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La pratique de la diplomatie publique selon le développement socio-économique de l'État ciblé : le cas du Canada de 1998 à 2008

Hamel, Annie January 2010 (has links) (PDF)
L'environnement international changeant -guerre au terrorisme, révolution dans le secteur des technologies de l'information et des communications -a permis à la diplomatie publique, soit une diplomatie d'État-à-population de réémerger comme une pratique de la politique étrangère de plusieurs États à travers le monde. Ce mémoire a posé la question de savoir si la diplomatie publique canadienne s'élaborerait de manière différente selon le type d'État ciblé, soit les pays développés, émergents et en déroute. Afin de pouvoir établir des comparaisons, deux pays ont été choisis pour chaque type d'États: la France, le Royaume-Uni, la Chine, l'Inde, Haïti et l'Afghanistan. La question a été analysée selon la théorie du « soft power » énoncée par Joseph S. Nye et évaluée empiriquement grâce à l'étude de documents gouvernementaux ciblés. Les résultats de cette étude démontrent que certaines tendances ressortent lorsque la pratique de la diplomatie canadienne est analysée en fonction des trois types d'État. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Diplomatie publique, Canada, États émergents, États développés, États en déroute.
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Le Québec en francophonie : perceptions, réalités, enjeux, ou, Les relations particulières Québec Canada France espace francophone, des origines à 1995

Yannic, Aurélien January 2007 (has links) (PDF)
Notre thèse, appréhende les relations et les interactions qui existent entre le Québec et la francophonie, celle-ci étant exposée comme notion englobante et polysémique. L'objectif central de la recherche est la problématisation de cette relation dans un processus historique, mêlant histoire de la longue durée et histoire immédiate. Nous avons émis l'hypothèse qu'il existe des facteurs originels à la participation du Québec en francophonie, langue, culture, civilisation francophone, et des facteurs conjoncturels et d'ordre politique faisant évoluer l'action de l'Etat québécois au sein de celle-ci. Cette étude démontre que l'action du Québec dans la constitution d'une communauté interne des parlants français fut primordiale pour ce qui a trait à la francophonie, tant dans les phases de proto que de primo francophonie. Elle établit que par la suite, avec l'institutionnalisation et la mise en place de forums politiques, la question nationale québécoise a enclenché un nouveau cycle des relations Québec francophonie où l'action de la « Belle province» s'est révélée moins positive. Enfin à travers cette recherche, nous avons voulu attester que la diplomatie culturelle pouvait être un élément moteur des Etats subnationaux, qu'il s'agisse du Québec ou pas. A travers notre problématique nous avons tenté de retranscrire les lignes de force et les ambiguïtés québécoises en matière de francophonie; les deux acteurs Québec, francophonie s'influençant l'un l'autre et détenant réellement une relation particulière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Francophonie et francophonies, Québec, France, Canada, Espace francophone, Suisse, Belgique, Souverainisme et affirmation identitaire québécoise, Paradiplomatie et protodiplomatie, Histoire culturelle et politique, Histoire de la longue durée, Micro histoire, Diversité et exception culturelle, Référendum de 1995, Hispanophonie, Lusophonie, Aires linguistiques et diplomatiques des Amériques, Latinité et francosphère.
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L'Egypte et la Nubie à l'époque médiévale : élaboration et transmission des savoirs historiographiques (641-ca. 1500) / Egypt and Nubia in medieval times : construction and transmission of historiographic knowledge (641-ca. 1500)

Seignobos, Robin 10 December 2016 (has links)
L’étude prend pour point de départ la conquête arabo-musulmane de l’Égypte (641) qui a mis pour la première fois en contact le monde arabo-musulman avec la Nubie alors dominée par le royaume chrétien de Makouria. Notre enquête se prolonge jusqu’à l’effondrement de ce dernier qui disparaît, dans des circonstances encore nébuleuses, vers la fin du XVe siècle. Durant cette longue période se sont nouées des relations inédites entre l’une des principales puissance du monde musulman et un royaume chrétien installé aux portes du dār al-islāmmais qui ne fut pourtant jamais conquis. Les deux parties de ce mémoire de thèse s’articulent autour de la prise de la citadelle de Qaṣr Ibrīm par Šams al-Dawla Tūrānšāh en 1173 qui marque la fin de l’âge d’or des relations égypto-nubiennes et ouvre une période d’ingérence accrue de l’État égyptien dans les affaires de Nubie. Ce travail se fonde principalement sur l’analyse critique du corpus des sources historiographiques arabes (annales, chroniques, biographie…) que nous avons confronté, le cas échéant, aux sources épigraphiques et documentaires nubiennes. Notre approche se veut aussi attentive au contenu des récits qu’aux conditions de leur élaboration et de leur transmission qui déterminent pour une large part leur compréhension. / Our study begins with the Arab Muslims’ conquest of Egypt in 641, as it was the first ever contact established between the Arab-Muslim world and Nubia, which was – at the time – under the yoke of the Christian kingdom of Makuria. Our enquiry then follows through to the very fall of the aforementioned kingdom, around the end of the fifteenth century, under circumstances that remain hazy to this very day. Throughout this lengthy period of time, groundbreaking ties were forged between one of the foremost powers in the Muslim world and a Christian kingdom that, although located right at the doorstep the dār al-islām, wasnever conquered. The two distinct parts that make up this doctoral dissertation are structured around the 1173 takeover of the Qaṣr Ibrīm citadel by Šams al-Dawla Tūrānšāh, which signaled the end of the golden age of peaceful relations between Egypt and Nubia as well asushered in a phase of increased Egyptian interference into the running of the Nubian State. This work hinges on a critical analysis of the corpus of Arab historiographical sources (annals, chronicles, biographies…) that we have compared, whenever possible, to Nubian epigraphic and documentary sources. Our approach aims at paying just as much attention to the contents of the various accounts we have gathered as to the conditions in which they were recorded and transmitted, as the latter plays a major part in how they should be consideredand understood
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Rome et le Royaume d'Arménie : interactions politiques, militaires et culturelles (65 av. - 224 ap. J.-C.) / Rome and the Kingdom of Armenia : political, military and cultural interactions (65 BC - AD 224)

Kéfélian, Anahide 06 March 2017 (has links)
Pendant près de cinq siècles, Rome ne cessa de tenter de maintenir sous influence l'Arménie face aux ambitions parthes puis sassanides, en raison de la position stratégique de ce royaume. Cette thèse se concentre sur les relations entretenues par Rome depuis la deditio de Tigrane II en 65 av. J.-C., et jusqu'en 224 ap. J.‑C., date de l'arrivée des Sassanides. Généralement, les études de ces relations ne se limitent qu'à donner la vision événementielle de la question. Cette thèse remet en contexte les relations diplomatiques entre Rome et l'Arménie ainsi que les interactions qui en découlent en prenant en considération d'autres sources jusqu'alors peu étudiées. Dans ce but, une analyse thématique, divisée en trois parties, a été réalisée. La première partie analyse la représentation de l’Arménie transmise par Rome par l’étude de son image monétaire et sa représentation dans la sculpture. La seconde remet en contexte les relations diplomatiques, vues précédemment à travers le prisme idéologique des monnaies, pour comprendre les tactiques romaines visant à intégrer et maintenir le royaume d'Arménie dans la sphère romaine. Enfin, la troisième partie se concentre sur la présence romaine dans le royaume d'Arménie en étudiant la répartition des troupes romaines et les interactions culturelles et linguistiques qui en découlent. / For almost five centuries, the Roman Empire tried to keep Armenia under its influence against the ambitions of the Parthians and Sassanians, due to the strategical location of this kingdom. This thesis reviews the relationship of the Roman Empire with Armenia from the deditio of Tigrane II in 65 BC until the arrival of Sassanians in AD 224. Typically, such studies are only based on factual events. In this thesis however, the diplomatic relationship between Rome and Armenia and the resulting interactions are put into context by also taking into account other sources, which have rarely been studied until now. Therefore, a thematic analysis was performed, which is divided in three parts. The first part deals with the depiction of the Armenian Kingdom that Rome conveyed by analysing its monetary iconography and its representation in the sculptures. The diplomatic relationships, beforehand seen through the ideological prism conveyed by the coins, are put into context in the second part. This allows to understand the tactics used to integrate and keep the Armenian Kingdom in the Roman sphere of influence. The third and last part concentrates on the Roman presence in the Armenian Kingdom by studying the distribution of Roman troops and the resulting cultural and linguistic interactions.
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Les velléités nucléaires nord-coréennes dans la ligne de mire des Etats-Unis : une explication décisionnelle des crises de 1994 et 2002

Lévesque, Étienne January 2007 (has links) (PDF)
La relation entre les États-Unis et la Corée du Nord depuis la fin de la guerre froide a été particulièrement mouvementée. Bien que les administrations Clinton et W. Bush soient souvent présentées comme étant différentes à plusieurs égards, leur politique étrangère envers la Corée du Nord comporte trois similitudes significatives qui portent à réflexion : (1) la production de matière fissile semble être la principale préoccupation des décideurs américains, (2) la Maison-Blanche privilégie l'option diplomatique pour résoudre ses nombreux litiges avec Pyongyang, (3) les États-Unis se montrent coopératifs lors des négociations avec la Corée du Nord et parviennent à conclure deux accords majeurs qui cherchent à apaiser les tensions dans la péninsule coréenne. L'objectif de notre mémoire sera d'expliquer ces trois similitudes de la politique étrangère des administrations Clinton et W. Bush à travers les crises nucléaires de 1994 et de 2002, deux épisodes emblématiques des rapports américano-nord-coréens entre 1993 et 2007. Afin d'orienter notre analyse, nous mettrons à contribution les pistes interprétatives offertes par les approches perceptuelles et organisationnelles. D'abord, nous verrons que la représentation des ambitions nucléaires nord-coréennes comme une menace à la sécurité nationale américaine par les décideurs des deux administrations est attribuable à leur vision stéréotypée du régime nord-coréen. Ensuite, il sera démontré que la volonté de compromis des États-Unis pour résoudre la crise par la diplomatie se trouve fortement influencée par les stratégies psychologiques de l'élite décisionnelle. Enfin, la capacité de réorganisation et d'adaptation du processus décisionnel agit de façon prépondérante sur l'attitude flexible et indulgente de la délégation américaine lors des négociations. Dans un premier temps, nous présenterons un historique détaillé des deux crises nucléaires afin de tracer l'évolution du litige et d'identifier les principaux acteurs impliqués. Dans un second temps, les facteurs perceptuel et organisationnel permettront d'expliquer les trois continuités du comportement américain portées à l'étude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Corée du Nord, Politique étrangère américaine, Crise nucléaire, Non-prolifération, Diplomatie, Perception de la menace, Processus décisionnel, Administration Clinton, Administration W. Bush, Kim II Sung, Kim Jong-il.
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Les limites d'une puissance moyenne durant la guerre froide : la participation du Canada à la Commission internationale de supervision et de contrôle au Vietnam 1947-1957

Renaud, Frédéric 10 1900 (has links) (PDF)
La participation du Canada à la Commission Internationale de Supervision et de Contrôle au Vietnam, de 1954 à 1957, ne cadre pas dans ce qui a été défini comme l'âge d'or de la diplomatie canadienne. L'internationalisme canadien et son désir de se présenter en puissance moyenne indépendante ne se sont pas réalisés. Nous avançons que les pressions inhérentes à la guerre froide ont empêché le Canada de se comporter de façon juste et impartiale dans un conflit qui impliquait des protagonistes des deux blocs. Malgré une politique très indépendante des blocs en repoussant la reconnaissance de Bao Dai au début des années 1950, le Canada ne sera pas en mesure de conserver cette position et devra donner son appui au gouvernement de Bao Dai. À partir de là, la politique étrangère canadienne s'alignera de plus en plus sur celle de Washington, au point de s'y fondre et d'en devenir un acteur sur le terrain au Vietnam. Cependant, le Canada n'a pas su saisir l'opportunité que lui offrait l'Inde de former un mouvement non-aligné pour mettre fin aux combats en Indochine. L'alignement du Canada sur les États-Unis n'était donc pas inévitable. Le premier chapitre traite de la politique étrangère canadienne entre de 1947 à la conférence de Genève de 1954. Au cours de cette période, le Canada fait montre d'une grande vis-à-vis de ses alliés de l'OTAN. À cette époque, le Canada est tenté par le mouvement non-aligné initié par l'Inde. Même s'il aspire à une plus grande influence sur les enjeux touchant le Pacifique, le gouvernement canadien fera tout ce qu'il peut pour être tenu à l'écart d'une implication directe dans le conflit indochinois. Toutefois, les puissances réunies à Genève en décideront autrement et inviteront le Canada à siéger à la CISC. Une invitation qu'Ottawa ne pourra pas refuser. Le deuxième chapitre porte sur les semaines qui suivirent la fin de la conférence de Genève en juillet 1954. C'est durant cette période que le gouvernement canadien définit sa politique relative à sa participation à la CISC, ainsi que le commissaire à la tête de sa délégation. À partir de ce moment, le Canada adoptera une politique confuse et ambiguë, mais assurément anticommuniste. Ottawa voulait paraître impartial, tout en luttant contre le communisme. Pour Ottawa, l'important est de préserver une bonne image du Canada à l'étranger. Le dernier chapitre concerne la mise en application de la politique canadienne à travers sa délégation à la CISC, entre 1954 et 1957. Nous verrons que les pressions de la guerre froide au sein de la CISC pousseront les Canadiens à défendre de plus en plus ouvertement les intérêts anti-communistes des occidentaux. La délégation canadienne s'affairera à défendre la politique de l'anticommuniste Ngo Dinh Diem au Sud, au détriment du gouvernement de Ho Chi Minh au Nord. Le Canada ira même jusqu'à vouloir empêcher la tenue d'élections libres au Vietnam et à bloquer les travaux de la CISC. C'est vers la fin de la période étudiée que la politique canadienne au Vietnam s'aligne véritablement sur celle de Washington au point de défendre ses infractions aux accords de Genève. Notamment en défendant l'envoie de troupes américaines sur le territoire vietnamien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Canada, Vietnam, Indochine, Genève, Commission, International, Supervision, Contrôle, Politique, Paix, Guerre froide.
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Les intérêts belges dans la province ottomane d'Alep selon la correspondance des consuls Picciotto et Poche (1855-1914)

Jodoin, Nicolas 01 1900 (has links) (PDF)
Peu de temps après l'indépendance de la Belgique et l'accession au trône de Léopold Ier, les marchands et industriels belges s'activèrent à établir des relations officielles avec l'Empire ottoman. La signature d'un traité entre ces deux États en 1838, à l'instar des traités conclus avec plusieurs autres puissances européennes, scellait l'établissement de relations diplomatiques avec la Sublime Porte, et ouvrait aux Belges un champ d'opportunités commerciales dans les régions de Constantinople et de Smyrne. La nomination d'un consul de Belgique à Alep (en Syrie) en septembre 1854 se fit dans une logique d'expansion qui allait de pair avec l'extraordinaire essor économique, commercial et industriel du jeune royaume. La présence belge à Alep était ainsi, à plusieurs égards, le reflet du règne de Léopold II (qui succéda à son père en 1865), un souverain énergique et ambitieux, qui voulait assurément faire de la Belgique une puissance européenne coloniale. La correspondance des consuls d'Alep, carrefour économique et métropole commerciale du nord de la Syrie, est un observatoire privilégié de l'expansion belge de la seconde moitié du XIXe siècle et de la pénétration étrangère dans l'Empire ottoman. L'établissement des Belges à Alep coïncide par ailleurs avec une période de profondes réformes et transformations de la société ottomane, ainsi qu'une ouverture sans précédent à l'influence européenne. À la fin du XIXe siècle, l'État ottoman dépendait en grande partie des capitaux, des équipements, des techniques et de l'expertise des Européens pour procéder à la modernisation des infrastructures de transport et de communications d'un empire de plus en plus centralisé, et pour réaliser des travaux d'envergure dans la plupart des grandes villes de l'empire. Cette recherche vise à mieux comprendre l'intérêt porté à l'Empire ottoman par une puissance émergente comme la Belgique, et suivre ensuite l'évolution de la pénétration économique et industrielle belge, du point de vue de la ville et de la province d'Alep, sur une période de près de soixante ans. Ce faisant, elle présente sous un angle différent l'impérialisme belge de la fin du XIXe siècle. La correspondance des Poche et des Picciotto souligne aussi comment les Belges ont profité d'une conjoncture particulière, dans les dernières décennies de l'Empire ottoman, pour mettre en valeur leurs techniques et leur savoir-faire. Elle éclaire par ailleurs le rôle de médiation joué par certaines familles de l'élite marchande levantine qui représentaient à Alep les intérêts de plusieurs pays européens, et qui tiraient de cette relation un levier d'influence important pour la promotion et la protection de leurs propres réseaux économiques et sociaux. Enfin, cette source offre de nouvelles perspectives sur le contexte économique et les bouleversements sociopolitiques vécus dans la région entre 1855 et 1914. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Consul, Syrie, Alep, Levantin, Belgique, XIXe-XXe siècle, Empire ottoman, Impérialisme
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Relations d'affaires franco-nigérianes : l'émergence de configurations sociales et commerciales internationales - Échange, incertitude et stratégies identitaires

Paris, Marjolaine 01 July 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse veut saisir les dynamiques sociales, politiques et économiques de l'échange commercial franco-nigérian à partir de l'étude des relations entre les cadres et entrepreneurs d'entreprises françaises et nigérianes. La relation historique et politique particulière entre le Nigeria et la France, l'incertitude de l'environnement des affaires au Nigeria, la violence, l'insécurité et le pluralisme national et culturel des acteurs économiques constituent les aspects clés du contexte spécifique de ces relations, qui crée un champ de possibilités avec lesquelles interagissent les parcours et les motivations personnels des acteurs économiques. Les formes sociales et les interactions quotidiennes qui viennent s'y inscrire influencent à leur tour le cadre de l'échange, ses règles du jeu. Les acteurs tirent parti de ce contexte et de ses " difficultés " grâce aux ressources dont ils disposent au préalable ou qu'ils y puisent, pour mettre en place des configurations sociales et organisations qui permettent de faire fonctionner l'activité commerciale et l'échange dans ce cadre particulier en les rendant moins risqués, en générant des bénéfices financiers et en les inscrivant dans une certaine durée. Les mécanismes d'organisation et de hiérarchisation des formes sociales liées à l'échange commercial sont lisibles à trois niveaux. 1) Aucun groupe social ne se forme au niveau des élites économiques internationales concernées par l'étude, 2) en revanche ces élites mettent sur pied des configurations liées aux activités commerciales. Ces configurations sont flexibles, peu institutionnalisées, diverses, marquées par des situations d'intermédiation, basées à la fois sur des contrats commerciaux et des conventions. 3) D'autre part les relations professionnelles entre cadres internationaux permettent de saisir plus particulièrement les rapports de pouvoir et de domination traversant les relations commerciales. Si les intérêts financiers sont à la base de la rencontre des acteurs et de la plupart de leurs relations et des organisations mises en place, ils co-agissent avec d'autres mécanismes sociaux, notamment des dispositifs de classification et de hiérarchisation liés aux nationalités et origines qui, croisés avec les statuts socioprofessionnels, sont à l'origine de clivages et de conflits au coeur de la coopération économique.
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L'influence et représentations de la France au Venezuela : les enjeux autour des relations politiques et culturelles de 1870 à nos jours / France Influence and representation in Venezuela from 1870’s up to present times : the key issues around the political and cultural relations

Uzcategui Moncada, Maria 23 September 2015 (has links)
À la différence d’autres régions du tiers monde où l’influence de la France a été déterminante et ininterrompue (Moyen-Orient, Maghreb, les anciennes colonies françaises en Afrique centrale ou encore d'autres pays de l’Amérique latine), au Venezuela, il n’y a eu de véritable politique étrangère de coopération culturelle qu’à la fin des années 1950. L'avènement du boom pétrolier pendant l'entre deux guerres a fait décliner l'influence française. À la fin de la Seconde guerre, les diplomates français prennent conscience du potentiel énergétique du Venezuela, observant qu’il est possible de remédier la perte de l’influence économique en encourageant une véritable coopération culturelle. Cette coopération culturelle va utiliser les réseaux politiques intégrés par des élites francophiles, lesquelles revendiquent une histoire commune à la France et au Venezuela. L'étude sur la longue durée permet d'observer les permanences de l'histoire politique vénézuélienne, dans lesquelles s'insèrent les éléments qui ont servi à la construction du sentiment national vénézuélien et les influences des idées françaises sur le projet de modernisation de l’État. Notre étude soulève des questions telles que l'émigration, les échanges et les relations commerciales. Nous nous sommes particulièrement intéressés à l’étude des correspondances diplomatiques car la lecture minutieuse de celles-ci permet de soulever, en filigrane, bon nombre d’éléments liés aux représentations et à l’histoire politique des deux pays. De même, elle permet d’approcher ce que les élites considèrent comme identité et affinité culturelle. Nos sources se rapportent donc, pour la plupart aux correspondances diplomatiques conservées aux archives de La Courneuve et au Ministère des Relations Extérieures à Caracas. Nous les avons croisées avec d’autres sources documentaires, visuelles et littéraires ainsi qu’avec un certain nombre d’entretiens réalisés entre la fin de l’année 2010 et le début de 2011. Notre étude s’inspire des travaux de Pierre Renouvin et Jean Baptiste Duroselle en histoire des relations internationales, revisités par Robert Frank en 2011. Nous prenons en considération le poids des images, de la culture officielle et du rayonnement des modèles culturels, dans le but de tenter de mesurer « la puissance » des États (soft power). En ce sens, la valeur que les élites vénézuéliennes donnent au rayonnement culturel et scientifique français, au XIXe et au début du XXe siècle (1870-1935), permet d’expliquer en partie pourquoi la France a réussi à renforcer sa présence au Venezuela. En effet, le déclin de l'influence culturelle française, à une époque où les relations entre les deux pays s’étaient considérablement distendues (1936-1960), est concomitant à la perte de son influence économique et commerciale. Cette évolution a donné lieu à l'institutionnalisation progressive de la stratégie de la diplomatie culturelle (1961 à nos jours). Grâce à cette stratégie la France a récupérée le terrain qu'elle avait perdu devant la concurrence commerciale anglo-saxonne. Nous avons souhaité répondre à deux questions fondamentales : dans quelle mesure les élites vénézuéliennes, « influencées » par le modèle culturel français, ont réussi à opérer des appropriations/assimilations/adaptations de ce modèle au Venezuela ? Et, en contrepartie, dans quelle mesure la construction d’un « outil culturel » franco-vénézuélien a servi les intérêts de la politique étrangère française au Venezuela ? / Unlike other regions of the Third World, where the influence of France was decisive and uninterrupted (Middle East, Maghreb, former French colonies in Central Africa and other countries of Latin America), in Venezuela, there was only a real foreign cultural cooperation policy by the late 1950s. The advent of the oil boom during the interwar period caused the declining of French influence. By the end of the Second World War, French diplomats were aware of Venezuela’s energetic potential, remarking that it was possible to overcome the loss of economic influence by encouraging a genuine cultural cooperation.This cultural cooperation would use political networks joined by Francophile elites, who claimed a common history between France and Venezuela. The study on the long run allows observing the permanence of the Venezuelan political history, in which fits the elements used in the construction of the Venezuelan National sentiment and the influence of French ideas on the project of State modernization.Our study raises issues such as migration, trades and commercial relations. We are particularly interested in the study of diplomatic relationships, since a close up over these can highlight, watermark, many points related to their representations and the political history of both countries. Similarly, it allows approaching what the elite considered identity and cultural affinity. Our sources therefore relate mostly to diplomatic correspondence preserved in the files of La Courneuve and the Ministry of Foreign Affairs in Caracas. We cross checked with other documentaries, visual and literary sources as well as a certain number of interviews conducted by the end of 2010 and the beginning of 2011. Our study is based on the papers related to the history of international relations by Pierre Renouvin and Jean Baptiste Duroselle, revisited by Robert Frank in 2011. We take into consideration the contribution of images, official culture and the influence of cultural patterns, as an attempt to measure the "power" of States (soft power). On this matter, the value that the Venezuelan elites gave to the French cultural and scientific influence, in the XIX century and the beginning of XX (1870-1935), helps to explain to an extend the reason why France has managed to strengthen its presence in Venezuela. Indeed, the decline of the French cultural influence, at a time when relations between the two countries were considerably distended (1936-1960), is concomitant with the loss of its economic and commercial influence. This has resulted in the progressive institutionalization of the culturaldiplomacy strategy (from 1961 up to the present). Thanks to this strategy France has recovered part of the market share lost to the Anglo-Saxon competition.We wanted to answer two fundamental questions: To what extent the Venezuelan elites, "influenced" by the French cultural model, managed to operate appropriations / assimilation / adaptation of this model in Venezuela? And, in return, to what extent the construction of a "cultural tool" Franco-Venezuelan has served the interests of the French foreign policy in Venezuela?
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Julius Caesar in Gaul and Germania : strategy, tactics, and the use of aggressive diplomacy as a tool for war

Dakkach, Patrick 05 1900 (has links)
Alors que César et ses écrits ont fait l’objet d’une étude approfondie au cours des deux derniers siècles, comment étudier ses commentaires de manière différente? En utilisant une nouvelle approche mise au point par Arthur M. Eckstein dans son oeuvre Mediterranean Anarchy, Interstate War, and the Rise of Rome qui soutient que Rome a conquis de manière opportuniste l'Italie et la Méditerranée orientale à travers une série de guerres défensives ou « d’invitations ». La nouveauté de cette approche est son utilisation des paradigmes de la science politique misant surtout sur le concept de l'anarchie réaliste. En tant que telle, cette thèse utilisera le cadre d'Eckstein et l'appliquera au Bellum Gallicum de César pour montrer que, contrairement à l'historiographie traditionnelle, César n'a pas conquis la Gaule par bellicosité et ambition personnelle, mais plutôt à la suite d'invitation directe de ses alliés gaulois le poussant à intervenir défensivement au nom du bellum iustum. Pour ce faire, un état d’anarchie en Gaule doit être démontré en adhérant au système méditerranéen d’Eckstein. Après quoi, une analyse détaillée du De Bello Gallico de César décrira les cas spécifiques durant lesquels il utilisa de manière opportuniste l'anarchie préexistante à son avantage, avant de finalement se plonger dans les spécificités des «invitations» ainsi que de son utilisation de la diplomatie agressive. Pour y parvenir, nous avons utilisé les commentaires de César comme sources principales, tandis que les travaux susmentionnés d’Eckstein nous ont donné les concepts interprétatifs et la base théorique dont nous avions besoin ; en outre, nous nous sommes appuyés sur plusieurs sources primaires supplémentaires ainsi que sur des études historiques pertinentes. La Gaule ayant été démontrée comme un système anarchique, le modèle d'Eckstein fut appliqué avec succès, et ses résultats mettent en évidence que la bellicosité des Gaulois les uns envers les autres les aveugla du danger romain, chose que César utilisa pour systématiquement intervenir militairement, tout en remplissant les vides de pouvoir qu’il laissa derrière lui. Ce modèle fait preuve d’importance car il nous fournit une explication alternative à la conquête romaine de la Gaule, en se penchant sur la science politique, ouvrant la porte à de vastes autres études, en suivant ce modèle qui reste encore largement inexploré. / While Caesar and his writings have been thoroughly studied for the past two centuries, it is time to make use of a new approach pioneered by Arthur M. Eckstein to study him. In his Mediterranean Anarchy, Interstate War, and the Rise of Rome Eckstein argues that Rome opportunistically conquered Italy and the Eastern Mediterranean through a series of defensive wars or “invitations”. What is novel about this approach is its use of political science paradigms, with a heavy emphasis on the concept of the realist anarchy. As such, using Eckstein’s framework and applying it to Caesar’s Bellum Gallicum this thesis shows that Caesar, contrarily to traditional historiography, did not conquer Gaul out of sheer bellicosity and personal ambition, but rather, as a result of a direct invitation from Rome’s Gallic allies to defensively interfere on their behalf in an act of bellum iustum. To do so, we will demonstrate that a state of anarchy exists in Gaul in accordance to Eckstein’s wider Mediterranean system. After which, a detailed analysis of Caesar’s De Bello Gallico will outline the specific instances in which Caesar opportunistically used this pre-existing anarchy to his advantage, before finally delving into the specificities of the “invitations” along with an analysis of Caesar’s use of aggressive diplomacy. To achieve this, we used first and foremost, Caesar’s commentaries as the primary sources, while Eckstein’s aforementioned work gave us the interpretative concepts and theoretical basis we needed; additionally, we drew on multiple supplementary primary sources and the surrounding relevant scholarship. After we demonstrated that Gaul was an anarchic system, we successfully applied Eckstein’s model, and its results clearly showed that the Gauls’ bellicosity against each other blinded them to the Roman danger, which Caesar used to systematically intervene, filling the power vacua left behind in his wake. This model is important because it provides us with an alternate explanation to the Roman conquest of Gaul, using one of history’s sister disciplines, political science. With this approach’s viability proven, it opens the door for vast other studies, in this as of yet, unexplored direction.

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