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Frontières Intimes : Indiens, Français, et Africains dans la Vallée du Mississippi

Toudji, Sonia 09 December 2011 (has links) (PDF)
Ma thèse explore les rencontres qui eurent lieu entre Français, Amérindiens et Africains en Louisiane, à l'époque de l'Amérique coloniale. C'est plus précisément sur la partie sud du territoire que ce travail s'est penché. Les bornes chronologiques sont 1686, découverte du territoire par Robert La Salle et 1803, vente du territoire, alors Français, aux Américains par Napoléon en 1803. Mon projet était d'analyser les rapports établis entre ces trois groupes en mettant l'accent sur les relations intimes qui se sont créées entre eux (relations sexuelles, concubinage, mariages mixtes), et les liens de parenté sont également des objets d'étude dans cette recherche. De ces relations intimes émergent diverses communautés : ainsi, les " métis " font référence aux enfants nés de Français et d'Amérindiens alors que les " Griffe " désignent une autre communauté, résultat d'unions entre Africains et Amérindiens. L'étude de ces deux groupes représente une partie de ce travail. Cette thèse s'attache aussi à analyser les conséquences de ces unions sur les rapports sociaux, économiques, et diplomatiques entre ces différents peuples.
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« Vannerie et vanniers »<br />Approche ethnologique d'une activité artisanale en Guyane française

Davy, Damien 26 November 2007 (has links) (PDF)
La vannerie en tant qu'artisanat traditionnel est une activité très importante en Guyane française. Elle est chez les Amérindiens l'artisanat masculin par excellence même si chez les Créoles cette activité est moins liée au genre. À travers le recensement de toutes les formes tressées, de leurs usages, des mythes et des rites liés à la vannerie, je montre dans ce travail comment cette culture matérielle est profondément ancrée chez les différentes communautés amérindiennes (Arawak-Lokono, Kali'na, Palikur, Teko, Wayana et Wayãpi), et secondairement créoles ou aluku. Et, si les vanneries de Guyane appartiennent au complexe culturel du Plateau des Guyanes, il n'empêche que chacune d'elles participent au démarquage identitaire des différentes communautés de cette Région. <br />De plus, pour tresser ces formes, les vanniers utilisent toutes les parties d'une incroyable diversité de plantes (plus de 117 espèces botaniques), les aroumans (Ischnosiphon spp.) en constituant le genre emblématique. Je montre ainsi que les vanniers sont détenteurs d'un savoir botanique, écologique et technique d'une grande finesse. D'autre part, cette activité a longtemps été uniquement destinée à la fabrication d'outils de production, essentiellement pour transformer en aliment le manioc amer ; or, aujourd'hui le monde moderne et l'argent pénètrent toutes les communautés de cette Région. Ainsi, la vannerie se transforme, certains de ses outils sont remplacés par des produits manufacturés, des techniques et une partie des motifs sont oubliés alors que la commercialisation connaît une ampleur sans précédent. En montrant comment la transition se passe chez les différentes communautés guyanaises tant d'un point de vue des savoirs technique, culturel que botanique mais également quelle évolution cette activité connaît en devenant de plus en plus commerciale, j'explore les facteurs de transmission de ces savoirs. <br />Au final, cette thèse propose une véritable analyse ethnobotanique, socio-économique et ethnologique retraçant l'évolution de la vannerie, sa place dans les communautés guyanaises ainsi que sa confrontation au monde contemporain.
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A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios : a instauração de lugares enunciativos

Azevedo, Adelia Maria Evangelista January 2014 (has links)
La thèse «L’expérience dans et par la langue(langage) dans les témoignages des peuples amérindiens: l’instauration de lieux énonciatifs» propose de comprendre les lieux occupés par des sujets lorsque l’appropriation de la langue(langage), dans la situation de communication, de réalisation de l’Épreuve de Rédaction – Test d’accès à l’université pour les étudiants indigènes – 2012/COPERSE – UFRGS. Pour le parcours théorique de la thèse, nous avons faits des incursions aux idées de William D. Whitney et de Ferdinand de Saussure, principalement, en ce qui concerne la genèse des principes généraux de la Linguistique moderne, étant donné la nature du biais anthropologique inscrit dans les concepts de langue, liés aux faits humains. Le biais anthropologique de la Linguistique suit par les développements épistémologiques produits par Émile Benveniste, à travers l’étude des catégories de personnes, de temps et d’espace. Le linguiste français est dédié aux questions de signification dans et par le langage, dans l’interface entre la Linguistique et les autres sciences, en faveur de la Science générale de l’homme, afin de clarifier des problèmes de langue et de langage. En outre, il inaugure la Sémantique de la phrase, dans une époque où les linguistes se dédiaient à la Sémiotique. Les lectures théoriques basées sur les fondamentaux de l’énonciation, à la lumière des idées de Benveniste, et l’expérience de lecture des textes, produits par des indigènes, cela nous a donné la possibilité de penser sur une hypothèse pour la thèse: il y a un mode distinct d’écriture de la langue portugaise pour les peuples amérindiens. Pour la prouver, nous passons par la définition de culture; de forme et de sens dans la langue; nous nous tournons vers les concepts de trace, d’énonciation et de référence. Nous nous guidons dans le parcours théorique et méthodologique à partir de deux entrées dans la langue. La première entrée se fait par le locuteur à travers l’énonciation; et la seconde entrée concerne le chemin inverse à être parcouru par le linguiste lorsque l’analyse de temoignages résultants de l’usage de la langue vivante par les sujets. Nous avons choisi une production textuelle représentative, puisque la rédaction remplit les conditions nécessaires aux procédures de coupures d’analyses des témoignages des expériences de langue(langage) des peuples amérindiens. Les analyses des témoignages à partir des marques (inter)subjectives dans le langage indiquent l’existence de traces et des références dans et par la langue(langage). Ceux-ci sont des phénomènes responsables des mouvements de rétrospection et de prospection qui sont au coeur de l’énonciation, lorsque l’appropriation de la langue(langage) par le locuteur. Le passage de langue à discours fait ressortir le sujet hétérogène. Celui-ci est né de l’énonciation écrite, en L2, en langue portugaise, étant donné la nature de la langue dans la constitution du «je» et de l’instaurer par le rapport avec le «tu». Pour la lecture des «données», nous considérons les symbolismes résultants du perspectivisme des peuples amérindiens, en L1, langue maternelle. En confirmant ainsi l’existence d’une langue portugaise singulière, avec syntaxe et sémantique propre, dont les origines sont dans la diversité de la situation de communication. Nous sommes intéressés par l’étude des significations produites dans l’énonciation écrite des peuples amérindiens lorsque la diversité des relations interlocutives vécues en société. / A tese “A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios: a instauração de lugares enunciativos” propõe compreender os lugares ocupados por sujeitos quando da apropriação da língua(gem), na situação comunicativa, de realização da Prova de Redação – Vestibular para Estudantes Indígenas – 2012∕COPERSE – UFRGS. Para o percurso teórico da tese realizamos incursões às ideias de William D. Whitney e de Ferdinand de Saussure, principalmente, no que diz respeito à gênese dos princípios gerais da Linguística moderna, dada a natureza do viés antropológico inscrito nos conceitos de língua, vinculados aos fatos humanos. O viés antropológico da Linguística segue por desdobramentos epistemológicos elaborados por Émile Benveniste, via estudo das categorias de pessoa, tempo e espaço. O linguista francês dedica-se às questões de significação na e pela linguagem, na interface entre a Linguística e as demais ciências, em prol da Ciência geral do homem, com vistas a elucidar problemáticas de língua e de linguagem. Além disso, inaugura a Semântica da frase, uma época que os linguistas voltavam-se à Semiótica. As leituras teóricas centradas nos fundamentos da enunciação, à luz das ideias benvenistianas, e a experiência de leitura dos textos, produzidos por indígenas, possibilitaram-nos pensar a respeito de uma hipótese para a tese: há um modo distinto de escrita da língua portuguesa para os povos ameríndios. Para comprová-la, percorremos a definição de cultura; de forma e sentido na língua; voltamo-nos aos conceitos de vestígio, enunciação e referência. Norteamo-nos no percurso teórico-metodológico a partir de duas entradas na língua. A primeira entrada dá-se pelo locutor por conta da enunciação; e, a segunda, diz respeito ao caminho inverso a ser percorrido pelo linguista quando da análise de testemunhos decorrentes do uso da língua viva pelos sujeitos. Selecionamos uma produção textual representativa, visto que essa reúne algumas condições pontuais aos procedimentos de recortes análises dos testemunhos das experiências de língua(gem) dos povos ameríndios. As análises dos testemunhos a partir das marcas (inter)subjetivas na linguagem apontam para a existência de vestígios e de referências na e pela língua(gem). Esses são fenômenos responsáveis pelos movimentos de retrospecção e prospecção que estão no centro da enunciação, quando da apropriação da língua(gem) pelo locutor. A passagem de língua a discurso faz emergir o sujeito heterogêneo. Este nasce da enunciação escrita, em L2, em língua portuguesa, dada a natureza da língua em constituir o “eu” e de instaurá-lo na relação com o “tu”. Além disso, consideramos para a leitura dos “dados” os simbolismos resultantes do perspectivismo dos povos ameríndios, em L1, língua materna. Confirmando, assim a existência de uma língua portuguesa singular com sintaxe e semântica própria, cujas origens estão na diversidade da situação comunicativa. Interessamo-nos pelo estudo das significações produzidas na enunciação escrita dos povos ameríndios quando da diversidade das relações interlocutivas vividas em sociedade. / The thesis “The experience in and by language in testimonies of Amerindian people: the establishment of enunciative places” proposes to understand the occupied places by subjects when the appropriation of the language, in communicative situation, of performing the essay examination – Entrance Examination to Indigenous Students – 2012/COPERSE – UFRGS. In relation to the theoretical pathway of the thesis, we realize incursions to William D. Whitney and Ferdinand de Saussure ideas, mainly, with regard to the genesis of the general principles of modern Linguistics, given the nature of the anthropological bias in the definitions of language, linked to the human facts. The anthropological bias of Linguistics follows by epistemological developments elaborated by Émile Benveniste throughout the categories of study of person, time and space. The French linguist dedicates to signification questions in and by language, in the interface between Linguistics and other sciences, in favor of the General Science of the Human, in order to clarify language problems. Besides, he starts the phrase Semantics, in a period in which linguists studied to Semiotics. The theoretical readings centered in the enunciation foundations, in the light of Benveniste’s ideas, and the reading experience of the texts, produced by indigenous, helped us to think concerning of a hypothesis to the thesis: Is there a distinct mode of Portuguese Language writing to the Amerindian people? To prove this question, we define culture; form and sense in the language; as well as trace, enunciation and reference. Our methodological-theoretical trajectory presents two entries in the language. The first one occurs by the locutor because of the enunciation; and the second one throughout the reverse way to be covered by the linguist when the analysis of testimonies due to the use of the living language by the subjects. We have selected just one representative textual production since the essay gathers the necessary conditions to the procedures of analysis cuttings of the testimonies of the experiencies of the Amerindian people language. The analysis of the testimonies from intersubjective marks in the language point to the existence of traces and of references in and by language. These are responsible phenomena by the moviments of retrospecting and prospecting that are in the center of the enunciation, when the appropriation of the language by the locutor. The language’s passage to the discourse appears the heterogenous subject. This emerges from the written enunciation in L2, in Portuguese Language, given the nature of the language in constituting the “I” and of establishing it by the complementarity relation to the “you” and to establish it in the relation with the “you”. Besides, we consider to the “data” reading, the resulting symbolisms of the Amerindian people perpectivism, in L1, mother tongue. Thus, we confirm the existence of a singular Portuguese Language with its own syntax and semantics, whose origins are in the diversity of the communicative situation. Also, we are interested in the study of the significations produced in the written enunciation of the Amerindian people when the diversity of the interlocutive relationships experienced in society.
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A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios : a instauração de lugares enunciativos

Azevedo, Adelia Maria Evangelista January 2014 (has links)
La thèse «L’expérience dans et par la langue(langage) dans les témoignages des peuples amérindiens: l’instauration de lieux énonciatifs» propose de comprendre les lieux occupés par des sujets lorsque l’appropriation de la langue(langage), dans la situation de communication, de réalisation de l’Épreuve de Rédaction – Test d’accès à l’université pour les étudiants indigènes – 2012/COPERSE – UFRGS. Pour le parcours théorique de la thèse, nous avons faits des incursions aux idées de William D. Whitney et de Ferdinand de Saussure, principalement, en ce qui concerne la genèse des principes généraux de la Linguistique moderne, étant donné la nature du biais anthropologique inscrit dans les concepts de langue, liés aux faits humains. Le biais anthropologique de la Linguistique suit par les développements épistémologiques produits par Émile Benveniste, à travers l’étude des catégories de personnes, de temps et d’espace. Le linguiste français est dédié aux questions de signification dans et par le langage, dans l’interface entre la Linguistique et les autres sciences, en faveur de la Science générale de l’homme, afin de clarifier des problèmes de langue et de langage. En outre, il inaugure la Sémantique de la phrase, dans une époque où les linguistes se dédiaient à la Sémiotique. Les lectures théoriques basées sur les fondamentaux de l’énonciation, à la lumière des idées de Benveniste, et l’expérience de lecture des textes, produits par des indigènes, cela nous a donné la possibilité de penser sur une hypothèse pour la thèse: il y a un mode distinct d’écriture de la langue portugaise pour les peuples amérindiens. Pour la prouver, nous passons par la définition de culture; de forme et de sens dans la langue; nous nous tournons vers les concepts de trace, d’énonciation et de référence. Nous nous guidons dans le parcours théorique et méthodologique à partir de deux entrées dans la langue. La première entrée se fait par le locuteur à travers l’énonciation; et la seconde entrée concerne le chemin inverse à être parcouru par le linguiste lorsque l’analyse de temoignages résultants de l’usage de la langue vivante par les sujets. Nous avons choisi une production textuelle représentative, puisque la rédaction remplit les conditions nécessaires aux procédures de coupures d’analyses des témoignages des expériences de langue(langage) des peuples amérindiens. Les analyses des témoignages à partir des marques (inter)subjectives dans le langage indiquent l’existence de traces et des références dans et par la langue(langage). Ceux-ci sont des phénomènes responsables des mouvements de rétrospection et de prospection qui sont au coeur de l’énonciation, lorsque l’appropriation de la langue(langage) par le locuteur. Le passage de langue à discours fait ressortir le sujet hétérogène. Celui-ci est né de l’énonciation écrite, en L2, en langue portugaise, étant donné la nature de la langue dans la constitution du «je» et de l’instaurer par le rapport avec le «tu». Pour la lecture des «données», nous considérons les symbolismes résultants du perspectivisme des peuples amérindiens, en L1, langue maternelle. En confirmant ainsi l’existence d’une langue portugaise singulière, avec syntaxe et sémantique propre, dont les origines sont dans la diversité de la situation de communication. Nous sommes intéressés par l’étude des significations produites dans l’énonciation écrite des peuples amérindiens lorsque la diversité des relations interlocutives vécues en société. / A tese “A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios: a instauração de lugares enunciativos” propõe compreender os lugares ocupados por sujeitos quando da apropriação da língua(gem), na situação comunicativa, de realização da Prova de Redação – Vestibular para Estudantes Indígenas – 2012∕COPERSE – UFRGS. Para o percurso teórico da tese realizamos incursões às ideias de William D. Whitney e de Ferdinand de Saussure, principalmente, no que diz respeito à gênese dos princípios gerais da Linguística moderna, dada a natureza do viés antropológico inscrito nos conceitos de língua, vinculados aos fatos humanos. O viés antropológico da Linguística segue por desdobramentos epistemológicos elaborados por Émile Benveniste, via estudo das categorias de pessoa, tempo e espaço. O linguista francês dedica-se às questões de significação na e pela linguagem, na interface entre a Linguística e as demais ciências, em prol da Ciência geral do homem, com vistas a elucidar problemáticas de língua e de linguagem. Além disso, inaugura a Semântica da frase, uma época que os linguistas voltavam-se à Semiótica. As leituras teóricas centradas nos fundamentos da enunciação, à luz das ideias benvenistianas, e a experiência de leitura dos textos, produzidos por indígenas, possibilitaram-nos pensar a respeito de uma hipótese para a tese: há um modo distinto de escrita da língua portuguesa para os povos ameríndios. Para comprová-la, percorremos a definição de cultura; de forma e sentido na língua; voltamo-nos aos conceitos de vestígio, enunciação e referência. Norteamo-nos no percurso teórico-metodológico a partir de duas entradas na língua. A primeira entrada dá-se pelo locutor por conta da enunciação; e, a segunda, diz respeito ao caminho inverso a ser percorrido pelo linguista quando da análise de testemunhos decorrentes do uso da língua viva pelos sujeitos. Selecionamos uma produção textual representativa, visto que essa reúne algumas condições pontuais aos procedimentos de recortes análises dos testemunhos das experiências de língua(gem) dos povos ameríndios. As análises dos testemunhos a partir das marcas (inter)subjetivas na linguagem apontam para a existência de vestígios e de referências na e pela língua(gem). Esses são fenômenos responsáveis pelos movimentos de retrospecção e prospecção que estão no centro da enunciação, quando da apropriação da língua(gem) pelo locutor. A passagem de língua a discurso faz emergir o sujeito heterogêneo. Este nasce da enunciação escrita, em L2, em língua portuguesa, dada a natureza da língua em constituir o “eu” e de instaurá-lo na relação com o “tu”. Além disso, consideramos para a leitura dos “dados” os simbolismos resultantes do perspectivismo dos povos ameríndios, em L1, língua materna. Confirmando, assim a existência de uma língua portuguesa singular com sintaxe e semântica própria, cujas origens estão na diversidade da situação comunicativa. Interessamo-nos pelo estudo das significações produzidas na enunciação escrita dos povos ameríndios quando da diversidade das relações interlocutivas vividas em sociedade. / The thesis “The experience in and by language in testimonies of Amerindian people: the establishment of enunciative places” proposes to understand the occupied places by subjects when the appropriation of the language, in communicative situation, of performing the essay examination – Entrance Examination to Indigenous Students – 2012/COPERSE – UFRGS. In relation to the theoretical pathway of the thesis, we realize incursions to William D. Whitney and Ferdinand de Saussure ideas, mainly, with regard to the genesis of the general principles of modern Linguistics, given the nature of the anthropological bias in the definitions of language, linked to the human facts. The anthropological bias of Linguistics follows by epistemological developments elaborated by Émile Benveniste throughout the categories of study of person, time and space. The French linguist dedicates to signification questions in and by language, in the interface between Linguistics and other sciences, in favor of the General Science of the Human, in order to clarify language problems. Besides, he starts the phrase Semantics, in a period in which linguists studied to Semiotics. The theoretical readings centered in the enunciation foundations, in the light of Benveniste’s ideas, and the reading experience of the texts, produced by indigenous, helped us to think concerning of a hypothesis to the thesis: Is there a distinct mode of Portuguese Language writing to the Amerindian people? To prove this question, we define culture; form and sense in the language; as well as trace, enunciation and reference. Our methodological-theoretical trajectory presents two entries in the language. The first one occurs by the locutor because of the enunciation; and the second one throughout the reverse way to be covered by the linguist when the analysis of testimonies due to the use of the living language by the subjects. We have selected just one representative textual production since the essay gathers the necessary conditions to the procedures of analysis cuttings of the testimonies of the experiencies of the Amerindian people language. The analysis of the testimonies from intersubjective marks in the language point to the existence of traces and of references in and by language. These are responsible phenomena by the moviments of retrospecting and prospecting that are in the center of the enunciation, when the appropriation of the language by the locutor. The language’s passage to the discourse appears the heterogenous subject. This emerges from the written enunciation in L2, in Portuguese Language, given the nature of the language in constituting the “I” and of establishing it by the complementarity relation to the “you” and to establish it in the relation with the “you”. Besides, we consider to the “data” reading, the resulting symbolisms of the Amerindian people perpectivism, in L1, mother tongue. Thus, we confirm the existence of a singular Portuguese Language with its own syntax and semantics, whose origins are in the diversity of the communicative situation. Also, we are interested in the study of the significations produced in the written enunciation of the Amerindian people when the diversity of the interlocutive relationships experienced in society.
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A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios : a instauração de lugares enunciativos

Azevedo, Adelia Maria Evangelista January 2014 (has links)
La thèse «L’expérience dans et par la langue(langage) dans les témoignages des peuples amérindiens: l’instauration de lieux énonciatifs» propose de comprendre les lieux occupés par des sujets lorsque l’appropriation de la langue(langage), dans la situation de communication, de réalisation de l’Épreuve de Rédaction – Test d’accès à l’université pour les étudiants indigènes – 2012/COPERSE – UFRGS. Pour le parcours théorique de la thèse, nous avons faits des incursions aux idées de William D. Whitney et de Ferdinand de Saussure, principalement, en ce qui concerne la genèse des principes généraux de la Linguistique moderne, étant donné la nature du biais anthropologique inscrit dans les concepts de langue, liés aux faits humains. Le biais anthropologique de la Linguistique suit par les développements épistémologiques produits par Émile Benveniste, à travers l’étude des catégories de personnes, de temps et d’espace. Le linguiste français est dédié aux questions de signification dans et par le langage, dans l’interface entre la Linguistique et les autres sciences, en faveur de la Science générale de l’homme, afin de clarifier des problèmes de langue et de langage. En outre, il inaugure la Sémantique de la phrase, dans une époque où les linguistes se dédiaient à la Sémiotique. Les lectures théoriques basées sur les fondamentaux de l’énonciation, à la lumière des idées de Benveniste, et l’expérience de lecture des textes, produits par des indigènes, cela nous a donné la possibilité de penser sur une hypothèse pour la thèse: il y a un mode distinct d’écriture de la langue portugaise pour les peuples amérindiens. Pour la prouver, nous passons par la définition de culture; de forme et de sens dans la langue; nous nous tournons vers les concepts de trace, d’énonciation et de référence. Nous nous guidons dans le parcours théorique et méthodologique à partir de deux entrées dans la langue. La première entrée se fait par le locuteur à travers l’énonciation; et la seconde entrée concerne le chemin inverse à être parcouru par le linguiste lorsque l’analyse de temoignages résultants de l’usage de la langue vivante par les sujets. Nous avons choisi une production textuelle représentative, puisque la rédaction remplit les conditions nécessaires aux procédures de coupures d’analyses des témoignages des expériences de langue(langage) des peuples amérindiens. Les analyses des témoignages à partir des marques (inter)subjectives dans le langage indiquent l’existence de traces et des références dans et par la langue(langage). Ceux-ci sont des phénomènes responsables des mouvements de rétrospection et de prospection qui sont au coeur de l’énonciation, lorsque l’appropriation de la langue(langage) par le locuteur. Le passage de langue à discours fait ressortir le sujet hétérogène. Celui-ci est né de l’énonciation écrite, en L2, en langue portugaise, étant donné la nature de la langue dans la constitution du «je» et de l’instaurer par le rapport avec le «tu». Pour la lecture des «données», nous considérons les symbolismes résultants du perspectivisme des peuples amérindiens, en L1, langue maternelle. En confirmant ainsi l’existence d’une langue portugaise singulière, avec syntaxe et sémantique propre, dont les origines sont dans la diversité de la situation de communication. Nous sommes intéressés par l’étude des significations produites dans l’énonciation écrite des peuples amérindiens lorsque la diversité des relations interlocutives vécues en société. / A tese “A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios: a instauração de lugares enunciativos” propõe compreender os lugares ocupados por sujeitos quando da apropriação da língua(gem), na situação comunicativa, de realização da Prova de Redação – Vestibular para Estudantes Indígenas – 2012∕COPERSE – UFRGS. Para o percurso teórico da tese realizamos incursões às ideias de William D. Whitney e de Ferdinand de Saussure, principalmente, no que diz respeito à gênese dos princípios gerais da Linguística moderna, dada a natureza do viés antropológico inscrito nos conceitos de língua, vinculados aos fatos humanos. O viés antropológico da Linguística segue por desdobramentos epistemológicos elaborados por Émile Benveniste, via estudo das categorias de pessoa, tempo e espaço. O linguista francês dedica-se às questões de significação na e pela linguagem, na interface entre a Linguística e as demais ciências, em prol da Ciência geral do homem, com vistas a elucidar problemáticas de língua e de linguagem. Além disso, inaugura a Semântica da frase, uma época que os linguistas voltavam-se à Semiótica. As leituras teóricas centradas nos fundamentos da enunciação, à luz das ideias benvenistianas, e a experiência de leitura dos textos, produzidos por indígenas, possibilitaram-nos pensar a respeito de uma hipótese para a tese: há um modo distinto de escrita da língua portuguesa para os povos ameríndios. Para comprová-la, percorremos a definição de cultura; de forma e sentido na língua; voltamo-nos aos conceitos de vestígio, enunciação e referência. Norteamo-nos no percurso teórico-metodológico a partir de duas entradas na língua. A primeira entrada dá-se pelo locutor por conta da enunciação; e, a segunda, diz respeito ao caminho inverso a ser percorrido pelo linguista quando da análise de testemunhos decorrentes do uso da língua viva pelos sujeitos. Selecionamos uma produção textual representativa, visto que essa reúne algumas condições pontuais aos procedimentos de recortes análises dos testemunhos das experiências de língua(gem) dos povos ameríndios. As análises dos testemunhos a partir das marcas (inter)subjetivas na linguagem apontam para a existência de vestígios e de referências na e pela língua(gem). Esses são fenômenos responsáveis pelos movimentos de retrospecção e prospecção que estão no centro da enunciação, quando da apropriação da língua(gem) pelo locutor. A passagem de língua a discurso faz emergir o sujeito heterogêneo. Este nasce da enunciação escrita, em L2, em língua portuguesa, dada a natureza da língua em constituir o “eu” e de instaurá-lo na relação com o “tu”. Além disso, consideramos para a leitura dos “dados” os simbolismos resultantes do perspectivismo dos povos ameríndios, em L1, língua materna. Confirmando, assim a existência de uma língua portuguesa singular com sintaxe e semântica própria, cujas origens estão na diversidade da situação comunicativa. Interessamo-nos pelo estudo das significações produzidas na enunciação escrita dos povos ameríndios quando da diversidade das relações interlocutivas vividas em sociedade. / The thesis “The experience in and by language in testimonies of Amerindian people: the establishment of enunciative places” proposes to understand the occupied places by subjects when the appropriation of the language, in communicative situation, of performing the essay examination – Entrance Examination to Indigenous Students – 2012/COPERSE – UFRGS. In relation to the theoretical pathway of the thesis, we realize incursions to William D. Whitney and Ferdinand de Saussure ideas, mainly, with regard to the genesis of the general principles of modern Linguistics, given the nature of the anthropological bias in the definitions of language, linked to the human facts. The anthropological bias of Linguistics follows by epistemological developments elaborated by Émile Benveniste throughout the categories of study of person, time and space. The French linguist dedicates to signification questions in and by language, in the interface between Linguistics and other sciences, in favor of the General Science of the Human, in order to clarify language problems. Besides, he starts the phrase Semantics, in a period in which linguists studied to Semiotics. The theoretical readings centered in the enunciation foundations, in the light of Benveniste’s ideas, and the reading experience of the texts, produced by indigenous, helped us to think concerning of a hypothesis to the thesis: Is there a distinct mode of Portuguese Language writing to the Amerindian people? To prove this question, we define culture; form and sense in the language; as well as trace, enunciation and reference. Our methodological-theoretical trajectory presents two entries in the language. The first one occurs by the locutor because of the enunciation; and the second one throughout the reverse way to be covered by the linguist when the analysis of testimonies due to the use of the living language by the subjects. We have selected just one representative textual production since the essay gathers the necessary conditions to the procedures of analysis cuttings of the testimonies of the experiencies of the Amerindian people language. The analysis of the testimonies from intersubjective marks in the language point to the existence of traces and of references in and by language. These are responsible phenomena by the moviments of retrospecting and prospecting that are in the center of the enunciation, when the appropriation of the language by the locutor. The language’s passage to the discourse appears the heterogenous subject. This emerges from the written enunciation in L2, in Portuguese Language, given the nature of the language in constituting the “I” and of establishing it by the complementarity relation to the “you” and to establish it in the relation with the “you”. Besides, we consider to the “data” reading, the resulting symbolisms of the Amerindian people perpectivism, in L1, mother tongue. Thus, we confirm the existence of a singular Portuguese Language with its own syntax and semantics, whose origins are in the diversity of the communicative situation. Also, we are interested in the study of the significations produced in the written enunciation of the Amerindian people when the diversity of the interlocutive relationships experienced in society.
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Les sans-terre en Bolivie (1952-2011) : les pénuries des enfants de la "Pachamama" et les oubliés de l'"Ivy Imarãa" / The landless in Bolivia (1952-2011) : The shortages of the "Pachamama"'s children and the forgotten of the "Ivy Imarãa"

Chamani, Demetria 01 July 2015 (has links)
La thèse tente de démontrer et d’expliquer le problème des grandes confrontations entre les propriétaires traditionnels amérindiens, dépossédés de la « Pacha Mama » comme les oubliés de l’ « Ivy Imarãa », et les grands propriétaires terriens. Ces indigènes aymaras, quechuas et tupis guaranis ont oeuvré en tant que groupes de pression dans le but d’obtenir la propriété de la terre, d’abord en tant que classe sociale, puis en tant que groupe ethnique. Dans leur détermination d’être reconnus politiquement et économiquement, ils se sont soulevés lors des mouvements indigènes contre les propriétaires terriens. S’organisant ainsi en groupes de pression afin d’obtenir l’accès à la terre et plus généralement à l’ensemble des ressources naturelles.Le début de la thèse s’intéresse aux recherches historiques sur toutes les pénuries que les indigènes des hautes terres et des basses terres de la Bolivie subirent, et qui mirent en péril leur survie.Ensuite, nous nous introduirons dans l’évolution précoloniale, coloniale et surtout dans la république, où se sont déroulés des luttes de pouvoir pour l’appropriation des terres et de leur richesse, allant jusqu’à déclencher des conflits internationaux. A ces guerres s’ajoutent les guerres civiles intérieures pour la conquête et la possession des mines, comme celles s’opposant aux barons de l’étain Patiño, Hochschild et Aramayo. En conséquence, nous assisterons à la naissance et à l’évolution des gouvernements libéraux et de divers partis politiques mus par la soif du pouvoir.Par ailleurs, la thèse tente de démontrer le problème que suscita la culture de la feuille de coca dans les années soixante dix à cause du narcotrafic et de la position forte des Etats Unis dans la politique interne bolivienne.Puis, il s’agira d’aborder le problème du financement économique dans lequel se trouvent certains territoires autonomes à cause de la répartition inégale des richesses de certains départements et régions.Nous nous attacherons par la suite au rôle important qu’exerce la femme dans la vie politique, économique et sociale, notamment dans la lutte pour l’obtention des terres et dans le processus visant à l’égalité des genres.Enfin, nous démontrerons qu’en dépit du gouvernement populiste et indigéniste d’Evo Morales, le problème de la répartition des terres n’a pas encore trouvé de solution adéquate. / This thesis tries to explain the problem of the great confrontations between the traditional native Indians who was spoiled of their lands known as the « Pacha Mama » like the forgotten of the « Ivy Imaraa » and the big landowners.These native Aymaras, Quechuas and Tupis Guaranis worked as a pressure group in order to obtain the property of lands first as a social class then as an ethnic group. In their will to be recognised politically and economically they rise up during the natives movements against landowners of national lands and multinational companies. That’s why they organised themselves in pressure groups to get the access to land as well as the whole natural resources.At the beginning we will see the historical research about all the shortages that indigenous highlands and lowlands of Bolivia suffered, threatening their survival.Then we are going to look at the pre-colonial, colonial and especially republic evolution where took place the struggle for power and for the appropriation of lands and the wealth they contain and that can produce internationals wars like the war of Chaco for the oil. To these wars were added civil wars for the conquest and possession of mines such as the ones opposing the tin barons like Patiño, Hochschild and Aramayo.Therefore, we assist to the born and evolution of liberal governments and political party which craving for power. Besides that, the thesis attempts to demonstrate the problem aroused the coca leaf in the seventies because of the drug trade and the strong position of the US in Bolivian internal policy.Then we will address the problem of economic financing in which there are some autonomous territories because of the unequal distribution of wealth of some departments and regions.Thereafter we will focus in the important role exercised by women in the political, economic and social life, especially in the struggle for land and in the process of gender equality.Finally, we will demonstrate that despite the populist and nativist government of Evo Morales, the problem of land distribution has not yet found an adequate solution.
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Le massacre de la mission de Saint-François : mécanismes de domination et allégeance des Abénaquis à l'autorité coloniale britannique (1754-1814)

Houde, Patrick January 2012 (has links)
Alliés aux Français dans le désir de repousser les Anglais, les Abénaquis ne se gênent pas pour harceler les colons anglais établis le long de la frontière de la Nouvelle-Angleterre. S'ils agissent ainsi, c'est qu'ils désirent repousser les Anglais hors de leurs territoires de chasse de la côte Atlantique. Au cours des divers conflits entre Français et Anglais, les Abénaquis se sont forgé une réputation de féroces guerriers. C'est d'ailleurs celle-ci que le major anglais Robert Rogers cherche à mettre à l'épreuve lors de la Guerre de Sept Ans. C'est donc accompagné de 200 de ses Rangers qu'il s'enfonce dans les bois avec comme seul but, venger les nombreuses familles victimes des attaques abénaquises. Au matin du 4 octobre 1759, Rogers met le village à feu et à sang, avant de s'en retourner péniblement vers le fort No.4 à Charlestown. Avec l'effondrement de leur mission et le départ des Français, les Abénaquis se retrouvent devant de nouvelles autorités coloniales, cette fois-ci britanniques. Maintenant gouvernés par l'ennemi, l'expédition de Rogers sur la mission abénaquise de Saint-François a déclenché un processus de repli et de crainte face aux nouveaux dirigeants. S'assurer de la docilité des Indiens constitue la meilleure façon de les contrôler et d'empêcher une révolte. Il en résulte une nouvelle relation, basée sur la crainte et la menace, facilitant l'adhésion des Abénaquis à la politique diplomatique des Britanniques. Durant les premières années du régime britannique, les autorités vont grandement se servir de cette crainte de représailles, dans le but de s'assurer de l'obéissance des Indiens envers la couronne britannique. Que ce soit pour mater la révolte qui se prépare dans les Grands Lacs avec Pontiac, durant la Guerre d'Indépendance américaine ou durant la Guerre de 1812-1814, les Indiens vont sans cesse appuyer la couronne. Cela n'est pas dénué de sens, puisque lorsque vient le temps d'effectuer des demandes auprès des autorités coloniales, ils ne se gênent pas pour rappeler la fidélité qu'ils ont maintenue à l'égard des Britanniques. Une fidélité auparavant dédiée aux Français, puis conquise par les armes et les traités, à la faveur de Sa Majesté britannique.
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Étude de la diversité des populations historiques de Montréal et de Québec par l’analyse de la morphologie dentaire : le cimetière catholique de la première église Notre-Dame (1691-1796) et le cimetière protestant Saint-Matthew de Québec (1771-1860)

B-Hardy, Marie-Hélène 12 1900 (has links)
Deux principaux événements colonisateurs ont apporté de nouvelles vagues de migration au Québec : La fondation de la Nouvelle France, de 1608 à 1763 et la conquête du territoire par les Britanniques après 1763. Afin d’étudier les différences et similarités entre ces dernières et les interactions possibles entre les migrants et les communautés locales déjà présentes sur le territoire, la morphologie dentaire, un outil permettant de proposer des interprétations d’ordre paléogénétique sur l’origine des populations passées, a été analysée pour les deux groupes suivants: 37 individus provenant du cimetière de la première église Notre-Dame à Montréal (1691-1796); et 61 individus provenant du cimetière de Saint-Matthew à Québec (1771-1860). À cette fin, le protocole de l’Arizona State University -Dental Anthropology System a été utilisé pour la collecte de données. La mesure moyenne de divergence et une analyse d’hétérogénéité des populations (Matrice R et Fst modifiés pour les données non-métriques) ont été ensuite calculées. Les valeurs de biodistance confirment que la majorité des individus observés pour les deux collections sont d’ascendance européenne. L’analyse intra-populationnelle a aussi permis d’identifier certains individus, probablement métis, qui s’approchent de la variation amérindienne. Il semble aussi, selon la matrice R et les valeurs Fst calculées pour les deux échantillons, que Notre-Dame est légèrement plus hétérogène et semble avoir incorporé une composante amérindienne un peu plus importante que Saint-Matthew, probablement par métissage, faisant suite, par exemple, à l’incorporation d’individus Amérindiens convertis dans les premières sociétés coloniales. Bien que nos résultats soient très préliminaires, la relation qu’ont entretenue ces deux populations d’origine européenne avec les populations locales, semble avoir varié au cours du temps, en fonction du contexte politique et économique des différentes vagues de migration européenne. Le degré de métissage plus élevé à Montréal au XVIIIe siècle qu’à Québec au XIXe siècle pourrait ainsi refléter un besoin plus pressant de la part des premiers migrants européens de se faire des alliés amérindiens en vue de la réussite du projet colonisateur. / Two colonisation events occurred in Quebec, from 1608 to 1763 (New France), and after 1763 (British Regime), providing new waves of immigrants. In order to examine differences and similarities between the latter waves and the possible interactions between the immigrants and the local communities already living on the territory, dental morphology, which allows us to propose paleogenetic interpretations on the ancestry of past populations, has been analysed for the following two groups: 37 individuals from the cemetery of the Première Église Notre-Dame in Montreal (1691-1796); and 61 individuals from the cemetery of Saint-Matthew in Quebec City (1771-1860). We used the Arizona State University’s -Dental Anthropology System protocol for the observation of dental traits. Mean measures of divergence and population heterogeneity analysis (R Matrix and Fst modified for non-metric data) were calculated. Biodistance values confirm that the majority of the analysed individuals from both collections were of European ancestry. However, intra-population analysis was able to identify certain individuals who were closer to Native American variation. Furthermore, results of R matrix and Fst tests showed that Notre-Dame sample was slightly more heterogeneous. It seemed to have incorporated more of a Native American component than Saint-Matthew, probably through admixture, which was a consequence of the assimilation of “Christianised” Native Americans within the early colonial society. Therefore, although our results are preliminary, interactions between Europeans and local groups seem to have changed through time as a result of colonisation. The higher levels of admixture in the 18th century Montreal (in comparison to the 19th century Quebec City) might reflect a rather urgent need from the first European migrants to set up alliances with Native Americans for the long-term viability of the colony.
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De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ : Les «Barbares de Nouvelle-France», texte anonyme (1616) édité par Joseph de Jouvency (1710)

Dionne, Fannie 06 1900 (has links)
Le De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ a toujours été présenté comme un texte rédigé par le jésuite Joseph de Jouvency. Pourtant, une étude plus approfondie montre que certains éléments ne peuvent provenir ni d'un religieux, ni du XVIIIe siècle. On aurait plutôt à faire avec un auteur laïc du début du XVIIe siècle, qui a des informations de première main, puisqu'il est lui-même à Québec. Ce qui en fait un document précieux et un témoin privilégié de l’histoire du début de la Nouvelle-France, bien que traduit et retravaillé par des Jésuites. Jouvency, en l'insérant dans les Historiæ Societatis Jesu, l'a en effet censuré et a ajouté quelques passages au texte original. Quelle est l'opinion du véritable auteur, ce Français vivant à Québec, sur les « Barbares de Nouvelle-France » qu'il rencontre? Une étude du texte montre qu'il dépeint à la fois les bonnes et les mauvaises coutumes des tribus autochtones, nous renseignant ainsi sur l'état des indigènes peu après l'arrivée des premiers véritables colons de la Nouvelle-France. Une traduction française accompagne l'analyse du texte. / De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ is studied as if it has been written by Jesuit Father Joseph de Jouvency. That being said, a more thorough research indicates that this text does not originate from such a pious man, nor from someone that lived during the eighteenth century. Indeed, the real author behind this text would more likely be a French who is laic and lived in Quebec city during the early seventeenth century. This revelation makes the document unique, despite the Jesuit’s adaptation both in language and content. For instance, Father Jouvency, the editor of the De regione who inserted it in the Historiae Societatis Jesu, censured and added some informations to the original text. It now becomes crucial to investigate the real opinion of the French Canadian author about these ‘‘Savages’’ that he met ? Our study shows that he described both good and bad native Americans customs, unveiling their life just after the arrival of the first French settlers in Quebec city. A French translation of the latin text also accompanies our analysis.
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Les traditions ancestrales, au sein de l'école d'aujourd'hui, chez les Cris de la Baie James : le cas de l'école Wiinibekuu à Waskaganish

Söderbom, Johanna January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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