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Élan et devenir. Sony Labou Tansi (1967-1975) : naissance d’un écrivain et d’une écriture / Sony Labou Tansi (1967-1975) : emergence of a writer’s voice

Gahungu, Céline 20 June 2016 (has links)
Les recherches consacrées à Sony Labou Tansi et les publications d’inédits témoignent de la richesse d’une œuvre dont les facettes sont multiples. Un pan de cet univers demeure toutefois méconnu : les premiers pas de l’écrivain. L’accès à ses manuscrits et tapuscrits conservés en partie à la Bibliothèque francophone de Limoges – d’autres sont consultables à l’ITEM – ouvre la voie à des analyses renouvelées. Composés de 1967 à 1975, ces textes, pour la grande majorité inédits de son vivant, dressent le portrait d’un auteur congolais en formation, se lançant dans l’aventure de l’écriture. Celle-ci consiste alors à construire son identité d’auteur, fabriquer un univers et professionnaliser son écriture destinée à investir les maisons d’édition françaises. Dans une première partie, ce travail démontre qu’en rédigeant ses textes, Sony Labou Tansi forge son identité auctoriale. Il se conçoit sous les traits d’une bombe, les manuscrits devenant des laboratoires où s’exerce son audace. Devenir écrivain revêt une dimension institutionnelle, à laquelle s’intéresse notre deuxième partie. À rebours de l’imaginaire anarchiste de la bombe, la création littéraire est considérée comme un métier : il faut donc en accepter les codes et élaborer une stratégie d’émergence afin d’être publié. Une troisième partie analyse les métamorphoses de son univers en gésine. Les refus des maisons d’édition ainsi que la tension entre le fantasme d’une création conçue comme une révolte et le désir d’être adoubé l’institution littéraire ne le conduisent nullement à renoncer à ses ambitions. Le maître mot de ces années d’apprentissage est devenir et c’est ainsi que Sony Labou Tansi réinvente son univers, qui est le lieu de transformations incessantes. Sa trajectoire est doublement significative : la bataille de la création et de la publication est le lot de tout novice, mais paraît bien plus complexe pour une génération d’auteurs africains confrontée à un univers éditorial francophone en mutation. / The searches on Sony Labou Tansi’s works and the publications of his manuscripts testify of the wealth of his texts. A piece of it remains however unknown : the first steps of the writer. The access to its manuscripts and typescripts partially kept at the Francophone Library of Limoges – others are available for consultation in the Institute of Modern Texts and Manuscripts – open the way to renewed analyses. Written between 1967 and 1975, these texts, for the great majority unpublished in his lifetime, paint the portrait of a Congolese writer in training, dashing into the adventure of the writing. This one consists then in building his author’s identity, in making a universe and in professionalizing his writing intended to invest the French edition. In a first part, this work demonstrates that by drafting his texts, Sony Labou Tansi forges his auctorial identity. He conceives himself under the features of a bomb, the manuscripts becoming bold laboratories. Becoming a writer includes an institutional dimension, in which is interested our second part. Despite the anarchistic imagination of the bomb, the creative writing is considered as a job : it is thus necessary to accept its codes and to develop a strategy of emergence to be published. Our third part analyzes the metamorphoses of this universe under construction. The refusals of publishing houses as well as the tension between the fantasy of a creation conceived as a revolt and the desire to be recognized by the literary institution do not affect his will. The key word of these years of learning is to become and so Sony Labou Tansi reinvents its universe, which is the place of ceaseless transformations. His trajectory is doubly interesting : the battle of the creation and of the publication concerns every young writer, but seems more complex for a generation of African authors confronted with a changing editorial universe.
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Morel, suivi de Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie

Bock, Maxime Raymond 12 1900 (has links)
Thèse en recherche-création. / Morel est un roman social qui raconte l’évolution de la ville de Montréal au cours du 20e siècle, en particulier des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve, à travers la vie familiale et professionnelle d’un personnage fictif, Jean-Claude Morel, de sa naissance durant la Grande crise jusqu’à l’année 2018. En tant qu’ouvrier travaillant aux grands projets d’ingénierie urbaine qui ont transformé Montréal (gratte-ciels, métro, autoroutes, échangeurs, tunnel Louis-Hippolyte- La Fontaine, stade olympique), Morel est une victime collatérale de la modernité à laquelle il contribue : la destruction du Faubourg à M’lasse, les expropriations en vue de la construction de l’autoroute Notre-Dame, la désindustrialisation et l’embourgeoisement ont pour effet de le repousser toujours plus loin vers l’est et de briser sa famille, alors que son métier exigeant et dangereux brise son propre corps. Morel remet en question la manière de raconter la vie d’un homme et de faire le récit d’une ville en faisant de la chronologie l’enjeu principal de sa forme, par un constant jeu d’analepses et par un télescopage temporel, la fin d’un chapitre se poursuivant au début du suivant, bien que l’action se déroule dans des lieux et un temps différents. Ainsi, ce roman est aussi une « fiction de l’histoire » en ce qu’il interroge les caractéristiques communes entre la fiction et la science de l’histoire : la narrativité, la focalisation, l’ancrage documentaire, et la chronologie au premier chef. /// Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie est un essai littéraire dans lequel je m’investis comme écrivain pour faire dialoguer ma pratique d’écriture avec celle de l’écrivain montréalais Gilbert La Rocque (1943-1984). Auteur de six romans et d’un téléthéâtre entre 1970 et 1984, La Rocque, bien qu’il ait bénéficié de son vivant de la reconnaissance de ses pairs en tant que romancier et éditeur, demeure une figure négligée par les études littéraires québécoises. Cet essai a pour but de le recadrer dans l’écosystème littéraire de son époque en analysant comment sa représentation de Montréal est une manifestation du « catastrophisme [qui] se trouve au cœur même de la modernité québécoise » (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), principalement à travers les figures de la ville en tant que « monstre-avaleur » et que nécropole dont les habitants sont des parasites, des insectes et des vermines. Le concept de modernité québécoise est interrogé dans une perspective historique, des représentations de Montréal au 19e siècle jusqu’à la Révolution tranquille où le Québec achève son « entrée dans la modernité » (Marcel Fournier). Les œuvres de La Rocque sont étudiées en fonction de diverses tendances qui animent la littérature québécoise durant la modernité propre à ses années de production : la littérature engagée ayant un « sujet- nation » comme protagoniste, les romans autoréférentiels de la modernité de l’écriture (Jean Fisette) et les romans de l’écrivain mettant en scène une institution littéraire professionnalisée, manifestations d’une « modernité avancée » spécifiquement québécoise qui, chez Gilbert La Rocque, étant donné l’omniprésence de la mort de la putréfaction dans son œuvre, est synonyme de modernité pourrie. Essai libre qui construit son propos dans la spéculation propre à la création littéraire universitaire (Jean-Simon DesRochers), Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie peut être considéré comme un essai-découverte (Gérard Bessette) qui n’est pas sans rappeler les œuvres que consacre Victor-Lévy Beaulieu à ses influences. / Morel is a social novel that recalls the evolution of the city of Montréal throughout the twentieth century, in particular the working-class neighbourhoods of le Centre-Sud and Hochelaga- Maisonneuve, via the personal and professional life of Jean-Claude Morel, who was born during the Great Depression. The eponymous Morel, a construction worker, participates in major engineering works that change the face of Montréal (including sky-scrapers, the métro, highways, interchanges, the Louis-Hyppolite-La Fontaine tunnel, and the Olympic Stadium), and is also a collateral victim of the modernity he helps shape: the destruction of the Faubourg à M’lasse, the expropriations ahead of the construction of the Notre-Dame highway, the city’s deindustrialization and the gentrification push him further East and break up his family, while his dangerous and strenuous profession breaks his body. Morel questions the way we tell a character’s story and the history of a city by making chronology its key formal issue, through constant use of analepses and “temporal telescoping” between chapters, where the action at the end of a chapter is continued in the beginning of the next, even though the time and location of the action may differ. The novel is, therefore, a “fiction of history”: it questions those characteristics shared by fiction and by the discipline of history alike, such as narrativity, focalization, documentation reliability, and first and foremost chronology. /// Gilbert La Rocque, Montréal and the Rotten Modernity is a literary essay in which, as a fiction writer myself, I enter into dialogue with the work of Montréal writer Gilbert La Rocque (1943- 1984). Having published six novels and a television play published between 1970 and 1984, La Rocque gained recognition among his peers as a critical writer and editor, and yet he remains a marginal figure in Québec literary studies. This essay attempts to reframe him into his generation’s literary ecosystem by studying how his representation of Montréal is a manifestation of the “catastrophism at the heart of Québec’s modernity” (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), mostly though the figures of the city as a “swallowing monster” and a necropolis inhabited by a population of parasites, insects, and vermin. The concept of Québec’s modernity is discussed within an historical perspective, from the representation of Montréal in nineteenth literature to the Quiet Revolution, when Québec finalizes its “entry in modernity” (Marcel Fournier). La Rocque’s novels are influenced by the various literary movements that evolved in Québec literature throughout the particular modernity of his fifteen years of production: militant literature with a “character-nation” as a protagonist, autoreferential novels characteristic of the writing modernity (Jean Fisette), and “writer novels” depicting the professionalization of Québec’s literary institution. All are manifestations of a specifically Québécois “advanced” or “late modernity”, which, considering the omnipresence of death and decay in La Rocque’s novels, is a modernity synonymous with putrefaction. This freely composed essay with the characteristic speculation of creative writing in University (Jean-Simon DesRochers) can be considered as an essay-discovery (Gérard Bessette) that resembles Victor-Lévy Beaulieu’s series dedicated to the authors that influenced him.
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L’écriture du trauma dans Le Voyage dans l’Est de Christine Angot, suivi de Reprise

Chadronnet, Florence 07 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Notre recherche s’intéresse aux moyens par lesquels la fictionnalisation du vécu, dans le roman autofictionnel Le Voyage dans l’Est de Christine Angot, permet d’approcher le réel et de dire l’indicible. La métatextualité apparaît comme un moyen important, mettant en évidence la fidélité à l’expérience revendiquée – et donc l’écart vis-à-vis du témoignage littéraire et judiciaire. En outre, l’éthos de l’écrivaine oscille entre l’apparente authenticité et l’incertitude délibérée, une stratégie alternant entre la révélation et la dissimulation du trauma. Enfin, la répétition représente une stratégie narrative et stylistique structurante pour l’ensemble du texte. Au bout du compte, l’expérience de la répétition – avec les nombreuses variations (ou stratégies) étudiées dans notre essai – des événements que constitue fondamentalement la narration du Voyage dans l’Est mène à leur resignification autant qu’à l’agentivité de l’auteure. C’est cette idée de la répétition, à la fois comme moyen d’écrire le trauma (puisque composante essentielle de ce dernier) et comme moyen de le dépasser, qu’explore particulièrement notre création. S’éloignant de l’autofiction, le roman s’ancre néanmoins dans le réel par un intertexte juridique dialoguant avec l’histoire de la protagoniste (elle-même avocate). Deux relations symétriques, séparées par dix ans – et un processus judiciaire –, sont développées : la première – qui a entraîné le dépôt d’accusations –, à l’adolescence, avec un professeur; la seconde, avec l’avocat qui a agi comme poursuivant dans le dossier. L’usage combiné du « je » (narratrice autodiégétique) et des pronoms « tu » et « il » (désignant respectivement l’enseignant et le procureur) évoque, en le subvertissant, le triangle amoureux. Sous forme de fragments, les événements traumatiques sont progressivement reconstitués, à travers la seconde relation, qui s’écarte de la première par des différences croissantes, et qui permet ultimement à la protagoniste de s’en détacher. / Our research focuses on the means by which the fictionalization of lived experience, in Christine Angot's autofictional novel Le Voyage dans l’Est, makes it possible to approach reality and to say the unspeakable. Metatextuality appears as an important means, highlighting the claimed fidelity to experience – and therefore the deviation from literary and court testimony. Furthermore, the author's ethos oscillates between apparent authenticity and deliberate uncertainty, a strategy that alternates between revealing and concealing trauma. Lastly, repetition represents a structuring narrative and stylistic strategy for the entire text. Ultimately, the experience of repetition – with the many variations (or strategies) explored in our essay – of the events that the narration of Le Voyage dans l’Est fundamentally constitutes leads to their resignification as well as to the agency of the author. It is this idea of repetition, both as a means of writing trauma (since it is an essential component) and as a means of going beyond it, that our creation particularly explores. Moving away from autofiction, the novel nevertheless grounds itself in reality through a legal intertext dialoguing with the story of the protagonist (herself a lawyer). Two symmetrical relationships, separated by ten years – and a judicial process – are developed : the first – which led to the laying of charges –, in adolescence, with a teacher; the second, with the lawyer who acted as prosecutor in the case. The combined use of the "I" (autodiegetic narrator) and the pronouns "you" and "he" (respectively designating the teacher and the prosecutor) evokes, while subverting it, the love triangle. In the form of fragments, the traumatic events are gradually reconstituted, through the second relationship, which diverges from the first through increasing differences, and which ultimately allows the protagonist to detach herself from it.
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Les variations Burroughs ou l’équation de Dieu : suivi de Espaces potentiels et archive fictionnelle : la boîte au cœur du voyage / Espaces potentiels et archive fictionnelle : la boîte au cœur du voyage

Nicolas, Sylvie 19 April 2018 (has links)
La partie création des Variations Burroughs ou l'équation de Dieu emprunte à l'autofiction comme genre et, par sa structure, à la pratique du fragment. C'est sur le mode de la confidence que la narration offre deux voix qui s'entrelacent ; la première dans un glissement intimiste et vulnérable vers l'enfance, le passé et ses traces archivées, la seconde dans un présent qui témoigne, à travers la rupture amoureuse, de son rapport au langage et au monde. L'une et l'autre se soudent autour de l'indéfectible fil qui lie la vie à l'écriture. La partie réflexion aborde ce qui du lien mère / fille a pu engendrer le désir d'écrire et de quelle manière ce phénomène s'articule au fil des Variations. Dans cette perspective, livres, lecture et écriture sont perçus comme des espaces potentiels de rapprochement et / ou d'éloignement, et l'archive poétique – en l'occurrence la boîte et ses variantes au cœur des Variations Burroughs – comme un puissant élément générateur de sens. L'ensemble trouve sa résolution autour des notions de territoires identitaire et littéraire.
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L'été au Parc Belmont ; suivi de, Cartographies du père

Charland, Thara 08 1900 (has links)
L’été au Parc Belmont est un recueil de fragments qui allie prose narrative, photographies d’archives familiales, écriture manuscrite et dessins. Le récit relate l’enquête d’une narratrice sur l’identité de son père et la difficile mise au tombeau de celui-ci. Dans ce projet d’exhumation du passé paternel, la parole phagocytante de la narratrice rassemble toutes les informations qu’elle peut trouver et demeure l’unique énonciatrice du récit. C’est dans une temporalité ressassante, mélancolique et non linéaire que se déroule l’intrigue; entre l’enfance du père le long de la rivière des Prairies, son adolescence à Cartierville et sa vie adulte dans une ville de banlieue, le présent de l’enquête vient faire irruption. Le recours à des archives familiales sous forme de photographies et de vidéos pour l’élaboration de ce recueil problématise le rapport entre le texte et l’image. Ainsi, les photographies sont utilisées de diverses manières : photos qui apparaissent dans le texte sans qu’on les convoque directement, photos dont est donnée une ekphrasis elliptique ou falsifiée, photos accompagnées de légendes détournées, etc. Cartographies du père propose une réflexion sur les liens qu’entretiennent le topographique et le biographique dans les textes littéraires contemporains. Dans le cadre de cet essai, je m’intéresse à un corpus doublement mixte : québécois et américain, mais également narratif et graphique. L’étude porte plus exactement sur trois autrices et auteurs, soit Alison Bechdel (Fun Home : A Family Tragicomic, 2006), Hervé Bouchard (Harvey ou Comment je suis devenu invisible, 2009) et Catherine Mavrikakis (La ballade d’Ali Baba, 2014). Au-delà des rapports entre transmission et lieu, les textes de mon corpus sont liés par la mort du père, perte indépassable, événement toujours à investiguer pour les narratrices et narrateurs. Il s’agit non seulement d’analyser la manière dont ces textes thématisent l’absence paternelle ainsi que les difficultés et les apories de la transmission qui en découlent, mais aussi de quelles façons ils représentent le lieu, jouent avec l’espace de la page, mobilisent les outils de la cartographie et décrivent les trajets. Pour ces héritières et héritiers, la reconstruction d’un événement ou d’un passé familial passe nécessairement par une reconstitution du lieu, qu’il soit la campagne de la Pennsylvanie, la maison familiale des Bouillon ou le chemin entre Montréal et Key West. L’analyse de cette reconstitution du lieu informe le lecteur du rapport que l’héritier entretient avec la figure paternelle. Cartographies du père offre également une réflexion sur l’acte de raconter l’autre et sur les recours fictionnels inévitables que cette entreprise oblige. / L’été au Parc Belmont is a collection of fragments that combines narrative prose, family archive photographs, handwriting and drawings. In this story, the narrator is investigating her father’s identity. The narrator gathers all the information she can find and remains the sole enunciator of the story in her attempt to exhume the paternal past. The plot unfolds in an overwhelming, melancholy and non-linear temporality; between the father’s childhood along the Rivière des Prairies, his adolescence in Cartierville and his adulthood in a suburban town, the narrator’s investigation periodically bursts in. The use of family archives in the form of photographs and videos problematizes the relationship between text and image. Thus, photographs are used in various ways : photos which appear in the text without being directly referred to, photos which are given an elliptical or falsified ekphrasis, photos accompanied by diverted legends, etc. Cartographies du père offers a reflection on the links between topography and biography in contemporary literary texts. In this essay, I am studying a corpus that is both Québécois and American, as well as narrative and graphic. The study focuses on three authors : Alison Bechdel (Fun Home : A Family Tragicomic, 2006), Hervé Bouchard (Harvey ou Comment je suis devenu invisible, 2009) and Catherine Mavrikakis (La ballade d’Ali Baba, 2014). Beyond the relationships between transmission and locales, the texts of my corpus are linked by the father’s death, an unsurpassable loss, an event that is yet to be investigated by the narrators. While this essay focuses on the way in which these texts thematize paternal absence –namely through the difficulties and shortcomings of the transmission resulting from this loss – it is also questioning the ways in which the authors represent various locales, play with the space of the page, mobilize mapping tools and describe routes. For these heirs, the reconstruction of a family event or history necessarily involves a reconstruction of the setting, whether it be the Pennsylvania countryside, the Bouillon family home or the road between Montreal and Key West. The analysis of the reconstruction of the locale informs the reader of the relationship that the heir maintains with the father figure. Cartographies du père also offers a reflection on the act of remembering and talking about another person and on the inevitable fictional shifts that this action provoke.
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"Nous ne sommes pas tranquilles" suivi de "Dans l'antichambre du poème : la pratique de la présence en écriture poétique"

Trudel, Rosalie 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire est composé de deux parties distinctes. La première partie consiste en un recueil de poèmes intitulé Nous ne sommes pas tranquilles. Divisé en trois sections, ce dernier est le fruit d'un travail d'écriture cherchant à conserver l'élan brut et initial de la voix poétique. Une écoute de l'émergence d'une forme authentique et révélatrice du fond du poème s'est faite et s'est raffinée tout au long de la création. L'expression d'un besoin de rejoindre l'autre, que cet autre s'incarne dans le double, la figure amoureuse ou un « nous » collectif, se déploie dans une parole qui appelle la libération et l'espoir. Ce recueil est suivi d'un essai réflexif se penchant sur l'étape préparatoire à l'activité d'écriture, nommée l'antichambre du poème. Cette recherche de nature poétique, expérientielle et phénoménologique s'appuie sur des entretiens ayant été réalisés avec quatre poètes québécois : Claude Paradis, Louise Dupré, Paul Bélanger et Louise Warren. La pratique de la présence et les rituels personnels ont été examinés lors de ces rencontres, de la perspective du rôle unique qu'ils pourraient détenir dans le processus de création du poème. Les thèmes de l'accompagnement par les autres arts, de l'implication des sens et du corps, de la forme, de la volonté et de l'accueil ont entre autres été abordés. Les témoignages recueillis ont été mis en lien avec les essais et les recueils de ces mêmes auteurs, ainsi qu'avec les oeuvres de différents autres poètes et penseurs, tels que Gaston Bachelard, René Lapierre, Paul Chamberland, Susan-Lee Wyche-Smith et Myriam Watthee-Delmotte.
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L'impact de la création littéraire, en contexte d'aide, sur la symptomatologie psychophysiologique d'adolescents atteints d'une maladie chronique : étude interdisciplinaire et exploratoire

Salesse, Michèle S. 06 1900 (has links)
Thèse réalisée dans le cadre d'un Ph.D.interdisciplinaire en Psychologie, en création littéraire et en orthopédagogie. L'impact de la création littéraire a été étudié chez des adolescents atteints d'une maladie chronique au CHU Sainte-Justine de Montréal. Cette recherche est exploratoire car la création littéraire n'a jamais été étudiée dans cette perspective. Elle a été réalisée sous la direction de Catherine Mavrikakis, professeure et écrivain à la Faculté des arts et sciences au Département des littératures francophones de l'Université de Montréal et de Jean-François Saucier, psychiatre et anthropologue à la Faculté de médecine au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal et chercheur au CHU Sainte-Justine. Interdisciplinary Study. / Recherche randomisée, exploratoire, quantitative, qualitative et interdisciplinaire (psychologie, création littéraire, orthopédagogie) qui a testé l’hypothèse que l’écriture littéraire (contes, nouvelles, poèmes) faciliterait l’expression des émotions et produirait des effets positifs sur la santé d’adolescents atteints d’une maladie chronique que l’écriture dite expressive (écriture au «je» où le participant exprime ses émotions face à un événement pénible). Testé dans plus de cent (146) recherches auprès d’adultes et huit (8) auprès des jeunes, l’écriture expressive procurait des effets thérapeutiques significatifs sur la santé. Objectif: étudier les effets de l’écriture littéraire sur la symptomatologie psychophysiologique d’adolescents atteints d’une maladie chronique. Méthodes: Trente-quatre adolescents atteints d’une maladie chronique, âgés de 12 à 18 ans, recrutés dans un centre hospitalier universitaire pédiatrique, ont participé à 8 séances d’écriture hebdomadaire d’une durée de 30 à 50 minutes, durant 8 semaines via un site informatique confidentiel, créé spécifiquement pour la recherche et comprenant un contexte d’aide. Les participants ont été répartis entre deux groupes, aléatoirement assignés. Un groupe expérimental de 20 participants, dont 15 filles (70%), était invité à utiliser l’écriture littéraire. Un groupe contrôle de 14 participants, dont 8 filles (64%), était invité à utiliser l’écriture expressive. Les participants ont été évalués à trois reprises avec les tests Beck-13 (dépression), STAI-forme Y (anxiété), échelle des symptômes (ASC) utilisée par Santé Canada, le TAS-20 (alexithymie) et le Kidcope (stratégies adaptatives) au temps 1 (avant les séances d’écriture), au temps 2 (une semaine après la fin des séances) et au temps 3 (4 mois après la fin des séances d’écriture). Deux cent soixante-douze (272) textes ont été produits et analysés qualitativement dans une perspective littéraire mettant en lumière l’articulation du discours comme objet de sens et de perception du rapport au monde de son auteur, via l’énonciation émotionnelle et les phénomènes de tension discursive. Résultats quantitatifs: Les résultats montrent que l’écriture littéraire ET l’écriture expressive seraient efficaces pour diminuer la dépression, l’anxiété et les symptômes physiologiques. Par contre, l’écriture expressive s’avèrerait plus efficace que l’écriture littéraire pour diminuer la dépression alors qu’il n’y aurait aucune différence entre les deux écritures pour diminuer l’anxiété et les symptômes physiologiques. L’écriture littéraire serait plus efficace pour diminuer l’alexithymie. On observe: un nombre accru de stratégies d’approches utilisées; une augmentation de l’efficacité des stratégies choisies; l’écriture étant l’une des stratégies adoptées. Enfin, les participants du groupe d’écriture littéraire seraient plus persévérants après la fin des séances d’écriture. Conclusion : L’écriture littéraire, en contexte d’aide, contribuerait à diminuer les symptômes psychophysiologiques chez les adolescents atteints d’une maladie chronique. Cette stratégie s’ajouterait à d’autres stratégies de coping. / The impact of creative writing, within a helping context, on the psychological and physiological symptoms of adolescents living with chronic disease. Interdisciplinary and exploratory study.- Background: Randomized, exploratory, quantitative, qualitative, and interdisciplinary (psychology, creative writing, remedial education) study which tested the hypothesis that literary writing (tales, short stories, poems) facilitates greater emotional expression and has a more positive impact on the physical and psychological well-being of adolescents living with chronic illness compared to “expressive” writing (first-person writing in which participants express their feelings about a painful event). Aims: The objectives of this study were to explore the facilitation of emotional expression through writing and to compare the impact of literary writing vs. expressive writing on the physical and psychological well-being of adolescents living with chronic disease. Methods: Thirty-four adolescents, aged 12-18 years, living with chronic illness (diabetes, Crohn’s disease, cystic fibrosis), were recruited in a university pediatric hospital and enrolled in eight weekly writing sessions of 30-50 minutes via a confidential Web site developed specifically for the study within a helping context. The thirty-four participants were randomized into two groups: an experimental group (literary writing), consisting of 20 participants with fifteen girls (70%), and a control group (expressive writing) consisting of 14 participants with eight girls (64%). Subjects were assessed at three times using five tests: the BDI-13 (depression), the STAI- Y (anxiety), the Health Canada ACS scale, the TAS-20 (alexithymia), and the KIDCOPE checklist (adaptive strategies). The tests were administered before writing began (T1), one week after sessions ended (T2), and four months after sessions ended (T3). Two hundred and seventy-two (272) texts were produced and analyzed qualitatively in a literary perspective emphasizing the production of discourse as an object of meaning and perception of the author’s relationship with the world through emotional expression. Quantitative results: Both types of writing were equally effective in decreasing anxiety and psychological symptoms. Expressive writing was more effective in decreasing depression. Literary writing was more effective in decreasing alexithymia. It was also noted that both types of writing increased the number of adaptive strategies with writing now part of the arsenal of coping strategies for both groups. Finally, more adolescents in the literary than in the expressive writing group continued writing. Conclusion: Literary writing, within a helping context, contributes to decreasing the various psychological symptoms of adolescents living with chronic illness and may provide them with an additional coping strategy in their stressful condition.
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Évaluation à grande échelle de l'écriture : validité des comparaisons entre les scores holistiques d'élèves canadiens anglophones et francophones

Sévigny, Serge 11 April 2018 (has links)
Lors d'évaluations holistiques pancanadiennes de l'écriture, il existe une situation de bilinguisme où les différences inhérentes aux deux langues écrites se doivent d'être considérées lors de l'interprétation des résultats des évaluations. Ainsi, le but de cette recherche consiste à identifier des éléments qui permettraient de confirmer ou d'infirmer la légitimité des inférences faites à partir des comparaisons entre les scores d'élèves anglophones et francophones. À cet effet, plusieurs questions de recherche se répartissant en deux volets traitent respectivement et de façon inédite, (1) des liens entre les scores analytiques, orthographiques et holistiques et (2) de la validité des inférences provenant des comparaisons interlangues des résultats obtenus dans le contexte pancanadien. Plus de 3000 productions écrites par des filles et des garçons âgés de 13 et 16 ans étudiant dans différentes régions du Canada ont permis de donner suite à cette quête d'évidences empiriques de validité. Les résultats rapportent des corrélations positives entre les scores holistiques et analytiques ainsi que des corrélations négatives entre les scores holistiques et le nombre de fautes d'orthographe. Les résultats permettent également de dresser une liste d'évidences qui confirment qu'un score holistique ne représente pas les mêmes compétences d'une langue à l'autre et, par conséquent, que les inférences issues de la comparaison des scores holistiques interlangues en écriture manquent de validité. En plus d'informer les instances ministérielles et gouvernementales sur la validité des comparaisons entre des scores holistiques et de cerner la qualité des inférences faites à partir des scores, cette recherche permet d'identifier quelques différences en écriture entre francophones et anglophones et d'examiner sous un nouvel angle la pertinence des scores holistiques rendus par les juges. De plus, quelques recommandations émises à l'attention des responsables des évaluations visent à mieux les outiller lors de la préparation et de la réalisation des prochaines évaluations. Finalement, des suggestions constructives pavent la voie à des recherches futures dont certaines pourraient investiguer la mesure des compétences en écriture, la représentativité des scores et la validité des interprétations.

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