• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 96
  • 29
  • 3
  • Tagged with
  • 193
  • 193
  • 76
  • 61
  • 58
  • 57
  • 52
  • 28
  • 26
  • 24
  • 23
  • 23
  • 23
  • 22
  • 22
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
141

Les rubans bleus ; suivi de La robe trouée comme figuration de l’écriture réparatrice dans "Ma mère et Gainsbourg" de Diane-Monique Daviau

Tremblay, Sylvie 04 1900 (has links)
À partir de fragments décousus, de morceaux du passé, du présent et même de rêves d’avenir, la narratrice du récit Les rubans bleus réfléchit sur la signification de femmes qu’elle a côtoyées durant sa vie. Elle tente ainsi de recoudre la lignée dont elle est issue et de tisser une histoire qui restera effilochée. Les diverses femmes rencontrées structurent ce récit rapiécé qui, comme une courtepointe, va rassembler de façon hétéroclite les souvenirs d’un « je ». Dans le récit Ma mère et Gainsbourg de Diane-Monique Daviau, le motif omniprésent de la robe constitue une enveloppe psychique qui permet une continuité imaginaire entre la mère et la fille, la narratrice. Cette robe, nous dit cette dernière, est trouée, et la reprise tout au long du récit de ce motif préfigure l’absence ressentie par la fille devant le deuil à faire de sa mère. Les nombreux trous à la robe, que la narratrice met en évidence, se lisent comme des manques et des silences entre la mère et la fille. Ces accrocs à la robe marquent l’identité de cette dernière et fondent cet « héritage-fardeau » qu’elle porte et dont elle témoigne dans le livre. Par l’écriture, la narratrice nous convie à un patient travail de deuil (Anzieu, Delvaux, Green, Harel). Celui-ci s’offre comme un assemblage de fils servant à recoudre les diffé-rents morceaux de sa vie qui lui permettront de mieux reconstituer la figure de cette mère-absente, et, par là même, sa propre identité. C’est donc à la manière d’un patchwork qu’elle lie entre eux des souvenirs d’enfance, des rêves et des réflexions portant sur la perte et le manque. Ceux-ci donneront forme à son texte, cette robe d’endeuillée. / Using unwoven fragments, pieces of the past, of the present and even dreams for the future, Les rubans bleus’s narrator reflects on the meaning of the different women in her life. Thus, she attemps to sew the lineage from which she came and to weed a story that will stay frayed. The different women encountered structure the reattached narrative, bringing together like a quilt, in a heterogenous manner, the memories of an “I”. In the narrative Ma mère et Gainsbourg by Diane-Monique Daviau, the omnipresent pattern of the dress constitutes an envelop for the psyche that allows an imaginary continuum between a mother and a daughter, the narrator. She describes this dress as having holes in it. The reoccurence of this dress in the text prefigures the absence that is felt by the daughter as she mourns her mother. The narrator puts forth the many holes in the dress through gaps which read like silences and emptiness between the mother and daughter. These snags in the dress imprinted on the narrator’s identity and founded a “burdon-heritage” that the narrator wears, and shares in her book. With her writing, she invites the reader to a slow passage through the mourning process (Anzieu, Delvaux, Green, Harel). The latter presents itself as the thread with which the narrator will sew the pieces of her life together, which in turn will allow for a better fit pertaining to the figure of the absent-mother, and from there, to her own identity. Hence, the narrator ties together childhood memories, dreams and reflections about loss and emptiness, like a patchwork, giving form to her text, that of a mourning dress.
142

Création : Dieu reconnaîtra les seins (roman). Travail critique : l'humour dans Au bonheur des ogres de Daniel Pennac : étude des parenthèses

Jacmin, Sophie 03 1900 (has links)
Ce mémoire en création littéraire se compose de deux parties. La première, un roman intitulé « Dieu reconnaîtra les seins », suit les aventures de Caroline, jeune femme dans la trentaine qui, ayant subi une ablation des seins, voit sa vie basculer alors qu'elle tente de trouver une solution médico-esthétique à sa situation. Le ton enjoué du roman permet d'aborder l'aspect tragique de la vie de Caroline de façon légère. Il permet également, sous forme d'humour ironique, absurde ou même noir, de soulever des thèmes universels tels que l'amour, la solitude, le désespoir, la pauvreté et la mort. Ainsi porté, le récit évolue vers une vision tant impitoyable que bienveillante de l'humain qui, à travers les événements à la fois médiocres et grandioses de la vie de Caroline, trouve sa place dans un univers pourtant hostile. La deuxième partie du mémoire se consacre à l'étude de l'humour dans « Au bonheur des ogres » de Daniel Pennac, et plus particulièrement, à l'humour inséré entre parenthèses. Pennac utilise abondamment ce procédé humoristique, créant ainsi un récit polyphonique où plusieurs niveaux narratifs entrent en dialogue. Trois types d'humour présents dans les parenthèses sont analysés, à savoir l'humour noir, l'humour absurde et l'ironie. Cet essai fait donc écho au roman en ce qu'il se penche sur l'humour et l'ironie comme procédés littéraires. / This thesis in creative writing is composed of two parts. The first one, a novel entitled Dieu reconnaîtra les “seins”, follows the adventures of a young woman in her thirties named Caroline who, having had her breasts surgically removed, sees her life plunge into chaos as she tries to find a cosmetic and medical solution to her situation. The light tone of the novel allows for an humorous look at the tragic cirucumstances Caroline finds herself in. Following the trials and tribulations of her life, the story touches on such universal themes as love, loneliness, hopelessness, poverty and death, and evolves toward a vision of humanity that is both merciless and benevolent. The second part of the thesis is an study of humour in Daniel Pennac's Au bonheur des ogres, and more specifically, the use of parentheses as a humoristic device. Pennac frequently uses parentheses as a way to create humour, thus building a polyphonic narrative in which various levels of discourse communicate with each other. Three types of humour are present within parentheses: black humour, absurdist humour and irony. As such, the essay echoes the novel in that it looks at humour and irony in literature.
143

Ce ne sont que des corps ; suivi de L'idéal de l'androgynie dans le réservoir des sens de Nelly Kaplan

Sabourin, Geneviève 08 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création explore l’hybridation identitaire et le désir d’échapper aux attentes normatives. Dans le récit Ce ne sont que des corps, deux étrangers attendent le train en se racontant, en alternance, les événements qui ont marqué les derniers mois de leur vie. Emmanuel, âgé de vingt-cinq ans, s’éprend de Michelle, une femme de tête quinquagénaire rencontrée dans un bar. Cette femme rêve de réaliser certains fantasmes et Emmanuel accepte de se plier au jeu jusqu’à ce que les choses s’enveniment. Quant à Alex, jeune femme dans la vingtaine, elle quitte son village natal pour étudier à Montréal et succombe au charme de Gabriel, un aspirant musicien pour qui elle est prête à tout abandonner. Chacun des personnages de ce roman brouille les identités sexuées et sexuelles. Pour ce qui est de l’essai, il explore la manière dont Nelly Kaplan manipule le sexe et le gender de ses protagonistes pour postuler une « poétique de l’androgynie » dans certaines nouvelles du recueil Le réservoir des sens. L’essai mobilise les ressources des études consacrées à l’ironie, à la poétique surréaliste, au gender ainsi qu’à l’intertextualité pour mettre en évidence la façon dont l’auteure brouille les identités sexuées et sexuelles. / This M.A. thesis combining research and creative writing explores the concepts of hybrid identity and the desire to escape standard expectations. In the novel Ce ne sont que des corps, two strangers are alternately sharing significant events of the past few months, while waiting for the train. Emmanuel, twenty-five, fall in love for Michelle, a strong-minded woman in her fifties, which he met in a bar. Michelle wants to fulfill some of her fantasies and Emmanuel decides to play along with the game until it turns sour. As for Alex, a young twenty something woman who left her village to study in Montreal, she falls in love with Gabriel, an aspiring musician for whom she is ready to give everything up. Each of the characters in this novel blurs sexual identities and gender. Furthermore, the essay explores the way Nelly Kaplan manipulates the sexuality and gender of her protagonists to suggest an “androgynous poetry” in some of the compendium’s Le reservoir des sens short stories. The essay bring forth knowledge from studies on irony, surrealist poetic, gender as well as intertextuality to underline how the author blurs sexual identity and gender.
144

TRANSHUMANCES, suivi de I ended up being my own trout (jeux de fragments avec Éric Plamondon)

Roy-Boucher, Rosalie 08 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création s’intéresse à la quête identitaire, et / ou au désir de tracer son propre chemin en réinterprétant les événements du passé. Le roman TRANSHUMANCES raconte le pèlerinage d’Alice sur la via Podiensis, qui relie la commune du Puy-en-Velay en France, à Santiago de Compostela en Espagne. Elle marche. Elle marche pour oublier, pour enterrer ses morts, pour avancer, ailleurs. Elle marche et fait de nombreuses rencontres. Par la conversation et la contemplation, elle tente d’apaiser les maux qui la rongent. Elle marche et apprivoise ce chemin mythique, mystique, cette route qui mène le croyant à la rencontre de Dieu et qui pousse l’impie à la rencontre de lui-même. Alice fait la connaissance de John. Ils se racontent des blagues et des secrets, partagent repas et larmes, deviennent frères d’ampoules et rentrent à la maison, changés. L’essai I ended up being my own trout (jeux de fragments avec Éric Plamondon) explore quant à lui à l’écriture fragmentaire, en s’intéressant particulièrement aux effets qu’opèrent les fragments sur la lecture. Éric Plamondon, avec sa trilogie 1984, utilise la forme fragmentaire afin de jouer avec le lecteur : il le fait douter de ses certitudes et le guide vers une vision manipulée de l’Histoire. Le lecteur est alors confronté à la pluralité des interprétations et doit s’imposer comme auteur de sa propre lecture. / This M.A thesis combines research and creative writing to focus on the tension between searching for and creating one’s identity, both acts which can only be achieved through the (re)interpretation of the past. The novel TRANSHUMANCES tells the story of Alice’s pilgrimage on the via Podiensis, which connects Puy-en-Velay, France, to Santiago de Compostela, Spain. There, she walks. She walks to forget, to bury her dead, to move forward, to be elsewhere. Through conversation and contemplation she tries to fight her gnawing anxiety. She walks to harness the power of the mythical and mystical road: the road that leads the believer to a meeting with God, the godless to a meeting with himself. Alice meets John. They exchange jokes and secrets, share meals and tears, become blister brothers and return home, changed. The essay I ended up being my own trout (jeux de fragments avec Éric Plamondon) explores fragmentary writing, with particular attention to the effects of the fragment on the act of reading. Éric Plamondon, with his trilogy 1984, playfully uses the fragmentary form to encourage the reader to doubt his certainties and to guide him towards a manipulated version of history. The reader is thus confronted with a plurality of interpretations and must acknowledge his position as the author of his own reading.
145

Les Vies d’écrivains français : développement et mutations d’un genre (1570-1770) / The Lives of French writers : development and transformations of a genre (1570-1770)

Bénard, Élodie 30 January 2015 (has links)
On a souvent considéré qu’au cours du XVIIIe siècle s’opérait une mutation dans l’histoire du genre biographique, qui se manifestait par le passage des « Vies » aux « biographies ». Pourtant d’importantes transformations affectent la manière de raconter la vie dès la fin du XVIe siècle. Ces changements sont particulièrement sensibles dans un sous-genre de la biographie, la Vie d’écrivain. En effet, outre l’affaiblissement de la pression rhétorique qui touche les pratiques narratives dans leur ensemble, celle-ci est modifiée par une nouvelle habitude éditoriale qui consiste à inclure une Vie de l’auteur en avant-propos de l’oeuvre et par l’évolution du statut de l’écrivain qui commence à se différencier des autres hommes de lettres. Pour comprendre la spécificité du genre, il convient de définir les conditions de production de la Vie d’écrivain, liées aux nouvelles exigences de l’historiographie et au développement de la culture mondaine, en particulier de l’art de la conversation. La Vie d’écrivain permet, par ailleurs, de mesurer l’évolution du régime de l’exemplarité, à travers la régression des modèles éthiques traditionnels, l’apparition de nouveaux modèles, mais aussi la recherche de plus en plus affirmée d’une singularité de l’auteur. Il faudra enfin s’interroger sur l’apport particulier des Vies d’écrivains à l’histoire littéraire, en relation avec la place accordée à la narration, qui constitue l’évolution majeure du genre au XVIIIe siècle. Ces différentes questions, rencontrées au fil de notre travail, nous aideront à mieux comprendre les ressorts d’une démarche inhérente à la biographie d’écrivain : le va-et-vient entre la vie et l’oeuvre. / It has often been considered that, throughout the 18th century, there took place a profound change in the history of biographical genre, expressed by the shift from “Lives” to “biographies”. However, important transformations have affected the way of telling life as far back as the end of the 17th century. The changes are particularly noticeable in one subgenre of biography, the Lives of writers. Actually, besides the weakening of the rhetorical pressure which concerns the narrative practices, as a whole, it is altered by a new editorial habit which consists in including a Life of the author as a preface to the works and by the evolution of the status of the writer who, then, starts differing from other men of letters. So as to understand the specificity of the genre, it is advisable to define the conditions of production of the Lives of writers, linked to the new demands of historiography and to the development of society culture, particularly the art of conversation. Furthermore, the Lives of writers allows to assess the evolution of the system of exemplarity, through the regression of traditional ethical models, the appearance of new models, but also the search – more and more emphasized – for the writer’s peculiarity. At last, we shall have to wonder about the particular contribution made by the Lives of writers to literary history, in relation to the place granted to narration, which constitutes the major evolution of the genre in the 18th century.These different questions, raised throughout our work, will help understand the motives of a process inherent in biographies of writers, namely, going back and forth between life and works.
146

Les phrases se jettent en bas de mon corps ; suivi de L'expérience de la douleur dans l'oeuvre de Tania Langlais

Sowa-Quéniart, Léa 08 1900 (has links)
No description available.
147

Épistémocritique des insectes sociaux dans les essais de Michelet et de Maeterlinck suivi de La trilogie Antennes et L’Excès

Légaré, Isabelle 20 September 2019 (has links)
Ce projet de thèse en création littéraire, divisé en trois parties, vise à poursuivre dans la veine entomologique et littéraire présente dans L’Insecte, de l’historien Jules Michelet, et dans La Vie des Abeilles, La Vie des Fourmis et La Vie des Termites, du poète symboliste Maurice Maeterlinck. Dans un premier temps, nous analyserons la teneur du discours scientifique de ces deux écrivains reconnus par l’institution littéraire en adoptant une approche épistémocritique. Nous chercherons à comprendre comment les connaissances entomologiques au sujet de l’abeille, de la fourmi et du termite servent les textes de notre corpus et à quel point elles diffèrent d’un écrivain à l’autre. Nous examinerons également leur utilisation des références scientifiques, de la terminologie, des figures et des représentations abstraites afin de mieux nous outiller pour la création. Dans un deuxième temps, nous présenterons la trilogie de nouvelles Antennes qui traite des mêmes connaissances entomologiques que Michelet et Maeterlinck, mais d’une façon imagée et à une échelle différente, car nous y transposons les qualités animales aux humains. L’ensemble est construit en fonction de la hiérarchie établie par Maeterlinck au sujet des espèces qu’il a étudiées pour déterminer si cet ordre tient toujours, un siècle plus tard. Nous retrouvons ainsi les qualités de l’indestructible fourmi (L’Organe) qui, par son altruisme, serait supérieure à l’abeille asservie et à la santé fragile (L’Extrudeuse), qui elle-même serait supérieure à l’impitoyable termite (La Termitière). En changeant les proportions et les acteurs, nous expérimentons avec la fiction pour tenter de comprendre ce que signifient la nature, l’intelligence, l’altruisme et la mort pour l’être humain au XXIe siècle. Dans la dernière partie, forte de notre analyse et de notre création, nous aborderons dans L’Excès le comportement de l’espèce humaine et la place qu’elle se croit en droit d’occuper au sein de la nature.
148

Joséphina : quand le mime prend la parole

Heyraud, Sandrine January 2009 (has links) (PDF)
Le mime se trouve actuellement confronté, d'une part à son besoin de reconnaissance en tant qu'art distinct et autonome, et d'autre part à son désir de faire partie de la scène contemporaine. Celle-ci se caractérise, aujourd'hui, par un effacement des frontières entre les arts scéniques afin de mettre sens dessus dessous les codes de représentation qui délimitent leurs expressions respectives. Ce mémoire-création porte sa recherche sur les moyens mis en oeuvre dans les spectacles de mime parlé et dans celui créé parallèlement à cette étude et intitulé Joséphina, afin d'instaurer une dialectique entre le mime et la parole. Son objectif premier est de démontrer que la richesse de l'art du mime ne réside pas dans l'absence de parole mais dans une profonde connaissance des capacités expressives et métaphoriques du corps. Il rend compte des évolutions du mime et de sa possibilité d'expansion lorsqu'il interagit avec d'autres formes d'expression. La création qui accompagne cette recherche démontre l'intérêt des approches du corps choisies vis-à-vis de l'intégration de la parole et vice versa, des traitements du texte effectués pour que les mots se mêlent aux propositions gestuelles. L'étude dégage tout d'abord les pensées et expériences des grands maîtres du mime et leur relation avec la dimension parlante de l'acteur. De manière à distinguer les procédés ayant influencé les expérimentations pratiques déjà effectuées dans ce domaine et qui ont notamment orienté le processus de création de Joséphina, les études réalisées sur le phénomène d'intégration de la parole aux réalisations en danse ont servi de références. Les notions de « texte pauvre » et de « performance text », à travers l'idée d'enchevêtrement et de tissage qu'ils supposent, semblent apporter les conditions nécessaires à l'établissement d'un dialogue entre le « récit » des corps et le texte proféré. L'ambition est de rendre sensible l'espace de jeu du mime de manière à démontrer que celui-ci occupe une place et opère dans une zone différente de celle du langage articulé, démontrant la complémentarité de leurs réseaux signifiants réciproques et l'enrichissement qui peut résulter de leur mise en tension. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mime, Parole, Métaphore, Dramaturgie, Étienne Decroux, Jacques Lecoq.
149

Écriture de Toxi©que : suivie d'une analyse réflexive sur le poème dramatique

Angel, Cynthia January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création comporte deux parties: une partie « création » et une partie « théorique ». La partie création consiste en l'écriture d'un poème dramatique qui porte le titre de Toxi©que. Ce texte se veut une exploration des nouvelles écritures dramatiques où la parole est action. L'analyse réflexive qui constitue la partie théorique de ce mémoire-création contient trois chapitres et sert à explorer les potentialités du poème dramatique au niveau littéraire, poétique et dramatique. Le premier chapitre sert à définir le poème dramatique dans le contexte de la crise du drame moderne. Le deuxième chapitre présente une analyse dramaturgique des trois poèmes dramatiques suivant: Axël de Villiers de L'Isle-Adam, Par les Villages de Peter Handke et 4.48 Psychose de Sarah Kane. Le troisième et dernier chapitre met en relation notre création Toxi©que avec le poème dramatique contemporain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poème dramatique, Auteur rhapsode, Choralité, Crise du drame.
150

Les rubans bleus ; suivi de La robe trouée comme figuration de l’écriture réparatrice dans "Ma mère et Gainsbourg" de Diane-Monique Daviau

Tremblay, Sylvie 04 1900 (has links)
À partir de fragments décousus, de morceaux du passé, du présent et même de rêves d’avenir, la narratrice du récit Les rubans bleus réfléchit sur la signification de femmes qu’elle a côtoyées durant sa vie. Elle tente ainsi de recoudre la lignée dont elle est issue et de tisser une histoire qui restera effilochée. Les diverses femmes rencontrées structurent ce récit rapiécé qui, comme une courtepointe, va rassembler de façon hétéroclite les souvenirs d’un « je ». Dans le récit Ma mère et Gainsbourg de Diane-Monique Daviau, le motif omniprésent de la robe constitue une enveloppe psychique qui permet une continuité imaginaire entre la mère et la fille, la narratrice. Cette robe, nous dit cette dernière, est trouée, et la reprise tout au long du récit de ce motif préfigure l’absence ressentie par la fille devant le deuil à faire de sa mère. Les nombreux trous à la robe, que la narratrice met en évidence, se lisent comme des manques et des silences entre la mère et la fille. Ces accrocs à la robe marquent l’identité de cette dernière et fondent cet « héritage-fardeau » qu’elle porte et dont elle témoigne dans le livre. Par l’écriture, la narratrice nous convie à un patient travail de deuil (Anzieu, Delvaux, Green, Harel). Celui-ci s’offre comme un assemblage de fils servant à recoudre les diffé-rents morceaux de sa vie qui lui permettront de mieux reconstituer la figure de cette mère-absente, et, par là même, sa propre identité. C’est donc à la manière d’un patchwork qu’elle lie entre eux des souvenirs d’enfance, des rêves et des réflexions portant sur la perte et le manque. Ceux-ci donneront forme à son texte, cette robe d’endeuillée. / Using unwoven fragments, pieces of the past, of the present and even dreams for the future, Les rubans bleus’s narrator reflects on the meaning of the different women in her life. Thus, she attemps to sew the lineage from which she came and to weed a story that will stay frayed. The different women encountered structure the reattached narrative, bringing together like a quilt, in a heterogenous manner, the memories of an “I”. In the narrative Ma mère et Gainsbourg by Diane-Monique Daviau, the omnipresent pattern of the dress constitutes an envelop for the psyche that allows an imaginary continuum between a mother and a daughter, the narrator. She describes this dress as having holes in it. The reoccurence of this dress in the text prefigures the absence that is felt by the daughter as she mourns her mother. The narrator puts forth the many holes in the dress through gaps which read like silences and emptiness between the mother and daughter. These snags in the dress imprinted on the narrator’s identity and founded a “burdon-heritage” that the narrator wears, and shares in her book. With her writing, she invites the reader to a slow passage through the mourning process (Anzieu, Delvaux, Green, Harel). The latter presents itself as the thread with which the narrator will sew the pieces of her life together, which in turn will allow for a better fit pertaining to the figure of the absent-mother, and from there, to her own identity. Hence, the narrator ties together childhood memories, dreams and reflections about loss and emptiness, like a patchwork, giving form to her text, that of a mourning dress.

Page generated in 0.1055 seconds