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Premières Nations, mécanismes de participation et gestion des forêts : étude comparative des méthodes, des discours et des pratiques participatives

Fortier, Jean-François 12 April 2018 (has links)
Cette étude aborde le rapport entre la position des Premières Nations face et dans les mécanismes de participation à la gestion des forêts au Québec. Une analyse du cadre légal de la participation autochtone au Québec fut d'abord effectuée. L'examen de plus d'une trentaine de mémoires autochtones a permis d'identifier les attentes des Premières Nations envers les mécanismes de participation. Nous avons également étudié les modalités de 100 mécanismes de participation où il y avait une présence autochtone. Le rapport entre la position des Premières Nations face et dans les mécanismes de participation apparaît comme étant asymétrique: pour quatre modalités, une seule correspond à leurs attentes. Elles participent généralement en présence de non autochtones et sont minoritairement représentées. Les participants autochtones les plus présents sont les administrations locales et les regroupements politiques. Toutefois, une grande diversité de participants autochtones (pourvoiries, industries, associations) a été remarquée et celle-ci tend à augmenter au sein des mécanismes publics, ouverts à tous. / This research focuses the First Nations' position toward and within the forest management participatory mechanisms. An analysis of the legal and judicial context of aboriginal participation has been executed. The examination of more than thirty aboriginal memoirs has led us to identify First Nations' expectations towards the structure of the participatory mechanisms in forest management. Finally, we have studied the modalities of a hundred participatory processes where an aboriginal presence was observed. The results showed a gap between First Nations' position toward and within participatory mechanisms: among four modalities, only one will match to theirs expectations. They generally participate with other non aboriginals participants and under these circumstances, there are in minority. The aboriginal participants represent mostly the local administrations and the political organizations. Nevertheless, a considerable diversity of aboriginals participants (outfitters, industries, associations) have been noticed and unpredictably tend to increase within participatory and consultation processes addressed to « general public ».
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Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO à l'épreuve du respect des droits culturels des peuples autochtones

Alexandre, Caecilia 27 August 2024 (has links)
Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO telles que la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972 et *la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003 sont les principaux instruments de droit international avec la *Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles* de 2005 qui visent la protection de la diversité culturelle. Cette dernière ne peut être pleinement satisfaite si les droits et libertés de ceux qui la portent ne sont pas respectés. Les droits culturels des communautés groupes et individus, et plus précisément leur droit de participer à la vie culturelle et leur droit à l'identité culturelle doivent ainsi être respectés par les Conventions patrimoniales dans le cadre de leur mise en œuvre. Nous nous intéresserons aux deux Conventions dédiées au patrimoine, à savoir, la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972, la *Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003. De nombreux éléments de la culture des peuples autochtones sont protégés et/ou sauvegardés par ces deux instruments. Certains sites du patrimoine mondial faisant l'objet de mesures de conservation sont utilisés par des peuples autochtones afin de perpétuer leurs pratiques culturelles. Certains rituels et savoir-faire autochtones figurent sur la liste représentative de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Ces Conventions, malgré leurs champs d'application et leurs objectifs distincts, veillent ainsi, toutes deux, à la protection et la sauvegarde de la culture des peuples autochtones. Cependant, les droits culturels de ces derniers ne sont pas pleinement respectés au sein des initiatives, des mesures et des programmes mettant en œuvre ces deux traités. Aucun mécanisme juridique particulier adapté aux spécificités culturelles des peuples autochtones n'est aussi déployé en leur sein. Depuis 1994, le Comité des droits de l'homme établit que, dans le cas des peuples autochtones, la satisfaction de leurs droits culturels implique le droit au respect de leur mode de vie particulier qui est associé à l'utilisation des ressources naturelles. Ces droits sont également intrinsèquement reliés au droit à l'autodétermination comme l'affirme la *Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones* (2007) qui est considérée aujourd'hui comme l'instrument de référence en ce qui concerne les droits des peuples autochtones. À ce jour, malgré les efforts des États pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies de 2007, les mécanismes actuels développés dans le cadre de deux Conventions patrimoniales demeurent insuffisants puisqu'ils ne tiennent pas compte d'une approche intégrée de la nature et de la culture ni ne proposent de stratégies précises guidant les États parties à mettre en place un système de gouvernance plus inclusif en collaboration pleine et entière avec les peuples autochtones. Ces deux conditions sont pourtant fondamentales pour satisfaire les droits culturels des peuples autochtones. Dans cette perspective, en plus de démontrer les lacunes des mécanismes des Conventions patrimoniales, notre projet proposera des moyens juridiques incitant les États parties aux Conventions à éviter le piège de la dissociation des ressources naturelles et culturelles et à garantir une pleine participation des peuples autochtones sur les questions qui les concernent directement. / UNESCO's heritage Conventions, such as the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage* and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*, are the main international legal instruments, along with the 2005 *Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions* that aimed at protecting cultural diversity. Cultural diversity cannot be fully satisfied if the rights and freedoms of its bearers are not respected. The cultural rights of communities, groups and individuals, and more specifically their right to participate in cultural life and their right to cultural identity, must therefore be respected by the Heritage Conventions as part of their implementation. We will be focusing on the two Conventions dedicated to heritage: the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage*, and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Many elements of Indigenous Peoples' culture are protected and/or safeguarded by these two instruments. Some World Heritage sites subject to conservation measures are used by Indigenous Peoples to perpetuate their cultural practices. Some indigenous rituals and skills are included on the Representative List of the *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Despite their different scopes and objectives, these Conventions both aim to protect and safeguard the culture of Indigenous Peoples. However, the Indigenous Peoples' cultural rights are not fully respected in the initiatives, measures and programs implementing these two treaties. Nor are there any specific legal mechanisms adapted to their cultural specificities. Since 1994, the Human Rights Committee has established that, in the case of Indigenous Peoples, the satisfaction of their cultural rights implies the right to respect for their particular way of life, which is associated with the use of natural resources. These rights are also intrinsically linked to the right to self-determination, as affirmed by the *United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples* (2007), which is considered today to be the reference instrument with regard to the rights of Indigenous Peoples. To date, despite the efforts of States to implement the 2007 United Nations Declaration, the current mechanisms developed within the framework of two Heritage Conventions remain insufficient. They neither take into account an integrated approach to nature and culture, nor propose precise strategies to guide States Parties in setting up a more inclusive system of governance in full collaboration with indigenous peoples. Yet these two conditions are fundamental to satisfying the cultural rights of Indigenous Peoples. With this in mind, in addition to demonstrating the shortcomings of the mechanisms of the Heritage Conventions, our project will propose legal means to encourage States Parties to the Conventions to avoid the trap of dissociating natural and cultural resources, and to guarantee the full participation of Indigenous Peoples on issues that directly concern them.
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Au-delà des bonnes intentions : réflexions d’intervenants sociaux non-autochtones sur leur pratique auprès des Autochtones au Canada

Lemay, Maryse 09 1900 (has links)
Pendant longtemps, l’assimilation a été la manière privilégiée par le gouvernement canadien pour intégrer les communautés autochtones à la société canadienne. Les pratiques des intervenants sociaux non-autochtones se situaient alors principalement dans cette idéologie et, par conséquent, ils ont contribué à opprimer les Autochtones. En raison de ces événements historiques, l’intervention sociale non-autochtone n’a pas très bonne réputation dans les communautés autochtones du Canada. En effet, bien que l’intervention sociale s’actualise dans le présent, elle est teintée d’une histoire et réinterprétée à partir des mémoires collectives et individuelles. Cette recherche s’inscrit alors dans une réflexion sur les fondements et la nature du travail social non-autochtone en milieu autochtone au Canada. L’objectif de ce mémoire est donc de comprendre comment des intervenants sociaux non-autochtones se perçoivent dans le contexte de leur pratique auprès des populations autochtones au Canada. Les données furent recueillies lors d’entrevues semi-dirigées réalisées auprès de onze intervenants sociaux allochtones pratiquant dans des contextes différents, mais tous auprès des Premières Nations ou Inuits au Canada. La théorie des représentations sociales nous a guidée dans l’analyse qualitative des données collectées. Au terme de cette recherche, nous avons constaté que les intervenants sociaux non-autochtones rencontrés ont des représentations assez critiques envers le travail social non-autochtone en milieu autochtone. Cela les amène à se percevoir différemment, voire plus positivement, par rapport à leurs perceptions de leur profession dans les contextes autochtones. Leur univers de représentations professionnelles influence donc le développement d’une pratique qui se situe en marge des approches occidentales dominantes actuelles. / For a long time, assimilation was the government’s method of choice when integrating Indigenous communities into Canadian society. Non-native social workers’ practices figured predominantly within this ideology, and consequently, they contributed to the oppression of the Natives. Due to these historic events, non-native social intervention has a poor reputation in Indigenous communities in Canada. In fact, even though social intervention is presently evolving, it is still tainted by its history and reinterpreted by the collective and individual memories of the oppressed. It is therefore deemed important to study the way in which non-native social workers situate themselves with regards to these issues. This paper focuses primarily on the fundamentals and the nature of non-native social work in an indigenous context in Canada. The purpose of this research is to understand how non-native social workers situate and perceive themselves during their work with Natives. The data were collected during semi-structured interviews with 11 non-native social workers in various social environments, but all with First Nations people or Inuits of Canada. The social representation theory guided this research to a qualitative analysis of the data collected. During this research, it was found that social workers have a critical representation of social work in a non-native context. This brings them to perceive themselves differently, even more positively, compared to the perceptions they have of their professions in this Indigenous context. Their professional representations therefore influences the development of a practice situated on the periphery of current dominant Western approaches.
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Tradición y modernidad ¿al servicio de las poblaciones indígenas en Oaxaca? : el caso de Teotitlán del Valle

Mendoza Sánchez, Homero 03 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la réorganisation des modes de participation communautaire autochtone dans le contexte des changements structurels liés aux processus de démocratisation, de modernisation et de mondialisation, qui ont affecté durant les dernières décennies l'État fédéral et des États qui composent le Mexique. Au niveau international, le Sommet de Rio (1992) et la Convention 169 ont officialisé la reconnaissance des droits des peuples autochtones et de leurs formes de participation au développement de leurs territoires. Par ailleurs, l'orientation néolibérale qui régit désormais la réorganisation du Mexique implique la diminution des responsabilités sociales gouvernementales et la décentralisation d'un certain nombre de prérogatives vers le niveau local toute en préconisant la modernisation des institutions locales et l'ouverture aux marchés mondiaux. Ces nouvelles orientations induisent différents changements dans les structures organisationnelles et de participation des autochtones. Cette thèse vise à dégager à la fois les caractéristiques de ces changements et leur signification socio politique. Dans le cadre de sa politique de développement national, le gouvernement mexicain a mis en place une politique d'intégration autochtone qui a permis le rapprochement des pratiques officielles de développement local et régional et les modes de participation indigène, mais dans un jeu de relations de pouvoir dominées par l'inégalité, par la dépendance par rapport aux ressources du gouvernement central et des états mexicains et par la persistance de relations de « clientélisme ». D'une part, la modernisation des services dans les communautés rurales indigènes au Mexique table sur diverses formes de participation communautaire traditionnelle : consultation publique, prise de décisions en assemblée communautaire, comités de mise en œuvre et de suivi de projets en aménagement du territoire, services communautaires. La politique gouvernementale de lutte contre la pauvreté et la mise en œuvre des services locaux s'ajustent aussi au contexte de participation communautaire indigène. Par contre, les changements politiques néolibéraux de l'État mexicain, ont aussi impliqué l'ouverture au marché du système de la propriété collective de la terre, et du même coup ont affecté le fondement même sur lequel était axée la participation communautaire : la participation communautaire en échange de l'usufruit de la terre, propriété collective. Explorer les impacts et les défis auxquels font face les formes d'organisation autochtone (assemblée communautaire et modalités de consensus, système hiérarchisé de responsabilités communautaires, comités sectoriels, services communautaires) dans le cadre de ces réformes est le but de cette thèse. Pour ce faire, notre recherche s'est concentrée sur l'étude des ajustements du système d'us et coutumes dans la région d'Oaxaca dans le cadre des politiques mexicaines de décentralisation et de modernisation des institutions locales et de lutte à la réduction de la pauvreté. Pour l'étude de la communauté sélectionnée pour notre recherche, nous avons adopté une approche de type anthropologique : observation participante et identification des personnes clés en un premiers temps, entretiens semi-directifs auprès des membres actifs de comités locaux, consultation des archives municipales et croisement des informations disponibles. Les résultats montrent que le système traditionnel de décision et de gestion municipale s'est adapté au nouveau contexte en créant les structures administratives qu'imposaient les exigences de modernisation et de financement. Toutefois les prestations de services communautaires de type tequio se sont fragilisés. Dans l'ensemble, les ajustements du système de décision et gestion municipales ont permis d'améliorer de façon significative les conditions de vie de la population, mais sans modifier les tendances lourdes de l'évolution démographique, en particulier en ce qui concerne les migrations. De plus, la dépendance vis-à-vis des paliers gouvernementaux reste pratiquement totale et tributaire du climat de « clientélisme » qui a caractérisé les relations avec les communautés indigènes durant de longues décennies. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Décentralisation, participation communautaire, communauté autochtone, changement politique, services, dépendance, clientélisme
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Au-delà des bonnes intentions : réflexions d’intervenants sociaux non-autochtones sur leur pratique auprès des Autochtones au Canada

Lemay, Maryse 09 1900 (has links)
Pendant longtemps, l’assimilation a été la manière privilégiée par le gouvernement canadien pour intégrer les communautés autochtones à la société canadienne. Les pratiques des intervenants sociaux non-autochtones se situaient alors principalement dans cette idéologie et, par conséquent, ils ont contribué à opprimer les Autochtones. En raison de ces événements historiques, l’intervention sociale non-autochtone n’a pas très bonne réputation dans les communautés autochtones du Canada. En effet, bien que l’intervention sociale s’actualise dans le présent, elle est teintée d’une histoire et réinterprétée à partir des mémoires collectives et individuelles. Cette recherche s’inscrit alors dans une réflexion sur les fondements et la nature du travail social non-autochtone en milieu autochtone au Canada. L’objectif de ce mémoire est donc de comprendre comment des intervenants sociaux non-autochtones se perçoivent dans le contexte de leur pratique auprès des populations autochtones au Canada. Les données furent recueillies lors d’entrevues semi-dirigées réalisées auprès de onze intervenants sociaux allochtones pratiquant dans des contextes différents, mais tous auprès des Premières Nations ou Inuits au Canada. La théorie des représentations sociales nous a guidée dans l’analyse qualitative des données collectées. Au terme de cette recherche, nous avons constaté que les intervenants sociaux non-autochtones rencontrés ont des représentations assez critiques envers le travail social non-autochtone en milieu autochtone. Cela les amène à se percevoir différemment, voire plus positivement, par rapport à leurs perceptions de leur profession dans les contextes autochtones. Leur univers de représentations professionnelles influence donc le développement d’une pratique qui se situe en marge des approches occidentales dominantes actuelles. / For a long time, assimilation was the government’s method of choice when integrating Indigenous communities into Canadian society. Non-native social workers’ practices figured predominantly within this ideology, and consequently, they contributed to the oppression of the Natives. Due to these historic events, non-native social intervention has a poor reputation in Indigenous communities in Canada. In fact, even though social intervention is presently evolving, it is still tainted by its history and reinterpreted by the collective and individual memories of the oppressed. It is therefore deemed important to study the way in which non-native social workers situate themselves with regards to these issues. This paper focuses primarily on the fundamentals and the nature of non-native social work in an indigenous context in Canada. The purpose of this research is to understand how non-native social workers situate and perceive themselves during their work with Natives. The data were collected during semi-structured interviews with 11 non-native social workers in various social environments, but all with First Nations people or Inuits of Canada. The social representation theory guided this research to a qualitative analysis of the data collected. During this research, it was found that social workers have a critical representation of social work in a non-native context. This brings them to perceive themselves differently, even more positively, compared to the perceptions they have of their professions in this Indigenous context. Their professional representations therefore influences the development of a practice situated on the periphery of current dominant Western approaches.
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Losing the game, wildlife conservation and the regulation of First Nations hunting in Alberta, 1880-1930

Calliou, Brian. January 2000 (has links) (PDF)
No description available.
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La controverse historique entourant la survie du titre aborigène sur le territoire compris dans les limites de ce qu'était la province de Québec en 1763

Duquet, Pascal January 1999 (has links) (PDF)
No description available.
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Les relations intergroupes entre les Français et les ressortissants d'Afrique subsaharienne francophone / Intergroup relations between French and migrants of francopone sub-Saharan Africa

Velandia Torres, Carlos Roberto 19 October 2016 (has links)
Le but de cette recherche est de mettre au jour les modifications identitaires et les processus relationnels inter-catégoriels entre les Noirs et les Blancs, entre les Africains et les Européens sur les migrants subsahariens en Bourgogne. Nous proposons de comprendre les migrations en tant que processus à partir de la prise en compte de deux éléments : a) la temporalité du processus et b) l’espace dans lequel les différentes phases de migration prennent place. Théoriquement, nous prenons appui sur deux courants majeurs : celui de la métathéorie de l’identité sociale, enrichi du modèle des partitions sociales et celui du courant de l’acculturation. Méthodologiquement, nous avons établi un programme mixte : d’une part, le recours à des questionnaires quantitatifs nous ont permis de mettre en exergue les mécanismes de fonctionnement psychologique sous-jacent, aux relations entre les Blancs et les Noirs, les Autochtones et les Migrants de notre échantillon. Nous avons aussi réalisé des entretiens qui, par les contenus et les exemples de type qualitatif qu’ils apportent, ont enrichi et particularisé les processus repérés. Les résultats permettent de considérer le processus migratoire, comme un phénomène multiple, variable et multidirectionnel, sur deux axes : le premier géographique (rentrer au pays, migrer vers un pays tiers, rester au pays d’accueil actuel, …) et le deuxième temporel (maintenant, dans x temps, après, un jour, jamais…). Dans la discussion a) nous approfondissons les notions de famille et de solidarité africaine, b) nous questionnons l’écart entre le plan réel et le plan idéal en nuançant la frontière entre ces deux plans et c) nous interrogeons le poids des .appartenances multiples associées aux catégorisations pouvant créer un effet de « double peine ». / The aim of this research is to update the identity changes and inter-categorical relational processes between Blacks and Whites, between Africans and Europeans on African migrants in Burgundy. We propose to understand migration as a process considering two elements: a) the temporality of the process and b) the space in which the various stages of migration take place. Our theoretical background is based on two major currents. The first one is the meta-theory of social identity, completed by the model of social partitions. The second one concerns some achievements of acculturation studies. A twofold methodology was used: firstly, the use of quantitative questionnaires, including the RepMut tool (diagnostic tool of inter-categorical relations) allowed us to highlight the underlying relations of psychological functioning mechanisms between Whites and Blacks, Natives and Migrants in our sample. Also, Interviews were carried out in order to complement and particularize the identified process with qualitative data and examples. The results allow us to consider the migration process as a multiple, variable and multidirectional phenomenon, on two axes: the geographic axis (return to the home country; migrate to a third country, or remain in the host country) and the time axis (now, in x time, after, one day, never). In the discussion a) The notions of family and African solidarity are further developed, b) the difference between the real and ideal plan are questioned in order to qualify the border between these two plans and c) the weight of multiple affiliations associated with multiple categorizations which can create an effect of "double jeopardy" are examined. / Esta investigación busca actualizar los cambios de identidad y los procesos de relación intergrupales entre Negros y Blancos, entre Africanos y Europeos acerca de los Migrantes de Africa sub-sahariana en Borgoña. Proponemos entender la migración como un proceso, a partir de la consideración de dos elementos: a) la temporalidad del proceso, y b) el espacio en el que las diversas etapas de la migración se llevan a cabo. Teóricamente, nuestra reflexión se basa en dos corrientes principales. La primera es la meta-teoría de la identidad social, modelo enriquecido de la teoría de particiones sociales. La segunda se refiere a los avances de la aculturación. Metodológicamente, hemos establecido un programa mixto: en primer lugar, el uso de cuestionarios cuantitativos, incluyendo el instrumento RepMut (herramienta de diagnóstico de las relaciones entre categorías) el cual nos ha permitido resaltar los mecanismos de funcionamiento psicológico subyacente a las relaciones entre Blancos y Negros, entre Autóctonos y Migrantes en nuestra muestra. Igualmente, se utilizaron una serie de entrevistas semiestructuradas que, gracias a su contenido y ejemplos, nos han permitido enriquecer y particularizar el proceso identificado. Los resultados permiten considerar el proceso de migración como un fenómeno múltiple, variable y multidireccional, en dos ejes: el primero geográfico (regresar al país de origen, migrar a un tercer país, permanecer en el país de acogida actual) el segundo temporal (ahora, en x tiempo, después de…, un día, nunca). En la discusión a) profundizamos los conceptos de familia y la solidaridad africana, b) interrogamos la diferencia entre el plano real y el plano ideal, matizando la frontera entre estos dos planos y c) cuestionamos el peso de múltiples afiliaciones asociadas con múltiples categorizaciones que puede crear un efecto de "doble pena".
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Les enjeux et stratégies identitaires des Atikamekw Nehirowisiwok de Manawan

Béland, Jessica 02 February 2024 (has links)
Au Canada, de nombreux chercheurs se sont intéressés aux générations d’Autochtones qui ont vécu les pensionnats. L’attention des chercheurs se tournent maintenant de plus en plus vers les générations plus jeunes. Je propose dans ce mémoire de chercher à saisir les dynamiques et les enjeux identitaires des jeunes adultes (18-35 ans) Atikamekw Nehirowisiwok de Manawan, soit les enfants et les petits-enfants de la génération des pensionnats. L’objectif principal est de tenter de mieux saisir la façon dont ceux-ci appréhendent le devenir de leur identité et de leur communauté. Parmi les facettes à explorer: qu’implique d’être un Atikamekw Nehirowisiw de Manawan, aujourd’hui, pour ces agents culturels? De quelles manières s’articulent les relations intergénérationnelles et familiales dans la co-construction et la transmission de l’identité Nehirowisiw à Manawan? Quels sont leurs défis, enjeux et stratégies identitaires? Mais aussi, et il s’agit de la question de recherche principale: Comment les jeunes adultes Nehirowisiwok de Manawan conçoivent-ils le Miro pimatisiwin (Bien Vivre) et le devenir de l’identité Nehirowisiw (Atikamekw)? / In Canada, many researchers have focused on the generations of Aboriginal people who lived through residential schools. Researchers are now increasingly turning their attention to younger generations. In this master thesis, I propose to try to grasp the dynamics and identity issues of the young adults (18-35 years) Atikamekw Nehirowisiwok of Manawan, that is, the children and grandchildren of the residential school generation. The main objective is to try to better understand the way they apprehend the future of their identity and their community. Among the facets to be explored: what does it mean to be an Atikamekw Nehirowisiw of Manawan today for these cultural agents? In what ways are intergenerational and family relationships articulated in the co-construction and transmission of the Nehirowisiw identity in Manawan? What are their challenges, issues and identity strategies? But also, and this is the main research question: How do Nehirowisiwok young adults in Manawan conceive the Miro pimatisiwin (Living Well) and the future of the Nehirowisiw (Atikamekw) identity?
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L'impact du leadership et de la base organisationnelle sur la performance des nouveaux partis ethniques : les cas du MAS et de Pachakutik

Bouchard, Valérie 13 April 2018 (has links)
Bien qu'apparus à la même époque et dans des conditions similaires, le MAS et Pachakutik, deux nouveaux partis autochtones latino-américains, connaissent des évolutions différentes: le parcours du premier est marqué par un succès croissant, alors que le second, après une entrée fracassante sur la scène électorale, peine à maintenir ses résultats. Pour mieux comprendre cet écart, le présent travail utilise la théorie de la mobilisation des ressources et procède à une analyse comparée, inspirée de la méthode de différence de Mill et appuyée d'un process-tracing. Un examen de la performance électorale des deux organisations est d'abord réalisé, suivi d'une évaluation de l'efficacité de leur leadership et de la solidité de leur base organisationnelle. L'étude révèle que la qualité du leadership et de la base du MAS a contribué à son succès, alors que le déclin de Pachakutik au niveau national peut être lié à l'étiolement de ces ressources. / Although appearing at the same time and in similar conditions, the MAS and Pachakutik, two new indigenous parties in Latin America, have known a different development: while the course of the former is marked by growing success, the latter, after a staggering entrance on the electoral scene, has had difficulties to maintain its results. To understand this difference, this paper uses the resource mobilisation theory and carries out a compared analysis, inspired of Mill's method of difference and completed by a process-tracing. The electoral performance of both organisations is first examined. It is followed by an evaluation of their leadership's efficiency and their organisational base's strength. The study shows that the quality of the MAS's leadership and base has contributed to its success, while Pachakutik's decline at the national level can be linked to the deterioration of these resources.

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