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Le libéralisme et les courants idéologiques au Canada français, de la fin des rébellions des Patriotes de 1837 à la période entourant l'avènement de la Confédération canadienne de 1867Ouellet, Bernard January 1997 (has links) (PDF)
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L'institution policière et la notion d'égale protection du citoyenBelzile, Frédéric 04 1900 (has links)
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L’influence de la théorie du droit social d’origine française sur la pensée juridique serbe durant le XXe siècle. / The influence of the theory of social law of French origin on the Serbian legal thought in the 20th century .Bozic, Marko 18 December 2013 (has links)
Par une analyse du discours de la théorie juridique serbe du XXe siècle, cette thèse contribue non seulement à la description des traits distincts de la pensée juridique serbe, mais aussi à la détermination de la possibilité de la réception des concepts libéraux par une société transitoire, dont la culture politique est bien différente de celle de la société occidentale. En ce sens, l’influence modeste de la théorie du droit social d’origine française indique le conservatisme de l’élite universitaire serbe, qui ne faisait pas confiance à la société et à ses capacités autonomes. Cette élite s’est rendu compte que la société serbe était toujours traditionaliste, patriarcale et pauvre en institutions civiles bien établies. C’est pourquoi l’idée libérale d’une société civile qui englobe l’État, et dont ce dernier n’est qu’une entité au service des citoyens, leur est connue, mais peu convaincante. Au contraire, leur programme libéral s’appuie sur l’idée de l’État de droit qui s’opposerait à l’énergie des masses populaires et, par ses institutions élitistes, présuppose la société des individus libres. Croyant fort à la société comme la source ultime de l’activité législative et judiciaire, les théories françaises du droit social ont lancé une idée inadmissible pour la théorie serbe: la domination de la société sur l’État. Cependant, cette aversion des théoriciens serbes vis-à-vis de la société autonome ne révèle pas seulement le manque de la tradition libérale dans leur pensée. Elle explique aussi les raisons d’une transplantation difficile des institutions démocratiques occidentales et, en général, d’une dure transition de la société post-communiste serbe. / The discourse analysis of the Serbian theory of law in the 20th century in the thesis contributes not only to the description of the distinctive features of the Serbian legal thought but also to the establishment of a possibility for the reception of liberal concepts by a society in transition, whose political culture differ from the western society. In that sense, a modest influence of the theory of social law of French origin indicates a conservatism of the Serbian university elite, who did not have faith in the Serbian society and its capacities. This elite was aware of the fact that the Serbian society was still traditionalistic, patriarchal and poor in the institutions of the civil society. Therefore, although they were familiar with the liberal idea of the civil society that includes the state, according to which the state is nothing else but a citizens’ service, it was unconvincing. On the contrary, their liberal program relied on the idea of the Legal state which would stand against the energy of the masses and which would put the existence of a society of free individuals before its elitist institutions. Firmly believing in the society as the final source of the legislative and judicial activity, these French theories of social law launched an idea which was unacceptable for the Serbian theory: the idea of the domination of the society over the state. Still, an aversion towards the autonomous society of Serbian theoreticians does not only reveal the lack of liberal tradition in there thought. It explains the causes of the problematic mapping of the western democratic institutions, but also a difficult transition of the Serbian post-communist society in general.
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L'éducation libérale entre contrainte et émancipationHéon, Arthur-Friso 12 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objet les théories libérales de l’éducation, et en particulier les théories issues de la tradition analytique anglo-américaine. Il s’intéresse à la manière dont ces théories tentent de concilier leur visée émancipatrice, nourrie par l’attachement historique du libéralisme à la valeur de liberté individuelle, avec la nature contraignante de la scolarisation. Notre prémisse veut en effet qu’il existe une tension normative entre d’une part la visée émancipatrice de ces éducations, et d’autre part les méthodes de la scolarisation contemporaine, laquelle consiste en une intervention planifiée dans la vie d’une personne, visant à façonner ses connaissances, compétences, valeurs et conceptions du monde en recourant notamment à la coercition et à la discipline. Les théories de l’éducation se voulant émancipatrices affichent ainsi une volonté paradoxale : elles souhaitent libérer par la contrainte, produire chez l’élève un gain de liberté grâce à une privation initiale de liberté. Nous soutenons que, bien qu’il ne s’agisse pas d’une contradiction insoluble, il s’agit néanmoins d’un problème que ces théories doivent considérer, au risque de contredire leurs fins par leurs moyens ou de s’appuyer sur une conceptualisation inconséquente.
Dans notre développement, nous étudions trois des courants théoriques aujourd’hui dominants dans la pensée libérale de l’éducation : l’éducation libérale « classique » inspirée de l’humanisme, l’éducation citoyenne visant à façonner une société libérale respectueuse et démocratique, et enfin l’éducation appliquant le principe libéral de neutralité et se limitant à l’instruction factuelle. Chacune de ces éducations nous paraît échouer à traiter adéquatement notre tension normative, et cela principalement en raison de leur attachement au modèle curriculaire d’éducation. La thèse principale de ce mémoire veut que la planification curriculaire d’une éducation, prédéterminant ses fins, contenus et méthodes, soit forcément incompatible avec une visée émancipatrice, puisqu’elle constitue d’emblée un déni des volontés et valorisations autonomes des élèves. Nous concluons d’ailleurs ce mémoire en esquissant un modèle non-curriculaire d’éducation qui selon nous parvient à concilier avec succès visée émancipatrice et interventionnisme pédagogique. / This master’s thesis is about liberal theories of education, and particularly those from the analytical tradition. It studies the way these theories try to accommodate an end of emancipation, resulting from liberalism’s historical attachment to the value of individual liberty, with the authoritarian nature of schooling. Our premise states that there is a normative tension between such an end of emancipation and the methods of contemporary schooling, which consists in a planned intervention in the life of another person, aiming to model their knowledge, skills, values and understandings of the world while using coercion and discipline. The emancipatory theories of education therefore display a paradoxical will : they wish to free by coercion, to produce a gain of liberty through an initial loss of liberty. We argue that, though it is not an inescapable contradiction, the emancipatory theories of education need to address this tension, in order not to contradict their ends with their means or to rely on an inconsistent conceptualization.
Our three chapters each study one the main theoretical currents in contemporary liberal philosophy of education : the « classical » liberal education, inspired by humanism, the civic education aiming to produce a respectful and democratic liberal society, and the factual education applying the liberal principal of neutrality. These educations all seem to fail to address our normative tension, mainly because of their attachment to the curricular model of education. Our main thesis states that the curricular planning of an education, prescribing its ends, contents and methods, is necessarily inconsistent with an end of emancipation, since it already constitutes a negation of the student’s autonomous will and valorizations. Hence, we conclude this thesis by outlining a non-curricular model of education, which could accommodate better an end of emancipation with the authoritarian intervention that is schooling.
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Le libéralisme négatif : une réponse au problème de la justification du libéralisme politique / Negative liberalism : of political liberalism's justificationAbramovich, Nicolai 10 June 2019 (has links)
Le libéralisme politique se présente comme un système cosmopolite et universalisable. Pourtant, au cours des dernières décennies, il a souvent été accusé d’imposer arbitrairement une conception morale particulière. Comment expliquer cette apparente contradiction ? Ce travail vise à déterminer si le caractère « libéral » est nécessaire, même s’il n’est pas suffisant, pour qu’une société soit juste ; ou s’il s’agit d’un attribut contingent. Il se demande donc s’il est possible d’universaliser les principes du libéralisme politique. La thèse défendue est que seule une justification via negationis de la liberté peut être universalisable. Pour démontrer cela, nous mettrons en lumière qu’il existe une distinction qualitative entre les justifications négatives, qui font appel à la valeur politique de la liberté en tant qu’instrument de limitation du pouvoir ; et les justifications positives qui font appel à sa valeur morale, en tant que bien humain. De même, nous défendrons deux arguments : a) un principe d’asymétrie du bien et du mal, selon lequel l’évitement du mal détient une priorité épistémique et morale sur la production du bien ; et b) l’idée que le summum malum peut avoir un statut absolu et universel. Comme le soutient Judith Shklar, ce souverain mal est la cruauté. Contrairement au summum bonum, le summum malum est indépendant des éthiques particulières. Le libéralisme doit alors prouver que sa configuration politique permet d’éviter ou de réduire le mal politique pour pouvoir donner un statut normatif et universalisable aux libertés individuelles. C’est la structure argumentative du libéralisme négatif. / Political liberalism aspires to be a cosmopolitan and universal system. Yet, in the last decades, it has often been accused of arbitrarily imposing a particular conception of the good. How can we to explain this apparent contradiction? This study aims to determine if the liberal character is necessary to have a just society, even if it is not sufficient, or if it is a contingent feature. It tries to see if it is possible to universalize the principles of political liberalism. Our thesis is that only a justification of liberty via negationis can be universalized. In order to demonstrate this idea, we will highlight the qualitative distinction between the negative justifications that defend the political value of liberty as a tool to restrain power; and the positive justifications that defend its moral value, as a human good. Furthermore, we will defend two arguments: a) a principle of asymmetry of good and evil, which states that avoiding evil has an epistemic and moral priority over promoting good; and b) the idea that the summum malum can be absolute and universal. As defended by Judith Shklar, cruelty is that sovereign evil. Unlike the summum bonum, summum malum is independent from particular moralities. In order to give a normative and universal status to individual liberties, liberalism shall then prove that its political configuration allows to avoid or reduce political evil. That is the argumentative structure of negative liberalism.
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L'industrie de la concurrence. Etude des mesures de la compétitivité des Etats / The competition industry. An analysis of State competitiveness measuresSavard-Tremblay, Simon-Pierre 26 June 2018 (has links)
S’inspirant de réflexions sociologiques sur la dialectique évaluation-construction qui accompagne les outils de mesures, cette thèse cherche à faire la lumière sur l’utilisation des indices et des palmarès comme instruments disciplinaires du néolibéralisme. La mondialisation témoigne d’une multiplication des mesures, imposant une pression permanente sur une multitude d’entités qui ont le fardeau de la performance dans l’application des normes véhiculées. Le Forum économique mondial (FEM) et l’International Institute for Management Development (IMD) produisent annuellement des rapports sur la compétitivité des États, contribuant à les mettre en concurrence dans la conversion de leur logique interne au modèle colporté par les critères pris en compte dans la construction des indicateurs. Nommant ce modèle, la compétitivité est pourtant un concept assez flou sur le plan scientifique. D’abord appliquée aux entreprises pour désigner leur capacité à affronter la concurrence, elle a ensuite été importée dans l’univers des États. La compétitivité est double, désignant à la fois un projet intérieur et la concurrence existant entre les États pour établir ledit projet. Paradigme d’abord centré sur l’exportation, il est principalement relié aujourd’hui à l’attractivité, assignant à l’État une mission de séduction des capitaux et investissements à une époque d’hypermobilité, où ils sont ainsi particulièrement difficiles à capturer. Le projet de la compétitivité colporte un interventionnisme indirect, où chaque État doit mettre en place le cadre optimal au monde des affaires. Après avoir défini théoriquement le sens de la compétitivité comme projet politique, social et économique, notre thèse déconstruit les critères et méthodologies des grands classements chargés de mesurer son implantation dans chaque pays. Nous aspirons ainsi à faire la lumière sur une institution économique colportant la vision néolibérale du monde, et nous nous inscrivons dans l’étude de traduction quantifiée de la réalité, questionnant la prétendue neutralité normative et scientifique de cette dernière. / Inspired by sociological analysis on the evaluation-construction dialectic of measurement tools, our thesis seeks to study the use of charts as disciplinary instruments of neoliberalism. Globalization has shown a important multiplication of measures, imposing permanent pressure on a multitude of entities that bear the burden of performance in the application of the conveyed standards. The World Economic Forum (WEF) and the International Institute for Management Development (IMD) produce annual reports on the competitiveness of States, putting them in competition in the conversion of their internal logic to the model built by the criteria taken into account in the construction of indicators. Competitiveness is a rather vague concept on the scientific level. First applied to companies to designate their ability to compete, it was then applied to the State universe. The competitiveness is twofold, designating both an internal project and the competition existing between the States to establish the said project. As a paradigm initially centered on the export, it is mainly connected today with attractiveness, assigning to the State a seduction mission destined to capital and investments at a time of hypermobility, where they are thus particularly difficult to capture. The competitiveness project can be considered as indirect interventionism, where each state must establish the optimal framework for the business. After theoretically defining the meaning of competitiveness as a political, social and economic project, our thesis deconstructs the criteria and methodologies of the major classifications responsible for measuring its implementation in each country. We thus aspire to shed light on an economic institution promoting a neoliberal vision of the world. Our thesis is part of the study of quantified translation of reality, questioning the alleged normative and scientific neutrality of the latter.
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Le libéralisme politique et l’éducation à l’autonomie individuelleCormier, Andrée-Anne 12 1900 (has links)
Ce mémoire explore la question des conséquences de l’interprétation rawlsienne du pluralisme
éthique pour la légitimité de l’autonomie individuelle comme objectif d’éducation publique.
Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent
guider l’élaboration des politiques publiques en matière d’éducation obligatoire et justifier une
intervention étatique dans l’éducation des enfants. Or, puisque Rawls définit l’autonomie
individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut qu’elle n’est pas un objectif légitime
d’éducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que
Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière d’éducation
commune, qui, contrairement à ce qu’il soutient, exigent précisément la promotion de
l’autonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le
principe de neutralité de l’État envers toutes les doctrines éthiques, y compris l’idéal d’autonomie
individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du
libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la
neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept d’autonomie individuelle de
manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la
plausibilité strictement conceptuelle d’une telle caractérisation de l’autonomie individuelle, elle
n’est pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la
pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie
de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de l’autonomie individuelle et,
plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, d’un côté que
l’école religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de
l’autonomie individuelle, mais de l’autre côté, que l’école commune est nécessaire à un certain
stade de développement. / This study explores the consequences of the rawlsian interpretation of ethical pluralism for the
legitimacy of individual autonomy as a goal of public educational policies. Rawls (1993, 2003)
affirms that the only educational goals that can legitimately justify public policies and the state’s
intervention in children’s education are strictly political goals. Now, Rawls defines personal
autonomy as a private ethical ideal. Therefore, he concludes that personal autonomy is not a
legitimate goal of public education. The main thesis defended in this study is that Rawls fails to
realize the implications of his own political theory for educational policies. His ideal of
citizenship demands in fact a public promotion of individual autonomy. One effect of this thesis
is to challenge the principle of the state’s neutrality towards all ethical doctrines, which
characterizes and distinguishes Rawls’ theory from the classical versions of liberalism. The
second part of the study considers an alternative strategy that aims at defending the principle of
neutrality by redefining the very concept of personal autonomy in procedural and non-ethical
terms. However, this study shows that, independently of its conceptual plausibility, a purely
procedural notion of personal autonomy is not appropriate in the context of the rawlsian
educational project. Rawls’ political theory demands in fact the valorization of the practice of
autonomy and involves thereby an unavoidable ethical partiality for certain ways of life. Finally,
the third part of this study explores the normative debate about the means needed for the
promotion of personal autonomy in public education. More specifically, it focuses on the
question of the legitimacy of religious schools. It argues, on the one hand, that religious schools
can play an important instrumental role for the development of personal autonomy, but that, on
the other hand, common schooling is, at the certain stage, necessary for a full development of
children’s personal autonomy within a pluralistic society.
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« Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants » : réactions face aux injonctions de bien-être de santé publique en contexte québécois, le cas de l'alimentation des 0-2 ans de la Capitale-NationaleRouillier, Anne-Marie 13 December 2023 (has links)
Ancrée dans le contexte québécois contemporain marqué par l'idéologie néolibérale, cette thèse appréhende les pratiques de santé par le prisme des soins nourriciers quotidiens portés aux bébés et jeunes enfants. À travers la thématique centrale de l'alimentation des tout-petits, se négocie l'expérience des parents face aux injonctions de bien-être de santé publique qui participent au façonnement d'une certaine norme de « bonne parentalité » - c'est-à-dire minimalement risquée et optimisant le potentiel pour l'enfant. Dans cette thèse, j'avance que même dans une société où la petite enfance est balisée de façon imposante, les parents ont une certaine agency et c'est dans un souci pour la santé globale de leur enfant que certains opteront pour des pratiques non conformes aux recommandations abondamment relayées. Dans une démarche inductive et qualitative, je procède à une exploration critique des pratiques alimentaires québécoises contemporaines de parents eu égard à l'alimentation de leurs enfants de 0 à 2 ans, période marquée par les moments clés que sont la première alimentation lactée, l'introduction des aliments solides et l'alimentation unifiée de toute la famille. Les perspectives de 40 parents d'enfants de moins de 3 ans et de 13 personnes-ressources de l'alimentation des tout-petits (par exemple : nutritionnistes, infirmières, consultantes en lactation, etc.) ont été colligées lors d'entretiens semi-dirigés qui ont fait l'objet d'une analyse de contenu. Ces personnes étaient basées dans la région de la Capitale-Nationale (Québec, Canada) au moment des entretiens. À la lumière des témoignages, six styles de réactions face aux recommandations en matière d'alimentation des tout-petits se sont distingués chez les parents : la conformité face aux avis experts; l'acceptation de la guidance basée sur les avis experts; la mise en action de recherches personnelles menant à l'adhésion aux recommandations officielles ou à la confiance en des sources alternatives; l'appartenance à un courant d'inspiration alimentaire précis; la dissidence et le désintérêt. Porter un regard critique sur l'alimentation au sein des familles ayant de jeunes enfants amène à y voir les mères comme figures pivots auxquelles je me suis particulièrement intéressée lors des entretiens. La manière dont les mères justifient les processus décisionnels et les pratiques alimentaires du quotidien, que celles-ci soient alignées ou non sur les recommandations émanant des instances de santé publique, nourrit la réflexion autour de la nourriture, du genre et de la maternité. / Anchored in the contemporary Quebec context marked by neoliberal ideology, this thesis approaches health practices through the prism of daily nurturing care given to babies and young children. Through the central theme of the diet of babies and toddlers, parents make choices in dialogue with public health wellness messaging which mold the norms around "good parenting" - that is, minimizing risk and maximizing the child's potential. In this thesis, I argue that even in a society where early childhood is bounded by tight guidelines, parents have a certain agency, and it is out of concern for the overall health of their child that some will opt for non-compliant practices vis-à-vis widely circulated recommendations. In an inductive and qualitative approach, I carry out a critical exploration of contemporary Québec dietary practices pertaining to children from birth to 2 years old, a period marked by the key moments of the first milk feeding, the introduction of solid foods, and the unified diet of the whole family. The perspectives of 40 parents of children under the age of 3, and 13 specialists in infant and toddler nutrition (for example, nutritionists, nurses, lactation consultants, etc.) were collected during semi-directed interviews, which were then taken as the subject of a content analysis. These people were based in the Capitale-Nationale region (Quebec, Canada) at the time of the interviews. In light of the testimonials, six styles of reaction to infant and toddler nutrition recommendations stood out among parents: compliance with expert advice; acceptance of guidance based on expert opinion; initiating personal research leading to adherence to official recommendations, or trust in alternative sources; belonging to a particular current of dietary approaches; dissent; and disinterest. Having examined the eating habits of families with young children, I've come to view mothers as pivotal figures. Consequently, they are my particular focus during interviews. The way they justify their decision processes and concrete, daily practices, whether or not these are aligned with recommendations from public health authorities, forms the basis for reflections concerning eating habits, gender, and maternity (parenthood).
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L'Institut canadien : les débuts de l'Institut canadien et du journal l'Avenir (1844-1849).Rioux, Jean-Roch 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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« La “Révolution économique” au Chili. A la recherche de l'utopie néoconservatrice 1973-2003 »Garate, Emmanuel 29 March 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse traite deux questions fondamentales du passé récent du Chili. La première est la profonde transformation économique et sociale vécue entre 1973 et 2003, c'est-à-dire l'époque qui inclut le régime militaire et les trois premiers gouvernements de la transition démocratique. La deuxième se réfère à l'évolution de la pensée libérale économique au Chili, et l'apparition d'une nouvelle élite patronale formée à l'image du discours des économistes néoclassiques. Pour situer la profondeur des changements vécus dans le pays depuis 1973, la recherche remonte aux débuts du XIXème siècle, quand arrivent au Chili les premières idées du libéralisme économique, passant par la décennie de 1930 lorsque se crée le modèle de l'“État de compromis”. Cependant, l'analyse est centrée sur l'origine et l'essor des “Chicago Boys” comme gestionnaires de la transformation économique du Chili – comprise comme un genre spécial de violence – et des changements importants qui se produisirent au sein de l'élite dirigeante du pays (1973-2003). Enfin, la thèse aborde l'utilisation du passé récent dans les stratégies du pouvoir et les représentations de la nouvelle élite par rapport aux imaginaires d'une société articulée autour du modèle du libre marché.
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