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Le rôle de l'expérience sensible dans les dialogues de maturité de PlatonBujold, Adam 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but de définir le rôle de l’expérience sensible à l’intérieur de la
théorie de la connaissance des dialogues de maturité de Platon, à savoir le Phédon, le
Phèdre, le Banquet et la République. Pour atteindre ce but, nous nous questionnons
d’abord sur la notion de réminiscence, principalement par l’étude de l’extrait 72-77
du Phédon et des différentes interprétations qu’il est possible d’en donner. Ensuite,
nous montrons que les quatre dialogues partagent une structure épistémologique
commune, pour finalement nous concentrer sur les différentes fonctions attribuées à
l’expérience sensible. L’objectif poursuivi par cette étude est de démontrer qu’en
dépit de l’attitude critique de Platon à l’égard des sens et de l’imperfection du monde sensible, il n’en demeure pas moins que la perception joue un rôle épistémologique et pédagogique important : elle fait partie intégrante du processus qui mène à la formation de concepts chez tout un chacun, elle incite le philosophe en devenir à se retourner vers le monde intelligible, et elle permet au philosophe accompli de se remémorer, à chaque instant, les arguments en faveur de l’immortalité de l’âme et de la nécessité de la philosophie. / The purpose of this dissertation is to define the role of sense-experience within the theory of knowledge applied to Plato’s middle dialogues, namely the Phaedo, the Phaedrus, the Symposium and the Republic. To achieve this, we will initially examine the notion of recollection through the study of Phaedo 72-77 and its different interpretations. Then we will establish that the four dialogues share a common epistemology, to finally look at the different functions of sense-experience. The objective of this study is to demonstrate that despite Plato’s critical views regarding the senses and the imperfection of the sensible world, sense-perception nevertheless plays an important epistemological and pedagogical role : it is part of the process that leads to concept formation, it directs the philosopher-to-be towards the intelligible world and it allows the experienced philosopher to remember the
arguments in favour of the immortality of the soul and the necessity of philosophy.
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"Vivre à propos" : la morale sceptique des EssaisBellemare, Eric 08 1900 (has links)
Nous nous proposons, dans le cadre de cette étude, de démontrer que les Essais de Montaigne contiennent bel et bien, en dépit d’une forme éclatée et d’un propos non systématique, ce qu’il convient d’appeler une morale. Non seulement cette morale ne s’oppose-t-elle pas au scepticisme des Essais, mais elle lui est même d’une certaine façon coextensive : la morale de Montaigne est une morale de l’essai, lequel constitue l’expression la plus achevée de son scepticisme. Ce dernier, pour être bien compris, doit préalablement être mis en parallèle avec la « voie » (ἀγωγή) que propose Sextus Empiricus dans ses Hypotyposes pyrrhoniennes, dont l’influence sur Montaigne pourrait être bien plus importante que ne le laissent croire plusieurs travaux récents. / We will argue, in the following study, that Montaigne’s Essays, despite their fragmented writing and unsystematic form, indeed contain what deserves to be called an ethics. This ethics, far from contradicting his scepticism, identifies with it in a certain way: Montaigne’s ethics is an ethics of the essay, which is the definitive expression of his scepticisim. The latter, to be correctly understood, needs to be compared with Sextus Empiricus’ « way » (ἀγωγή), whose influence on Montaigne may be more important than it has been argued in recent years.
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La critique de la raison pure, une œuvre inachevéeWestra, Adam 08 1900 (has links)
Selon Kant, il faut rendre la Critique plus compréhensible. Cela revient à doter son exposition
d’un plus haut degré de lucidité (Helligkeit), c’est-à-dire combiner la clarté discursive avec une
clarté intuitive. Pour ce faire, nous représentons les grandes lignes de la structure discursive de la
Critique sous la forme d’un modèle emprunté à la description de la formation du caractère moral
esquissé dans l’Anthropologie. Ainsi, la raison est d’abord régie par son « instinct de
connaissance » (Wißbegierde, Erkenntnistrieb), qui la plonge dans un état de vacillement
(Schwankender Zustand). Ensuite, elle réagit par du dégoût (Überdruß), ce rejet ouvrant la voie à
l’introspection (Selbsterkenntnis) proprement critique. La raison entreprend alors une révolution
de son mode de pensée spéculatif (Revolution der Denkungsart) consistant à passer, sous l’égide
du devoir moral (Pflicht), de la malhonnêteté à l’honnêteté, envers soi-même ainsi qu’envers
autrui. Il s’agit, en un mot, d’une « renaissance » (Wiedergeburt) morale. / According to Kant, the Critique must be made more comprehensible. This entails increasing the
degree of lucidity (Helligkeit) of the exposition, i.e., by combining discursive clarity with
intuitive clarity. In order to accomplish this task, the lines of force of the discursive structure of
the Critique are represented here in the form of a model borrowed from Kant’s description of the
formation of moral character in the Anthropology. Thus, reason is at first ruled by its
“knowledge-instinct” (Wißbegierde, Erkenntnistrieb), which, however, plunges it into a state of
vacillation (Schwankender Zustand). Reason eventually reacts with disgust (Überdruß), and this
rejection opens the way to a properly critical introspection (Selbsterkenntnis). Finally, reason
undergoes a revolution of its speculative mode of thinking (Revolution der Denkungsart), i.e., a
transition, under the aegis of moral duty (Pflicht), from dishonesty to honesty, towards itself and
towards others: in a word, a moral “rebirth” (Wiedergeburt).
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L'universalité des droits humains dans le contexte du pluralisme axiologique inhérent aux relations internationales : le cas du confucianismeDrolet, Marie-Josée 05 1900 (has links)
Résumé
La démonstration qui est ici à l’œuvre s’apparente, dans une certaine mesure, à celle qu’élabore Amartya Kumar Sen dans 'The Argumentative Indian'. Dans cet ouvrage, Sen discute de l’héritage intellectuel et politique de l’Inde et de la manière dont cette tradition est essentielle pour le succès de la démocratie et des politiques séculières de l’État indien. Pour notre part, nous ne nous intéressons point à l’Inde, mais à la Chine, notamment à l’héritage intellectuel, politique et moral des lettrés confucéens de l’Antiquité chinoise et à la pertinence de revisiter, aujourd’hui, la réflexion confucéenne classique pour mieux penser et fonder les droits humains en Chine. Plus précisément, notre réflexion s’inscrit au sein du débat contemporain, qui a lieu à l’échelle internationale, entourant les soi-disant valeurs asiatiques et les droits humains. Pour les partisans de la thèse des valeurs asiatiques, les valeurs asiatiques seraient associées au modèle de développement dit asiatique, lequel se distinguerait du modèle « occidental » en étant en outre réfractaire aux droits humains. Ces droits ayant une origine occidentale et étant, à maints égards, en rupture avec les valeurs asiatiques, ils ne seraient ni souhaitables en Asie (notamment en Chine) ni compatibles avec les valeurs asiatiques (spécialement avec les valeurs confucéennes). Dans notre thèse, nous réfutons ce point de vue. Par l’entremise d’une analyse de la 'Déclaration universelle des droits de l’homme' de 1948 et d’un examen des quatre textes fondateurs du confucianisme classique que sont : les 'Entretiens' (Lunyu), le 'Mencius' (Mengzi), la 'Grande Étude' (Daxue) et la 'Pratique du Milieu' (Zhongyong), nous démontrons que cette compréhension des choses s’avère injustifiée. Les droits humains ne sont pas incompatibles avec les valeurs confucéennes et leur adoption est souhaitable en Asie (notamment en Chine), tout comme elle l’est en Occident. De fait, la philosophie des droits humains et la pensée confucéenne classique ont de nombreuses affinités conceptuelles, axiologiques et normatives. Loin d’être en rupture, ces univers théoriques convergent, car ils ont tous deux à cœur l’être humain, ses besoins vitaux et son épanouissement au sein de la communauté. Notre démonstration s’appuie, pour une large part, sur l’analyse d’un concept phare de la pensée éthique et politique confucéenne, soit la notion d’humanité ou du sens de l’humain (ren) ainsi que d’une autre notion qui lui est étroitement liée, soit celle de l’homme de bien ou de la personne moralement noble (junzi). / Abstract
The demonstration elaborated here is similar, to a certain extent, to the one developed by Amartya Kumar Sen in The 'Argumentative Indian'. In his work, Sen discusses India’s intellectual and political inheritance, and the way this tradition is essential for the success of the democracy and secular politics of the Indian State. For our part, our interest lies not with India, but with China, quite particularly with the intellectual, political and moral legacy of the early Confucian scholars, and the relevancy to revisit, nowadays, Classical Confucian teachings in order to conceive and establish human rights in China.
More precisely, our reflection lies within the contemporary debate, which takes place on an international scale, surrounding the so-called Asian values and human rights. For the advocates of the Asian values thesis, Asian values would be associated with the so-called Asian development model, which would distinguish itself from the « Western » model by resisting for instance human rights. These rights, having a western origin and being, in many respects, in breach with Asian values, would be neither desirable in Asia (particularly in China) nor compatible with Asian values (specifically with Confucian values).
In our thesis, we refute this point of view. By the intervention of an analysis of the 'Universal Declaration of Human Rights' of 1948 and an examination of four texts founders of the Classical Confucianism who are: the 'Analects' (Lunyu), the 'Mencius' (Mengzi), the 'Great Learning' (Daxue), and the 'Practice of the Mean' (Zhongyong), we demonstrate that this understanding of things is unjustified. Human rights are not incompatible with Confucian values and their adoption is desirable in Asia (including China), quite as it is in Western countries. Actually, the philosophy of human rights and the Classic Confucian thought have numerous conceptual, axiological and normative affinities. Far from being in opposition, these theoretical views converge, because they both care about the human being, his vital needs, and his self-fulfillment within the community. Our demonstration leans, for the most part, on the analysis of a key concept of the Confucian ethical and political thought that is the notion of humanity, or humaneness (ren) and the closely related notion of gentleman, or morally noble person (junzi).
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Perception, jugement et erreur dans les Quaestiones De anima de Nicole OresmeLapointe-Beaudoin, Laurie 08 1900 (has links)
Dans la question 10 du livre II de son commentaire au traité De l’âme d’Aristote, Nicole Oresme soulève la question suivante : est-ce que le sens se trompe relativement à son objet propre? S’attaquant à la problématique de l’illusion sensible, il soutient qu’il y a effectivement place pour l’erreur dans la connaissance sensible puisque les facultés sensitives de l’âme ont la capacité de former des jugements. Influencé par le modèle perspectiviste de la vision, Oresme met l’accent sur le rôle des sens internes, plutôt que les sens externes, dans la perception. Ce mémoire de maîtrise a pour but d’élucider les notions de « concept » (conceptus), « jugement » (iudicium) et « discours » (discursus) telles qu’Oresme les emploie dans le deuxième livre de ses Quaestiones De anima et est accompagné d’une traduction des questions I.4, II.8-15 et II.21 des Quaestiones De anima. / In question 10 of book II of his commentary on Aristotle’s De anima, Nicole Oresme asks whether the senses can be deceived about their proper objects. Tackling the issue of sense illusion, he maintains that there is indeed error in sense cognition since the sensitive faculties of the soul can form judgments. Influenced by the perspectivist account of vision, Oresme highlights the role of the internal senses, rather than the external senses, in perception. This master’s thesis aims to elucidate the notions of « concept » (conceptus), « judgment » (iudicium) and « discourse » (discursus) as Oresme uses them in book II of his Quaestiones De anima and includes a French translation of questions I.4, II.8-15 and II.21 of the Quaestiones De anima.
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La logique déontique : une application de la logique à l'éthique et au discours juridiquePeterson, Clayton 08 1900 (has links)
Cet ouvrage a été rédigé en LaTeX, ce qui permet d'atteindre directement certaines sections, notes ou références bibliographiques par le biais des hyperliens. / Ce mémoire se veut une synthèse critique de la littérature portant sur la logique déontique. Le premier objectif est d'y présenter un aperçu historique de son origine et de son évolution. Cet objectif sera principalement atteint par le biais du chapitre 2 portant sur les paradoxes, lequel nous permettra non seulement de voir en réaction à quoi les principales approches se sont développées, mais nous donnera aussi une vue d'ensemble quant aux différents courants que l'on retrouve en logique déontique. En second lieu, cet ouvrage vise à fournir une synthèse de la littérature portant sur l'analyse formelle du discours normatif. Les chapitres 3, 4 et 5 offrent une synthèse des principaux courants qui cherchent à répondre à cet objectif, ce que l'on peut regrouper sous trois banières, à savoir les logiques monadiques, les logiques dyadiques et les logiques temporelles. Finalement, nous proposons une lecture critique de cette littérature. Cette critique, qui repose notamment sur la prémisse à savoir que la logique déontique se doit non pas de rendre compte de l'utilisation du discours normatif mais plutôt de sa structure, vise à montrer que les systèmes actuels ne parviennent pas à rendre compte adéquatement de certaines caractéristiques fondamentales au discours juridique. / In this essay we aim to provide a critical analysis of the literature regarding deontic logic. First of all, we wish to give a historical account of deontic logic's evolution, which will be done mainly by chapter 2. This chapter concerns the paradoxes of deontic logic and gives an overview of the usual systems and their origin. Our second objective is to provide a synthesis of the literature regarding the formal analysis of the normative discourse. The chapters 3, 4 and 5 give an account of the three principal ways which deal with deontic operators, that is the monadic deontic logic, the dyadic deontic logic and the temporal deontic logic. Finally, we propose a critical analysis of that literature and we show that these systems do not represent adequately some of the normative discourse's fundamental characteristics. We will accomplish this by providing an analysis of the legal discourse and show that the concept of obligation has some properties and behaves in a way that cannot be represented by the actual systems.
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Le problème de la souveraineté politique chez Thomas HobbesPicard, Renaud 07 1900 (has links)
Sur le rapport de Hobbes au monarchisme, les études hobbesiennes font largement consensus : tout au long de sa vie, le théoricien du Léviathan aurait été, disent-elles, un monarchiste convaincu, fidèle à la dynastie anglaise des Stuart. Or le présent travail cherche à ébranler la rigueur de cette thèse traditionnelle. Acquis aux recherches contextualistes de J. Collins, qui ont déjà montré les affinités hobbesiennes à l’égard des politiques anticléricales de Cromwell, il souhaite montrer que de telles affinités dissimulent une intention politique beaucoup plus profonde, celle de la réalisation politique des principes moraux de la loi naturelle. Dans cette perspective, Hobbes serait, sous l’impulsion de la méthode résolutive-compositive, non seulement l’inventeur du premier droit naturel subjectif dans l’histoire de la philosophie politique, mais aussi le théoricien d’une loi naturelle inédite, édifiée sur la rationalité des volontés individuelles. Ainsi, par la publication du Léviathan en 1651, Hobbes n’aurait pas exprimé ses affinités politiques pour la monarchie anglaise renversée : il aurait plutôt dévoilé son projet politique d’instituer une souveraineté politique qui repose sur le consentement rationnel de tous les sujets. Monarchiste dans sa jeunesse, Hobbes serait alors devenu, en élaborant sa science politique, partisan d’un régime politique que l’on pourrait nommer démocratie de la raison positive. / On Hobbes’s relationship to the monarchy, Hobbes Studies make a general consensus: throughout his life, the theorist of the Leviathan would have been a convinced monarchist, faithful to the English dynasty of the Stuart. This work seeks to undermine the rigor of this traditional thesis. Inspired by the contextualist research of J. Collins, which have already shown the Hobbesian affinities towards the anticlerical policies of Cromwell, it wants to show that such affinities hide a much deeper political intention: the political realization of the moral principles of
natural law. In this perspective, Hobbes would be, at the instigation of the resolutive-compositive method, not only the inventor of the first subjective natural
right in the history of political philosophy, but also the theorist of a new natural law, built on the rationality of all individual wills. So, with the publication of the Leviathan in 1651, Hobbes would not have expressed his political affection for the overthrown English monarchy: he would rather have revealed his political project
to establish a political sovereignty based on the rational consent of all subjects.
Monarchist in his youth, Hobbes would then have become, with the elaboration of
his political science, a supporter of a political system that could be named
democracy of the positive rationality.
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Le langage humain est-il une adaptation biologique? : un regard critique sur une explication adaptationnisteDemars, Louis-Philippe 03 1900 (has links)
Pinker et Bloom (1990), deux représentants de la psychologie évolutionniste, soutiennent que le langage est une adaptation biologique ayant pour fonction la communication. Ils prétendent ainsi jeter un éclairage sur l’origine et l’évolution du langage. Le présent mémoire propose une analyse critique de leur argumentation, et ce, du point de vue de la philosophie de la biologie. D’une part, il tente de dissiper la confusion entourant la conception du langage adoptée par Pinker et Bloom, afin de mieux définir le trait censé constituer une adaptation biologique. Ce faisant, ce mémoire fait ressortir certains présupposés de leur conception du langage et en souligne l’aspect problématique. En ce sens, les concepts d’innéité, de modularité, de grammaire universelle et de systématicité sont abordés de façon critique. D’autre part, ce travail entend expliciter un concept clé de l’argumentation de Pinker et Bloom : celui d’adaptation. L’analyse montre que l’opposition entre adaptationnisme et anti-adaptationnisme tient, dans le cas présent, à une divergence quant à la façon de définir l’adaptation biologique. Une distinction importante doit être faite entre une adaptation résultant exclusivement de la sélection naturelle dans un contexte fonctionnel particulier et une adaptation qui n’exclut pas a priori d’autres facteurs évolutifs, dont l’exaptation. Dans la mesure où l’argumentation de Pinker et Bloom conduit à affirmer que le langage constitue une adaptation seulement au deuxième sens du terme, ce mémoire montre qu’ils ne sont pas à même de rendre compte de l’origine du langage. / Pinker and Bloom (1990), two proponents of evolutionary psychology, argue that language has evolved as a biological adaptation for the function of communication. In doing so, they claim to shed light on the origin and evolution of language. This paper proposes a critical analysis of their argument from the point of view of the philosophy of biology. On the one hand, it attempts to clarify Pinker and Bloom’s conception of language in order to better define the trait that is regarded as an adaptation. Thus, this paper brings to the fore several problematic assumptions underlying their conception of language. In this context, the concepts of innateness, modularity, universal grammar and systematicity are addressed in a critical manner. On the other hand, this paper aims to make explicit a key concept of their argument: the concept of adaptation. The analysis shows that the opposition between adaptationism and anti-adaptationism is due, in the present instance, to a divergence in the way biological adaptation is defined. An important distinction has to be drawn between an adaptation resulting exclusively from natural selection in a particular functional context and an adaptation that does not a priori exclude other evolutionary factors such as exaptation. In so far as Pinker and Bloom’s argument allows them to conclude that language is an adaptation only in the second meaning of the term, this paper shows that they are not in a position to provide an account of the origin of language.
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David Hume on probability and the Gambler’s fallacyTilli, Michele Orazio 05 1900 (has links)
Cette présentation examinera le degré de certitude qui peut être atteint dans le domaine scientifique. Le paradigme scientifique est composé de deux extrêmes; causalité et déterminisme d'un côté et probabilité et indéterminisme de l'autre. En faisant appel aux notions de Hume de la ressemblance et la contiguïté, on peut rejeter la causalité ou le hasard objectif comme étant sans fondement et non empirique. Le problème de l'induction et le sophisme du parieur proviennent d’une même source cognitif / heuristique. Hume décrit ces tendances mentales dans ses essais
« Of Probability » et « Of the Idea of Necessary Connexion ». Une discussion sur la conception de la probabilité de Hume ainsi que d'autres interprétations de probabilité sera nécessaire. Même si la science glorifie et idéalise la causalité, la probabilité peut être comprise comme étant tout aussi cohérente. Une attitude probabiliste, même si elle est également non empirique, pourrait être plus avantageuse que le vieux paradigme de la causalité. / This presentation examines the degree of certainty which can be attained in science. The scientific paradigm is composed of two extremes; causality and determinism on one end and probability and indeterminism on the other. By appealing to Hume’s notions of resemblance and contiguity, we can dismiss any claim of objective causality or chance as being ungrounded for lack of an empirical basis. The problem of induction as well as the gambler’s fallacy stem from the same cognitive/heuristic source. Hume describes these mental tendencies in his essays ‘Of Probability’ and ‘Of the Idea of Necessary Connexion’. This will necessitate a discussion of Hume’s notion of probability, as well as other interpretations of probability. While science has glorified and romanticized causality, probability can be understood as being just as consistent. While a probabilistic stance is as non-empirical as a causal stance, it will be remarked that we may benefit from a paradigmatic switch to probabilism.
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The Capabilities Approach as a Foundation for an Ethical-Political Theory of the GoodKurstak, Daniel 12 1900 (has links)
L’approche des capabilités a été caractérisée par un développement fulgurant au cours des vingt-cinq dernières années. Bien que formulée à l’origine par Amartya Sen, détenteur du Prix Nobel en économie, Martha Nussbaum reprit cette approche dans le but de s’en servir comme fondation pour une théorie éthico-politique intégrale du bien. Cependant, la version de Nussbaum s’avéra particulièrement vulnérable à plusieurs critiques importantes, mettant sérieusement en doute son efficacité globale. À la lumière de ces faits, cette thèse vise à évaluer la pertinence théorique et pratique de l’approche des capabilités de Nussbaum, en examinant trois groupes de critiques particulièrement percutantes formulées à son encontre. / The capabilities approach has seen significant development over the past quarter century, branching out into a variety of fields and directions. Originally developed by Nobel Prize Laureate Amartya Sen, Martha Nussbaum has sought to extend this approach beyond its mainly instrumental role into a tangible foundation for a full-fledged ethical-political theory of the good. However, this move has attracted a great number of criticisms levelled against Nussbaum’s specific version of the capabilities approach. In this thesis, I identify three main groups of observations under which said criticisms can be classified, and assess their respective strength and tenability.
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