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La négritude et l'esthétique de Léopold Sédar Senghor dans les oeuvres de l'École de Dakar

L'Heureux, Marie-Hélène January 2009 (has links) (PDF)
Au moment où le Sénégal obtient son indépendance de la France, en 1960, de nouvelles formes d'art émergent sous l'impulsion des actions entreprises par le président Léopold Sédar Senghor. Homme de lettres, amateur d'art, mécène et ardent défenseur de la Négritude, Senghor annonce les critères d'une esthétique négro-africaine dans un article publié pour la première fois en 1956, Senghor croit fermement que les arts africains, modernes de surcroît, sauveront l'homme noir et montreront au monde entier la valeur réelle de la culture africaine. Agissant selon ses convictions, le président sénégalais instaure une importante politique culturelle qui a pour trame de fond l'idéologie de la Négritude. Il fait alors mettre en place de nouvelles structures culturelles favorisant l'éclosion de nouveaux arts plastiques. Par conséquent, nous serions portés à croire que la production artistique de l'époque illustre la Négritude et correspond aux idéaux de Senghor. Le sujet principal de ce mémoire consiste à étudier les oeuvres des artistes sénégalais formés à l'École des arts de Dakar dans les années 1960 et 1970 afin de vérifier si la production visuelle correspond aux critères véhiculés par Senghor dans son esthétique négro-africaine et dans sa définition de la Négritude. Le corpus d'oeuvres analysées est tiré de l'exposition Art sénégalais d'aujourd'hui qui a été présentée pour la première fois à Paris en 1974. L'analyse formelle de ces oeuvres nous permet de constater que, non seulement les contenus formels et thématiques sont conformes aux idéaux de Senghor, mais témoignent également du contexte historique et esthétique de l'époque en Afrique et en Europe. Toutefois, certains artistes dépassent le programme esthétique prescrit par Senghor et présentent une réalité et des aspects culturels qui vont au-delà de la Négritude et de l'esthétique négro-africaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Art moderne, Afrique, Léopold Sédar Senghor, Négritude, École de Dakar, Esthétique.
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Ancrage territorial et mobilité : conceptualisation et représentation de l'identité dans le travail de Rebecca Belmore et de Jin-me Yoon

St-Jean Aubre, Anne-Marie January 2009 (has links) (PDF)
Le 20e siècle aura été marqué par des vagues de migration des populations d'une ampleur encore inégalée. Cette mobilité, doublée des soulèvements des nouveaux mouvements sociaux dans les années 1960, a engendré des interrogations quant à notre façon d'envisager la problématique de l'identité. Traditionnellement conceptualisée comme une essence, ancrée de façon stable et permanente au coeur de l'individu dès sa naissance, l'identité s'est révélée comme une réalité beaucoup plus complexe. À la lumière de ces expériences remettant en question tous les types de frontières, l'identité s'est montrée multiple, changeante, et contextuelle. En prenant en considération le mouvement qui agite les catégories identitaires que l'on croyait fixes, des auteurs féministes ou postcolonialistes mettent à l'épreuve les théories modernes du sujet. Plutôt que d'attribuer à l'origine et aux qualités qui s'y inscrivent le pouvoir de définir immuablement l'individu, ces théoriciens tentent de rendre visible et compréhensible la marge de manoeuvre dont usent les sujets pour se définir continuellement au présent. L'identité s'envisage ainsi non plus comme une chose que l'on reçoit passivement, mais comme un verbe, une pratique qui se vit au présent. Cette réflexion théorique faisant du présent un espace d'invention et de subversion de l'identité s'est transposée dans les arts visuels, notamment dans les oeuvres de Rebecca Belmore, Canadienne de descendance ojibwa, et de Jin-me Yoon, Canadienne d'origine coréenne, deux artistes femmes occupant une position d'altérité au sein de la nation canadienne. Vivant toutes deux une situation de dualité culturelle fragilisant leurs présupposés identitaires, ces artistes font de la question de la contingence de l'identité, abordée sous l'angle du déplacement -physique ou métaphorique -, un des thèmes centraux de leurs oeuvres. Concevant l'oeuvre d'art comme une pratique théorique, ce mémoire considérera que les oeuvres de Belmore et de Yoon ne consistent pas en de simples représentations d'identités déjà constituées mais sont plutôt des espaces au sein desquels ces identités adviennent, dans et par l'action, c'est-à-dire la création artistique. Ainsi, l'analyse de certaines des oeuvres de ces artistes dévoilera leur manière de concevoir et de représenter différemment la problématique de l'identité. Démontrant l'incapacité de l'image du corps de rendre compte adéquatement de l'identité de celui qu'elle représente, ces artistes proposent des manières alternatives d'évoquer leur identité personnelle multi-accentuée. Suggérant un portrait contextualisé d'elles-mêmes, elles révèlent les limites de l'image qui ne peut jamais représenter la totalité du sujet. Après avoir déconstruit les systèmes normatifs contraignants que sont l' « amérindianité » ou l'orientalisme, Belmore et Yoon usent de la marge de manoeuvre qu'elles ont au présent pour transformer les symboles culturels en signes porteurs de nouvelles significations. Elles témoignent ainsi de la capacité de tout sujet de se réapproprier les qualités qui le définissent. Une action par laquelle le sujet peut octroyer un sens à son existence -une existence non plus seulement subie mais aussi faite sienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Identité, Féminisme, Postcolonialisme, Rebecca Belmore, Jin-me Yoon.
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La fonction critique de l'art contemporain israélien : de l'image documentaire à l'image métaphorique

Luquet, Laure January 2009 (has links) (PDF)
Avec la fin des grandes utopies historiques, les artistes dits « engagés » adoptent une posture modeste et se contentent d'accompagner la réalité sociale et les événements politiques sans vouloir nécessairement les transformer. Les artistes occidentaux, et particulièrement ceux de la mouvance de l'art relationnel (Rirkrit Tiravanija, Francis Alys...), prétendent ainsi susciter des questionnements, provoquer des prises de conscience mais ne cherchent plus à « changer la vie ». Les artistes israéliens de notre corpus (Barry Frydlender, Ori Gersht, Michal Heiman, Roi Kuper, Adi Nes, Gilad Ophir, Michal Rovner et Uri Tzaig) semblent à priori proches de cette posture car leurs oeuvres ne traitent jamais directement des conflits incessants qui secouent le Proche-Orient. Il faut cependant dépasser cette apparente proximité pour mesurer l'abîme qui sépare les uns des autres. D'un côté, des artistes relationnels qui vivent dans des sociétés pacifiées et consensuelles et qui sont avides de s'immerger dans la politique (ou la micro-politique). De l'autre, des artistes qui vivent dans une société en conflit permanent et qui doivent résister à cette pression en produisant des images d'art capables d'exister face aux images brutes et schématisées des médias. L'objectif de ce mémoire consiste à comprendre les stratégies esthétiques mises en oeuvres par les artistes contemporains israéliens afin de produire un art critique dans une société où la politique est synonyme de conflit, de violence et d'oppression. Nous verrons que celles-ci passent par la production d'images de facture documentaire qui traitent indirectement de l'évènement par l'usage de la métaphore. En effet, les artistes israéliens que nous avons étudiés utilisent l'image comme représentation du monde tout en s'écartant du temps court exhibé par les images provenant des médias. L'image d'art se fait au contraire silencieuse, complexe et métaphorique. Les métaphores qu'elle met en oeuvre renvoient à l'histoire et la culture du peuple juif, aux mythes sionistes et bibliques qui se croisent et s'interrogent. Ainsi c'est une image essentiellement paisible qui convoque le travail de l'imagination puis de la pensée et qui parvient finalement à trouver sa place au milieu du bruit des canons. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Engagement, Artistes israéliens, Art critique, Image documentaire, Image métaphorique.
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La place des femmes dans la Société d'art contemporain : Montréal, 1939-1948

Fortin, Nathalie January 2007 (has links) (PDF)
Suite à notre constatation que l'histoire de l'art des femmes du Québec et du Canada reste largement à écrire, nous avons voulu y contribuer en étudiant la manière avec laquelle les femmes s'étaient impliquées dans le champ de l'art, à l'aube de la modernité artistique. Consciente de la complexité de cette problématique, nous avons décidé de restreindre notre objet d'étude à l'analyse du rôle et de la reconnaissance des femmes à l'intérieur d'un groupe d'artistes montréalais des années 1940: la Société d'art contemporain (SAC). Le nombre élevé de femmes membres rendant cette étude trop vaste pour un mémoire de maîtrise, nous nous sommes vue contrainte de procéder à une sélection. Comme ce groupe qui soutenait l'art moderne s'était donné comme principale mission d'organiser des expositions des oeuvres de ses membres, notre sélection fût déterminée par la fréquence des participations des femmes aux expositions. Huit femmes -Marguerite Doernbach, Louise Gadbois, Prudence Heward, Sybil Kennedy, Mabel Lockerby, Jeanne Rhéaume, Marian Scott et Fanny Wiselberg -se sont finalement imposées comme faisant partie des membres les plus actifs et les plus susceptibles d'avoir eu un rôle significatif à jouer dans le groupe. Cette recherche étant basée sur une approche à la fois historique, sociologique et iconographique, la place des femmes dans la SAC y est analysée sous différents aspects. L'apport de notre corpus à la SAC est d'abord évalué grâce à l'observation des fonctions qu'y occupaient, ou non, ces huit femmes. Par ailleurs, l'analyse de leur production artistique -ou, lorsque cela s'est avéré possible, des oeuvres présentées lors des expositions de la SAC -nous a permis de constater de quelle manière chacune de ces artistes avait intégré les principes modernes dans sa pratique et, par conséquent, d'évaluer l'impact qu'elles avaient pu avoir à l'intérieur de la SAC, ainsi que sur le public. Enfin, l'analyse de la réception critique de ces femmes nous éclaire sur leur reconnaissance par le milieu de l'art et nous fournit, ainsi, davantage d'indices sur l'importance qu'elles étaient susceptibles d'avoir dans la SAC. Une attention particulière a, par ailleurs, été accordée au vocabulaire utilisé par la critique, afin d'évaluer si leur travail était commenté en fonction d'une quelconque « identité féminine ». Ce mémoire s'appuie sur une importante recherche en archives et constitue, en grande partie, un travail de défrichage. Il s'agit par conséquent d'une étude préliminaire pour des travaux plus approfondis sur ces femmes artistes. Néanmoins, nous croyons avoir démontré que, même si les femmes n'occupaient pas les devants de la scène artistique à l'époque de la SAC, elles manifestaient clairement le désir de s'impliquer dans la sphère sociale, et que ce groupe d'artistes leur a sans doute fourni un moyen d'y arriver. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes artistes, Modernité, Société d'art contemporain, Montréal, 1940, Marguerite Doernbach (Peggy Anderson), Louise Gadbois, Prudence Heward, Sybil Kennedy, Mabel Lockerby, Jeanne Rhéaume, Marian Scott, Fanny Wiselberg.
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Fantômes dans la ville : récits de la survivance et du retour dans les représentations artistiques contemporaines de la ville

Grandbois-Bernard, Estelle 02 1900 (has links) (PDF)
De nombreux artistes interrogent aujourd'hui le phénomène de la démolition et de la disparition de bâtiments dans la ville. En éveillant la mémoire du disparu, en évoquant l'esprit des lieux, en provoquant une douce nostalgie ou en critiquant la modernisation effrénée des villes, leurs œuvres composent des récits qui orientent nos expériences du temps et de l'espace. Ce mémoire porte sur les représentations artistiques de la démolition et de la disparition urbaines et sur les récits qu'elles mettent en forme. À partir de l'étude d'un corpus de trois œuvres d'art contemporain, The Writing on the Wall de Shimon Attie, Souvenirs de Berlin-Est de Sophie Calle et Phantom Shanghai de Greg Girard, j'examine la dynamique narrative de ces représentations et interroge les conceptions du temps et de la ville qu'elles reproduisent. Les traces, les fantômes et la nostalgie sont les trois éléments centraux autour desquels s'organise le sens des œuvres. Ces figures de l'absence configurent un temps où le passé ne disparaît jamais tout à fait, mais où il survit dans les lieux du quotidien. Les œuvres mettent ainsi en forme des récits de la survivance et du retour qui reproduisent une pensée moderne du temps, c'est-à-dire une conscience du contemporain et du passage, qui, à travers sa propre critique, provoque son continuel renouvellement. En activant les traces du disparu et en faisant émerger les fantômes de nos mémoires nostalgiques, les artistes participent aussi à rendre les villes contemporaines habitables et à montrer la diversité qui les anime dans le contexte de leur « mégapolisation ». Les œuvres d'art transforment ainsi le regard que nous portons sur nos espaces de vie, en nous apprenant à voir les fantômes dans la ville. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Œuvres d'art contemporain, récits, temps, ville, démolition, disparition, traces, fantômes, nostalgie, modernité, mégapole.
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Opérationnalisation de la notion de transcendance pour le langage visuel : des éléments conceptuels à l'analyse des images

Delage, Karine 02 1900 (has links) (PDF)
Ce projet est un essai d'herméneutique critique, ayant pour objet la notion de transcendance. Celle-ci appartient bien sûr à une longue tradition de théorisation tant religieuse que philosophique. Le principal objectif visé par ce mémoire est de rendre opératoire la notion de transcendance pour l'analyse des images en arts visuels contemporains. On ne peut nier le caractère hautement problématique de la notion de transcendance - son lien à la « gênante » question du religieux (Schmuel Trigano), ou encore le rapport trouble de l'Occident à toute forme d'extériorité et d'argument d'autorité (Luc Ferry, Marcel Gauchet), pour ne pointer que deux considérations typiques du débat contemporain. Pourtant, en regard des questions fondamentales de l'existence humaine - l'origine, l'éthique et la finitude (salut) - d'une part, qui toujours nécessairement conduisent sur sa piste et, d'autre part, de son rapport intrinsèque à l'espace, la limite et l'horizon, la notion de transcendance nous est apparue comme un outil potentiel pour la lecture des images, des productions artistiques et culturelles. À la manière d'une cheville, l'élaboration d'une grille d'analyse de la notion de transcendance pour la lecture des images constitue l'axe central de ce mémoire : il s'agit d'un exercice de traduction des données théoriques recueillies sur la notion de transcendance en vue d'en faire un outil d'interprétation en sémiotique du langage visuel. Le mémoire comprend trois parties. Les deux premiers chapitres présentent - c'est-à-dire expliquent, ordonnent, relient et agencent - les référents interprétatifs initiaux de notre recherche en vue de les articuler en grille d'analyse. Nous abordons, dans un premier temps, les grandes lignes du débat actuel sur la notion de transcendance et quelques considérations sur son caractère plurivoque; nous proposons ensuite une définition de la transcendance. Puis, nous nous efforçons de rappeler les distinctions qu'il y a entre la notion de transcendance et trois notions avec lesquelles on tend souvent à la confondre : Dieu, le sacré et le sublime. La seconde partie compte un seul chapitre, le troisième, dans lequel nous élaborons une grille d'analyse et présentons la méthode pour l'interprétation des images. La dernière partie du mémoire est consacrée à l'application de cette grille à un corpus de trois œuvres. Dans le quatrième chapitre, nous montrons la valeur discriminante de cette grille par le biais d'une analyse comparée menée sur les portraits photographiques de Kate O'Brien, Sans titre (2008) et de Rineke Dijkstra, Julie, La Haye, Pays-Bas, 29 février 1994 (1994). Dans le dernier chapitre, nous illustrons un cas de concordances conceptuelles entre une image et un texte théorique. La rencontre féconde entre le vidéoclip My Girls du groupe Animal Collective, réalisé par Jon Vermilyea (2008) et l'essai Du sens de la vie du philosophe Jean Grondin (2003), s'est révélée un cas de figure exemplaire pour présenter ce troisième niveau d'analyse singulier à notre recherche et qui s'ajoute aux niveaux d'analyse habituels de la sémiotique du langage visuel (les analyses formelle et iconique). En s'inscrivant dans une démarche sémiotique aussi bien qu'anthropologique, ce mémoire se fonde sur l'idée que les représentations contemporaines de la transcendance dans les productions visuelles artistiques et culturelles constituent un objet de recherche susceptible de contribuer à une réflexion sur une réalité socioculturelle singulière, héritière de la pensée moderne, qui serait en redéfinition de ses repères et de ses valeurs. En effet, la notion de transcendance nous paraît la mieux à même de rendre compte de l'ensemble des préoccupations artistiques et sociales qui touchent les limites de l'individu et les horizons vers lesquels il tend et se projette. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transcendance, arts visuels contemporains, imaginaire du 21e siècle, production de sens, sémiotique du langage visuel.
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Sacré et art contemporain : le thème de l'Éden chez Marc Quinn, Raqib Shaw et Sarkis

Curtat, Fanny 01 1900 (has links) (PDF)
La problématique de ce mémoire s'ancre dans notre contexte actuel, caractérisé par un double mouvement de sécularisation de la sphère sociale et de « réenchantement » ou de « resacralisation » dans les sphères artistique, culturelle et intellectuelle. Partant de cette dichotomie singulière, ce projet de recherche constitue une tentative d'élucider ce rapport complexe entre l'art actuel - immergé dans le nihilisme de la postmodernité - et une forme hybride et non définie de sacré. Face à l'ampleur d'une telle question et à l'éclectisme de son sujet, ce mémoire se resserre autour de la volonté de donner un sens à cet éclatement à travers le développement d'une notion originale, celle d'incarnation tautologique. Pivotant sur un renversement nihiliste du dogme de l'incarnation, cette idée – outil conceptuel plutôt que concept – restructure le sacré en dehors de la présence d'un Dieu, faisant alors de cette perte de la transcendance l'occasion de réfléchir le sacré sous un jour totalement humain. L'ensemble de ce mémoire est ainsi consacré à la précision de cet outil théorique. L'objectif n'étant ni de faire système au sein de l'hétérogénéité actuelle ni d'établir une typologie du champ artistique, ce mémoire se penche sur l'étude d'un même thème, celui du paradis terrestre, tel que repris par trois œuvres contemporaines dont les analyses ont pour but de préciser la teneur théorique de cette incarnation tautologique. Ces trois œuvres - soit Garden (Marc Quinn 2000), Garden of Earthly Delights III (Raqib Shaw 2003) et Au commencement 19380 (Sarkis 2001) - unies autour de leur appropriation de la thématique du paradis judéo-chrétien, permettent à cette recherche de se centrer autour d'une actualisation de l'Éden. Partant ainsi du prédicat selon lequel cette sacralité postmoderne serait dédivinisée, nous adoptons un regard iconologique afin de traquer ce motif édénique et d'en mesurer l'actualisation et la pertinence. Le but est de voir le fonctionnement de cette incarnation tautologique dans les œuvres et d'en préciser ainsi les répercussions sur la notion de sacré et de croyance pour notre contemporanéité. Ainsi se dévoile un sacré empreint d'humanité et de nihilisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Sacré, Éden, Réenchantement, Marc Quinn, Raqib Shaw, Sarkis.
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Peripheral way : a journey into Icelandic national identity through the storyteller in the work of Ólöf Nordal and Steingrímur Eyfjörd

Hanna, Maeve 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire explorera l'identité nationale islandaise à travers la notion du raconteur véhiculée par les œuvres de deux artistes contemporains islandais – Ólöf Nordal et Steingrímur Eyfjörd. Le but de ce mémoire est d'interroger ce qui peut constituer une identité nationale islandaise et comment les œuvres examinées ici interprètent et déstabilisent une compréhension normative d'identité dans la culture islandaise. Les principales assises théoriques seront la politique identitaire et la narrativité. À partir d'une investigation de la théorie de la pensée nomade proposée par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans l'ouvrage Mille Plateaux : Le capitalisme et la schizophrénie et par Rosi Braidotti dans son ouvrage Nomadic Subjects : Embodiment and Sexual Difference in Contemporary Feminist Theory, une compréhension d'identité nationale islandaise comme nomadique sera élaborée. Des textes de Ernest Renan et de Timothy Brennan informeront également cette étude et la compréhension de « nation » et « nationalisme ». Une considération théorique du rôle du conteur sera entreprise dans le but de mieux comprendre l'héritage de narrativité et de l'identité nationale tel qu'élaboré par Roland Barthes, John Berger, Mieke Bal, Walter Benjamin et Homi K. Bhabha. Leurs propos informeront la lecture de l'identité nationale islandaise et l'influence de la narrativité sur les œuvres de Ólöf Nordal et Steingrímur Eyfjörd. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Islande, identité nationale, la théorie de narrativité, le conteur, le mythe, le nomadisme, Ólöf Nordal, Steingrímur Eyfjörd, l'art contemporain islandais.
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Hétérotopie : de l'in situ à l'in socius

Doyon, Hélène January 2007 (has links) (PDF)
C'est à partir du concept d'hétérotopie et à la lumière de mon expérience et de ma connaissance du domaine des arts visuels et médiatiques que cette thèse-création propose une investigation de l'espace et du lieu, et ce, en vue de considérer les espaces relationnels, les espaces sociaux et, singulièrement, les espaces autres. Cette recherche qui se situe en continuité idéologique avec des productions artistiques des années soixante, happenings et land art, contribue au développement des nouvelles pratiques artistiques qui émergent dans le contexte actuel de démocratie culturelle. De fait, l'idée d'une intégration de l'art à la vie tend à se répandre, favorisant la participation du plus grand nombre d'individus à des activités artistiques ou culturelles -et inversement, favorisant l'implication créative des artistes dans l'espace urbain ou rural et, au mieux, avec une communauté donnée. Ainsi, le concept d'hétérotopie sert de pivot à cet exercice d'interprétation, tant philosophique que sociologique, du phénomène des pratiques artistiques in socius, en lien avec les pratiques in situ qui se sont développées dans l'espace social. Ce dialogue herméneutique se veut donc une réflexion sur les lieux et espaces autres à partir desquels Michel Foucault élabora, en 1966, son concept d'hétérotopie. Les années passant, certains protagonistes des études culturelles de même que le philosophe Gianni Vattimo en ont fait un concept paradigmatique de la postmodernité, en référence à la pluralité des communautés exprimées dans des expériences esthétiques particularisées. Dans l'exploration des liens qui s'établissent entre la conception foucaldienne et la conception vattimonienne, mon analyse de l'hétérotopie s'intègre à un regard que je porte sur ma pratique artistique qui -du lieu autre à la micro-communauté à laquelle elle donne provisoirement lieu -se manifeste dans la création de situations auxquelles des citoyens sont appelés à participer volontairement. Cette façon de conjuguer hétérotopie foucaldienne et hétérotopie vattimonienne présente l'intérêt d'opérer un rapprochement conceptuel qui, à ce jour, n'a pas encore été exploré. Cette dissertation doctorale est donc l'occasion de proposer une conception originale de l'hétérotopie et, ce faisant, d'apporter une notion opératoire dans l'analyse des pratiques in socius. À l'appui de cette recherche doctorale, ma pratique artistique dispose d'un creuset créatif et réflexif dans l'invention du duo d'artistes Doyon/Demers. D'ailleurs, cette thèse-création se traduit également dans la conclusion d'un cycle de trois oeuvres de Doyon/Demers prenant assise sur l'autocaptation audiovisuelle d'un être-ensemble impliquant la réunion de cinq à huit personnes autour d'un repas et d'une composante socioculturelle qui les relie en une micro-communauté qui s'ignore, mais que ces mises en oeuvres actualisent. La trilogie débute avec Communauté d'auteurs dispersés en société et cie (2000), ensuite vint Veuves de chasse (2001) et, finalement, Hétérotopie panoptique produite, au printemps 2005, en collaboration avec l'Unité de recherche en arts visuels de l'Université du Québec à Trois-Rivières. La table s'y révèle à chaque occasion comme étant le lieu hétérotopique de l'oeuvre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arts actuels, Art et vie, In situ, In socius, Hétérotopie, Panoptisme, Démocratie culturelle, Micro-communauté, Indisciplinarité, Manœuvre.
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Une esthétique hyperréaliste en littérature? : narrativité picturale et langage visuel dans l'œuvre romanesque de Suzanne Jacob (1991-2005)

Labelle, Maude 09 1900 (has links)
Ce mémoire s'attarde à la notion d'hyperréalisme en littérature contemporaine et à son incarnation spécifique dans trois romans de Suzanne Jacob : L'Obéissance (1991), Rouge mère et fils (2001) et Fugueuses (2005). Le recours à la théorie et à l'histoire de la peinture est essentiel puisque l'hyperréalisme est d'abord endossé par l'art pictural. De plus, la peinture, la photographie, le cinéma, la musique, la télévision, la sculpture, l'architecture et la littérature sont autant de médiations fortement présentes dans le roman hyperréaliste. Cette présence multiple des médias est essentielle au caractère hyperréaliste d'une œuvre ; la tentative d'intégrer le réel passe par un détour représentationnel. Les manifestations stylistiques et narratives de l'hyperréalisme sont associées à l'intégration de formes empruntées à d'autres arts ou médias comme la fugue et le fait divers. Les effets de l'hyperréalisme sur la narration se manifestent également par un éclatement des focalisations, en témoignent la fragmentation narrative ainsi que l'importance accordée au détail. Enfin, l'hyperréalisme joue sur une tension constante entre continuité et rupture. Les conséquences sont à envisager dans une sorte d'appréhension du réel, tant par le personnage que par le roman, qui doivent composer avec une multiplicité de représentations. / This Master's thesis studies the concept of hyperrealism in the context of contemporary literature. It focuses more specifically on the ways it is expressed in three novels written by Suzanne Jacob : L'Obéissance (1991), Rouge mère et fils (2001) and Fugueuses (2005). An overview of the history and theoretical aspects of pictural art is essential to understand hyperrealism for the latter is intertwined with this art form. When taking a closer look at the hyperrealistic novel, one will notice the abundance of media references (i.e. pictural art, photography, cinema, music, television, sculpture, architecture and literature). This occurrence of multiple medias and the depiction of the real through mediated representations are essential components of hyperrealistic works. Style and narrative are intimately related to these medias and art forms. The Hyperrealist novel hence will feature complex and particular narrative structures characterized by juxtaposed focalizations, narrative fragments and importance given to fine detail. Finally, the hyperrealist novel employs continuity and fragmentation. It features characters and author composing with these complex representations wich will eventually lead them to demonstrate skepticism and doubt when apprehending the real.

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