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Nulle suite ni ondée du regard ; suivi de Mort, mémoire et instauration : poétique de la récurrence dans Pendant que Perceval tombait de Tania Langlais

Fiore Laroche, David 12 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création. / Le volet création de ce mémoire présente un recueil de poésie en vers libres intitulé Nulle suite ni ondée du regard. La mort du père et son long séjour à l’hôpital en sont le sujet. Les thèmes du deuil, de la santé mentale et de l’hérédité y sont développés. En s’adressant sporadiquement au lecteur, les vers dévoilent peu à peu la relation père-fils. À travers l’onde de choc de la perte, diverses reliques du passé marquent une filiation malmenée. La forme condensée des poèmes exprime la douleur de manière fragmentaire. Sans faire preuve d’intertextualité, l’objet d’étude de l’essai montre une temporalité éclatée. Une constatation vient marquer le cours du recueil : l’existence du père perdure dans la mort. Par la paraphrase et l’immanence de la mémoire, la voix du défunt donne un effet de présence. L’énonciation offre une autre manière d’entrer en contact avec le monde : faire le deuil d’un parent n’y est en rien une finalité. Les trois parties qui composent la création évoquent la traversée de différentes étapes du deuil. La première, « Pour commencer la pluie », décrit le séjour à l’hôpital et l’impuissance face au drame à venir. « Je deviens là où il fait bon mourir », la deuxième, évoque l’acceptation et l’existence réifiée du père. La dernière, « Mais au sous-sol tout allait bien », prend la forme d’un examen de la mémoire par l’évocation de souvenirs familiaux. Le volet essai enquête sur le deuil dans Pendant que Perceval tombait. Ce livre de poèmes de Tania Langlais retrace les derniers instants de la vie de Virginia Woolf. L’énonciation rejoue sans cesse la mort de Perceval et le suicide de son écrivaine. Une structure anaphorique marque alors le fond et la forme. Plusieurs questions surgissent. Pourquoi la mort d’un personnage de roman a-t-elle une si grande importance? Comment l’énonciation lie-t-elle les trajectoires de Perceval et de Woolf? Quel rôle joue la répétition dans l’architecture et dans la raison d’être du texte? Pour y répondre, l’essai propose une réflexion sur les rapports entre deuil et écriture. Le postulat de départ est que le deuil agit comme un savoir situé, c’est-à-dire comme une perspective particulière qui transforme la pratique d’écriture. L’enquête permet d’identifier des biais d’interprétation afin de s’en éloigner. Pendant que Perceval tombait montre une très forte intertextualité avec les textes de Woolf ainsi que des éléments biographiques. Plus qu’une intertextualité suggestive, l’essai propose que le livre de Langlais offre à lire une réécriture à portée instaurative. La recherche critique sur l’œuvre de Woolf indique que Perceval agit dans Les vagues comme une « présence invisible ». Cet axe insiste sur l’écriture traumatique et la présence inhérente de la mère dans le texte de Woolf. La focale de l’essai est alors mise sur la portée symbolique du personnage chez Langlais, ainsi que sur le deuil, lien parent entre Perceval et Woolf. L’énonciation poétique développe une série de boucles anaphoriques qui rejouent sans cesse l’instant de la mort. La répétition est examinée sous diverses assises théoriques : la pratique d’écriture, la portée instaurative de la création et l’exercice juste de la mémoire. Les constituants stylistiques et symboliques de Pendant que Perceval tombait portent des caractéristiques de l’écriture du deuil, ce qui n’est pas a priori le sujet du livre de Langlais. / The creative part of this memoir presents a collection of free verse poetry entitled Nulle suite ni ondée du regard. The subject is the death of the father and his long stay in a hospital. Themes of grief, mental health and heredity are developed. Sporadically addressing the reader, the verses gradually reveal the father-son relationship. Through the shockwave of loss, various relics of the past mark a battered filiation. The poems' condensed form expresses pain in a fragmentary way. A fractured temporality permeates the essay's object of study, but without intertextuality. An observation marks the course of the recollection: the father's existence endures in death. Through paraphrase and the immanence of memory, the voice of the deceased gives an effect of presence. Enunciation offers another way of coming into contact with the world: mourning a parent is by no means an end in itself. The three parts evoke different stages of grief. The first, "Pour commencer la pluie," recounts the hospital stay and the helplessness in the face of the tragedy to come. The second, "Je deviens là où il fait bon mourir," evokes the acceptance and reified existence of the father. The last, "Mais au sous-sol tout allait bien," takes the form of an examination of memory, recalling family stories. The essay section investigates grief in Pendant que Perceval tombait. This poem book by Tania Langlais traces the last moments of Virginia Woolf's life. The enunciation constantly re-enacts Perceval's death and her writer's suicide. An anaphoric structure marks both form and content. Several questions arise. Why is the death of a novel character so important? How does enunciation link the trajectories of Percival and Woolf? What role does repetition play in the architecture and raison d'être of the text? In an attempt to answer this question, this essay explores the relationship between mourning and writing. The premise is that mourning acts as situated knowledge, as a particular perspective that transforms the practice of writing. Through investigation, interpretive biases are identified and avoided. Pendant que Perceval tombait displays a very strong intertextuality with Woolf's texts, as well as biographical elements. More than a suggestive intertextuality, the essay argues that Langlais's book offers an instaurative rewriting. Critical research on Woolf's work indicates that Percival acts as an "invisible presence" in The Waves. This axis emphasizes traumatic writing and the mother's inherent presence in Woolf's text. The focus of the essay is then placed on the symbolic significance of the character for Langlais, as well as on mourning, the parent link between Percival and Woolf. The poetic enunciation develops a series of anaphoric loops that constantly replay the moment of death. Repetition is examined from a variety of theoretical perspectives: the practice of writing, the instaurative scope of creation and the accurate exercise of memory. The stylistic and symbolic constituents of Pendant que Perceval tombait bear characteristics of the writing of mourning, which is not the primary focus of Langlais's book.
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La liste de mes jointures ; suivi de Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin

Ménard, Évelyne 09 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / la liste de mes jointures récupère certaines paroles reçues, bruits parasitaires qui restent comme les acouphènes. Ils se déclenchent parfois à la suite d’un stress : les sifflements de la narratrice empirent au secondaire. Le trouble alimentaire aussi. Poésie du déséquilibre, la liste de mes jointures recense les chutes, les absences, les jugements, la jumelle qui nous échappe. Chaque section du recueil relie une partie du corps à une pièce de la maison. Et la peur de mourir à celle de vivre. Le regard des autres et de soi-même sont des miroirs impossibles à décrocher. L’alliance entre le corps et la maison se rencontre aussi dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin. Difficile à cerner, le quotidien apparaît aussi fragmenté que le sujet poétique : la maison est le lieu où tous deux se reconstruisent. Avec Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin, on a accès au dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, au dédoublement du manque et à une maternité sans fin. / the list of my knuckles retrieves some words heard, paratic noises who stay like tinnitus. These are often triggered by anxiety : the narrator’s ringing gets worse in high school. The eating disorder too. Poetry of imbalance, the list of my knuckles inventories falls, absences, judgments, the twin sister who gets away from us. Each section of the book connects a part of the body to a room in the house. And a fear of dying to a fear of living. The gaze of others and of oneself are mirrors impossible to take down. Lecture en vélocipède of Huguette Gaulin also joins the body to the house. Everyday life is hard to define and appears as divided as the poetic subject : they both rebuild themselves in the house. Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin gives us access to the dialogue between the inside and the outside, the duplication of a lack and to an endless motherhood.
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Jours de colère ; suivi de Dans les forêts de Sibérie : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson

Bost, Maxime 04 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Jours de colère explore le recours aux forêts à travers deux voix narratives dont les récits se font écho durant plusieurs années. Soumises à diverses formes d’oppression, iels trouvent refuge tour à tour dans les mondes virtuels, les lieux abandonnés, les drogues, la fuite géographique, la promesse de la vengeance ou celle du suicide. Iels confient au papier leurs expériences les plus intimes, et dévoilent comme stratégie de rébellion la reconstitution permanente de leur identité. En cheminant avec les images inspirées par leur culture musicale, littéraire, cinématographique, les personnages configurent une citadelle dans laquelle nul ne peut les atteindre : iels regardent, depuis ses tours, la société dont iels souhaitent s’exclure. Entre ellipse, hors champs, et tendance à l’épuisement, leurs prises de parole témoignent d’un questionnement profond, tiraillé entre l’impossibilité de rompre avec les origines et le refus de l’héritage. « Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson interroge la figure de l’ermite mise en récit par Sylvain Tesson dans son roman Dans les forêts de Sibérie. En dialoguant avec les figures d’insurrection théorisée par Ernst Jünger dans Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts et Eumeswil, cet essai souligne les liens qui les unissent à l’ermite de Tesson – et ce qui les en détache. Il émerge de cette analyse un narrateur bien singulier : isolé du monde des humains et sa finitude, l’ermite tessonien s’inscrit dans le rythme des saisons, à travers sa prise de notes quotidiennes dans le carnet qui donne vie au roman. Sa pensée et ses gestes se modèlent sur le lieu qu’il observe avec attention, et habite en conscience d’être un invité. Grâce à sa manière de superposer une forêt imaginaire à la forêt de Sibérie, le récit de Tesson se réapproprie le champ d’action du Rebelle jüngerien, qui entre alors en résonance avec un espace géopoétique. / Jours de colère explores the Rebel figure through two narrative voices whose stories echo over several years. Subjected to various forms of oppression, both find refuge in virtual worlds, abandoned places, drugs, escape, promise of revenge or suicide. They entrust their most intimate experiences to their diaries, revealing the permanent reconstitution of their identity as an act of rebellion. Exchanging with and through the images drawn from their cultural background, music, books, films, the characters erect a citadel in which no one can reach them: from its towers, they look down upon the society from which they banished themselves. Between ellipsis and attempt to exhaust every bit of language, their words attest a deep questioning, torn between the impossibility of breaking with the origins and the refusal of heritage. « Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson examines the figure of the hermit as depicted by Sylvain Tesson in his novel Dans les forêts de Sibérie. In open dialogue with insurgency as theorized by Ernst Jünger in Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts and Eumeswil, this essay underlines the links that unite his thoughts to Tesson's hermit - and what detaches them from it. From this analysis emerges a very singular narrator: isolated from the human world and its finitude, the Tessonian hermit melts himself into the rhythm of seasons, through his daily observations in the notebook that gives life to the novel. His thoughts and gestures mimic the place he observes with attention, and in which he lives with the awareness of being nothing but a guest. Through the superposition of an imaginary forest on the forest of Siberia, Tesson's narrative reappropriates the field of action of the Jüngerian Rebel, thus reverberating a geopoetic space.
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Paradis crépusculaire ; suivi de Impostures : examen d’une démarche créatrice

Ferland, Joanie 07 1900 (has links)
La première partie de ce mémoire, intitulée « Paradis crépusculaire », est un roman dont la narratrice, une jeune femme, est hantée par les pensées suicidaires. S’exprimant à la première personne, elle décrit elle-même son évolution psychologique provoquée par la rencontre d’un homme et les débuts d’une relation amoureuse. L’amour ravive les tentations suicidaires du personnage principal et l’entraîne dans un univers de peur qui côtoie la folie. L’histoire s’ancre dans la réalité quotidienne des deux personnages. La deuxième partie, « Impostures : Examen d’une démarche créatrice », est un essai qui traite de ma propre démarche d’écriture. Mes réflexions, tout d’abord personnelles, s’ouvrent vers le monde de la création littéraire, plus particulièrement romanesque, et sont reliées aux conceptions de différents critiques. L’essai s’élabore à partir du sentiment de l’imposteur qui m’a hantée durant tout le processus de création. / The first part of this M.A. Thesis, “Paradis crépusculaire”, is a novel. The narrator and main character is a young lady hunted by suicidal thoughts. She describes her own psychological development starting with the meeting of a man and with the beginning of their relationship. Love awakes her suicidal temptations and brings her in a universe of fear and madness. The story takes roots in the daily lives of both characters. The second part, “ Impostures : Examen d’une démarche créatrice ”, is an essay about my own writing experience. My personal thoughts on literary creation, especially about the production of a novel, are linked with different theories of literature. This essay elaborates on a feeling of imposture that has haunted me threw all my writing process.
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Huit cent mille : blague de bébé mort, suivi de Le silence dans la dramaturgie de la guerre chez W. Mouawad et A. Farhoud

Gaudet, Renée January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Archipel suivi de L'étrangère en son royaume : la psyché du lieu chez Marguerite Duras

Chantraine, Dominique 08 1900 (has links)
À partir de courts récits, la narratrice reconstitue le passé d’une famille. Le personnage central, une petite fille, est la narratrice qui retrace les événements qui ont mené à l’éclatement de la cellule familiale. Cette histoire autobiographique est rédigée au « elle » dans un souci de se distancier de ce passé. La petite fille a grandi et la narratrice qu’elle est devenue se réapproprie son héritage : la possibilité d’écrire cette histoire. Dans l’œuvre de Marguerite Duras, les lieux sont souvent sollicités pour participer à la narration des événements. Dans La pute de la côte normande et Écrire, deux œuvres autobiographiques rédigées au « je », les lieux sont ceux du quotidien. Ceux-ci sont révélateurs de la psychologie de l’auteure et se mêlent à la préoccupation d’écrire. Ainsi, Marguerite Duras, ses lieux et son écriture se retrouvent-ils liés par le langage de l’auteure, lequel témoigne du vide laissé par la mort de son père. / Through short accounts, the narrator reconstitutes the past of a family. The main character, a young girl, is the narrator attempting to trace the events which led to the break-up of her family cell. Seeking to distance herself from this past, she delivers the auto-biographical story using the third person. The little girl has grown up, and the narrator she has become attempts to reclaim her heritage: the possibility of writing this story. In Marguerite Duras’ work, the presence of surroundings is often solicited to participate in narrating the events. In La pute de la côte normande and Écrire, two auto-biographical works written in the first person, the places evoked are those sheltering her everyday life. Those are revealing of the author’s psychology and intertwine with the concern of writing. Marguerite Duras, her surroundings and her writing style become bound to one another by the author’s language, which reveals the void caused by her father’s death.
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Bois dormant suivi de La réécriture féministe contemporaine de quatre contes dans Putain de Nelly Arcan et Peau d'âne de Christine Angot

Laforest, Hélène B. 12 1900 (has links)
La création, Bois dormant, met en scène un charpentier-ébéniste qui consacre tous ses temps libres à la création de mobilier, dans un cycle de production inutile. Sa dilapidation insensée de bois incite la nature à se révolter contre lui et à propager une énergie qui donne vie à tous les objets de sa maison. Ce conte revisite plusieurs contes (La Barbe bleue, Les Aventures de Pinocchio, Otesánek, La Belle au bois dormant, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles, Cendrillon) pour les transformer en cauchemar, en effriter les morales, en décupler les cruautés et en utiliser les motifs pour illustrer l’absurdité du monde moderne. Ce conte-Frankenstein, par son esthétique baroque où prime la parenthèse, fait de la surenchère un reflet de la surconsommation. L’essai, La réécriture féministe contemporaine de quatre contes dans Putain, de Nelly Arcan et Peau d’âne, de Christine Angot, explore comment, par les réécritures qu’ils inspirent, les contes de Perrault et des frères Grimm constituent un puissant matériau d’incarnation qui facilite la venue à l’écriture du traumatisme chez Christine Angot et Nelly Arcan, mais qui sert aussi d’outil de dénonciation féministe pour elles. Dans Putain, de Nelly Arcan, la narratrice met en lumière, par des réinterprétations des contes du Petit Chaperon rouge, de La Belle au bois dormant et de Blanche-Neige, différents aspects de sa détresse face à l’oppression du regard masculin. Quant à Christine Angot, dans Peau d’âne, elle propose, par une réécriture du conte de Peau d’âne en parallèle avec celui de La Belle au bois dormant, de révéler les répercussions perverses des dictats de la mode et de la loi du père sur l’identité de la femme. Toutes ces réécritures permettent de déjouer la logique valorisée par les contes et d’en démontrer l’absurdité et le caractère malsain d’un point de vue féministe. / The tale entitled Bois dormant features a carpenter/cabinetmaker who spends all his free time building furniture in a cycle of useless production. This meaningless waste of wood causes nature to rise up against him, spreading an energy that brings life to all the objects in his house. This story revisits several fairytales (Blue Beard, The Adventures of Pinocchio, Otesánek, Sleeping Beauty, Alice’s Adventures in Wonderland, Cinderella) and turns them into nightmares, grinding down their morals, heightening their cruelty and using their patterns to illustrate the absurdity of the modern world. This Frankenstein narrative, with its baroque-like aesthetics and abounding parentheses, uses overstatement as a reflection of over-consumerism. The essay entitled La réécriture féministe contemporaine de quatre contes dans Putain de Nelly Arcan et Peau d’âne de Christine Angot explores how, through the rewritings they inspire, Perrault’s and Grimm’s fairytales form a powerful medium for incarnation that gives rise to the writing of trauma for Christine Angot and Nelly Arcan, but also serves as a tool for their feminist criticism. In Putain, by Nelly Arcan, the narrator reinterprets the stories of The Little Red Riding Hood, Sleeping Beauty and Snow White to bring to light different aspects of her struggle against the male gaze oppression. As for Christine Angot, by rewriting Peau d’âne in parallel with Sleeping Beauty, she intends to reveal the adverse effects of fashion’s dictatorship and of the father’s law on the feminine identity. All these new versions help overthrow the logic put forward by these fairytales, exposing their absurdity and twisted nature from a feminist point of view.
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Le monstre fabriqué dans la littérature occidentale au tournant des XIXème et XXème siècles / No english title available

Dalleau, Stéphanie 27 September 2014 (has links)
La figure du monstre, au centre de notre thèse, participe d'une catégorie de personnages déterminés par leur situation hors de la norme. Nous nous intéressons tout particulièrement au monstre en tant que construction symbolique, et l'analyse de ce personnage littéraire hors du commun nous donnera la possibilité d'étudier les rouages textuels qui sont à l'origine de sa création. Nos travaux se portent sur le monstre re-présenté dans et par un texte fictionnel, permettant à ce texte une réflexion métatextuelle sur l'univers de la représentation. La créature monstrueuse est par essence une transgression absolue et c'est cela qui fascine le lecteur. Nous nous emploierons à analyser le monstre en tant que signe avertisseur, ce que d'ailleurs semble indiquer son étymologie, en effet, le terme "monstre" dérive étymologiquement du verbe latin "monstrare" dont le sens est "montrer", qui lui-même est issu du verbe "monere", signifiant "avertir". La créature monstrueuse serait donc un signe dont le sens resterait à déchiffrer pour celui qui le regarde. Notre intérêt se porte tout particulièrement sur la période de la fin du XIXème et le début du XXème siècle, cette époque charnière marque un tournant majeur où les angoisses fin-de-siècle vont être le ferment d'un renouveau de la littérature fantastique. Nos lectures interprétatives de notre corpus seront attentives à la circulation du désir dans les textes, aux formations textuelles inconscientes, ainsi qu'aux réécritures d'un substrat mythologique. Notre étude alliant une mythocritique et une textanalyse n'aura pas pour objectif de dresser un portrait-type du personnage du monstre fabriqué mais d'étudier sa complexité, sa composition littéraire, pour démontrer que le monstre avertit du pire tout en le faisant être là. La mythocritique nous offre la possibilité de mettre au jour les liens tissés entre l'imaginaire individuel de nos auteurs et un fonds anthropologique primordial. La lecture comparative nous permet l'exploration de l'intertextualité qui met tout texte en relation avec des mythes de manière patente ou latente. Enfin, à la lumière des théories freudiennes, nous tâcherons de pénétrer au cœur même de nos textes, il s'agira d'étudier le travail de l'inconscient de l'auteur, ce qui échappe à l'artiste par le mouvement même de l'écriture créatrice. / The abstract is available in French only
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Les villes invisibles de Calvino, ouvroir de littérature "poétentielle" et "oscillatoire" / Calvino’s Invisible Cities, « poetential » and « oscillatory » workroom of literature

Granat-Robert, Sandrine 15 December 2015 (has links)
Le città invisibili de Calvino (1972), recueil de descriptions de villes inscrites dans un récit-cadre, posent à nouveau la question de l’écriture, grâce aux deux personnages Marco Polo et Kublai Kan devisant des villes de l’empire, des hommes et des choses, de leur existence, leur utilité, leur durée, leur sens ; mais aussi, mis en abyme, des problèmes de la ville moderne et du vivre ensemble, ou encore de ceux de l’art d’écrire, histoire de décrire ou plutôt de raconter encore la réalité de façon philosophiquement onirique, à moins que ce ne soit oniriquement philosophique. Notre travail de recherche se propose de lire cette œuvre comme un prisme des recherches calviniennes sur la création littéraire, alors que l’écrivain est sur le point d’être coopté à l’Oulipo. Ce livre se rattache à un ensemble d’idées présentes dans une grande partie de son œuvre, narrative tout autant que théorique et épistolaire, ou médiatique, comme une variation partiellement oulipienne et un écho persistant de son amusement perplexe ou de sa perplexité amusée mais parfois inquiète, devant cet acte curieux, intellectuel et expérimental, qu’est l’écriture. Désirs d’écrire ou de dire le monde extérieur traversent Calvino qui veut aussi en offrir une image construite et maîtrisée, conscient néanmoins de la part inhérente de hasard qui les détermine. Grâce à l’écriture combinatoire et à la réécriture parodique, l’écrivain s’ouvre la possibilité d’un espace fantastique et personnel à travers une poétique réflexive originale puisant à la fois dans le symbolique et l’ironie et une réflexion poétique, où se rencontrent, profondes et détachées, intelligence du monde et intelligence de l’écriture. / Invisible Cities by Calvino (1972), is a collection of cities’s descriptions registred in a frame story. It raises again the question of writing, through two characters Marco Polo and Kublai Kan who have a conversation on some different subjects, such as empire’s cities, human beings and things, their existence, utility, duration, meaning, but also creating a mise en abyme of problems of modern city and living together, or those of the Art of writing, another way of describing or rather recounting reality in a philosophically oneiric way unless it is oneirically philosophic. Our research work intends to read this book like a prism of Calvino’s thought about literary creative writing, while the writer is just about to be coopted into joining the Oulipo, linking it to ideas we find in most of his work, narrative as well as theoritical and epistolary or mediatised, like a partially oulipienne variation and a persistent echo of his perplexed pleasure or amused perplexity but sometimes troubled in front of this strange act, intellectual and also experimental, which is writing. Desires to write or to express the outside world go through Calvino but he wants to give us a constructed image and a also controlled one, still aware that an inherent part of hazard is determinant on these. Thanks to combinatorial writing and rewriting parodies the writer has the opportunity to open a fantastic and personal area, through an original reflective poetic drawing from symbolism and irony, and a poetic reflection where the intelligence of the world and the intelligence of writing meet, both deep and detached.
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Antigone et Hémon ; suivi de, Définition de l'imitation comme solitude

Allard, Jeanne 08 1900 (has links) (PDF)
La première partie de ce mémoire consiste en une réécriture en prose, sous forme de roman, de la pièce Antigone de Sophocle. Antigone habite, sous le nom de Marie-Ange Gobeil, une résidence pour personnes âgées, en compagnie d'une aide-ménagère, Geneviève. Le récit commence avec le retour de Hémon, qui emménage dans un immeuble près de chez elle. Réapparaissent ensuite les personnages qui entouraient Antigone dans la tragédie. Ces retours n'ont cependant pas d'importance pour Antigone puisque la réapparition des siens ne change rien à la mort de son frère. Le retour d'Ismène, toutefois, a cela de particulier qu'il ramène non le passé mais le présent; ainsi la sœur d'Antigone lui apparaît toujours jeune, croyant que la prise de Thèbes et la mort de leur frère se sont produits le jour précédent. Le roi Créon réapparaît pour justifier sa rancœur et déployer contre Antigone sa hargne. Prise entre une souffrance renouvelée et la mort passée de son frère, Antigone ne choisit ni l'une ni l'autre. La seconde partie prend la forme d'un essai tenant compte de l'apport du travail créateur dans une réflexion sur l'écriture. Ainsi, en premier lieu, j'aimerais proposer une réflexion méthodologique sur ce que peut représenter un essai réflexif en lien avec une pratique de création, de façon à ce que l'essai puisse éclairer la nature même de sa démarche réflexive. En second lieu, j'aimerais envisager une interrogation plus grande qui remet en question l'indépendance, en création littéraire, de la poièsis et de la mimésis, c'est-à-dire des activités de fabrication et d'imitation. En rapport avec ces deux théories, je développerai ce que mon propre travail m'a appris sur l'imitation en fonction de la réécriture. Ce travail me permet d'avancer trois thèses : a) l'écriture est essentiellement une suite de choix, b) en écriture, l'imitation porte sur un modèle absent et intérieur et c) l'écrivain est toujours seul avec l'écriture. Ces trois thèses seront au centre d'un travail réflexif qui interrogera la théorie littéraire sur les notions d'imitation, de réécriture et de solitude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Antigone, Hémon, Tragédie, Réécriture, Théorie de la création littéraire, Imitation, Mimésis, Solitude.

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