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Allers simples ; suivi de Les phrases qui tremblent

Major-Cardinal, Françoise January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire est composé de deux parties. La partie création, Allers simples, est un recueil de treize nouvelles correspondant à la définition de la nouvelle-instant, qui s'intéresse à un moment précis de la vie d'un ou de quelques personnages. La charge émotive de l'instant étant privilégiée, chaque narration s'inscrit dans un moment du quotidien et vise à suggérer par l'intime, voire l'infime, l'essence d'une existence. C'est en fouillant la routine, le banal, que sont dévoilés les indices d'une souffrance sourde, que l'on préfère taire. Peu de rencontres véritables ont lieu dans ce recueil où apparaissent la difficulté de communiquer, la solitude et les comportements compulsifs. Dans des narrations à la première ou à la deuxième personne -le tu représentant alors un je se tenant à distance de lui-même -, treize personnages de divers milieux tentent de rompre le silence, par des monologues dont on ne saurait dire à qui ils s'adressent, sinon aux locuteurs eux-mêmes. L'enjeu de ce recueil est de donner aux narrateurs et narratrices une présence corporelle par un travail de la voix. Une attention particulière est portée à l'énonciation, afin que, par le souffle, le rythme, le vocabulaire, les textes soient révélateurs de la violence que recèlent les personnages. En étroite relation avec les nouvelles, le dossier d'accompagnement, Les phrases qui tremblent, aborde la quête de la voix dans l'écriture. Cette réflexion se situe dans le prolongement des travaux d'Henri Meschonnic sur le rythme et l'oralité et de Jean-Paul Goux sur la vocalité dans la prose. L'écriture suppose d'abord une écoute, comme l'avance Suzanne Jacob: l'écoute de soi, des autres, de soi parmi les autres. Notre histoire est faite des histoires qu'on nous a racontées, qu'on s'est racontées; c'est en se confrontant à de l'autrement que l'on se constitue une trame narrative. On apprend à refuser ses limites comme celles de l'existence telle qu'elle nous est offerte ici et maintenant. L'écriture permet alors de multiplier les possibles en proposant, sans imposer, une vision du monde singulière. Cette singularité ne peut passer que par un travail de la voix, qui nécessite de l'écrivain une écoute du texte en devenir, de l'oralité naissant du travail du rythme, au sens où l'entend Henri Meschonnic, c'est-à-dire comme un double mouvement: celui du langage qui traverse le corps et du corps qui traverse le langage. Tributaire du travail du matériau linguistique, par exemple du choix des mots et de la syntaxe, le rythme exprime les désirs et les manques, créant un en deçà du texte qui échappe à la signification, mais n'en est pas moins signifiant. Par la voix, quelque chose advient: l'inscription dans le texte d'une présence rendant possible un contact entre lecteur et écrivain, une rencontre qui devient source de transformation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle-instant, Voix, Rythme, Écoute, Création littéraire.
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Des petits trous ; suivi de Appréhender le réel

Gurrie, Kathleen January 2010 (has links) (PDF)
Des petits trous est un court roman se présentant par tableaux qui, sur une durée de quelques heures, dévoilent la crise muette d'une femme dans un bistro. Le récit participe d'un processus de rupture et d'une errance dont les tableaux fournissent la constellation. L'éclatement se retrouve également dans la voix narratrice qui procède par dédoublement, projection et jeux de miroirs. À partir d'une narration pudique, qui ne dévoile ses éléments clés qu'à partir de ce qu'elle met à distance grâce à l'imagination, à la fantasmagorie et à l'utilisation du conditionnel, s'élabore une fiction dans la fiction qui tente d'aller au plus près d'un bouleversement identitaire à traverser. L'appareil réflexif s'est construit de la même façon que le roman, soit sur un mode fragmentaire. Ce qui est expérimenté dans Appréhender le réel, c'est le rapport entre l'écrivant et l'écriture, entre soi et les mots. Il a été écrit en deux temps, une partie avant l'écriture Des petits trous et l'autre après. Cet essai part d'une obsession à définir les liens entre la réalité, le réel et la fiction, et leur implication dans la littérature et la création, avec l'intention non avouée de légitimer l'invention et la fiction, aux dépens d'une écriture de soi. Toutefois, au fur et à mesure que la réflexion s'élabore (une fois le roman écrit), on assiste à un processus d'acceptation: il aura été impossible de se débarrasser complètement de soi dans ce processus d'écriture. Cet appareil réflexif peut donc être envisagé comme l'essor d'une certaine éthique de la pudeur en création littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fiction, Réel, Roman, Rupture, Dédoublement, Identité.
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Écriture et théâtralisation de "Cendrillon, la femme ourse" ; suivies d'une Réflexion sur les résistances reliées au processus de création

Paiement, Julie 04 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche consiste à étudier la résistance reliée au processus de création. Notre objectif est d'observer la résistance, de nommer ses manifestations et ses comportements lors du processus de création pour ensuite en faire une analyse. Afin de réaliser notre étude, nous avons conçu une œuvre théâtrale qui nous a mise en contexte de résistance. Nous avons écrit un texte, fait la mise en scène et conçu conjointement la scénographie du spectacle Cendrillon, la femme ourse. Tout au long du travail de création, nous avons tenu un journal de bord afin d'y inscrire tous comportements et états d'âme pouvant nous informer sur cette résistance. À partir de notes journalières et de la trace génétique de la création, nous avons retracé les moments de résistance et analysé ses fondements psychiques. Le premier chapitre expose un cadre théorique qui sert d'assisse pour la compréhension du phénomène de résistance relié au processus de création. Nous relaterons certaines théories de Freud afin de mieux comprendre les travaux du psychanalyste Didier Anzieu. Ce dernier propose une théorie sur le travail créateur qui se divise en cinq étapes et il élabore sur les résistances rencontrées à chacune des phases du processus de création. Nous joignons à ce cadre théorique la représentation de la dynamique du processus de création définie par Pierre Gosselin. Ses travaux complètent les données théoriques utilisées. Sa représentation permet d'identifier les moments de résistance rencontrés lors du processus créateur. Le deuxième chapitre relate cette identification des moments de résistance à partir de l'observation des manifestations et des états de chaos et relève quelques-unes des traces génétiques de l'œuvre. Enfin, le troisième chapitre analyse les enjeux psychologiques et psychanalytiques reliés à la résistance. En observant la fonction du Surmoi, le rôle du Moi et du Ça de l’appareil psychique, nous tentons de comprendre la nature des conflits psychiques qui instaurent la résistance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : résistance, genèse, processus de création, Anzieu, Gosselin
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La Parenthèse ; suivi de Tensions et enfermement dans les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade

Arnold, Marine 04 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création explore l’enfermement volontaire et les différents types de tensions qu’il provoque. Court roman prenant la forme du journal intime, La Parenthèse met en scène un jeune homme qui décide de s’enfermer chez lui une semaine durant et s’interdit tout contact avec l’extérieur – autant pour prendre un congé temporaire de la vie qu’il mène que pour examiner les raisons de sa détresse quotidienne. Le monologue intérieur se transforme rapidement en dialogue, dès lors qu’un double vindicatif, interrompant la voix principale par des « répliques » entre parenthèses, fait son apparition. Une relation houleuse – sous tension – se tisse entre ces deux facettes du personnage tout au long des sept jours de la réclusion, les passages de dispute alternant avec des récits de souvenirs. En somme, le roman tente de dramatiser la question de l’emprisonnement de soi-même et de la limitation de l’écriture, cette limitation pouvant être à la fois malsaine et libératrice. Quant à l’essai, Tensions et enfermement dans les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade, il part du thème de l’enfermement (en l’occurrence, celui des quatre amis qui exécutent le projet de passer quatre mois dans un château isolé) pour postuler une « architecture du désir » dans Les Cent Vingt Journées de Sodome. L’essai mobilise les ressources de la narratologie en prenant en compte les effets du texte sur le lecteur ; sont ainsi mises en évidence les tensions – sexuelle pour les protagonistes, narrative pour le lecteur – élaborées par cette écriture de l’enfermement et de la contrainte, dans laquelle le désir est toujours maintenu mais rarement satisfait. / This M.A. thesis combining research and creative writing globally focuses on self-confinement and the various tensions that it creates. La Parenthèse, a novel in the form of a diary, depicts a young man who decides to confine himself in his apartment for a week without any contact with the outside world, taking a break of his life in order to question himself about his daily angst. The inner monologue changes quickly into a dialogue, as soon as a vindictive alter ego begins to interrupt the main voice with “repartees” in parenthesis. A stormy – tense – relationship builds itself between these two sides of the character throughout the seven days he stays locked indoors, passages of arguments alternating with recollections of memories. In short, the novel proposes a reflection about self-confinement and constrained writing, which is both unwholesome and liberatory. As for the essay, Tensions et enfermement dans Les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade, it takes us from self-confinement (namely, the four friends deciding to confine themselves for four months in a distant castle) to an “architecture of desire” in Les Cent Vingt Journées de Sodome. The essay is based on narratology without neglecting the effects the text has on its reader to bring out the tensions – sexual ones regarding the protagonists, narrative ones regarding the reader – elaborated by Sade’s confinement writing, which unfolds a desire much celebrated but seldom fulfilled.
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De Bartleby aux écrivains négatifs : une approche de la négation

Tillard, Patrick January 2008 (has links) (PDF)
L'objet principal de cette thèse est d'étudier les postures du refus de plusieurs écrivains contemporains envers l'écriture, le texte et le livre et leur propension à la négation. Après Rimbaud et Kafka, touchés par des pulsions négatives, des écrivains contemporains ont amplifié leur mal et ont choisi d'être radicalement absents du panthéon littéraire à un moment particulier de leur parcours artistique. De leur négation se dégagent de troublantes formes d'absence et des agraphies irrévocables encore non élucidées par l'histoire de la littérature. Ces écrivains négatifs sont des bartlebys, comme les désigne Enrique Vila-Matas dans Bartleby et compagnie. La figure de Bartleby, issue de la nouvelle de Herman Melville, symbolise une alliance d'oubli, de refus, de parfaite renonciation et d'absence, une attirance vers le néant dont l'expression rejoint celle des écrivains négatifs. En effet, le scribe Bartleby se refuse à écrire. Il répond à chaque sollicitation « I would prefer not to» ; il s'emmure peu à peu comme si, par une écriture niée et refusée à la fois, l'univers se dérobait devant lui jusqu'au néant. Installé dans l'évidence du silence et de la tentation de l'oubli, apathique et indifférent, Bartleby sombre dans le labyrinthe de sa propre négation. Il meurt silencieux à la fin de la nouvelle. Avec ce Bartleby étudié, nous le verrons, par Agamben, Deleuze, Blanchot, etc., s'édifie la pertinence d'un mythe fondateur des écrivains négatifs contemporains. À partir de la figure de Melville, interprétée comme une réflexion sur l'écriture, notre analyse évalue les raisons de leur congé de la littérature, la qualité de leur silence, la force troublante de leur immobilité, car les bartlebys accèdent à une sorte de « vérité » dans la négation de l'écriture. Leur volonté de ne plus écrire est d'autant plus remarquable que les bartlebys contemporains sont des écrivains avant tout et non des écrivains ratés. Leurs publications ou leur expérience littéraire leur a valu éloge ou reconnaissance de leurs pairs. Le processus créatif et les stratégies de l'écriture leur sont familiers. Tout comme Bartleby, ils ont cessé d'écrire ou ont délaissé, aidés de leur refus et de leur volonté d'absence, les valeurs propres à l'écriture et la littérature leur apparaît comme un repoussoir. Nous analyserons une partie significative de l'oeuvre de l'écrivain catalan Enrique Vila-Matas, qui a permis dans ses ouvrages de suivre les traces des bartlebys dans la littérature contemporaine occidentale. Cette exploration nous amènera à considérer un effet-bartleby dans cette même littérature contemporaine. Dans l'approche théorique de notre thèse, nous identifierons tout d'abord la dimension esthétique de ces écrivains du refus, sortes de fantômes de la littérature contemporaine. D'une part, nous cernerons selon quels critères ils prolongent l'ombre du Bartleby a scrivener de Melville. D'autre part, nous chercherons comment les bartlebys invoquent un imaginaire tourné vers l'inspiration et ayant renoncé aux formes. Nous nous risquerons en premier lieu sur le versant d'une écriture intrinsèquement porteuse d'espérance, puis nous aborderons le manque d'issues constaté par les bartlebys, ainsi que le caractère d'échec qu'ils confèrent à l'écriture face à la vie. Nous considérerons ensuite les raisons propres à la littérature dans le mouvement de sa négation. L'histoire littéraire montre en effet la constitution d'un processus interne de dévalorisation qui semble le moteur des thèmes et le ressort narratif de la littérature contemporaine. Cette dévalorisation est porteuse de tensions négatives intenses dont nous analyserons les répercussions sur le renoncement des écrivains négatifs. Corollairement, l'évolution de la fonction d'auteur vers une image et un rôle éloignés dans la représentation met également à mal une certaine éthique de la création en littérature. Au centre des pulsions négatives, nous entendons distinguer particulièrement les formes de l'absence propres à plusieurs écrivains négatifs. Elles montrent les ressorts multiples de la négation et se situent au-delà des limites admises de la littérature; leur expression n'est pas sans implication sur la littérature et nous chercherons dans leur matérialisation l'énigme de l'effacement des écrivains négatifs. Enfin, nous montrerons où s'élaborent leurs modes de confrontation (avec l'écriture, avec soi-même, avec le monde, avec l'institution littéraire, etc.) et comment ils indiquent aussi la nécessité d'une écriture préoccupée de sens afin de remédier à leur propre déchirement. Ce faisant, nous traiterons des carences de l'écriture et des tourments de ces créateurs littéraires. Nous nous attacherons particulièrement à comprendre les motivations du silence de l'écrivain suisse Robert Walser. Son silence de vingt-trois ans dans un asile, son étonnante spécificité littéraire, son rapport littéraire au vécu, l'utilisation de la glose comme ressort narratif, sa conception littéraire de la promenade, la création de son territoire du crayon et l'écriture dissimulée de ses microgrammes constituent un espace de négation particulièrement riche et stable, une forme novatrice de la clandestinité et du renoncement à la littérature. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bartleby, Herman Melville, Enrique Vila-Matas, Robert Walser, écriture, négation, Littérature contemporaine, Dévalorisation, Refus, Absence, Silence.
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Juste une fois ; suivi de, Pourquoi écrire en français au Québec?--

Duperré, Yvan 08 1900 (has links) (PDF)
Vous trouverez, ci-dessous, le résumé de la première partie du roman qui s'intitule Juste une fois : une rencontre entre une histoire baroque aux nombreux personnages et un conte urbain animalier. Un 24 juin, François Beauprey s'élance dans son deltaplane du haut de la chute Montmorency. Dans son élan, cet ancien coopérant volontaire va se rappeler quand il était rentré à Montréal désabusé de son dernier projet humanitaire avec sa nouvelle femme, Claire Saïd, une Arabe chrétienne d'origine israélienne à la recherche de son père d'origine juive. C'est aussi l'histoire de son fils Rock et de son père Roméo Beaupré, un ancien père franciscain. Un conflit intergénérationnel entre fils et pères. La deuxième partie de ce mémoire est un essai sur les éléments fondateurs de ma future posture d'écrivain intitulé : Pourquoi écrire en français au Québec? Apprendre à écrire? Pourquoi écrire? Écrire un roman? Écrire au « je » ou au « il ». Qu'en est-il de l'éthique, de la morale dans l'art romanesque aujourd'hui au Québec, pour nous qui appartenons à une nation francophone minoritaire en Amérique du Nord et qui sommes tout au plus une grande tribu entre le Chiapas et le Nunavut? Pourquoi espérer publier un roman pour des lecteurs de plus en plus analphabètes, qui parlent presque français dans le meilleur des cas, ou un dialecte typique le plus souvent, au moment où nous passons de la culture livresque à la culture de l'image et du numérique? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écrire, français, Québec, éthique
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Le théâtre cruel de la répétition à l'oeuvre dans Le cri du sablier de Chloé Delaume ; suivi de, Érosive Thana

Dumont, Isabelle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Figurations monstrueuses dans trois oeuvres de Josée Yvon : étude précédée du recueil Désirs fous

Aubé Lanctôt, Amélie January 2012 (has links)
Ce mémoire a pour objectif l'exploration en deux temps (volets créatif et réflexif) d'une écriture au féminin qui cherche à composer avec une identité trouble. La première partie, qui est la partie créative du mémoire, présente un sujet lyrique féminin aux prises avec des désirs particuliers et qui est en quête d'un ailleurs. Sur un ton alternant entre l'ironie et la mélancolie, le recueil se présente sous forme de fragments poétiques et de poèmes en vers. La partie réflexive s'attache également à mieux comprendre un sujet qui compose avec une identité instable, voire marginale, à travers l'étude de figurations monstrueuses au féminin dans trois oeuvres de Josée Yvon : La chienne de l'hôtel Tropicana, publié en 1977 aux Herbes rouges, Les laides otages, en 1990, et La cobaye, en 1993, tous deux chez VLB éditeur. Cette partie du mémoire se divise en deux chapitres : "Les personnages" et "Lieux sordides et formes éclatées", qui abordent le monstrueux à partir de l'étude des corps, des caractères et des comportements, des lieux et de la forme des récits et poèmes.
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Les inventés, suivi de Le tremblé du sens

Girard, Jean Pierre January 1999 (has links) (PDF)
No description available.
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Les disparus de Juillet, suivi de l’image traumatique dans Mémoire de fille d’Annie Ernaux

Downs, Héloïse 08 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / En partant de l’idée selon laquelle le souvenir serait d’abord une image, ce mémoire en recherche-création s’intéressera à l’image traumatique dans ses liens avec la construction de la mémoire. Le court roman Les disparus de juillet, explore l’idée d’un retour sur soi s’opérant autour d’images enfouies dans la mémoire et de descriptions photographiques constituant le trauma d’une désillusion amoureuse. À partir d’un aller-retour entre le passé et le présent de l’écriture, c’est le souvenir d’une situation de triangulation obsédante qui sera ici restituée au travers du regard posé par la narratrice sur l’autre femme et la fille qu’elle a été. Cet enjeu du souvenir comme une image ineffaçable se trouve au cœur de la construction du roman Mémoire de fille d’Annie Ernaux, que j’interrogerai ensuite dans le volet essai. Alors que les images seront entrevues sous le mode de l’ekphrasis, c’est-à-dire comme parole descriptive issue de l’image, sera exploré comment l’écriture autofictionnelle peut se déployer à partir de l’image mentale et de la description photographique de manière à remémorer le passé. Le roman et l’essai tenteront ultimement de sonder la part de création que requiert le recours aux ekphraseis, l’appréhension du monde au travers des images demeurant toujours à bonne distance de la réalité. / Starting from the idea that memory is first and foremost an image, this creative research dissertation will focus on the intersection of traumatic images and the construction of memories. The short novel Les disparus de juillet explores the idea of a return to oneself, operating around images buried in the memory and photographic descriptions representing the trauma of romantic disillusionment. Through a trip between the past and the present of the writing, it is the memory of a situation of obsessive triangulation— which will be restored here through the gaze posed by the narrator on the other woman, and the girl she once was. This issue of memory as an indelible image is at the heart of the construction of the novel Mémoire de fille by Annie Ernaux, which I will examine in the essay section. As the images will be glimpsed in the mode of ekphrasis, that is to say written descriptions of an image, I will explore how autofictional writing can unfold from the mental image and the photographic description, so as to recall past experiences. Both the novel and the essay will ultimately attempt to probe the part of creation that the use of ekphrasis requires, the apprehension of the world through images always remaining distant from reality.

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