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Processions et espace public à Madrid : enjeux de pouvoir (1561-1700) / Processions and public space in Madrid : stakes of power (1561-1700)

Buvat, Emmanuelle 02 December 2013 (has links)
L’établissement de la Cour à Madrid en 1561 et l’obtention de son nouveau statut de capitale des Espagnes transforment la configuration du système politique, économique et social sur lequel cette ville était jusqu’alors fondée. Le pouvoir royal se joint désormais aux instances municipales et ecclésiastiques dans l’organisation des fêtes religieuses accompagnées de processions de plus en plus somptueuses. Ces dernières deviennent très rapidement un objet de tensions entre les trois autorités madrilènes qui se reflètent au sein de l’espace public. L’examen d’un panorama global des processions madrilènes et de leur relation à l’espace rend compte à la fois des évolutions des dévotions religieuses et de celles de la ville elle-même, c’est-à-dire, de leur dynamique inscrite dans un tissu urbain en mouvement. Cette étude considère les aspects anthropologiques, économiques, sociaux et politiques des processions dont les enjeux sont susceptibles de modifier les équilibres institutionnels du Madrid des Habsbourg, de Philippe II à Charles II. / In 1561, the establishment of the Court in Madrid, as the city gains the status of new capital of the Spains, alters the configuration of the political, economic and social system on which the city was built until then. The royal power now joins the municipal and church authorities to organize religious feasts along with ever more magnificent processions. The latter will soon become a bone of contention between the three ruling bodies in Madrid, reflected in the public space as well. The global overview of the Madrid processions and their relationship to space depicted in this study reveals both the evolution of religious devotions and the changes affecting the dynamic of the city itself within a moving urban fabric. This piece of research also takes into account the anthropological, economic, social and political aspects of the processions whose stakes are likely to modify the institutional equilibria within the Madrid of the Habsburgs, from Philip II to Charles II.
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Le vivant dans le discours sur la pluralité des Mondes : l'exemple de l'oeuvre de John Wilkins (1614-1672) / The discourse on the living and the plurality of worlds : some examples from the work of John Wilkins (1614-1672)

Bouyre, Claire 06 November 2015 (has links)
En 1638, paraît en Angleterre un ouvrage de John Wilkins (1614 - 1672), traitant de la pluralité des Mondes et plus précisément de la découverte d’un nouveau Monde : la Lune. Grâce à une argumentation dialectique, l’auteur tente de montrer la similarité entre la Terre et notre satellite. Il s’appuie pour cela sur le modèle copernicien et sur les observations astronomiques de Galilée. De cette similarité, en résulte, selon lui, l’idée que la Lune est peut-être habitée comme la Terre, par des êtres qu’il nomme Sélénites. Il ajoute qu’il serait possible de s’y rendre, et de commercer avec les habitants. L’objectif de cette thèse est d’étudier la place des sciences du vivant dans les théories sur la pluralité des Mondes, principalement dans l’œuvre de John Wilkins, et les différentes implications littéraires, théologiques et philosophiques qui en découlent. / In 1638, a book is published in England by John Wilkins (1614-1672), dealing with the plurality of Worlds, and more specifically the discovery of a New World: the Moon. With a dialectical reasoning, the author tries to show the similarities between the Earth and the Moon. For this he uses the Copernican model and astronomical observations of Galileo. From these similarities, Wilkins suggests the idea that the moon could be harboring living beings like Earth and then conjecture on the nature of its inhabitants, the Selenites. He writes that it may be possible one day to reach the Moon and trade with its inhabitants. The purpose of our work is to study the living in the discourse on the plurality of worlds, and observe its place in the work of Wilkins.
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La Peinture à Montpellier de Sébastien Bourdon (1616 - 1671) à Joseph-Marie Vien (1716 - 1809) / Painting in Montpellier from Sébastien Bourdon (1616 - 1671) to Joseph-Marie Vien (1716 - 1809)

Trani, Elsa 08 December 2016 (has links)
Mon sujet de thèse sur "La peinture à Montpellier de Sébastien Bourdon à Joseph- Marie Vien" tend à fédérer dans un premier temps les recherches qui ont été effectuées par bribes sur les peintres montpelliérains du XVIIe et XVIIIe siècles (Antoine Ranc (1634 - 1716), Jean de Troy (1638 - 1691), Etienne Loys (1724 – 1788) , Jean Coustou (1719 – 1791)...). Elles permettent de retracer le contexte artistique et historique du foyer culturel de la ville à travers les nombreuses commandes privées et publiques. Il est aussi intéressant de se demander s'il existe une école montpelliéraine dans laquelle la création des Académies aurait pu avoir un rôle. Enfin cette étude permettra de comprendre quelle est la place artistique de la cité montpelliéraine par rapport aux deux autres grandes provinces du sud que sont Toulouse et Marseille. / This study draws the history of painting in Montpellier in the 17th and 18th centuries, through the careers of Sébastien Bourdon (1616-1671) and Joseph-Marie Vien (1716-1809). Although these two masters are internationally recognized, their influences on local painting remained to be defined, just like those of three other academicians: Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Jean Ranc (1674 - 1735) and Jean Raoux (1677-1734). This study not only aims at analysing works by painters now famous, but also at revealing other contemporary artists as well as local workshops, which were opened to multiple influences. These workshops and artists were at the forefront of the paintings done in Montpellier up to the end of the 18th century. Some were more important than others, as those of Flemish masters at the beginning of the 17th century, of Paul Pezet ( ? – 1687) and of Antoine Ranc (1634 - 1716) during the Classical Age or even those of Etienne Loys (1724 - 1788) and Jean Coustou (1719 - 1791) in the 18th century. The latter trained the great masters from Montpellier who became academicians. This study means to define the essence of this local painting and its models. The issue of academies also partakes of our domain of research. Several attempts at creations of academic schools marked out these two centuries: be they, that of Sébastien Bourdon in 1649, that of Jean de Troy (1638-1691) in 1679, that of Jacques Giral (1684-1749) in 1737 and finally “la Société des Beaux-arts” (the Company of the Fine arts) in 1779. They are studied along with other southern academies of art, in Toulouse and Marseille. Thus, this analysis of local workshops and academies interrogates the notion of school in Montpellier, thereby registering this research at a more global scale, by comparing its results with the matching productions of other artistic centers in the same area, but also of Parisian and European great masters.
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Le nom dans les grammaires françaises des XVIIème et XVIIIème siècles : définitions, classements et détermination / Noun in 17th century and 18th century French grammars

Dagnet, Sévrine 26 January 2015 (has links)
S’intéresser au nom, objet d’étude interdisciplinaire, peut faire figure de lieu commun, à plus forte raison dans le domaine grammatical. Nous partons néanmoins de l’hypothèse que les travaux des théoriciens des XVIIe et XVIIIe siècles, qui oscillent entre une étude du français calquée sur celle du latin et une volonté d’émancipation, présentent un intérêt certain. Trois problématiques se dégagent du corpus. La première concerne le traitement général des parties d’oraison, héritage gréco-latin auquel les grammairiens ont dû s’accommoder, en se confrontant à des difficultés de recensement et de définitions. Il s’agit de savoir comment est justifiée la subdivision nom substantif / nom adjectif chez la quasi totalité des auteurs et quel lien particulier le premier entretient avec le verbe dans l’énoncé. Le deuxième faisceau de questions, qui porte sur les classements à la fois morphologiques et sémantico-syntaxiques du nom, incite à s’interroger entre autres sur la théorisation des accidents du genre et du nombre. Mais c’est surtout le paradoxe du nom abstrait, nom substantif au référent dénué de « substance », qui concentre l’essentiel des débats. Le dernier volet s’intéresse à la détermination par l’article, occurrence en mal de légitimité, qui regroupe à elle seule trois difficultés théoriques. Il convient de se demander quel est le statut de l’occurrence, au sein des parties d’oraison (classe autonome ? Catégorie de l’adjectif ou du pronom ?). Quel est son rôle vis-à-vis du nom et qu’entend-on par article défini, indéfini et partitif ? Enfin, en quoi le traitement de l’article débouche-t-il au XVIIIe siècle sur une réflexion générale de la détermination ? / Studying the noun, the subject of interdisciplinary study, may seem commonplace, especially in the grammatical sphere. Nevertheless, we will start from the assumption that the work of 17th and 18th-century theorists, who vacillated between a study of French based on that of Latin, and a desire for emancipation, is of definite interest. Three problems stand out in this body of work.The first concerns the general treatment of the parts of speech, a Greco-Roman heritage to which grammarians were forced to adapt, dealing with difficulties of collection and definitions. We seek to understand how the substantive noun / adjective noun subdivision is justified by almost all authors and what particular link the first has with the verb in speech. The second type of question, which addresses both morphological and semantic-syntactic classifications of the noun, leads us to wonder, among other things, about the theorisation of accidents of gender and number. However, it is above all the paradox of the abstract noun, a substantive noun that refers to something without “substance”, which will be the focus of most of our discussion.The last aspect looks at determination by the article, an occurrence lacking legitimacy, which alone raises three theoretical difficulties. We ask ourselves what the occurrence’s status is in the parts of speech (autonomous class? Adjective or pronoun category?). What is its role with respect to the noun and what do we mean by definite, indefinite and partitive article? Last, how did the treatment of the article lead to a general discussion of determination in the 18th century?
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L’atelier Borromée. L’archevêque de Milan et le gouvernement de l’écrit (1564-1631) / Borromeo’s Workshop : the Governance of the Written Production in Milan (1564-1631)

Lezowski, Marie 19 October 2013 (has links)
L’époque moderne est marquée à Milan par l’empreinte de Charles Borromée, archevêque de 1564 à 1584. Canonisé en 1610 pour être donné en modèle du parfait évêque dans toute la chrétienté, Charles Borromée conçoit avant tout son rôle historique à l’échelle lombarde, par une mainmise sans précédent sur l’écrit. Quand les études se sont arrêtées sur la discipline sociale imposée par les évêques tridentins, le parti de cette thèse est de porter l’attention sur le phénomène du gouvernement de l’écrit borroméen, de l’épiscopat de Charles à celui de son cousin Frédéric Borromée (1595-1631). Les individus pris en compte ne se limitent pas aux familiers de la maison de l’archevêque. Sont retenues les trajectoires les plus saillantes de ceux qui écrivent pour l’archevêché et forment son « atelier ». Le corpus examiné réunit des écrits savants et hagiographiques, aussi bien qu’administratifs et juridiques. En observant les formes prises par l’écrit et les contraintes du service de l’archevêque par la plume, on lie ensemble deux histoires d’ordinaire dissociées : la fabrique d’un modèle d’évêque et les pratiques d’écriture commandées par le gouvernement épiscopal. La thèse présente successivement la formation de l’atelier de l’archevêque aux lendemains du concile de Trente, la fabrication locale de l’autorité de Charles Borromée au début du XVIIe siècle, enfin la sortie du modèle de l’atelier, avec l’institution, par Frédéric Borromée, d’une bibliothèque érudite peuplée de lettrés de métier, la Bibliothèque Ambrosienne (1609). L’attention aux mécanismes, formes et supports de l’écriture mise au service de l’archevêque de Milan révèle une conception du pouvoir à l’époque moderne. / Modern Milan is marked with the seal of Carlo Borromeo, archbishop from 1564 to 1584. Though his canonization in 1610 establishes him as a model for the entire Christian world, Carlo Borromeo defines his historical role mainly within the boundaries of Lombardy, where he secures an unprecedented control over the written production. Whereas previous studies have focused on the social discipline enforced by the Tridentine bishops, this thesis draws the attention on the Borromean governance of the written production, from Carlo’s to his cousin Federico’s archbishopric (1595-1631). Its scope is not limited to the members of the archbishop’s family: the remarkable careers of individuals writing for the archbishop, members of his « workshop », are thoroughly studied. The examined sources encompass hagiographic, learned, as well as administrative and legal texts. Through an analysis of these various kinds of writings and of the constraints weighing on whoever served the archbishop with a pen, this thesis links two usually separated historical topics: the elaboration of a model of bishop and the specific practices imposed by a Modern bishop in the written production. We examine successively the forming of the archbishop’s workshop just after the Council of Trent, the local elaboration of Carlo Borromeo’s authority in the early 17th c. and finally Federico Borromeo’s dissociation from the model of the workshop through the setting up of a college of learned men endowed with an erudite library, the Ambrosiana (1609). The description of the mechanisms, shapes and media of the texts written for the archbishop of Milan sheds light on a conception of power in Modern Times.
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Plaute et Térence en France aux XVIe et XVIIe siècles / Plautus and Terence in France in the 16th and 17th centuries

Enomoto, Keiko 14 January 2011 (has links)
Aux XVIe et XVIIe siècles, Plaute et Térence furent considérés comme les maîtres de la langue latine, et surtout comme ceux de la comédie. Ils furent cependant évalués et hiérarchisés en fonction d’une conception tout à fait spécifique, qui ne correspondait pas toujours à leurs propres comédies. Les deux auteurs possédaient en effet un statut préconstruit, incontesté, qui les maintenait pourtant dans une image imprécise. Afin d’éclaircir leur statut au XVIIe siècle, nous examinons leur place dans les programmes et la pratique théâtrale scolaires, au sein des différents cadres d’enseignement. Nous étudions également leur présence dans l’art de la traduction, car les versions françaises de Plaute et de Térence qui jalonnent les XVIe et XVIIe siècles contribuèrent non seulement à la naissance d’une théorie de la traduction, mais aussi à une réflexion sur l’art dramatique et la naissance de la « comédie française ». Nous questionnons enfin ce que ces deux dramaturges représentent, et ce qu’être jugé digne de leur succéder pouvait signifier. Enfin, nous tentons de savoir comment Molière a réussi, aux yeux de ses contemporains et successeurs, à synthétiser et à surpasser les qualités de Plaute et de Térence jusqu’à se substituer à eux dans leur rôle de référence. On espère, par cette analyse des multiples enjeux liés aux deux dramaturges latins, apporter une nouvelle contribution aux études sur le XVIIe siècle. / In the 16th and 17th centuries, Plautus and Terence were regarded as the masters of the Latin language, and above all as the masters of comedy. They were, however, judged and rated according to a very specific concept, not always consistent with their own comedies. The two authors enjoyed a preconceived and undisputed status which, however, maintained them inside a vague image. In order to cast light on their status in the 17th century, this thesis examines their place in curriculums and theatre practice in schools, within different teaching contexts. Their presence in the art of translation is reviewed, as the French versions of Plautus and Terence that punctuate the 16th and 17th centuries contributed not only to the emergence of a theory of translation, but also to a reflection on dramatic art and to the birth of the “comédie française”. The thesis then looks at what those two playwrights represent and what it might have meant to be considered their worthy successor. Finally, an investigation of how Molière managed, in the eyes of his peers and successors, to combine and surpass the qualities of Plautus and Terence to even take their place as a standard is undertaken. With the thesis, it is intended to make a new contribution to the 17th century, through this analysis of the multiple issues related to the two Latin playwrights.
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Otto Vaenius (1556-1629) : pictor doctus / Otto Vaenius (1556-1629) : pictor doctus

Brézé, Nathalie de 15 December 2018 (has links)
Peintre oublié des études sur les anciens Pays-Bas, Otto van Veen (également appelé Otto Vaenius) est essentiellement connu pour avoir été le dernier maître de Rubens et pour être l'auteur de plusieurs livres d'emblèmes. En son temps, il était pourtant l'un des artistes les plus renommés des Flandres. La reconsidération de ce peintre, les influences qui furent les siennes et l'impact qu'il put avoir sur toute une génération d'artistes constituent l'objet de cette thèse. Centrée sur sa production peinte et dessinée, elle ne met toutefois pas de côté ses emblèmes, qui servent de points de comparaison pour certains sujets allégoriques. La production de Vaenius étant largement tributaire de la période dans laquelle il était en activité, cette étude est également centrée sur l'histoire culturelle et intellectuelle des Pays-Bas. Ainsi, les divers réseaux (artistique, humaniste, princier) qu'il fréquenta ont été étudiés en détail. Il s'agissait d'évaluer l'apport pictural de Vaenius en regard de sa démarche intellectuelle. Outre les portraits de diverses personnalités (princes, hommes d'Église, humanistes) et les cycles glorifiant l'image du prince tels que des Joyeuses Entrées, les peintures religieuses, respectant les préceptes du Concile de Trente, comme les peintures mythologiques et allégoriques, ont fait l'objet d'analyses qui prennent en compte le contexte de production ainsi que les diverses iconographies (tirées de sources variées, issues de I' Antiquité au XVIIe siècle). Alliant une peinture claire et lisible à des détails érudits et raffinés, l'œuvre de Vaenius donna lieu à de nombreuses innovations, tant plastiques qu'iconographiques, qu'il était nécessaire d'étudier. / Otto van Veen (also called Otto Vaenius), an artist forgotten by studies on Northern painting, is mainly known for being the last master of Rubens and the author of several emblem books. In his time however, he was one of the most renowned artists of the Flemish school. The reconsideration of this painter, his influences and the impact he had on a whole generation of artists are the main topics of this dissertation. Centered on his paintings and drawings, it does not put aside its emblems, which provide invaluable keys to understand some of his allegories. Since Vaenius' production largely reflects his time, this study also focuses on the cultural and intellectual history of the Netherlands. Thus, the various networks (artistic, humanistic, princely) he was a part of have been studied in depth. The aim of this dissertation was to evaluate his pictorial contribution with regard to his intellectual background. Besides the portraits of various personalities (princes, churchmen, humanists) and the cycles glorifying the image of the prince such as Joyous Entries, the religious paintings, observing the precepts of the Council of Trent, as the mythological and allegorical paintings, have been the subject of analysis that take into account the context of production as well as the various iconographies (from diverse sources, from Antiquity to the 17th century). Combining a clear and legible painting with erudite and refined details, Vaenius' artworks have led to numerous innovations, both plastic and iconographic, that deserved to be studied.
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La traduction fictive : motifs d’un topos romanesque (1496-1617) / Fictitious translations : patterns of a novelistic device, 1496-1617

Watier, Louis 09 December 2017 (has links)
Une traduction fictive (ou pseudo-traduction) est un texte qui, ayant été directement écrit dans une langue, se présente comme traduit d’une autre, réelle ou imaginaire. Peu étudié jusqu’à la fin du XXe siècle, le cas n’en est pas moins fréquent, illustré par un bon nombre de romans célèbres : Don Quichotte, les Lettres persanes, Le manuscrit trouvé à Saragosse, Le château d’Otrante, parmi d’autres. Pendant longtemps on a tenu pour négligeable la fiction de la traduction, la considérant comme un procédé inoffensif, un amusant artifice littéraire. Convention souvent assumée de manière explicite par les auteurs qui y recourent, le phénomène n’a encore été que peu envisagé dans sa dimension historique. C’est donc à retrouver les raisons de l’émergence d’un tel motif dans le genre romanesque et à décrire les moments de sa formalisation topique que l’on voudrait s’attacher. L’enquête, qui remonte aux premiers romans médiévaux pour aboutir à leur dernier retentissement dans l’œuvre de Cervantès, s’apparente ainsi à une généalogie, au sens rigoureux que lui donnait Nietzsche, puisqu’il s’agit de réinjecter l’histoire dans un lieu commun, de redynamiser ce que la tradition a figé en un canevas immédiatement reconnaissable. / A fictitious translation (or pseudo-translation) is a text written in a peculiar language but introduced as a real or imaginary translation in a foreign language. While such fictitious translations did not go through frequent studies until the end of the twentieth century, they are quite common and regularly illustrated by many famous works, among which Don Quijote, Le Manuscrit trouvé à Saragosse and The Castle of Otranto to name a few. For long translation as fiction has only been considered as literary device to entertain. Hence, this attitude towards the fictitious translation may partially explain why such literary phenomenon was never perceived within its historical context, notwithstanding it was explicitly used as a literary convention by many authors. Therefore, we should devote ourselves to discern the motivations that drove the emergence of pseudo-translation in the novel ’genre. Besides, it is also important to highlight the course it took to finally become known as topos. From this perspective, this research, which is a genealogical one as defined by Nietzsche, explores the role of translation from the first medieval novels to their last echo in Cervantes’s work; in an attempt to reinject a historical dynamic in a common place long unchanged.
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Le monde de Jean Alexis Lemoine dit Monière, marchand de Montréal au XVIIIe siècle

Gousse, Suzanne 05 1900 (has links)
On s’est intéressé dans les années 1950 à 1970 à la disparition d’une bourgeoisie canadienne qui aurait dû faire la transition du capitalisme marchand vers l’industrie. Les réflexions historiennes avaient cependant commencé par la fin, tentant de définir les conséquences historiques à long terme de la « Conquête » sur un groupe encore mal connu qui, en principe, incluait des marchands. Notre thèse s’inscrit dans la lignée des travaux états-uniens et européens qui ont permis de revoir, souvent dans une optique culturelle, les marchands occidentaux de l’époque moderne. À partir du cas précis d’un marchand équipeur montréalais et de sa lignée, nous voulons tout d’abord établir si la culture négociante des marchands, au sens large du terme, était du même ordre que celles des métropolitains qui avaient des commerces semblables. Deuxièmement, nous voulons cerner la marge de manœuvre individuelle face aux contraintes des conditions ambiantes ainsi que le rôle des réseaux dans l’évolution de la carrière des marchands. Enfin, nous souhaitons définir la conception de soi de ces derniers, à travers l’examen de leur style de vie et des rôles qu’ils pouvaient jouer dans leur milieu. Pour le faire, nous avons choisi de ratisser « en largeur » dans des sources multiples, y compris des livres de comptes, et de creuser « en profondeur » pour en extraire le maximum de données. L’enquête a été menée à travers la longue carrière de l’équipeur Jean Alexis Lemoine dit Monière (1680-1754) qui s’est installé à Montréal en 1715. Lemoine est connu de la postérité grâce à l’étude de Louise Dechêne qui l’avait suivi jusqu’en 1725. Elle en a tracé un portrait, amplement repris par la suite, qui a fait de lui l’exemple type de marchand équipeur. Or, Monière n’est peut-être pas typique, il pourrait même être un cas-limite. En le suivant jusqu’à sa mort, nous avons exploré toutes les possibilités qui se sont offertes à lui. Nous avons aussi fait une large place aux legs matériel et immatériel de son père Jean Lemoine, et à ce que Monière a transmis à son fils, Pierre Alexis, ainsi qu’à quelques neveux. En encadrant Monière de son père, immigrant rouennais, de ses frères et de son fils, nous avons pu observer l’émergence d’un métier, celui d’équipeur. Nous avons examiné comment Monière, décédé en 1754, a été préparé à exercer son métier et comment il concevait la pratique de ce dernier. Cette démarche a permis de mieux comprendre la culture (au sens large) des gens de la marchandise au Canada. En utilisant une variété de sources et en faisant appel à une démarche micro-historique, nous souhaitons avoir répondu, vingt-cinq ans plus tard, au vœu de Dale Miquelon de regarder, dans la mesure du possible, le monde de la marchandise avec les yeux des acteurs de la période pour répondre aux interrogations des gens d’aujourd’hui. / From the 1950s to the 1970s, historians’ attention was turned towards the disappearance of a bourgeoisie canadienne which should have made the transition from commercial to industrial capitalism. These studies began, so to speak, with the end, in attempting to define the long-term historical consequences of the Conquest on an as-yet ill-defined group that in principle included some merchants. This thesis follows new investigations in both Europe and the USA which have permitted to look anew, often with a cultural history approach, at merchants of the Early Modern period. Focusing on a Montreal merchant outfitter (marchand équipeur) and his family, the investigation first seeks to determine if the Canadian merchants’ culture (broadly defined) was similar to that of their French counterparts who worked on the same business level. A second aim is to evaluate the leeway available to individuals in face of the general conditions of the trade and the role of networks in the merchants’ career. Finally, the thesis attempts to define the self-conception of these men while looking at their lifestyle and the various roles they played in their community. To complete such a study, we have chosen to look « wide and deep » like micro-historians have before us. The study examines the long life of the équipeur, Jean Alexis Lemoine dit Monière, who chose to settle in Montreal in 1715 and whose career Louise Dechêne had followed until 1725. After her, historians have since pictured Monière as a typical marchand équipeur. But he might not have been typical, he might even have been a « limiting case ». The thesis follows him to the end of his life and looking for all the opportunities that were offered to him along the way. It accords considerable importance to the material and immaterial legacy of his father, Jean Lemoine, and to what Monière passed on to this son, Pierre Alexis and a few nephews. Situating Monière between his father who emigrated from Rouen, his brothers and his own son, permits us to see the emergence of a profession, that of équipeur. We look at how Monière, who died in 1754, was prepared to embrace the merchant’s profession and how he perceived the way he should work as an équipeur. This study affords a better understanding of merchants’ culture, broadly conceived, in early French Canada. Exploring a variety of sources and using a micro-historical approach, we hope to have followed Dale Miquelon’s suggestion to look (again) at the merchants’ world with the eyes of the people of the times in order to answer today’s questions.
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Convertir des âmes et des castors : rivalités missionnaires et accusations commerciales en Nouvelle-France au XVIIe siècle

Dupont-Germain, Arnaud 08 1900 (has links)
Ce mémoire explore les rivalités entre les missionnaires jésuites, récollets et sulpiciens en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Plus précisément, il porte sur le discours polémique à propos des missionnaires, qu’il provienne de concurrents religieux ou de membres de l’administration coloniale. Même si ces missionnaires participaient tous à un projet apostolique commun, les sources nous révèlent que différents réseaux luttaient à cette époque pour que certains missionnaires puissent jouir d’un monopole sur les âmes de la colonie, tandis que les autres étaient relégués au second plan. Dans cette Église naissante, plusieurs désaccords sévissent entre ces trois familles religieuses et permettent d’expliquer les tensions que l’on retrouve dans leurs écrits. Il s’agit principalement de la francisation des Premières Nations et de la fondation de l’évêché de Québec. En outre, les rivalités entre les Jésuites, les Récollets et les Sulpiciens dépassent largement le cadre spirituel et débouchent régulièrement sur des questions de nature commerciale. Certains missionnaires, les Jésuites en particulier, seront accusés tout au long du siècle par divers acteurs de s’enrichir de différentes manières et notamment de se livrer au trafic des fourrures. Plutôt que de s’intéresser à la véracité de ces attaques, ce mémoire propose de les analyser et de chercher à comprendre leur origine ainsi que leur fonction. Ces accusations doivent également être mises en relation avec les rivalités auxquelles les missionnaires devaient faire face dans leurs autres missions à la même époque. / This thesis explores the rivalries between Jesuit, Recollect and Sulpician missionaries in the 17th century in New France. Specifically, it examines the polemical discourse about the missionaries, whether it came from religious competitors or from members of the colonial administration. Although these missionaries were all part of a common apostolic project, the sources reveal that different networks were struggling at the time so that some missionaries could enjoy a monopoly over the souls of the colony, while others were relegated to the background. In this nascent Church, several disagreements that raged between these three religious families can help to explain the tensions that we find in their writings. The main issues were the francization of the First Nations and the founding of the bishopric of Quebec. Furthermore, the rivalries between the Jesuits, the Recollects and the Sulpicians went far beyond the spiritual framework and regularly led to commercial issues. Certain missionaries, the Jesuits in particular, were accused throughout the century by various actors of enriching themselves in various ways, and of engaging in the fur trade. Rather than focusing on the veracity of these attacks, this thesis proposes to analyze them and to try to understand their origin and function. These accusations must also be put in relation to the rivalries that the missionaries had to face in their other missions during the same period.

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