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Sur l'interprétation Heideggérienne du chapitre "Du schématisme des concepts purs de l'entendement" de la critique de la raison pure de KantSt-Aubin Fréchette, Laurence 08 1900 (has links)
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Sir Kenelm Digby (1603-1665), un penseur à l'âge du baroque / Sir Kenelm Digby (1603-1665), a thinker in the age of the baroquePhilippon - de Meyer, Anne-Laure 13 May 2017 (has links)
Dans le sillage des révolutions intellectuelles qui marquent l’avènement de l’époque moderne, Sir Kenelm Digby, catholique anglais, poursuit avec ardeur la connaissance du monde matériel et spirituel au gré des événements politiques qui ponctuent son époque tourmentée. À Londres comme à Paris où il est exilé, mais aussi au fil de ses nombreux voyages, Digby communique inlassablement des livres, échange des idées, et correspond sans relâche avec les savants de son époque comme Descartes, Hobbes, et Mersenne. Au sein du vaste réseau européen que constitue la jeune République des Lettres, il occupe une place de choix qui lui permet de produire une synthèse des idées en vogue. Digby participe à la sensibilité baroque que l’on définit non seulement par l’expression d’une crise liée à l’instabilité du monde et à la contradiction des choses mais aussi par la tentative de surmonter cette crise. Par ses intérêts variés pour l’alchimie, l’atomisme, la logique et la métaphysique, il tente de rendre compte, de façon baroque, du fonctionnement du monde et de l’homme afin d’en permettre la maîtrise et le gouvernement. Dans Two Treatises, il adopte et adapte l’hypothèse atomiste qui lui permet de dépeindre un monde fondamentalement chaotique, en changement permanent et agité d’une myriade de collisions invisibles qui expliquent la gravité et le magnétisme, mais aussi la reproduction ou la sympathie. Son approche démonstrative se veut un rempart contre la crise sceptique de son temps, et il ne cesse d’affirmer que la certitude est atteignable par les seuls moyens humains. Soucieux de prosélytisme, il met en relief la qualité orale de la tradition catholique et justifie la résurrection des corps, amenant au premier plan le sujet et ses perceptions, mais aussi la métamorphose comme principe explicatif clé. / In the wake of the intellectual revolutions of the early modern period, Sir Kenelm Digby, an English Catholic, endeavoured to increase the knowledge of the world, both physical and spiritual, against a backdrop of political turmoil. From London as from Paris, where he was in exile, the well-travelled Sir Kenelm sent books, communicated, and discussesd ideas tirelessly with the main thinkers of the time such as Descartes, Hobbes and Mersenne. His prominent place within the dense network of the incipient Republic of Letters allowed him to produce a seminal synthesis of the ideas then in circulation.Digby partook in the baroque sensitivity that we can define as the expression of a crisis linked to instability and contradiction, as well as the attempt to overcome it. Delving into alchemy, atomism, logic, and metaphysics, he strove to account for the secret workings of the world and of man in order to enable their mastery and government. In Two Treatises, he adopted and adapted the atomist hypothesis that allowed him to depict a deeply chaotic world, ridden with permanent change and fraught with innumerable and invisible clashes that explained all physical phenomena such as gravity, magnetism, generation, and sympathy. He aimed to proceed in a demonstrative manner so as to stave off the rampant crisis of scepticism, and he hammered through the idea that certainty was achievable by mere human means. In a proselyte effort, he tackled burning issues in the wake of the Reformation, promoting the oral quality of the Catholic tradition and the resurrection of bodies, while bringing forward the thinking individual and his perceptions, as well as the concept of metamorphosis, as key explanatory principles.
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Heidegger et la question du mal / Heidegger and the question of evilDonnet, Benoît 07 April 2018 (has links)
« C’est seulement lorsque nous nous ouvrons à ce qui est plein de secret et plein de grâce comme à cela qui nous donne proprement à penser, qu’il nous est aussi donné de penser ce que nous tenons pour la malignité du mal », notait Heidegger au moment de méditer la vérité de l’être dans l’exploration de la dimension inouïe au sein de laquelle elle se déploie, à l'heure de mettre fin à la philosophie pour commencer seulement à penser.Comment comprendre que l’expérience du mal ait pu accompagner le chemin de la pensée ? N’est-ce pas cette singulière concomittance qui en éclaire, à l’époque du nihilisme, l’implacable urgence, ainsi que l’indifférence apparente aux questions éthiques ? Car si le mal est accessible à la pensée par delà la différence ontologique, c'est qu'il n’est pas qu’une valeur et excède la législature de la morale. Que signifie-t-il alors et que peut vouloir dire en lever le règne ?Répondre à cette question n'ira pas sans impliquer un retour sur la signification philosophique et théologique du mal, au moment d'en attester, à l'instant de penser, l'incomplétude. Le champ dans lequel Heidegger a pu de manière ou d'autre faire sienne cette tâche n’implique-t-il pas alors de soustraire au silence sa singulière relation au christianisme, dont la morale à laquelle il s'agit de retrancher la vérité du mal porte aussi la trace ?Et si la pensée de l’Ereignis s’accomplit comme surmontement de tout mal, si c’est la paix des choses et des mortels qu’il s’agit d’y construire, la résonance du silence qui structure la langue pour en faire le plus haut de ses modes et dont nous recevons en y répondant ce que nous avons de plus propre, le dire, de quelle paix la pensée en chemin peut-elle porter l'annonce ? Quel sens revêt à cet égard la responsabilité dont l’essence de la langue nous rend face à l’être, titulaires ? / As he takes to addressing the question of being, Heidegger writes: « Only when we open ourselves to what is full of secrets and full of grace as we do to something that makes us think, are we also enabled to think what we consider as the malignancy of evil. »How is one to understand that the experience of evil goes along with the path of thinking ? Is it not this concurrence alone that can explain why evil seemingly ignores ethical questions ? For one can think of evil beyond mere metaphysics as it is not only a value and overrides the laws of morality. What is, then, the meaning of evil, and what could it possibly mean to undo its domination ? Answering this question necessarily implies to reassess the philosophical, and biblical, meaning of evil, with its incompleteness being asserted as the thinking process begins. Aiming at uprooting the truth of evil out of the Christian morality, marked as it is by silence, one wonders whether the field in which Heidegger sets out to make this task his own in one way or another, indeed involves to remove silence off its special relationship to Christianity ?
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Sur l'interprétation Heideggérienne du chapitre "Du schématisme des concepts purs de l'entendement" de la critique de la raison pure de KantSt-Aubin Fréchette, Laurence 08 1900 (has links)
Cette analyse porte sur le schématisme des concepts purs de l’entendement, tel que présenté par Emmanuel Kant dans la Critique de la raison pure et interprété par Martin Heidegger. La lecture proposée par Heidegger est critiquée par un bon nombre de commentateurs dans la
mesure où ils considèrent que son interprétation ne lui sert qu’à faire valoir ses propres
théories philosophiques au sujet du Dasein et de l’ontologie fondamentale. Notre approche se
distingue de la leur dans la mesure où nous tentons de comprendre les raisons qui ont poussé Heidegger à défendre l’interprétation du schématisme qui est la sienne. Notre étude s’attarde au texte de Kant de manière à en souligner les éléments qui ont permis à Heidegger d’établir sa lecture, telle qu’il la présente dans son ouvrage de 1929, ayant pour titre Kant et le
problème de la métaphysique. La méthode utilisée est comparative, car notre but est de
démontrer la valeur de l’interprétation heideggérienne contre celle des commentateurs qui le
critiquent pour des raisons insuffisantes. Bref, le thème du schématisme kantien est analysé de long en large et la conclusion à laquelle nous parvenons est que Heidegger a permis des
avancées philosophiques considérables par son herméneutique de la Critique et qu’il est
nécessaire de leur accorder l’attention qui leur est due. / The subject of this analysis is the schematism of the pure concepts of understanding, as
presented by Emmanuel Kant in The Critique of Pure Reason and interpreted by Martin
Heidegger. The reading proposed by Heidegger is criticized by a large number of commentators because they consider that his interpretation only serves to give value to his
own philosophical theories on Dasein and on fundamental ontology. Our approach is different
from theirs in that we are trying to understand the reasons that justify Heidegger in his
interpretation of schematism. Our study dwells on Kant's text in order to extract the elements
that allowed Heidegger to build up his thoughts, as he presented them in 1929 in Kant and the
Problem of Metaphysics. The method used is comparative, since our goal is to demonstrate the relevance of Heidegger's interpretation against the commentators who have insufficient
reasons to criticize him. In short, the theme of Kant's schematism is analyzed thoroughly and
the conclusion we come to is that Heidegger allowed for considerable philosophical progress
with his hermeneutics of the Critique and that it is necessary to give them the attention they
deserve.
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Figures du détective dans le polar américain contemporainCarron, Delphine 09 November 2013 (has links) (PDF)
Le polar américain contemporain se pose en continuité et en rupture avec l'âge d'or des années 1930-1950 en reprenant les codes et représentations mythiques du hard-boiled et du modèle anglais pour les confronter au monde contemporain. A la ville des années 1930, terrain privilégié du détective progressant méthodiquement vers la clé de l'énigme, s'oppose l'univers urbain contemporain - New York et plus particulièrement Brooklyn - au coeur duquel l'énigme initiale reste sans véritable dénouement. Les méthodes traditionnelles n'ont plus cours, laissant place à l'incertitude et au doute ; il n'est plus question de héros triomphant contre le Mal au coeur de l'univers urbain, mais des efforts d'un détective perdu dans sa propre fragmentation. Ainsi, la focalisation ne porte plus sur l'aboutissement de l'enquête mais sur la quête interne du détective qui, avant même d'élucider le mystère, est d'abord en quête de lui-même. Le polar d'avant-garde sous toutes ses formes, et en particulier la bande dessinée et le roman, détrône le statut mythique du détective pour en proposer de multiples figures, prétextes à la redéfinition des codes bien connus du genre et à l'exploration métaphysique du monde contemporain.
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Le rôle de l’imagination dans l’expérience spirituelle d’Ibn al-ʿArabī et de Jakob BöhmeProulx, Daniel 11 1900 (has links)
Henry Corbin a écrit qu’« un Maître Eckhart et un Jacob Boehme eussent parfaitement compris Ibn ʿArabî, et réciproquement. » Mais comment assurer ce dialogue et cette compréhension réciproque pressentie par Henry Corbin? Cette recherche porte essentiellement sur les conditions de possibilités de ce dialogue, puisque la comparaison entre Ibn al-ʿArabī et Böhme n’est encore qu’à ses balbutiements.
En choisissant le prisme de l’imagination, le but est double : pouvoir traiter de manière non réductrice les phénomènes spirituels en parcourant et analysant la logique spécifique de l’imagination ; et, sous l’égide de la hiérohistoire, explorer le rôle de l’imagination dans la métaphysique et l’éthique d’Ibn al-ʿArabī et de Böhme. Il s’agit donc d’essayer de lire Ibn al-ʿArabī et Böhme comme ils lisaient eux-mêmes le Livre révélé de leur tradition respective.
Au final, il appert que le théophanisme caractéristique tant de la métaphysique d’Ibn al-ʿArabī que de celle de Böhme est une riche terre d’accueil de l’imagination et de l’imaginal. Et que, si la comparaison strictu sensu entre Ibn al-ʿArabī et Böhme est impossible, l’esprit comparatif et transdisciplinaire de cette recherche, ainsi que la méthode phénoménologico-herméneutique, offrent de nouvelles avenues de réappropriation pour l’ensemble des phénomènes spirituels. / Henry Corbin wrote that a “Meister Eckhart and Jacob Boehme would fully understand Ibn ʿArabî, and vice versa.” But how can we ensure this dialogue and mutual understanding anticipated by Henry Corbin? This research is essentially on the conditions of possibilities of this dialogue, especially because the comparison between Ibn al-ʿArabī and Böhme is still in its infancy.
By choosing the prism of the imagination, the goal is twofold: approach spiritual phenomena in a non-reductive way by browsing and analyzing the specific logic of imagination; and, under the auspices of the concept of hierohistory, explore the role of imagination in the metaphysics and ethics of Ibn al-ʿArabī and Böhme. It is therefore an effort to read Ibn al-ʿArabī and Böhme as they read themselves the revealed book of their respective tradition.
Finally, it appears that the theophanism characteristic of the metaphysics of both Ibn al-ʿArabī and Böhme is a rich haven for imagination and imaginal. If the comparison between Ibn al-ʿArabī and Böhme is stricto sensu impossible, the comparative and transdisciplinary spirit of this research, as well as its the phenomenological-hermeneutic method, opens up new avenues of re-appropriation for all spirituals phenomena.
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Vers une philosophie du Web : le Web comme devenir-artefact de la philosophie (entre URIs, tags, ontologie (s) et ressources)Monnin, Alexandre 08 April 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse entend prendre acte de l'importance du Web d'un point de vue philosophique. Importance double : à la fois comme objet de recherche, qui, dans le sillage du Web Sémantique et de l'architecture du Web, à des titres divers, entre en résonance évidente avec les problématiques classiques de la métaphysique et de la philosophie du langage. Dans cette perspective, nous étudions quelques-uns de ses composants principaux (URI, ressources, tags, etc.). En parallèle, nous soulignons son importance au regard de la question du devenir de la philosophie elle-même. En effet, le travail entrepris ne s'est nullement contenté de projeter les concepts à priori d'une philosophia perennis. Il a consisté, au contraire, à interroger les architectes du Web eux-mêmes pour faire émerger leur métaphysique empirique, en observant les controverses qu'elle a suscitées. Prendre acte de la portée ontogonique d'une pratique telle que " l'ingénierie philosophique ", selon l'expression de Tim Berners-Lee, pensée ici comme la production de nouvelles distinctions dans un monde en train de se faire, nous conduit à mener une réflexion plus vaste sur la nature de l'objectivation. Celle-ci rejoint en fin de compte des préoccupations politiques, dans la perspective de l'établissement d'un monde commun, auquel le Web participe activement.
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Agir en vertu d'un autre : Thomas d'Aquin et l'ontologie de l'instrument / In virtue of another : Aquinas on instrumentsEhret, Charles 23 November 2017 (has links)
Le présent travail est une analyse du concept d’instrument qui en fait apparaître les exigences théoriques et demande si et dans quelle mesure le système de Thomas d’Aquin les remplit. D’abord, on montre que la notion d’instrument telle que Thomas la définit en général et conformément à l’aristotélisme dont il hérite — à savoir, comme un «moteur mû» — est contradictoire, dans la mesure où rien, d’après Thomas, ne peut être à la fois moteur et mû selon le même mouvement. Ensuite, on montre que la notion d’instrument telle que Thomas la redéfinit dans le contexte restreint de sa théologie sacramentelle — à savoir, comme ce qui «agit en vertu d’un autre» — échappe à cette contradiction, même si elle est, à son tour, problématique, parce qu’elle implique qu’un même pouvoir (virtus) transite de l’agent principal à l’instrument. Il faut étudier le modèle auquel Thomas renvoie — à savoir, l’être intentionnel des espèces sensibles — pour répondre à ce problème : il s’agit alors de montrer comment l’apparence peut être conçue comme une propriété en transit numériquement identique en plusieurs sujets (la chose, le milieu, le percepteur). Enfin, on justifie l’application de ce modèle au pouvoir instrumental grâce à deux thèses centrales de l’ontologie thomasienne des pouvoirs — à savoir, qu’ils sont distincts de la forme substantielle et qu’ils en fluent — qui reviennent à accorder au pouvoir, comme tel, le même statut ontologique qu’à l’espèce sensible, c’est-à-dire un être intentionnel (esse intentionale). On en conclut que ce qui fonde, en définitive, la causalité instrumentale, ce n’est pas tant la physique d’Aristote que l’ontologie des pouvoirs de Thomas. / The aim of this study is to offer a better understanding of instrumental causation in Aquinas. It starts by calling into question the idea that an instrument is a « moved mover ». Behind this apparently innocuous phrase lurks a contradiction, for, as Aquinas states, it is impossible for something to both be a mover and be moved according to the same motion. Having argued that this contradiction may not be satisfyingly solved, an alternate definition is suggested, according to which an instrument acts "in virtue of another". Indeed, according to Aquinas’s sacramental theology, an instrument acts insofar as it contains a certain power (virtus). This power isn’t its own, but the individual property of something else, namely the principal cause. The question here is to account for what seems to be a transferable trope: an individual power present both in the principal and in the instrumental cause. Aquinas does this by comparing the power in the instrument to the species of color in the air. We follow this cue. First, by understanding how a sensible species may be understood as numerically identical across different subjects, namely the sensible object, the medium and the perceiver. Second, by turning to Aquinas’s thesis that powers are distinct and flow from a thing’s substantial form. This, it is argued, amounts to granting powers the same ontological status as sensible species, namely intentional being (esse intentionale). The study concludes that it is not Aristotelian physics but Aquinas’s metaphysics of powers that ultimately grounds instrumental causation.
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Laisser s'imposer l'être : appartenance et métaphysique des transcendantaux dans Vérité et méthode de H.-G. GadamerScraire, Mathieu 02 1900 (has links)
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Substance, continuité et discrétion d'après Guillaume d'Ockham / Substance, continuity and discretion according to William OckhamRoques, Magali 07 December 2012 (has links)
Dans ce travail de doctorat, nous avons pour objectif de reconstituer les présupposés et les conséquences de la thèse ockhamiste selon laquelle la quantité n’est pas réellement distincte de la substance ou de la qualité. Cette thèse est formulée dans les écrits philosophiques et théologiques de Guillaume d’Ockham, logicien et théologien anglais du début du XIVe siècle (1285-1349). La thèse est organisée en trois parties. La première partie a pour objet la question de savoir comment s’organise la catégorie de quantité si l’on admet que la quantité n’est pas réellement distincte de la substance ou de la qualité. La deuxième partie, consacrée à la physique de la quantité, traite de chacune des trois espèces de quantité, la quantité permanente continue (l’extension spatiale), la quantité successive (le mouvement et le temps) et la quantité discrète (le nombre). Enfin, la troisième partie consiste en une description et une évaluation de la théorie ockhamiste de la structure métaphysique de la substance / The aim of this PhD dissertation is to reconstruct the assumptions and consequences of the ockhamist thesis according to which quantity is not really distinct from substance or from quality. This thesis can be found in the philosophical and theological writings of William of Ockham, a logician and Franciscan theologian from the beginning of the 14th century (1285-1349).The dissertation is divided into three parts. The first part deals with the question how the category of quantity is organised if one assumes that quantity is not really distinct from substance or from quality. The second part is dedicated to the physics of quantity. Each species of quantity is examined, that is permanent continuous quantity (spatial extension), successive quantity (motion and time) and discrete quantity (number). Lastly, the third part consists in a description and an evaluation of the ockhamist theory of the metaphysical structure of substance
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