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L’écocritique dans les romans "Globalia" et "Amour à l’Ancienne Ligne" / The ecocriticism in the novels "Globalia" and "Love at the Old Rail"Gancea, Uliana 04 October 2014 (has links)
La présente thèse est une étude écocritique où l’on analyse l’environnement dans les romans: Globalia (2004), écrit par l’écrivain français Jean-Christophe Rufin et Amor en la Línea Vieja (Amour sur l’Ancienne Ligne) (2007), écrit par le Costaricien Walter Rojas Pérez. Cette investigation examine l’expression de la conscience écologique, représentée à partir de l’optique de chaque romancier non seulement dans des périodes différentes (2004/2007), mais aussi dans des endroits distincts. Ici sont analysées les visions singulières de l’Homme en relation avec la campagne et la ville, accompagnées d’une structure politique corrompue où l’on observe l’inégalité de correspondances qui influence le déséquilibre écologique, affectant les systèmes naturels , anthropiques et l’être humain. Les romans étudiés ne reflètent pas l’image de la nature vue comme «enfer vert», au contraire, le naturel traduit le portrait d’une Mère qui fournit tout le nécessaire pour la survie des êtres vivants. C’est pour cela que les postulats de dénonciation critiquent l’abus que l’être humain fait contre l’environnement, le déboisement de la forêt, la contamination des bassins hydrographiques, l’utilisation indistincte des produits agrochimiques, la pollution de l’air et de la terre avec des résidus industriels tirés comme décharges à ciel ouvert, tout en se transformant en éléments destructifs qui raccourcissent la vie des êtres vivants sur la Planète Verte. Dans les deux romans les auteurs accusent l’exploitation insoutenable des ressources naturelles par l’homme conquérant de la nature qui sert aux buts globalisateurs de l’industrialisation. Les textes enregistrent une séries de scène qui critiquent la pratique du développement non-durable et où le paupérisé dévaste la nature et se soumet au pouvoir économique par la nécessité de survivre, pour se transformer finalement en «des-gens», vivre comme les ordures recyclées et se nourrir des déchets de l’industrialisation. La pauvreté globale est telle que les «trois quarts de la population mondiale vivent dans le Tiers Monde, ce qui représente plus de deux tiers du secteur de la surface de la terre» (Stokke 19). La Terre incarne l’être vivant qui appartient à un écosystème universel et, pour se maintenir robuste, elle a besoin de son espace soutenable, dans un milieu écologique sain. La stabilité de la planète est d’importance suprême pour le reste des espèces qui la cohabitent. Voici le discours écocritique que les romanciers Rufin et Rojas Pérez souhaitent transmettre dans le but de perpétuer la viabilité terrestre, de sorte que toute espèce prenne plaisir au nectar qui la maintient vigoureuse. La dénonciation des romanciers cherche à éveiller la conscience pour maintenir l’équilibre écologique sur la Planète Verte. De la même manière, le discours environnementaliste-littéraire va au-delà de la frontière terrestre, tout en arrivant à des mondes cosmiques et universalisés de la Terre, comme celui qui apparaît dans le roman Globalia. L’analyse écocritique dans Amor en la Línea Vieja fait transparaître une réalité cosmologique définie depuis une dimension inextricable qui cherche à recréer la bonne interrelation entre toutes les espèces. Ce monde terrestre-universel offre l’occasion de coexister avec la société interplanétaire où les espèces maintiennent une racine commune. Tant Globalia comme Amor en la Línea Vieja donnent aux nouvelles générations le message écocritique suivant: elles sont dédiées à sauver l’habitat global. / The following study analyzes the environment in the novels: Globalia (2004), written by the French novelist Jean-Christophe Rufin and Amor en la Línea Vieja (Love at the Old Rail) (2007), written by the Costa Rican author Walter Rojas Pérez. This research examines the expression of ecological consciousness represented from the authors’ perspectives both in different periods of time (2004/2007) and distinctive places. Below are analyzed the peculiar visions of the Mankind in relationship with the country and the city, accompanied by a corrupt political structure where the inequality of connections influences the ecological unbalance, affecting the natural, anthropic, and human beings’ ecosystems. The novels here studied do not reflect the image of nature viewed as «a green hell»; nonetheless, the natural aspects depict the portrait of a Mother furnishing all the necessary for the humankind’s survival. Thus, the denunciation premises criticize the abuse committed by mankind against the environment, the deforestation of woods, the contamination of hydrographic basins, the indistinct use of agrochemical products, air and land pollution with industrial residue dumped outside as garbage; most likely destructive elements which shorten humankind’s life on the Blue Planet. Both novels accuse the unsustainable exploitation of natural resources by the human conqueror of nature and who serves the globalization goals of the industrialization. This unsustainable development favors the ecological imbalance which leads to the disappearance of uncountable species dying without having ever been studied, taking away the opportunity to the future generations to have even known them. The texts register how the economically poor human beings devastate the nature and give into the economic power for the need to survive, and to finally become “un-people”. Global poverty is such that “three quarters of the world population live in the Third World, which stands for more than two thirds of the earth’s surface” (Stokke 19). The lucky ones, supported by certain people in power, manipulate the citizens by means of transnational companies, and –using the excuse of modernization- they steal nature’s resources. Therefore, when these living beings stop serving the petty interests of the rich, they are laid off without any benefits, directly affecting their human ecology and that of their families; consequently, the underprivileged have no other alternative but to join certain at-risk settlements, live as recycled garbage, and eat from the industrialization’s waste. The Earth embodies a living being that pertains to a universal ecosystem and which requires its own sustainable space, within a healthy ecological environment. The planet’s stability is of supreme importance to the rest of the species that live together on it. This is the ecocritical discourse that the novelists Rufin and Rojas Pérez desire to transmit, hoping to perpetuate the terrestrial viability that all species could enjoy the nectar which maintains it strong. The novelists’ denunciation awakens the consciousness for preserving the Blue Planet’s ecological balance. Moreover, the environmental-literary discourse goes beyond the terrestrial frontiers, getting to the Earth’s cosmic and universal worlds, as the one that appears in the novel Globalia. A defined cosmological reality surges in Amorn en la Línea Vieja, when –from an inextricable point of vegetation on Earth- one may go through a tunnel onto another dimension where friendly beings interact with each other. On that terrestrial-universal world, the vegetation resembles the one known on Earth, and where the characters Ion and Elena welcome Nuria as member of their family, thus giving Nuria the opportunity to coexist with an interplanetary society of common root species. Both Globalia and Amor en la Línea Vieja pass on to the new generations a clear ecocritical message: they are dedicated to save the global habitat.
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La vallée de la Loire à l’époque de Jean Fouquet : la carrière de trois enlumineurs actifs entre 1460 et 1480 / The Loire Valley at the time of Jean Fouquet : the career of three illuminatorS between 1460 and 1480Gras, Samuel 18 November 2016 (has links)
Cette thèse s’attache à mettre en lumière plusieurs peintres ayant mené carrière à l’époque de Jean Fouquet (vers 1415/20-1478/81), peintre et enlumineur actif durant le troisième quart du XVe siècle ayant passé la plus grande partie de sa carrière dans la vallée de la Loire, à Tours, au temps des rois de France Charles VII (1403-1461) et Louis XI (1423-1483). Une attention particulière a été portée sur les manuscrits rassemblés autour d’un maître anonyme dénommé tantôt le Maître du Mamerot de Vienne, tantôt le Maître du missel de Yale, tantôt encore le Maître de Christophe de Champagne depuis le premier regroupement effectué en 1974 par Otto Pächt et Dagmar Thoss. Ainsi, le corpus est désormais redistribué entre trois enlumineurs : le Maître de Jeanne de France et le Maître de Macé Prestesaille, dont les carrières inédites prennent forme pour la première fois, et le Maître du Mamerot de Vienne / Maître du missel de Yale / Maître de Christophe de Champagne, que nous proposons d’identifier à Guillaume Piqueau, enlumineur tourangeau connu par deux documents d’archives. L’objectif est de proposer de nouveaux regroupements de manuscrits qui font émerger trois carrières d’enlumineurs aux profils bien distincts, dans une volonté de mieux comprendre leur travail et plus globalement le métier de peintre à Tours entre les années 1460 et 1480. Un exemplaire Des cas des nobles hommes et femmes permet de baptiser un des enlumineurs le « Maître de Jeanne de France », du nom de la commanditaire. Une douzaine de manuscrits, réalisés vers le milieu des années 1460 jusqu’à la fin des années 1470, jalonnent très précisément la carrière de ce peintre. Sa trajectoire est des plus intéressantes dans la compréhension des relations professionnelles qui s’établissent entre certains ateliers d’enluminures du Centre-Ouest de la France. Un deuxième enlumineur peut être dénommé le « Maître de Macé Prestesaille » d’après un manuscrit exécuté en 1475 pour la famille Prestesaille, basée en Touraine. Au style plus sobre, il apparaît comme un peintre secondaire dans le panorama artistique tourangeau mais se rattache pleinement à la peinture de Tours au cours des années 1470-1480 comme en témoignent les sept manuscrits retrouvés qui donnent un aperçu de la production de son atelier. Un peu plus d’une vingtaine de manuscrits s’ancrent aujourd’hui autour des noms d’emprunt du Maître du Mamerot de Vienne / Maître du missel de Yale / Maître de Christophe de Champagne. Un réseau d’indices me conduiront, dans le présent mémoire, à identifier ces peintres comme étant Guillaume Piqueau, connu pour avoir enluminé en 1482 une Vita Christi destinée à la reine Charlotte de Savoie. Au cours de la seconde moitié du XVe siècle, la vallée de la Loire est le fief d’une production artistique importante. Des ramifications complexes et multiples se tissent au sein des ateliers d’enluminure. L’analyse de la production de ces artistes, dévoilée par l’étude d’une quarantaine de manuscrits, permet de mieux la comprendre. Elle fait se poser de nombreuses questions. Qui étaient ces enlumineurs ? Qu’ont-ils produit et que nous reste-t-il à voir ? Pour qui et comment ont-ils travaillé ? S’agissait-il de peintres d’atelier ou d’artistes indépendants dont la collaboration était davantage liée à des intérêts marchands plutôt qu’à une véritable organisation professionnelle ? La mise en lumière des trois carrières apporte de nouveaux éléments de réflexions et des points de vue inédits sur des peintres ayant connu l’œuvre, voire côtoyé, les plus illustres ateliers d’enluminures de la vallée de la Loire dont ceux du Maître de Jouvenel et de Jean Fouquet. Il s’agit de replacer dans le temps et dans l’espace ces peintres, de comprendre leur mode de fonctionnement et leur organisation interne dans la distribution du travail et dans les sources iconographiques. / This thesis deals with the career of some painters active during the peak of fame of Jean Fouquet (1415/20 - 1478/81), painter and illuminator active during the third quarter of the fifteenth century who spent most of his career in the Loire Valley, Tours, during the time of Charles VII (1403-1461) and Louis XI (1423-1483). Particular attention is given on manuscripts attributed to an anonymous master called the Master of the Vienna Mamerot / Master of the Yale Missal or Master of Christophe de Champagne. It is necessary to review the work assigned to this illuminator and to reorganize the corpus now distributed between three illuminators: the Master of Jeanne de France and the Master of Macé Prestesaille, whose careers take shape for the first time, and the Master Mamerot Vienna / Master of the Yale Missal or Master of Christophe de Champagne himself, that we propose to identify as Guillaume Piqueau, an illuminator based in Tours and known by two archives. The aim of this revaluation is to offer new groups of manuscripts which emerge three with distinct illuminator’s profiles. They offer the possibility to better understand their work and more generally the production painting in Tours between 1460 and 1480. A copy of Des cas des nobles hommes et femmes baptizes one of them the Master of Jeanne de France, in relation with the name of the owner. A dozen manuscripts, made between the 1460s until the late 1470s, mark precisely the career of the painter. Its trajectory shows the professional relationships developed between some of western illuminations French workshops. A second illuminator can be called the Master of Macé Prestesaille from a manuscript executed in 1475 for the Prestesaille family, based in Touraine. He appears as a secondary painter in Tours by a more sober style but his career can be highlighted by seven manuscripts that provide an overview of his production. More than twenty manuscripts are linked to the Master of the Vienna Mamerot / Master of the Yale Missal or Master of Christophe de Champagne. We propose to identify these unknown painters as Guillaume Piqueau, a painter based in Tours known to have illuminated a Vita Christi for Queen Charlotte de Savoie in 1482.
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Théorie du langage et esthétique totalisante dans l’œuvre poétique de Christophe TarkosCaillé, Anne-Renée 08 1900 (has links)
Cette thèse prend pour objet le nouage entre l’autoréflexivité et la mise en forme esthétique dans la poésie de Christophe Tarkos, produite dans les années 1990. Elle met en lumière les rapports entre l’élaboration d’une théorie du langage au sein de cette œuvre poétique et ses visées esthétiques totalisantes. Il s’agit d’identifier les principes générateurs de la théorie et de fournir une analyse de ses fondements qui s’ancrent dans la crise de la représentation moderne commençant dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. Les motifs de la crise revisités par Tarkos inscrivent sa poésie dans une historicité, et notre thèse tente d’interpréter cette actualisation dans une œuvre qui donne forme au monde et à la mémoire individuelle. L’hypothèse qui chapeaute notre étude est que la théorie du langage favorise l’intelligibilité de l’œuvre totalisante en lui offrant un support réflexif.
Notre thèse, qui privilégie une méthode fondée sur l’analyse des textes, se divise en trois parties. La première propose une recension de la réception critique de l’œuvre, dont nous retraçons les grandes lignes d’interprétation, de Christian Prigent à Jean-Michel Espitallier. Tout en plaçant Tarkos dans le champ poétique français, cette étape nous permet de positionner notre recherche par rapport à certains lieux communs de la critique. La deuxième partie vise à étudier la théorie du langage de Tarkos à partir de ses manifestes principaux (Le Signe =, Manifeste chou, Ma langue est poétique et La poésie est une intelligence) qui révèlent plusieurs principes, pouvoirs et limites de la langue et de la poésie. Afin de montrer la spécificité du concept de la « pâte-mot » de Tarkos, nous l’étudions dans un dialogue avec la figure de la « pâte » langagière chez la poète française Danielle Collobert. La troisième partie propose une étude de la volonté et de l’esthétique totalisantes dans l’œuvre de Tarkos, qui cherche à donner forme au réel. En effet, la poésie répond à l’excès du réel par diverses stratégies. Tout en voulant représenter son caractère débordant par une énonciation logorrhéique ou en usant de procédés comme celui de la répétition, elle cherche à le maîtriser dans des formes textuelles stables comme des fragments de prose « carrés » (Carrés, Caisses), dans des listes énumératives (Anachronisme) ou dans des réseaux d’images. La volonté totalisante chez Tarkos semble également prendre origine dans un sentiment d’urgence qui concerne, en dernière instance, une bataille contre la finitude. / This dissertation takes as its object the tie between self-reflexivity and aesthetic form in the poetry of Christophe Tarkos, produced in the 1990s. It highlights the relationship between the development of a theory of language within his poetic oeuvre and aims to illustrate its “totalizing” aesthetics. “Theory” is understood as the combination of reflections, meditations and concepts about language and poetry. This thesis endeavors to identify the generating principles in his poetic oeuvre, which are inscribed within the crisis of representation often seen as originating in the mid- nineteenth century. By revisiting this crisis of representation, Tarkos’s poetry can been seen as being located in a historicity. My thesis attempts to interpret this revisiting process through an analysis of a poetic form that gives shape to the world and to individual memory. My assumption is that the theory of language facilitates the intelligibility of his poetry because it provides a reflexive medium.
My thesis, which favors a method based on textual analysis, is divided into three parts. The first provides a review of the critical reception of the work, in which I track major lines of interpretation, ranging from Christian Prigent to Jean-Michel Espitallier. Placing Tarkos within the French poetic field allows me to position my research within the commonplace of criticism. The second part investigates the theory of language in his manifestos (Le Signe =, Manifeste chou, Ma langue est poétique et La poésie est une intelligence) that reveal several principles, powers and limits of language and poetry. In order to demonstrate the specificity of the concept of « pâte- mot » (a dough of words) developed by Tarkos, I compare it to the poet Danielle Collobert’s figurative representation of « dough », as « paste ». The third part offers a study of the will and “totalizing” aesthetic present in the work of Tarkos, which seeks to shape the real. Indeed, poetry answers to the excess of the real by various strategies. While wanting to represent his brimming nature through a language akin to logorrhea or by using methods such as repetition, it also seeks to control it in stable textual forms such as « squared » fragments of prose (Carrés, Caisses), in enumerative lists (Anachronisme) or in networks of figures. Tarkos’s willingness to “totalize” also seems to be rooted in a sense of urgency concerning, ultimately, a battle against finitude.
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La littérature aux limites du lisible : singularités de l’expérience littéraire dans le champ poétique français contemporainTrahan, Michaël 11 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la lisibilité de la littérature — à la lisibilité d’une certaine littérature : française, contemporaine, une littérature qu’on classe plus souvent qu’autrement du côté du champ poétique. Au départ, un simple constat : certains livres sont difficiles à lire. Parfois, on va même jusqu’à dire qu’ils sont illisibles; si ce jugement ne saurait fournir un concept rigoureux pour décrire les textes, il soulève toutefois un certain nombre de questions qui, elles, sont au cœur de cette thèse. Car il n’y a rien d’illisible en soi : l’illisible n’est pas une propriété, mais un jugement qui traduit une impasse de lecture. Ainsi, les verdicts d’illisibilités ont des causes et des conséquences très variées. L’illisible est situé : on peut difficilement l’aborder hors de ses circonstances, puisqu’il renvoie moins à un contenu spécifique qu’à une expérience.
Il ne s’agit donc pas, ici, de lever l’incompréhension que l’on peut ressentir devant certains textes, mais bien d’interroger la place qu’elle occupe dans nos façons de lire et dans notre rapport à la littérature. Cette thèse se propose de réfléchir à ces questions en abordant, sous le mode du dialogue, les œuvres de Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Jean-Marie Gleize, Christian Prigent, Valère Novarina et Pierre Guyotat. Ces œuvres n’occupent pas toutes la même place dans cette thèse. En ce sens, l’objectif n’est pas de les épuiser mais de soulever un certain nombre de questions à travers elles. Des questions différentes selon les œuvres, selon les écrivains, mais qui sont traversées par un même fil conducteur : l’expérience littéraire.
À partir de situations chaque fois singulières, il s’agit ainsi d’éclairer certains aspects, certaines modalités de l’expérience littéraire. Les deux pôles de cette expérience sont ici l’écriture et la lecture, auxquelles il faut associer les figures de l’écrivain et du lecteur, qui occupent dans cette thèse une place centrale. La perspective est donc généraliste, qui soulève des questions tantôt poïétiques, axées sur la façon dont les écrivains vivent la genèse de leurs œuvres, et tantôt plus poétiques, voire politiques, qui renvoient plutôt à la façon dont les lecteurs font à leur tour l’expérience de ces textes à la singularité parfois radicale.
En somme, les objectifs de cette thèse sont : 1) d’éclairer sous un nouvel angle les œuvres étudiées; 2) à travers leur exemple problématique, de poser les bases d’une réflexion sur la lisibilité, qui accorde une large place à la posture des écrivains et à la façon dont ils vivent la genèse de leurs œuvres; et 3) de contribuer aux études sur la genèse, la réception et la médiation des œuvres littéraires en réfléchissant à nos façons de vivre (avec) la littérature. / This dissertation focuses on the readability of literature—on the readability of a certain literature: French, contemporary, a literature that is more often than not classified in the poetic field. At first, a simple observation: some books are difficult to read. Sometimes we even get so far as to say they are unreadable; if this judgment cannot provide a rigorous concept to describe the texts, it nevertheless raises a number of questions which are at the heart of this dissertation. For there is nothing unreadable in itself: the unreadable is not a property, but a judgment that translates an impasse in reading. Thus, the verdicts of unreadability have varied causes and consequences. The unreadable is situated: it is difficult to approach it outside of its circumstances, since it refers less to a specific content than to an experience.
The objective here is not to alleviate the misunderstanding that can be felt in front of certain texts, but rather to question the place it occupies in our ways of reading and our relation to literature. This dissertation proposes to reflect on these questions by approaching the works of Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Christian Prigent, Valère Novarina and Pierre Guyotat. These works do not all have the same place in this dissertation. In this sense, the aim is not to exhaust them but to raise a number of questions through them. Different questions according to the works, according to the writers, but which are crossed by a common thread: the literary experience.
From singular situations, the goal is thus to understand certain aspects, certain modalities of the literary experience. The two poles of this experience are writing and reading—related to those are the figures of the writer and the reader, which occupy an important place in this dissertation. Therefore, the perspective is broad, which raises questions sometimes of poietic, centred on the way writers live the creation of their works, and sometimes more of poetic, even politic, which rather refer to the ways in which readers, on their side, experience these radically singular texts.
In short, the objectives of this dissertation are: 1) to study these works from a new angle; 2) through their problematic example, to lay the foundations for a reflection on readability that gives a large place to the writers’ posture and the way they live the creation of their works; and 3) to contribute to studies on creation, reception and mediation of literary works by reflecting on our ways of living (with) literature.
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エメ・セゼールの戯曲作品と政治思想 : 1940年代から1960年代まで / Les Œuvres théâtrales et la pensée politique d'Aimé Césaire : des années 40 aux années 60 / エメ セゼール ノ ギキョク サクヒン ト セイジ シソウ : 1940ネンダイ カラ 1960ネンダイ マデ尾崎, 文太, オザキ, ブンタ, Ozaki, Bunta 12 November 2008 (has links)
博士(学術) / 甲第508号 / 243p / Hitotsubashi University(一橋大学)
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Mort et naissance de Christophe Ulric et L'ombre et le double d'Yvon Rivard : lecture mythocritique d'une quête spirituelleLepage, Martin 17 April 2018 (has links)
Le présent mémoire vise à rendre compte de la portée allégorique dans les deux premiers romans d'Yvon Rivard, Mort et Naissance de Christophe Ulric et L'Ombre et le Double, en tenant compte de leurs dimensions narrative et mythique. Par un examen des programmes et des schémas narratifs des récits, et grâce à une interprétation mythocritique inspirée des travaux de Northrop Frye, Mircea Eliade et René Guenon, nous avons pu comparer les constructions symboliques et archétypales des romans, afin de rendre compte d'une organisation qui rappelle celle du Livre des Morts des Anciens Egyptiens. Ce travail a permis de démontrer que la nature de l'allégorie dans les deux premières oeuvres rivardiennes, renvoie à un questionnement spirituel où l'homme, au centre de toute existence, doit parachever sa propre unité et atteindre une conscience qui dépasse les limites de la vie et de la mort.
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Those About to Die Salute You: Sacrifice, the War in Iraq, and the Crisis of the American Imperial SocietyOlsen, Florian B. 10 March 2011 (has links)
This dissertation produces the first attempt to bring the work of sociologist Pierre Bourdieu and the political theory literature on citizenship into dialogue with the scholarship on American empire in the field of International Relations (IR). It explores how the United States’ quest for global pre-eminence, mirrored by the war in Iraq, reveals and exacerbates the social wounds at the seams of American society. To do this, it introduces three new concepts to the field of International Relations. It builds on historian Christophe Charle’s sociological framework of “imperial society” and “national habitus” (2001, 2004 and 2005) and introduces an original concept, the field of citizenship, to examine social conflict over the distribution of military sacrifice amongst citizens in the United States. Finally, it explores these tensions by looking at multiple documentary sources, including over 200 newspaper articles, 60 testimonies about the war from soldiers and their relatives, congressional documents, and military manpower policies.
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Those About to Die Salute You: Sacrifice, the War in Iraq, and the Crisis of the American Imperial SocietyOlsen, Florian B. 10 March 2011 (has links)
This dissertation produces the first attempt to bring the work of sociologist Pierre Bourdieu and the political theory literature on citizenship into dialogue with the scholarship on American empire in the field of International Relations (IR). It explores how the United States’ quest for global pre-eminence, mirrored by the war in Iraq, reveals and exacerbates the social wounds at the seams of American society. To do this, it introduces three new concepts to the field of International Relations. It builds on historian Christophe Charle’s sociological framework of “imperial society” and “national habitus” (2001, 2004 and 2005) and introduces an original concept, the field of citizenship, to examine social conflict over the distribution of military sacrifice amongst citizens in the United States. Finally, it explores these tensions by looking at multiple documentary sources, including over 200 newspaper articles, 60 testimonies about the war from soldiers and their relatives, congressional documents, and military manpower policies.
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Campus landscapeDilts, Dustin 09 September 2013 (has links)
This body of work began as an exploration of the University of Manitoba’s Southwood Lands (a former eighteen-hole golf course), with the intention of proposing something new for the site. However, analysis and critical thinking led to the realization that there was a need to not only look at the Southwood Lands, but also the entire Fort Garry Campus.
The work evolved through a process of discovery, using a variety of methods from walking the site, documentation through photography, visits to the archives to uncover history, and mapping from afar.
One of the underlying objectives was to highlight the importance of taking additional time to understand a place prior to making decisions, revealing what makes a place unique, where the opportunities are, and what has been hidden over time. The idea of a site being a blank slate is dismissed, drawing on the importance of found conditions in decision making.
Looking deeper into a place also leads to a greater respect for what is already there. It is what we already have that is so often discarded, and seen as having no value in decision making (the natural areas in a city or the trees on a former golf course for example). It is also the ecosystems that are seen as scrubby and unkept that are the most complex systems and richest spaces for life. Once complex, biologically rich systems are erased there is no going back to them.
It is the existing conditions that are worth taking the extra time to investigate, a process that must occur prior to making design decisions that seek to remove or make new. It is only though looking, and looking carefully with un-objective eyes, and an open mind, that design can truly enhance what we already have.
This practicum works under the premise that landscape has value in its own right. The landscape is not empty space, not just a place to put buildings, not a luxury that can easily be cut from budgets, and certainly not something that can be considered an afterthought. Instead, landscape is valued as something which is working and active, an essential part of life on this planet that is becoming increasingly important with a rapidly changing climate.
The intellectual foundation for organizing ideas around approaching the site have been interpreted from Christophe Girot’s ‘Four Trace Concepts in Landscape Architecture’. They are in this order: landing, grounding, finding, and founding.
While Girot’s four trace concepts organize ideas around approaching the site, there are three underlying principles that guide the entire body of work:
1. Landscape as infrastructure and organizing system;
2. Design as a process of discovery;
3. Investigation through multiple scales of inquiry.
A strategy for the Fort Garry Campus is where this work concludes, followed by reflections on the importance of context in design and the lessons learned throughout the practicum process.
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Campus landscapeDilts, Dustin 09 September 2013 (has links)
This body of work began as an exploration of the University of Manitoba’s Southwood Lands (a former eighteen-hole golf course), with the intention of proposing something new for the site. However, analysis and critical thinking led to the realization that there was a need to not only look at the Southwood Lands, but also the entire Fort Garry Campus.
The work evolved through a process of discovery, using a variety of methods from walking the site, documentation through photography, visits to the archives to uncover history, and mapping from afar.
One of the underlying objectives was to highlight the importance of taking additional time to understand a place prior to making decisions, revealing what makes a place unique, where the opportunities are, and what has been hidden over time. The idea of a site being a blank slate is dismissed, drawing on the importance of found conditions in decision making.
Looking deeper into a place also leads to a greater respect for what is already there. It is what we already have that is so often discarded, and seen as having no value in decision making (the natural areas in a city or the trees on a former golf course for example). It is also the ecosystems that are seen as scrubby and unkept that are the most complex systems and richest spaces for life. Once complex, biologically rich systems are erased there is no going back to them.
It is the existing conditions that are worth taking the extra time to investigate, a process that must occur prior to making design decisions that seek to remove or make new. It is only though looking, and looking carefully with un-objective eyes, and an open mind, that design can truly enhance what we already have.
This practicum works under the premise that landscape has value in its own right. The landscape is not empty space, not just a place to put buildings, not a luxury that can easily be cut from budgets, and certainly not something that can be considered an afterthought. Instead, landscape is valued as something which is working and active, an essential part of life on this planet that is becoming increasingly important with a rapidly changing climate.
The intellectual foundation for organizing ideas around approaching the site have been interpreted from Christophe Girot’s ‘Four Trace Concepts in Landscape Architecture’. They are in this order: landing, grounding, finding, and founding.
While Girot’s four trace concepts organize ideas around approaching the site, there are three underlying principles that guide the entire body of work:
1. Landscape as infrastructure and organizing system;
2. Design as a process of discovery;
3. Investigation through multiple scales of inquiry.
A strategy for the Fort Garry Campus is where this work concludes, followed by reflections on the importance of context in design and the lessons learned throughout the practicum process.
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