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Patrimonialisation de vestiges préhispaniques et reconnaissance des peuples autochtones. Étude de trois affaires colombiennes / Patrimonialization of pre-Hispanic vestiges and recognition of indigenous peoples. Study of three Colombian “affairs”

Guilland, Marie-Laure 15 December 2017 (has links)
Cette thèse démontre comment le patrimoine préhispanique colombien devient un enjeu de reconnaissance pour les peuples autochtones, vingt ans après l’élaboration d’une constitution multiculturelle et néolibérale. Inspirée des travaux de L. Boltanski et d’E. Claverie, l’étude de trois affaires permet de saisir comment de nouvelles revendications ethniques transforment un dispositif patrimonial qui semblait immuable depuis plus d’un demi-siècle. L’analyse s’appuie sur un travail de terrain multisitué (Marcus, 1995). Elle explore les paysages (Appadurai, 2001) patrimoniaux et autochtones du « système monde » en les reliant à trois sites où des parcs archéologiques nationaux se situent au sein ou en bordure de territoires autochtones (Teyuna Ciudad Perdida, San Agustín et Tierradentro). En retraçant la biographie sociale et culturelle des vestiges (Appadurai et Kopytoff, 1986), nous expliquons comment le dispositif patrimonial, mis en place au début du vingtième siècle, est à l’origine d'une valorisation rhétorique et esthétique des racines préhispaniques du pays, mais en aucun cas d'une reconnaissance des peuples autochtones contemporains. Ecartés de l’histoire et de la gestion patrimoniale des parcs, les leaders autochtones entendent, à la fin des années 2000, transformer les régimes de vérité et de patrimonialité qu’ils jugent injustes. L’enjeu est de légitimer leur appropriation des sites afin de justifier leurs demandes de reconnaissance identitaire et territoriale. Le droit autochtone, les principes de l’UNESCO sur la diversité culturelle et le patrimoine immatériel, la pensée décoloniale et les craintes suscitées par le tourisme, sont autant de supports mobilisés pour justifier leurs attentes. Lors des affaires, différents systèmes de légitimité s'affrontent au cours d’épreuves de justice (Boltanski, Thevenot, 1991) et de force. Ce processus renforce les frontières ethniques par un effet d’altérisation patrimoniale et modifie le régime de patrimonialité : les vestiges deviennent les supports de nouvelles pratiques ethniques, rituelles et sacrées, les autochtones acquièrent une place de partenaires dans le nouveau dispositif patrimonial et la valeur relationnelle des artefacts devient aussi importante que leur matérialité. / This thesis aims to understand how Colombia's pre-Hispanic heritage becomes a recognition issue for indigenous peoples, twenty years after the creation of a multicultural and neoliberal constitution. Inspired by the works of L. Boltanski and E. Claverie, the study of three “affairs” makes it possible to understand how new ethnic claims transform a heritage “dispositif” (Foucault, 1977) that seemed immutable for more than half a century. The analysis is based on a multi-sited field work (Marcus, 1995). It explores heritage-scapes (Appadurai, 2001), and indigenous-scapes of the "world system" by linking them to three sites where national archaeological parks are located within or bordering indigenous territories (Teyuna-Ciudad Perdida, San Agustín and Tierradentro). In retracing the social and cultural biography of the vestiges (Appadurai and Kopytoff, 1986), we explain how the heritage “dispositif”, introduced at the beginning of the twentieth century, gave rise to a rhetorical and aesthetic valorization of the country's pre-Hispanic roots, but in no way to the recognition of contemporary indigenous peoples. In the late 2000s, indigenous leaders, who were left out of the history and heritage management of parks, intend to transform the “truth regime” and “heritage regime” they consider unfair. The challenge is to legitimize their appropriation of the sites in order to justify their requests for identity and territorial recognition. Indigenous rights, UNESCO's principles on cultural diversity and intangible heritage, decolonial thinking and fears aroused by tourism are all resources used to justify their expectations. In those “affairs”, different systems of legitimacy clash during “tests of justification” (Boltanski, Thevenot, 1991) and “tests of strength”. This process reinforces ethnic boundaries through a heritage othering effect, and changes the heritage regime: artifacts become the supports of new ethnic, ritual and sacred practices, indigenous peoples acquire a place of partners in the new heritage “dispositif”, and the relational value of vestiges becomes as important as their materiality.
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"Vamos lutar da forma que nós sabemos" : estudo etnográfico sobre a participação de representantes indígenas nos comitês de bacias hidrográficas no Brasil : os casos do comitê do Itajaí e do comitê São Francisco

Laigneau, Patrick January 2006 (has links)
Ce travail rend compte d’une tentative de construire un regard sur les comités de bassins hydrographiques depuis leurs frontières, selon une perspective inspirée de l’anthropologie post-coloniale. L’étude est centrée sur la participation de représentants des peuples indigènes dans ces comités de bassins, qui sont des instances délibératives chargées de l’élaboration de politiques de gestion de l’eau. Deux exemples sont abordés à partir d’une approche ethnographique : le cas du Comité Itajaí (Santa Catarina) et le cas du Comité du rio São Francisco. Dans le premier cas, une situation de conflit, l’absence des représentants indiens aux réunions du comité et la mobilisation, de leur part, d’autres modes de défense de leurs intérêts, nous conduisent à considérer le Comité comme un espace social où coexistent un ensemble de narrations en tension les unes avec les autres. La narration des indiens, dans ce contexte, s’inscrit de façon performative dans la narration dominante du Comité. Dans le second cas, les représentantes des peuples indigènes revendiquent leur incorporation au sein du Comité São Francisco en des termes différents par rapport aux autres membres. L’analyse de ce processus d’intégration est réalisée non pas en terme d’entrée des indiens dans un groupe préexistant, mais à partir d’une conception des comités de bassins comme espaces constitués de manière performative à travers de l’action de leurs membres. / Este trabalho consiste na construção de um olhar sobre os comitês de bacias hidrográficas a partir de suas margens, numa perspectiva oriunda da antropologia póscolonialista. O foco está colocado na participação de representantes dos povos indígenas nesses comitês, que são instâncias deliberativas de elaboração de políticas de gestão da água. Dois exemplos são tratados a partir de um estudo etnográfico: o caso do Comitê do Itajaí (Santa Catarina) e o caso do Comitê do rio São Francisco. No primeiro caso, uma situação de conflito, a ausência dos representantes indígenas nas reuniões do Comitê do Itajaí e a mobilização por eles de outros modos de defender seus interesses, conduzem a conceber o Comitê como espaço social onde coexistem um conjunto de narrativas em tensão umas com as outras. A narrativa dos índios, neste contexto, inscreve-se de modo performático na narrativa dominante do Comitê do Itajaí. No segundo caso, os representantes dos povos indígenas reivindicam sua incorporação ao Comitê São Francisco em termos diferenciados dos demais membros. A análise deste processo de incorporação é realizada, não em termos de entrada dos índios num grupo preexistente, mas a partir de uma concepção dos comitês de bacias como espaços performaticamente constituídos pela atuação de seus membros.
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Le rapport des maîtres soufis aux « peuples du Livre » et à leurs doctrines / The attitude of Sufi masters toward the "People of the Book" and their doctrines

Errera, Alfred 17 December 2013 (has links)
Si l'étude du regard de l'islam sur les autres religions fait l'objet d'un intérêt croissant, peu d'attention a été accordée au rapport des maîtres soufis tant au christianisme et au judaïsme qu'aux chrétiens et aux juifs. La première partie de cette étude présente une analyse de ce sujet tel qu'il a été perçu par les intellectuels occidentaux qui se sont convertis à l'islam ou qui ont consacré au soufisme des années de recherche. Dans sa deuxième partie, elle analyse les positions des maîtres soufis selon cinq aspects : leur rapport aux Écritures et doctrines des chrétiens et des juifs, leur regard sur leurs rites et coutumes, la conception de leur Salut, leur relation aux chrétiens et aux juifs en tant que personnes, et enfin leur conception du jihâd guerrier contre les pays chrétiens, ainsi que le lien que font ces maîtres entre le jihâd majeur, celui de la lutte contre l'égo, et le jihâd mineur, belliqueux. L'étude dégage la tolérance digne de la plus haute admiration de certains maîtres soufis, mais dévoile aussi des positions rigoristes, irrespectueuses des doctrines et coutumes chrétiennes et juives, et exigeant l'application stricte des règles de la dhimma. Si les maîtres soufis ont mis l'accent sur le jihâd majeur, ils ont souvent témoigné d'un soutien inconditionnel au jihâd guerrier, le percevant comme une forme extrême de sainteté, garantissant le Bonheur dans ce monde ci et dans celui à venir. La modération des dirigeants musulmans contraste fréquemment avec leur extrémisme. / While research is devoted to the attitude of Sunni Islam toward other religions, little attention has been paid to the attitude of Sufi masters to Christianity and Judaism as well as to Christians and Jews. The first part of this study provides an analysis of this topic as perceived by western intellectuals who had converted to Islam or who had dedicated years of research to Sufism. In its second part, the attitude of Sufi masters is analyzed according to five perspectives: their position regarding the Christian and Jewish Scriptures and doctrines, their view of their rituals and customs, the understanding of their Salvation, their attitude toward Christian and Jews as human beings, and finally their position regarding jihâd warfare against Christian countries, and the link these masters made between the greater jihâd, the jihâd against one's desires, and the lesser jihâd, the warlike jihâd.This study shows tolerance worthy of the greatest admiration, but also reveals rigorous and disrespectful attitudes toward Christian and Jewish doctrines and customs, calling for the application of the dhimma harshest rules. While the Sufi masters have stressed the importance of the greater jihâd, they frequently gave unconditional support to the lesser jihâd, seeing it as a paroxysmal form of holiness, guaranteeing Happiness in this world and in the next one. The tolerance of Muslim leaders frequently contrasts with some Sufi masters' extremism.
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"Vamos lutar da forma que nós sabemos" : estudo etnográfico sobre a participação de representantes indígenas nos comitês de bacias hidrográficas no Brasil : os casos do comitê do Itajaí e do comitê São Francisco

Laigneau, Patrick January 2006 (has links)
Ce travail rend compte d’une tentative de construire un regard sur les comités de bassins hydrographiques depuis leurs frontières, selon une perspective inspirée de l’anthropologie post-coloniale. L’étude est centrée sur la participation de représentants des peuples indigènes dans ces comités de bassins, qui sont des instances délibératives chargées de l’élaboration de politiques de gestion de l’eau. Deux exemples sont abordés à partir d’une approche ethnographique : le cas du Comité Itajaí (Santa Catarina) et le cas du Comité du rio São Francisco. Dans le premier cas, une situation de conflit, l’absence des représentants indiens aux réunions du comité et la mobilisation, de leur part, d’autres modes de défense de leurs intérêts, nous conduisent à considérer le Comité comme un espace social où coexistent un ensemble de narrations en tension les unes avec les autres. La narration des indiens, dans ce contexte, s’inscrit de façon performative dans la narration dominante du Comité. Dans le second cas, les représentantes des peuples indigènes revendiquent leur incorporation au sein du Comité São Francisco en des termes différents par rapport aux autres membres. L’analyse de ce processus d’intégration est réalisée non pas en terme d’entrée des indiens dans un groupe préexistant, mais à partir d’une conception des comités de bassins comme espaces constitués de manière performative à travers de l’action de leurs membres. / Este trabalho consiste na construção de um olhar sobre os comitês de bacias hidrográficas a partir de suas margens, numa perspectiva oriunda da antropologia póscolonialista. O foco está colocado na participação de representantes dos povos indígenas nesses comitês, que são instâncias deliberativas de elaboração de políticas de gestão da água. Dois exemplos são tratados a partir de um estudo etnográfico: o caso do Comitê do Itajaí (Santa Catarina) e o caso do Comitê do rio São Francisco. No primeiro caso, uma situação de conflito, a ausência dos representantes indígenas nas reuniões do Comitê do Itajaí e a mobilização por eles de outros modos de defender seus interesses, conduzem a conceber o Comitê como espaço social onde coexistem um conjunto de narrativas em tensão umas com as outras. A narrativa dos índios, neste contexto, inscreve-se de modo performático na narrativa dominante do Comitê do Itajaí. No segundo caso, os representantes dos povos indígenas reivindicam sua incorporação ao Comitê São Francisco em termos diferenciados dos demais membros. A análise deste processo de incorporação é realizada, não em termos de entrada dos índios num grupo preexistente, mas a partir de uma concepção dos comitês de bacias como espaços performaticamente constituídos pela atuação de seus membros.
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Modernités plurielles : construire des espaces différenciés. Négociations, adaptations et résistances des Indiens Guarani du littoral de Santa Catarina au Brésil / Plural modernities : constructing different spaces. Negotiations, adaptations and resistances of the Guarani Indians from the Santa Catarina Coast, Brazil

Cottereau, Claire Marie 29 November 2013 (has links)
Cette thèse de géographie politique a pour objectif d’analyser les processus de négociation entrepris par des Indiens, les Guarani pour se forger une place dans un État moderne, le Brésil. Cette place, comprise à la fois comme espace de vie et comme espace d’engagement politique, implique nécessairement la reconnaissance de leurs territoires traditionnels, le respect de leurs cultures et leur participation effective à l’élaboration de modernités plurielles, au cœur d’une modernité brésilienne en transformation. Aujourd’hui majoritairement confinés sur des espaces insuffisants et dans des situations économiques précaires, les Guarani tentent de reconstruire une autonomie culturelle viable, conforme à leurs idéaux culturels et territoriaux. La construction de cette autonomie passe par une meilleure maîtrise des échanges avec la société brésilienne et par une meilleure formulation de leurs choix de vie. De fait, ces choix sont aujourd’hui de mieux en mieux revendiqués et défendus dans tous les organes et à toutes les échelles de l’État, grâce à la création d’organisations politiques adaptées à sa structuration verticale. En interrogeant le processus de création de la nouvelle organisation politique des Indiens guarani du littoral de Santa Catarina au Brésil, deux processus sont plus particulièrement questionnés : d’une part les effets de la création de ces nouvelles organisations, tant sur les formes d’organisation traditionnelle que sur la modification des rôles des liders ; d’autre part les capacités de cette organisation à redessiner les échelles de l’action politique des organes indigénistes de l’État. L’analyse de ces mécanismes s’appuie sur une période de sept années d’observation aux côtés des communautés guarani du littoral et sur un panel d’entretien réalisé essentiellement avec des liders guarani. Les va-et-vient entre différentes échelles d’observation constituent en particulier une des clés de lecture de ces phénomènes, en recompositions scalaires permanentes. Qu’il s’agisse de développement économique, de santé ou d’éducation, la manière originale de s’impliquer dans la formulation des politiques publiques destinées aux Indiens change les paramètres du contrôle social et de la participation effective de ces derniers dans les choix qui les concernent directement. Aujourd’hui confrontés à un contexte politique de plus en plus hostile aux Indiens, ceux-ci doivent faire preuve de toujours plus de force de mobilisation afin d’exiger le respect de leurs droits inscrits dans la constitution brésilienne, et surtout leurs terres, dont les ressources sont extrêmement convoitées. / The purpose of this political geography thesis is to analyse the negotiations processes undertaken by some Indians, the Guarani to make space for themselves in a modern State, Brazil. This space, considered as a place for living as well as political commitment, implies of course the recognition of their traditional territories, the respect of their cultures and their real participation to the elaboration of plural modernities, inside a changing Brazilian modernity. Today, most of them enclosed in insufficient spaces and in precarious economical situations, the Guarani try to reconstruct a viable cultural autonomy according to their cultural and territorial ideals. The construction of their autonomy is obtained by a better control of the exchanges with the Brazilian society and by a better formulation of kind of life they wish. In fact, these choices are nowadays much better claimed in all State organisations and scales thanks to the creation of political organizations suited for Its vertical structure. By questioning the creative process of the new political organization of the Guarani Indians from the Santa Catarina coast in Brazil, two processes are particularly questioned : on one hand, the creation effects of these new organizations on traditional organization as well as on the modification of the leaders’ role ; on the other hand, this organizations’ capacities of redesigning the scales of the political action of the State’s indigenist organizations. The analysis of these mechanisms rests on a seven years period of observation with the Guarani communities of the coast and on a panel of interviews essentially carried out with Guarani leaders. The comings and goings between the different scales of observation are one of the keys to understand these phenomena, in its permanent scale recompositions. Considering the economical development, health or education, the different way to get involved in the formulation of the public politics concerning Indians, modifies the parameters of the social control and the real participation of the latter in choices that directly concern them. Nowadays, being confronted to a political context more and more hostile to Indians, these must show even stronger mobilizations in order to obtain the respect of their rights registered in the Brazilian Constitution and most of all, their land, the resources of which are extremely coveted.
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"Vamos lutar da forma que nós sabemos" : estudo etnográfico sobre a participação de representantes indígenas nos comitês de bacias hidrográficas no Brasil : os casos do comitê do Itajaí e do comitê São Francisco

Laigneau, Patrick January 2006 (has links)
Ce travail rend compte d’une tentative de construire un regard sur les comités de bassins hydrographiques depuis leurs frontières, selon une perspective inspirée de l’anthropologie post-coloniale. L’étude est centrée sur la participation de représentants des peuples indigènes dans ces comités de bassins, qui sont des instances délibératives chargées de l’élaboration de politiques de gestion de l’eau. Deux exemples sont abordés à partir d’une approche ethnographique : le cas du Comité Itajaí (Santa Catarina) et le cas du Comité du rio São Francisco. Dans le premier cas, une situation de conflit, l’absence des représentants indiens aux réunions du comité et la mobilisation, de leur part, d’autres modes de défense de leurs intérêts, nous conduisent à considérer le Comité comme un espace social où coexistent un ensemble de narrations en tension les unes avec les autres. La narration des indiens, dans ce contexte, s’inscrit de façon performative dans la narration dominante du Comité. Dans le second cas, les représentantes des peuples indigènes revendiquent leur incorporation au sein du Comité São Francisco en des termes différents par rapport aux autres membres. L’analyse de ce processus d’intégration est réalisée non pas en terme d’entrée des indiens dans un groupe préexistant, mais à partir d’une conception des comités de bassins comme espaces constitués de manière performative à travers de l’action de leurs membres. / Este trabalho consiste na construção de um olhar sobre os comitês de bacias hidrográficas a partir de suas margens, numa perspectiva oriunda da antropologia póscolonialista. O foco está colocado na participação de representantes dos povos indígenas nesses comitês, que são instâncias deliberativas de elaboração de políticas de gestão da água. Dois exemplos são tratados a partir de um estudo etnográfico: o caso do Comitê do Itajaí (Santa Catarina) e o caso do Comitê do rio São Francisco. No primeiro caso, uma situação de conflito, a ausência dos representantes indígenas nas reuniões do Comitê do Itajaí e a mobilização por eles de outros modos de defender seus interesses, conduzem a conceber o Comitê como espaço social onde coexistem um conjunto de narrativas em tensão umas com as outras. A narrativa dos índios, neste contexto, inscreve-se de modo performático na narrativa dominante do Comitê do Itajaí. No segundo caso, os representantes dos povos indígenas reivindicam sua incorporação ao Comitê São Francisco em termos diferenciados dos demais membros. A análise deste processo de incorporação é realizada, não em termos de entrada dos índios num grupo preexistente, mas a partir de uma concepção dos comitês de bacias como espaços performaticamente constituídos pela atuação de seus membros.
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La nécessité d'une nouvelle conception de la responsabilité au service de l'en-commun : une approche à partir de champs spécifiques : genre, peuples autochtones, environnement / The necessity of a new conception of responsability for the "en-commun"

Canovas, Julie 23 March 2012 (has links)
L’expansion du capitalisme a suscité des luttes à travers le monde, qui se sont exprimées contre les formes de domination et les divers types de déstructurations – sociopolitiques, économiques, culturelles, environnementales, notamment – issues d’un modèle homogénéisant. Face à l’amenuisement de la capacité de résilience de l’Ecosphère et à l’accroissement des inégalités inter et intra-sociétales, les acteurs de ces résistances anti-systémiques soulignent l’ « insoutenabilité » du système dominant qui porte atteinte au respect de la dignité des êtres humains et de l’intégrité de la Nature. Au sein de ces luttes, trois champs se distinguent par la fécondité de leur articulation à l’heure actuelle : le genre, les peuples autochtones et l’environnement. Peu étudiées dans leurs interrelations, ces catégories représentent des sphères essentielles dans l’analyse de la naissance et de la construction d’un autre ordre mondial, par les liens existants mais souvent masqués entre ces pans et par le potentiel de leur articulation avec d’autres groupements. L’émergence d’un socle de valeurs partagées par ces acteurs sociaux souligne une convergence autour d’une responsabilité éthique, qui implique de repenser la perception prédominante de l’altérité au sein du système dominant. Dans ce cadre, la redéfinition de la responsabilité, fondée sur les notions de réciprocité, de « care » et de « bien vivre », a permis de rassembler ces groupements autour d’une approche qui peut être qualifiée de solidaire et d’écocentrée. Si face à l’urgence sociale et environnementale actuelle, la reconnaissance de l’interdépendance de l’ensemble des composantes de l’Ecosphère, l’humanité y compris, est devenue une nécessité pour divers mouvements sociaux, les peuples autochtones et les mouvements écoféministes constituent les principaux sous-ensembles porteurs de cet en-commun. Reconnaître l’appartenance de l’humanité à l’Ecosphère implique d’adopter une vision du monde respectueuse des êtres humains et de la Nature qui doit se matérialiser dans la pratique par une organisation sociale fondée sur la justice sociale et environnementale. Partir des propositions existantes émanant des acteurs sociaux afin de penser à la construction d’un autre ordre mondial fondé sur une responsabilité solidaire et écocentrée permet de poser les fondements de l’élargissement futur de l’en-commun. / The expansion of the capitalism aroused struggles worldwide, which expressed themselves against the forms of domination and the various types of destructurations – sociopolitical, economic, cultural, environmental, in particular – stemming from a homogenizing model. In front of the decrease of the resilience capacity of the Ecosphere and of the increase of the inter and intra-societal inequalities, the actors of these anti-systematic resistances underline the « unsustainability » of the dominant system which affects the respect for the human being’s dignity and for the Nature’s integrity. Within these fights, three fields distinguish themselves by the fertility of their articulation at the moment : gender, indigenous peoples and environment. Little studied in their interrelations, these categories represent essential spheres in the analysis of the birth and the construction of another world order, by the existing often masked links between these fields and by the potential of their articulation with other groupings. The emergence of a core set of values shared by these social actors underlines a convergence around an ethical responsibility/ accountability, which implies to rethink the dominant perception of the otherness within the dominant system. In this frame, the redefining of the responsibility, based on the notions of reciprocity, care and « good life », allows to gather these groupings around an approach which can be considered as mutual and ecocentric. If in front of the current social and environmental urgency, the acknowledgment of the interdependence of all the constituents of Ecosphere, the humanity including, became a necessity for diverse social movements, indigenous peoples and the ecofeminist movements constitute the main carrier subsets of this « shared common ». To acknowledge the membership of the humanity in the Ecosphere implies to adopt a respectful world’s vision of the human beings and the Nature which has to materialize in the practice by a social organization based on social and environmental justice. To start from existing proposals emanating from social actors to think of the construction of another world order based on a collective and ecocentric responsibility allows to build the foundations of the future extension of the « shared-common ».
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Les expressions culturelles traditionnelles en droit international / Traditional cultural expressions in international law

Martinet, Lily 17 June 2017 (has links)
Au début du XXIe siècle, l'usage de la locution «expression culturelle traditionnelle» s'est répandu à travers plusieurs forums internationaux. Bien que les expressions culturelles traditionnelles n'aient jamais été définies en droit international, deux instruments issus du système des Nations Unies, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les citent expressément. Cette thèse présente, en premier lieu, l'apparition et l'évolution en droit international de cette nouvelle notion. Elle propose ensuite de dégager les caractères des expressions culturelles traditionnelles pour comprendre ce qu'elles recouvrent. Cette étape permet de distinguer les expressions culturelles traditionnelles de notions voisines, comme celle de «savoirs traditionnels» ou encore comme celle de «patrimoine culturel immatériel», ce qui aboutit à s'interroger sur les enjeux juridiques qui leur sont liés et à aborder les questions soulevées par leur sauvegarde. Parmi ces questions, la plus prééminente consiste à s'interroger sur la forme juridique que devrait prendre le lien entre une expression culturelle traditionnelle et la communauté qui l'a créée et préservée. Dans cette perspective, deux approches émergent. La première considère les expressions culturelles traditionnelles comme un facteur de développement économique, tandis que la deuxième les envisage comme un outil de préservation des identités culturelles. La confrontation de ces deux approches montre le rôle relativement limitée des expressions culturelles traditionnelles en matière de développement économique. / At the beginning of the 21st century, the use of the term "traditional cultural expression" spread among several international forums. Although they have never been legally defined, traditional cultural expressions are mentioned by two instruments originating within the United Nations system: the UNESCO Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions (2005) and the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples (2007). This thesis presents how this notion emerged and evolved in international law. It also identifies the characteristics of this new legal concept to understand its meaning. This step allows to differentiate traditional cultural expressions from neighboring notions, such as "traditional knowledge" and "intangible cultural heritage." This leads to the study of legal issues relating to traditional cultural expressions and their safeguarding. Among these issues, the most paramount question is to ascertain the legal form that should be given to the link that binds a traditional cultural expression to the community that created and preserved it. In this view, two approaches appear. The first one considers traditional cultural expressions as a factor of economic development, whereas the second one contemplates them as a tool for the preservation of cultural identities. Confrontation of these two approaches demonstrate the limited role of traditional cultural expressions in the field of economic development.
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La protection internationale des minorités : le regard de la doctrine française de l'entre-deux-guerres / International Protection of Minorities : the Perspective of French interwar period doctrine

Lloret, Benjamin 18 May 2018 (has links)
La protection des minorités en Europe est le résultat d’une construction empirique qui trouve ses origines avec la Réforme, avant que les garanties religieuses ne se déplacent au XIXe siècle vers un curseur national. Cette filiation historique est d’ailleurs invoquée par les Grandes puissances pour faire accepter en 1919/1920 aux États débiteurs, des obligations qui apparaissent derechef comme de la realpolitik, justifiée par des intérêts géostratégiques. Pourtant, après la Grande Guerre, l’implosion des empires multinationaux vient bouleverser l’équilibre européen. À défaut de pouvoir appliquer strictement le principe des nationalités, ces mesures de protection interviennent comme une compensation destinée à atténuer les espoirs déçus. Ainsi, l’entre-deux-guerres, période d’expérimentation et de reconstruction, est aussi celle d’une véritable émulation intellectuelle : le droit international se complexifie et se « judiciarise ». Le droit des minorités répond alors à deux objectifs (CPJI 1935) : assurer une égalité de traitement entre les individus mais aussi, sauvegarder leur identité propre. L’autre innovation réside dans le transfert de la garantie de ces mesures des Puissances vers la Société des Nations (SDN). Cette organisation voulue par le président Wilson devait être le pivot d’un nouvel ordre international. Or, la place trop importante accordée aux États, jaloux de préserver leur souveraineté, réduit considérablement l’efficacité des mécanismes de contrôle mis en place. Le tournant des années 1930 met en évidence ces dysfonctionnements qui finissent par paralyser l’institution genevoise. Néanmoins, la protection des minorités reste pour Francesco Capotorti « un des legs les plus importants » de la SDN. C’est à travers le prisme doctrinal et le regard critique du juriste contemporain attentif à ces transformations, que porte cette étude afin de mieux mettre en évidence un tel héritage. / The protection of minorities in Europe is the result of an empirical construction that has its origins in the “Reform”, before the religious guarantees moved in the 19th century toward a national cursor. Such historical filiation is moreover summoned by the Great powers in 1919/1920 to make debtors States accept obligations that would immediately look like realpolitik, justified by geostrategic interests. However, after the war, implosions of multi-national empires come to overwhelm the European balance. Failing to apply strict principles of nationality, such protective measures come as compensation to diminish deceived hopes. Thus, the interwar period, experimentation and rebuilding period, is also the period of a real intellectual emulation: the international law complexifies and legalises itself. The minorities law answers two goals (PCIJ 1935): to insure an equal treatment between individuals but also to save their own identity. The other innovation relies in the transfer of the guarantee of these measures from the Powers to the League of Nations. The idea behind this organisation, wanted by President Wilson, should have been the lynchpin of a new international order. Yet, the over important position given to the States, jealous to preserve their sovereignty drastically reduced the effectiveness of the control mechanism implemented. The turning point of the 1930’s highlights the malfunctions that end to paralyse Geneva’s institution. However, the protection of minorities stays for Francesco Capotorti “one of the most important legacy” of the League of Nations and it is by this doctrinal perspective and through the critical sight of the lawyer contemporary of these evolutions, careful observer of this changes, that we will expose in this study in order to bring to light this heritage.
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Se dire et être nommé "indigène" : conflits autour des représentations sur les Muiscas/Mhuysqas de Cota, Colombie / Identifying as and being called "indigenous" : struggle over the representation of the Muisca/Mhuysqa people of Cota, Colombia / Llamarse y hacerse llamar « indígena » : Conflictos sobre las representaciones de los Muiscas/Mhuysqas de Cota, Colombia

Fernández Varas, Diego 17 September 2019 (has links)
Les Muiscas du passé sont très présents dans l’imaginaire sur les peuples autochtones colombiens, leur traitement dans les lieux officiels de mémoire reproduit souvent un discours idéalisé, déjà présent dans les projets nationaux du XIXe siècle. L’historiographie colombienne donne une grande importance à la représentation des Muiscas préhispaniques et, partiellement, à ceux de la période coloniale. La connaissance sur le peuple Muisca est souvent ancrée dans une vision patrimoniale et passéiste de la présence indigène, en tant que composante d’une histoire commune mais éloignée de la vie quotidienne des communautés contemporaines. La prépondérance de l’image mythifiée du peuple Muisca du passé peut être comprise d’un point de vue historique par l’influence de l’indigénisme, du positivisme et de l’esprit nationaliste du XIXe siècle. Cette influence a contribué à la production de l’idée d’un « empire Muisca » ou d’une « civilisation chibcha » participant à la consolidation de l’imaginaire national colombien sur le socle d’une supposée continuité historique entre la nouvelle Nation et cet empire préhispanique. La force de ce récit se ressent encore aujourd’hui par la relégation des communautés Mhuysqas contemporaines habitant sur les anciens territoires de resguardo . Celles-ci cherchent une reconnaissance officielle et tentent de répondre aux exigences des normes en vigueur, tout en interrogeant la construction officielle de « l’indigène ». Cette recherche montre comment, depuis une vingtaine d’années, les Mhuysqas de Cota, dans le département de Cundinamarca, se tournent vers le passé pour y retrouver les vestiges de leurs ancêtres Muiscas et reconstruire, recréer ou réinterpréter une culture éclipsée, d'abord par l’imposition espagnole puis par la construction de l’Etat-Nation Colombien. Bien que leur présence continue sur le territoire se retrouve facilement dans de nombreux écrits publics, des écueils majeurs ont obstrué leur considération sociale et politique en tant que indigènes, participant à un climat de suspicion à l’encontre de ce peuple retrouvé.En outre, l’émergence de grandes organisations indigènes depuis les années soixante-dix, l’intégration des acteurs autochtones dans les institutions internationales ainsi que le renforcement d’un discours ethno-environnemental, ajoutent des niveaux de représentation à l’image de l’autochtonie. Dans ce sens, l’ethnographie proposée montre les manières dont la communauté s’inscrit, joue et se sert de cette multiplicité de représentations afin d’être légitimement reconnue comme groupe ethnique à part entière. Elle montre aussi, comment la communauté de Cota demeure, malgré tout, contrainte de reproduire les caractéristiques fantasmées mobilisées par ce nouveau contexte. / The Musicas of the past are very present in the imaginary of the indigenous Colombian peoples, their treatment in official spaces of memory often reproduces an idealized discourse, already present in the national projects of the nineteenth century. Colombian historiography gives great importance to the representation of pre-Hispanic Muiscas and, in part, to those of the colonial period. Knowledge about the Muisca people is often rooted in a patrimonial and historical vision of the indigenous presence, as a component of a common history but far removed from the everyday life of contemporary communities. The preponderance of the mystified image of the Muisca people of the past can be understood from the historical point of view by the influence of indigenousism, positivism and the nationalist spirit of the nineteenth century. This influence contributed to the production of the idea of a “Muisca empire” or a “chibcha civilization”, participating in the consolidation of the national Colombian imagination on the basis of a supposed historical continuity between the new Nation and this pre-Hispanic empire. The strength of this narrative is still felt today by the relegation of contemporary Mhuysqa communities dwellering on the former territories of resguardo. These seek official recognition and try to meet the requirements of the standards in force, while questioning the official construction of the “indigenous”. This research shows how, for the last twenty years, the Mhuysqas of Cota, in the department of Cundinamarca, have turned to the past to find the vestiges of their ancestors Muiscas and reconstruct, recreate or reinterpret an eclipsed culture, first by the Spanish colonisation and then by the construction of the Colombian Nation-State. Although their continuous presence on the territory is easily found in number of public writings, major pitfalls have obstructed their social and political consideration as indigenous, participating to a climate of suspicion against this found people. In addition, the emergence of indigenous organisations since the 1970s, the integration of indigenous actors in the international institutions, and also the reinforcement of an ethno-environmental discourse, add levels of representations to the image of indigenousness. In this sense, the proposed ethnography shows the ways in which the community fits into, plays and uses this multiplicity of representations in order to be legitimately recognized as an ethnic group in its own right. It also shows how the Cota community remains, despite everything, forced to reproduce the fantasized characteristics mobilized by this new context. / Los Muiscas del pasado están muy presentes en el imaginario sobre los pueblos indígenas colombianos, la manera como son tratados en los espacios oficiales de memoria reproduce, frecuentemente, un discurso idealizado, presente en los albores de los proyectos nacionales durante el siglo XIX. La historiografía colombiana da gran importancia a la representación de los Muiscas prehispánicos y, en cierta media, a aquella referente al periodo colonial. El conocimiento sobre el pueblo muisca se basa, en gran medida, en una visión patrimonial y paseista de la presencia indígena, parte integrante de la historia común, pero alejada de la vida cotidiana de las comunidades contemporáneas. La preponderancia de la imagen mistificada del pueblo Muisca del pasado, puede ser comprendida desde un punto de vista histórico a través de la influencia del indigenismo, del positivismo y del espíritu nacionalista del siglo XIX. Esta influencia contribuyó a la producción de la idea de « Imperio muisca » o de « Civilización chibcha » que participaron en la consolidación del imaginario nacional colombiano cimentado en la supuesta continuidad histórica entre la nueva Nación y este imperio prehispánico. La fuerza de este relato se puede sentir aún hoy a través de la relegación de las comunidades Mhuysqas contemporáneas que viven en los antiguos territorios de resguardo . Estas, buscan un reconocimiento oficial e intentan responder a las exigencias normativas en vigor, cuestionando, a pesar de todo, la construcción oficial de lo indígena. Esta investigación muestra cómo, desde hace más de dos décadas, los Mhuysqas de Cota, Cundinamarca, se tornan hacia su pasado buscando los vestigios de sus ancestros para reconstruir, recrear o reinterpretar una cultura ocultada, primero por la colonización y luego por la construcción del Estado Nación colombiano. Aunque su presencia continua en sus territorios pueda ser atestada fácilmente a través de numerosos documentos públicos, grandes obstáculos impiden que sean considerados social y políticamente como indígenas, lo que participa a la instalación de un clima de suspicacia contra este pueblo re-descubierto.Si a esto se añade la emergencia de las grandes organizaciones indígenas desde los años setenta, la integración de actores autóctonos en las instituciones internacionales o aún la influencia de los discursos etnoecológicos, los niveles de representación de la imagen de la autoctonía se multiplican. En este sentido, la etnografía que proponemos muestra las diversas maneras que la comunidad utiliza para inscribirse, jugar y se servir de esta multiplicidad de representaciones para ser, finalmente, legítimamente reconocida como grupo étnico. Se muestra también, cómo la comunidad de Cota se ve obligada, a pesar de todo, a reproducir las características idealizadas que dominan en este nuevo contexto.

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