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Expériences de recours à l'aide en contexte de violence conjugale de femmes immigrantes racisées : obstacles, éléments facilitateurs et moments propices

Barreto, Angela 11 1900 (has links)
No description available.
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La mixité conjugale : une expérience de migration : approche comparée des effets de la stigmatisation sur les natifs et leurs partenaires "arabes" en Vénétie et en Alsace / The mixité conjugale : an experience of migration : compared approaches of the effects of the stigmatization on the "natives" and their "Arab" partners in Veneto and in Alsace

Odasso, Laura 20 March 2013 (has links)
Cette thèse comparative interroge l'influence du racisme et de l'islamophobie sur les parcours d'une séries de familles dont un partenaire se déclare Arabe. À partir des récits de vie et des participations observantes, le travail accorde une attention particulière aux enjeux qui dérivent de la nationalité et de la citoyenneté, de la religion et de la dimension linguistique. L'intérêt porté à ces trois indicateurs se dévoile grâce à une série des « scènes-situationnelles » (Szene) qui permettent de saisir l'action individuelle et l'action collective des individus qui résistent face à la stigmatisation que leur mixité particulière génère. L'analyse de cette mixité conjugale et du conséquent métissage se fonde sur le principe que les orientations individuelles ne peuvent pas être saisies sans une analyse de l’entourage social complexe des individus composant ces familles. L’hybridation, le dépassement de l’appartenance, le glissement de statut et la puissance d’agir des couples déclenchent des mécanismes micro- conflictuels dont l’articulation s’avère bien souvent difficile à saisir, toutefois utile pour dépasser des binômes classiques qui affectent les études sur la présence du monde arabe, voire musulman, en Italie et en France. Parmi les multiples variables qui agissent sur la vie de couples, les effets des lois de migration, les discriminations existantes entre la réalité « ici et là-bas », la monté des préjugés envers le monde arabe et musulman apparaissent des éléments incontournables. Avec l’objectif de sortir des dichotomies et de la domination en tant qu’angle d’analyse de ces dynamiques conflictuelles, il est envisagé de comprendre certaines stratifications complexes, fondées sur les rapports sociaux de genre, de classe sociale, de racisation et de génération, qui sont le fruit de la rencontre de la migration avec les structures et les stratégies familiales et institutionnelles. L'originalité de ce travail vient du fait que l’évolution de la mixité conjugale est étudiée en rapport à la migration physique d’un des membres du couple et à la migration « intérieure » de l’autre, ainsi qu’aux étapes de la création du groupe familial même. / This comparative PhD thesis aims to investigate the influence – in Veneto and in Alsace – of racism and islamophobia on the life course of couples whose one partner is Arab. Based on life histories and participant observations, the analysis focuses on the effects of laws and decrees on nationality and citizenship, of national belonging, and of religious affiliation. These contextual elements help to understand the individual and collective actions in reaction to the stigmatization of mixité. The analytic originality consists in studying marriage dynamics by considering the physical migration of the Arab partner but also the « intimate » or « inner » migration of the other. Laws and decrees, political and media discourses and stigmatizing representations do affect the lives of these couples. But instead of weakening them, the research shows how quite often they may strengthen the actors and led them to emerge as agents of change for themselves, their families, and their society.
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L’étiologie des comportements antisociaux : une étude prospective de la contribution des gènes sérotoninergiques et de la violence parentale

Langevin, Stéphanie 06 1900 (has links)
Contexte. L’étiologie des comportements antisociaux est complexe et varierait au cours de la vie. Tandis que les études antérieures suggèrent que de nombreux facteurs de risque soient impliqués, plusieurs incertitudes demeurent quant aux gènes spécifiques liés à ces phénotypes et en regard de la nature indépendante ou jointe de leurs contributions avec l’environnement. Objectif. L’objectif de cette thèse est d’étudier la contribution des gènes sérotoninergiques et de la violence parentale aux comportements antisociaux à trois périodes développementales : l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte. Méthodologie. Afin d’atteindre cet objectif, les données de 410 participants de l’Étude Longitudinale des Enfants de la Maternelle du Québec (ÉLEMQ), un échantillon populationnel à devis longitudinal et prospectif ayant débuté à l’enfance et s’étant poursuivi à l’âge adulte, ont été analysées. Plusieurs comportements antisociaux ont été mesurés à l’enfance (7 ans à 11 ans), à l’adolescence (15 ans) et au début de l’âge adulte (21 ans) par le biais de plusieurs méthodes et d’informateurs: 1) questionnaires complétés par les enseignants, 2) des entrevues semi-structurées, ou 3) des questionnaires auto-rapportés. Les données relatives à la violence parentale ont été obtenues via les questionnaires complétés de façon rétrospective par les participants à l’âge adulte. Des analyses de régressions négatives binominales ont été réalisées afin de vérifier l’association indépendante et conjointe des variants mesurés dans 11 gènes impliqués dans le système sérotoninergique (HTR1A, HTR2A, HTR2C, HTR5A, HTR6, HTR7, SLC6A4, MAOA, MAOB, TPH-1, TPH-2), deux formes de violence parentale – la violence subie et l’exposition à la violence conjugale – et les comportements antisociaux. Résultats. Les indices cumulatifs de risque génétique dérivés à partir de blocs d’haplotypes des gènes investigués permettaient d’expliquer entre 2% et 8% de la variance des comportements antisociaux, que ces derniers soient mesurés à l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte. De plus, ces indices multigéniques modifient, dans certains cas, l’association entre la violence subie ou l’exposition à la violence conjugale et les comportements antisociaux. Conclusions. Les résultats de cette thèse soutiennent ceux issus des études antérieures soulignant le rôle des gènes impliqués dans le système sérotoninergique à la manifestation des comportements antisociaux. D’autre part, ces résultats suggèrent l’interaction entre les indices cumulatifs génétiques et la violence parentale à la manifestation de comportements antisociaux de l’enfance à l’âge adulte. Or, ces interactions ne sont pas observées de façon consistante et peuvent prendre diverses formes. L’investigation de l’étiologie génétique et environnementale des comportements antisociaux doit être poursuivie de façon à mieux circonscrire leurs effets synergiques, s’il y a lieu, et afin que ces connaissances puissent, éventuellement, éclairer l’examen des mécanismes impliqués et bonifier les modèles théoriques et conceptuels en découlant. / Background. The etiology of antisocial behaviors is complex, and likely vary across the life course. While the multifactorial nature of these phenotypes is clear, uncertainties remain as to which genes are involved whether or not these genes interact with putative pathogenic environments. Aim. The aim of this thesis is to investigate the unique and joint contributions of serotonergic genes and parental violence in three developmental periods: childhood, adolescence, and early adulthood. Methodology. Data were from 410 male members of the Quebec Longitudinal Study of Kindergarten Children, who were prospectively followed from kindergarten to early adulthood. Antisocial behaviors were assessed in childhood (7-12 years), adolescence (15 years) and early adulthood (21 years) using a multi-method and multi-informant strategy, including teacher ratings, clinical interviews and self-report questionnaires. Negative binominal regressions were used to investigate the main and interaction effects between the cumulative indexes encompassing 11 serotonergic candidate genes (HTR1A, HTR2A, HTR2C, HTR5A, HTR6, HTR7, SLC6A4, MAOA, MAOB, TPH-1, TPH-2), two forms of parental violence – child-directed and child-witnessed parental violence – and antisocial behaviors. Results. Haplotype-based cumulative genetic indexes explained between 2% and 8% of the variance in antisocial behaviors, measured in childhood, adolescence, and early adulthood. Moreover, these multigenic serotonergic risk indexes moderated, in some instances, the association between parental violence and antisocial outcomes. Conclusions. This thesis offers additional support suggesting that the serotonergic candidate genes may be involved in the etiology of antisocial behaviors. It also provides further evidence that these genes may interact with parental violence in antisocial social behaviors exhibited in childhood, adolescence, and early adulthood. However, these interactions did not arise uniformly and took multiple forms. Overall, our findings suggest that the investigation of the genetic and environmental etiology of antisocial behaviors should be pursued to better delineate their synergic effect, if any, and to eventually mobilize this knowledge to inform the search of the underlying mechanisms and to improve our theoretical and conceptual models.
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L'impact de la violence conjugale post-séparation sur la maternité de femmes de minorités visibles au Canada

Quesnel, Edith 08 1900 (has links)
No description available.
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Évaluation des facteurs reliés à la violence familiale dans le cadre de la jurisprudence portant sur la garde d'enfants

Lé, Vanessa 10 1900 (has links)
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La judiciarisation de la violence familiale : l’expérience des Atikamekw

Barbeau-Le Duc, Marie-Claude 09 1900 (has links)
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Des bleus sur l'arc-en-ciel : archéologie des dynamiques de violence dans le couple lesbien

Queyroi, Isabelle 04 1900 (has links)
Problématique : La violence conjugale dans le couple lesbien est un phénomène très répandu et pourtant encore trop largement passé sous silence. On constate un manque d’intérêt pour cette question de la part des différentes communautés concernées, malgré plus récemment un regain d’attention pour le phénomène. Les tabous et les débats qui entourent la violence homoconjugale féminine continuent de l’exclure de la plupart des mouvements luttant contre les violences faites aux femmes. Pourtant, chaque année des femmes souffrent en silence de la violence de leurs conjointes; pourtant, chaque année ces victimes se perdent un peu plus dans l’invisibilité de leur condition. Le sujet de la violence conjugale dans le couple lesbien interpelle à plus d’un titre : à la fois sur la compréhension, mais aussi sur les solutions cliniques offertes. Comment dès lors apporter une réponse idoine à une catégorie de victimes méconnues et non reconnues, très souvent assaillies d’intolérance, de préjugés et d’ignorance de la part de celles et ceux censés les aider? Méthodologie : Des femmes victimes ainsi que des intervenantes de différentes disciplines des sciences humaines, familières avec la thématique de la violence homoconjugale féminine, ont été rencontrées. Avec un guide d’entrevue et des entretiens semi-dirigés, les répondantes ont raconté leur expérience. Selon la perspective sociologique wébérienne, elles ont ouvert sur le sens qu’elles donnaient à la violence vécue ou rapportée. L’analyse des données recueillies a ainsi été scrupuleusement effectuée selon une grille très précise afin de faire ressortir les thèmes et les sous-thèmes les plus emblématiques des discours en présence. La dimension interdisciplinaire a permis d’ouvrir sur une compréhension holistique plus aboutie de la thématique à étudier ainsi que d’être envisagée comme une piste de solution au niveau de l’intervention. Résultats : Il ressort que les formes de violence les plus utilisées par les abuseures sont les violences psychologiques, verbales, sexuelles et, dans une moindre mesure, physiques, dans le but d’assoir un pouvoir, une domination et un contrôle sur la victime. La présence du cycle de la violence conjugale a également été identifiée. Par comparaison avec les femmes victimes de leurs conjoints, les victimes homoconjugales féminines vivent un plus grand isolement et un plus grand stress, principalement en lien avec leur orientation sexuelle, couramment appelé : le stress des minorités sexuelles. De nouvelles formes de violence ont pu être identifiées, notamment la lesbophobie intériorisée. Entre deux femmes, la violence conjugale est banalisée et minimisée, réduite à un simple « crêpage de chignons ». Cette vision porte un tort considérable à la réalité de ce qui se passe dans l’alcôve lesbien, mais surtout constitue une atteinte supplémentaire à la victime. En dernier lieu, il s’avère que la relation d’aide pour les femmes, victimes de leurs conjointes demeure problématique et très insatisfaisante, principalement par le manque de structures adéquates, de formation des intervenantes, de publicisation sur le phénomène de la violence conjugale lesbienne. En outre, les préjugés des différents personnels socio-judiciaires sur le lesbianisme est encore très prégnant et constituent un frein à l’intervention. Conclusion : La violence conjugale dans le couple lesbien est engluée dans une toile d’araignée que tisse l’abuseure qui prend un pouvoir illicite sur sa partenaire avec la complicité du regard néfaste de la société à l’encontre du lesbianisme, du manque d’information et de formations des différents personnels sur cette thématique ainsi que du silence des communautés sur la lutte des violences faites aux femmes. Il y aurait tout lieu de privilégier la mobilisation, l’inclusion, l’éducation, l’information, la formation de tous. Car la violence conjugale lesbienne n’est pas une affaire privée. Elle est l’affaire de tous / Context. Domestic violence in lesbian couples is a widespread and largely ignored phenomenon. There is a lack of interest in this issue on the part of the various communities concerned, despite more recently renewed attention to the phenomenon. The taboos and debates surrounding female homoconjugal violence continue to exclude it from most of the movements fighting violence against women. However, each year, women suffer in silence from their partner's violence and each year these victims lose themselves a little more in the invisibility of their condition. The subject of conjugal violence in the lesbian couple raises many questions both on understanding and on the clinical solutions proposed. How to provide an appropriate response to this category of unrecognized victims who are very often confronted with intolerance, prejudice and ignorance from those who are supposed to help them? Methods. Women victims of domestic violence in a lesbian couple were met as well as practitioners from several disciplines of the humanities familiar with the theme of female homosexual violence. Using an interview guide and semi-structured interviews, we asked them to describe their experiences on this issue. The meaning they give to the violence experienced or reported has been gathered from a Weberian sociological perspective. The data analysis was scrupulously carried out according to a very precise grid in order to bring out the most emblematic themes and sub-themes of their narratives. The interdisciplinary perspective allows us for a more complete holistic understanding of the problem and can also be considered in itself as an avenue of intervention in the context of female homosexual violence Results. It appears that the type of violence abusers most commonly use to exert power, domination or control on the victim is psychological, verbal, sexual and, to a lesser degree, physical to exercise an authority, a domination, and a control on the victim. The conjugal violence cycle was also identified. In comparison to female victims of male partners, female homo-conjugal victims experience greater social isolation and stress, largely related to their sexual orientation, commonly referred to as stress of sexual minorities. New types of domestic violence have also been identified, such as internalized lesbophobia. Violence between two women is trivialized, minimized, and reduced to “cat fights.” This conception considerably detracts from the reality of what is happening in the lesbian alcove. Above all, it constitutes an additional attack on the victim. Finally, it appears that counseling support is very problematic and unsatisfactory for these women because of the lack of adequate support structures, training for practitioners and awareness of lesbian conjugal violence phenomenon. Furthermore, the prejudice from different personal socio-judiciary regarding lesbianism is still taking a stronger hold and can slow down the intervention process. Conclusion. Domestic violence in the lesbian couple is rooted in the spider web that the abuser weaves to take power over his partner with the complicity of society's harmful view of lesbianism, lack of information and professional training on the subject as well as the silence of the communities on violence against women. We must promote the mobilization, inclusion, education, information and training of all on this important issue. Domestic violence between lesbians is not a private matter. This is everyone's problem.
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Les technologies de l’information et de la communication utilisées en contexte de violence conjugale : une analyse des liens entre les cyberviolences vécues, les stratégies d’adaptation et la détresse psychologique

Laguë Maltais, Florence 04 1900 (has links)
Cela fait près de 50 ans que les études criminologiques se penchent sur l’étude des violences conjugales. Au cours de ces décennies, de nombreuses avancées ont fait évoluer notre compréhension de ce phénomène : entre autres, les études féministes ont conduit à concevoir ces violences comme un problème social important. À travers cette perspective, les violences conjugales ne sont plus conçues comme un conflit entre deux partenaires, mais plutôt comme un moyen utilisé par un partenaire pour contrôler et dominer l’autre. L’arrivée relativement récente des technologies de l’information et de la communication (TICs) a grandement modifié l’expérience des femmes victimes de violences conjugales : plusieurs études montrent que les TICs sont utilisées en contexte de violence conjugale et de séparation. Alors que les violences conjugales ont été beaucoup documentées, force est de constater que très peu d’études sur le sujet intègrent les cyberviolences dans leurs analyses. Par conséquent, les cyberviolences, leurs impacts émotionnels perçus et les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide mobilisées par les femmes à l’ère du numérique sont encore relativement peu connus. Pour pallier ces limites, le présent mémoire explore les liens entre les violences conjugales traditionnelles et les cyberviolences perpétrées par un partenaire ou ex-partenaire intime. Trois objectifs spécifiques sont visés, soit de 1) documenter les expériences de violences conjugales traditionnelles et de cyberviolences auprès de femmes victimes de cyberviolences, 2) préciser les impacts psychologiques perçus, ainsi que les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide mobilisées par les femmes victimes de cyberviolences et 3) évaluer la contribution des violences perçues et des stratégies d’adaptation à la prédiction de la détresse psychologique. Pour ce faire, un échantillon de 419 femmes âgées de 18 à 29 ans a rempli un questionnaire portant sur leurs expériences de cyberviolences perpétrées par un partenaire ou ex-partenaire intime dans les 12 mois précédant l’étude. Des analyses descriptives et des analyses de régression linéaire multiple ont été effectuées. Les résultats suggèrent que les violences conjugales et les cyberviolences conjugales sont cooccurrentes et que les cyberviolences ont un impact important sur la santé émotionnelle des femmes qui en sont victimes. Par ailleurs, contrairement aux attentes, les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide n’ont pas été associées à une diminution de la détresse psychologique perçue. Les résultats de ce mémoire font état de l’importance de poursuivre la recherche sur le phénomène des cyberviolences et particulièrement sur l’efficacité perçue à moyen et long termes des stratégies d’adaptation et de recherche d’aide. Aussi, considérant la cooccurrence des cyberviolences et des violences conjugales traditionnelles, il apparaît nécessaire de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès des différents intervenants et intervenantes œuvrant auprès des victimes de violences conjugales sur les cyberviolences. Une meilleure connaissance de ce phénomène leur permettrait de promouvoir des stratégies efficaces auprès des victimes afin d’y faire face. / For almost half a century now, criminology studies have addressed the problem of intimate partner violence (IPV). Although many perspectives have contributed to the study of IPV, it was feminists who brought IPV into the social sphere. Indeed, feminists no longer refer to IPV as a dispute between two partners, but rather as a means of domination and control. The relatively recent creation of new technologies, such as smartphones and social media, are known to be used in context of IPV (Dimond et al., 2011; Marganski et Melander, 2018; Stanley et al., 2018; Woodlock, 2017). While we know a lot about IPV, it is surprising that very few studies include cyberviolence in their analysis. To date, we know very little about cyberviolence in intimate relationship, its emotional consequences and its specific coping and help-seeking strategies. In order to bring insight into this phenomenon, the present study explores the links between intimate partner violence and cyberviolence. Precisely, the study aims to (1) document the experiences of intimate partner violence and cyberviolences of women victim of cyberviolences, (2) define the perceived psychological consequences and coping strategies used by women victims of cyberviolences and (3) explore the incidence of violence and coping strategies on perceived psychological distress. To do so, a sample of 419 women aged 18 to 29 completed an online questionnaire on their experiences of cyberviolence in their intimate relationship in the past 12 months. Descriptive analysis and multiple regression analysis have been conducted. The results suggest a co-occurrence of intimate partner violence and cyberviolence. Cyberviolence also have a significant impact on women’s emotional well-being. Surprisingly, none of the coping or help-seeking strategies were associated with a reduction in perceived psychological distress. The results of this study highlight the importance of studying medium- and long-term effectiveness of coping and help-seeking strategies in the context of cyberviolence. Moreover, considering the co-occurrence of cyberviolence and IPV, it seems relevant to raise awareness about cyberviolence among social workers working with victims of IPV. A better understanding of cyberviolence could help promote effective coping strategies among victims.
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Napeuat tipatshimitishuat : récits d’hommes autochtones sur l’arrêt de la violence en contexte conjugal

Boucher, Philippe 08 1900 (has links)
La prévalence et la persistance de la violence en contexte conjugal sont préoccupantes dans les communautés autochtones (Brassard et al., 2011, 2015). En effet, les hommes (54 %) et les femmes (61 %) autochtones sont plus susceptibles d’être victimes de violence en contexte conjugal que les allochtones (36 % et 44 %, respectivement) (Cotter, 2021). La présente étude vise à comprendre comment les hommes autochtones mettent fin à la violence en contexte conjugal. D’une part, l’objectif est d’explorer le sens donné à l’arrêt de la violence en contexte conjugal. D’autre part, l’étude s’intéresse aux récits et aux processus de bifurcation vers cet arrêt de la violence. Des entretiens qualitatifs ont été menés auprès de six hommes innus et innus-naskapis ayant vécu de la violence bidirectionnelle ou unidirectionnelle. Les résultats démontrent que la plupart des hommes identifient les contextes coloniaux, communautaires et familiaux comme des sources de la violence en contexte conjugal. L’intersection entre un contexte d’épuisement et de déstabilisation crée un environnement propice aux processus de bifurcation vers l’arrêt de la violence en contexte conjugal. Trois types de processus de bifurcation sont développés, mettant en évidence différentes conceptions de l’arrêt de la violence : 1) un processus « spontané, mais inachevé », 2) un processus « constant et efficient » et 3) un processus « mouvementé et abouti ». Ces processus impliquent des apprentissages sur le passé, la violence et la communauté pour développer une posture non-violente. Souvent accompagnés de diverses sources de soutien, les hommes résolvent les sources de la violence afin d’apaiser leurs souffrances et ainsi réagir différemment aux expériences éprouvantes. / The prevalence and persistence of violence within the conjugal context in Indigenous communities are concerning (Brassard et al., 2012, 2015). In fact, Indigenous men (54%) and women (61%) are more likely to be victims of violence within the conjugal context than non-Indigenous people (36% and 44%, respectively) (Cotter, 2021). This study aims to understand how Indigenous men end violence within the conjugal context. On the one hand, the objective is to explore the meaning given to ending violence within the conjugal context. On the other hand, the study focuses on the narratives and bifurcation processes towards ending violence. Qualitative interviews were conducted with six Innu and Innu-Naskapi men who had experienced bidirectional or unidirectional violence. Findings show that most men identify colonial, community, and family contexts as sources of violence within the conjugal context. The intersection between a context of exhaustion and destabilization creates an environment conducive to the bifurcation processes towards ending violence within the conjugal context. Three types of bifurcation processes are proposed, highlighting different conceptions of violence cessation: 1) a “spontaneous, but incomplete” process, 2) a “constant and efficient” process and 3) a “hectic and thorough” process. These processes involve learning about the past, violence and the community, in order to develop a non-violent posture. Often accompanied by various sources of support, men resolve the sources of violence to alleviate their suffering and thus react differently to distressing experiences.
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Le design tenant compte des traumatismes : adapter le domicile privé des survivantes de violence conjugale

Moreau, Sabrina 01 1900 (has links)
Enjeu de santé publique, la violence conjugale occasionne diverses conséquences chez les nombreuses femmes qui la subissent. En quittant leur partenaire violent, la majorité des survivantes se retrouvent sans logement et se heurtent à des risques liés à leur habitation (p. ex. itinérance, précarité financière, retraumatisation, insécurité, instabilité, discrimination, etc.). Laissées à elles-mêmes, peu de femmes obtiennent du soutien professionnel et une place en maison d’hébergement. L’environnement bâti où elles habitent peut autant favoriser leur guérison que menacer d’y nuire. Ainsi, un aménagement adapté peut impacter positivement leur expérience post-traumatique. Récemment, les spécialistes du design souhaitent ajuster leur pratique aux besoins spatiaux résultant de la violence conjugale par une approche centrée sur les traumatismes. Cependant, il manque de connaissances sur le contexte du domicile privé, puisque les études se concentrent davantage sur l’hébergement collectif d’urgence. Cette recherche questionne comment le design tenant compte des traumatismes (TID) peut intervenir dans le domicile privé des survivantes afin de faciliter leur processus de guérison. Ce mémoire vise à vérifier s’il est nécessaire de développer une offre en TID et à évaluer les besoins des femmes dans leur chez-soi. Par la théorisation enracinée, la méthodologie mixte se déroule en trois phases pour pallier le vide théorique. Tout d’abord, un cadre conceptuel sur le TID détermine les thèmes à aborder avec les informatrices. Ensuite, une enquête par questionnaire en ligne explore la perception des prestataires de services québécois. Enfin, une étude de cas comparative se concentre sur deux femmes par des entrevues semi-dirigées, une documentation photographique et une analyse des conditions environnementales. Les résultats révèlent que le domicile privé doit s’adapter au parcours de vie de chaque survivante et au contexte de sa séparation pour tendre vers la stabilité résidentielle et la projection vers un avenir émancipant. Il importe de comprendre les besoins et défis spécifiques à l’environnement bâti pour supporter une guérison holistique par le chez-soi. De la sorte, cet espace doit valoriser une perception positive et sécuritaire, une personnalisation des lieux, une utilisation libre de l’intimité et un rapport sain avec l’extérieur. À ce jour, le continuum de services existants offre un début d’assistance en habitation et gagnerait à se compléter par une spécialisation en TID. En conclusion, des réflexions émergent sur la reconnaissance légale de l’adaptation du domicile des survivantes ainsi que sur la conscientisation aux multiples visages et expériences de vie intersectionnelles. En alliant l’aménagement à l’intervention sociale, la participation active des femmes au processus de conception encourage leur autodétermination. Il est aussi question de suggérer des pistes de services qui peuvent s’offrir aux femmes survivantes et aux professionnel.les travaillant auprès d’elles. Néanmoins, cette exploration théorique ne propose pas de stratégies applicables directement par une pratique en design d’intérieur. Il reste nécessaire de poursuivre ce premier effort pour traduire les résultats de recherche en des moyens concrets de les opérationnaliser dans une démarche de conception. / A public health issue, domestic violence has various consequences for the many women who experience it. By leaving their violent partner, the majority of survivors find themselves without a home and face risks related to their housing (eg homelessness, financial precariousness, re-traumatization, insecurity, instability, discrimination, etc.). Left to themselves, few women obtain professional support and a place in a shelter. The built environment where they live can promote their healing as well as threaten to hinder it. Thus, a custom-designed layout can positively impact their post-traumatic experience. Recently, design specialists wish to adjust their practice to the spatial needs resulting from domestic violence through a trauma-centered approach. However, there is a lack of knowledge about the context of the private home, since studies focused more on collective emergency accommodation. This research questions how trauma-informed design (TID) can intervene in the private home of survivors in order to facilitate their healing process. This master aims to verify whether it is necessary to develop an offer in TID and to assess the needs of women in their homes. Through grounded theory, mixed methodology takes place in three phases to fill the theoretical gap. First, a conceptual framework on TID determines the themes to be discussed with the informants. Next, an online survey explores the perception of Quebec service providers. Finally, a comparative case study focuses on two women through semi-structured interviews, photographic documentation and analysis of environmental conditions. The results reveal that the private home must adapt to the life course of each survivor and to the context of her separation to tend towards residential stability and the projection in an emancipating future. It is important to understand the specific needs and challenges around the built environment to support holistic healing through home. In this way, this space must promote a positive and safe perception, a personalization of the premises, a free use of privacy and a healthy relationship with the outside. To date, the existing continuum of services offers a start in housing assistance and would benefit from being supplemented by a specialization in TID. In conclusion, reflections emerge on the legal recognition of the adaptation of survivors’ home as well as on the awareness of the many faces and intersectional life experiences. By combining design with social intervention, the active participation of women in the design process encourages their empowerment. It is also suggested avenues of services that can be offered to women survivors and professionals working with them. Nevertheless, this theoretical exploration does not offer strategies that can be applied directly to an interior design practice. It is still necessary to continue this initial effort to translate the research results into concrete means of operationalizing them in a design process.

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