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Colonialism's currency : a political history of First Nations money-use in Quebec and Ontario, 1820-1950Gettler, Brian Matthew 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude analyse l'utilisation de l'argent dans le contexte du colonialisme canadien des XIXe et XXe siècles. Elle émet l’hypothèse que l'argent, en tant qu'objet et idée économique par excellence de la société occidentale, était au cœur des interactions entre les Premières Nations, l'État et le capital. À travers une analyse de l'utilisation de l'argent, tant en ce qui concerne son aspect matériel que son côté abstrait, cette thèse conclut que le rôle joué par l'argent dans le colonialisme canadien ne fut pas monolithique, fournissant à tout acteur historique un moyen d'exercer du pouvoir, parfois de manière étonnante. Elle affirme que le rôle incontournable qu'une grande partie de l'historiographie accorde à l'État (plus particulièrement au Département des affaires indiennes) et le carcan législatif qu'il a développé en ce qui concerne l'expérience vécue des Autochtones est, du moins au sujet des affaires monétaires, au mieux surfait et au pire caricatural. En effet, cette étude démontre qu'en dépit du discours musclé que certains bureaucrates et politiciens ont employé dans la correspondance, les rapports publiés et la législation, les conséquences de l'intervention monétaire de l'État dans des communautés amérindiennes n'a que rarement correspondu aux objectifs officiellement énoncés, allant même parfois jusqu'à contredire ces derniers. En s'appuyant sur l'analyse de l'expérience de trois Premières Nations distinctes sur les plans culturel, historique et géographique (au Québec, les Huron-Wendat de Wendake et les Innus de Mashteuiatsh et, en Ontario, les Cris de Moose Factory), cette étude affirme que les politiques nationales de l'État ont eu des effets différents selon le contexte dans lequel elles furent mises en œuvre. Ainsi, la présente thèse remet en question les interprétations de l'histoire du colonialisme de la première moitié du XXe siècle qui dresse trop facilement des parallèles entre les objectifs énoncés d'un État apparemment hostile et les difficultés socioéconomiques qu'expérimentent actuellement beaucoup de Premières Nations. Cette thèse affirme plutôt que l'interaction de la politique et de la pratique, en ce qui a trait à l'utilisation de l'argent aux XIXe et XXe siècles, a souvent produit des résultats inattendus, créant ainsi un nouvel espace permettant à la fois l'expression de l'« agency » autochtone et l'imposition de l'autorité étatique et capitaliste. Au cours des années 1820 et 1830, certains débats entre les autorités impériales et coloniales quant à la monétisation des présents amérindiens contribuaient à la réification discursive de l’« Indien imprévoyant ». Jusqu'au milieu du XXe siècle, cette figure influençait le discours étatique de deux façons. D'abord, elle permettait aux Affaires indiennes de légitimer le statut légal des Amérindiens en tant que pupille de l'État. Ensuite, elle offrait à cette même institution un moyen efficace de repousser les prétentions d'autres agences étatiques qui tentaient de fournir aux Premières Nations des services au même titre que les autres Canadiens, et ce, en affirmant posséder l'expertise nécessaire pour protéger cette population particulièrement vulnérable. Cette façon de dépeindre les Autochtones, profondément influencée par la conviction très répandue que les pauvres des régions urbaines étaient incapables de gérer l'argent liquide de manière judicieuse, amène à concevoir ceux-ci comme une masse indifférenciée qui, dans les termes employés par le discours de la politique indienne, devait être « protégée », « civilisée » et « assimilée ». Cependant, les actions concrètes des Affaires indiennes ont fréquemment influencé la société autochtone de manière à défier ce genre de représentations unitaires, notamment en ce qui concerne la création et l'entretien des divisions de classes, ceci révélant l'écart important entre le discours officiel et l'expérience vécue. Au même moment, les grandes corporations du commerce des fourrures (institutions qui dominaient l'activité économique dans la région subarctique jusqu'au milieu du XXe siècle) dépeignaient également les Amérindiens comme des êtres imprévoyants par nature, ce qui leur permettait de justifier à la fois leur politique de ne pas utiliser l'argent en espèces pour les paiements ainsi que leurs fréquents efforts pour diminuer les sommes qu'elles accordaient en crédit aux Amérindiens. Toutefois, en pratique, la concurrence et la place grandissante occupée dans le Nord québécois et ontarien par les Eurocanadiens qui n'étaient pas directement impliqués dans la traite de fourrures compliquaient l'utilisation de l'argent, faisant souvent en sorte que la Compagnie de la Baie d'Hudson et ses principaux rivaux, en dépit des souhaits de leurs dirigeants, étaient obligés d'employer davantage l'argent. Néanmoins, la politique corporative adoptée par ces compagnies à partir du XVIIe siècle, qui consistait à n'utiliser qu'une seule monnaie d'échange (le castor) avec les Premières Nations, facilitait l'implantation de l'argent étatique dans le subarctique aux XIXe et XXe siècles. Un symbole particulièrement visible de sa souveraineté sur un territoire grandissant est ainsi fourni à l'État-nation canadien en plein essor. Cette thèse cherche à démontrer trois principaux points. Premièrement, elle soutient que l'argent doit être analysé à la fois sur les plans économique et politique, puisque l'espace monétaire dans le contexte colonial servait à légitimer l'autorité responsable de son maintien (quelles soit corporative ou étatique) tout en facilitant les activités du marché. Deuxièmement, elle affirme qu'en tant que phénomène fondamentalement social, l'argent fournissait un moyen par lequel certains acteurs arrivaient à imposer leur domination coloniale et d'autres réussissaient à résister à celle-ci ou à l'esquiver, ce dernier résultat étant souvent créé par l'application de la domination elle-même. Troisièmement, cette thèse affirme que l'histoire des relations entre les Premières Nations et les Eurocanadiens doit être examinée en des termes discursifs et matériels, car la juxtaposition de ces deux registres d'analyse distincts révèle des inconsistances importantes qui seraient autrement demeurées invisibles.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérindiens, Huron-Wendat, Innu, Cri, Monnaie, Impérialisme, Formation de l'État, Département des affaires indiennes, Compagnie de la baie d'Hudson, XIXe siècle, XXe siècle
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Développement durable, enjeux et problématiques autour de la grande entreprise minière : le cas de la province de Cajamarca-PérouAbanto Florida, Andrés 06 1900 (has links) (PDF)
Sans aucun doute, l'économie péruvienne repose sur l'industrie extractive, car 61,25% des exportations correspondent aux exportations minières. Ainsi, grâce à ce secteur, le Pérou a eu une croissance économique soutenue au cours des dernières années. Parmi ce commerce extérieur des minéraux, l'or représente 35,70% des exportations. D'ailleurs, la mine Yanacocha (MY), qui s'est établie à Cajamarca depuis 1992, devient la principale entreprise aurifère au Pérou avec une participation de l'ordre de 24,64% parmi le reste des mines aurifères installées au Pérou. De sorte que, Cajamarca, la charmante ville traditionnelle des plateaux andins, a changé sa vocation touristique et historique pour devenir une espèce d'enclave minière. Cette amélioration de l'économie péruvienne durant les dix dernières années n'a aucun rapport avec le haut niveau de précarité et de pauvreté des communautés riveraines des mines et MY ne peut pas s'exclure de ce constat. À Cajamarca, ce paradoxe de la croissance économique avec la précarité sociale a été à la source des conflits et révoltes dantesques qui ont mis en danger la gouvernance de l'État et ses pouvoirs. En même temps, ces émeutes ont remis en question les stratégies de responsabilité sociale (RSE) et de développement durable (DD) de MY, de sorte que les organisations de la société civile (OSC) sont en train de changer les dynamiques des relations communautaires de MY. Ces constats nous ont motivés à en savoir davantage sur ces transformations dans l'interface sociétale de cette mine (ISMY). Ainsi, cette thèse permet d'avoir une meilleure compréhension sur les différentes logiques d'action et de pensée des organisations de la société civile (OSC) dans ISMY. En conséquence, notre étude cherche à en savoir davantage sur la formation et les justifications des logiques de pensée et d'action au sein de ces organisations. D'ailleurs, tablant sur le fait de l'existence des logiques de pensée et d'action différentes, notre étude aide à expliquer comment ces logiques se positionnent et coordonnent face aux démarches de MY tout en utilisant des justifications pour mettre en place des accords, conventions et même des ordres négociés en présence des enjeux dans l'ISMY. Finalement, notre étude permet de mieux saisir la problématique et les dynamiques qui suivent les rapports sociaux des OSC au sein des arènes dans l'ISMY. En outre, pour parvenir à mener cette thèse, nous avons articulé un cadre conceptuel composé de trois théories : la Social Worlds/Arenas Theory de Strauss, la théorie « des économies de la grandeur » de Boltanski et Thévenot et la théorie des parties prenantes. D'ailleurs, quant au cadre méthodologique qui a soutenu notre démarche en tant que chercheur, nous nous sommes basés sur une recherche qualitative fondée sur le « paradigme socio-constructionniste », où nous avons fait appel à quelques éléments de la théorie enracinée de Strauss et Corbin, les systématisations pour la collecte et l'analyse des données proposées par Miles et Huberman (1994) et l'approche contextualiste de Pettigrew, A. M. (1985). Dans notre démarche de recherche, nous nous sommes placés comme chercheur à l'extérieur de MY pour essayer de comprendre comment les politiques et les stratégies de RSE et de DD de cette mine étaient perçues par les OSC et le reste des acteurs de l'ISMY. Ainsi, cette « posture externe du chercheur » nous a permis d'agir avec une totale autonomie et indépendance pour porter un jugement impartial en l'absence des loyautés personnelles, fonctionnelles, politiques ou financières qui auraient pu biaiser nos raisonnements.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, organisations de la société civile, interface sociétale de l'entreprise, parties prenantes, industrie minière, légitimité de l'entreprise, gouvernance, performance sociale de l'entreprise, conflits sociaux, arènes, participation citoyenne, logiques de pensée, mécanismes de coordination, rapports sociaux, conventions, ordres négociés.
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Le Département, institution caméléon ? : les formes paradoxales d'une légitimation / The French Département, a chameleon institution ? : paradoxical forms of a legitimizationProcureur, Thomas 18 December 2013 (has links)
Pourquoi semble-t-il impossible de se départir du département ? Comment fonctionne ce sparadrap institutionnel ? Partant du double constat de la longévité du Département et de sa résistance aux tentatives de réforme successives, ce travail de thèse s'intéresse aux (f)acteurs clés de l'apparente immuabilité départementale. Il considère successivement trois dimensions majeures de l'institutionnalisation et de la légitimation du Département (englobant non seulement le Conseil général mais aussi ses ramifications cantonales et nationales par le biais du cumul de mandats et de l'activité de lobbying accompli par l'Assemblée des Départements de France). Afin de saisir les modalités de la naturalisation de cette institution, il revient sur sa plasticité et son multipositionnement en abordant les apports complémentaires d'une (re)légitimation par l'élection (que celle-ci soit politisée ou non), d'une (re)légitimation par l'action publique (bien que celle-ci soit contrainte par les obligations émanant des compétences transférées et des attentes locales) et d'une (re)légitimation via le cumul des mandats et fonctions (qui trouve concrètement à s'exprimer lors des débats parlementaires consacrés à l'organisation territoriale française). Véritable carrefour des carrières politiques, le Département est et demeure ainsi un acteur majeur du paysage politique français, même si, paradoxalement, cela coïncide parfois avec une instrumentation de l'institution. / French departments are both long-lasting and reform-resistant institutions. This PhD thesis focuses on the key (f)actors involved in such an immutability. We successively consider three dimensions of the departmental legitimization and institutionalization. Such an institutional naturalization relies on electoral legitimization (with or without any kind of politicization), policy-based legitimization (even when most of departments competencies are compulsory) and multi-mandating ensuing legitimization (which is particularly obvious when decentralization bills are debated). Even though it is sometimes instrumented, the Département remains the cornerstone of political careers and still lies in the very core of the French political scene.
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Une ville frontière au XIXème siècle : l’exemple de Saint-Mihiel (département de la Meuse) / A border town in the 18th century : the example of Saint-Mihiel (department of Meuse)Bulard, Hélène 26 September 2014 (has links)
A travers l’exemple de Saint-Mihiel, située dans le département de la Meuse, notre étude a pour objet de montrer comment le fait d’être une ville-frontière a, au XIXème siècle, façonné son évolution politique, économique, religieuse et culturelle. Ancienne capitale du Barrois non mouvant, puis chef-lieu de bailliage du duché de Lorraine, enclavée entre la France et Saint-Empire romain germanique, devenue française en 1766, elle connaît, de par son histoire, l’ouverture et la fragilité de sa situation géographique. Ouverte sur les idées, elle a fait de l’éducation son socle et porte une forte empreinte culturelle et religieuse. Ancienne « ville-couvent » jusqu’en 1790, toujours imprégnée par le catholicisme, elle favorise l’intégration d’une importante communauté juive et porte un intérêt constant à la franc-maçonnerie. Saint-Mihiel est aussi fragilisée par sa situation de « ville-frontière » qui la soumet aux passages de troupes et occupations. Entre 1792 et 1914, elle subit quatre occupations, celle de 1792, celle de 1814, celle de 1815 à 1818 et celle de 1870 à 1873, avant celle de 1914 à 1918. Ouverte et fragile, la société sammielloise est constamment à la recherche d’un équilibre. Favorable aux Révolutions de 1789, 1830 et 1848, républicaine, elle est aussi respectueuse de l’ordre et des lois et reste attachée au modérantisme qui caractérise les notables qui siègent au sein des institutions locales et départementales. Lorraine, devenue française à part entière avec la Révolution de 1789, la société sammielloise est, avant tout, une société patriote marquée par une présence militaire qui fait de Saint-Mihiel une ville de garnison. Son patriotisme et son modérantisme assure sa cohésion. Elle trouve son incarnation, à la fin du XIXème siècle, en Raymond Poincaré, qui a été député de sa circonscription de 1889 à 1903. / Through the example of Saint-Mihiel, located in the Department of Meuse (French administrative division), our study is designed to show how being a border-town in the 19th century has shaped its political, economic, religious and cultural evolution. Saint-Mihiel used to be the capital of “Barrois non-mouvant” (ie against the influence of the French Kingdom), then was a county-town of bailiwick of Lorraine Dukedom, enclosed between France and the Holy Roman Germanic Empire, and finally became French in 1766. Throughout its history, Saint-Mihiel is a witness of the opening and the fragility of its geographical situation. Education is its main concern such as religion and culture. Until 1790, Saint-Mihiel is a “convent-town”, still imbued with Catholicism; it promotes the integration of an important Jewish community and takes a constant interest in Freemasonry. Saint-Mihiel is also weakened by its “border-town” situation which submits it to the passages of troops and occupations. Between 1792 and 1914, it undergoes four occupations, in 1792, in 1814, from 1815 to 1818 and from 1870 to 1873, before the one from 1914 to 1918. Open and fragile, the Saint-Mihiel society is constantly seeking a balance. Favorably disposed towards the 1789, 1830, 1848 Revolutions, and as being republican, it is also respectful of laws and order and remains attached to the moderantism that characterizes the notables who sit on local and departmental institutions. Being a part of Lorraine, and totally French since the 1789 Revolution, the Saint-Mihiel society is, above all, a patriotic society marked by a military presence which turns Saint-Mihiel into a garrison town. Its patriotism and moderantism ensure its cohesion. In the end of the XIXth century, Saint-Mihiel is embodied by Raymond Poincaré who was deputy in his “circonscription” (French district) from 1889 to 1903.
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Analyse des interactions verbales en classe de FLE en Chine : étude de cas de deux situations d'enseignement / Research on French Classroom Linguistic Interaction in China : comparison of Two Teaching EnvironmentsHou, Xuemei 25 June 2011 (has links)
L’enseignement / l’apprentissage du français dans les classes de FLE en Chine devient aujourd’hui un sujet d’étude suscitant de vives discussions en raison du nombre agrandissant des apprenants de français au sein du pays. A la différence des travaux rédigés en Chine qui s’appuient majoritairement sur la description des expériences des enseignants pour aboutir à des réflexions et des propositions concrètes sur la didactique de FLE dans la classe, le présent travail s’intéresse à l’étude des interactions verbales à l’intérieur des classes de FLE dans le contexte chinois. Nous choisissons de travailler à partir des corpus recueillis dans les classes des deux situations d’enseignement de FLE en Chine dont l’une concerne l’Alliance française de Shanghai et l’autre les départements de français dans les universités en espérant ainsi pouvoir répondre à une série de questions : comment enseigne-t-on le français dans des classes de FLE en Chine ? Quelles sont les caractéristiques des interactions verbales dans les deux situations d’enseignement qui nous intéressent particulièrement pour notre travail ? Si elles se déroulent différemment comme nous en faisons l’hypothèse, quels sont les facteurs qui auraient entraîné ces modifications ? La thèse se compose de trois chapitres. Le premier chapitre est consacré à la présentation de l’objet d’étude et des concepts théoriques sur lesquels reposent nos analyses durant cette recherche, à savoir les interactions verbales, l’ethnographie de la communication, l’agir professoral et l’interculturel. Le deuxième et le troisième chapitres se réfèrent respectivement aux investigations que nous avons menées dans les deux situations d’enseignement où nous évoquerons tout d’abord le contexte historique de chaque type d’établissement pour passer ensuite à l’aperçu général de la situation actuelle impliquant les ressources humaines et le dispositif matériel. Les études des interactions verbales se concrétisent par des analyses minutieuses réalisées autour de trois thèmes où nous constatons l’intensité des mouvements d’interactions : des relations interpersonnelles en classe, des particularités des interactions verbales dans des unités de travail et l’enjeu interculturel dans la communication de classe. L’inverstigation des classe de FLE dans le contexte chinois nous a permis d’appliquer l’approche interactionniste sur un nouveau terrain de recherche, les constats que nous avons pu faire nous paraissent pouvoir être profitables aussi bien pour les recherches portant sur la linguistique interactionnelle que pour celles portant sur l’enseignement de FLE en Chine. / The rapid increase of Chinese as French learners these years makes French teaching research a focus for French teachers and researchers in China. Distinguished from practices in corresponding domestic researches such as introduction of situation concerning French classroom teaching, statement of personal opinion and presentation of concrete suggestions on French teaching methods, the paper takes advantages of relevant theories on Sociolinguistic interactional prevailing in the western linguistic field nowadays and gives a new interpretation of French classroom interaction in China after collection and analysis of first-hand linguistic materials in the aspect. Targeting at two French teaching environments in China, i.e. Shanghai French Training Center (that is, Alliance Française de Shanghai) and French classroom in universities, linguistic materials are collected to find solutions to following questions in the paper: How are French classroom teaching operated in China? What characteristics do the two kinds of French teaching environments display in aspect of classroom linguistic interaction? If there are differences in classroom interactions for two French teaching environments mentioned above as presupposed, which factors account for differences after all? The paper is extended in three chapters: Chapter One introduces the research objectives and theoretical basis quoted in analysis of classroom linguistic interaction. It offers the main theoretical basis including linguistic interaction, culture of communication, fundamental theories and concepts involved in interaction research by Goffman, behaviors of teachers and inter-cultural theories. Chapter Two and Chapter Three present a series of characteristics of linguistic interaction through analysis and research of French classroom teaching in two teaching environments. In the two Chapters, the author first reviews and summarizes historic backgrounds of the two teaching organizations and makes introduction of their basic situations such as teaching staff, teaching equipments etc; then divides the research on classroom linguistic interaction into three topics for observation and analysis according to frequency and strength of linguistic interaction activities observed in classrooms: interaction relationships in classrooms, linguistic interaction in teaching units and manifestation of intercultural elements in classroom linguistic interaction. The paper makes the first trial to apply theories of linguistic interaction to researches of French classroom teaching in China, the findings of this study make new contribution to linguistic interaction research. Meanwhile, if the rapid increase of French learners in China is taken into consideration, the research is of completely new referential value for researches on French classroom teaching in China and plays an enlightening role in French classroom teaching in other countries and regions as well.
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Le dépistage de l'hypertension artérielle lors de consultation sans rendez-vousMichaud, André January 2020 (has links) (PDF)
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Développement, production et mise à l'essai d'un document d'accompagnement aux diapositives présentées dans le cadre du cours "Plantes nuisibles" (PTT-12377) du département de phytologie de la FSAA de l'Université LavalAyotte, Gilles 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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Le département de la Meuse (France) : industrialisation entre 1790 et 1914Naegel, Antoine 30 May 2006 (has links) (PDF)
Dans cette thèse sont définis et décrits des processus d'industrialisation qui ont pris naissance au sein d'unités de production ayant existé dans le département de la Meuse (France) entre 1790 et 1914. Dans la modélisation proposée, chaque unité de production étudiée fait à tout moment partie d'un système d'industrialisation évolutif, qui comprend d'autres sous-systèmes. Figurent ainsi, autour d'une unité de production, la population, les ressources naturelles, les infrastructures, les formes d'énergie et le financement. L'environnement des systèmes d'industrialisation est constitué par la législation, elle-même évolutive.<br />Les sous-systèmes du modèle sont décrits dans une première partie, et des informations à caractère général sont données quant au développement de chacun d'eux en tant que tel, entre 1790 et 1914.<br />Dans une seconde partie, des systèmes d'industrialisation particuliers sont décrits pour un certain nombre de secteurs d'activité industrielle, notamment la métallurgie, les textiles, les verreries et faïenceries, l'industrie des cuirs et peaux, du bois et de la production alimentaire. Des études de cas proposent des restitutions sous la forme de récits historiques, et des mises en perspective replacent ces systèmes d'industrialisation choisis dans le contexte plus général de l'activité concernée du département étudié, et plus largement dans la France du XIXe siècle.
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Dynamique, fragmentation et diversité végétale des paysages forestiers en milieux de transition forêt-savane dans le Département de Tanda (Côte d’Ivoire). / Dynamic, fragmentation and diversity of forest landscape in a forest-savannah transition zone in the department of Tanda (Ivory Coast).Barima, Yao S. S. 23 November 2009 (has links)
Dans cette étude, les relations entre la structure forestière à l’échelle du paysage d’une part, la composition et le fonctionnement des forêts d’autre part, ont été analysées dans un écosystème de transition forêt-savane (Département de Tanda, Est Côte d’Ivoire). L’objectif principal de cette thèse était de tester l’hypothèse centrale de l’écologie du paysage, connue sous le vocable pattern-process paradigm, selon laquelle les trois composantes du système écologiques à savoir la structure, la composition et le fonctionnement, sont interdépendantes, et qu’en analysant l’une d’elle, des déductions utiles peuvent être faites sur les autres.
Nos résultats ont montré que l’équilibre écologique des forêts de la zone d’étude était fortement perturbé. L’agriculture itinérante sur brûlis, l’exploitation forestière et les feux de végétation ont été identifiés comme étant les principaux agents de ces dynamiques. La matrice du paysage, qui était initialement constituée d’une couverture continue de forêt dense, a été substituée par une mosaïque de savanes, de champs et de forêts exploitées, présentant des niveaux variables de dégradations anthropiques. L’utilisation de données multi-spectrales a permis de quantifier ces dégradations. Premièrement, sur base de l’information spectrale, nous avons distingué deux sous-types de forêts, différents entre eux en termes de densité, de composition, de stratégie dominante et de niveau de dégradation. Deuxièmement, une corrélation significative a été obtenue entre la dégradation et le degré de fragmentation des forêts, quantifiable à partir d’indices structuraux basés sur le nombre de taches, la proportion de forêts et le périmètre des taches forestières dans le paysage. La fragmentation semble avoir produit deux effets distincts sur la composition forestière ; elle détermine la taille et l’isolation des fragments aussi bien que les lisières forestières. Les dynamiques temporelles de la structure et de la composition du paysage forestier dans notre région d’étude a montré que la déforestation était plus sensible dans la partie Sud de la zone d’étude, en dépit du climat favorable, alors que dans la partie Nord, proche des savanes Guinéennes, la simulation des dynamiques à partir de la chaine de Markov a montré une tendance à la reprise forestière.
En définitive, notre étude a mis en évidence que la zone de transition forêt-savane étudiée était fortement dynamique. Dans une région où aucune réserve forestière n’existe réellement et où le front forestier régresse ou se dégrade rapidement, notre approche permet de poser les bases d’une politique rationnelle de protection des forêts, en établissant des seuils structuraux minimaux des fragments nécessaires à la préservation du biotope originel.
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Vers une gouvernance territoriale de l'environnement ? : analyse comparée des politiques départementales de gestion de l'eau destinée à la consommation humaine et des déchets municipauxCaillaud, Kévin 19 September 2013 (has links) (PDF)
Quarante ans de politiques publiques d'environnement ont profondément modifié la gestion de l'eau et des déchets. Beaucoup de choses ont changé : le référentiel gestionnaire n'est plus le même, la législation s'est renforcée, les enjeux territoriaux se sont recomposés, les modalités et l'échelle d'intervention publique ont été remodelées... En un mot, l'action publique territoriale s'est recomposée. Progressivement, les acteurs territoriaux ont inventé de nouvelles formes d'organisation, eu égard aux conditions et aux problématiques spécifiques de leurs territoires. Quelle(s) forme(s) ces recompositions peuvent-elles prendre ? Et selon quelle(s) trajectoire(s) ? Existe-t-il des invariants ? Qui pilote ces dynamiques territoriales et quelle place occupent les collectivités ? L'objectif de la thèse est de mettre en lumière l'existence d'une variété de formes d'organisation territoriale dédiées à la gestion de l'eau potable et des déchets municipaux, à partir d'une entrée " services publics ". Par le biais de monographies départementales, la thèse met à l'épreuve de la réalité du terrain les résultats d'une importante revue de littérature. Cela permet ainsi de mettre en exergue la force des coalitions d'acteurs et le jeu structurant entre Conseils Généraux et pôles urbains dans ces trajectoires de recomposition, ou encore l'existence d'un phénomène d'hybridation des modes de régulation influençant les trajectoires départementales. Enfin, en croisant la littérature spécifique à l'action publique et la grille d'analyse développée, la thèse propose de contribuer au lexique analytique de ce domaine d'étude.
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