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Le théâtre cruel de la répétition à l'oeuvre dans Le cri du sablier de Chloé Delaume ; suivi de, Érosive Thana

Dumont, Isabelle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La Parenthèse ; suivi de Tensions et enfermement dans les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade

Arnold, Marine 04 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création explore l’enfermement volontaire et les différents types de tensions qu’il provoque. Court roman prenant la forme du journal intime, La Parenthèse met en scène un jeune homme qui décide de s’enfermer chez lui une semaine durant et s’interdit tout contact avec l’extérieur – autant pour prendre un congé temporaire de la vie qu’il mène que pour examiner les raisons de sa détresse quotidienne. Le monologue intérieur se transforme rapidement en dialogue, dès lors qu’un double vindicatif, interrompant la voix principale par des « répliques » entre parenthèses, fait son apparition. Une relation houleuse – sous tension – se tisse entre ces deux facettes du personnage tout au long des sept jours de la réclusion, les passages de dispute alternant avec des récits de souvenirs. En somme, le roman tente de dramatiser la question de l’emprisonnement de soi-même et de la limitation de l’écriture, cette limitation pouvant être à la fois malsaine et libératrice. Quant à l’essai, Tensions et enfermement dans les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade, il part du thème de l’enfermement (en l’occurrence, celui des quatre amis qui exécutent le projet de passer quatre mois dans un château isolé) pour postuler une « architecture du désir » dans Les Cent Vingt Journées de Sodome. L’essai mobilise les ressources de la narratologie en prenant en compte les effets du texte sur le lecteur ; sont ainsi mises en évidence les tensions – sexuelle pour les protagonistes, narrative pour le lecteur – élaborées par cette écriture de l’enfermement et de la contrainte, dans laquelle le désir est toujours maintenu mais rarement satisfait. / This M.A. thesis combining research and creative writing globally focuses on self-confinement and the various tensions that it creates. La Parenthèse, a novel in the form of a diary, depicts a young man who decides to confine himself in his apartment for a week without any contact with the outside world, taking a break of his life in order to question himself about his daily angst. The inner monologue changes quickly into a dialogue, as soon as a vindictive alter ego begins to interrupt the main voice with “repartees” in parenthesis. A stormy – tense – relationship builds itself between these two sides of the character throughout the seven days he stays locked indoors, passages of arguments alternating with recollections of memories. In short, the novel proposes a reflection about self-confinement and constrained writing, which is both unwholesome and liberatory. As for the essay, Tensions et enfermement dans Les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade, it takes us from self-confinement (namely, the four friends deciding to confine themselves for four months in a distant castle) to an “architecture of desire” in Les Cent Vingt Journées de Sodome. The essay is based on narratology without neglecting the effects the text has on its reader to bring out the tensions – sexual ones regarding the protagonists, narrative ones regarding the reader – elaborated by Sade’s confinement writing, which unfolds a desire much celebrated but seldom fulfilled.
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Prête-moi tes jambes ; suivi de Les Femmes créatrices et le concept d'autorité

Dun, Shanti van January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Hivernages (roman par fragments), suivi de Habiter l’imaginaire : pour une géocritique des lieux inventés (essai)

Deschênes Pradet, Maude January 2017 (has links)
Cette thèse de recherche-création comprend deux parties complémentaires : Hivernages, un roman par fragments, et Habiter l’imaginaire, une étude géocritique des littératures de l’imaginaire au Québec. Ces deux parties explorent les lieux inventés dans la littérature, par la création, puis par l’analyse, et se rejoignent en conclusion. Hivernages : Une année, sans qu’on sache pourquoi, l’hiver ne s’est pas terminé. Depuis, tout est couvert de neige et de froid. Dans une église éventrée, une femme rêve de lieux étranges. Le fleuve charrie des cadavres. Chacun a beaucoup perdu. Talie a été amputée de sa sœur, Sam a laissé partir son grand amour, le vieux a oublié son nom. Socrate, le chien-loup, est redevenu sauvage, et Célia est restée seule dans sa vallée. Ren, l’orphelin, n’a jamais rien eu. Aude est née au cœur d’une tempête, le visage figé dans un rictus étrange. Pourtant, à Ville-réal, la cité souterraine, les vieilles continuent de boire du thé vert et de manger des beignets en parlant de choses ordinaires. Habiter l’imaginaire. Pour une géocritique des lieux inventés : Cette recherche découle d’une série de prémisses. D’abord, l’époque contemporaine se caractérise, entre autres, par une perte de repères spatio-temporels et un sentiment de fragmentation. Ensuite, les œuvres de fiction sont susceptibles de traduire le vécu et les perceptions des humains par rapport à l’espace. Même les lieux fictionnels les moins référentiels révèlent, avant tout, une spatialité contemporaine. Enfin, la nécessité, pour les littératures de l’imaginaire, de contenir leur propre xénoatlas confère une place privilégiée aux lieux dans les récits. De ces prémisses découlent les questions suivantes : est-il pertinent, pour une science des espaces littéraires telle la géocritique, de s’intéresser aux lieux non référentiels ? Si oui, comment s’articulerait une géocritique des lieux inventés ? Quels sont les éléments qui devraient être pris en compte ? Quels outils pourraient être sollicités pour analyser les œuvres ? Le premier chapitre retrace les principales études portant sur la spatialité littéraire, en particulier dans le contexte du tournant spatial qui se dessine en recherche depuis quelques décennies. Il dresse également un état de la question sur les littératures de l’imaginaire. Il en ressort que la géocritique peut et doit s’intéresser aux lieux inventés. Le deuxième chapitre élabore une méthodologie tenant compte des spécificités des littératures de l’imaginaire. Les chapitres trois, quatre, cinq et six analysent quatre œuvres québécoises contemporaines, dans une perspective géocritique. Il s’agit de Récits de Médilhault d’Anne Legault, Les Baldwin de Serge Lamothe, L’aigle des profondeurs d’Esther Rochon et Hôtel Olympia d’Élisabeth Vonarburg. Enfin, en conclusion, les lieux inventés sont revisités, mais du point de vue de l’écriture.
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L'écriture nomade : analyse des phénomènes de métissage dans la trilogie Le chant pour celui qui désire vivre de Jorn Riel

Riopel, Louis January 2007 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous proposons d'étudier les phénomènes liés au métissage dans la trilogie Sangen for livet (1984-86 [Le chant pour celui qui désire vivre, 1995]) de Jorn Riel, une notion abordée dans chacune des nombreuses oeuvres de cet auteur danois. Chez Riel, le métissage, qu'il soit biologique ou culturel, est valorisé et présenté comme un mode de conservation des traditions, un principe de survie et un processus créateur. Riel raconte l'histoire d'une famille inuite, un récit qui s'étale sur plus de mille ans d'histoire et dont les principaux personnages sont animés par le désir de conserver leurs spécificités biologiques et culturelles. Ce désir de conservation est toutefois comblé par des phénomènes de métissage, tant biologique que culturel. Riel valorise le métissage en le présentant comme mode de conservation et d'affirmation identitaire. Reflétant ce récit, l'écriture de Riel se réclame également du métissage, tant du point de vue de la forme que du processus créateur à partir duquel la trilogie est élaborée. La prose particulière de Riel se situe à mi-chemin entre l'écriture et l'oralité, ce qui lui confère une voix de conteur. De plus, il réactualise des grands thèmes de la littérature orale inuite et construit sa trilogie sous la forme d'un conte, réconciliant ainsi, le temps d'une trilogie, la tradition orale et la tradition écrite. L'omniprésence des phénomènes de métissage dans la diégèse et hors de cette dernière, ainsi que le lien étroit que Riel tisse entre l'écriture, le métissage et le nomadisme (l'écriture prend le relais du nomadisme dans le dernier tome en occupant les mêmes fonctions que ce mode de vie pour les personnages inuits: résurgence de la mémoire, conservation de la tradition, diffusion d'un savoir) nous permet de constater que son écriture est comme ses personnages, métisse et nomade, d'où le titre de ce mémoire: «L'écriture nomade. Analyse des phénomènes de métissage dans Le chant pour celui qui désire vivre de Jorn Riel.» ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Métissage, Nomadisme, Transfert culturel, Identité, Culture, Nord, Oralité, Écriture, Altérté, Conte, Conteur, Tradition orale, Inuit, Groenland, Littérature Scandinave, Danemark.
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Sur fond de tableaux : une enquête picturale dans vies minuscules et vie de Joseph Roulin de Pierre Michon

Harvey, Virginie January 2008 (has links) (PDF)
La critique a souvent qualifié l'oeuvre de Pierre Michon d'« érudite », en raison de la richesse des références culturelles et historiques qui s'accumulent dans chacun de ses récits, qui se rapportent en effet abondamment aux différents legs de l'histoire pour s'élaborer: reliques familiales, documents patrimoniaux, photographies, peintures, textes littéraires, oeuvres critiques. De tous ces objets hérités, la peinture nous semble mériter une attention particulière. Parce qu'elle est présente par de multiples allusions dès son premier récit, qu'elle sera le sujet central de son deuxième avec le portrait de Joseph Roulin et qu'elle continuera de travailler son imaginaire avec des textes comme MaÎtres et serviteurs et Le Roi du bois, qui s'attachent tous deux à différentes figures de peintres, la peinture insiste chez Michon comme dans son oeuvre. Ce mémoire se propose de préciser les modalités de cette insistance par l'étude des liens que développe Michon entre tableau et écriture dans ses deux premières oeuvres, soit Vies minuscules (1984) et Vie de Joseph Roulin (1988). En confrontant tour à tour ces récits aux oeuvres picturales qu'ils convoquent, les usages multiples que fait Michon des tableaux seront mis au jour, en définissant plus avant cette pratique qui dynamise son écriture en ce qu'elle remet chaque fois en cause l'existence de liens univoques entre le langage et les objets du monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre Michon, Vies minuscules, Vie de Joseph Roulin, Tableau, Peinture, Représentation, Figuration, Allusion, Référence, Esthétique.
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Isidoro : récit d'un voyage

Lemieux, Audrey January 2009 (has links) (PDF)
Mon récit, Isidoro : récit d'un voyage, est avant tout un parcours intérieur, un itinéraire vécu à travers la personne d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont. Il ne s'est jamais agi, pour moi, de lever le voile sur les mystères de sa vie qui ont fait, comme on sait, l'objet de tant de mythes: de ces zones d'ombre, j'ai plutôt souhaité faire surgir de multiples possibles. Ainsi, s'il est avéré, aujourd'hui, qu'Isidore Ducasse, à l'âge de vingt et un ans, a effectué une traversée en mer de soixante-douze jours pour regagner son continent natal, on ignore tout de ce voyage: je me suis donc employée à en recréer les conditions, à en inventer le récit. Et de Bordeaux à Buenos Ayres, c'est à tous les âges de la vie d'Isidore Ducasse que je me suis intéressée, de même qu'à ses songes, ses fantasmes, ses sensations, ses affects. Et c'est cela qu'il m'a fallu écrire -cela qui fait de mon récit ni tout à fait une biographie, ni tout à fait un récit de voyage. Une telle démarche, située aux confins de l'histoire et de l'invention pure, de la biographie et du récit de voyage, appelait une réflexion dont la forme serait tout aussi composite. Ainsi, l'essai qui suit Isidoro : récit d'un voyage comporte trois parties distinctes -trois itinéraires de pensée, en quelque sorte. Dans la première, « La biographie ou l'expérience de l'autre », je me penche sur les enjeux inhérents à la création d'une biographie imaginaire: l'importance qu'un biographe doit accorder au rapport de la vie d'un écrivain à son oeuvre, la nécessité de l'invention dans le cadre de la biographie, l'élaboration de la figure biographique (corps, visage, voix). Dans la deuxième, « La forme d'une traversée », j'explique en quoi la traversée, comme forme, était indispensable à mon projet et en quoi elle a déterminé tout autant le rythme de mon écriture que la structure de mon récit. Enfin, dans la dernière partie de mon essai, « Quête d'une sensation vraie », j'aborde des questions d'ordre esthétique qui n'ont eu de cesse de me préoccuper: comment donner à percevoir la sensation vraie des choses au contact de la peau d'autrui? Et à défaut d'avoir le souffle qui m'aurait permis d'écrire à la façon d'Isidore Ducasse, c'est-à-dire au moyen d'une « esthétique de l'énergie », comme la nomme Bachelard, comment écrire à la lisière de l'animé et de l'inanimé, de l'organique et de l'inorganique? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Biographie imaginaire, Création littéraire, Esthétique, Isidore Ducasse, Récit de voyage, Traversée.
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Allers simples ; suivi de Les phrases qui tremblent

Major-Cardinal, Françoise January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire est composé de deux parties. La partie création, Allers simples, est un recueil de treize nouvelles correspondant à la définition de la nouvelle-instant, qui s'intéresse à un moment précis de la vie d'un ou de quelques personnages. La charge émotive de l'instant étant privilégiée, chaque narration s'inscrit dans un moment du quotidien et vise à suggérer par l'intime, voire l'infime, l'essence d'une existence. C'est en fouillant la routine, le banal, que sont dévoilés les indices d'une souffrance sourde, que l'on préfère taire. Peu de rencontres véritables ont lieu dans ce recueil où apparaissent la difficulté de communiquer, la solitude et les comportements compulsifs. Dans des narrations à la première ou à la deuxième personne -le tu représentant alors un je se tenant à distance de lui-même -, treize personnages de divers milieux tentent de rompre le silence, par des monologues dont on ne saurait dire à qui ils s'adressent, sinon aux locuteurs eux-mêmes. L'enjeu de ce recueil est de donner aux narrateurs et narratrices une présence corporelle par un travail de la voix. Une attention particulière est portée à l'énonciation, afin que, par le souffle, le rythme, le vocabulaire, les textes soient révélateurs de la violence que recèlent les personnages. En étroite relation avec les nouvelles, le dossier d'accompagnement, Les phrases qui tremblent, aborde la quête de la voix dans l'écriture. Cette réflexion se situe dans le prolongement des travaux d'Henri Meschonnic sur le rythme et l'oralité et de Jean-Paul Goux sur la vocalité dans la prose. L'écriture suppose d'abord une écoute, comme l'avance Suzanne Jacob: l'écoute de soi, des autres, de soi parmi les autres. Notre histoire est faite des histoires qu'on nous a racontées, qu'on s'est racontées; c'est en se confrontant à de l'autrement que l'on se constitue une trame narrative. On apprend à refuser ses limites comme celles de l'existence telle qu'elle nous est offerte ici et maintenant. L'écriture permet alors de multiplier les possibles en proposant, sans imposer, une vision du monde singulière. Cette singularité ne peut passer que par un travail de la voix, qui nécessite de l'écrivain une écoute du texte en devenir, de l'oralité naissant du travail du rythme, au sens où l'entend Henri Meschonnic, c'est-à-dire comme un double mouvement: celui du langage qui traverse le corps et du corps qui traverse le langage. Tributaire du travail du matériau linguistique, par exemple du choix des mots et de la syntaxe, le rythme exprime les désirs et les manques, créant un en deçà du texte qui échappe à la signification, mais n'en est pas moins signifiant. Par la voix, quelque chose advient: l'inscription dans le texte d'une présence rendant possible un contact entre lecteur et écrivain, une rencontre qui devient source de transformation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle-instant, Voix, Rythme, Écoute, Création littéraire.
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Des petits trous ; suivi de Appréhender le réel

Gurrie, Kathleen January 2010 (has links) (PDF)
Des petits trous est un court roman se présentant par tableaux qui, sur une durée de quelques heures, dévoilent la crise muette d'une femme dans un bistro. Le récit participe d'un processus de rupture et d'une errance dont les tableaux fournissent la constellation. L'éclatement se retrouve également dans la voix narratrice qui procède par dédoublement, projection et jeux de miroirs. À partir d'une narration pudique, qui ne dévoile ses éléments clés qu'à partir de ce qu'elle met à distance grâce à l'imagination, à la fantasmagorie et à l'utilisation du conditionnel, s'élabore une fiction dans la fiction qui tente d'aller au plus près d'un bouleversement identitaire à traverser. L'appareil réflexif s'est construit de la même façon que le roman, soit sur un mode fragmentaire. Ce qui est expérimenté dans Appréhender le réel, c'est le rapport entre l'écrivant et l'écriture, entre soi et les mots. Il a été écrit en deux temps, une partie avant l'écriture Des petits trous et l'autre après. Cet essai part d'une obsession à définir les liens entre la réalité, le réel et la fiction, et leur implication dans la littérature et la création, avec l'intention non avouée de légitimer l'invention et la fiction, aux dépens d'une écriture de soi. Toutefois, au fur et à mesure que la réflexion s'élabore (une fois le roman écrit), on assiste à un processus d'acceptation: il aura été impossible de se débarrasser complètement de soi dans ce processus d'écriture. Cet appareil réflexif peut donc être envisagé comme l'essor d'une certaine éthique de la pudeur en création littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fiction, Réel, Roman, Rupture, Dédoublement, Identité.
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Écriture et théâtralisation de "Cendrillon, la femme ourse" ; suivies d'une Réflexion sur les résistances reliées au processus de création

Paiement, Julie 04 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche consiste à étudier la résistance reliée au processus de création. Notre objectif est d'observer la résistance, de nommer ses manifestations et ses comportements lors du processus de création pour ensuite en faire une analyse. Afin de réaliser notre étude, nous avons conçu une œuvre théâtrale qui nous a mise en contexte de résistance. Nous avons écrit un texte, fait la mise en scène et conçu conjointement la scénographie du spectacle Cendrillon, la femme ourse. Tout au long du travail de création, nous avons tenu un journal de bord afin d'y inscrire tous comportements et états d'âme pouvant nous informer sur cette résistance. À partir de notes journalières et de la trace génétique de la création, nous avons retracé les moments de résistance et analysé ses fondements psychiques. Le premier chapitre expose un cadre théorique qui sert d'assisse pour la compréhension du phénomène de résistance relié au processus de création. Nous relaterons certaines théories de Freud afin de mieux comprendre les travaux du psychanalyste Didier Anzieu. Ce dernier propose une théorie sur le travail créateur qui se divise en cinq étapes et il élabore sur les résistances rencontrées à chacune des phases du processus de création. Nous joignons à ce cadre théorique la représentation de la dynamique du processus de création définie par Pierre Gosselin. Ses travaux complètent les données théoriques utilisées. Sa représentation permet d'identifier les moments de résistance rencontrés lors du processus créateur. Le deuxième chapitre relate cette identification des moments de résistance à partir de l'observation des manifestations et des états de chaos et relève quelques-unes des traces génétiques de l'œuvre. Enfin, le troisième chapitre analyse les enjeux psychologiques et psychanalytiques reliés à la résistance. En observant la fonction du Surmoi, le rôle du Moi et du Ça de l’appareil psychique, nous tentons de comprendre la nature des conflits psychiques qui instaurent la résistance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : résistance, genèse, processus de création, Anzieu, Gosselin

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