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Conjonctures, discours et structures de la globalisation : ruptures et continuités : autour de quatre modèles de découpage et d'analyse du monde de l'après-guerre froideKhriji, Tesnim January 2009 (has links) (PDF)
La globalisation n'a pas cessé de susciter des débats au sein de toutes les disciplines des sciences sociales. Ces débats touchent à la nature des transformations que les sociétés contemporaines sont en train de vivre sous le signe de cette globalisation. De même, ils expriment des interrogations et des réflexions sur le sens de l'ordre mais aussi des désordres du monde de l'après-guerre froide. La présente thèse tente de contribuer à ces débats et réflexions en se situant dans la tradition de la sociologie critique. Une sociologie critique se doit de dégager le sens d'une époque (télos) ou son principe d'organisation pour être en mesure d'éclairer les objets et les enjeux qu'elle analyse. La question de départ de cette thèse est ainsi la suivante: À partir de quel principe d'intelligibilité peut-on saisir le sens des transformations que connaissent les sociétés contemporaines ainsi que celui de l'ordre (ou du désordre) du monde de l'après-guerre froide? Cette première question m'amène à essayer d'appréhender ce sens en dégageant d'abord les discours dominants qui tentent d'en rendre compte. Si une théorie critique se doit de dégager le télos d'une époque pour pouvoir l'analyser, elle doit aussi construire ou définir un idéal-type sociétal qui lui permet d'évaluer les tendances du présent pour mieux le confronter, mais aussi de scander les transformations de son objet d'analyse, c'est-à-dire saisir les continuités et les ruptures dans la trame de son histoire. En traitant de la globalisation, la présente thèse privilégie le point de vue du politique, tel qu'il s'est exprimé dans la modernité, comme idéal-type sociétal ou postulat normatif qui lui sert de critère pour évaluer les tendances du présent, mais aussi pour juger de la validité et de la valeur heuristique des grilles dominantes de son analyse. Elle mobilise dans sa démarche une conception du politique qui en fait non pas une essence, ni un dispositif de contrôle et de domination, ni un vecteur d'influence, mais plutôt un principe d'institution de l'être-ensemble de la société (Hannah Arendt, Jacques Rancière, etc.). Ce principe est au fondement de son autoréflexivité et de son action sur elle-même (Michel Freitag). C'est le sens du politique tel qu'il s'est normativement exprimé au sein de la modenité (chapitre 1). Munie de ce critère normatif, ma thèse examine les discours qui ont affirmé rendre compte de la globalisation et qui sont dominants depuis la fin de la guerre froide. Elle se penche particulièrement sur deux discours dominants sur l'ordre global qui font appel à deux principes différents de découpage et d'explication du monde: l-celui qui en parle comme étant un monde unifié et homogénéisé techno-économiquement et formant tendanciellement « une société-monde », incarnant pour certains la « fin de l'histoire » et réunissant, pour d'autres, les conditions d'un « parachèvement de la modernité » (chapitre Il). 2-celui qui analyse l'ordre global en faisant de la distance culturelle le fondement d'un modèle explicatif du monde qui l'organise en entités incommensurables fermées sur elles-mêmes (ex: les civilisations, les religions), ce qui rend difficile les échanges avec l'extérieur. La logique qui définirait l'ordre global serait l'affrontement ou du conflit qui s'exprimerait en termes civilisationnels-religieux-culturels dans le cadre de la globalisation (ex: thèse du choc des civilisations). Ces deux discours se rattachent à des conjonctures particulières du monde de l'après-guerre froide mais ils sont aussi devenus des paradigmes spontanés pour l'imaginaire globalisé. Ils ont, au-delà de leur opposition apparente, été, notamment, mobilisés comme justification idéologique de la politique globale dans le monde de l'après-guerre froide (Chapitre III). La présente thèse soumet ces deux discours à une critique immanente qui en dégage les énoncés principaux, puis met en lumière leurs fondements théoriques mais aussi leurs présupposés implicites. Ceci lui permet de mieux soumettre ces discours également à une critique normative engagée à partir du critère du politique. Cette critique permet d'affirmer que loin d'éclairer les enjeux impliqués dans les processus de la globalisation néolibérale, les discours dominants et les découpages du monde qu'ils mobilisent ne permettent pas de saisir la complexité sociohistorique de la réalité de l'ordre global, tel qu'il est vécu dans les sociétés contemporaines. Ils occultent la production techno-économique mais aussi politique et idéologique de l'ordre global, qui est nécessairement polarisante, et donc convergent comme modes de forclusion du politique et d'imposition de l'évidence sensible de la légitimité de la domination de cet ordre. Ils ne répondent pas ainsi au besoin qui s'impose d'urgence, pour l'analyse du contexte global, d'une approche théorique offrant une compréhension synthétique des processus de la globalisation. Cette approche devrait permettre d'appréhender le sens de la continuité des structures du capitalisme, des conditions de son existence, mais aussi de ses ruptures, comme l'exigerait une théorie critique. C'est ainsi que le quatrième chapitre de la présente thèse confronte les postulats du discours néolibéral (thèse de la fin de l'histoire, le modèle explicatif de la société-monde, etc.), ainsi que ceux qui fondent la thèse du choc des civilisations (explications culturalistes des conflits, retour de l'État, etc.), aux thèses de la « théorie des systèmes-mondes », qui est fondée sur l'idée de la nature polarisante du capitalisme et qui renouvelle la théorie classique de l'impérialisme. Tout en soulignant la force explicative de cette théorie, cette thèse interroge la valeur heuristique du corpus conceptuel proposé dans le cadre de la perspective des systèmes-mondes. Le cinquième chapitre tente de saisir la spécificité de la globalisation néolibérale à la lumière de la critique phénomonélogico-politique de la globalisation élaborée par Michel freitag. Ce chapitre expose les fondements épistémologiques et théoriques de la théorie freitagienne de la société et de l'action sans laquelle il n'est pas possible de saisir toute la portée de l'évaluation freitagienne des transformations des sociétés contemporaines. La théorisation freitagienne de ces transformations est intégrée dans le cadre de la typologie générale des sociétés établie par Freitag qui est exposée en mettant l'accent sur la compréhension phénoménologico-politique de la globalisation qui y est proposée. Cette compréhension est présentée comme permettant un décryptage du sens des enjeux actuels des sociétés contemporaines ainsi qu'une définition des priorités qui s'imposent à la pensée critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Globalisation, Capitalisme, Néolibéralisme, Ordre global, Sociologie critique, Civilisation, Modernité, Postmodernité, Politique, Institution, Domination, Légitimité, Contrôle, Société contemporaine, Société-monde, Système-monde, Discours, Idéologie, Hégémonie, Impérialisme, Développement, Complexité, Espace, Histoire, Structure, Conjoncture, Après-guerre froide, État, Polarisation.
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Raymond Aron. De la philosophie critique de l'histoire à l'analyse politiqueLi, Lan 08 December 2012 (has links) (PDF)
Notre idée principale est d'essayer de comprendre la pensée politique de Raymond Aron à partir de sa théorie sur l'histoire. Pour nous, derrière sa proclamation d'une politique raisonnable ou progressive existe un support épistémologique, à savoir la proposition d'un déterminisme de probabilité concernant la vérité historique, proposition qui ne peut se constituer que dans le cadre d'une critique de la philosophie spéculative de l'histoire. Dans l'Introduction à la philosophie de l'histoire, Aron tente de surmonter l'antinomie du devenir humain entre unité totale du modèle hégélien-marxiste et pluralité irréductible du modèle d'Oswald Spengler, mais sans tomber dans le piège du relativisme absolu. Plus précisément, sa propre critique de la philosophie de l'histoire se constitue à double niveau : au niveau méthodologique, il essaye de réinterpréter la relation entre la compréhension et l'explication pour établir l'objectivité historique. Et au niveau ontologique, pour éviter une conclusion relativiste, il réintroduit l'idée d'une société humanisée au sens kantien, mais d'une manière moins téléologique et plus régulatrice. Dans le domaine politique, corrélativement, il rejette tout type de messianisme garanti d'avance, car, à ses yeux, ce n'est que par choix et décision instantanée que l'homme fait son histoire, tout en gardant l'espoir de la liberté. Et son libéralisme se différencie du libéralisme purement économique et apparaît à la fois conservateur vis-à-vis de la tradition et essentiellement politique. Notre recherche consistera à montrer comment s'est élaboré, en surmontant les philosophies dogmatiques de l'histoire, ce déterminisme de probabilité ; comment il a su appliquer cette conviction historique à son analyse de la société, notamment en tant que libérale et quel rôle doit jouer, selon lui, un intellectuel face à la politique ; nous reprendrons ensuite sa critique vis-à-vis des intellectuels français, pour l'appliquer au débat entre les intellectuels chinois.
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Pratique et théorie révolutionnaire chez Alain Badiou et Toni NegriBrahimi, Mohamed Amine 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif principal de mener à bien une étude théorique originale d'inspiration marxienne sur la théorie révolutionnaire d'Alain Badiou et de Toni Negri. Nous avons fait une généalogie de la pensée politique révolutionnaire ce qui nous permit de situer le marxisme dans cette tradition. Par la suite, nous avons procédé à la définition des principaux concepts théoriques utilisés par Negri et Badiou. Cette étude conceptuelle a été menée parallèlement à une recherche historico-politique sur le parcours des deux auteurs. Chacun des concepts a été placé en lien avec une période spécifique de leur vie militante. Enfin, nous avons établi le lien entre leur travail théorique actuel et leur engagement politique.
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Multiculturalisme et respect de soi : une défense libérale du droit à un contexte de valorisationLavoie, Nicolas 12 1900 (has links)
Alors que la plupart des théories libérales ont mis l’accent sur les principes de justice, et sur une conception de la justice qui nous fait penser la société et les relations individuelles de manière de plus en plus abstraite, les réflexions sur le respect de soi nous portent plutôt vers ce qui est essentiel à la valeur et l’importance de l’identité des personnes et de leurs relations sociales. Ces réflexions nous révèlent que non seulement les principes de justice ne sont pas la seule source de respect, mais que tant les cultures et les religions que les communautés morales et les groupes compréhensifs ont des rôles fondamentaux pour le niveau de respect de soi et de respect mutuel que les individus éprouvent envers eux-mêmes et envers les autres.
Si les projets de vie, les valeurs et les croyances des individus sont révélés comme fondamentaux à leur autonomie et leur vie comme individu, les réflexions sur le multiculturalisme et le pluralisme révèlent les difficultés de notre temps : comment une société peut-elle promouvoir le respect de soi des individus dans un tel contexte de diversité morale, compréhensive, religieuse, etc.?
Critiquant les théories de John Rawls, Will Kymlicka, ainsi que certains arguments de philosophes tels que Bhiku Parekh et David Miller, la thèse défendue dans ce mémoire prend la position très forte qu’une société doit donner beaucoup plus de moyens aux individus pour que leur respect de soi soit favorisé. La thèse centrale est que les individus ont tous le droit à un contexte de valorisation, soit un espace politique propre à une communauté ou un groupe et qui inclut les institutions et les pouvoirs nécessaires pour que le respect de soi des membres de ces groupes puisse être favorisé. C’est seulement par un tel droit et par les revendications structurelles et institutionnelles qui s’y rapportent que les groupes culturels et religieux, ainsi que les communautés morales et les groupes compréhensifs peuvent être reconnus politiquement et qu’une théorie libérale et multiculturelle des individus et des groupes puisse concilier idéal et réalité. / While most liberal theories have focused on the principles of justice and on an idea of justice in which the perspective used to reflect on society and on individuals’ relationship is becoming more abstract, an analysis of self-respect leads us towards what is essential to individuals’ self-esteem and esteem of their social relationships. These reflections reveal that the principles of justice are not the only sources of self-respect. Cultures and religions, as well as moral communities and comprehensive groups, have also fundamental roles in the level of self-respect and mutual respect that individuals have between themselves and towards each other.
If individuals’ plan of life, values and beliefs are revealed as fundamental to their autonomy and to their life as individuals, the reflections on multiculturalism and pluralism reveal the problem of our time: how can a society achieve to promote individuals’ self-respect in a context where moral, comprehensive and religious diversities are among the main characteristics?
Criticizing John Rawls and Will Kymlicka’s theories, as well as some arguments made by philosophers such as Bhiku Parekh and David Miller, the position taken in this theory is that a society must give individuals further means to achieve their self-respect. The main proposition of this essay is that individuals have a right to a self-respect framework, which is a political space particular to a group or community that includes the institutions and powers necessary to promote the self-respect of the members of such group or community. It is only through such right and through the structural and institutional claims that are associated with it, that cultural and religious groups as well as comprehensive groups and moral communities can be recognized politically and that a liberal and multicultural theory of individuals and groups can conciliate ideal and reality.
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Le "lion celtique" : néolibéralisme, régionalisme et nationalisme économique en Écosse, 1979-2012Rioux-Ouimet, Hubert 12 1900 (has links) (PDF)
Le 11 septembre 1997, les Écossais se prononçaient par référendum en faveur de la dévolution parlementaire, c'est-à-dire en faveur de l'établissement du premier Parlement écossais depuis 1707, année de la fusion des Parlements écossais et anglais suite à l'Acte d'Union. Dix ans plus tard, le 3 mai 2007, le Scottish National Party (SNP), parti nationaliste et officiellement sécessionniste, était élu pour la première fois en Écosse, traditionnellement dominée, depuis la fin des années 1950, par le Parti travailliste. Malgré son statut minoritaire, l'élection d'un gouvernement du SNP en Écosse allait constituer une transition fondamentale au niveau de la scène politique britannique, le SNP étant le premier parti régionaliste, c'est-à-dire non « panbritannique », à y être élu. Le 5 mai 2011, les Écossais accordaient au SNP un second mandat, les nationalistes formant cette fois, forts de leurs 45% d'appuis populaires et de leurs soixante-neuf sièges sur cent-vingt-neuf, un gouvernement majoritaire. La tenue d'un référendum portant sur l'indépendance de l'Écosse, projet phare du SNP, est prévue en 2014. Comment l'Écosse, nation inégalement développée et économiquement dépendante du Royaume-Uni jusqu'après la Seconde Guerre mondiale au moins, en est-elle arrivée là? Comment et surtout, pourquoi le mouvement nationaliste écossais s'est-il rapidement révélé plus influent à partir de la fin des années 1960, jusqu'à devenir la première force politique et électorale d'Écosse? Nous faisons dans ce mémoire l'hypothèse que la transition au néolibéralisme au Royaume-Uni, opérée notamment sous les gouvernements Thatcher (1979-1990) et Major (1990-1997), aura eu pour effet de favoriser la montée d'un tel mouvement nationaliste en érodant de façon importante l'influence de l'État britannique en matière économique et en accentuant à l'inverse l'importance, en regard de la « compétitivité » et de la productivité, des politiques et des institutions régionales de développement économique. Nous le démontrons en dévoilant comment les théories et discours néolibéraux, régionalistes et compétitivistes peuvent se révéler coextensifs et comment cette coextensivité est au fondement de la nature prioritairement économique du nationalisme écossais depuis 1980, notamment tel que médiatisé par le SNP. Notre prétention est d'ouvrir, à partir du cas écossais, un champ de réflexion et d'analyse sur le nationalisme économique en contexte minoritaire et plus précisément sur les impacts de la transition au néolibéralisme, à partir des années 1970, sur ce type de nationalisme.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écosse, nationalisme économique, néolibéralisme, SNP, régionalisme, Parlement.
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Le libéralisme politique et l’éducation à l’autonomie individuelleCormier, Andree-Anne 12 1900 (has links)
Ce mémoire explore la question des conséquences de l’interprétation rawlsienne du pluralisme
éthique pour la légitimité de l’autonomie individuelle comme objectif d’éducation publique.
Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent
guider l’élaboration des politiques publiques en matière d’éducation obligatoire et justifier une
intervention étatique dans l’éducation des enfants. Or, puisque Rawls définit l’autonomie
individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut qu’elle n’est pas un objectif légitime
d’éducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que
Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière d’éducation
commune, qui, contrairement à ce qu’il soutient, exigent précisément la promotion de
l’autonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le
principe de neutralité de l’État envers toutes les doctrines éthiques, y compris l’idéal d’autonomie
individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du
libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la
neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept d’autonomie individuelle de
manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la
plausibilité strictement conceptuelle d’une telle caractérisation de l’autonomie individuelle, elle
n’est pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la
pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie
de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de l’autonomie individuelle et,
plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, d’un côté que
l’école religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de
l’autonomie individuelle, mais de l’autre côté, que l’école commune est nécessaire à un certain
stade de développement. / This study explores the consequences of the rawlsian interpretation of ethical pluralism for the
legitimacy of individual autonomy as a goal of public educational policies. Rawls (1993, 2003)
affirms that the only educational goals that can legitimately justify public policies and the state’s
intervention in children’s education are strictly political goals. Now, Rawls defines personal
autonomy as a private ethical ideal. Therefore, he concludes that personal autonomy is not a
legitimate goal of public education. The main thesis defended in this study is that Rawls fails to
realize the implications of his own political theory for educational policies. His ideal of
citizenship demands in fact a public promotion of individual autonomy. One effect of this thesis
is to challenge the principle of the state’s neutrality towards all ethical doctrines, which
characterizes and distinguishes Rawls’ theory from the classical versions of liberalism. The
second part of the study considers an alternative strategy that aims at defending the principle of
neutrality by redefining the very concept of personal autonomy in procedural and non-ethical
terms. However, this study shows that, independently of its conceptual plausibility, a purely
procedural notion of personal autonomy is not appropriate in the context of the rawlsian
educational project. Rawls’ political theory demands in fact the valorization of the practice of
autonomy and involves thereby an unavoidable ethical partiality for certain ways of life. Finally,
the third part of this study explores the normative debate about the means needed for the
promotion of personal autonomy in public education. More specifically, it focuses on the
question of the legitimacy of religious schools. It argues, on the one hand, that religious schools
can play an important instrumental role for the development of personal autonomy, but that, on
the other hand, common schooling is, at the certain stage, necessary for a full development of
children’s personal autonomy within a pluralistic society.
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Le conflit dans la communauté pluraliste chez Chantal MouffeGagnon-Tessier, Louis-Charles January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le libéralisme multiculturel de Will Kymlicka en perspectiveCollin, Annie-Ève January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Paternalisme et acrasieFecteau Robertson, Julien 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des justifications du paternalisme étatique dans les cas d’acrasie. Nous explorerons d’abord quelques théories et conceptions de l’acrasie, démontrant la nécessité de développer une conception de l’agent acratique qui soit en quelque sorte subdivisible. Mous exposerons par la suite en quoi cette conception de l’individu remet en question certains présupposés fondamentaux du libéralisme. Notre second chapitre sera consacré à une redéfinition de certains principes libéraux en fonction de notre conception de l’individualité. Cette redéfinition nous permettra d’expliquer comment l’intervention étatique de type paternaliste peut être parfois justifiée d’un point de vue libéral. Le cœur de notre argumentation mettra l’accent sur l’importance pour l’État d’assurer l’autonomie de ses citoyens en concevant leur raison comme faculté d’intégration personnelle. Notre troisième chapitre tentera d’explorer divers exemples de cas concrets où les principes développés plus tôt pourront s’appliquer. / The purpose of this master thesis is to analyze paternalistic justifications for State intervention in cases of acrasia. We first start by exploring some theories and conceptions of acrasia showing the necessity to develop a conception of the acratic agent as somehow subdivisible. We then show that this conception of the individual challenges some of the most central presuppositions for political liberalism. Our second chapter means to redefine some liberal principles according to our conception of individuality. This redefinition will enable us to explain how paternalistic State intervention can sometime be justified from a liberal point of view. Our argumentation will focus on the importance for the State to ensure the autonomy of its citizens by securing the role of their reason as a faculty of personal integration. Our third chapter means to explore diverse practical cases in which the principles developed earlier can apply.
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Will Kymlicka et les angles morts du libéralisme - Vers une théorie non-libérale du droit des minorités?Armstrong, Frédérick 11 1900 (has links)
Will Kymlicka a formulé une théorie libérale du droit des minorités en arguant
que l'on doit protéger les cultures minoritaires des influences extérieures, car, selon lui,
ces cultures fournissent aux individus un contexte de choix significatif qui permet la
prise de décision autonome. Il limite donc la portée de sa théorie aux minorités
« culturelles », c'est-à-dire les minorités nationales et immigrantes, qui peuvent fournir
ce contexte de choix significatif aux individus. Évidemment, les injustices vécues par
ces deux types de minorités, aussi sévères soient-elles, n'épuisent pas les expériences
d'injustices vécues par les membres de groupes minoritaires et minorisés (i.e. minorités
sexuelles, femmes, Afro-Américains, etc.). On pourrait donc être tenté d'élargir la
portée de la théorie du droit des minorités pour rendre compte de toutes les injustices
vécues en tant que minorité. Toutefois, je défends la thèse selon laquelle cette
extension est impossible dans le cadre d'une théorie libérale, car une de ses méthodes
typiques, la « théorie idéale », limite la portée critique des thèses de Kymlicka et parce
que l'autonomie individuelle a un caractère si fondamental pour les libéraux, qu'ils ne
peuvent rendre compte du fait que certaines décisions individuelles autonomes peuvent
contribuer à perpétuer des systèmes et des normes injustes. / Will Kymlicka defends a liberal theory of minority rights, arguing that we must
protect minority cultures from outside influences, as these cultures provide individuals
with a meaningful context of choice that allows autonomous decision-making. This
defence of minority rights limits the scope of his theory by focusing on 'cultural'
minorities, that is to say, national minorities and immigrants, which can provide
individuals with this meaningful context of choice. Obviously, the injustices
experienced by these two types of minorities, however severe they are, do not exhaust
the injustices experienced by members of minority groups and minoritized groups (i.e.
sexual minorities, women, African Americans, etc.). One might be tempted to expand
the scope of the theory of minority rights to account for all the injustices experienced
as a minority. However, I argue that this extension is not possible within a liberal
theorical framework where 'ideal theory' limits the critical force of Kymlicka’s thesis
and in which the centrality of individual autonomy prevents liberals to realize that
certain individual decisions contribute to the perpetuation of unjust systems, values and
norms.
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