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L'identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d'hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2Moreau, Catherine 05 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, l'évaluation de la violence sexuelle entre partenaires intimes (VSPI) a connu un essor croissant. Toutefois, une incertitude demeure vis-à-vis lesquels des instruments de mesure évaluent le mieux cette problématique. La présente étude a pour objectif de comparer et d'évaluer la concordance de deux mesures couramment utilisées, soit le Sexual Experiences Survey (SES) et le Conflict Tactics Scales (CTS2). Cette étude comporte un deuxième objectif qui vise à élargir le champ de la VSPI en évaluant la présence de gestes pornographiques et de relations sexuelles forcées avec autrui au sein de la dynamique de la violence. L'échantillon se compose de 138 femmes ayant recours aux services de maisons d'hébergement. Les données indiquent que le SES et le CTS2 détiennent un taux de concordance élevé à 76,8 %. Par contre, dans le cadre de cette étude, le CTS2 a su détecter un plus grand nombre de cas de VSPI que le SES. Par ailleurs, les femmes qui ont rapporté des gestes de nature pornographique sont 12 à 20 fois plus susceptibles d'être victimes de violence sexuelle sévère sur les deux mesures. Les résultats sont discutés en lien avec les implications au niveau de la recherche et de l'intervention en maison d'hébergement.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : violence entre partenaires intimes, violence sexuelle, SES, CTS2, pornographie, relations sexuelles forcées avec autrui.
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Logiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugaleBeaulieu, Martin 12 1900 (has links)
La dépression et l’antidépresseur, phénomènes plus vastes, plus complexes que l’ordre biomédical ne l’entend, répondent à des logiques qui dépassent les seules considérations organiques, corporelles. Certaines recherches montrent d’ailleurs que ces deux entités sont autonomes l'une de l'autre, signifiant que les antidépresseurs sont prescrits pour des raisons indépendantes de la prévalence de problèmes de santé mentale. C’est dans cette optique que, dans ce mémoire, nous examinons les raisons pour lesquelles les individus ont recours aux antidépresseurs suite à une rupture conjugale. C’est à l’aide des récits de huit femmes ayant pris des antidépresseurs suite à une rupture conjugale qu’on a donc investigué les rouages du recours à ces médicaments. À la lumière des résultats, on observe effectivement que la prise d’antidépresseurs semble répondre à une logique qui soit extra–médicale. D’abord par le constat que seules trois d’entres ces huit femmes ont justifié leur prise d’antidépresseurs par la réception d’un diagnostic formel de dépression. Ensuite, par la découverte qu’elle se déploie essentiellement selon une double symbolique au centre duquel prime le lien social. En effet, on a recours aux antidépresseurs suite à une rupture conjugale parce qu’ils sont à la fois l’incarnation d’un lien de confiance avec un être semblable à soi, empathique, le médecin, et le symbole d’un retour à la vie dite ‘normale’ où les manières d’être et d’interagir sont conformes à celles du groupe auquel on s’identifie. On croit que l’importance accordée à la confiance au médecin et à la normalisation quant au recours à l’antidépresseur témoignent du resserrement des liens d’identification propre à l’individualisme contemporain lesquels, en opposition aux grands récits de jadis, sont désormais axés sur une intimité de valeurs et d’objectifs entre semblables. / Depression and antidepressants are far more complex phenomenons than the biomedical order pretends. Some research show that these two entities are independant from one another, meaning that antidepressants are prescribed for reasons independant of mental health problems. In this master’s thesis we examine why individuals have recourse to antidepressants following a relationship break-up; the relationship (marital or not) break-up being a critical situation associated with the prevalence of depression.
Eight women who took antidepressants following a relationship break-up were interviewed for this study. The findings show that the recourse to antidepressants appears to respond to a logic that is non-medical. First, by the fact that only three of the eight women interviewed justified their recourse to antidepressants by receiving a diagnosis of depression. Second, by the discovery that these women relied on antidepressants because they are the embodiment of a relationship of trust with someone familiar to themselves, the doctor, and the symbol of a return to a ‘normal’ life.
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Des repères à la construction d'un chez-soi : trajectoires de mixité conjugale au MarocTherrien, Catherine 12 1900 (has links)
Cette thèse part du constat que le cadre théorique dont les sciences sociales disposent pour décrire l’expérience de mixité conjugale n’est pas adapté à la mouvance de la situation contemporaine. La plupart des théories qui ont été élaborées pour parler de cette expérience de rencontre se conjuguent sous l’emprise de notions vieillies. En s’intéressant aux trajectoires de mixité conjugale dans le contexte du Maroc, cette thèse contribuera à développer un cadre conceptuel qui reflète la mouvance de la réalité contemporaine et ce, en posant les bases d’un habitus discursif valorisant, ce qui constitue l’originalité principale de ce projet de recherche. À partir d’un terrain ethnographique qui a placé l’anthropologie de l’expérience partagée et les récits d’expérience au cœur de la méthodologie de recherche, cette thèse dresse également un portrait ethnographique de la mixité conjugale au Maroc, ce qui a permis de documenter un sujet encore très peu exploré par les sciences sociales. Dans le cadre de cette thèse, la mixité conjugale a été appréhendée sous l’angle de la métaphore du voyage prolongé de Fernandez (2002), ce qui a contribué à dynamiser le cadre théorique entourant la mixité conjugale. En arrière-fond de cette thèse, une réflexion autour du concept de « home » (le chez-soi) suggère que le projet de construction de soi des individus contemporains qui négocient leur quotidien au croisement de références culturelles différentes (dont font partie les participants de cette recherche) n’est pas nécessairement synonyme de déracinement et de fragmentation, mais qu’il porte l’idée d’attachement et de cohérence. / This thesis is based on the premise that the theoretical framework used by social sciences to describe mixed couples experiences is no longer adapted to contemporary situations of mobility. Most theories that have been developed to describe this experience use concepts that are not adapted to the present. By focusing on the paths taken by mixed couples in the context of Morocco, this thesis will contribute to the development of a conceptual framework reflecting the phenomenon as it exists today. Furthermore, the originality of this project lies mainly in the fact that it offers a habitus discursif valorisant for mixed unions. Based on ethnographic field work that puts narratives of experience at the heart of its research methodology, this thesis also offers an ethnographic portrait of mixed couples in Morocco, a subject that has received little attention from social sciences. Mixed couples have been studied in the framework of this thesis from the angle of Fernandez’s (2002) prolonged travel metaphor, which has contributed to revitalizing the theoretical framework for looking at mixed couples. In the background of this thesis there is a reflection around the concept of « home » whereby the self-creation of contemporary individuals negotiating their daily lives at the crossroads of different cultural references (as is the case for the participants of this research) is not necessarily synonymous with uprooting and fragmentation but rather incorporates ideas of attachment and personal continuity.
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A la recherche d’événements clés susceptibles d’expliquer le passage à l’acte dans le parcours de vie d’hommes uxoricidesForgues-Marceau, Sarah 08 1900 (has links)
Les différentes recherches portant sur les homicides conjugaux, et plus spécialement des uxoricides, plus documentés parce que plus fréquents, apportent de nombreuses informations pertinentes concernant le contexte entourant l'homicide, la relation entre les conjoints et son évolution et même, parfois, sur l’enfance de l’homme qui a posé un tel geste sur sa conjointe ou ex-conjointe. Toutefois, des incohérences ont été relevées dans les écrits sur le sujet faisant qu’il est difficile d’identifier la dynamique qui conduit des hommes à tuer leur conjointe. Le déroulement de la vie des hommes ayant enlevé la vie de leur conjointe, c’est-à-dire les événements qu’ils ont vécus tout au cours de leur vie et qui ont pris un sens particulier pour eux, nous est apparue une avenue qui, à notre connaissance, n’aurait pas été étudiée.
Il a dès lors été convenu que l’objectif principal de ce mémoire de maîtrise en criminologie consisterait à explorer s’il est possible d’identifier, dans la vie d’un échantillon d’hommes qui ont tué leur conjointe, un enchaînement d’événements qui pourrait contribuer à la compréhension de la dynamique conduisant à l’homicide conjugal. Plus précisément, il s’agissait d’identifier les perceptions qu’ont ces hommes des différents événements qu’ils considèrent comme ayant été marquants dans leur vie et les réactions qu’ont successivement produites ces perceptions.
Le devis de cette étude est qualitatif. Dix hommes incarcérés forment l’échantillon. Tous ont été reconnus coupables du meurtre de leur conjointe ou ex-conjointe. Suite aux entrevues semi-structurées de type rétrospectif et thématique, une reconstitution des lignes de vie inspirée de la théorie de Agnew (2006) ainsi qu’une analyse thématique des récits recueillis ont été effectuées.
Bien que les événements de la vie de chacun des hommes leur soient particuliers, il ressort néanmoins une structure commune aux lignes de vie. Cette structure est marquée d’un événement ou de conditions de vie marquants se rapportant à l’enfance, d’un événement porteur d’une remise en question survenue plus tard et d’un événement déclencheur conduisant au meurtre.
L’événement porteur d’une remise en question paraît occuper une place centrale dans la vie des hommes participant à notre étude. Cet événement porteur d’une remise en question vient modifier les comportements et attitudes de l’homme manifestés subséquemment. Ainsi, à la lumière des résultats de cette recherche, il apparaît que l’ensemble du développement de la vie des hommes uxoricides, et plus spécialement les événements qu’ils identifient comme étant marquants, leur enchaînement et, surtout, leur façon de percevoir ces événements et d’y réagir doivent être pris en compte dans l’étude de la trajectoire qui a finalement abouti au passage à l’acte homicidaire. Autre fait à considérer, plusieurs des hommes interviewés ont mentionné qu’ils sentaient qu’un événement de la sorte se préparait dans leur vie. Ceci suggère une certaine prévisibilité de l’acte qui pourrait être perceptible dans le récit que font les hommes de leur vie et de leur perception d’eux en relation avec les éléments qu’ils identifient comme ayant été marquants pour eux au cours de celle-ci. Il reste toutefois beaucoup à faire dans cette découverte d’un outil de prévention de l’uxoricide. / The different research concerning domestic homicides contribute numerous information relative to the context surrounding the actual homicide, the relationship between the spouses and the evolution, and occasionally on the childhood of the man who committed such an act towards his spouse or ex-spouse. However, certain incoherence’s have been raised among the research making it difficult to identify the pattern which leads husbands to kill their wives. The development of the lives of the men, who have killed their spouses, more precisely the significant events in their lives, is an avenue, to our knowledge, that has not been studied.
The main objective of this Masters memoir in the field of criminology aims to explore, from a sample of men who have killed their wives, the possibility of identifying the chain of events that could contribute to the understanding of the pattern which leads to domestic homicide. More precisely, it aims at identifying the perceptions that men have of different events that they consider significant and the reactions which were caused by the said perceptions.
The methodology used in this study is qualitative. The sample consists of ten incarcerated men. They all have been found guilty of murdering their wives or ex-wives. Following the semi-structured interviews, which were retrospective and thematic, a reconstruction of their lives, inspired by Agnew’s (2006) theory, was conducted Finally, thematic analysis of the events were also conducted.
Although the significant events for each subject have their own specific characteristics, a common structure among the life lines is apparent. This structure is marked by an event or living conditions which had an impact on the subjects during childhood, hence an event which led the subjects to question themselves later on and an event which triggered the behavior leading to the murder.
The event leading to the subjects questioning themselves seems to be central in the lives of the men who participated in our study. This questioning modify’s the behaviors and the attitudes manifested by the men. In light of these findings, it appears that the entire development of the lives of the uxoricides men, and more precisely the events they identify as significant and their chain reaction and, especially their self-perception during these events and the way they react must be taken into account when looking at the trajectory leading up to the homicide. Another factor to consider, is that many of the men interviewed mentioned that they felt that a dramatic event was about to take place in their lives. This suggests a certain predictability of the act that could be perceptible from their self-perception. There remains however much to do, in terms of transforming this discovery into a prevention tool applicable to uxoricide.
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Le point de vue de conjoints judiciarisés pour leurs comportements violents sur l'effet qu'ont eu les mesures pénales et thérapeutiques sur leur cheminementCouto, Éric January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les facteurs liés au cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugalBoudreau, Marie-Ève 06 1900 (has links)
La violence conjugale est un phénomène criminel fréquent au Québec. En 2008, les infractions commises en contexte conjugal représentaient plus de 20 % des crimes contre la personne signalés à la police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). L’intervention policière et judiciaire en contexte conjugal est complexe, notamment en raison du lien unissant l’agresseur et la victime. Bien que le pouvoir discrétionnaire des intervenants judiciaires en contexte conjugal ait été grandement limité au cours des dernières décennies, ceux-ci bénéficient toujours d’une certaine latitude dans leur décision de poursuivre, ou non, différentes étapes du processus judiciaire.
Au fil du temps, plusieurs études se sont intéressées aux éléments influençant la prise de décision en contexte conjugal. Cependant, celles-ci ne portent généralement que sur une seule étape du processus et certains facteurs décisionnels n’ont jamais été testés empiriquement. C’est notamment le cas des éléments liés aux stéréotypes de la violence conjugale. Certains auteurs mentionnent que les incidents qui ne correspondent pas au stéréotype de l’agresseur masculin violentant une victime qualifiée d’irréprochable et d’innocente font l’objet d’un traitement judiciaire plus sommaire, mais ces affirmations ne reposent, à notre connaissance, sur aucune donnée empirique. Cette étude tente de vérifier cette hypothèse en examinant l’impact de ces éléments sur cinq décisions policières et judiciaires.
À partir d’une analyse de contenu quantitative de divers documents liés au cheminement judiciaire de 371 incidents commis en contexte conjugal sur le territoire du Centre opérationnel Nord du Service de police de la Ville de Montréal en 2008, la thèse examine l’utilisation du pouvoir discrétionnaire dans le traitement judiciaire de ces incidents. Elle comporte trois objectifs spécifiques.
Le premier objectif permet la description du cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugal. Nos résultats indiquent que ceux-ci font l’objet d’un traitement plus punitif puisqu’ils font plus fréquemment l’objet de procédures à la cour que les autres types de crimes. Cette judiciarisation plus systématique pourrait expliquer le faible taux de condamnation de ceux-ci (17,2 %).
Le second objectif permet la description des principales caractéristiques de ces incidents. La majorité implique des gestes de violence physique et les policiers interviennent généralement auprès de conjoints actuels. La plupart des victimes rapportent la présence de violences antérieures au sein du couple et le tiers veulent porter plainte contre le suspect. Finalement, 78 % des incidents impliquent un agresseur masculin et une victime féminine et 14,29 % des victimes sont soupçonnées d’avoir posé le premier geste hostile ou violent lors de l’incident.
Le dernier objectif permet l’identification des principaux éléments associés aux décisions prises en contexte conjugal. Les résultats confirment l’hypothèse selon laquelle les incidents n’impliquant pas un agresseur masculin et une victime féminine ou ceux dont les policiers soupçonnent la victime d’avoir posé le premier geste hostile ou violent font l’objet d’un traitement judiciaire plus sommaire. En outre, la majorité des facteurs décisionnels étudiés perdent de leur influence au cours du processus judiciaire et les décisions prises précédemment influencent fortement les décisions subséquentes. Finalement, le désir de porter plainte de la victime n’influence pas directement les décisions des intervenants judiciaires. / Conjugal violence is a frequent criminal phenomenon in the province of Quebec. In 2008, offences committed in conjugal context represented more than 20% of the crimes against the person reported to the police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). Police and judicial intervention in conjugal context is complex, mainly because of the relationship existing between the aggressor and the victim. Even though the discretionary power of the judicial instances has decreased greatly over past decades in conjugal context, law enforcement agencies still benefits of a certain latitude in their decision to continue, or not, various stages of the legal process.
Over time, several researches have studied police and legal decision-making in conjugal context. However, these various researches have generally studied only one stage of the judicial process and some decision-making factors have not been empirically tested. It is the case of the elements related to the stereotypes of conjugal violence. Some authors mention that the incidents which do not correspond to the stereotype of a male attacker using violence against an innocent female victim are subject to a more lenient judicial treatment, but these assertions are not based, to our knowledge, on any empirical data. This research will attempt to verify these assumptions by examining the impacts of these elements on five police and judicial decisions.
By relying on a quantitative content analysis of various documents related to the judicial process of 371 incidents committed in conjugal context on the territory of Montreal’s police department Centre Opérationnel Nord in 2008, this research examine the use of discretion in the legal treatment of incidents committed in conjugal context. This study has three specific objectives.
The first objective describes the judicial treatment of the incidents committed in conjugal context. Our results indicate that these incidents are subject to a more punitive treatment because they are more frequently submitted to court procedures than the other types of crimes. This more systematic judiciarisation could be an explanation for the weaker conviction rate of these incidents (17.2 %).
The second objective describes the main characteristics of these incidents. The majority of these incidents involve physical violence and police officers intervene more frequently with people in current unions. The majority of the victims say that they have been previously victim of violence in their relationship and a third of them are willing to file a complaint against their aggressor. Finally, 78% of the incidents imply a male attacker and female victim whereas police officers suspect 14.29% of the victims of having made the first hostile or violent gesture.
The last objective focuses on the identification of the elements associated to decision-making in conjugal context. The results confirm the hypothesis according to which the incidents that do not imply a male attacker and a female victim or those in which police officers suspect the victim of having made the first hostile or violent gesture are subject to a more lenient judicial treatment. Moreover, most of the decision-making factors studied lose of their influence during the legal process and the decisions previously taken strongly influence subsequent decisions. Finally, the victim’s desire to file a complaint does not directly influence legal decisions.
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Validation of the couples' cancer communication scaleDrouin, Sammantha 03 1900 (has links)
Un diagnostic de cancer du sein met la relation d’un couple à l'épreuve. La communication à propos du cancer peut aider les conjoints à s’appuyer mutuellement afin de mieux s’adapter à la maladie. Cependant, dans la documentation existante, peu d’échelles mesurent explicitement cette forme de communication. Ce projet avait pour but de valider l’échelle de communication des couples aux prises avec le cancer (CCC). Les patientes (N = 120) et leurs conjoints (N = 109) ont été interrogés au sujet de leur expérience avec le cancer du sein. Une analyse factorielle performé sur l’ensemble des données a permis de retenir deux facteurs pour l’échelle CCC, l’évitement et l’ouverture à la communication. L’échelle a démontré une bonne validité convergente avec le Primary Communication Inventory (r = .54, p <.01 patientes; r = .55, p <.01 partenaires). Finalement, l’échelle CCC prédit la dépression (Δr² = 0.029) et l’ajustement marital (Δr² = 0.032) au-delà de la communication générale. Avec plus ample développement, l'échelle actuelle pourrait servir à des fins de recherche ainsi que dans des contextes cliniques où une évaluation après un diagnostic de cancer permettrait, au besoin, la mise en oeuvre précoce d’interventions sur la communication conjugale au propos de la maladie. / A diagnosis of breast cancer powerfully challenges a couple’s relationship. Couple illness
communication is one way couples offer each other mutual support, allowing for better illness adjustment. However, in the existing literature, few scales explicitly measure couple illness communication. The goals of the present study were to validate the Couple Cancer Communication scale (CCC) and to examine the association between CCC and cancer-related adjustment outcomes. Patients (N = 120) and their spouses (N = 109) were interviewed regarding their experience with breast cancer. A two factor solution was retained for the CCC scale, avoidance and openness to communication. It demonstrated good convergent validity with the Primary Communication Inventory (r = .54, p <.01 for patients; r = .55, p <.01 for partners). Finally, the CCC scale significantly predicted both depression (Δr² = 0.029) and marital adjustment (Δr² = 0.032) scores above and beyond general communication. With further development, the CCC could be a useful tool as an assessment measure in a life-threatening disease. The present scale, in conjunction with other sources of information, could be used in future research and clinical settings when attempting to assess illness-related communication and related outcomes.
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Le développement socio-affectif de l'enfant d'âge pré-scolaire exposé à la violence conjugale : une approche eco-systémique / Socio-emotional development of the preschool child exposed to domestic violence : an ecosystemic perspectiveSavard, Nathalie 14 March 2011 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’étudier, dans une perspective écosystémique inspirée du modèle de Bronfenbrenner (1986), l’influence spécifique et combinée du contexte de violence conjugale et de stress maternel sur le développement socio-affectif du jeune enfant âgé de 5 à 6 ans. Ainsi, notre étude prend appui sur les questions suivantes : comment l’enfant d’âge préscolaire se développe sur le plan socio-affectif lorsqu’il grandit dans un contexte de violence conjugale ? Quels sont les facteurs environnementaux qui vont avoir des répercussions sur la relation mère-enfant ? Plus précisément, est-ce que le fait pour une mère d’avoir été victime de violence conjugale va engendrer chez elle plus de stress? L’attachement de la mère et le soutien social qu’elle perçoit vont-ils constituer des ressources qui vont venir atténuer le stress maternel et par voie de conséquences contribuer au bon développement de l’enfant ? Existe-t-il des différences entre les mères et les enfants qui ont quitté leur foyer comparativement à ceux qui vivent encore au domicile ? Enfin, quel est le rôle de la culture dans ces différents systèmes ? L’échantillon se compose de 38 enfants, 10 garçons et 28 filles, âgés de 5 à 6 ans et de leur mère, toutes originaires de pays d’Afrique. Parmi ces dyades mère-enfants, 19 ont été exposées à la violence conjugale et sont hébergées en CHRS, 19 sont toujours en situation de violence. Les mères ont renseigné une série de questionnaires évaluant leur attachement, le stress maternel, les violences subies et le soutien social perçu. En ce qui concerne le développement socio-affectif du jeune enfant, trois dimensions ont été considérées : deux émanant de son propre point de vue ; la représentation de l’attachement, appréhendée à l’aide du protocole des « Histoires à compléter » (Bretherton & al., 1990) et la perception des sentiments et des comportements parentaux avec le test de dépistage de la violence parentale (Palacio-Quintin, 1999), ainsi que l’adaptation socio-affective, étudiée par l’intermédiaire du questionnaire « Profil Socio-Affectif » (Dumas & al., 1998) complété par l’animateur du centre de loisirs. Les principaux résultats indiquent que seulement 36,8% des enfants présentent une représentation d’attachement sécurisée. Les représentations d’attachement des enfants toujours en situation de violence apparaissent plus insécurisées que celles des enfants sortis de la violence. Nos résultats montrent que le contexte de violence conjugale affecte également l’adaptation socio-affective de l’enfant. D’autre part, 73,3% des mères de notre échantillon possèdent des représentations d’attachement de type évitant. Nous avons relevé, par ailleurs, que les représentations du soutien social et du soutien relatif aux enfants perçus par les mères quel que soit leur groupe d’appartenance sont relativement peu élevées. Enfin, les mères toujours en situation de violence conjugale sont moins stressées que les mères ayant quitté le domicile. / The objective of this research is to study, in an ecosystemic manner inspired by the Bronfenbrenner model (1986), the specific and combined influence of the context of marital violence and maternal stress on the socio-emotional development of the young child from 5 to 6 years of age. Thus, our study aims to answer the following questions: What about socio-emotional pre-school child development when the child grows up in a context of marital violence? Which environmental factors will affect the mother-child relationship? More precisely, will the fact of a mother having been a victim of marital violence generate more stress for her? Will mother-child attachment and perceived social support constitute resources which will reduce maternal stress and consequently contribute to the positive development of the child? Are there any differences when the mother and child have left their home compared to those who are still living home? Finally, what is the role of the culture in this different system? The sample is composed of 38 children, 10 boys and 28 girls, aged from 5 to 6 years and their mother, all originating from an African country. Among these mother-child dyads, 19 were exposed to marital violence and were living in CHRS, 19 remained in a situation of violence. The mothers filled out a series of questionnaires in order to evaluate their attachment, maternal stress, violence suffered and their perceived social support. Concerning the socio-emotional development of the young child, three indicators were considered: two emanating from the child’s point of view; attachment representation, by means of the protocol of “Stories to be supplemented” (Bretherton & Al, 1990), the perception of parental feelings and behaviors by means of tracking parental violence (Palacio-Quintin, 1999), and socio-emotional adaptation, studied via “Socio-Emotional Profile” (Dumas & Al, 1998) supplemented by an activity leader. Principal results indicate that only 36.8% of children of the sample present a manifestation of secure attachment. The manifestions of attachment of children still living in a situation of violence appear more insecure than those of the children who were removed from violence. Our results show that the context of marital violence also affects the socio-emotional adaptation of the child. In addition, 73.3% of mothers in our sample manifest attachment avoidance. We have raised the issue, elsewhere, that expressions of social support and support relating to children as perceived by mothers, whatever their situation are relatively low. Lastly, mothers remaining in a situation of marital violence are less stressed than mothers who have left home.
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Regards des intervenants sur les stratégies de recherche d’aide des femmes issues de l’immigration victimes d’un mariage forcé marqué de violence au Québec, lorsqu’il y a présence d’enfantsCherif Sarhani, Jihane 12 1900 (has links)
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La masculinité déconstruite : les programmes d’interventions destinés aux hommes auteurs de violence conjugaleLeighton Oliva, Valeria 01 1900 (has links)
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