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Le temps subjectif chez le déprimé anxieux : apport du Rorschach et de TAT : approche psycho-dynamique / Subjective time in anxious depressed : contribution of Rorschach and TAT : psychodynamic approach

Djebbar, Chahida 10 March 2016 (has links)
Cette thèse vise à mettre à l'épreuve les apports théoriques, dans un regard psycho-dynamique à partir d'un ancrage clinique et projectif, afin de comprendre le délicat tissage entre inscription temporelle et processus dans un travail d’articulation ; que propose le questionnement sur la perception des trois temps (passé, présent et futur), et de la spécificité d’inscription dans une situation non-figuratif au test du Rorschach, ainsi que processus d’enregistrement le récit au test du TAT. Si le caractère discontinu des évènements s'avère non structurant chez le déprimé anxieux, sur fond de la non continuité et de défaut de la permanence garanti par une relation objectale, à l'autre insuffisamment étayant, dont le psychisme se décompose dans la dépression anxieuse, revivre le passé et l'attente emporte souvent le sujet dans un abîme d'angoisse dans lequel il se perd. Ne pouvant plus s’ancrer dans le présent dans un mouvement d’élaboration et de symbolisation psychique, et, en miroir, engouffrant tout possible pour l'avenir, le sujet dit « déprimé anxieux » se retrouverait, paradoxalement, enfermé dans une impasse temporelle, se figure dans un spirale temporelle barré, sans écart qui potentialise son investissement pulsionnel, narcissique et objectal. / This thesis aims to test theoretical contributions in a psycho-dynamic look from a projective clinical anchorage and to understand the delicate weaving between time registration and work processes in a joint; proposed questioning the perception of the three times (past, present and future), and specific registration in a non-representational situation in the Rorschach test and the account registration process to test the TAT. If the discontinuous nature of the events proves not structured in anxious depressed, amid the non continuity and lack of permanence secured by a object relation, to the other supporting insufficiently whose psyche decomposes in anxious depression , relive the past and expectation often takes the subject into a abyss of anguish in which he loses. No longer able to anchor in this development in a movement and psychic symbolization, and, mirror, engulfing everything possible for the future, the subject says "anxious depressed" would end up, paradoxically, locked in a dead time if contained in a temporal barred spiral without gap which potentiates its instinctual investment, and object-narcissistic.
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Facteurs psychologiques et risque cardio-métabolique : rôle modérateur des inégalités socioprofessionnelles / Psychological factors and cardiometabolic risk : moderating effect of occupational inequalities

Wiernik, Emmanuel 28 September 2016 (has links)
Un nombre croissant d’études suggèrent que le rôle des facteurs psychologiques dans le risque cardio-métabolique pourrait différer selon la position socio-économique des individus.Les travaux de cette thèse ont utilisé les données du Centre d'Investigations Préventives et Cliniques, de l'Etude Prospective Parisienne 3 et de la cohorte CONSTANCES pour examiner le rôle modérateur de la profession et catégorie socioprofessionnelle (PCS) sur les relations entre stress ou dépression et différents marqueurs du risque cardio-métabolique.Les résultats montrent que la PCS était un facteur modérateur de l'association du stress perçu avec la PA élevée chez les femmes (étude no 1), le diabète (étude no 2) et l'athérosclérose préclinique (étude no 3), de telle sorte que les individus des PCS les moins favorisées étaient les plus à risque. Cela semblait également être le cas pour l'association entre la dépression et le risque de maladie coronarienne à 10 ans chez les hommes (étude no 4).Ces résultats montrent l'importance de prendre systématiquement en compte le rôle modérateur des inégalités socioprofessionnelles dans la relation entre facteurs psychologiques et risque cardio-métabolique, aussi bien dans les études épidémiologiques pour mieux caractériser ce risque, qu’en santé publique et pratique clinique pour mieux le prévenir. / A growing body of studies suggests that the association between psychological factors and cardiometabolic risk might depend upon individual's socio-economic status.Data of Centre d'Investigations Préventives et Cliniques, Paris Prospective Study 3 and CONSTANCES cohort were used to examine the moderating role of occupational status (OS) on the associations between stress or depression and cardiometabolic risk markers.OS was a moderating factor of the association between perceived stress and high blood pressure among women (study No. 1), diabetes(study No. 2) and subclinical atherosclerosis (study No. 3), with increased risk for the individuals of lower OS. Similar pattern of results were observed for the association between depression and 10-year coronary heart disease risk among men (study No. 4).These results highlight the importance to systematically take into account the moderating effect of occupational inequalities when examining the association between psychological factors and cardiometabolic risk in epidemiological studies to better characterize this risk but also in public health policies and clinical practice for a better prevention.
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Objective and subjective neuropsyhological impairement and the relationship to depression, in randomized CPB and off-pump patients, following heart surgery

Geishardt, Suzanne January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Attachement et adaptation psychologique : étude empirique et méta-analyse

Valois-Demers, Mariane 20 January 2022 (has links)
L'objectif principal de cette thèse est de documenter les associations entre les représentations d'attachement et l'adaptation psychologique chez l'adulte. L'adaptation psychologique est étudiée sous l'angle des symptômes anxieux, dépressifs et hostiles. Nous explorons aussi certains mécanismes sous-jacents à ces associations, notamment les capacités de flexibilité cognitive et les traits de personnalité. Premièrement, une méta-analyse a été réalisée. Celle-ci implique des études qui ont examiné l'association entre l'attachement, tel que mesuré par l'Entrevue d'Attachement Adulte (AAI; George et al., 1985), et l'anxiété. Sur la base de 37 échantillons indépendants (N = 2307), une association modérée et significative entre l'attachement insécurisant et les symptômes anxieux (d = 0,27, IC 0,08~0,47) a été soulevée. Les analyses de modération ont révélé que l'association était plus importante pour les mesures cliniques que pour les mesures auto-rapportées d'anxiété. De plus, les individus dont l'attachement est insécurisant-préoccupé ou non-résolu présentaient davantage d'anxiété que les individus sécurisant-autonomes, tandis que l'attachement insécurisant-évitant n'était pas associé à davantage de symptômes anxieux comparativement à l'attachement sécurisant-autonome. Cependant, l'association entre l'attachement évitant et l'anxiété était significative lorsque les symptômes d'anxiété étaient évalués par le biais d'entrevues cliniques. Deuxièmement, une étude longitudinale a été conduite afin de répliquer les résultats impliquant une association entre l'attachement insécurisant et l'anxiété et d'explorer le rôle de la flexibilité cognitive et des traits de personnalité comme mécanismes explicatifs de cette association. Des études ont documenté le lien entre l'attachement et l'adaptation psychologique, mais souvent à l'aide de devis transversaux et peu d'études ont évalué de potentiels médiateurs ou modérateurs de cette association. Ainsi, cette étude implique un devis longitudinal s'étalant sur plus de 20 ans et la contribution de deux variables a été examinée : la flexibilité cognitive et les traits de personnalité. Les résultats ont montré que la sécurité d'attachement à la fin de l'adolescence prédit l'adaptation psychologique 10 ans et 20 ans plus tard mais de façon contre-intuitive (c.-à-d., le lien est négatif). La flexibilité cognitive ne s'est avérée être ni modératrice ni médiatrice de ce lien, mais elle contribue significativement à l'adaptation psychologique mesurée au même moment. Enfin, un trait de personnalité, l'agréabilité, agit comme modérateur du lien entre l'attachement et l'adaptation.
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Évaluation des symptômes liés au cancer, leur regroupement et leur trajectoire jusqu'à 18 mois après la chirurgie

Trudel-Fitzgerald, Claudia 19 April 2018 (has links)
Cette thèse doctorale s’intéresse à l’évolution des symptômes liés au cancer localisé, à leur regroupement et leurs interrelations. Lors de la période péri-opératoire ainsi que 2, 6, 10, 14 et 18 mois plus tard, 828 patients ont complété plusieurs questionnaires. Le premier objectif de cette thèse consiste à examiner l’évolution de cinq symptômes fréquents, soit l’anxiété, la dépression, l’insomnie, la fatigue et la douleur, et ce, selon les types de cancer et les traitements reçus. Les résultats indiquent que la sévérité des symptômes varie de façon importante pendant la trajectoire de soins oncologiques, et ce, particulièrement sur le plan des symptômes d’anxiété, qui diminuent de façon considérable dans les premiers mois suivant la chirurgie. Les résultats suggèrent également que le protocole de traitements adjuvants influencerait davantage l’évolution des symptômes que le type de cancer. Le deuxième objectif vise l’identification de profils de patients ayant des niveaux de symptômes similaires et leur association avec des caractéristiques médicales (type de cancer, traitements) et de certaines conséquences possibles (faible qualité de vie, altération du fonctionnement). Les analyses révèlent que le profil « Faible niveau de symptômes » est le plus fréquent dans l’échantillon, présente les meilleurs scores de qualité de vie et de fonctionnement, et est souvent retrouvé chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate et les patients traités par chirurgie seulement. Les profils présentant des niveaux élevés de symptômes psychologiques sont liés à un moins bon fonctionnement, alors qu’un profil composé de nausées et vomissements prédominants est le moins commun. Le troisième objectif a pour but d’explorer les relations temporelles entre les symptômes et de déterminer si certains symptômes prédisent de façon significative le niveau de sévérité ultérieur d’autres symptômes, à l’aide d’analyses par équations structurelles. Le modèle final montre que le meilleur prédicteur de la sévérité d’un symptôme est son niveau au temps de mesure précédent. Par ailleurs, la fatigue et l’anxiété sont des prédicteurs importants des niveaux subséquents de dépression, d’insomnie et de douleur durant la trajectoire de soins oncologiques. Dans l’ensemble, les résultats obtenus permettent de mieux comprendre l’évolution et l’interaction entre les symptômes liés au cancer.
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Les intrusions cognitives et leur relation aux symptômes anxieux, dépressifs et compulsifs

Freeston, Mark H. 23 February 2022 (has links)
Les intrusions, cognitives sont des pensées, des images ou des impulsions persistantes et répétitives, et sont perçues comme ayant une origine interne. Elle sont très difficiles à contrôler. Deux études portant sur ces intrusions ont été menées chez une population normale. Elles ont pour but de permettre une meilleure compréhension des troubles obsessifs-compulsifs, puisque ces études portent sur un phénomène analogue à celui observé dans une population clinique. Cent vingt-cinq (125) étudiants universitaires ont complété un questionnaire qui portait sur sept intrusions cognitives. Ils ont aussi complété des inventaires mesurant des symptômes dépressifs, anxieux et compulsifs. Dans la première étude, trois styles dominants de réponse face aux intrusions ont été identifiés. Pour un premier groupe, les sujets n'utilisaient aucune réponse face à leurs intrusions. Les sujets d'un deuxième groupe utilisaient des stratégies d'évitement et d'évasion. Ces sujets rapportaient plus de tristesse, d'inquiétude, de culpabilité et de désapprobation face à leurs intrusions que ceux du premier groupe. Enfin, les sujets d'un troisième utilisaient une stratégie de réflexion attentive. Ces derniers sujets expérimentaient des formes d'intrusions plus variées, et ces intrusions étaient plus souvent déclenchées par des stimuli. Les sujets de ces deux derniers groupes, mettant de l'avant des stratégies délibérées pour chasser leurs intrusions, rapportaient avoir plus de difficulté à y arriver que ceux du premier groupe. Également, ils indiquaient plus de symptômes anxieux. Les analyses intra-sujets appuyaient les comparaisons entre groupes. Elles révélaient que les intrusions associées aux stratégies d'évitement et d'évasion reçoivent plus de désapprobation que celles associées à une méthode attentive.Dans la deuxième étude, une analyse factorielle des items portant sur les intrusions cognitives a été menée. Cinq facteurs ont été retenus et interprétés. Il s'agit de la détresse générale, l'évaluation, le contrôle, la diversité et l'attention. Une analyse de régression hiérarchique a révélé que les facteurs détresse et diversité étaient prédicteurs de symptômes dépressifs et anxieux. Le facteur évaluation, composé de responsabilité perçue, de désapprobation et de culpabilité étaient également associé à la dépression. Cependant, il était le seul prédicteur significatif de symptômes compulsifs. Le facteur contrôle était un prédicteur significatif de l'anxiété.Les résultats des deux études sont discutés en fonction de la formulation cognitive-béhaviorale des troubles obsessifs-compulsifs de Salkovskis (1985). Les résultats représentent un appui partiel pour le modèle, mais exposent aussi certaines limitations. / Cognitive intrusions are persistent or repetitive thoughts, images, or impulsions that intrude on on going activity, are of internal origin, and are difficult to control. Two analogue studies were conducted on a normal population to advance understanding of obsessive-compulsive problems. One hundred and twenty-five (125) university students completed a questionnaire describing and evaluating seven cognitive intrusions and inventories of depressive, anxious, and compulsive symptoms. In the first study, three dominant response styles were identified on the basis of strategies used in response to intrusions. The first group used no effortful response for their intrusions. A second group who engaged in escape/avoidance strategies reported greater sadness, worry, guilt, and disapproval than the no effortful response group. A third group who used an attentive thinking strategy reported more varied forms and more frequently triggered intrusions than the no effortful response group. The second and third groups who both used effortful response strategies reported more difficulty removing their intrusions and were more anxious than the no effortful response group. Within-subject analyses supported the group comparisons and showed that intrusions eliciting escape/avoidance strategies were evaluated more disapprovingly than thoughts eliciting attentive thinking. In the second study, factor analysis on the cognitive intrusion questionnaire items identified five factors that were interpreted as general distress, evaluation, control,diversity, and attention. Hierarchical regression analyses showed that the distress and diversity factors were predictors of depressive and anxious symptoms. The evaluation factor consisting of perceived responsibility, disapproval and guilt ratings was also associated with depression and was the only significant predictor of compulsive behavior. The control factor was a significant predictor of anxiety.
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Étude randomisée contrôlée de deux programmes d'auto-traitements guidés ciblant l'activité physique et l'activation comportementale pour les symptômes dépressifs : efficacité et faisabilité

Soucy, Isabelle. 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Nous observons, depuis une dizaine d’années, un regain d’intérêt pour les interventions comportementales dans le traitement de la dépression. Des études se penchent sur l’efficacité de l’activation comportementale, une sous-composante de la thérapie cognitivo-comportementale, pour le traitement de la dépression. Dans le domaine de l’activité physique, de plus en plus d’études démontrent l’impact bénéfique de l’activité physique sur la santé mentale. Bien que l’activation comportementale et l’activité physique impliquent toutes les deux une réactivation de l’individu, ces interventions n’ont à ce jour jamais été comparées en terme d’efficacité pour le traitement de la dépression. L’essai clinique randomisé contrôlé décrit dans cette thèse et dans les articles qui la composent évalue l'efficacité et la faisabilité de l’activation comportementale et de l'activité physique sous forme d'auto-traitements guidés pour le traitement de la dépression. Cinquante-neuf participants présentant des symptômes de dépression légers à modérés ont été assignés aléatoirement à une intervention d’auto-traitement guidé d’activation comportementale (n = 20), à une intervention d’auto-traitement guidé d’activité physique (n = 19), ou à un groupe contrôle en liste d’attente (n = 20) pendant huit semaines. Des analyses de variance à modèle mixte et des contrastes déterminées a priori ont été réalisées. L'activation comportementale et l'activité physique se sont avérées significativement supérieures pour réduire les symptômes dépressifs comparativement au groupe contrôle. Des améliorations significatives ont été détectées concernant les variables d’auto-efficacité, de satisfaction de vie, d’affect positif et négatif, et de perception de la solitude. Les implications de ces résultats et des pistes de recherches futures sont discutées. Notamment, l’efficacité de ces interventions minimales offre des options prometteuses pour favoriser la dissémination de traitements supportés empiriquement pour le traitement des symptômes dépressifs.
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Effets d'une thérapie assistée par l'animal auprès de personnes âgées ayant des symptômes dépressifs et résidant dans un centre d'hébergement et de soins de longue durée

Gagnon, Isabelle 22 March 2021 (has links)
En centre d'hébergement, 15 à 25% des aînés présentent des symptômes de dépression et ces pourcentages s'élèvent jusqu'à 50% en milieu hospitalier. Compte tenu de l'impact que peuvent avoir ces symptômes sur la qualité de vie, plusieurs modalités de traitement ont été développées afin de contrer cette problématique. Parmi celles-ci, la Thérapie Assistée par l'Animal (TAA) est une technique d'intervention utilisant les liens naturels et bienfaisants existants entre l'humain et l'animal afin de contribuer au bien-être des individus. Bien qu'elle soit de plus en plus prisée auprès des professionnels de la santé, son efficacité demeure à prouver dans plusieurs secteurs, dont celui des individus âgés institutionnalisés ayant des symptômes dépressifs. La présente étude s'est par conséquent donnée pour objectif d'explorer, à l'aide d'un protocole à cas unique à niveaux de base multiples en fonction des individus, les effets d'une TAA utilisant des oiseaux sur l'humeur dépressive, l'intérêt, l'énergie, l'appétit, la qualité du sommeil ainsi que sur la symptomatologie dépressive générale de trois personnes âgées. Le maintien dans le temps des effets produits par l'intervention a également été exploré au cours des six semaines de thérapie. L'analyse des résultats révèle que l'ensemble des variables étudiées a été amélioré à au moins une reprise au cours de l'expérimentation. Les gains thérapeutiques observés ont cependant fréquemment été de faible importance et de courte durée. La TAA, instaurée dans le cadre de cette étude, a donc eu un impact limité sur les variables à l'étude.
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La psilocybine dans le traitement des symptômes d’anxiété et de dépression chez les patients souffrant d’un cancer : une revue systématique

Bisson, Maëlle 08 1900 (has links)
Il n’est pas rare que souffrir d’un cancer occasionne des symptômes de dépression et d’anxiété. Ces derniers affectent le traitement, entraînant une moins bonne adhérence à celui-ci, une réduction de la qualité de vie ainsi qu’un taux de suicide plus élevé. Les patients se voient alors souvent prescrire des antidépresseurs. Or, leur efficacité est limitée et ils provoquent souvent de nombreux effets secondaires désagréables. Après des années passées sous silence, la psilocybine, à la suite de son inscription dans l’Annexe 1, s’impose comme traitement prometteur pour de nombreuses psychopathologies. Ce mémoire présente une revue systématique de la littérature des études entreprises chez les patients atteints de cancer traités par la psilocybine doublée avec une psychothérapie comme traitement contre leurs symptômes de dépression et d’anxiété. L’objectif est de déterminer si, sur la base de ces études, la psilocybine se révèle un traitement efficace contre les symptômes de dépression et d’anxiété chez cette population, tout en présentant les limites et enjeux de celles-ci. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l'efficacité et la sécurité du traitement avec la psilocybine. Cependant, bien que la psilocybine soit une substance non-addictive, elle est illégale dans la plupart des pays, rendant plus complexes et plus coûteux les essais cliniques impliquant son administration à des sujets humains. Néanmoins, la psilocybine, combinée avec une psychothérapie, s’avère être un traitement particulièrement intéressant. Dans un contexte médical, elle n’est pas associée à des effets secondaires importants et permet des améliorations au niveau de la qualité de vie, diminuant les symptômes de dépression et d’anxiété chez les patients atteints de cancer. / It's not uncommon for cancer sufferers to experience symptoms of depression and anxiety. These affect treatment, leading to poorer adherence, reduced quality of life and a higher suicide rate. As a result, patients are often prescribed antidepressants. However, their efficacy is limited, and they often cause numerous unpleasant side-effects. After years of silence, psilocybin is now emerging as a promising treatment for many psychopathologies, following its inclusion in Schedule 1. This dissertation presents a systematic literature review of studies undertaken in cancer patients treated with psilocybin coupled with psychotherapy as a treatment for their symptoms of depression and anxiety. The aim is to determine whether, on the basis of these studies, psilocybin presents an effective treatment for symptoms of depression and anxiety in this population, while presenting their limitations and challenges. Further research is needed to assess the efficacy and safety of psilocybin treatment. However, although psilocybin is a non-addictive substance, it is illegal in most countries, making clinical trials involving its administration to human subjects more complex and costly. Nevertheless, psilocybin, combined with psychotherapy, has proved to be a particularly interesting treatment. In a medical context, it is not associated with significant side-effects and leads to improvements in quality of life, reducing symptoms of depression and anxiety in cancer patients.
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Les conséquences sur le sommeil et les symptômes anxieux et dépressifs chez une population de collégiens qui ont vécu une expérience sexuelle non désirée : une étude exploratoire

Brochu, Roxane 18 August 2021 (has links)
Les étudiants collégiens forment une population hautement à risque de vivre une agression sexuelle. Ce type d'expérience peut entraîner un lot de conséquences comme des difficultés de sommeil et des symptômes anxieux et dépressifs. Le terme agression sexuelle est large et comporte plusieurs définitions. À cet égard, des écrits scientifiques ont conceptualisé ce terme selon deux dimensions : 1) l'aspect non désiré d'une expérience sexuelle et 2) le consentement ou non. Cette étude exploratoire a été menée au Cégep Lévis-Lauzon et ciblait tous les étudiants âgés de plus de 18 ans. Des questionnaires étaient à compléter sur une plateforme en ligne qui comprenait des questions sur les expériences sexuelles non désirées (ESND) consentante ou non consentante, sur le sommeil (insomnie, cauchemars, détresse associée aux cauchemars et sécurité face à la chambre à coucher, d'autres difficultés de sommeil mesurées à l'aide de l'agenda du sommeil) et sur les symptômes dépressifs et anxieux. Deux objectifs sont à l'étude : 1) explorer les conséquences sur le sommeil et les symptômes anxieux et dépressifs chez les étudiants qui ont vécu une ESND (consentante, non consentante ou les deux) et 2) explorer les conséquences sur le sommeil à l'aide de l'agenda du sommeil chez les étudiants qui ont vécu une ESND(consentante, non consentante ou les deux). À l'objectif 1, l'échantillon total comprend 56 participants, dont 80.6% de femmes avec un âge moyen de 19.46 (ET 2.49) ans. Aux résultats, les étudiants ayant vécu une ESND (consentante, non consentante ou les deux) rapportent davantage de symptômes d'anxiété et de détresse reliée aux cauchemars. D'un point de vue clinique, les symptômes d'anxiété et la détresse reliée aux cauchemars demeurent tout de même à un niveau de sévérité peu élevé. À l'objectif 2, 10 participants ont complété l'agenda du sommeil comprenant 7 femmes avec un âge moyen de 19.7 (ET 1.94) ans. Aux résultats, les étudiants ayant vécu une ESND (consentante, non consentante ou les deux) ne se démarquent pas de façon prépondérante du groupe qui ne rapporte aucune ESND selon l'agenda du sommeil, sauf pour une latence d'endormissement plus longue frôlant le seuil clinique de 30 minutes et une somnolence diurne modérément sévère. En somme, ce mémoire de visée exploratoire informe que tant les étudiants qui ont vécu une ESND (consentante, non consentante ou les deux) rapportent vivre des conséquences négatives, mais le portrait n'est pas si sombre de ce à quoi il aurait été possible de s'attendre. De futures recherches sur le sujet demeurent pertinentes.

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