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Seneca theologus : la religion d'un philosophe romain / Seneca theologies : the religion of a Roman philosopher

Merckel, Cécile 01 December 2012 (has links)
Cette étude des différents aspects de la théologie et de la religion de Sénèque, basée sur l’ensemble du corpus sénéquien, offre une perspective sur l’évolution et l’adaptation de la doctrine stoïcienne en contexte romain. Elle considère le phénomène religieux à la fois du point de vue de la religion civile du citoyen et de la piété intérieure de la personne. La diversité d’une œuvre mi-philosophique mi-poétique impose un point de vue plus synchronique que diachronique (même si l’évolution de la pensée de l’auteur est prise en compte), qui privilégie l’exégèse en fonction des genres littéraires et de leurs codes. La 1ère partie analyse les dominantes de la conscience religieuse romaine (l’opposition religio/superstitio), éclairées par l’héritage critique. La 2ème partie démontre que Sénèque cherche toujours à trouver une valeur aux discours de la religion traditionnelle et des poètes sur le dieu. Sa situation de philosophe homme d’état le contraint à faire des concessions, notamment au sujet du culte impérial. La 3ème partie fait un bilan doctrinal sur le monisme stoïcien et sur son appropriation par Sénèque, qui laisse la place à une vraie émotion religieuse à l’égard du deus rationnel. La hiérophanie progressive de la divinité par le progressant en sagesse implique un glissement de la physique vers l’éthique. La 4ème partie s’attache à la question de la recherche d’un langage adéquat pour définir la divinité. La 5ème partie traite du rapport de l’individu à la divinité. L’homme, héroïque dans son dépassement de la contingence, se hisse par un exercice de la pensée au rang du deus, jusqu’à leur communion dans la sagesse pure, notamment grâce à la prière philosophique. / This study of various aspects of Seneca’s religion and theology, drawn from the entirety of his body of work, offers a perspective on the evolution and the adaptation of the Stoic doctrin in the Roman context. The religious phenomenon is considered here simultaneously from two standpoints: the Citizen’s civil religion, as well as the inner piety of the individual. The diversity of a half-philosophical, half-poetical work would warrant a synchronic rather than diachronic view (even taking into account the evolution of the author’s thought), which favors an exegesis based on literary genres and their codes. The first part analyzes the dominant principles of Roman religious consciousness (the opposition religio/superstitio), in the light of critical heritage. The second part demonstrates that Seneca constantly tries to find some value in traditional religious discourse, as well as in the words of the poets. His situation as a philosopher/statesman forces him to make concessions, especially on the imperial cult. The third part constitutes a doctrinal summary of stoic monism and its appropriation by Seneca, who leaves room for a true religious emotion towards the rational deus. The progressive hierophany by an individual growing in wisdom implies a transition from physics towards ethics. The fourth part treats the question of the search for adequate language to define the divinity. The fifth part explores the relationship between the individual and the divinity. Man, heroic in his rise above contingencies, elevates himself through an exercise of thought to the rank of deus, up to communing with the god in pure wisdom, chiefly through philosophical prayer.
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Les dieux augustes dans l'Occident romain : un phénomène d'acculturation / Augustan Gods in Roman West : an Acculturation Phenomenon

Villaret, Alain 12 May 2016 (has links)
Les dieux augustes, connus essentiellement par l’épigraphie, dotés du titre impérial d’Augustus/a comme épithète, constituent un aspect du « culte impérial » et témoignent d’une triple acculturation politique, religieuse et sociale. L’ « augustalisation » se rapporte à l’empereur mais ne fait pas de lui un dieu incarné ou un protégé des dieux. Elle exprime une synergie entre les dieux et l’empereur leur médiateur auprès des hommes. Le terme exclusif d’Augustus/a, renvoie à Romulus, aux auspices de l’imperator, à l’auctoritas, qui légitiment le Prince. Rares en Orient les dieux augustes sont surtout répandus en Occident, d’Auguste au début du IVè s. Les dieux romains choisis pour l’augustalisation sont moins les divinités politiques attendues que des dieux protecteurs et bienfaiteurs des cités et des particuliers. Sous les dieux à noms romains apparaissent nombre de divinités indigènes réinterprétées (interpretatio romana) qui avec les dieux purement indigènes conservent des racines locales. Par sa souplesse l’augustalisation intégre à l’Empire toutes ces identités provinciales. Propre aux milieux romanisés, l’augustalisation est avant tout pratiquée par les élites municipales qui, à travers leur évergétisme, la diffusent dans les campagnes et surtout dans la population urbaine, renforçant ainsi leur légitimité. Les augustales et les riches affranchis, prompts à les imiter, la répandent dans le reste de la population. Hauts fonctionnaires et militaires restent en retrait. Présents dans tout l’espace urbain les dieux augustes se concentrent dans les centres civiques et autres loci celeberrimi, où s’affiche le pouvoir. Scénographie urbaine et cérémonies expriment le consensus d’une société hiérarchisée autour des empereurs agents des dieux. L’augustalisation sacralise et légitime le pouvoir et groupe autour de lui une société acculturée aux identités multiples. / Augustan Gods, mainly known through epigraphy, commonly bestowed with the Imperial title Augustus/a as an epithet, are part of the « imperial cult » and represented a threefold political, religious and social acculturation. « Augustalization » does refer to the emperor but in that case he couldn’t be considered as an incarnate god or even be seen as protected by the gods. It implied a synergy between the gods and the emperor who stood as their mediator, remaining close to men. The exclusive term Augustus/a refers to Romulus, to the auspices of the imperator, to auctoritas which made the Prince legitimate. Although quite rare in the East augustan gods were commonly well-spread in the West, from Augustus’s reign until the early years of the IVth century. The Roman gods chosen for augustalization were not really the political divinities which might be expected to be found but more likely benevolent gods protecting the cities and their inhabitants. Under the gods carrying Roman names we can discover numerous native divinities which had been reinterpreted (interpretatio romana) and which, with the purely indigenous gods, keep their local roots. With a particular suppleness augustalization integrated into the Empire all these provincial identities. Characteristic of all the backgrounds influenced by romanization, augustalization was first and foremost used by the municipal elite, who, through their evergetism, spread it in the rural areas but mainly among the urban population, thus strenghtening their legitimacy. Augustales and rich freedmen, quick to imitate elite, spread it among the rest of the population. High-ranking officials and officers stayed in the background. Constantly present in all the urban areas augustan gods concentrated their presence in civic centres and other loci celeberrimi where the strenth of the political power was obviously seen. Urban scenographies and ceremonies reveal the consensus of all the members of a strong social hierarchy structured around the emperors seen as the direct go-betweens to the gods. Augustalization made the power even more sacred and legitimate and gathered around its symbolic representation an acculturated society with its manyfold identities.
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Titulature et pouvoir de l’empereur Trajan dans les provinces de l’Occident romain d’après l’épigraphie et la statuaire / Titulature and power of Emperor Trajan in the provinces of the Roman West from epigraphy and statuary

Ben Messaoud, Fadhila 12 December 2018 (has links)
À travers l’analyse des témoignages de l’épigraphie et de la statuaire relatifs à l’empereur Trajan, issus des cités des provinces occidentales, notre objectif est de déterminer les différentes formes d’expression d’allégeance et de loyalisme des provinciaux à son égard. La présence de Trajan à travers ces deux formes d’expression privilégiées pour la propagande impériale est très significative. Elle est due à plusieurs facteurs : Trajan est d’abord originaire d’Italica, en Bétique, Il est le premier provincial à prendre le pouvoir à Rome ; ensuite il est qualifié de Meilleur des Princes ; et il fut un grand militaire et un bon administrateur durant un long règne de 19 ans et demi. Aussi lui a-t-on rendu hommage par de nombreux documents épigraphiques, élevés sur les fora des cités provinciales qu’accompagnent des statues, en pied, ou équestre. C’est un prince bien connu aussi dans la littérature et la numismatique. Tous ces témoignages montrent qu’il est le premier empereur dont la titulature va s’enrichir d’attributs divers tout au long de son règne, il est Optimus princeps, le premier Dacicus, le premier Parthicus, mais aussi le premier à avoir porté le titre Proconsul, en dehors de Rome.Cette titulature établie d’abord à Rome puis envoyée dans les provinces constitue une matière d’étude riche et variée qui nous a permis de faire des comparaisons entre les provinces et les cités mêmes. Cela nous a été possible, grâce à un inventaire systématique des recueils épigraphiques, qui a recensé 316 inscriptions le concernant. Cet empereur, a non seulement renouvelé certains aspects dits républicains mais a préservé aussi le modèle augustéen, perceptible à travers sa dénomination dans laquelle Imperator Caesar est cité de manière constante en tête de la séquence impériale. En fait, les innovations de Trajan sont importantes et vont marquer longtemps l’histoire impériale, comme l’inauguration d’un nouveau comput tribunicien fixé au 10 décembre de chaque année, au lieu d’un comput variable marqué tout le premier siècle. Il n’a revêtu le consulat que cinq fois et pendant des périodes très coutres. Par cette pratique, il a redonné au pouvoir impérial son importance ; se présente comme le vrai père pour ses concitoyens, à Rome comme à travers l’empire. En somme, la formula de l’empereur trouve sa physionomie définitive à partir du règne de Trajan.Dans les cités des provinces occidentales, Trajan fut vénéré à travers le monumentum, comme par le texte qui fait corps avec la statue impériale. Cette image double répond d’abord aux exigences de la chancellerie impériale et parfois de l’empereur lui-même. Nombreuses sont les inscriptions qui lui sont dédiées. Elles expriment la reconnaissance des provinciaux, satisfaits de sa politique, source de paix et de prospérité. Les cités occidentales ont accordé une importance particulière à son image impériale et à ses différentes transcriptions liées parfois à un programme édilitaire. Il a bénéficié d’une reconnaissance sans limite par les provinciaux qui lui ont dédié des monuments encore visibles en Afrique, en Ibérie et en Germanies. Ce nouvel empereur, est grand conquérant, bon gouverneur, mais aussi héros (nouveau Diomède), il a plusieurs facettes. La fortune de l’empereur, sous son règne, comme après son décès est considérable. Il fut toujours le modèle du bon prince jusqu’aux époques contemporaines. / Through the analysis of the epigraphic and statuary evidence that relates to emperor Trajan in the cities of the western provinces, my objective is to determine the various forms of expression of allegiance and loyalty of the provincials towards him . The presence of Trajan through these two forms of expression usually privileged for imperial propaganda is very significant. It is due to several factors: Trajan is originally from Italica, in Betic, He is the first provincial to take power in Rome; then he is called Best of Princes; and he was a great soldier and a good administrator during a long reign of 19 years and a half. He was therefore honored by many epigraphic documents erected on the fora of provincial cities, accompanied by statues, on foot, or equestrian. He is a prince well known also in literature and numismatics. All these testimonies show that he is the first emperor whose title will be enriched with various attributes throughout his reign; he is Optimus princeps, the first Dacicus, the first Parthicus, but also the first to have worn the title Proconsul, outside Rome.This imperial title first established in Rome and then sent to the provinces is a rich and varied subject of study to make comparisons between the provinces and the cities themselves. This seems thanks feasible to a systematic inventory of epigraphic books allowing us to list 316 inscriptions mentioning the Emperor Trajan. This emperor not only renewed certain aspects said republicans but also preserved the Augustan model perceptible through its denomination in which Imperator Caesar is quoted constantly at the head of the imperial sequence. But the innovations of Trajan are important and will mark the imperial history for a long time, as the inauguration of a new computary tribune set to 10 December of each year, instead of a variable computary marked the entire first century. He has only been in the consulate five times and for very long periods. By this practice he has restored to imperial power its importance; He presents himself as the true father for his fellow citizens, in Rome as well as throughout the empire. In short, the Emperor's formula finds its definitive appearance from the reign of Trajan.
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De l'empire à la nation : l'Imperial Order Daughters of the Empire de 1939 à 1972

Buteau, Daniel 25 April 2018 (has links)
Malgré le déclin subit par les idéologies impérialistes dans le Canada de l'après seconde guerre mondiale, l'Impérial Order Daughters of the Empire, association féminine bénévole canadienne à buts impérialistes et patriotiques, a réussi à survivre et à garder une importance relative dans la société canadienne de 1939 à 1972. En restant éveillé aux signes de l'évolution de la société canadienne, le groupe a réussi à adapter son discours, ses structures et son oeuvre aux changements que connaît un pays en constante redéfinition de son sentiment nationaliste. A travers quatre périodes distinctes, nous voulons démontrer le cheminement de ce groupe, qui l'amène à survire dans un milieu qui renie ses buts d'existence, mais aussi à connaître de profondes transformations. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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L'Empereur Claude et l'Égypte entre un prince passif et un dirigeant pro civitate

Derganc-Lalande, Cédric 07 1900 (has links)
Claude fut empereur romain entre 41 et 54 apr. J.-C., succédant à son neveu Caligula. Alors que les sources littéraires antiques témoignent de la faiblesse d’esprit d’un empereur dirigé par ses affranchis et par ses femmes, les documents épigraphiques et papyrologiques mettent en lumière un empereur soucieux de rendre la justice et dont les décisions tournées vers un pragmatisme lui ont valu le surnom d’empereur des citoyens. Cependant, si le personnage hors du commun a fait couler beaucoup d’encre, les spécialistes ne se sont attardés que très rarement à la province d’Égypte sous son règne, alors que celle-ci est pourtant aux prises avec un important conflit judéo-alexandrin qu’a mis au jour la fameuse Lettre de Claude aux Alexandrins. En lisant celle-ci, nous en apprenons non seulement sur le conflit en question, mais encore sur la citoyenneté alexandrine, le culte impérial et le témoignage direct d’une politique personnelle engagée de l’empereur Claude envers l’Égypte. Ce présent mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier examinera les traits du multiculturalisme égyptien sous la présence romaine. Le deuxième chapitre expliquera la crise qui opposa les Grecs aux Juifs d’Alexandrie et qui fut l’élément déclencheur d’une politique personnelle de Claude. Le troisième chapitre se penchera sur d’autres témoignages du reste de l’Empire pour mieux déterminer le caractère passif ou actif de Claude et évaluer si la Lettre est bel et bien de son initiative personnelle. Enfin, le quatrième chapitre abordera le sujet du culte impérial en Égypte pour s’intéresser au souci de légitimation et d’acceptation de l’empereur par ses sujets égyptiens. / Claudius was a Roman Emperor between 41 and 54 AD who succeeded his nephew Caligula. While ancient literary sources testify the weakness in the spirit of an emperor led by his freedmen and wives, epigraphic and papyrological documents highlight an emperor eager to render justice whose pragmatic-oriented decisions earned him the nickname of Emperor of citizens. However, if this unusual character has spilled much ink, specialists will rarely linger in the province of Egypt under his reign, while the latter is experiencing significant Judaeo Alexandrian conflicts that the famous Letter to the Alexandrians has brought to light. By reading it, we learn not only about the conflict in question, but also about Alexandrian citizenship, the imperial cult as well as a direct testimony of a personal political commitment to Egypt. The thesis is divided into four chapters. The first chapter will examine multiculturalism traits in Egypt under Roman rule. The second chapter will scrutinize the crisis opposing the Greeks and the Jews of Alexandria, which was the trigger for a personal political commitment of Claudius. The third chapter will analyse whether the Letter is indeed the initiative of Claudius by searching amongst other evidences from the rest of the Empire to better assess its passive or active character. Finally, the fourth chapter will address the topic of the imperial cult in Egypt in the quest for legitimacy and acceptance of the emperor by his Egyptian subjects.
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La maison Denis Frères (1862-1954) : trajectoire d'un réseau commercial et social entre Bordeaux et l'Extrême-Orient / Denis Frères (1862-1954) business and social network between Bordeaux and South East Asia

Boissarie, Delphine 10 December 2015 (has links)
En 1859, la prise de Saïgon par le corps expéditionnaire français donne aux milieux du négoce de l’Hexagone l’espoir de concurrencer la colonie britannique de Singapour en Extrême Orient. Étienne Denis, capitaine au long cours bordelais envoie ses fils en Cochinchine pour sonder les potentialités de ce nouvel horizon commercial. Fondée en 1862 à Saïgon, la maison Denis Frères développe des activités industrielles, de négoce, de cabotage, s’intéresse au riz et devient en quelques décennies l’une des affaires les plus prospères de la colonie indochinoise, notamment par le développement de son réseau commercial dans la « Méditerranée » Est asiatique. Dans le même temps, la famille Denis s’intègre aux élites saïgonnaises et bordelaises et participe aux réseaux de sociabilités locaux. La consultation des archives privées de la maison Denis Frères d’Indochine, de la famille Denis, d’anciens employés de la Maison complétée par l’étude des archives publiques concernant l’entreprise permet d’envisager à la fois la stratégie de développement de la Maison mais aussi la gestion d’une entreprise en milieu colonial. Cette double implantation, entre Bordeaux et Extrême Orient, invite le chercheur à pratiquer les jeux d’échelles. Elle pose la question de l’adaptation de l’entreprise aux spécificités du marché asiatique, traditionnellement dominé par les Chinois, et de son rôle dans la mise en valeur de la colonie. De fait, la structure de l’entreprise reflète la société coloniale indochinoise et l’évolution de ses mentalités. En métropole, la maison Denis Frères s’inscrit dans un réseau de défense des intérêts coloniaux et permet d’apprécier l’influence du négoce ultramarin. / In 1859, the catch of Saïgon by the French gives in the circles of the trade of France the hope of competing with the British colony of Singapore in Extreme East. Étienne Denis, fully-licensed captain of Bordeaux, sends his sons to Cochinchina to poll the potentialities of this new commercial skyline. Founded in 1862 in Saïgon, the Denis Frères company develops industrial activities, trade, coastal shipping, is interested in the rice and becomes one of the most prosperous business of the Indochinese colony, notably by the development of its commercial network in the Asiatic « Mediterranean Sea ». The consultation of archives of the Denis Frères company, of the family Denis, of the ancient employees of the company, supplemented by the study of the public archives concerning the firm and his leaders in France and in Indochina allows to envisage the strategy of developpement but also the management of a firm in colonial background. This double establishment, between Bordeaux and Extreme East, invites the researcher to play the games of ladders. It asks the question of the adaptation of the firm the peculiarities of the Asiatic market, traditionally dominated by the Chineses, and of his role in the emphasizing of the colony. Indeed, the structure of the firm reflects the Indochinese colonial society and the evolution of its mentalities. In France, the Denis Frères company registers in a network of defence of colonial interests and allows to appreciate the influence of ultramarine trade.
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Le retour de la momie : du gothique impérial au roman archéologique britannique, 1885 - 1937 / The return of the mummy : from imperial Gothic to archaeological fiction in British literature (1885-1937)

Corriou, Nolwenn 01 December 2017 (has links)
Partant de la définition que donne Patrick Brantlinger du gothique impérial victorien, ce travail aborde la manière dont l’Egypte, à travers le prisme de l’archéologie, est devenue un objet littéraire dans les dernières années du XIXe siècle. À mi-chemin entre science et aventure impériale, l’archéologie – et, plus particulièrement, l’égyptologie – est vite devenue un motif gothique, comme en témoignent les nombreux romans et nouvelles qui composent le genre de la mummy fiction. En examinant les écrits de Bram Stoker, Henry Rider Haggard, Arthur Conan Doyle et Sax Rohmer, entre autres, cette thèse considère la manière dont le motif archéologique a parcouru différents genres populaires, depuis le roman d’aventures jusqu’au fantastique, avant d’être approprié par le roman policier. L’étude de ces textes révèle combien l’histoire antique de l’Egypte, liée à un imaginaire magique, fascinait autant qu’elle effrayait dans la mesure où elle semblait ébranler les certitudes de la science moderne. Dans le même temps, l’histoire politique contemporaine de l’Egypte – et son statut ambigu au sein de l’Empire britannique – générait également une certaine angoisse, qu’alimentait la crainte du déclin et de la dégénérescence de l’Empire et de la civilisation britannique. La représentation fictionnelle de l’antiquité égyptienne – et de la figure de la momie en particulier – traduit la peur grandissante avec laquelle les Britanniques considéraient un Empire qui, à la manière des momies égyptiennes, menaçait de se soulever et de se venger du colonisateur. C’est ainsi que l’archéologie peut être lue comme une métaphore des relations et des angoisses impériales tandis que la momie incarne ce que l’on peut interpréter comme un refoulé impérial arraché aux profondeurs de l’inconscient collectif britannique au moment même où Freud développait les méthodes de la psychanalyse. / Taking Patrick Brantlinger’s definition of late-Victorian imperial Gothic as a starting point, this dissertation considers how Egypt became a literary object in the late nineteenth century through the prism of archaeology. Pertaining as much to science as to imperial adventure, archaeology – and Egyptology in particular – soon entered fiction as a Gothic trope, as is evinced by the great number of novels and short stories that form the genre of mummy fiction. By focussing on texts by Bram Stoker, Henry Rider Haggard, Arthur Conan Doyle and Sax Rohmer, among others, this work examines how the archaeological motif travelled through various popular genres, from the adventure novel to the fantastic, before being taken up by writers of detective fiction. The study of these texts reveals that Egypt’s ancient history, full of magical potential, was an object of fascination as well as fear insofar as it seemed to shatter the certainties of modern science. Meanwhile, the modern political history of Egypt – and its ambiguous position within the British Empire – also engendered a certain anxiety, fuelled by a more general concern about the decline and degeneration of the Empire and British civilisation. The depiction of Egyptian antiquity in fiction – and the figure of the mummy in particular – conveys the growing unease with which the British viewed an Empire which, quite like Egyptian mummies, threatened to rise and wreak its revenge upon the coloniser. Thus, archaeology came to stand for a metaphor of imperial relations and anxieties while the mummy embodied what can be read as an imperial repressed excavated from the depths of the collective British subconscious at the time when Freud was developing the method of psychoanalysis.
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Seneca theologus : la religion d'un philosophe romain

Merckel, Cécile 01 December 2012 (has links) (PDF)
Cette étude des différents aspects de la théologie et de la religion de Sénèque, basée sur l'ensemble du corpus sénéquien, offre une perspective sur l'évolution et l'adaptation de la doctrine stoïcienne en contexte romain. Elle considère le phénomène religieux à la fois du point de vue de la religion civile du citoyen et de la piété intérieure de la personne. La diversité d'une œuvre mi-philosophique mi-poétique impose un point de vue plus synchronique que diachronique (même si l'évolution de la pensée de l'auteur est prise en compte), qui privilégie l'exégèse en fonction des genres littéraires et de leurs codes. La 1ère partie analyse les dominantes de la conscience religieuse romaine (l'opposition religio/superstitio), éclairées par l'héritage critique. La 2ème partie démontre que Sénèque cherche toujours à trouver une valeur aux discours de la religion traditionnelle et des poètes sur le dieu. Sa situation de philosophe homme d'état le contraint à faire des concessions, notamment au sujet du culte impérial. La 3ème partie fait un bilan doctrinal sur le monisme stoïcien et sur son appropriation par Sénèque, qui laisse la place à une vraie émotion religieuse à l'égard du deus rationnel. La hiérophanie progressive de la divinité par le progressant en sagesse implique un glissement de la physique vers l'éthique. La 4ème partie s'attache à la question de la recherche d'un langage adéquat pour définir la divinité. La 5ème partie traite du rapport de l'individu à la divinité. L'homme, héroïque dans son dépassement de la contingence, se hisse par un exercice de la pensée au rang du deus, jusqu'à leur communion dans la sagesse pure, notamment grâce à la prière philosophique.
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Les ruines dans le cinéma chinois contemporain / The Ruins in the Contemporary Chinese Cinema

Li, Qi 01 February 2016 (has links)
L’image des ruines est quasi absente dans l’art traditionnel en Chine. Mais l’usine abandonnée et le bâtiment démoli sont régulièrement présents dans le cinéma chinois contemporain depuis la des années 90. À plusieurs reprises, Jia Zhang-ke s’est inspiré du champ de ruines tandis que Wang Bing a exprimé la nostalgie pour le vieux quartier à Shenyang dans une interview à propos d’À l’Ouest des rails. De leur côté, Wang Quan’an, Wang Chao, Lou Ye, Zhang Yang racontent souvent les histoires dans le contexte de la grande vague d’urbanisation du pays. L’image des ruines, comme symptôme, est surdéterminée dans leurs films.Ce travail tente d’analyser l’esthétique des ruines par la pensée de l’anachronisme. Dans l’image filmique, le champ de ruines et le chantier ne sont ni les simples fétiches intemporels, ni les simples chroniques figuratives. Ils sont des montages de temporalités différentes par lesquels on peut entrevoir l’écheveau de notions hétérogènes, des symptômes qui font apparaître le pouvoir impérial de la Chine ancienne, des désirs de la fuite hors du monde quotidien. / The image of the ruins is almost absent in the traditional Chinese art. But the demolished building and the abandoned factory have become the most important urban landscape in the contemporary Chinese cinema since the late 1990s. The field of ruins inspired Jia Zhang-ke to write screenplays for films and Wang Bing expressed nostalgia about the old district of Shenyang during an interview. On their side, lots of filmmakers are interested in social realty in the context of urbanization. So the image of the ruins is overdetermined as a symptom in their films. This thesis is trying to analyse the esthetic value of the ruins by using the idea of anachronism. In the image of film, the field of ruins and the construction site are neither the timeless simple fetishes nor the figurative chronicles. They are some montages of different time zones, through which a mixture of ideas can be seen. They are some symptoms which can show the imperial power of the old China. They are finally some desires for escape from the concrete life-world.
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Le centre monumental romain d'Appolonia d'Illyrie : images de synthèse et restitutions archéologiques / Roman monumental center in Apollonia of Illyria : computer-generated images and archaeological restitutions

Follain, Éric 18 February 2012 (has links)
Colonie grecque, Apollonia d’Illyrie (Albanie), a connu à l’époque romaine des phases de construction et d’aménagement importantes. En témoigne le centre monumental qui a fait l’objet de fouilles et de dégagements sous la direction du français Léon Rey au début du XXe siècle. Après la seconde guerre mondiale, les équipes albanaises ont poursuivi les recherches archéologiques et ont réalisé les restaurations et les présentations actuelles. Le centre monumental est organisé autour de deux édifices principaux, l’odéon et le monument des agonothètes. Ces lieux d’assemblée attestent du caractère public de ce secteur de la ville comme le fait un arc de triomphe légèrement postérieur. Des boutiques témoignent d’une fonction commerciale annexe. L’aspect religieux est illustré par un temple ionique, entouré d’un portique, associé à un bâtiment nommé usuellement "prytanée", et par un petit sanctuaire. Enfin, un édifice de plan carré peut être soit une bibliothèque soit un Augusteum. Après l’analyse des vestiges accessibles et de la documentation, une approche des fonctions des différents monuments et les renvois aux éléments comparatifs des hypothèses de restitutions sont proposées puis transposées en images de synthèse. Elles sont ensuite assemblées en une vision globale du centre monumental romain, dans son état du début du IIIe siècle ap. J.-C. Dans l’attente de l’achèvement des recherches sur l’agora, localisée à quelques centaines de mètres, cet ensemble pourrait être un complexe architectural dédié au culte impérial dont l’importance aurait attiré, dans le courant du IIe siècle, le bouleuterion que prudemment on désigne encore comme "monument des agonothètes". / During the Roman period, “Apollonia of Illyria”, a greek settlement in Albania, knew several phases of construction and development. This is demonstrated by the study of the monumental center which was the object of excavations supervised by a French archaeologist Léon Rey at the beginning of the XXth century. After World War II, Albanian teams pursued the researches. They realized the restorations and the current presentations. The monumental center is organized around two main buildings, the Odeon and the “monument of Agonothetes”. These meeting places give evidence of the public character of this part of the city, just like the existence of a triumphal arch built later on. Shops also prove the commercial function of this place. Then, the religious function is illustrated by an ionic temple surrounded by a portico associated with a building named “prytaneum’ and by a small sanctuary. Finally, a square building is either a library or an “augusteum”. After an analysis of the visible vestiges and documentation, a report on the functions of the various monuments and a presentation of the comparative elements, the hypothesis of reconstructions will be proposed and transposed into computer-generated images. They will be assembled in a global vision of the roman monumental center at the beginning of the third century. Researches concerning the agora, localized a few hundred meters further, are not achieved yet but this place could be an architectural complex dedicated to imperial cult. During the second century, its importance could have attracted the bouleuterion that remains, for the moment, named as “monument of Agonothetes”. / Kolonia greke e Apolonisë së Ilirisë, në Shqipëri, ka njohur faza të rëndësishme ndërtimi dhe riorganizimi urban në periudhën romake. Këtë e dëshmon qendra monumentale që ka qenë pikësynimi i gërmimeve dhe zbulimeve të kryera nën drejtimin e francezit Leon Rei, në fillim të shekullit të XX. Pas Luftës së II Botërore, ekipet shqiptare kanë vazhduar nxjerrjen në dritë të saj, si dhe kanë realizuar restaurimet dhe pamjet që shohim sot. Qendra monumentale është organizuar rreth dy godinave kryesore, odeoni dhe monumenti i Agonotetëve. Këto vende mbledhjesh dëshmojnë për karakterin publik të kësaj zone të qytetit, ashtu si dhe një hark triumfi pak më i vonshëm. Dyqanet dëshmojnë për një funksion tregtar aneks. Aspekti religjioz ilustrohet me praninë e një tempulli jonik, të rrethuar me një portik, dhe që lidhet me një godinë të ashtuquajtur prytaneum, si dhe me një faltore e vogël. Së fundmi, një ndërtesë në formë katrore mund të jetë ndoshta një bibliotekë apo augusteum. Në përfundim të studimit të rrënojave të dukshme dhe të dokumentacionit përkatës, parashtrohet trajtimi i funksioneve të monumenteve të ndryshme dhe i elementeve krahasuese të rimëkëmbjes hipotetike të tyre, që më tej transformohen në paraqitjet e informatizuara. Më pas, të gjithë elementët janë bashkuar në një pamje gjithëpërfshirëse të qendrës monumentale romake, ashtu siç paraqitej ajo në fillimin e shek. III të e. sonë. Në pritje të përfundimit të kërkimeve në agora, e cila gjendet vetëm disa qindra metra larg, ky ansambël duket të ketë qenë një kompleks arkitekturor që i kushtohej kultit perandorak, rëndësia e të cilit do të tërhiqte përgjatë shek. II të e. sonë buleterionin, që ende në mënyrë të kujdesshme emërtohet si “monumenti i Agonotetëve”.

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