your hands, which every reader has to interpret and internalize, and (probably) would celebrate the crafts in a mindful way. / [ES] Resumen: El craftivismo es un movimiento artístico-social que, a través de la/las artesanía/s y con un enfoque generalmente social, busca transformar algo ya usado para un fin mejor, a través de la creatividad, ya sea de forma individual o colectiva. Esta investigación intenta comprender la repercusión de las acciones craftivistas, y de su ética DIY (Do-It-Yourself), "hazlo tú mismo/a". La presente Tesis Doctoral basa sus deducciones en el análisis de diferentes proyectos locales e internacionales, dividiendo el cuerpo teórico en dos pilares fundamentales, completados por un anexo con fichas, que ilustran y recogen las características más importantes de cada ejemplo citado. Pretende ser un espacio para reflexionar sobre la efectividad al reclamar las artesanías, enfatizando su capacidad transformadora. En sus páginas se considera hasta qué punto el tejer se trata de un acto feminista y/o refuerza estereotipos de feminidad, si es una forma apolítica de consumismo, si resulta posible empoderarse con el tejer (u otro tipo de artesanía) como actividad política, y si resulta un modo eficaz de acción-transformación social y de construcción comunitaria. Además, la propia participación en algunos proyectos ha permitido perfilar mejor el propio funcionamiento del movimiento, determinar los hilos principales que ligan sus propósitos, impregnarse del espíritu de reclamo de las artes domésticas y del espacio público, y finalmente componer y encajar todas las piezas de este tejido que tenéis en las manos, que cada lector/a ha de interpretar e interiorizar, y (quizás) incluso pueda celebrar las artesanías de una manera consciente. / [CA] Resum: El craftivisme és un moviment artístic-social que, a través de la/les artesania/es i amb un enfocament generalment social, busca transformar quelcom ja usat per a una fi millor, a través de la creativitat, ja siga de forma individual o col·lectiva. Aquesta investigació intenta comprendre la repercussió de les accions craftivistes, i de la seva ètica DIY (Do-It-Yourself), "fes-ho tu mateix/a". La present Tesi Doctoral basa les seves deduccions en l'anàlisi de diferents projectes locals i internacionals, dividint el cos teòric en dos pilars fonamentals, completats per un annex amb fitxes, que il·lustren i recullen els trets més importants de cada exemple citat. Pretén ser un espai per reflexionar sobre l'efectivitat en reclamar les artesanies, emfatitzant la seva capacitat transformadora. En les seves pàgines es considera fins a quin punt el teixir es tracta d'un acte feminista i/o reforça estereotips de feminitat, si és una forma apolítica de consumisme, si resulta possible empoderar-se amb el teixir (o altre tipus d'artesania) com a activitat política, i si resulta un mode eficaç d'acció-transformació social i de construcció comunitària. A més, la pròpia participació en alguns projectes ha permés perfilar millor el propi funcionament del moviment, determinar els fils principals que lliguen els seus propòsits, impregnar-se de l'esperit de reclam de les arts domèstiques i de l'espai públic, i finalment composar i encaixar totes les peces d'aquest teixit que teniu a les mans, que cada lector/a haurà d'interpretar i interioritzar, i (potser) fins i tot puga celebrar les artesanies d'una manera conscient. / Rodríguez Tortajada, A. (2016). El Craftivisme com a mecanisme integrador de transformació social. Entreteixint des de la individualitat a la col·lectivitat, de l'artesania a l'activisme post-media [Tesis doctoral]. Universitat Politècnica de València. https://doi.org/10.4995/Thesis/10251/62590

Espaces, sons et écosystèmes fragiles: exploration des impacts sociaux de l’art sonore écologique dans le contexte Indien cherche à découvrir le potentiel transformateur des œuvres sonores en interaction avec des espaces dotés de contextes écologiques vulnérables, offrant ainsi la possibilité de nourrir les discours critiques entourant divers enjeux environnementaux sur le territoire indien. Cette thèse de mémoire tente de découvrir, plus précisément, les retombées sociales potentielles qui sous-tendent les projets in situ de deux artistes sonores indiens, Farah Mulla et Pratyay Raha, réalisées au moyen d’installations sonores publiques et d’enregistrement de terrain. En encadrant ces impacts comme du soutien communautaire et de l’influence politique, cette analyse souligne les dimensions collaboratives et souvent interdisciplinaires des initiatives des artistes—des méthodes pouvant amplifier leur discours politique. De plus, cette recherche soutient que les philosophies collaboratives et interdisciplinaires sont enracinées dans la communauté élargie de l’art sonore. Cela est illustré par les programmes socialement engagés et expérimentaux des organisations autogérées par des artistes telles que l'Indian Sonic Research Organisation, Synthfarm et Khoj, qui offrent un soutien structurel à des artistes comme Mulla et Raha. Ces efforts sont dédiés à la diffusion des pratiques de l'art sonore et à la création d'espaces de partage des connaissances, au-delà des sphères conventionnelles des musées et des galeries. Enfin, cette étude cherche à faire émerger de nouveaux points de vue susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus large quant à la place et l’importance de l’art sonore indien dans le domaine de l’histoire de l’art global, tout en explorant la manière dont les installations sonores et les enregistrements de terrain peuvent servir comme forme d’activisme sonore dans les espaces publics, sensibilisant ainsi les populations aux problèmes écologiques du context indien. / Sites, Sounds & Fragile Ecosystems: Exploring Ecological Sound Art's Social Impacts in the Indian Context seeks to uncover the intricate interplay between sound, space, socio-politics, and ecology, thereby shedding illuminating insights into the transformative potential inherent in sound-based art as catalysts for raising social consciousness and nurturing critical discourse within the ecological context of endangered indian settings. This thesis is an attempt to uncover the potential social impacts that underlie the site-specific endeavours of two Indian sound artists, Farah Mulla and Pratyay Raha, more specifically through forms of sound installation and field recordings. By framing these impacts as communal care and political influence, this analysis underscores the collaborative and often interdisciplinary dimensions of the artists’ initiatives, methods that can amplify their political agency. Moreover, this study contends that the collaborative and cross-disciplinary ethos are rooted within the broader community of sound-based artists, as evidenced by the socially-engaged and innovative programs of independent artists-run organisations such as the Indian Sonic Research Organisation, Synthfarm, and Khoj, which offer structural support for artists like Mulla and Raha. Their work is dedicated to disseminate sound art practices and fostering spaces for knowledge sharing beyond the conventional settings of museums and galleries. Finally, this research aims to bring forth new viewpoints that may contribute to a more expansive recognition of the place and significance of Indian sound art within the realm of art history. Simultaneously, it delves into how sound installation and field recording serve as instruments of political agency in public spaces, thereby raising awareness about pressing ecological issues caused by human dominance.