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L’expression artistique comme émancipation et représentation de la classe ouvrière par elle-même / Artistic expression as a way of emancipation and representation of the working class itself

Leroy, Monique 17 December 2014 (has links)
Le désir de changer la vie, de s'accomplir et de s’émanciper dans les années 1830 trouve, pour se concrétiser, une expression artistique qui se poursuit aujourd’hui sous d'autres formes. Les prolétaires du XIXe siècle décident de ne plus vivre l’insupportable. Ils prennent des heures sur leur temps de repos, pour se cultiver, se former. Ils fondent des journaux, composent des chansons, des poèmes, des pamphlets, lisent les textes des penseurs Saint-simoniens et Fouriéristes. Leur lutte emprunte les voies du régime esthétique. Cette expérience d’émancipation fait le lien, à travers le temps, avec les multiples tentatives qui se sont poursuivies pour transformer la société, avec des temps forts en 1936, 1968, 1995. Lors du mouvement social de 1995, les grévistes ont choisi l’expression cinématographique pour relater leur lutte. Un flot d’images a accompagné les grèves, tout au long des manifestations et des Assemblées Générales. Ces films aboutissent à donner une autre vision des grèves et à construire une mémoire ouvrière par les travailleurs eux-mêmes. Ils sont un contrepoint aux images et commentaires proposés par la majorité des médias. Ce sont aussi des expériences esthétiques. Cette prise de caméra par les travailleurs n’est pas nouvelle. Elle s’inscrit dans l’histoire du cinéma militant pour créer une représentation sociale du monde du travail. Il est nécessaire, pour comprendre ces différentes périodes d’émancipation, de construire et analyser les figures de cette Histoire de l’irruption de l’esthétique dans le champ de l’Histoire ouvrière. Il faut aussi s’interroger sur les significations politiques et anthropologiques de ces temps de rupture où le désir d'émancipation et d'accomplissement s'inscrit dans une dimension esthétique Au moment où la classe ouvrière est en pleine refonte de son identité, où l’on évoque la disparition de ses valeurs, il est indispensable de montrer sa combativité et les luttes qui continuent de jalonner son histoire. / The desire to change life, to be accomplished and emancipated in the 1830s was found through artistic expression. This continues today in other forms. The proletariat of the nineteenth century decided to no longer live the unbearable. They took hours on their free time, to educate and cultivate themselves. They founded newspapers, composed songs, poems, pamphlets, read the texts of thinkers like Saint-Simonian and Fourierists. Their struggle followed the routes of the aesthetic regime. This experience of emancipation is the link, through time, with other multiple attempts that continue to transform society, with highlights in 1936, 1968, 1995. During the social movements in 1995, the strikers chose cinematic expression to recount their struggle. A flood of images followed the strikers throughout demonstrations and General meetings. These films led to creating a different vision of strikes and to building a working memory by the workers themselves. They are a counterpoint to the images and comments offered by most of the media. They are also aesthetic experiences. This very use of the camera by workers is not new. It is part of the history of militant cinema that creates a social representation of the working world. It is necessary to understand these different periods of emancipation, to build and to analyze the figures in this history of the emergence of aesthetics in the field of working history. We must also question the political and anthropological significance of these breaking points where the desire for emancipation and fulfillment is part of an aesthetic dimension When the working class is being overhauled its identity, when the disappearance of its values is evoked, it is essential to show its fight and struggles that continue to stake its history.
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Égalité, mixité, sexualité : le genre et l'intime chez de jeunes catholiques du mouvement de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC-F), dans les années 1968 et au-delà (1954-1987) / Egality, coeducation, sexuality : gender and privacy issues among young Catholics of the male and female Young Christian Workers (YCW) in the sixties and beyond

Favier, Anthony 05 December 2015 (has links)
Ce travail cherche à interroger les évolutions portées par les jeunes (14-25 ans) de deux mouvements de jeunesse d'Action catholique spécialisée en parallèle durant les années 1968 et au-delà. Si l'historiographie associe classiquement le changement social des enjeux du genre et de l'intime de cette période aux acteurs sociaux que furent les étudiants ainsi qu'au phénomène de la sécularisation, cette étude veut renouveler le champ en se penchant sur les jeunes de mouvements confessionnels, qui se pense de surcroît à destination des milieux populaires. Nées dans l'entre-deux-guerres sur une ligne intransigeante de reconquête morale et chrétienne des ouvriers, JOCF et JOC deviennent des acteurs paradoxaux mais réels des évolutions de genre dans la société française des Trente Glorieuses. Ils représentent une voie moyenne du changement social en cherchant un positionnement ecclésial et social original en accord à la double injonction chrétienne et militante de l'identité de leur mouvement. La mise en mixité en mouvement, les débats sur l'égalité entre les sexes à l'école, dans le travail ou dans la société de même que les questions d'émancipation sexuelle constituent un bon observatoire historique de l'évolution d'un genre militant ouvrier chrétien. Alors que le catholicisme abandonne progressivement comme forme prioritaire d'insertion dans la société un laïcat d'Action catholique spécialisée à partir des années 1970, cette histoire est aussi celle des conséquences de la sécularisation sur un mouvement confessionnel. L'éclatement du sens, l'aménagement d'un pluralisme pratique, la recherche d'une autonomie témoignent des tensions qui traversent le catholicisme français contemporain depuis les années 1980 sur les questions du genre et de l'intime dans le très contemporain. / This works aims to question the evolutions brought by young people aged 14 to 25 in two mouvements of Specialized Catholic Action in 1960s France. Historiography makes a link between social changements in gender or intimacy issues during this time and students as social actors and the phenomenon of secularization, however, this study would like to renew the field by focusing on the young people in a religious mouvements aimed at the working class. Born in the interwar period on a line of uncompromising moral and Christian reconquest of the workers, YWCs became unexpected but real actors of gender evolutions in French society of the postwar boom. The mouvements represent a middle way of social change by seeking an original ecclesial and social position in accordance with the double injunction of a Christian and social activist movement. The beginning of the coeducation, debates on gender equality in schools, at work or in society, as well as matters of sexual emancipation are a good historic observatory of the evolution on gender. While Catholicism gradually abandoned as a primary form insertion into society as a lay specialized Catholic Action from the 1970s, this history is also that of the consequences of secularization on a denominational movement. The bursting of meaning, the development of a practical pluralism, the search for autonomy reflect the tensions in contemporary French Catholicism since the 1980s on issues of gender and intimacy in the very contemporary.
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Patrimoine industriel et lieux de mémoires à Taiwan : l'exemple des raffineries de sucre et de leurs reconversions / Industrial heritage and memorial sites in Taiwan : the example of sugar refineries and their reconversions

Yamada-Desnos, Alice 16 October 2015 (has links)
Cette recherche, fondée sur une enquête de terrain et l’analyse d’archives, vise à comprendre l’histoire et la mise en tourisme des complexes industriels dédiés au sucre ainsi que leur intégration au patrimoine culturel taiwanais. Après une présentation des origines du sucre et de son implantation, nous traiterons de l’histoire économique de l’île de façon chronologique, afin de mieux cerner le contexte de création puis de fermeture des complexes industriels. Puis, en retraçant l’histoire de l’architecture moderne et de l’urbanisme au Japon et dans ses colonies, nous expliquerons quelle a été l’organisation spatiale et l’architecture des sites, conçus comme des modèles avancés de communautés industrielles modernes. Un tour d’horizon des vestiges présents et des éléments disparus permettra de faire un état des lieux du niveau de préservation du patrimoine industriel taiwanais et de découvrir que si certains édifices sont encore en parfait état, d’autres ont parfois subi des destructions ou de lourdes modifications architecturales après 1945. Enfin, le détail de la mise en tourisme des sites à l’heure actuelle nous renseignera d’une part sur les projets de réutilisation décidés pour faire vivre les anciens complexes industriels maintenant transformés en « parcs culturels » et la façon dont les Taiwanais souhaitent mettre en valeur ce patrimoine redécouvert progressivement à partir des années 1990. D’autre part, nous découvrirons quels discours ont été choisi (et par qui) lors de la présentation de l’histoire des sites et de la mémoire ouvrière, dans le contexte sous-jacent de conflits interethniques et politiques intenses que connaît Taiwan depuis plusieurs décennies. / This research, based on a field study and on archives analysis, aims to understand the history and the transition into touristic spots of industrial complexes dedicated to sugar as well as their integration into the Taiwanese cultural heritage. After presenting the origins of sugar and it’s implantation in Taiwan, we will address the island’s economical history in a chronological manner in order to better understand the context in which these industrial complexes were created and later closed. Then, by recounting the history of modern architecture and urbanism in Japan and Japanese colonies, we will explain the spatial and architectural organization of these sites, built as advanced models of modern industrial communities. An overview of the present remains and of the elements that are now gone will enable us to highlight the Taiwanese heritage’s current state of preservation. Furthermore, to point out that even though some buildings are still in perfect condition, others have undergone destruction or heavy architectural modifications after 1945. Finally, detailing of the current transition into touristic venues of these sites will inform us, on one hand, on the projects dedicated to bringing back to life old industrial complexes by transforming them into « cultural parks » and, on the other hand, on the way the Taiwanese want to showcase a heritage they have rediscovered starting in the early nineties. Furthermore, we will bring to light what kind of discourses have been chosen (and by whom), when the history of these sites and their working class memory are presented, in Taiwan’s underlying context of intense inter-ethnic and political conflicts of the past few decades.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni ‘50/Périphéries et mondes ouvriers: immigration, espaces sociaux et milieux culturels dans les années 1950/Peripheries and worker’s worlds : immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950s

Cumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale. La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques. Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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UNE REPUBLIQUE D’ASSOCIES. Histoire et analyse de la doctrine buchézienne (1825-1863) / A Republic of associates. History and analysis of the Buchezian doctrine (1825-1863)

Lauricella, Marie 29 November 2016 (has links)
Les travaux sur la doctrine de Philippe Buchez et ses disciples ont principalement mis l’accent sur l’étude de l’association ouvrière de production, comprise comme un moyen d’organisation du travail et de redistribution de la propriété. L’enjeu de cette recherche est de prolonger ces analyses, en démontrant que le modèle associationniste des buchéziens, développé dans la première moitié du XIXème siècle français, dépasse le strict cadre de la sphère de production. Au départ de ce travail réside ainsi l’hypothèse selon laquelle l’association ouvrière de production est constitutive d’un projet républicain au service d’une amélioration des conditions sociales du plus grand nombre. La singularité de ce modèle repose sur une répartition de la souveraineté économique et politique au sein d’une société civile structurée autour du système associatif. Ainsi, l’association ouvrière de production tient, à double titre, un rôle central dans la conception républicaine des buchéziens. En premier lieu, elle constitue le vecteur d’une construction de la République au niveau national : le système associatif ne se réduit pas à la résolution de la question sociale, il constitue également un espace de socialisation républicaine des travailleurs. L’association représente un lieu d’apprentissage des valeurs et des pratiques de la République. Cette dynamique est en second lieu au service de la formation d’un modèle républicain au sein duquel la société civile joue un rôle central : dans le système buchézien, l’État revêt certes une forme républicaine, mais le caractère républicain de la nation doit être également porté par la sphère économique, organisée autour de l’association ouvrière de production. Ainsi la République selon la doctrine buchézienne repose sur la construction d’une société civile structurée par des « petites républiques d’atelier », réalisant une citoyenneté à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique. / Studies about Philippe Buchez and his followers’ doctrine mainly emphasized the research on workers productive association, understood as a way to organize industrial work and to redistribute property. The objective of this thesis is to extend the analysis, by demonstrating that the associationnist system theorized by Philippe Buchez and his followers in France during the first part of 19th century, goes beyond the will to organize the industrial field and to put an end to working class poverty. Our starting point for this research is the hypothesis that workers productive associations are part of a republican system, which is dedicated to the improvements of working class social conditions. The originality of this idea is that economical and political sovereignty is spread among civil society, which is structured by the associative system.Thus, workers productive associations play a major role in Buchezian conception of the Republic. Firstly, they represent a means for the construction of the Republic at the national level: productive associations are considered as spaces of republican socialisation for the working classes. They are a place for learning the practices and values of the Republic. Secondly, the associationnist system is in the service of the republican conception in which civil society plays an important role: according to the Buchezian model, both the State and the economical field, structured by productive association, have to carry republican values and apply democratic practices. Hence, according to the Buchezian doctrine, the Republic is based on civil society organized through “small workshop republics”, allowing the realization of citizenship in both political and economical fields.
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Constructions et représentation de la classe ouvrière du Nord du Québec à Fermont

Messier- Moreau, Laurence 08 1900 (has links)
À l'ère de la mondialisation, où la matrice capitaliste continue de dominer, la classification dans les groupes se définit encore en termes de classes, de genres et d'ethnicité. Les transformations causées par la mondialisation actuelle entraînent de nouveaux modes de production, qui à leur tour transforment les modes de définition et de régulation des populations. Le projet d'exploitation du Nord du Québec est un phénomène relativement récent; or, le processus de construction d'une classe sociale n'est pas un phénomène nouveau. La formation des classes sociales étant toujours en évolution, il semble aujourd'hui pertinent de réexaminer les facteurs économiques, sociologiques et historiques des caractéristiques théoriques nécessaires à la construction et à la représentation d'une classe sociale dont l'existence est liée à l'exploitation accrue des richesses naturelles, la classe ouvrière du Nord du Québec.

 À Fermont, dans le Nord du Québec, les compagnies minières emploient depuis 2011 une grande quantité de travailleurs québécois provenant de l'extérieur de la région, des travailleurs permanents non- résidents. Ainsi, la structure sociale construite sur la force de travailleurs locaux est aux prises avec de nouvelles dynamiques de mobilité sociale géographique. Au travail, les femmes et les autochtones sont aussi affectés par les relations des systèmes de pouvoir de la vie quotidienne, car les emplois de l'industrie minière et du domaine de la construction sont socialement et historiquement fondés sur des capitaux sociaux et culturels (blanc et homme). La classe ouvrière du Nord du Québec est redéfinit par son rapport à la migration géographique des travailleurs permanents non- résidents, par ses relations avec les minorités de genre et les minorités autochtones, relations qui engendrent une organisation sociale complexe et hétérogène. / In an increasingly globalized world, where the capitalist model is ubiquitous, the central question in the attempt at group classification concerns the link between the commercialization of a work force and the social stratification of the population in terms of class, gender, and ethnicity. The growing demands of globalization lead to new and innovative modes of production, which in turn transform the dynamics involved in defining and regulating populations. In current national affairs in Canada, this is best exemplified in the debate over the exploitation of Quebec's northern resources. The project to exploit Quebec's northern riches is a relatively recent phenomenon; the process whereby a social class is formed, however, is not. Given the vicissitudes of this process, it seems pertinent to reexamine the economic, sociological and historical elements which influenced the theoretical discourse on a social class whose existence is intrinsically linked with the exploitation of natural resources, namely the workers of northern Quebec. In Fermont, a town located in northern Quebec, mining companies have employed since 2011 a large number of workers coming from other regions of Quebec, known as permanent non-residents. Thus, the balance of the social structure maintained by the local workers is faced with new dynamics of social geographic mobility. In the workplace, women and Native Americans are also affected by the power relations at the interpersonal level in daily life owing to the fact that the jobs in the industrial mining sector and in construction are socially and historically founded on specific social and cultural traits (namely, white and male). The working class of northern Quebec is therefore redefined in its relationships to the permanent non-resident workers as well to its gender and indigenous minorities, relationships which will doubtless engender a complex and heterogeneous social structure.
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Le village industriel modèle de Saltaire : condition des ouvriers du textile et réformes sociales à Bradford entre 1853 et 1880 / The model industrial community of Saltaire : the situation of factory workers in the textile industry and social reforms in Bradford between 1853 and 1880

Petit-Liaudon, Marlène 14 January 2019 (has links)
L’expérimentation sociale de Titus Salt (1803-1876) à travers sa communauté industrielle modèle de Saltaire, dans la région du Yorkshire, a été considérée jusqu’à nos jours comme une référence pour répondre aux maux urbains résultant de la rapide industrialisation du début du dix-neuvième siècle. L’enjeu de cette recherche est de contextualiser cette expérience, débutée en 1853, dans le mouvement de réformes sociales entre 1850 et 1880 à Bradford que nous considérons comme la ville à l’origine de Saltaire. Nous centrerons cette étude sur les différents aspects et influences alors à l’oeuvre dans la promotion de l’évolution ouvrière, tels que le bien-être social mais aussi les pressions économiques, politiques et religieuses. A travers cette comparaison nous constaterons l’étendue de la participation réformatrice et innovatrice sociale du village sous la direction de Titus Salt et observerons dans quelle mesure l’expérimentation à Saltaire prit part à l’avancée de la condition des ouvriers du textile lainier. / Titus Salt’s social experiment conducted through his model industrial community of Saltaire, in Yorkshire, has been perceived and presented this far as a solution to the contemporary issues resulting from rapid industrialisation. The aim of the present research is to put into context this experiment, started in 1853, within the wider social reform movement that occurred from 1850 to 1880 in Bradford- which we consider as the “mother town” of Saltaire. This study focuses on the various influences promoting the advancement of the factory workers’ conditions, such as social welfare concerns but also religious, political and economical pressures, in order to see their achievements on the urban life. This comparative study is aiming to demonstrate the extent to which the model village, under Titus Salt’s leadership, took part in the social reformation and in the progress of the worsted trade workers’ circumstances.

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