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La Lanterne d’Arthur Buies : analyse du discours pamphlétaire et de sa réception dans le milieu journalistique

Boucher Lauzon, Jeanne 08 1900 (has links)
La Lanterne d’Arthur Buies, publiée à Montréal de 1868 à 1869 et inspirée de La Lanterne de Rochefort, se distingue des journaux de cette période durant laquelle le clergé, qui en contrôle un grand nombre, impose l’idée que tout bon catholique obéisse au pouvoir en place. En publiant La Lanterne, Buies s’oppose au milieu journalistique, non seulement par ses nombreuses critiques à son endroit, mais aussi par le choix du genre du pamphlet, qui confronte les normes de l’époque en empruntant une forme plus proche du discours oral et centrée essentiellement sur la dénonciation. Sans être officiellement victime de censure, le pamphlétaire subit les pressions du clergé et de la presse conservatrice, qui nuisent à ses projets de faire de son journal un grand organe de la jeunesse. Faire l’histoire de la publication de La Lanterne et son analyse littéraire, en comparaison avec la réédition de 1884, permet d’identifier les manifestations de l’ambition de Buies, qui s’oppose aux signes plus discrets indiquant les difficultés liées à la rédaction du journal. Le pamphlétaire se met en scène dans son propre journal, en interaction avec ses adversaires et ses lecteurs. De plus, l’étude de la réception de La Lanterne révèle que les rares journaux qui s’intéressent à Buies dénigrent son pamphlet, celui-ci lutte alors contre l’absence d’un véritable interlocuteur. Notre analyse du texte apporte une meilleure compréhension des objectifs de Buies et des outils dont il entendait se servir pour transformer la presse et, par là, la jeunesse canadienne. En nous intéressant à la réception, nous désirons également éclairer le fonctionnent du milieu journalistique canadien-français et comprendre le rôle que Buies a pu y tenir. / La Lanterne, written in Montreal by Arthur Buies from 1868 to 1869 and inspired by Rochefort’s La Lanterne, diverges from newspapers published at that time, when the clergy - who controlled most of them - imposes upon Catholics obedience to the authorities. By publishing La Lanterne, Buies opposes French-Canadian newspapers not only through his criticisms towards them, but also through his choice to write it as a pamphlet, a literary genre that confronts the standards from that period by being written in a style close to spoken language and essentially based on denunciation. Although not officially censored, the polemist is under pressure from the clergy and the conservative press, which affects his project of turning his newspaper into an organ for the youth. Reconstructing the history of La Lanterne and analysing the text, in comparison with the 1884 reedition, allow us to identify the expression of Buies’ ambition, in opposition to the more discreet signs of the difficulties he had to face while writing his journal. The polemist portrays himself in interaction with his opponents and his readers. Thus, the study of the response La Lanterne received from other newspapers shows there was little reaction and that those who wrote about it discredit the publication. Buies was in fact struggling with the absence of a true interlocutor. Our analysis of the literary dimension of La Lanterne brings a better comprehension of Buies’ goals and the tools he intended to use to transform the press - and, by that, the Canadian youth. By looking at the response Buies received, we also want to highlight how the French-Canadian journalistic community worked and understand the part Buies played in it.
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La communauté du dehors : imaginaire social et représentations du crime au Québec (XIXe-XXe siècle)

Gagnon, Alex 09 1900 (has links)
La société québécoise a, comme toutes les sociétés, ses crimes et criminels légendaires. Or, si ces faits divers célèbres ont fait l’objet, dans les dernières décennies, de quelques reconstitutions historiographiques, on connaît beaucoup moins, en revanche, le mécanisme de leur légendarisation, le processus historique et culturel par lequel ils passent du « fait divers » au fait mémorable. C’est d’abord ce processus que s’attache à étudier cette thèse de doctorat, qui porte sur quatre crimes célèbres des XVIIIe et XIXe siècles (le meurtre du seigneur de Kamouraska [1839] ainsi que les crimes commis par « la Corriveau » [1763], par le « docteur l’Indienne » [1829] et par les « brigands du Cap-Rouge » [1834-1835]) : pour chacun de ces cas particuliers, l’analyse reconstitue la généalogie des représentations du crime et du criminel de manière à retracer la fabrication et l’évolution d’une mémoire collective. Celles-ci font chaque fois intervenir un système complexe de discours : au croisement entre les textes de presse, les récits issus de la tradition orale et les textes littéraires, l’imaginaire social fabrique, à partir de faits criminels ordinaires, de grandes figures antagoniques, incarnations du mal ou avatars du diable. Ce vaste processus d’antagonisation est en fait largement tributaire d’une époque (le XIXe siècle) où, dans les sociétés occidentales, le « crime » se trouve soudainement placé au cœur de toutes les préoccupations sociales et politiques : l’époque invente un véritable engouement littéraire pour le crime de même que tout un arsenal de savoirs spécialisés, d’idées nouvelles et de technologies destinées à connaître, mesurer et enrayer la criminalité. Dès les premières décennies du XIXe siècle, le phénomène se propage de ce côté-ci de l’Atlantique. Dans la foulée, les grands criminels qui marquent la mémoire collective sont appelés à devenir des ennemis imaginaires particulièrement rassembleurs : figures d’une altérité radicale, ils en viennent à constituer le repoussoir contre lequel, à partir du XIXe siècle, s’est en partie instituée la société québécoise. / Quebec society, like all societies, has its own legendary crimes and criminals. Yet if these famous faits divers have been recently made into historiographical re-enactments, the cultural and historic manner in which they are transformed from local news reports into national myths – what we call mecanisms of “ légendarisation ” –, is practically unknown. It is this mutation that this thesis examines : drawing from four famous crimes of the 18th and 19th centuries (the Seigneur of Kamouraska’s murder [1839] as well as the crimes committed by “ La Corriveau ” [1763], by the “ docteur l’Indienne ” [1829] and by the “ brigands du Cap-Rouge ” [1834-1835]), our analysis recollects their two-hundred-year-long genealogy into collective memory. Through this collective memory, a complex discourse system arises for each crime : by intertwining newspaper reports and stories from oral and written traditions, social imagination manufactures great antagonist figures, incarnations of evil and avatars of the devil from ordinary criminal acts. This vast antagonizing process is in fact dependent on a whole epoch – the 19th century – where, in the western world, “ crime ” was suddenly placed at the heart of all social and political preoccupations. This era seemingly created a literary craze for crime, as well as a whole arsenal of specialized notions, ideas and technologies designed to understand, mesure and eliminate criminality. During the Lower Canada period, the phenomenon spreads across this side of the Atlantic. In the wake of this movement, the great criminals who impacted the collective mind are made to become especially rallying imaginary enemies : figures of a radical otherness, they become the foil against which Quebec society, from the 19th century onwards, instituted itself.
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La souffrance féminine chez Huysmans, Bloy, Bernanos et Mauriac : catholicisme et maladie mentale

Plet, Charles 05 1900 (has links)
Silence et soumission aux valeurs patriarcales dominantes : ainsi peut être brossée dans son ensemble et sans pour autant la déformer l’image de la condition féminine encore pleinement opérante à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle en France. La femme, ouvrière, bourgeoise ou noble, est destinée à la maternité, et ses désirs sont méprisés au profit de ceux de son (futur) époux. En littérature cependant, à partir de Madame Bovary (1857) et parallèlement à la montée timide du féminisme, apparaissent plusieurs figures féminines éminemment tragiques qui contestent la condition féminine. Louise Marles, Véronique Cheminot, Mouchette et Thérèse Desqueyroux – et tant d’autres encore… – sont autant de (jeunes) personnages féminins qui rejettent plus ou moins violemment la mise sous tutelle de la femme et l’impossibilité d’avoir un statut social et juridique accepté en dehors du mariage. Pourtant, parce qu’en ces figures de femme – et souvent malgré elles – refuse de se taire une torturante aspiration à la liberté, elles sont fatalement vouées à la folie et à la mort, deviennent prostituées, criminelles, internées ou suicidaires, voire les quatre. Selon nous, la folie est l’état dans lequel ces personnages féminins s’enlisent car ils remettent profondément en question les valeurs établies par des hommes et pour des hommes. Nous pensons que la folie est le moyen littéraire utilisé par les écrivains pour montrer l’ampleur de leur souffrance existentielle et son unique langage possible ; en ce sens, la folie serait la représentation extérieure d’une écrasante souffrance morale et psychologique. Enfin, la possession diabolique est une autre cause portée par Bernanos pour répondre à la question de la folie des femmes. Notre étude portera sur quatre figures tragiques de personnages féminins imaginées par quatre écrivains catholiques : Louise dans En rade (Huysmans, 1887), Véronique dans Le Désespéré (Léon Bloy, 1887), Mouchette dans Sous le soleil de Satan (Bernanos, 1926) et Thérèse Desqueyroux dans le roman éponyme de Mauriac (1927). / Silence and submission to the prevailing patriarchal ideology : this is how one can describe the female condition at the end of the nineteenth century and at the beginning of the twentieth century in France. No matter whether they come from the working class, the middle class or the aristocracy, women are destined for motherhood and their wishes are overlooked. Nevertheless, in literature one can notice several tragic female figures who rebel against their condition. Louise Marles, Véronique Cheminot, Mouchette and Thérèse Desqueyroux – and so many others… – are young women who reject more or less violently the fact that they are under the tutelage of men and the fact that they cannot obtain an acceptable social status outside of marriage. However, it is precisely because these female characters crave for freedom that they are doomed to madness and death or become criminals and/or suicidal women. According to us, these women are said to be mad because they challenge convention and reject patriarchal values. We think that madness is the literary tool used by these writers to show the brutality of their existential suffering. In other words, we believe that madness is the external representation of their overwhelming moral suffering. Finally, demonic possession is another reason given by Bernanos to explain women’s madness. Our study deals with four tragic female figures imagined by four Catholic writers : Louise in En rade (Huysmans, 1887), Véronique in Le Désespéré (Bloy, 1887), Mouchette in Sous le Soleil de Satan (Bernanos, 1926) and Thérèse in Thérèse Desqueyroux (Mauriac, 1927).
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La réactualisation du testament littéraire et du tombeau poétique dans Testament et Drama Queens de Vickie Gendreau

André Bélisle, Alexie 12 1900 (has links)
Le présent mémoire porte sur la réécriture par Vickie Gendreau, auteure québécoise contemporaine, de deux genres funèbres, le testament littéraire et le tombeau poétique. Dans ses deux récits, Testament et Drama Queens, Gendreau met en scène des narratrices qui s'apprêtent à mourir des suites d'une tumeur au cerveau, ce qui soulève plusieurs questions : de quelle manière tisse-t-elle des rapports intertextuels avec les genres évoqués plus haut ? Comment l'appropriation des genres funèbres permet-elle de vaincre l'angoisse associée à la mort proclamée par les médecins ? Comment penser l'écriture du corps et la fictionalisation de soi à l'aune de deux genres datant de l'époque médiévale ou de la Renaissance ? Dans le premier chapitre, nous nous attardons à la construction par Gendreau du testament littéraire dans sa forme médiévale dans Testament et à la reprise dans Drama Queens d'enjeux testamentaires ; l'héritage, la filiation et la transmission. La réécriture permet l'incorporation dans le récit de l'autodérision et de la mise en scène du devenir-cadavre. Dans le second chapitre, nous explorons le tombeau poétique, tant celui de la Renaissance que celui des poètes modernes. Ce faisant, nous abordons les discours de commémoration du défunt et surtout l'appropriation de la commémoration par les deux narratrices, et ultimement par Vickie Gendreau. / This thesis explores the appropriation by Vickie Gendreau, a contemporary Quebec writer, of two death-laced genres: the literary testament and the poetic crypt. In her two novels, Testament and Drama Queen, Gendreau presents female narrators who are about to succumb to a brain tumor, thereby raising a certain number of questions: what kind of intertexual networks exist between her writing and the aforementioned genres? How does the appropriation of these genres helps conquer the fear of her impending death? How is it possible to rethink the writing of one’s body and self-fictionalization, contemporary motives par excellence, and how they manifest themselves in two genres dating back to the medieval and Renaissance eras? In the first chapter, we examine Gendreau’s construction of the literary testament in its medieval form in her novel Testament, as well as the resurgence in Drama Queen of testamentary issues such as heritage, filiation and transmission. This rewriting allows the incorporation of self-mockery and depiction of a soon-to-be dead body in the narrative. The second chapter studies the poetic crypt as it appears both in Renaissance texts and in modern works. It also focuses on commemoration discourses in remembrance of the deceased, as well as the appropriation of this commemoration by the two narrators and, ultimately, by Vickie Gendreau herself.
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Numérifrag, Suivi de corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard

Nantel, Vanessa 03 1900 (has links)
Numérifrag, la première partie de ce mémoire, se présente en tant que code source d’un projet de poésie numérique où les balises html ont été trafiquées de manière esthétique. L’effet répétitif et parasitant du code oblige le lecteur à effectuer un travail de décryptage afin de rendre aux poèmes leur lisibilité. Si le texte est linéaire sur papier, la programmation de chaque poème en tant que page web incite le lecteur à naviguer dans l’œuvre et à actualiser son potentiel d’a-linéarité. La seconde partie de ce mémoire, Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard, s’intéresse à la notion de dispositif en tant que subversion, dans le recueil Le centre blanc (1970) de Nicole Brossard. L’élaboration de ce dispositif passe par le corps qui s’exprime au-travers du texte et trouve son souffle chez le lecteur, par l’acte d'interprétation. / Numérifrag, the first part of this M.A. Thesis, is the source code of a digital poetic project where the html tags have been aesthetically manipulated. The repetitive and parasitizing effect of the code forces the reader to decrypt the poems in order to make them readable. If the text is linear on paper, the programming of each poem into a web page otherwise induces the reader to navigate freely in the work and actualize its potential of a-linearity. The second part of this thesis, Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard, is about the notion of dispositive as a subversion, in Le centre blanc (1970) by Nicole Brossard. The elaboration of that dispositive is made through the body, which express itself in the text and finds its breath through the reader and his interpretation.
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Le Cœur est une permanence, suivi de Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet

Bellerive, Fannie-Pier 12 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche création est divisé en deux principales sections : un recueil de poésie et un essai. Le recueil, intitulé Le Cœur est une permanence, explore différentes interprétations du phénomène d’empathie dans la création littéraire. Afin que l’empathie devienne l’objet du discours, ce dernier est centré sur la relation à l’autre. L’empathie prend vie à travers deux entités, un « je » et un « tu ». Alors que le « je » entre en contact avec ses propres zones d’ombres, il s’ouvre tranquillement aux souffrances du « tu ». Au fil des poèmes, le « je » et le « tu » apaisent leur douleur en la partageant, faisant de l’empathie une voie d’accès à l’intimité. Ce déploiement de l’intime prend forme en trois temps : les sections replis de voix, point archimédien et ensembles vides. Le recueil accorde une importance particulière à la figure du corps comme véhicule de la souffrance. Il propose une réflexion sur l’amour, balançant entre naufrage et terre promise, et fait de l’enfance une pierre de touche pour interroger la douleur. La deuxième partie de ce mémoire est un essai intitulé Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet. Divisé en trois chapitres, cet essai étudie l’empathie à l’œuvre dans le recueil de Audet, selon une approche bioculturelle. Il allie interprétation littéraire, sciences cognitives de deuxième génération et philosophie de l’esprit. Dans le premier chapitre, le concept de « simulation incarné », développé par Vittorio Gallese, permet d’interpréter la figure du corps et de suggérer qu’elle véhicule la douleur tout en étant la manifestation d’un effacement identitaire. Le deuxième chapitre se penche sur l’intersubjectivité en lien avec l’empathie. Il intègre certaines notions clés de la phénoménologie husserlienne afin d’analyser les manifestations du lien empathique unissant les deux présences parcourant le recueil de Audet. Le dernier chapitre explique comment les représentations de l’environnement dans lequel évoluent ces présences peuvent refléter leur souffrance. Pour ce faire, certains concepts liés à l’environnement, particulièrement importants pour l’écocritique actuelle, sont analysés dans Tête première / Dos / Contre dos, comme ceux de place et de nature. Ces derniers, étant construits par les perceptions propres à la cognition humaine, sont envisagés d’un point de vue bioculturel. En interprétant ces trois principaux aspects du texte (figure du corps, intersubjectivité et environnement), l’hypothèse selon laquelle la perception de la souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos repose essentiellement sur l’empathie comme effet et objet du discours s’en voit validée. / This M.A. thesis, combining research and creative writing, is divided in two parts: a poetry collection and an essay. The first part, Le Cœur est une permanance, explores different interpretations of empathy phenomenon in creative writing. In order for empathy to become the subject of my poetry collection I focused it’s discourse on the possibilities of a relation to another self. This relation takes form through the two entities of “I” (je) and “you” (tu). While the "I" comes into contact with its own darkness, it opens to the sufferings of the "you". Throughout the poetry collection, the "I" and the "you" soothe their pain by sharing it, making empathy a pathway to intimacy. This use of intimacy takes shape in three stages: the sections: replis de voix, point archimédien and ensembles vides. The poetry collection also gives special importance to the conception and representation of the body as a vehicle of suffering. The compilation proposes an interpretation of love that balances between shipwreck and promised land and uses childhood as a touchstone for questioning pain. The second part of this M.A thesis is an essay entitled Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet. The essay, divided into three chapters, examines empathy throughout Audet’s poetry collection, through a biocultural approach. It specifically combines literary interpretation with second-generation cognitive sciences and philosophy of mind. The first chapter analyzes literary representations of the body taking into account the concept of "embodied simulation", developed by Vittorio Gallese. It suggests that literary representations of the body convey pain while revealing identity issues. With this theoretical basis, the second chapter studies the relation between the “I’ and the “you”. It also examines Husserl's phenomenology point of view of intersubjectivity to suggest the presence of an empathic, albeit problematic, link between the two presences in Audet’s collection. The final chapter explains how the representations of the environment, in which the two presences progress, mirror their suffering. To do this, it takes interests in the presence of certain key concepts related to the environment in Tête première / Dos / Contre dos, such as place and nature. These concepts are particularly important for present ecocriticism. They can also be considered from a biocultural point of view in this essay, since being built by the perceptions belonging to human cognition. By interpreting three main aspects of Audet’s poetry collection (literary representations of the body, intersubjectivity and environment), the hypothesis that the perception of pain in Tête première / Dos / Contre dos is essentially based on empathy as an effect and object of discourse is being validated.
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Les grandes surfaces suivi de La logique du seuil ou la problématique de l’altérité dans Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Geneviève Desrosiers

Hébert, Amélie 09 1900 (has links)
Les recueils de poésie Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Geneviève Desrosiers appartiennent tous deux au genre de l’intimisme. Celui-ci est principalement caractérisé par une observation rapprochée du quotidien. Mon projet est constitué de deux volets : une recherche sur l’intimisme chez Uguay et Desrosiers, ainsi qu’un projet de création inspiré de leur poésie. Dans le volet recherche de mon mémoire, je me penche sur la logique du seuil et les rapports problématiques à l’altérité dans ces deux recueils. Dans Autoportraits et Nombreux seront nos ennemis, la position en retrait ou sur le seuil du « Je » permet d’observer ce qui l’entoure en conservant une perspective intime confortable où il ne se retrouve pas confronté à l’altérité. Les poèmes de la partie création de mon mémoire témoignent de l’inventivité dont le « Je » fait preuve afin d’échapper à son quotidien et sont empreints d’une perméabilité entre rêve et réalité. Le quotidien statique se présente comme un piège, un enfermement. La tension entre l’ici et l’ailleurs est exprimée dans les textes par une logique de l’attente; celle d’un nouveau départ et de la réalisation du rêve. Par cette pratique, je souhaite jouer avec les dangers de l’intimisme : ceux d’un narcissisme ou d’un sentimentalisme exacerbés. / This memoir focuses on two poetry collections from Quebec: Marie Uguay’s “Autoportraits” and Geneviève Desrosiers’ “Nombreux seront nos ennemis”. These can be characterised as “intimist” as they bring to the forefront the poetical narrator’s close observations of his daily life. My two-part project includes a research on Uguay’s and Desrosiers’ view of “intimism” as well as a poetry collection inspired by their work. My research concentrates on the threshold’s logic and on the narrator’s troubled relationship with the various representations of alterity. In the two studied poetry collections, the “I” indeed occupies a reclusive position from which it does not have to face alterity. The poems that form the second part of this project testify to the resourcefulness in which the narrator spreads out in order to avoid his humdrum existence. The monotony of daily life is seen as a trap or a form of imprisonment. Consequently, only a thin frontier separates dreams from reality in these poems. The contrast between the “I”’s actual positions and his fancied destinations plays a major role in the text’s aesthetic. Several wishes are laid upon the table, amongst them a new departure. The poems therefore express the narrator’s longing but attempt to avoid the dangers of a classic “intimism” which are an exaggerated sensitivity or narcissism.
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Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, suivi de Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisèle Prassinos

Özmekik, Duygu 04 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création débute par un récit intitulé Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, qui est formé de dix contes où prennent place dans un monde fantastique les aventures d’un bestiaire. Ce texte qui met en scène l’histoire d’animaux hybrides cherche également l’expérimentation textuelle par l’écriture automatique des surréalistes. Il pratique l’hybridité des genres comme la lettre, l’essai, le poème et la chanson. Ainsi, la nature hybride des créatures des contes s’appuient sur l’esthétique formelle de l’œuvre. La deuxième partie intitulée Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos, propose une réflexion sur les contes fantastiques de l’auteure surréaliste Gisèle Prassinos, choisie par les surréalistes comme symbole du mythe de la « femme-enfant » quand elle avait quatorze ans. Pourtant, l’auteure rejette ce mythe dans ses écrits (Les mots endormis et Trouver sans chercher) tout en gardant la pratique de l’écriture automatique des surréalistes et le ludisme textuel. Cet essai étudie le détournement de la « femme-enfant » dans les contes de Prassinos grâce à une lecture plus profonde de ceux-ci. / This M.A. Thesis combines both research and creative writing. It starts with a narrative story entitled Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant which contains ten tales. These tales take place in a fantasy world of bestiary adventures. This text about hybrid beasts is also an experimental text of the automatic writing process used by surrealists. It merges genres, such as letter, essay, poem and song. Thus, the hybrid nature of creatures in these tales justifies the formal aesthetic of this literary work. The second part entitled Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos proposes a critical reading of the fantasy tales of surrealist author Gisèle Prassinos, who was chosen by surrealists as a symbol of the "femme-enfant" myth, when she was only 14 years old. However, the author firmly rejects this myth in her own writings (Les mots endormis and Trouver sans chercher), even though she engages in the surrealistic automatic writing process and ludic texts. Through a detailed reading, this essay analyses the deconstruction of the "femme-enfant" myth in Prassinos’ tales.
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La théâtralisation de l'exil dans la dramaturgie migrante au Québec (1980-2010)

Charafeddine, Nadine 05 1900 (has links)
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Comme un roman : regards sur la littérarité de trois ouvrages classiques de la cuisine ménagère

Corbeil, Marie-Christine 08 1900 (has links)
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