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Réinventer la démocratie : le budget participatif : de Porto Alegre à MontréalRabouin, Luc January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Etude sociologique des émeutes en Algérie : perspectives comparatistes / Sociological study of riots in Algeria : comparative perspectivesIssaadi, Abdelghani 30 June 2017 (has links)
Etude sociologique des émeutes en Algérie, perspectives comparatistesCette thèse s’intéresse à l’étude sociologique des émeutes en Algérie. Pour ce faire, Elle tente de comprendre les mécanismes qui président au déclenchement de l’émeute. Cela passe d’abord par une interrogation sur les liens que peut entretenir l’émeute avec les différents contextes, puis par une proposition d’une perspective comparatiste entre les émeutes algériennes et françaises. Ce travail de recherche s’interroge sur les facteurs distinctifs qui expliquent la singularité des émeutes en Algérie, en accordant une attention particulière aux « répertoires d’actions » (Tilly et Tarrow, 2008) qui ont été utilisés par les jeunes émeutiers. Il s’agit aussi de s’intéresser aux questionnements sur la nature de système politique algérien et son rôle dans le déclenchement de l’émeute, ainsi que les conditions sociales favorables au passage à l’action émeutière. Cette étude sur la sociologie des émeutes se situe au carrefour de la sociologie et de la sociohistoire en s’appuyant à la fois sur des analyses qualitative et quantitative. Ce travail est axé sur des entrevues qualitatives menées en grande partie avec des jeunes. À cela se sont ajoutés des entretiens menés avec d’autres différents acteurs et ce, dans l’objectif de compléter notre enquête.Cette étude montre que le contexte politique occupe une grande place dans l’émergence de ce phénomène social qui est l’émeute. Celle-ci tire son origine dans la frustration ressentie par la jeunesse Algérienne au même titre que dans la fermeture du champ politique et la nature autoritaire de l’État algérien. Cette étude a mis en rapport l’émeute et le malaise social découlant d’abord d’un processus structuré, qui commence par la paupérisation et la précarisation des classes populaires. Ces émeutes ne sont pas détachées du contexte social et de cette « frustration relative » (Gurr, 1970 ; Corcuff, 2009). / Sociological study of riots in Algeria, comparative perspectives.This thesis deals with a sociological study about riots in Algeria. To do this, it seeks the comprehension of mechanisms that cause riots. It starts with questioning the links between riots and different contexts, and then it ends with a proposition of a comparison between riots in Algeria and France. This research paper tends to find out the distinguishing factors which explain the particularity of riots in Algeria through taking into account a special attention to “events repertory” (Tilly and Tarrow, 2008) that has been used by the rioters. It’s also a matter of questioning the nature of the Algerian political system and its role in the breaking up of these riots; as well as the social conditions that helped riots to break out.This sociological study of riots can be found between that of sociological history and sociology focusing on both quantitative and qualitative analyses. This work is based on qualitative interviews made mainly with young people. In addition to other interviews made with different categories of people for the purpose to end our investigation.This paper shows that the political context takes a great part in the emergence of this social phenomenon which is riot. This latter takes its origin from the deep frustration felt by the Algerian youth as well as the absence of political participation and the authoritarian nature of the Algerian political system.This study has put an emphasis on the relationship between riots and social difficulties resulted first from a structured process, and which begins with the pauperization and insecurity of the popular classes. These riots are not separated from the social context and what is called as “a relative frustration” (Gurr, 1970; Corcuff, 2009).
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Action collective locale en contexte de mondialisation : impact du mondialisme sur des intervenants communautaires de Saint-Jean-sur-RichelieuScott, Jonathan January 2008 (has links) (PDF)
L'univers discursif de l'action collective tant sur la scène québécoise que sur les autres scènes nationales et locales à travers le monde tend à se transformer et à se reconfigurer selon de nouvelles thématiques que nous avons nommées altermondialistes. Certains slogans produits et scandés dans les nouvelles mobilisations dites mondialistes confirment notre postulat. L'idée maîtresse motivant la production d'un mémoire de maîtrise était qu'à chaque transformation de l'État est liée une modification des stratégies des mouvements sociaux. Ainsi, le mouvement altermondialiste identifié comme étant la nouvelle action collective s'opposerait à une nouvelle forme d'État dit mondialiste reconfiguré par le processus de mondialisation néolibérale. Pour comprendre cette nouvelle réalité dans l'univers de l'action collective, nous nous sommes intéressé à la façon dont les organisations locales s'approprient ce nouveau type de discours. Plus particulièrement, nous voulions savoir si ce dernier influençait les stratégies d'action et de mobilisation des acteurs sociaux. Pour mener à bien notre recherche, nous avons identifié l'association ATTAC comme l'organisation dominante produisant et diffusant ce type de discours sur le territoire québécois. À la suite d'une revue de littérature sur l'évolution socio-historique de l'action collective en lien avec les différentes mutations des formes de l'État, nous avons identifié le mouvement altermondialiste comme une nouvelle forme d'agir collectif et regardé le rôle joué par ATTAC dans la définition de ce nouvel agir. Dans ce contexte, nous nous sommes interrogé sur la manière dont les organisations communautaires à l'échelle locale s'approprient le discours altermondialiste et les impacts de ce dernier sur les pratiques, les réflexions et les revendications organisationnelles. Pour ce faire, nous avons procédé, d'une part, à l'analyse de contenu de documents produits par les organisations locales étudiées. Ceci fut fait afin d'identifier l'occurrence des thématiques altermondialistes au sein d'organisations locales de la MRC du Haut-Richelieu et plus particulièrement de Saint-Jean-sur-Richelieu. D'autre part, nous avons réalisé des entretiens avec des militantes et militants s'impliquant dans ces mêmes organisations pour questionner leur niveau d'intégration et d'appropriation du discours altermondialistes. Au terme de cette recherche, nous avons démontré que les liens entre le mouvement localiste et le mouvement mondialiste reposait sur une interface partagée entre des organisations régionales et nationales à vocation territoriale ou sectorielle et sur des actions militantes portées par des intervenants du communautaire. Nous avons montré comment les enjeux locaux pouvaient transiter vers le mouvement altermondialiste par l' intermédiaire d'organisations nationales teIles qu'ATTAC-Québec. Par contre, nous n'avons pas décelé l'émergence d'une nouvelle tendance au sein du mouvement communautaire québécois du Haut-Richelieu qui serait marquée par une intégration harmonieuse et symbiotique des revendications locales et antimondialistes. De fait, si l'État-nation moderne est en transition, cette dernière n'est pas encore complétée et son effet sur les mouvements sociaux fordistes et post-fordistes est faiblement senti. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action collective, Altermondialisme, ATTAC, ATTAC-Québec, État, Néolibéralisme, Organismes communautaires, Mondialisation, Mouvement social, MRC du Haut-Richelieu, Saint-Jean-sur-Richelieu.
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Identités en conflit : gouvernementalité, action collective et démocratieMorissette, Benoît January 2008 (has links) (PDF)
Plusieurs théories sociales et politiques avancent que les nouveaux mouvements sociaux participent au renouvellement de la démocratie actuelle, souvent parce qu'ils remettent à l'ordre du jour la question du bien commun ou qu'ils proposent de nouveaux modèles de participation politique. La théorie des nouveaux mouvements sociaux suggère que ces nouvelles formes d'action collective constituent une force de démocratisation du quotidien. Pour celle-ci, les nouveaux mouvements sociaux ancrent leurs actions dans les valeurs apparues avec la société postindustrielle. L'émergence de ces nouvelles valeurs marquerait un changement d'orientation des forces de contestation politique. De luttes pour la redistribution, incarnées par le mouvement ouvrier, elles se présentent maintenant comme des luttes identitaires. À la différence du mouvement ouvrier dont les actions visaient à prendre le pouvoir politique afin de réaliser son objectif historique: le socialisme, les nouveaux mouvements sociaux ont abandonné toute prétention à l'exercice du pouvoir de l'État. Leurs actions chercheraient dorénavant à libérer des champs d'autonomie. En s'inscrivant dans le cadre du concept de gouvernementalité, élaboré par Michel Foucault, ce mémoire explique plutôt les nouvelles formes d'action collective par l'émergence d'un nouveau dispositif: l'État libéral avancé. Les nouveaux mouvements sociaux constituent ainsi des forces de contestation politique spécitiques à l'actuel dispositif de gouvernement. Les formes et les finalités de ces luttes sont dès lors redevables de la transformation des technologies du pouvoir employées par l'État libéral et de la rationalité politique qu'elles mettent en oeuvre par leur fonctionnement. Dans ce contexte, les actions collectives se présentent comme le résultat d'un processus de construction identitaire où des individus se réunissent pour contester l'identité que leur assigne un mécanisme de gouvernement et revendiquer une identité alternative. Elles apparaissent dès lors comme des contre-conduites dont l'objectif consiste à articuler des relations de pouvoir à des identités subjectives. Comme ce mémoire le suggère, si ces contre-conduites évoquent un renouvellement de la démocratie, ce n'est pas parce qu'elles portent en elles les valeurs au fondement d'institutions politiques à venir, mais bien puisqu'elles réactivent par leurs actions notre compréhension de la démocratie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pensée politique, Michel Foucault, Gouvernementalité, Action collective, Démocratie.
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The reciprocal influence of the food justice movement and the Mexican immigrant rights movement in the United StatesWatrous, Sara 03 1900 (has links) (PDF)
La présence massive de sans-papiers d'origine mexicaine aux États-Unis est un sujet qui divise le pays. Dans la crise économique actuelle, les sans-papiers sont utilisés comme boucs-émissaires pour détourner l'attention sur les vrais problèmes du système capitaliste. Dans les coulisses, par contre, il est évident que les travailleurs sans-papiers sont essentiels à l'économie des États-Unis telle qu'elle est structurée actuellement. Ce mémoire va traiter du lien entre les sans-papiers d'origine mexicaine et la grande industrie agroalimentaire américaine et, plus spécifiquement, sur le fait que le mode alimentaire dominant dépend d'un système d'immigration en faillite qui permet l'exploitation d'une proportion de plus en plus importante de la population. Du fait de la longue liste d'externalités négatives qui permet à la grande industrie agroalimentaire de produire de la nourriture rapide et bon marché, un nombre croissant de communautés dans le pays commencent à reprendre contrôle de leur système alimentaire au moyen de réseaux décentralisés et divers faisant partie du mouvement communautaire sur l'alimentation. Ces réseaux, par contre, ne saisissent pas souvent l'opportunité qui se présente pour critiquer le maltraitement des travailleurs de l'industrie agroalimentaire. Ce mémoire va argumenter que l'établissement d'un lien entre ces mouvements - surtout le mouvement pour la justice alimentaire - et le mouvement pour la justice des sans-papiers est vital pour le succès des deux ainsi que pour la réforme de l'immigration aux États-Unis. Le lien entre les sans-papiers et la grande industrie agroalimentaire est souvent ignoré. Ce mémoire est un aperçu, qui examine les aspects variés de cette intersection. Une analyse de la situation actuelle de l'immigration aux États-Unis, utilisant la théorie de colonisation interne, présentera une perspective radicalement différente de celle trouvée dans le discours dominant des médias. Comprendre les liens historiques entre le Mexique et les États-Unis et le rôle de la mondialisation dans les migrations construira la base de l'argument contre le sentiment anti-immigration qui balaie les États-Unis. Ce mémoire est un appel à plus de recherche sur le lien entre la justice alimentaire et la justice pour les sans-papiers.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sans-papiers, immigration mexicaine, justice alimentaire, altermondialisation
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Le mouvement communautaire haïtien de Montréal en tant que mouvement socialBoucard, Alix January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Teritoriální plánování a prostorová spravedlnost: Paradox regionální decentralizace a jeho dopad na region Aysén (Chilská Patagonie) / The territory management and spatial justice: the Regional Decentralization Paradox and its Impact on the Aysén region (Patagonia,Chile).Pérez Herrera, Sofía Victoria January 2014 (has links)
"Spatial Planning and Social Justice: the paradox of regional decentralization and its impact on the region of Aysén (Chilean Patagonia)" ABSTRACT The following research focuses on the problem of the spatial planning model implemented in Chile -through top-down strategies- during the last forty years, where decentralization has become an almost unreachable task. The concentration of decision-making processes in the central government, and the increasing social and economic inequalities between the fourteen regions and the metropolis of Santiago, have led to a wave of social movements from north to south of the country. The specific case of the social movement of Aysén represented a wake-up call for society, where citizens achieved to organize themselves and demand the integration of their own opinions in decision-making processes in what concerns the territory they inhabit. This movement claimed for the vindication of Aysén as a historically forgotten region by the central government. In other words, the latter calls for spatial justice and recognition of its particularities as a peripheral region. Key words: spatial planning, regionalisation, decentralisation, spatial justice, social movement, Chilean Patagonia.
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« Je ne suis pas ton compagnon mon frère ». Ayllus, syndicats et métis : construction de l’altérité et changement social dans le Nord Potosi, Bolivie / « I'm not your companion my brother ». Ayllus, syndicates and mestizo : construction of alterity and social change in Northern Potosi, BoliviaLe Gouill, Claude 08 March 2013 (has links)
En Bolivie, si les victoires électorales d’Evo Morales - le premier président « indigène » du pays - ont confirmé la force du mouvement rural bolivien, celui-ci ne reste pas moins divisé. Dans les Andes, l’organisation indigène des ayllus affronte l’organisation paysanne syndicale pour le contrôle et la définition du monde rural. La recherche présentée ici analyse ce dualisme organisationnel dans la région du Nord Potosi, à partir du concept d’« économie morale » et de l’étude de la communauté « paysanne-indigène ». La recherche accorde un rôle central au travail de terrain réalisé, tant au niveau régional qu’au niveau local avec l’étude de cas de l’ayllu Chiro, sans oublier les connexions avec le national et l’international. Elle a pour objectif de comprendre les facteurs historiques et structurels de ce dualisme, mais aussi d’analyser les constructions actuelles des catégories sociales « paysanne » et « indigène ». Le dualisme s’amplifie en effet avec l’intégration à l’économie de marché et de la société dominante autour de la gestion de la main d'œuvre et des ressources naturelles. Il s’amplifie aussi avec l’émergence de nouveaux leaders au sein des organisations sociales, qui jouent le rôle d’« intermédiaires » entre la communauté et la société environnante. Formés dans les écoles et institutions de la société environnante, ces leaders sont entrés dans une lutte au sein des différents champs du pouvoir pour représenter le monde rural autant que pour le définir. De cette dynamique, se construit une « frontière symbolique » entre les deux organisations, dont la finalité est la conquête du pouvoir politique et la gestion des projets de développement. / Evo Morales’s electoral victories - the first “indigenous” president of Bolivia - have confirmed the power of the bolivien rural movement, but it’s still stays divided. In the Andes, the Ayllus indigenous organization fights against the rural union organization for the control and the definition of the rural world. The researches analyse here this organizational dualism in the Northern Potosi, thought the “moral economy” concept and the study of the “peasant-indigenous” community. The investigation is mainly based on the fieldwork done, in the regional area, the local case of Chiro Ayllu, and the national and international connexions. Its Goal is to understand here the historical and structural processes of this dualism and analyse the actual constructions of the social categories of “peasant” and “indigenous”.The dualism is growing with the integration to the market economy and to the dominant society about the management of the Labor and natural resources. It also grows with the emergence of new leaders in the social organization, wich plays a role of intermediate between the community and the global society. Educated in shools and institutions of global society, those leaders started a a fight in different space of power to represent and define the rural world. A “symbolic boundary” between the two organizations is building from this actions, which the finality is the conquest of the politic power and the management of the development projects.
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Du South Bronx à la periferia : empreinte du hip-hopper dans la cité : anthropologie du mouvement hip-hop à Fortaleza (Brésil) / From the South Bronx to the periferia : mark of the hip-hopper in the city : anthropology of the hip-hop movement in Fortaleza ( Brazil)Ailane, Sofiane 12 December 2011 (has links)
Dans cette thèse, il est fortement question de hip-hop, mais il est un merveilleux prétexte pour pouvoir parler d’autres choses sur la ville et sur l’ambiance urbaine. Il s’agissait au départ, de s’intéresser au hip-hop, de savoir s’il existait un hip-hop à la Brésilienne et comment s'actualisait le hip-hop à Fortaleza, ville du Nordeste. À partir des premières observations, j’ai pu constater que malgré une visibilité assez faible dans la ville, le travail des organisations du mouvement hip-hop au sein des communautés dites sensibles de Fortaleza est prépondérant. Se dressait alors un paradoxe entre une relative absence du hip-hop dans l’univers sonore de Fortaleza et une « hyper-présence » dans la periferia. Il faut donc comprendre le processus qui a amené le hip-hop à se « marginaliser » au Brésil et problématiser sa territorialisation dans les quartiers. Je montre que le hip-hop à Fortaleza ne s’est pas transposé tel quel dès sa sortie du Bronx. C’est finalement en se détachant des autres expressions urbaines comme le punk et le funk carioca que le hip-hop de Fortaleza s’est forgé en tant que « voie » pour une jeunesse délaissée. Ma thèse plonge le lecteur au cœur des pratiques du « hip-hop organisé », au travers des chroniques, des ateliers d’apprentissage ou des séminaires, qui donnent à voir ce qui caractérise l’action du mouvement hip-hop à Fortaleza. J’explique comment le hip-hop en tant que porte-drapeau d’une jeunesse populaire permet, en partie, par sa politique et son esthétique de sortir des logiques discriminatoires, mais aussi de la rhétorique territoriale qui est à la base de la formation des gangs. J’estime que les pratiques liées au mouvement hip-hop, au lieu de réactiver le stigmate qui pèse sur les populations habitant les quartiers périphériques, permettent à des jeunes de mobiliser un univers de pensée, à la fois proche de leur réalité tout en créant une pratique de la spatialité où la mobilité reste centrale. Cette mobilité est importante dans l’affirmation d’une citoyenneté complète et dans la construction d’une identité qui s’appuie sur son origine « marginale » au lieu de s’en affranchir. / In this research, the main subject is hip-hop but it is a great topic to think about other matters such as the city and the urban context. At the starting point of my thesis, with my interest in hip-hop, discovering if there was a Brazilian version of hip-hop was my main objective, the question point was how it could be actualized in Fortaleza, a city located in the North East of Brazil. From the fieldwork, although I have noticed a limited visibility from its practices in the center town, the hip-hop, as a movement, was incredibly strong in the comunidades located in the suburbs of the city. There was this paradox which is interesting to issue. Thus, we need to understand the process which brought the hip-hop to be « marginalized » and territorialized into the suburbs. I argue the hip-hop does not simply transpose itself in Brazil, as an American expression from the South Bronx to the Brazilian suburbs; I prove the hip-hop constructed itself by an intense competition with other subcultures as punk and funk carioca. This process has led the hip-hop to be the voice of the marginalized suburb’s youth. My thesis is an intense work field in showing the practices of the « hip-hop organizado », by chronicles, seminars, and workshops which allow us to define what are the characteristics of the Fortaleza’s hip-hop. I explain how this music base subculture transformed itself as the voice of the youth from the suburbs, and how it allows, in certain moment and condition, the hip-hopper to avoid a discriminatory path and extract him from a territorial construction which is a common trajectory to the gangs. I think that the hip-hop practices, instead of maintain or reactivate the stigma, allow young people to travel to an another way of live, close to their reality by creating a spatial practice and increasing the mobility, in this way the hip-hopper is able to affirm a complete citizenship by constructing an identity based on his roots from the margins and not against it.
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Les formes du politique. Ethnographie d’une communauté coopérative du Mouvement des travailleurs ruraux sans-terre (MST) du BrésilFurukawa Marques, Dan 25 April 2018 (has links)
Depuis la fin des années 1980, les Coopératives de production agricole (CPA) du Mouvement des travailleurs ruraux sans-terre (MST) au Brésil symbolisent, selon celui-ci, une « forme supérieure de coopération ». Pour le MST, la Cooperativa de Produção Agropecuária Nova Santa Rita (Coopérative de production agricole Nova Santa Rita, COOPAN) représente un modèle de réussite socio-économique d’une coopérative entièrement gérée selon le modèle du « travail collectif » : une communauté stable, rentable économiquement, respectant les principes environnementaux de l’agroécologie et où le travail et la vie quotidienne sont organisés de manière collective et démocratique. Une enquête de terrain attentive révèle, cependant, les soubassements conflictuels de la construction d’une communauté démocratique. Dans ce que nous appelons une « dialectique du conflit », les acteurs sociaux du MST doivent constamment équilibrer le rapport fragile et mouvant entre l’individuel et le collectif, l’horizontalité et la verticalité, l’économique et le politique. Appuyée sur une enquête de terrain s’étalant sur cinq ans et inspirée d’un cadre théorique construit principalement à partir de la phénoménologie politique de Maurice Merleau-Ponty et complété par les pensées de Claude Lefort et d’Hannah Arendt, cette thèse propose la phénoménologie politique comme méthode ethnographique. Nous examinons ainsi la construction de la communauté COOPAN en tentant de comprendre l’institution politique d’une communauté et de ses sujets. Les trente et une familles qui composent COOPAN font la route ensemble depuis presque trois décennies. Nous avons reconstitué cette trajectoire de vie et son fonctionnement actuel dans le but de saisir les différentes formes d’apparition et de transformation du politique ou, autrement dit, les manières par lesquelles se construisent les liens sociaux, les sentiments d’appartenance, les pratiques et les normes à partir desquels se déploie une communauté politique et ses sujets, toujours en mouvement. En d’autres mots, le but est de saisir comment les expériences politiques des sujets participent à instituer un ordre social autour d’un projet politique commun, en construction permanente.
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