• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 31
  • 3
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 39
  • 25
  • 13
  • 11
  • 11
  • 10
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Patrimonialiser les mémoires sensibles / Building heritage from sensitive memories

Lavorel, Marie 07 November 2014 (has links)
Ce projet de recherche a pour objectif de rendre compte du processus de patrimonialisation des mémoires sensibles qui s’opère à partir des différentes modalités de transmission d’un passé complexe. Il s’agit de comprendre à partir d’une situation réelle le fonctionnement des configurations médiatiques qui permettent d’assurer à partir du présent et au sein d’une institution culturelle le maintien d’une continuité temporelle et symbolique. Nous nous plaçons d’un point de vue anthropologique et communicationnel. Nous envisageons le patrimoine sous l’angle relationnel en nous intéressant à la question de la transmission entre les hommes. Nous l’envisageons comme une pratique sociale et symbolique qui met en scène et cadre au sein de l’espace public différents acteurs qui se partagent la construction d’un imaginaire social en vue de maintenir une continuité temporelle et une cohésion sociale. À partir d’un terrain principal effectué au Musée de la Résistance et de la Déportation qui nous a permis de suivre la totalité de l’actualisation de l’espace d’exposition dédié à la déportation, nous avons cherché à répondre à la question suivante : comment l’écriture patrimoniale d’une mémoire sensible s’élabore, transcendant ainsi les ruptures de lien, de sens et de temps qu’elle contient de part sa nature traumatique. Nous avons observé et analysé ce processus de patrimonialisation particulier mettant en scène un dispositif participatif muséologique selon trois axes, relationnel, symbolique et temporel qui suivent selon nous trois niveaux de construction du processus. Le processus analysé révèle le nouveau partage d’autorité qui se dessine entre différents mémoires et différents types de savoirs. Le dispositif de concertation mis en place par le musée est l’occasion pour les porteurs de cette mémoire sensible, tant du côté des résistants que de la communauté juive, de se rencontrer. Il est ainsi possible de penser la déportation non en terme de concurrence des mémoires, mais en terme de partage d’expériences mémorielles différentes qui établit les bases d’une construction possible de valeurs communes. Plusieurs de ces résultats complétés avec des enquêtes de terrains secondaires nous ont amenée à nous interroger sur les conditions nécessaires à une mise en patrimoine d’une mémoire sensible. Nous arrivons notamment aux conclusions suivantes: Le processus historiographique doit être abouti ou tout du moins le plus achevé possible pour que la patrimonialisation puisse être opérante, le climat mémoriel équilibré et la demande d’un processus de patrimonialisation doit venir de la communauté mémorielle concernée. Plus largement, ces résultats nous ont amené à interroger l’écriture de l’histoire du temps présent. / The goal of this research project is to become aware of the heritagisation process surrounding sensitive memories which takes place through different modalities regarding the transmission of a complex past. It is to understand by means of a real situation the inner workings of mediatic configurations that allow us to ensure the upholding of a temporal and symbolic continuity based on the present and within a cultural institution. We position ourselves from an anthropological and communicational standpoint. We consider heritage from a relational angle, examining human transmission and seeing it as a social and symbolic practice, uniting on a public stage different actors who share the construction of a social imaginary for the purpose of maintaining temporal continuity and social cohesion.Our field research at the Museum of Resistance and Deportation allowed us to follow the entire updating process of the exhibition space dedicated to deportation, and raised the question of how a sensitive memory’s heritage is written, transcending the severing of relationships, meaning and time, amidst its traumatic nature. We have observed and analysed this specific heritagisation process utilising participative museological measures under three axes – relational, symbolic and temporal – and following three levels of the process’s construction.The studied process reveals a new shared authority materialised between the different memories and the different varieties of knowledges. The museum’s consultation framework is an opportunity for those bearing sensitive memories, both on the members of the resistance side and on the Jewish community’s, to meet. It is therefore possible to ponder deportation not in terms of contesting memories, but in terms of sharing different memorial experiences, establishing the grounds for a possible construction of common values.Many of these results achieved through secondary field research have led us to examine the necessary conditions for the heritage implementation of a sensitive memory. We reach the following conclusions: the historiographical process must be finalized or at least essentially completed for the heritagisation to be operative; a balanced memorial climate and the request for the heritagisation process must come from the memorial community in question. On a larger scale, these results have led us to question the writing of current history.
22

Permanences et discontinuités dans les mobilisations associatives des héritiers de l'immigration maghrébine au sein de l'agglomération lyonnaise : le cas de Zaâma d'Banlieue et des Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998) / Continuities and discontinuities in the mobilizations of individuals with North African background within the Lyon area : the case of Zaâma and the Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998)

Nasri, Foued 29 November 2013 (has links)
La présente thèse a pour objet l’étude d’un fragment des mobilisations associatives des « héritiers » de l’immigration maghrébine. Elle porte sur Zaâma d’Banlieue et les Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998). La thèse repose sur un constat: la formation d’un espace spécifique articulé autour d’une catégorie, les « héritiers », d’un réseau d’individus et d’organisations interconnectés ; d’une cause, l’énonciation de l’expérience du groupe ; de thèmes de mobilisations et de registres rhétoriques valorisant l’autonomie et la fidélité au « texte caché ». Son appréciation s’inscrit dans la continuité d’une approche en termes d’« espace des mouvements sociaux ». Fondée sur une approche socio-historique et une enquête qualitative réunissant des entretiens semi directifs, le dépouillement d’archives et d’articles de presse, la thèse conjugue une socio-histoire du fait migratoire à la sociologie des mouvements sociaux. Elle entend enrichir l’analyse des opérations concrètes des mobilisations par une attention aux configurations sociales, historiques et politiques dans lesquelles elles prennent place. Elle propose une approche adaptée à la prédominance des liens affinitaires au sein de l’économie interne de ces mouvements, à l’indécision de leurs frontières et au caractère multipositionné des membres par une attention aux circulations. / The PhD dissertation aims to study a fragment of the mobilizations led by people with a North African origin. More specifically, it relates to Zaâma d’Banlieue and the Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998). It relies on one observation: the formation of a specific space articulated around a category, the individuals with North African background; a network of individuals and organisations; an issue, the enunciation of the group experience; some relevant themes of mobilization and rhetoric registers which enhances the autonomy and the loyalty to the “hidden text”. It assessment extends an approach in terms of “space of social movements”. Based on a socio-historical approach and a qualitative research (interviews, archives, press), the study combines a socio-history of the migration with the sociology of social movements. It aims to enrich the analysis of concrete operations of mobilization by attention to social, historical and political configurations in which it takes place. It offers a suitable device to take into account the predominance of affinitive ties within the internal economy of theses organisations, their blurred boundaries and the multiposition of theses members by paying attention to the flows.
23

"Souviens-toi de ton futur ". Les artistes rescapés des camps nazis et la réception de leurs oeuvres de témoignage et de mémoire en France après 1945 / "Remember your future". Artists that survived the Nazi camps and how their work of testimony and memory has been received in France since 1945

Constant, Julie 01 December 2014 (has links)
La thèse propose d’éclairer les trajectoires et les œuvres d’artistes survivants des camps nazis, français ou installés en France après la guerre, leur tentative de transmettre l’expérience de la déportation et du génocide ou au contraire leur volonté de fuir ces thématiques, les langages plastiques et l’iconographie empruntés, les déclencheurs mémoriels et les éventuelles mutations des choix de chacun pour témoigner, représenter, remémorer durant cinquante ans. Quelques rares artistes ont eu l’opportunité de créer in situ : nous étudions également les motivations, les conditions de création et les spécificités de ces dessins des camps. Après 1945, entre mémoire, révolte et résilience, les artistes de ce corpus, déportés pour faits de résistance ou au titre des persécutions et de la mise en œuvre de la solution finale, ont dû mener une lutte intérieure contre les douloureuses réminiscences des camps et parfois un combat militant pour diffuser leur message face aux offensives antisémites et négationnistes. La complexité de la transfiguration en termes plastiques du traumatisme a suscité doutes et réflexions : transmettre sans trahir, témoigner sans renoncer à l’art. Les peintres, sculpteurs et graveurs de ce corpus n’ont en en effet jamais cessé de se définir prioritairement comme des artistes : l’essence et la portée universelle de la création, ainsi que les références tutélaires de l’histoire de l’art ont épaulé les artistes dans ce processus cathartique. Si les cadavres, corps anonymes et suppliciés, peuplent l’univers visuel de l’après-guerre, les artistes rescapés convoquent les disparus et réinsufflent chair et individualité aux êtres aimés, figurés souffrants, combattants ou tendres, mais dignes et debout. Notre objet d’étude se concentre également sur les modalités et les formes évolutives de la rencontre entre ces œuvres liées à la mémoire de la déportation et la France, de l’après-guerre aux commémorations du cinquantième anniversaire de la libération des camps : la diffusion auprès du public français à l’occasion d’expositions individuelles, collectives ou de salons ; la communication autour de ces problématiques dans les catalogues, les cartons d’expositions et les publications ; la réception des œuvres à travers la presse, les acquisitions publiques et les décorations honorifiques, ainsi que l’accueil spécifique des associations de déportés et de la communauté juive avec notamment la création du premier Musée d’art juif français. / The thesis attempts to shed light on French artists and artists who lived in France after the war after surviving the Nazi camps, and the life they lead after the camps and their work. It also looks at their efforts to pass on their experience of the deportation and the genocide, or on the other hand their desire to flee the themes, esthetic language and the iconography used. The triggers to the memory and the eventual mutation of choices by each person to be witness, to represent, to recollect during fifty years will also be addressed. A few rare artists had the opportunity to create in situ: we will also study the motivation, the conditions of creation and the particularities of the drawings in the camps. After 1945, between memory, revolt and resilience, the artists of this group, deported for their activities in the resistance or due to persecution and the installation of the final solution, had to lead an interior struggle against the painful reminiscences of the camps and sometimes an activist’s fight to spread their message in opposition to anti-Semite attacks and Holocaust deniers. The complexity of the transfiguration in terms of visual representations of trauma brought up doubts and reflections: transmitting without betraying, witnessing without giving up art. The painters, sculptors and engravers of this group have never really stopped defining themselves mainly as artists: the essence and the universal scope of creation, as well as the custodians of art history having placed this cathartic process on the shoulders of the artists. If the corpses, the anonymous and tortured bodies, inhabit the visual universe after the war, the artists that escaped, summoned those that disappeared and gave flesh and individuality to loved ones, represented as suffering, fighting or tender, but dignified and standing. The study also concentrates on the terms and changing forms of the reception in France of the works linked to the memory of the deportation, post-war to the fiftieth anniversary of the liberation of the camps: the distribution to the French public via individual or group exhibitions and art fairs ; the promotion concerning these issues in the literature about the exhibitions and the artists ; the press reactions, the public acquisitions and the public decorations, including the specific reception by the associations of those deported and the Jewish community especially with the creation of the French Jewish art museum.
24

Louis Terrenoire, un fidèle à l’ombre du général de Gaulle 1908-1992 / Louis Terrenoire, a faithful man in the shadow of the General de Gaulle 1908-1992

Boivin, Hélène 22 November 2019 (has links)
Grand oublié de l’histoire du gaullisme, Louis Terrenoire en est pourtant l’un des représentants les plus attestés. Rien ne prédisposait ce Lyonnais d’origine, issu d’une famille modeste, d’abord engagé dans les actions du catholicisme social puis du syndicalisme chrétien à connaître une carrière politique inscrite en tout point dans le sillage du Général. Monté à Paris en 1932 pour entrer au journal L’aube lancé par Francisque Gay, Louis Terrenoire noue des premiers contacts avec les milieux politiques de la démocratie chrétienne. Il se distingue surtout par son engagement en tant que journaliste dans la lutte contre les fascismes. Mobilisé en 1939, il part au combat avec la volonté de défendre la patrie ainsi que ses valeurs républicaines et chrétiennes. Refusant l’armistice, il gagne très tôt les rangs de la Résistance, non en réponse à l’Appel du 18 juin qu’il n’entend pas mais pour prolonger un combat antifasciste entamé dans les années 1930. C’est au cours de ses années de résistance puis en déportation que Louis Terrenoire se découvre gaulliste et commence à se construire une identité politique indissociable du Général. En 1945-1946, il débute une carrière de parlementaire sous l’étiquette MRP. Après la rupture du « parti de la fidélité » avec le Général, Louis Terrenoire décide de le quitter en 1947 pour servir le général de Gaulle. Battu en 1951, il redevient député en 1958 et le reste jusqu’en 1973. Il participe à l’exercice du pouvoir au cours de la guerre d’Algérie en tant que ministre de l’Information, puis ministre délégué aux Relations avec le Parlement de février 1961 à avril 1962 en même temps que porte-parole d’un Général très ouvert au débat en conseil des ministres. Cet itinéraire politique est placé sous le signe d’une fidélité indéfectible à un homme – le général de Gaulle –, à ses idées, et à son œuvre, qui en fait un « baron » à part jusqu’à mort. / Greatly forgotten in the history of Gaullism, Louis Terrenoire is nevertheless one of the most attested representatives of it. Nothing predisposed this Lyonnais, from a modest family, first engaged in the actions of social Catholicism and then Christian trade unionism, to have a political career that was in every respect in the wake of the General. Louis Terrenoire went to Paris in 1932 to join the newspaper “L'aube” launched by Francisque Gay, and made his first contacts with the political circles of Christian Democracy. He stands out above all for his commitment as a journalist in the fight against fascism. Mobolized in 1939, he went into battle with the will to defend the country as well as its republican and christian values. Refusing the armistice, he very early won the ranks of the Resistance, not in response to the Appeal of June 18 that he did not hear but to prolong an antifascist struggle begun in the 1930s. It was during his years of resistance and then in deportation that Louis Terrenoire discovered himself to be a Gaullist and began to build a political identity inseparable from the General. In 1945-1946, he began a parliamentary career under the MRP label. After the break-up of the “loyalty party” with the General, Louis Terrenoire decided to leave him in 1947 to serve General de Gaulle. Beaten in 1951, he became a Member of Parliament again in 1958 and the rest until 1973. He took part in the exercice of power during the Algerian war as Minister of Information, then as Minister Delegate Relations with Parliament from February 1961 to April 1962 and at the same time as spokeman for a General who was very open to debate in the Council of Ministers.This political itinerary is based on an unfailing loyalty to a man- General de Gaulle-, to his ideas and to his work, which makes him a “ baron” apart until his death.
25

Retour forcé. Pratiques et politiques d’expulsion d’immigrés en France. 2000-2010 / Forced return. Practices and policies of expulsion of immigrants in France (2000 – 2010)

Debandi, Natalia 28 March 2013 (has links)
L'expulsion – ou déportation –, avant la prison moderne, était la punition de prédilection ; ce châtiment avait l'avantage de permettre l'exclusion définitive de l'individu déviant sans avoir à s'occuper de la personne. Cette peine réapparait comme une nouvelle stratégie de contrôle social et de gestion des populations excédentaires à niveau mondial, et tout particulièrement de la population étrangère dans les pays développés. Le modèle français d’expulsion des étrangers se présente comme un système « hygiénique » et ordonné, symbolisé par les centres de rétention administrative. Une enquête de terrain, réalisée durant six mois dans deux centres de rétention administrative, nous a permis d’examiner la problématique à partir d’une approche empirique inductive, étudiant les caractéristiques et les modes de fonctionnement des instruments spécifiques déployés, pour comprendre l’impact des pratiques et des politiques de contrôle migratoire sur les individus concernés et sur la construction de la société française. Nous analysons également le retour forcé comme une extension du système pénal dont les objectifs formels dépassent l’expulsion effective et qui cherche à établir un mécanisme de contrôle et de gestion de la population migrante en général. / Expulsion or deportation constituted a privileged punishment prior to the modern prison, whose advantage was the definite exclusion of the individual without having to deal with his body. This punishment reappears as a new strategy of social control and of surplus world population management, particularly regarding foreigners in developed countries. The French model of expulsion of foreigners was based on an administrative device presented as a hygienic and tidy system, symbolized by the administrative retention centers. By means of a six-month-ethnographic study carried out at two retention centers near Paris, we analyze this topic with an empirical inductive approach, in which the characteristics and functioning of the displayed instruments are studied, mainly, the confinement of foreigners in administrative retention centers, so as to understand the impact of migratory control practices and policies on both the individuals and on the construction of the French society. In addition, we analyze forced return as an extension of the penal system whose informal objectives transcend effective deportation and aim to establish a device for the control of the migrant population in general.
26

Les conséquences et les effets de l'étiquette de «déportés» sur les vécus des immigrés haïtiens expulsés par les États-Unis d'Amérique

Voltaire, Louis Justin 05 1900 (has links)
No description available.
27

Le complexe des aboiteaux : l'expérience du souvenir obstinément renouvelée chez l'écrivain acadien Claude LeBouthillier

Doiron, Andrée Mélissa 13 April 2018 (has links)
Le traumatisme de la Déportation a résisté au temps et demeure toujours un important repère identitaire pour l'Acadie moderne. Il est le motif et l'obsession de l'écriture romanesque chez Claude LeBouthillier. Le récit cherche à remplir une fonction testimoniale malgré la distance temporelle qui sépare le trauma de récriture. Il lui faut alors concilier fiction, historiographie et discours transgénérationnel. Pour ce faire, la figure auctoriale adopte trois postures : celle du romancier, de l'historien et du descendant de survivant. Cela dit, l'écriture qui témoigne que l'on a survécu à la tentative d'extermination de sa culture et de son peuple est un acte qui déstabilise l'ordre normal des rapports entre soi et l'Autre. Dans ce cas, écrire devient transgression, violence, voire terrorisme symbolique. Or, l'écriture ne saurait être une victoire satisfaisante. Le récit de survivance tient du paradoxe parce qu'il est non seulement la démonstration d'un certain contrôle sur l'événement traumatique, mais il révèle également i'emprise que l'événement continu d'exercer sur le survivant.
28

L'immigration des Azerbaïdjanais en France : histoire et perspectives

Asgarov, Vazeh 12 November 2012 (has links) (PDF)
Au cours du XXème siècle, l'étude de la politique répressive en URSS a été menée sans utilisation des sources statistiques et des données des organismes internationaux. Ces documents étaient tenus strictement secrets et donc inaccessibles. Avec la chute du mur de Berlin en 1989 et l'effondrement de l'URSS en 1991, le monde se trouve complètement modifié. Ce processus engendre la division de certains états en Europe, la création de nouvelles zones de conflit et aussi la proclamation de l'indépendance de certains pays comme l'Azerbaïdjan en octobre 1991. Ces modifications politiques provoquent des mouvements de population. Essentiellement liée à la sécurité, surtout en raison du conflit arrnéno azerbaïdjanais qui a influencé l'économie, les hommes émigrent et s'installent dans les pays de la CEl, particulièrement en Russie et en Ukraine, mais aussi en Allemagne, en Israël, et ailleurs. Aujourd'hui, les raisons de l'émigration du peuple azerbaïdjanais sont différentes. Notre problématique propose d'étudier, de façon historique et sociologique, l'ensemble des courants migratoires azerbaïdjanais vers la France à l'époque contemporaine, c'est-à-dire de la fin du XIXème siècle. au début du XXIème siècle. Cette question est éclairée par l'étude de mouvements migratoires des pays voisins. L'exemple azerbaïdjanais regroupe différents types d'immigration, c'est pourquoi il nous a paru pertinent et judicieux de l'analyser pour comprendre les enjeux actuels des mouvements de population. De plus, l'étude des flux migratoires azerbaïdjanais est intéressant de par ses caractéristiques culturelles, politiques et surtout économiques et permet d'accéder à une meilleure intelligibilité de nos sociétés.
29

Les camps français d'internement (1938-1946) - Doctorat d'Etat

Peschanski, Denis 30 November 2000 (has links) (PDF)
Entre févier 1939, date de l'ouverture du premier camp d'internement administratif, et mai 1946 date de la fermeture du dernier, quelque 600 000 personnes se sont retrouvées enfermées non pas pour des délits ou des crimes qu'elles auraient commis mais pour le danger potentiel qu'elles représenteraient pour l'Etat et/ou la société. Quatre logiques successives se sont succédé : l'exception (1938-1940), l'exclusion (1940-1942), la déportation (1942-1944), à nouveau l'exception (1944-1946). Ainsi s'enchaînent des périodes et des logiques différentes pour un phénomène unique. On notera que souvent il s'agissait pour les gouvernements français de répondre à une contrainte externe, ce qui tend à privilégier une approche « fonctionnelle » du phénomène. Mais, une fois la contrainte acceptée, il y avait plusieurs possibles et le choix de l'internement répondait alors, souvent, à des préconstruits idéologiques. Le plan choisi rend compte à la fois de ces coupures chronologiques et des continuités (étude de la société des internés, de la garde, de l'opinion et de l'environnement immédiat, de la topologie même des camps).
30

Les premiers « déplacés spéciaux » de Stalin et leur destinée dans le Nord européen de l’URSS / Stalin’s first « special settlers » and their fate in the Northern territory of the Soviet Union (1930-1948)

Mondon, Hélène 24 November 2011 (has links)
De toutes les campagnes de déportations programmées par la direction stalinienne, la première est restée la plus importante. Elle touche en 1930-1931 plus d’un million huit cent mille paysans «dékoulakisés » – les premiers « déplacés spéciaux » de Stalin.En 1930, la région du Nord soviétique est choisie pour servir de laboratoire à cette triple expérience – répressive, sociale et humaine –, qui impose à des dizaines de milliers de familles d’exploiter les ressources naturelles de ce territoire hostile et de s’établir définitivement dans des « villages spéciaux », conçus pour devenir des officines de rééducation.Au-delà de la reconstitution de cette déportation-expérimentation, ce travail documente, à partir de sources d’archives et de témoignages des survivants, l’histoire du quotidien dans ce nouveau microcosme goulaguien. Il éclaire les destinées des familles paysannes en relégation, leurs stratégies de survie face aux conditions extrêmes des premières années, ainsi que leurs modes d’adaptation et de réintégration dès la seconde moitié des années 1930. Il expose les changements survenus dans les « peuplements spéciaux » durant la guerre et retrace le processus d’affranchissement des déportés après dix-huit ans d’exil, qui préfigure l’aboutissement de la plus longue déportation amorcée, puis désamorcée par Stalin. / « Dekulakization » represents the single largest operation from all Stalinist mass deportations. In 1930 and 1931, more than one million eight hundred thousands peasants were sent into internal exile, becoming Stalin’s first « special settlers ».In 1930, the Soviet Northern territory was chosen to be the laboratory of this repressive and social experimentation on human beings, which obliged thousands and thousands of peasant families to extract the natural resources of these fozen hinterlands. They had to remain durably in the so-called « special villages » built for their reforging.This research, based on archival materials combined with survivor’s stories, endeavors to retrace the evolution of this experimental deportation and moreover to document the history of everyday life in the emerging order of the Gulag’s « special settlements ». It throws new light on the fate of peasant families in the North, their strategies to survive when facing the most horrific first years of repression, as well as their ways of adaptation and rehabilitation within society since the second half of the 1930s. This dissertation states the changes occurred in the « special settlements » during the war and charts the process of the deportees’ liberation after eighteen years of exile, which pointed out the end of the longest deportation initiated, and finally defused by Stalin.

Page generated in 0.0856 seconds