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La doctrine de la science de Fichte : idéalisme spéculatif et réalisme pratique

Roy, Manuel January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Au nom de la terre : pour une tropologie lumineuse de l’espace eschatologique dans la Commedia / In the name of the earth : a tropology of light in the eschatological space of the Commedia

Benucci, Alessandro 08 December 2014 (has links)
Ce travail interprète les deux premières parties de la Divine Comédie de Dante Alighieri (1261-1321) à partir des valeurs symboliques associées par son auteur à la lumière. L’objectif est de démontrer que, grâce à la représentation de multiples phénomènes lumineux dans l’Enfer et dans le Purgatoire, le redressement moral conçu pour le lecteur est comparable à une véritable conversion, un cheminement de l’esprit qui fuit l’erreur (ténèbres) pour se rapprocher par étapes successives du salut (lumière).Dans la première partie, la nécessité pour l’auteur de placer ces deux espaces eschatologiques chrétiens sur terre est mise en relation avec les vicissitudes rencontrées par Dante qui le conduisent à s’interroger sur le destin d’une humanité en perdition. L’égarement de l’âme ayant perdu le bien de l’intellect, de même que son rachat, sont évoqués dans le monde des vivants par la présence du royaume de la damnation éternelle, l’abîme infernal, et d’un espace de pénitence temporaire, une montagne élevée. En traversant ces deux lieux de l’au-delà, le protagoniste échappe à la forêt obscure et s’apprête à atteindre le colle illuminé ; il suggère ainsi au lecteur un modèle de conduite morale à travers l’interprétation symbolique des phénomènes lumineux.Dans la deuxième et dans la troisième partie, l’exemplarité attribuée à la représentation de la lumière se précise à travers l’expérience exceptionnelle du pèlerin, viator dans le monde des morts : dans l’Enfer, la « poétique du feu » met en scène l’évolution d’une conscience en train de constater les conséquences désastreuses d’un usage malsain de l’intellect (ingegno) ; dans le Purgatoire, la « poésie du ciel » relate la libération progressive d’un esprit à qui sont annoncés les signes de son élection au privilège de la grâce. / This work is an interpretation of the first two parts of The Divine Comedy by Dante Alighieri (1261-1321) from the symbolic meanings associated to light by the author. The objective is to demonstrate that through the representation of multiple light phenomena in Hell and in Purgatory , moral recovery designed for the reader is similar to a true conversion, a journey of the mind fleeing its error (darkness) in order to approach salvation (light) by stages.In the first part, the necessity to place part of the Christian eschatological space on earth is related to Dante’s vicissitudes that make him question the destiny of a humanity in distress. The error of the soul which has lost the good of the intellect, as well as its redemption, are evoked in the world of the living by the presence of the realm of eternal damnation (the infernal abyss) and a space for temporary penance (a high mountain). By crossing those two places of the afterlife, the protagonist escapes the dark forest and prepares to reach the illuminated colle. Thus he suggests a model of moral behavior through a symbolic interpretation of the luminous phenomena.In the second and third parts, the exemplarity attributed to the representation of light is made clear through the exceptional experience of the pilgrim, viator in the world of the dead : in Hell, the "poetics of fire " stages the evolution of consciousness : an awareness of the disastrous consequences of an unhealthy use of the intellect (ingegno) ; in Purgatory , the "poetry of heaven " traces the gradual release of a mind to which the signs of its election to the privilege of grace are revealed.
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La métaphysique de Nelson Goodman / Nelson Goodman’s Metaphysics

Declos, Alexandre 08 December 2017 (has links)
Cette thèse de doctorat est consacrée à la pensée du philosophe américain Nelson Goodman (1906-1998). Nous y défendons, à l’encontre de la plus grande partie de la critique, une lecture métaphysicienne de son œuvre. Il est démontré que Goodman, dans tous ses travaux, développe une métaphysique technique et méconnue, dont les piliers sont le nominalisme, le pluralisme, le perdurantisme, l’actualisme, et l’universalisme méréologique. Cette lecture permet de réévaluer l’ensemble de la pensée goodmanienne. Elle établit aussi ses liens insoupçonnés avec la métaphysique analytique contemporaine / This PhD dissertation is dedicated to the philosophy of Nelson Goodman (1906-1998). We defend, against most critics, a metaphysical interpretation of Goodman’s works. It will be shown that the latter developed a technical and often overlooked metaphysics, whose pillars are nominalism, pluralism, perdurantism, actualism, and mereological universalism. This reading allows for a critical reevaluation of Goodman’s views. It also brings to light his unexpected links with contemporary analytic metaphysics
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Le relationnisme philosophique de Georg Simmel : une idée de la culture / Georg Simmel's philosophical relationism : an idea of culture

Amat, Matthieu 25 November 2016 (has links)
Nous proposons de lire l'oeuvre de Georg Simmel comme un effort de détermination d'une idée de culture adéquate à une modernité dominée par des processus d'objectivation et de fonctionnalisation, et où s'observe partout la « discordance » entre la « culture subjective » et la « culture objective ». Simmel n'est pas seulement un Kulturkritiker, qui s'arrêterait à la description de ce problème, mais un philosophe de la culture, qui cherche à déterminer la structure ontologique et axiologique du problème et à le résoudre. Cet effort se présente comme l'accomplissement d'un programme théorique, nommé « relativisme », et que nous rebaptisons « relationnisme philosophique ». Ce relationnisme voudrait, après avoir rendu compte de la validité propre aux formations culturelles – dans la forme d'une théorie de la valeur et de l'esprit objectif –, l'élever à une validité de second ordre, individuelle et vivante : à la forme de la culture individuelle. Ce faisant, le relationnisme se constitue en « concept cosmique » de philosophie, non sous la forme d'un système, mais d'une métaphysique fonctionnelle, tandis que l'opposition statique du sujet et de l'objet est dépassée en direction d'une « objectivation du sujet » et d'une « désubjectivation de l'individuel ». / We suggest reading Georg Simmel's work as an endeavor to determine an idea of culture that is suitable to a modernity dominated by objectivation and functionalization processes, and where one can observe the "discrepancy" between the "subjective culture" and the "objective culture". Simmel is not only a Kulturkritiker, who would merely describe this problem, he is also a philosopher of culture, who seeks to determine the ontological and axiological structure of the problem and solve it. This effort appears as the fulfillment of a theoretical program known as "relativism", which we rename "philosophical relationism". This relationism, after having accounted for the specific validity of the cultural formations - within the form of a theory of value and objective spirit -, aims at promoting it to a second order validity, individual and alive, that is: to the form of individual culture. Thus, relationism constitutes itself as a "cosmic concept" of philosophy, which doesn't take the form of a system, but that of a functional metaphysics, while the static opposition between the subject and the object is outmatched towards an "objectivation of the subject" and a "desubjectivation of the individual".
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L'horizon comme problème. Contribution à une histoire plurielle de la phénoménologie / The horizon as a problem. Contribution to a plural history of phenomenology.

Djian, Aurelien 09 December 2017 (has links)
L’enjeu de la thèse est à la fois d’esquisser une cartographie des usages phénoménologiques du concept d’« horizon » au XXème siècle, et en même temps de justifier l’idée d’une histoire plurielle de la phénoménologie. Plus précisément, il s’agit de montrer l’existence d’au moins deux versions alternatives de « la » phénoménologie au XXème siècle, délimitant deux cadres conceptuels et problématiques radicalement distincts qui déterminent deux manières dont il est fait usage de l’« horizon » et deux histoires de ce concept. Ainsi, chaque version — l’herméneutique phénoménologique d’inspiration heideggerienne, incluant le premier et le second Heidegger, Gadamer, Levinas, Henry, Marion vs. la phénoménologie husserlienne — repose sur une certaine conception du « phénomène » — ce qui est structurellement caché et inconstitué et est le fondement (= phénomène par excellence) de ce qui se montre (= phénomène vulgaire), raison pour laquelle il faut le laisser se montrer d’une manière herméneutique (Leben an und für sich, Sein des Seiendes, Sein als Lichtung, la vie, Autrui, la donation) vs. tout objet en tant que sens réduit constitué comme unité d’une multiplicité de conscience et exemplaire arbitraire d’une structure eidétique à décrire — qui définit le type de problèmes et d’usages de l’« horizon » en jeu dans chaque version : dans l’histoire de l’herméneutique phénoménologique, de la stabilisation de l’horizon de la vie en et pour soi et l’explicitation de l’horizon de l’être dans les Problèmes fondamentaux de la phénoménologie et Être et Temps à la nécessité de dépasser l’horizon, concept intrinsèquement lié à la métaphysique moderne de la subjectivité, chez le second Heidegger, Levinas, Henry et Marion, en passant par l’option synthétique dans Vérité et Gadamer qui assume l’horizon subjectiviste critiqué par Heidegger tout en maintenant sa critique à l’égard de la métaphysique de la subjectivité. D’un autre côté, chez Husserl, l’histoire de l’horizon commence par la détermination de son rôle local comme opérateur synthétique temporel et intentionnel entre multiplicité des perceptions externes et unité de la chose dans Chose et Espace, avant que sa fonction soit généralisée dans les Ideen I comme opérateur temporel et intentionnel de constitution du phénomène transcendant et immanent comme tel. C’est précisément la définition générale du phénomène de la phénoménologie husserlienne comme unité d’une multiplicité synthétisée par horizon qui constitue alors le catalyseur de développements théoriques concernant les trois opérations méthodiques censées être adaptées à l’étude du phénomène — l’épochè, la réduction eidétique et l’analyse intentionnelle, la réflexion phénoménologique —, développements que nous essayons de retracer, des Ideen I aux derniers textes, dans la seconde partie de ce travail. Cette analyse menée sur les deux fronts — l’horizon et la phénoménologie — nous mène alors à deux résultats importants : d’abord, nous aurons dégagé la signification du concept d’« horizon » dans ces deux versions de la phénoménologie que nous aurons radicalement distinguées ; ensuite et surtout, après avoir différencier ces deux versions de la phénoménologie sur la base du caractère alternatif des concepts de « phénomène » qui les fondent, nous aurons justifié théoriquement la possibilité d’une appropriation à venir de la phénoménologie d’inspiration husserlienne qui, plus d’un siècle après la parution des Ideen I, reste encore à accomplir. / My work aims at proposing a cartography of the phenomenological uses of the concept of horizon in the 20th century, as well as justifying the idea of a plural history of phenomenology itself. In fact, both issues are intimately related for the main goal is to show the existence of (at least) two alternative versions of phenomenology in the 20th, defined by two radically different conceptual and problematic frames determining two different way of using the term « horizon », and two different histories of this notion. Thus, each version — Heidegger-inspired hermeneutical phenomenology, including Heidegger himself at his « first » and « second » stage, Gadamer, Levinas, Henry, Marion vs. Husserlian phenomenology — is based on a very distinctive conception of what a « phenomenon » is — what is structurally concealed, unconstituted, and founds what structurally shows up, reason why it has to be made hermeneutically manifest (Leben an und für sich, Sein des Seiendes, Sein als Lichtung, life, the Other, giveness) vs. any possible meaningful object constituted as a unity in a multiplicity of any possible consciousness, constitutive correlation whose character of possibility must be grasped as that of an eidetic structure the phenomenologist has to describe — which define the kind of problems and uses of the « horizon » that will be at stake: as for hermeneutical phenomenology, it all starts with Heidegger’s explicitation of the horizon of Leben an und für sich and being and ends up with the further rejection of such a concept, considered as connected to modern metaphysics of subjectivity, by the second Heidegger, Levinas, Henry and Marion, through Gadamer’s attempt to combine the use of the term of « horizon » and a renewed critic of metaphysics; on the other hand, as for Husserl’s phenomenology, the horizon is first considered in Thing and Space as a temporal and intentional synthetic function in virtue of which the unity of the thing is made out of a multiplicity of external perceptions, before its synthetic function is generalized in Ideen I to the constitution of each and every transcendant and immanent objectivity. Then it is precisely such a generalization which, as it defines Husserl’s concept of « phenomenon » itself as a unity constituted in a multiplicity synthesized through an horizon, implies theoretical developments related to phenomenology’s methodical operations — épochè, eidetic reduction and intentional analysis, phenomenological reflexion — in virtue of which such phenomena can be studied, developments we try to follow in the second part of this work. At this point, we are finally led to two main results: first, we’re from now on able to value the differentiated significance of the concept of « horizon » in both versions of phenomenology; secondly, and more importantly, by radically distinguishing those two ways of doing phenomenology, we pave the way to (and justify theoretically) a further appropriation of Husserl’s phenomenology that, more than a century after the publication of Ideen I, is still to be carried out.
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O crepúsculo da tragédia: arte e platonismo na obra do jovem Nietzsche / Le crépuscule de la tragédie: art et platonisme dans l oeuvre du jeune Nietzsche

Bellei, Alexandre Augusto 22 June 2007 (has links)
Made available in DSpace on 2017-07-10T18:26:08Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Dissertacao Alexandre Augusto Bellei.pdf: 710329 bytes, checksum: d314819c6e25af613a4a700cd683e338 (MD5) Previous issue date: 2007-06-22 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / On examine l oeuvre du jeune Nietzsche, spécialement La naissance de la tragédie, à la recherche de la compréhension de ses fondements critiques en relation à la pensée occidentale, marquée, fondamentalement, par l influx du platonisme. Pour la collecte de données, on utilise la recherche dans les oeuvres de la jeunesse nietzschienne et aussi dans les oeuvres de Richard Wagner, Arthur Schopenhauer et Platon. On indique comme résultats principaux : a) les influences de Schopenhauer et Wagner dans la théorie esthétique de Nietzsche, basée sur les impulsions apolliniennes e dionysiaques des arts; b) la théorisation esthétique de Nietzsche comme consolation métaphysique de la vie; c) la relation antipodique entre la métaphysique esthétique de Nietzsche et la critique des arts selon Platon; d) le platonisme, vu à partir de la survalorisation de la pensée logico-scientifique, au détriment des expériences émotives de l art; e) la relativisation de la vérité dans l esthétique nietzschienne / Investiga a obra filosófica do jovem Nietzsche, especialmente O nascimento da tragédia, na busca da compreensão de seus fundamentos críticos em relação ao pensamento ocidental, marcado, fundamentalmente, pelo influxo do platonismo. Para a coleta de dados, utiliza-se pesquisa nas obras da juventude nietzschiana como também nas obras de Richard Wagner, Arthur Schopenhauer e Platão. Aponta como principais resultados: a) as influências de Schopenhauer e Wagner na teoria estética de Nietzsche, baseada nos impulsos apolíneo e dionisíaco das artes; b) a teorização estética de Nietzsche enquanto consolo metafísico para a vida; c) a relação antipódica entre a metafísica estética de Nietzsche e a crítica das artes segundo Platão; d) o platonismo, visto a partir da sobrevalorização do pensamento lógico-científico, em detrimento das vivências emotivas da arte; c) a relativização da verdade dentro da estética nietzschiana
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Nouvel éclairage sur la notion de concept chez Gödel à travers les Max-Phil / A new insight into Gödel's notion of concept through the Max-Phil

Mertens, Amélie 12 December 2015 (has links)
Notre travail vise à étudier les Max-Phil, textes inédits de Kurt Gödel, dans lesquels il développe sa pensée philosophique. Nous nous intéressons plus spécifiquement à la question du réalisme conceptuel, position déjà défendue dans ses écrits publiés selon laquelle les concepts existent indépendamment de nos définitions et constructions. L’objectif est de montrer qu’une interprétation cohérente de ces textes encore peu connus est possible. Pour ce faire, nous proposons une interprétation de certains passages, interprétation hypothétique mais susceptible d’apporter de nouveaux éléments à des questions laissées sans réponse par les textes publiés, telles celles relatives au réalisme conceptuel. Cette dernière position ne peut être comprise que par un éclairage de la notion de concept chez Gödel. Les concepts sont des entités logiques objectives, au cœur du projet d’une théorie des concepts conçue comme une logique intentionnelle et inspirée de la scientia generalis de Leibniz. L’analyse des Max-Phil souligne que la notion de concept et la primauté du réalisme conceptuel sur le réalisme mathématique ne peuvent se comprendre qu’à la lumière du cadre métaphysique que se donne Gödel, à savoir d’une monadologie d’inspiration leibnizienne. Les Max-Phil offrent ainsi des indices sur la façon dont Gödel reprend et modifie la monadologie de Leibniz, afin, notamment, d’y inscrire les concepts. L’examen de ce cadre métaphysique tend également à éclaircir les rapports entre les concepts objectifs, les concepts subjectifs (tels que nous les connaissons), et les symboles (par lesquels nous exprimons les concepts), mais aussi les rapports entre logique et mathématiques. / Our work aims at studying the unpublished texts of Kurt Gödel, known as the Max-Phil, in which the author develops his philosophical thought. This study follows the specific issue of conceptual realism which is adopted by Gödel in his published texts (during his lifetime or posthumously), and according to which concepts are independent of our definitions and constructions. We want to show that a consistent interpretation of the Max-Phil is possible. To do so, we propose an interpretation of some excerpts, which, even if it is only hypothetical, can give new elements in order to answer open questions of the published texts, e.g. questions about conceptual realism. This last position is not understandable without explaining Gödel’s notion of concept. For him, concepts are logical and objective entities, and they are at the core of a theory of concepts, which is conceived as an intensional logic, following Leibniz’s scientia generalis. The analysis of the Max-Phil underlines that we can understand the notion of concept and the primacy of conceptual realism over mathematical realism only in the light of Gödel’s metaphysical frame, i.e. of a monadology inspired by Leibniz. Thus the Max-Phil shows how Gödel reinvestigates Leibnizian monadology, and offers some clues on the modifications he makes on it in order to include concepts. The examination of this metaphysical frame tends to elucidate the relationships between objective concepts, subjective concepts (as we know them) and symbols (through which we express concepts), and also the relationship between logic and mathematics.
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« De Relativis » : La doctrine des relatifs jusqu’aux synthèses d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin / "De Relativis" : the doctrine of relative beings until the synthesis of Albert the Great and Thomas Aquinas

Raffray, Matthieu 09 October 2015 (has links)
Le primat de la relation est une caractéristique fondamentale des philosophies contemporaines comme des évolutions récentes de la théologie : le but de cette étude est de retracer les développements de la notion de relation jusqu’aux grandes synthèses théologiques du 13è siècle, afin d’évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle des relationalismes contemporains. Après avoir étudié la naissance d’une ontologie des êtres relatifs chez Platon et Aristote, ainsi qu’à travers les ambiguïtés de leurs transmissions, nous montrons comment les théologiens de l’Antiquité ont exploité ces fondements philosophiques, autour des modèles de « l’attribution différenciée » chez Augustin et de « l’accidentalité différenciée » chez Boèce. Au 12è siècle, ces modèles antiques ont à leur tour donné lieu à un changement de paradigme, au sujet de la predicatio in divinis, de Gilbert de Poitiers jusqu’à Pierre Lombard. Nous centrons alors notre étude sur les synthèses sententiaires d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin, qui exploitent l’un et l’autre la notion comme l’élément clef d’une description unitaire et structurée de l’édifice théologique. Albert emploie une notion typiquement aristotélicienne de la relation comme instrument pour édifier une théologie cohérente et rationnelle ; Thomas développe ces intuitions albertiennes et met en œuvre une vue ordonnée du Monde dans ses rapports avec Dieu, dont la condition, contrairement à de nombreuses lectures thomistes, est la stricte accidentalité de l’être relatif. A l’issue de ce parcours historique, on aura donc mis en évidence la tentation platonisante qui constitue la source conceptuelle des relationalismes contemporains. / The primacy of relation is a fundamental characteristic of contemporary philosophies as well as recent evolutions of Christian theology: the goal of this study is to describe the first developments of the notion of relation up to the great theological synthesis of the 13th century, in order to evaluate the historical foundations and the conceptual validity of the contemporary “relationalisms”. After studying the birth of the ontology of relative beings by Plato and Aristotle, as well as through the ambiguities of their transmissions, we show how the theologians of Antiquity exploited those philosophical sources using two models: the “differentiated attribution” with Augustine, and the “differentiated accidentality” with Boethius. During the 12th century, those two antique models became in their turns the origin of a change of paradigm on the problem of predicatio in divinis, from Gilbert of Poitiers to Peter Lombard. We then center our study on the sentential synthesis of Albert the Great and Thomas Aquinas, who both exploited the notion of relation as a key-element of a united and well-structured description of their theological thought. Albert uses a typical Aristotelian notion of relation as a tool for building a coherent and rational theology; Thomas develops those albertian intuitions and organizes a well-ordered view of the World in its relations to God, whose condition, contrary to many thomistic interpretations, is a strictly accidental conception of the relative beings. At the end of this historical path, we will then have shown the Platonist temptation which constitutes the conceptual source of the contemporary “relationalisms”.
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Le corps maternel : le lieu de la métaphysique / The maternal body : the place of metaphysics

Del Aguila, Ursula 26 January 2017 (has links)
Cette étude traque le corps maternel dans l’histoire de la métaphysique. Chez Platon, il oscille entre chôra, nourrice du vivant, et matrice animale qui gouverne le corps féminin Mais la chôra, n’est pas
« Triton Genos » mais premier environnement de l’être qui est exproprié dès son origine. S’en suit l’errance du corps maternel fondatrice de la métaphysique. La volonté d’effacer le corps maternel est au cœur de la métaphysique définie comme haine et jalousie à l’égard de ce corps. Aristote théorise l’engendrement en soi mais inaugure la tradition de l’infériorisation des femmes due à leur matrice que la médecine gréco-­‐latine entérine. Le christianisme comme « métaphysique des sexes » invente une figure du corps maternel purifié avec la Vierge Marie. Aux XVIIe et XVIIIème siècles, le sujet possède son corps et ses enfants et assombrit la dignité de la personne. Le corps maternel agonise et ce matricide dit la nouvelle économie libidinale qui perpétue l’enfouissement renouvelé de la mère. Le corps qui arrive est machine, sans organes et sans utérus. Un corps fabriqué, instrument de soi, qui célèbre la naissance sans mère. Le corps auto-­‐engendré dit le phantasme masculin d’en passer sans le corps maternel. Son analyse dans la cartographie des philosophes femmes du XXème siècle, universaliste, différentialiste, queer, cyborg, est incontournable. Le point culminant de notre étude mesure les enjeux actuels des biotechnologies, phase finale de l’effacement du corps maternel puisqu’elles tendent à l’externaliser et à l’assujettir. Devant le commencement radical qu’ouvre la naissance qui se fait grâce à la chair matricielle pensante des femmes, ne faudrait-­‐il pas bâtir la nouvelle métaphysique sur une ontologie de la vie basée sur l'ordre symbolique de la mère, seule issue possible pour sortir du désordre de la pensée ? / This study seeks to uncover the maternal body in the history of Metaphysics. In Plato, it varies between the chora, nurse of the living and the animal matrix which rules the feminine body. However, the chora is not « triton genos » but the first environment of the being who is expropriated from its origins. The maternal body can begin to wander and Metaphysics lays on that wandering. The Will of erasing it is at the heart of Metaphysics defined as hatred and jealousy. Aristotle thinks through the Begetting in itself but also ushers in the tradition of devaluing Women’s bodies in particular their womb, which is exactly what the Greek Latine Medicine confirms. The Christianity as “Metaphysics of the Sexes” invents a purified figure of the maternal body with the Virgin Mary. With the XVII and XVIIIe centuries, the subject owns his body and his children and this darkens the Dignity of the Person. The maternal body is dying and this matricide illustrates the upcoming libidinal Economy that perpetuates the burial of the Mother. The new body is a machine, without organs and without a womb. This manufactured body, tool of the Self, celebrates the Birth without the Mother. The self-begotten body represents the male fantasy to procreate without the female body. Analysis of it in the cartography of Women Philosophers, alternately universalist, differentialist, queer, cyborg is highly needed. The climax of this study measures the actual stakes of Biotechnologies, considering them as the final step of a large and global Erasing of the maternal body in an attempt to externalise and enslave it. In front of the radical beginning that opens Birth, made possible by the female thinking matrix flesh, why not build a new metaphysics upon the Symbolic Order of the Mother, this is the only way to leave forever the original Disorder of philosophical Thinking?
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Fascisme imaginaire : imaginaire du Fascisme dans l'art italien contemporain (1945-2015) / Imaginary fascism : creating memories through contemporary Italian art (1945-2015)

Héry-Montanes, Emilia 02 December 2016 (has links)
Pendant soixante-dix ans, de 1945 à 2015, les artistes italiens ont, à travers leurs œuvres, mené un travail de mémoire. Entre une génération née avant le Fascisme, une alors qu'il est à l'apogée de sa puissance impérialiste, une autre après la guerre et enfin une génération de jeunes artistes nés trente ans après la fin du conflit, les mémoires singulières et collectives se bousculent. L'objectif de cette recherche est de reconstruire l'histoire de ces témoignages sur un passé vécu ou pas, et de donner les outils pour comprendre les conditions de leur genèse. Parler de la mémoire à travers des œuvres d'art est une expression intime, singulière, mais également un acte éminemment politique. Les manipulations de la mémoire du Fascisme influencent-elles tout au long de la période la création sur le sujet ? Quelles postures les artistes adoptent-ils face aux problématiques soulevées par une redéfinition du danger fasciste alors que la dictature est officiellement terminée ? Quelles formes plastiques sont données à ces remémorations et réactualisations ? / Over a period spanning 70 years, 1945 through 2015, ltalian artists carried out a "memory" endeavour for those generations that were bom before the fascist era, during the period of its highest imperialistic aims, during the aftermath of the war, and even for the generation of those artists bom 30 years after the end of the war. As a result, a multitude of individual and collective memories had emerged. This work aims to reconstruct and track the history of these memories (whether or not actually experienced by the artist), and to provide the tools to understand the genesis ofthese memories. Analysing "memory" through art pieces is an intimate, singular, and political act. To what extent fascist memory manipulations affect artistic creations? How do the artists react and position themselves, once confronted with the problems of re-defining "Fascism", after the dictatorship fell? Which new "plastic forms" emerge from these new adaptations of individual and collective memories? / Durante settant'anni, dal 1945 al 2015, gli artisti italiani, attraverso le loro opere, hanno svolto un lavoro di memoria. Fra una generazione nata prima del Fascismo, una nata quando questo è al culmine della sua potenza imperialista, un'altra nata dopo la guerra e infine una generazione di giovani artisti nati trent'anni dopo la fine del conflitto, le memorie individuali e collettive si affollano. L'obiettivo di questa ricerca è di ricostruire la storia di queste testimonianze su un passato, vissuto o no, e di fomire gli strumenti per capire le condizioni della loro genesi. Parlare della memoria attraverso le opere d'arte è un'espressione intima, singolare, ma allo stesso tempo un atto eminentemente politico. Nel periodo preso in esame, le manipolazioni della memoria del Fascismo influenzano la creazione su questo tema? Quai è la posizione degli artisti di fronte alle problematiche nate da una ridefinizione del pericolo fascista, sebbene la dittatura sia ufficialmente caduta? Quali forme plastiche son date a queste rimemorazioni e riattualizzazioni?

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