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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar 12 October 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar 12 October 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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Sens et portée du rôle du législateur chez Jean-Jacques Rousseau

St-Amand, Antoine 09 1900 (has links)
La figure du législateur demeure matière à controverse dans la pensée politique de Jean-Jacques Rousseau. Son rôle, consistant à « transformer » la nature humaine en vue de réaliser la vertu civique, a porté certains interprètes à voir dans sa pensée une forme d’autoritarisme. L'erreur de cette interprétation nous apparaît être dans le sens et la portée attribués à l'idée de transformation morale. Cette dernière n'implique pas une transformation radicale des mœurs, mais bien leur parachèvement. Circonscrire cette portée nécessite de concevoir les mœurs comme une matière donnée et qui ne saurait être façonnée indéfiniment, car ses potentialités sont déterminées par son développement historique. Ce caractère décisif attribué par Rousseau au développement historique peut se comprendre à la lumière de sa conception pessimiste de l’évolution des mœurs. D’après cette conception, les mœurs, essentiellement corruptibles, atteignent un stade historique de corruption où elles ne sauraient être parachevées en vertu. Il s’ensuit que seul un peuple dont les mœurs sont non corrompues par le progrès historique a la potentialité d'atteindre la vertu. Ainsi, la tâche du législateur d'effectuer une transformation morale de l'homme doit être entendue non comme celle de créer ex nihilo une nouvelle nature humaine, mais comme celle de parachever les virtualités propres aux mœurs saines. / The status of the legislator remains a matter of controversy in the political philosophy of Jean-Jacques Rousseau. His role, which consist in transforming human nature in order to realize civic virtue, has lead some interpreters to see in Rousseau’s thought a form of autocratic process. This error of interpretation seems related to the meaning and the range attributed to the idea of moral transformation. For Rousseau, the latter does not imply a radical transformation of morals (moeurs), but rather a process for perfecting or improving them. To circumscribe this task requires interpreting morals as a given matter that is not indefinitely malleable since its potential is determined by its historical development. This decisive character attributed to historical development by Rousseau can be understood in the light of his pessimistic conception of the evolution of morals. According to this conception, morals are essentially corruptible, and reach an historical stage of decadence such that they cannot be reformed into virtue. It follows that only a people whose morals are not corrupted by historical progress have the potential to reach virtue. Accordingly, the legislator, whose task is to carry out a moral transformation of man, must not be understood as one that creates ex nihilo a new human nature but rather as one that completes the potentiality inherent to healthy morals.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar 12 October 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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Négocier la domination autoritaire au Soudan : développement participatif et dynamiques de pouvoir dans la province du Nord Kordofan

Mahé, Anne-Laure 08 1900 (has links)
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L'armée dans la démocratisation tardive en Guinée Conakry / The army in late democratization in Guinea

Deme, Mamadou Hady 06 October 2016 (has links)
En Afrique subsaharienne, la suprématie civile sur les forces armées été l’une des principales lacunes dans l’évolution des institutions étatiques. Les forces armées, dans la plupart des pays, ont encore un rôle politique important La démocratisation tardive en Guinée résulte en Guinée a toujours butté sur les relations ambivalentes et complexes entre l’armée et pouvoir politique. Ces relations s’inscrivent dans une problématique globale de politisation de l’armée. Avec à son actif deux coups d’Etats militaires, la politisation de l’armée est allée de pair avec une dégradation des bases institutionnelles de l’Etat. Cette étude analyse le va et vient permanent entre processus de démocratisation et restauration autoritaire. Les réformes menées allant dans le sens de redéfinition de la politique de sécurité en Guinée se sont cristallisées autour du programme Réforme des Systèmes de Sécurité qui est un enjeu essentiel pour la consolidation des acquis démocratiques d’une part et la dynamique de reconstruction de l’Etat d’autre part. / In Sub-Saharan Africa, civil supremacy over the armed forces has been one of the main gaps in the evolution of the state public institution. Armed forces, in most country, still play an important political role. Late democratization in Guinea results into ambivalent and complex relations between the army and the political power. Those relations are part of the global issue of the politization of the army. With two military coup d’Etats, the politization of the army went hand in hand with a degradation of institutional bases of the State. This study is the analysis and forth between democratization and authoritarian restoration. Policy reforms carried out so far that seeks to redefine the concept of security policy in Guinea have crystallised around the Security Reform System which is on the one hand, a key issue to consolidate democratic achievements and on the other hand, the dynamics of State reconstruction.
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Pouvoir personnel et ressources politiques : Gaston Flosse en Polynesie francaise. / Personal Rule and Political Resources. Gaston Flosse in French Polynesia

Bessard, Rudy 17 December 2013 (has links)
L’entrepreneur politique tend à dominer un espace sociopolitique par le jeu stratégique d’une matrice de ressources politiques. Ainsi, le leadership du notable Gaston Flosse, dans la collectivité d’outre-mer de Polynésie française, présente les facettes d’un pouvoir personnel en République. Ce type de domination de l’espace polynésien est mis en évidence par la plasticité d’un leadership politique autoritaire, fondé sur de multiples ressources matérielles et symboliques. L’étude de ce leadership politique interroge l’exercice de la démocratie représentative à Tahiti et dans la Vème République. / The strategic mobilization of multidimensional political resources allows the political leader to take power in a political space. Then, the leader uses a combination of political capacities to keep the power and extend his domination. Thus, the political leadership of the Boss Gaston Flosse, in the overseas collectivity of French Polynesia, has become a personal rule inside the French Republic. The domination of the Polynesian sociopolitical space is illustrated by the plasticity of an authoritarian leadership, which questions the expressions of democracy in Tahiti, and in the French political regime.
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L'identité culturelle algérienne, de la colonisation à l'indépendance. Entre réalités historiques et exigences politiques / Algerian cultural identity, from colonization to independence. Between historic realities and politic demands

Bousselham, Malika 19 December 2013 (has links)
« Nous ne savons plus si nous sommes Arabes, Berbères ou Français », déclara le président de la république algérien Abdelaziz Bouteflika.Cette étude sera consacrée à éclaircir plusieurs points concernant l’identité culturelle algérienne avant et après l’indépendance. Le but n’est pas de relater l’histoire de l’Algérie, travail qui a déjà été effectué par d’imminents historiens français et algériens ; le but est surtout de démontrer qu’une histoire aussi riche, aussi variée, aussi complexe, aussi prestigieuse, ne peut être effacée, confisquée, au détriment d’une histoire soi-disant représentative de l’unité nationale, une histoire étroite, mutilée et appauvrie, telle qu’elle est conçue actuellement en Algérie. Il ne s’agit pas non plus de dénigrer les éléments reconnus officiellement de l’identité culturelle algérienne, à savoir l’islam et la langue arabe, vu qu’ils font réellement partie du paysage ethnoculturel du pays, mais plutôt de démontrer que d’autres éléments, plus inconnus ont contribué à faire de l’Algérie ce qu’elle est aujourd’hui. Il est temps de lever le voile, de comprendre et de savoir que l’Algérie est une terre qui a existé pendant des millénaires, sur laquelle sont nées et se sont développées des civilisations, qu’elle en a accueilli d’autres, et qu’en dépit de farouches résistances, s’en est imprégnée de manière telle que sa mutation a été pratiquement perpétuelle tout au long de ces millénaires. En fait, celui qui veut connaître l’Algérie doit étudier plusieurs siècles avant l’Algérie et cinquante années d’Algérie algérienne. / “We don’t know if we are Arabs, Berbers or French” announced Abdelaziz Bouteflika president of Algerian republic.This study will be devoted to resolve some points about Algerian cultural identity. It is not in order to recall the history of Algerian but it is in order to demonstrate that Algeria has a very rich history; varied and prestigious. Certainly, Arabic and Islam are part of Algerian cultural identity; given that other elements unknown: The country has its own cultural and history dating back thousands of years before Islam. Many civilizations literally centuries are borne in Algeria and developed in such a way that it is very Important to know and to study.This responsibility must also be seen as an opportunity to contribute and belong to a larger community sharing overarching identity with a variety to meal components.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar January 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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La mobilisation des diplômés chômeurs au Maroc : usages et avatars d'une protestation pragmatique

Emperador Badimon, Montserrat 09 September 2011 (has links)
Au Maroc, l’insertion professionnelle des jeunes diplômés est problématique. Lors des décennies qui suivent l’indépendance, cette catégorie sociale fait valoir sa formation pour obtenir un emploi dans un secteur public alors en pleine expansion. Un tel débouché consolide une représentation du diplôme comme voie infaillible de promotion sociale. Or, l’application des mesures d’ajustement structurel, à partir de 1983, freine de façon drastique le rythme d’insertion dans la fonction publique. Mis à mal, l’Etat employeur n’est pas relayé par un secteur privé, au demeurant incapable d’assurer la stabilité sociale afférente aux emplois publics.Depuis la fin des années 1980, des « diplômés chômeurs » s’organisent dans des structures militantes pour revendiquer collectivement leur insertion dans la fonction publique. Leurs demandes donnent lieu à diverses formes d’action : marches, sit-in, grèves de la faim, occupations de bâtiments ou lobbying direct auprès des responsables publics. Le discours collectif met en avant le statut de diplômé et l’ « injustice » implicite au chômage de cette catégorie. Devenue une constante de la scène protestataire, la mobilisation des diplômés chômeurs est parvenue à se stabiliser dans une version apparemment « apolitique ». Son efficacité est imprévisible mais réelle, au regard des postes d’emploi accordés aux militants, ce qui entretient une disponibilité de candidats pour le passage à l’acte. L’efficacité de la mobilisation tient aux modalités d’insertion des protestations dans l’arène politique marocaine, faisant du « diplômé chômeur » l’objet d’usages disparates.En tant que catégorie sociologique et acteur protestataire, les diplômés chômeurs incitent une pluralité d’acteurs à « faire et à dire ». Les modalités d’action et de discours des chômeurs sont en constant mouvement, altérées ou intégrées aux calculs de partis en situation de concurrence électorale, de coalitions protestataires élargies critiques à l’égard du régime, de responsables publics visant à légitimer leurs décisions, etc. Protéiforme et apparemment inépuisable, la dynamique protestataire des diplômés chômeurs nous renseigne sur les limites autoritaires des expressions de mécontentement au Maroc. Elle nous permet d’approcher les modalités de la gestion de la question sociale et les ressorts du traitement des débordements sociaux et des (potentielles) oppositions politiques. Si la gestion par la force n’a pas disparu, elle est sans doute effacée et dépassée par une approche publique qui vise à domestiquer la mobilisation protestataire. / In Morocco, educated youth faces difficulties to join the job market. After the independence in 1956, this social category use to be recruited in a growing public sector, therefore consolidating an image of the university diploma as an infallible channel of social promotion. However, structural adjustment policies, implemented since 1983, dramatically slowed down the recruitment of civil servants. The “employer-State” will barely be relieved by a private sector unable to assure the stability of public sector jobs. Since the end of the eighties, « unemployed graduates » organise themselves in mobilization structures claiming for recruitments in the public administration. They set up a wide range of actions: rallies, sit-in, hunger strikes, building occupations or lobbying actions. The collective discourse stresses the interpretation of unemployment as an « injustice » suffered by the graduates. The mobilisation of unemployed graduates has achieved a high level of stability within the contentious politics Moroccan arena. Using an apparently “apolitical” discourse, the action of the unemployed periodically succeeds in obtaining jobs. The efficacy of the collective action is to be understood as an assumption of the targets and stakes that unemployed graduates serve in the multiple scenes of the political. Action and discourse modalities are in constant movement. They are influenced (and sometimes co-opted) by parties within electoral contexts, by contentious actors within projects of opposition to the regime, and by public authorities trying to legitimize their choices. Diversified and apparently inexhaustible, the collective action of the unemployed graduates sheds some light on the authoritarian limits to the expression of collective grieves in Morocco. It enables us to observe how the social question is approached and how power deals with social unrest and potential political oppositions.

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